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[Rp] "Je suis venue te dire..."

Charline_lablanche
"Je suis venue te dire que je m'en vais..."
*extrait d'une chanson de Serge Gainsbourg

Dans un couvent en Normandie :

* Prémices d'un esprit torturé*


Depuis combien de temps maintenant était-elle recluse dans ce couvent vide et ennuyeux? Quel age avait-elle la première fois ou on l'a placée dans ce lieu, et surtout pourquoi? Qu'est ce qui peu pousser une famille aimante, une mère attentionnée à envoyer son enfant si loin d'elle. La couper du monde et la forcer à apprendre les rudiments de la religion. Pourquoi devait-elle supporter ça? Pourquoi personne ne venait jamais la voir?

Voila toutes les questions qui passait dans la tête de la jeune blonde, elle avait 28ans maintenant, tout une vie passée en couvent, tout ça pour une vulgaire erreur du passé. Et qu'elle faute elle à commise dans cette étable alors qu'elle s'occupait des destriers. La il l'avait rejointe, lui le sombre à cet époque il était bien jeune lui aussi. Pourtant il ne manquait ni d'aplomb, ni de fierté.

Elle tentait de se remémorer les actes du passé alors que dehors il pleuvait à grosse goutte, comme si la nature elle même était triste de cette destinée non choisie. Il la désirait depuis longtemps, et ce matin la il le lui fit savoir. A l’époque elle n'avait pas notion du bien ou du mal, de chair ou de sang. Certes oui c’était son cousin...et alors? La tentation était forte, l' envie aussi, elle à finit par céder, ça oui, un simple baiser. Cet acte aurait pu resté bénin et sans conséquence majeur, mais la blonde avait déjà son chevalier, ce jeune fils de fermier qu'elle aimait...

On dit que la colère fait faire de drôle de chose, mais al jalousie encore pire. Quand le sombre eu appris cette nouvelle il ne pensait qu'a une chose , se venger. C'est lui qui fit exiler sa cousine trop tentatrice et belle pour qu'il puisse jouir pleinement d'elle, si il ne pouvait pas l'avoir il se jurait à cette époque que personne d'autre ne l'aurait. Contrainte et forcée elle à du rester plus d'une décennie dans ce lieu escarpé, pendant que le sombre en bon Prince continuait son bonhomme de chemin. C’était devenu chose naturelle que d’être loin des siens jusqu’à ce que la mère supérieure ne vienne annoncer la nouvelle à une Charline bouleversée...

Le cousin avait changé d'avis, comme une sorte de lubie passagère il a demandé à ce que la blondinette puisse sortir. Libre? Enfin! Elle n'en croyait pas ses oreilles et pourtant la mère supérieure était sincère visiblement. Toute cette haine gardée si longtemps enfermée à double tour dans le cœur brisé de la belle. Toute cette rage et ce désir de vengeance elle pouvait enfin le lui renvoyer au visage avec violence. Combien de temps encore? Trois jours...juste trois jours à tenir et elle serait libre, mais avant...avant elle avait besoin de laisser exploser sa colère...verbe exacerbée qu'elle se décida à coucher sur papier.

La porte de la chambrée fut claquée avec violence, la noble se jeta sur son lit, plume à la main, encre posée sur un livre à la reliure ancienne, autre bouquin servant de support pour le parchemin et voila la dextre qui dessine et signe ses arabesques. L’écriture est arrondie et souple, pourtant la blonde etait à deux doigts d'exploser, encore une fois il souhaitait contrôler sa vie. Mais non! Pas cette fois...



De Charline LaBlanche d' Alencourt, votre cousine que VOUS avez exilée comme le o...r...(parchemin griffé à cet endroit) fort loyal proche que vous êtes à Ectelion le sombre ...

Mon cher (enfoiré) de cousin...

Que vous dire en ce jour merveilleux ou je viens d'apprendre par la mère supérieure que vous daigniez (enfin!) me permettre de sortir de ce couvent ou je suis si bien choyez (et ou je m'emmerde sérieusement).

Combien d'années maintenant ou n'avons pas conversé pour mon plus grand (plaisir) désarrois... Si vous aviez combien il me tarde de vous voir enfin (pour te tordre le cou charogne) afin de vous compter tout ce qui m'est arrivé ici-lieu (en sommes...rien!).

Je viens à me poser cette question presque existentielle, mais ou êtes vous très cher Ectelion? Ou vous cachez vous? Pourquoi je n'ai jamais reçu votre visite? Avez vous une quelconque réticence quand à croiser ma personne (vaux mieux pour toi si tu veux pas finir étranglé)?

Beaucoup de questions sans réponses hélas...d’après la mère supérieure ( et ses préceptes qui me sorte par les yeux) je serait apte à sortir dans trois jours. Mon ultime question étant "me rejoindrez vous?". Car oui je doit l' avouer vous me manquez. Des années que je repense à votre visage (porcin ) d'ange qui manque à ma vie (et bientôt à la tienne).

Bien entendu cher cousin, j'ai appris à faire l'impasse sur quelconques sentiments viru (xxxx rature et tache d'encre volontaire) vigoureux et tendre à votre encontre. Oui dorénavant je ne souhaite qu'etre votre chère et tendre cousine ( et adorable bourreau)...

J'espère recevoir une réponse de votre part bien vite...
(si tu veux pas finir dans un trou)

Je vous adresse mes sincères sentiments très cher Ectelion (poltron)...




La plume fut enfin posée, la blonde se leva avec souplesse, manquant de chuter à cause de la soutane bien trop longue pour elle. Elle se dirigea vers la cage à oiseau posée sur le petit bureau médiocre qui lui servait de table , la elle récupéra un pigeon aux plumes étonnement blanches, elle déposa un baiser sur le front de celui ci et accrocha le parchemin roulé à la patte de l'animal. Elle lança alors d'une voix claire et douce à l' attention de la bestiole :

- Vas Neige...trouve le s'il te plaît ramène moi une réponse que je puisse le voir enfin pour lui tordre le cou...Vas ma jolie...

*les mots en italique dans la lettre sont les pensées ou actions de Charline

_________________
Ectelion.le.noir
    « Celui qui ouvre une prison doit savoir qu'on ne la fermera plus. »
    de Mark Twain.


Le Noir seigneur avait prit sa décision. Elle sortirait.
Pourquoi diantre avait-il prit cette décision, après tant d'année ? Parce qu'il y avait eut des retours, des sorties de couvent assez récemment, notamment le retour de la Tourterelle, la jeune Blichilde. La soeur de son épouse, sa tendre épouse, sa cousine d'épouse. Maintenant qu'il avait épouser sa belle, il se disait qu'il n'y avait plus le moindre risque du coté de Charline.
Charline.
Charline, il avait eut un béguin pour elle, jeune homme, alors qu'il revenait sur les terres de ses cousins, il l'avait vu, passé quelques mois là, car après tout la garnison avait été faite dans une ville non loin de ces terres amies.
Il l'avait trahie. Mais elle l'avait cherché. L'envoyant sur les roses comme un mal propre, lui qui lui avouait son désir. Faut dire que le Noir n'aime pas se prendre des portes.
Alors oui, il l'avait fait enfermée, en allant annoncer a ses parents que leur fille n'avait aucune tenue, qu'elle fricoté avec un garçon de ferme, un maudit bouseux.
Envoyée en Normandie, on n'entendit plus parler d'elle, l'Enkidiev l'avait presque oubliée. Presque... La Tourterelle lui avait rappelé cet épisode de sa vie, et il s'était dit qu'il était temps qu'elle sorte, plus d'une décennie de couvent, cela avait dû la calmer.
Quelle ne fut pas sa surprise a la lecture du plis qui lui arriva, sur un pigeon albinos absolument hideux.
Le Sombre grogna, cela sentait le sarcasme a plein nez, vraiment... Comment pouvait-elle envoyer une telle lettre a quelqu'un qui l'avait envoyer au couvent pendant tout ce temps... Comment pouvait-elle pardonner alors qu'il l'avait privé de ses parents, de son frère... Comment !?

Alors il prit sa plume. On entendit alors la pointe crisser contre le papier.


Citation:
D'Ectelion de Lagrange d'Enkidiev Lablanche d'Abancourt a Vous, ma Cousine, Demoiselle Charline Lablanche d'Abancourt.

A Vous, ma Terrible,

Oui. J'ai prit la décision de vous faire sortir.
J'estime que ces années de couvent vous auront rendue plus raisonnable. Vous y aurez apprit votre rang, et votre place. Vous y aurez apprit la bonne tenue. Et enfin vous serez quelqu'un de correct et de fréquentable.
Il me tarde également de vous revoir, votre famille vous attends, votre frère n'a eut de cesse de me casser les pieds a votre sujet, il voulait vous voir sortir, vous voir mariée.
Parlant de mariage, vous le serez surement. Je ne tiens pas a m'étendre sur ce sujet, ceci ne vous regarde en rien.
Pour ce qui est de venir vous chercher, c'est hors de propos, j'enverrais mes hommes, je ne ferrais certainement pas le chemin d’Orléans jusqu'en Normandie pour vos beaux yeux.
J'ai a vous annoncer mon récent mariage, avec notre cousine Dame Iloa Lablanche d'Abancourt maintenant de Lagrange d'Enkidiev. J'ajoute que notre fille est née au mois d'Avril passé. Ce fut un grand bonheur, Yselda est un joyaux.

Soyez assurée de mes salutations les plus cordiales,




La plume cessa de danser sur le papier, le sel roula sur la feuille pour absorber le surplus d'encre, un souffle pour la sécher, et un bruit de pliage, l'encre noire glissa contre le vélin. Le sceau a l'Aigle fut apposé. Et cet oiseau abominable fut de nouveau charge d'un plis.
Lancer sans douceur aucune par une fenêtre, il parti a tire d'aile vers la Normandie. Vers le couvent de Cherbourg. Fort loin de Montargis. Ce qui n'était pas plus mal a la vu de l'échange de politesse qui s'annonçait.

_________________
Charline_lablanche
« Le seul profond désir que l'on garde est la plus profonde prison. »
de André Suarès

Visiblement il avait décidé de la laisser sortir de cette prison factice. La ou tous la gardait bien éloignée, bien entendu la bas elle ne risquait pas de tomber sur un paysan à aimer.

Ça lui prenait souvent dailleur à la blonde de penser à ce jeune blondinet aux prunelles azurées, comme elle.
Qu ' était-il devenu maintenant? Sûrement qu'il a trouvé une femme à aimer et engrosser comme il se doit. Peu être même que lui la oublié, alors pourquoi pas elle? Les questions, toujours ces questions existentielles qui revennaient chaque jours s'insinuer dans son esprit.

Elle avait bien compris une chose au fur et à mesure que les journées passaient, toutes plus mornes les unes que les autres. C’était si simple pourtant, elle devait obéir sans jamais rechigner, que ce sois aux nones ou à son enfoiré de cousin.

Ce jour la elle se trouvait dans le jardin quand elle entendis le chat du couvent feuler violemment, un oiseau piailler puis plus rien. Elle poussa un petit cris horrifié devant la vue de l'oiseau à moitié déchiqueté par les dents du félin. A la patte du piaf elle remarqua un parchemin, les doigts agiles et fins le récupérèrent. Le visage angélique devient livide, elle glissa au sol à genoux relisant encore et encore les lignes sombres.

Sa destinée était toute tracée, décidée, organisée, elle n' avait pas son mot à dire. Elle serait mariée à un homme qu'elle ne connaît pas et n'aimera sans doute jamais pendant que son cousin lui nageait en plein bonheur...la peine disparaissait alors que la rage prenait le dessus.

Les pas furent rapides, foulées violentes dans les escaliers qu'elle montait quatre à quatre. Porte claquée à la volée et explosée contre le mur alors qu'elle se jetait vers son bureau, récupérant tout ce qu'il lui fallait pour écrire. Les yeux remplis de larmes tant elle tremblait de colère , et c'est la plume qui gratta avec frénésie sur ce papier, le déchirant par endroit.




De Demoiselle Charline Lablanche d'Abancourt à vous le sombre Ectelion de Lagrange d'Enkidiev Lablanche d'Abancourt.

A vous, mon cauchemar,

Visiblement vous avez pris la décision de me faire sortir de ce couvent pour mieux m'enfermer ailleurs, j'ai osé espérer que vous auriez changé. J'ai eu la naïveté de vous croire devenu bon mais visiblement je me suis bien fourvoyée.

J'ai en effet appris mon rang et ma place, mais surtout une manière de vous détester un peu plus. Plus puissamment encore que la glace ne supporte pas le soleil, oh comme j’aimerai vous brûler autant que vous avez brûlé mes ailes!

Il me tarde de vous revoir afin de vous montrer mon inconditionnel amour envers vous en vous crevant les yeux afin que vous ne puissiez plus jamais poser votre regard lubrique sur quelconque femme qui aurait l'audace de se refuser à vous et en payerait le prix comme je l'ai vécu.

Quand au mariage que vous organisez je ne suis point étonnée, vous vous amusez à me pourrir l'existence, alors pourquoi pas encore une fois n'est ce pas? Tout comme vous, vous semblez heureux avec notre chère cousine, mais je sais moi que ce n'est que mensonge, vous l' aimez mais votre partie sombre réclame pitance et c'est pour cela que vous revenez vers moi comme un serpent perfide! Puissiez vous m'oublier j’aurai enfin la paix, car votre vie de petit minable frustré que j'ai préféré un garçon de ferme à votre oh grande supériorité vous tue un peu plus chaque jour, pourtant c'est bien la vérité. Lisez moi bien, imprimez ses mots dans votre esprits en grandes lettres cher , très cher Ectelion...

JE VOUS HAIS!

Soyez assurée de ma haine profonde et de mes salutations les plus froides



La lettre fut envoyée bien vite, attaché à la patte d'un vieux pigeon appartenant au couvent, si celui la se faisait bouffer elle s'en moquait littéralement. Sa colère était-elle qu'elle envoya un coup de poing dans le mur de pierre, s'esquintant la main au passage. Cris strident qui s’échappa des lèvres sybilines et charnues alors que la douleur lui vrillait le bras.
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Ectelion.le.noir
    « La haine, c'est la vengeance du poltron. » George Bernard Shaw.


Ectelion était sur la route, il n'était pas d'humeur joyeuse, usé par ce voyage qu'il faisait sous la pluie, sans compter les frasques de la blonde qui s'était mit une cheville dans le sac. Le voyage était ralenti déjà par son incapacité a monter correctement. Grognon, et plein de courbature, le sombre avait eut le plaisir de profiter d'un bouge que l'on nommé auberge plus communément.
Ainsi le petit page vint le trouver alors qu'il se prélassé tranquillement sur son lit, la blonde ronflait déjà doucement, il faut dire que le couvent et le voyage ce n'était pas tout a fait la même chose.

Le pauvre page eut le droit a un regard noir, et il se fit renvoyé, si ce n'est a coup de botte, ce ne fut pas de la plus aimable des manières. Surtout quand on savait de qui provenait le plis.

& quel plis !

La lecture ne fit rien pour radoucir l'humeur du Noir. Quoi qu'il le prit avec un brin d'amusement, elle avait du caractère, une femme de cette famille devait en avoir. Elle le haïssait, ce n'était pas la première, et certainement pas la dernière.
De toute façon, elle ergotait pour rien, brassait du vent. Le mari, elle l'aurait, la famille avait besoin d'argent, les finances étaient au plus mal et le domaine avait besoin d'un sacré ravalement de façade. Un mariage avec un bourgeois aisé serait parfait, et surtout fort utile. L'amour n'avait rien a voir avec le mariage, Ectelion lui même pouvait le dire, l'honneur seul conduisait son geste, il devait légitimer sa fille, et les fils qui suivraient.

Le Sombre attrapa ses fontes, et en sorti un vélin un peu froissé, et un morceau de fusain. Bientôt le noir s'étendit sur la feuille.


Citation:
D'Ectelion de Lagrange d'Enkidiev Lablanche d'Abancourt, a Demoiselle Charline Lablanche d'Abancourt.

A vous, Insolente,

Je ne m'amuse guère a pourrir votre existence en particulier, sachez d'ailleurs que je n'en ai que cure de votre existence, vous pourriez être borgne et cul de jatte que ça me ferrais ni chaud ni froid, quoi que vous perdriez de la valeur.
Vous devez certainement vous indigner du fait que vous allez être mariée sans avoir votre mot a dire, mettons les choses au clair, pour moi cet acte d'union n'a d'équivalent que la vente d'une chèvre, quoi qu'une chèvre serait probablement moins dure a vendre que vous !
Je peux vous le dire, indignez vous, rechignez, et opposez vous de nouveau a moi de quelques manières que ce soit, et cette fois ce n'est pas le couvent que vous aurez, mais bien pire. Et croyez le ou non, il existe pire.
Alors soyez comme on vous l'a apprit, une femme obéissante, car vous ne valez rien, vous n'êtes qu'un ventre, un ventre a vendre qui plus est.
Que je n'entende plus parler de vous jusqu'à votre arrivée a Montargis, sans quoi je viendrais moi même vous chercher, et croyez moi ce sera pour vous une autre paire de manche.

Soyez assurée de mes salutations les plus menaçantes,




Le Sombre avait été sec et fort peu enclin a la délicatesse avec sa cousine, il n'attendait d'elle que de l'obéissance, ainsi que de la crainte, il ne supporterait pas qu'elle lui tienne tête de nouveau, et si elle le faisait, il risquait de s'emportait, et ça ne serait pas forcement dans l’intérêt de la jeune femme.
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Charline_lablanche
« Puisque la haine ne cessera jamais avec la haine, la haine cessera avec l'amour. »
de Bouddha

Ça faisait déjà plusieurs jours qu'elle avait envoyé cette lettre emplie de rage, de haine sans pareil, dailleur pourquoi elle le détestait autant ce monstre sans cœur, ce vil perfide, ce diable en culotte de Prince? Elle ne le savait pas, peu être parce qu'il avait littéralement détruit sa vie tout simplement...

Confrontée à l'exile il n'y à rien de pire pour une femme, une femme riche, de bonne famille, qui avait tout. Des subordonnés, des bijoux, des tenues toutes plus magnifiques les unes que les autres, des amis. Ami...un en particulier, celui qui signa la fin de son règne de princesse couvée dans le cocon familial. Oui celui la même qui par l’amour qu'il lui portait à sut rendre jaloux un sombre, un fallacieux qui c'est alors donné à cœur joie de les détruire tout deux. L'un en lui volant sa bien aimée sans jamais le prévenir, comme si elle l'avait fuit, quitté de son propre chef. L'autre, en lui volant tout ce qu'elle chérissait jusqu’à sa vie parfaite et cet amour naissant.

Vivre en couvent n'est pas ce qu'il y a de plus simple, n'allez donc pas le croire, cette vie est bourrée de préceptes en tout genre. D' horaires obligatoires, de prières, d'auto flagellation etc... Non ce n'est pas une vie de château du tout, la douleur psychologique est pire que tout, celle d’être éloignée des siens et de son confort personnel. Oui c' était sûrement à cause de ça qu'elle détestait son cousin au point d'en souhaiter la mort.

Elle venait de se poser dans sa chambre, il était tard maintenant elle était allongée sur la paillasse qui lui servait de lit. Les paupières lourdes qu'elle fermaient doucement, en proie à la contrariété d'un mariage forcé mais elle s'en accommodait. Pas de réponse, il avait peu être changé d'avis qui sait...

Soudain un bruit sourd sur la fenêtre détourna l'attention de la blonde, elle fixa la fenêtre avec surprise lorsqu'elle vie ce maudit piaf tapoter sur la vitre. Elle se leva alors et ouvrit la fenêtre, la elle récupéra le dit parchemin et le déroula. En le lisant ses traits se durcirent et elle envoya un coup de pied dans le mur en hurlant :

- ENFOIRE!!!JVAIS LE TUER!!!PAR ARISTOTE JE VAIS LE DETRUIRE!!!

La elle s’essaya sur la chaise manquant de tomber sur le sol par deux fois. La elle récupéra plume, encre et parchemin, écrivant le plus rapidement possible, la rage guidant sa main aussi vite que possible. Elle etait en colère, terriblement énervée par ce qu'elle venait de lire, cet enfoiré allait el payer.



De Charline Lablanche d' Abancourt, à Ectelion de Lagrange d' Enkidiev Lablanche d' Abancourt.

A vous, Enfoiré,

Si vous n'en avez cure de mon existence alors je vais partir moi même je ne sais ou. Toute existence sera toujours meilleure qu'a vos côtés. Je craind que l'odeur nauséabonde et atroce de votre perfidie ne me donne envie de vomir, se serrait regrettable n'est ce pas?

Quand à ce mariage que ce potentiel époux aille au diable et vous avec, puissiez vous crever les pieds en l'air et la tête en bas afin de vous vider de toute la malice qui remplie votre corps putride et malsain!

Je ne craint pas pire, car vous connaître c'est déjà le summum de la torture, vous êtes le pire des enfoiré que cette terre n'est jamais portée, et je gage qu'un jour Aristote vous rejette et que vous finissiez perdu dans les limbes de la souffrance éternelle!

Quand à mon ventre il restera pur de tout vice, tout comme mon esprit qui demeurera aussi limpide que l'eau d'un lac, jamais perturbé par les tumultes du vent!

Je ne viendrait pas à Montargis, allez vous faire...*rature* trouvez quelqu’un d'autre je ne viendrait pas, je vais trouver un travail ailleur, n'importe tout sera toujours mieux que dans cette famille de menteur auprès d'un cousin habité par le malin!

Soyez assuré de ma verbe la plus violente et de mon expression sincère de mon désir de vous voir crever à l’obtention de cette lettre! Puissiez vous frôler la crise cardiaque en me lisant.

Avec toute ma haine


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Ectelion.le.noir
    « Ne rien risquer est un risque encore plus grand ! » Erica Jong


Alors qu'il profitait d'une promenade dans les jardins du domaine, l'Enkidiev vit arriver un petit page, cousu sur son tabard un pigeon, voilà donc un serviteur dévoué au pigeonnier qui vient apporter un plis... Sans avoir besoin de demander d'où venait la lettre, Ectelion fit signe au jeune garçon de quitter les lieux. Ce ne pouvait venir que de sa cousine de Normandie.

Et il ne se trompa guère.

Voilà qu'elle le menace, voilà qu'elle jure de le fuir, & voilà qu'il enrage.

Brisant dans sa main froide et sèche la fleur qu'il humait l'instant passé, le Noir parti a grand pas vers son bureau. Là, s'armant d'une plume, il fit une réponse expéditive, il n'y avait pas grand chose a dire. Elle avait été prévenue. Il irait donc jusqu'en Normandie.

Le risque serait grand, il le savait, mais il ne savait résister a son appel.


Citation:
A Charline Lablanche d'Abancourt d'Ectelion Lagrange d'Enkidiev Lablanche d'Abancourt.

A vous, Insolente.

Vous l'aurez voulu. Je prends la route en ce jour.

A bientôt, donc,






Une fois sceller le plis parti sans attendre, le guerrier donna ses autres, dix hommes furent armés et mit en scelle, Ectelion lui même s'arma solidement, chaussant ses bottes de montes, glissant sa longue cape noir sur ses épaules.
Bientôt, la petite troupe fut en partance, les sabots frappant la terre sèche, les hommes regardant fixement l'horizon, fixant le Nord.
Guider par la main solide du sombre, la lance avança vite et bien, sans faire grand cas des pauses, ils épuisèrent les chevaux, ils avaient devant eux 5 jours de cavalcades, alors autant ne pas perdre de temps, sachant qu'à l'arrivée, les bêtes auraient le temps de prendre du repos.

L'Aigle avait a s'entretenir avec la Pie.

Les cinq jours passèrent, chevaux et cavaliers arrivèrent en vue de Cherbourg, couvert de boue, de poussière, les traits tirés, les corps tendus par la fatigue et l'effort. Cinq jours sans le moindre repos, les hommes étaient épuisés, et pourtant l'Enkidiev savait qu'il allait devoir se battre avec sa Cousine. La porte du couvent n'eut pas a être forcée, elle avait été mise a la porte, comme l'avait ordonné Ectelion, il était plus simple d'avoir cette femme a sa merci si elle n'avait plus aucun refuge. La pluie était battante, le Sombre lui jeta un regard sévère sous sa capuche ruissellante.


Le bonjour, Cousine. Dit-il d'une voix rude, appuyant avec dédain sur le mot Cousine, il la toisa autain comme jamais, la rage logeant dans son regard, il était furieux d'avoir eu a faire toute cette route pour aller chercher cette idiote. Les hommes piaffant a quelques pas derrière, impatients de trouver la chaleur d'une auberge et d'un repas. Le Sombre toisa sa cousine, s'attendant a ce qu'elle lui saute a la gorge ou qu'elle fasse quelques imbécilités.

Le sombre lui tendit la main, ils n'allaient pas rester là, a se tremper et grelotter pour les beaux yeux de la Blonde.

La serre de l'Aigle attrapa et serra la patte de la Pie, soulevée elle fut posée sans ménagement sur la croupe du cheval noir. Un coupe de talon, la troupe fut mise en route, les hommes sifflants sans vergogne sur le passage de la jeune femme, elle était drôlement bien roulée, et ces rustres ne comptait pas l'épargner, leur chef non plus, et ils le savaient.

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Charline_lablanche
« Mouton isolé est en danger. »
de Noël Audet

Couloir du vieux monastère:

Oui c'est dangereux que d'être isolée, même dans un monastère, même dans cet endroit qui devrait être le plus sécurisant de tous. Comment aurait-elle pu deviner que l'aigle noir reviendrait un jour, la pénombre reprend sa place dans sa vie, la ou elle pensait un jour pouvoir toucher la clarté et la conserver. Elle était bien ici, protégée des affres tumultueux que constitue la vie, enfermée dans ce cocon certes pas doré mais saint.

Saint! Connerie! Il n'existe aucun lieu saint, le repentir n'existe pas, la rédemption non plus, le mal est partout ou l' homme vie. C'est bien ce que pensa la blonde lorsque la mère supérieure lui tendit cette lettre cachetée du seau du rapace. Aucun doute quand à ce qu'elle allait trouver dedans, il envoyait sûrement un de ses hommes de mains pour al récupérer sur le perron, trop lâche pour venir lui même sûrement...

La dextre fine et abîmée par les corvées effectuée en ces lieux, viens à décacheter la précieuse lettre. Un cris, juste ça. Rien de plus et c'est la rage qui pris la place dans l'esprit tumultueux d'une blonde un peu trop sure d'elle. Il venait! Cet enfoiré venait la chercher, lui même, il osait pousser la confrontation jusqu’à une rencontre précipitée, et si il la battait? Ou pire la faisait disparaître en prétextant une attaque de brigands et si...

Le doute envahissait l' esprit d'habitude si clair, la mère supérieure fixant d'un air inquiet ce visage parfait devenu blafard après cette nouvelle. Azurites qui fuit la lettre, la dextre chiffonna le papier, le détruire, le brûler...BRÛLER!

Et voila la belle qui partie en courant dans les escaliers jusqu’à atteindre la cuisine ou se trouvait la grande cheminée qui servait à cuir les copieux repas. La elle jeta le papier dans l’âtre en soufflant d'une voix parfaitement claire ou pointait une note de peur des plus discernable:

- Ectelion sombre aigle, cauchemar de mon passé si tu lève ne serait-ce qu'une fois ta senestre sur ma personne , je jure devant Aristote que je te crèverait les yeux de mes propres mains, je le jure!


Cinq jours plus tard devant le monastère:

" En route pour ton destin ma fille ,tu deviendra une épouse parfaite, soit fière et forte, qu' Aristote veille sur tes pas"

Voila les seuls mots qu'elle eu droit en guise d'adieu cette journée la, ses bagages jetés sur le perron et elle à la suite. Mise dehors comme une moins que rien, encore une fois elle était rejetée, encore une fois sa vie allait basculer.

Le ciel pleurait ce jour la, il versait les larmes que la blonde ne laisserait pas couler. Elle était ainsi, forte et téméraire, c'est ce qu'il aimait chez elle le sombre, ce qu'il aimera sûrement toujours. Poison toxique et enivrant que cette femme à l'allure de tourterelle fragile alors qu'elle était le pire des vautour, lui seul le savait...

Rapace dans l’âme, comme elle et pourtant l'un se l’était avoué, l'autre non. Ne dit-on pas que la haine est la mince barrière qui sépare de l'amour? Et elle le haïssait le sombre, plus que jamais elle n'avait hais personne. Si elle avait pu le voir danser et virevolter au bout d'une corde tel un poids mort du passé enfin éradiqué, oh oui elle eu aimer ça...ça et autre chose, peu être.

Les minutes coulèrent devenant des heures, de plus en plus longues alors qu'elle attendait la, seule encore une fois. Soudain au loin elle entendis les pas de sabots qui martelaient le sol. Il arrivait mais pas seul, ils étaient nombreux, trop sûrement...

"-Le bonjour, Cousine."

Trois mots. Juste trois et la voila déjà remontée au plus possible, la rage prend le pas sur la peur, il est la, si proche , fier et altier monté sur son destrier. Il se la joue comme toujours, gros enfoiré pour ne pas changer pensa t-elle. Elle se retenu alors de lui sauter au cou, comme elle eu aimé l’étrangler la sous la pluie battante. Non, trop risqué, ils ne sont pas seuls, mais lorsqu' ils le seront, la il paiera au prix fort pour tout ce qu'elle à subit, il payera!

La main du rapace fut tendue, il pleuvait des trombes elle finit par se résigner et lui tendit la sienne. Frêle dextre qui vint se poser sur celle du brun. Lui bien sur n'en pris absolument pas soin. Le corps habituellement gracieux rendu laid par les fripes qu'elle portait, fut soulevé pour finir installé sur le canasson.

Les sifflements se firent alors pressant, les azurites se vrillant alors sur les hommes de mains, les fixant d'un air sombre et menaçant. Ils partaient, retour à la maison familiale, destin forcé elle sera mariée à un inconnu. Mais avant...avant elle lui ferrait payer de toutes les manières possibles et imaginable.

Les mains de la belle vinrent alors à enserrer les flancs du rapace y enfonçant ses ongles espérant le blesser par cet acte. Douleur, lui faire mal pour qu'il regrette d’être venu, ou peu être qu'il ne la marie pas, tous les moyens étaient bons pour le faire perdre pied. Comment capture t-on un rapace? Avec une grande cage, elle en fermera la porte ...
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