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[RP ouvert] Tranches de vie Herminesques

Hermine.amb
RP totalement ouvert : Que votre personnage connaisse le mien ou non, libre à vous de participer à un moment donné. Pourvu que vous respectiez la cohérence du lieu etc.


    - Quelque part en campagne poitevine, à cheval -


Jour printanier par excellence. Un vent doux et léger, quelques pépiements d’oiseaux, un ciel ensoleillé parsemé de nuages blancs aux formes plus ou moins originales et une nature bourgeonnante qui verdissait de nouveau. L’idéal pour une virée à cheval, en solitaire, loin des cancans de la ville, loin des tentatives de renouement avec sa famille, loin des cris d’encouragement soulesques, bref, loin de toute cacophonie, avec pour seul objectif l’apaisement. Et justement, juchée sur une jument de bon lignage et point trop farouche, se tenait Hermine Amel de Montfort Balmyr. Des bottes et des braies marron, le dos droit, l’air rêveur, la main tout de même ferme sur les rennes… Elle profitait de sa promenade matinale et avait, pour l’occasion, emprunté une jument des écuries de Salbart et noué ses cheveux en un chignon dont s’échappaient quelques mèches folles.

Arrivée au milieu de nulle part, dans une sorte de clairière paisible, aux abords d’un bois sombre, elle mit pied à terre, attacha les rennes autour d’un tronc large et laissa le docile animal se restaurer de l’herbe grasse environnante. Elle-même ramassa une branche et prit place à l’ombre d’un arbre tout proche, se défit de sa besace qu’elle posa à terre, contre elle. Une fois ouverte, elle en sortit un couteau – elle avait peur de les porter à sa ceinture – et entreprit de tailler le bois en pointe, comme elle avait vu un homme faire, deux jours avant. Il fallait bien qu’elle s’occupe et qu’elle tente d’améliorer son côté miss catastrophe quand il s’agissait de travail manuel.

Mais comme d’habitude, après quelques morceaux débités, elle perdit toute concentration et laissa son esprit dériver. Cette fois-ci elle pensait tout simplement à sa vie. Si elle s’efforçait de s’intégrer depuis son retour en Poitou, elle avait souvent l’impression d’être transparente. Etait-elle donc si effacée qu’elle en devenait insipide ? Ou trop polie pour être intéressante ? Ou peut-être devrait-elle se donner au premier venu ? Elle grimaça à cette idée. Non. Peut-être finirait-elle par trouver des gens avec qui se lier d’amitié. Peut-être prochainement aurait-elle le temps de voir un peu plus ses frères, sa sœur, sa cousine, ses cousins, sa tante… Elle soupira et leva son regard bleu vers les nuages. Il était toujours amusant de leur attribuer des formes spécifiques…

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Alfred
Promenade en Poitou...

Maître Casaviecchi.

- Oui, je sais. On en reparle à mon retour !

Il était sur son destrier, c'était un appaloosa. Il voulut se changer les idées et continuer ses rondes pour avoir des repères en Poitou, cela pouvait toujours servir et il fallait qu'il connaisse un peu la Province ou il devait demeurer quelque temps, quelques mois.

Il y avait un cirrocumulus à l'horizon et le ciel était touffus. Une clairière se montrait après quelques heures de course folle, il y avait un brouillard qui laissait les réactions d'Alfred un peu évasives quant à sa direction et il s'en inquiétait beaucoup, il connaissait très peu le Poitou et ne savait pas comment il pourrait retrouver son chemin. Peut être, aurait la providence à ses trousses pour l'aider? Nul ne sait, mais le ciel fait bien des choses...

Au loin, il vit des rennes et il dit:


-Soit loué ce misecorbleu ! Une présence se dessine, alors donc voir Chantilly...

Il se rapprocha donc de cet inconnu. Après quelques mètres, il se cacha derrière un arbre et regardait ce que faisait la dame, quand son cheval leur firent découvrir et il se montra:


- Bonjour dame. J'espère qu'on ne vous dérange pas, on est un peu perdu et je voudrais...non, non. Vous allez bien? Qu-qu-Que faites-vous ici?

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|**| Philosophe moraliste et rheteur Savoyard. Le Poitou est dans son Coeur... |**|
Hermine.amb
    - Oh, quelqu'un vient -


Alors qu'elle regardait tranquillement les nuages, la tête pleine de pensées, le couteau arrêté dans son élan de trancheur de bois, un bruit soudain lui fit tourner la tête vers sa droite. De derrière un arbre proche sortirent alors un cheval et son supposé propriétaire. La jeune femme plissa légèrement les yeux afin de mieux voir qui dérangeait ainsi sa quiétude. En son for intérieur elle se demanda s'il se pouvait que l'homme soit un brigand. A priori le faciès ne correspondait pas... Pour plus de sûreté elle se leva tout de même, dès qu'elle l'aperçut. Le couteau toujours en main, tandis que la branche restait à terre, elle dévisagea l'inconnu qui la saluait.

Foncièrement sa première impression fut plutôt positive. Il n'avait pas l'air vicelard, ni méchant, ni brigand, ni quoi que ce soit pouvant lui faire craindre un danger. Elle lissa donc ses braies, soucieuse comme toujours, de bien paraître face aux gens. Pendant ce temps, l'homme avait parlé. Ramenant ses mèches rebelles dans son chignon, elle riva son regard sur lui puis hocha du chef.


- Le bon jour messire. Je vais fort bien, je vous remercie, bien que je vous avoue être quelque peu étonnée, non, surprise, de voir quelqu'un icelieu. Perdu dites vous ? Je venais quant à moi simplement... Me promener, oui voilà.


Une fois encore, les règles de politesse vinrent s'imposer.


- Je m'appelle Hermine Amel de Montfort Balmyr, mais vous pouvez m'appeler Hermine. Et vous, qui êtes vous donc ? D'où venez-vous ?


Elle cligna des yeux afin d'en dégager les quelques impuretés qui s'y glissaient à l'aide du vent. Puis elle cacha son couteau derrière elle. Non pas pour qu'il ne se méfie pas, ça non. Simplement pour ne pas paraître grossière ou menaçante. Bien qu'une frêle jeune femme, même armée d'un couteau, ne puisse assurément point inquiéter un homme, du moins selon la vision Herminesque. Elle lui fit un sourire poli, attendant éclaircissement sur la présence inopinée de cet étranger et sur tout simplement qui il était.

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Forth_with
Balade Diurne

Un petit parfum délicat de sauge et d'amande. Dans cette clairière pour une fois lieu hospitalier c'était cette odeur, ce parfum exaltant des lieux qui ressortait. On aurait dit une sorte d'incohérence flagrante au beau milieu de ce tumulte de bruit, de force et de sens totalement en éveil, donnant milles éclats à la forêt. Certes depuis de longs moment à présent la vie n'était plus tout à fait naturelle dans la forêt. Et au final l'avait-elle vraiment jamais été. Car de tout temps des hommes et bien sûr des femmes l'avaient traversée, avaient façonné des chemins, avaient puisé en elle tant de choses pour se nourrir, se vêtir ou se construire des lieux d'habitations. Mais depuis quelques temps la forêt peut-être un peu plus naturelle que les autres reculait et il était de moins en moins rare de voir fleurir des lieux de travail et parfois même d'habitation dans cette forêt. Enfin forêt, on devrait parfois plus parler de bois sombre. En tout c'était l'impression que cet élément donnait depuis l'extérieur.

Le jeune évêque n'avait que rarement peur de ces contrées. Certes il pouvait croiser des loups, des malandrins, des risques plus naturels comme des éboulements ou des chutes d'arbre. Mais il prenait toujours ses précautions. Sillonnant les chemins les plus fréquemment parcourus, s'armant toujours au minimum d'un bâton. Même si face à quelques épées c'était bien peu. Et vérifiant souvent son chemin, en le laissant le plus souvent possible flirter avec l'extérieur de la forêt. De plus contre les mauvaises rencontres il espérait que son statut écarte quelques unes et qu'aux autres il puisse montrer les restes de son passé de soldat. Car malgré un petit ventre qui s'était dessiné et une course moins rapide du fait de son pied handicapé il gardait quelques beaux restes. Il faut dire qu'il n'avait que 25 ans et une carrure importante qui restait semblable à elle même.

Il marchait donc tranquillement dans cette fameuse forêt poitevine, seul. Il marchait là seul, pour réfléchir, pour se retrouver avec lui-même et avec tout ceux qui habitaient son esprit. Qu'ils aient des noms illustres dans l'Histoire, la philosophie, la vie du Poitou ou des contrées qu'il eut habité. Qu'ils soient de simples et humbles paroissiens qu'il côtoyait de temps en temps ou tout les jours. Qu'ils ne soient que des fantômes de son esprit. Au final était-il vraiment seul ? Seul dans cette forêt poitevine?

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Alfred

Le jour était long à en croire la lumière du jour. La lumière de la forêt en disait le contraire, il faisait sombre, d'une clarté d'ombre mêlé aux bruits d'oiseaux. La tranquillité était somnambulique et une rencontre était toute faite. Le brouillard démontrait la fin de la matinée, une belle politesse croisait de regard les jolies jupettes de nonnes butinées...

- mmmh...Je suis Alfred Edwards Casaviecchi, un penseur qui ose penser que la pensée est faites de mots et des maux !

Il riait dans sa barbe, comme un bon barbu, il touchait sa fourche d'un air fieux.

- Jeune dame. Vous me semblez un peu inquiete, tant bien que je me demande toujours aussi bien ce que vous faites toute seule, à moins que...


Susurrant à la dame, d'un ton un peu inquiet.


-A moins que vous ayez legion avec vous.

Regardant de toute part, en cherchant quelqu'un d'un jet d'oeil parcourant un tour de regard.

-C'est une clairière que nous ignorons le taux de frequentation...
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|**| Philosophe moraliste et rheteur Savoyard. Le Poitou est dans son Coeur... |**|
Hermine.amb
    - Qui peut dire à combien s'élève la population d'une forêt locale ? -


Elle était donc là, debout dans cette clairière, le visage balayé de temps à autre par la brise printanière. Elle était là, debout dans cette clairière, seule avec son cheval et un inconnu. Elle était là, ne sachant pas trop quoi dire, ni quoi faire. Mais elle était là.

Alfred Edwards Casaviecchi. Elle avait déjà vu ce nom à coucher dehors. Un penseur... Oui, c'était donc ça. Une personne plutôt active en Poitou, philosophe, futur marié et... Non c'était tout, à sa connaissance, et déjà pas mal. Le bougre semblait amusé, mais par quoi ? Reprenant contenance, elle s'accroupit pour ranger le couteau dans sa sacoche, puis se redressa en la passant autour d'elle. Droite comme un i, et pourtant détendue, elle eut un sourire poli puis fit non de la tête.


- Je suis venue seule. Je me demandais simplement qui vous étiez.
Certes, nous ignorons la fréquentation de cet endroit, mais d'ordinaire il n'y a pas de viles personnes dans ce coin.
Et puis, je suis plutôt bonne cavalière, aussi en évitant les bois, pourrais-je toujours m'enfuir.


Elle sourit de nouveau à cet étrange homme.

- Mais dites moi, messire Alfred, n'est-ce pas vous qui vous mariez sous peu ?
Avec une damoiselle de Montbazon Navailles, je crois ?
Et seriez-vous donc ce fameux philosophe Alfred dont on entend parler dans tout le Poitou ?


Taquine, elle ajouta :


- Et un homme tel que vous se serait là perdu à cheval ?

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Forth_with
C'était un petit chemin.

Dans la forêt toujours le jeune évêque ne quittait guère de la lisière de celle-ci. Il cheminait tranquillement, ne ratant guère une occasion d'admirer la nature. À de maintes reprises d'ailleurs il prit plusieurs échantillons de choses par ailleurs très diverses mais qu'il espérait sans doute étudier plus attentivement lorsqu'il fut rentrer. Si bien que son sac déjà avec pas mal de choses commençait à prendre du poids chemin faisant. Mais là chose ne dérangeait guère l'homme qui disposait d'une musculature plutôt avenante et d'un solide gabarit.

Il resta quelques temps auprès d'une fontaine, à admirer à la fois les oiseaux qui venaient y boire, qu'à s'y détendre lui-même. Puis finalement il repartit tranquillement et commença à grimper un chemin qui semblait gagner un promontoire. En fait on s’apercevait bien vite de l'extérieur que c'était cette partie de la forêt qui était en contrebas et qu'en ce moment il ne faisait que revenir au niveau normal du sol.

Puis brusquement en arrivant en haut, Forth se rendit qu'il s'était fourvoyé sur les derniers mètres sur le chemin et qu'il allait là déboucher d'un coup sur une clairière. Tant pis l'erreur serait son chemin et il poursuivit. Il arriva donc finalement dans la clairière d'un coup d'un seul. D'un seul car en effet sur le dernier mètre plusieurs branches et ronces lui bouchait le passage. Il dût donner de grands coups de bâtons et pousser brusquement les branches pour sortir. À sa sortie il regarda alors autour de lui et tomba nez à nez... Enfin là vu la distance plutôt trouva deux personnes dans la même clairière. Oui parce qu'il y avait quand même une petite distance entre eux.

La rencontre plutôt impromptue, la tenue de l'homme, son arrivée brusque ne penchait pas en sa faveur. Il espérait pourtant qu'il ne choque pas trop. C'est là qu'il vit qu'il avait tout de même un bâton et si l'homme pouvait être guère effrayé la dame si. D'ailleurs que faisait donc un homme et une femme seuls en ce lieu?

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