Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[ RP ultra ouvert ] Faut pas déconner avec les tavernes !

--Gaston.


Toujours la même histoire !
Et ça dure !
Y'en a marre.

Gaston, le simplet du village, n'a qu'une seule passion dans la vie : Les tavernes.

La gnôle, y'a que ça de vrai ! En plus, on a tout un tas de copain qui boivent aussi et on oublie qu'on est idiot car ils sont plus idiots que nous, mais on les aime bien quand même. Avec les copains, on peut dire des choses trop grasses sur les femmes, on peut rire bêtement, danser sur les tables, rôter et se battre !

C'est merveilleux les tavernes, y'a pas à dire !
Il y'a toujours un râleur pour s'indigner de tout ! Même lui, on l'aime ! Parce que ça fait toujours de l'animation.

Seulement voilà ...
Le drame suprême arriva.

Depuis quelques jours, les tavernes sont toujours fermées.
Et Gaston est triste de ne plus avoir ses copains de picole.

Il se mit alors à frapper violemment à la porte d'une taverne.


Corne de bouc ! Y'en a marre, maintenant ! OUVREZ CES PUTAINS DE TAVERNES ! OU JE VOUS ASSURE QUE JE VAIS DEFONCER CETTE PUTAIN DE PORTE !

Faut pas déconner avec les tavernes, quoi !
--Meme_glaviotte


Dans la rue, une vieille femme trainait des pieds d'une lenteur arthritique.
De temps en temps un soupire rauque soulevait ses épaules voûtées.
Mémé Glaviotte était en deuil.
Ou plutôt, elle était sobre.

Drôle de sensation que celle-ci, d'autant que l'aïeule n'en avait pas ressenti de pareille depuis...
'Ttendez. Elle avait sept ans... Donc... Oui, c'était ça. Elle n'avait pas été responsable de ses actes depuis soixante-seize ans.
Et elle n'était pas sûre que cet état lui plaise.

Tout ça à cause de ces tavernes qui étaient restées fermées si longtemps.
La Glaviotte, de dépit, lâcha un mollard qui atterrit à côté d'un jeune homme d'humeur belliqueuse envers une porte.
La vieille s'approcha de lui pour lui tapoter l'épaule.


T'fatigue pas, gamin. Tiens, j'ai une épingle à ch'veux. Si j'me souviens comment qu'on fait...
On va y rentrer, dans c'rade et vider tous leurs tonneaux pour leur montrer à ces merdeux, qu'y faut pas nous laisser crever dehors !


Tentative de clin d'œil qui se solda par un plissement massif de peau ridée.

Alors ? T'en es ?
--Gaston.



Euh... Bô...

Le teint du simplet prend une couleur des plus attendues, un rouge cramoisi. Comme un gamin pris en faute, il se tortille les mains, ne sachant pas quoi dire. Les vieilles dames, ça lui rappelle sa grand-mère qui lui faisait de la soupe aux légumes pour qu'il devienne grand.

Qu'est-ce qu'elle veut faire avec une épingle à cheveux la vieille ? Gaston est trop benêt pour savoir où elle veut en venir. Par contre, vider les tonneaux, il comprend ça l'grand gaillard et ça lui fait hôcher vivement la tête plusieurs fois.


Oui oui...

Il la regarde avec de grand yeux, se tortillant les mains et regardant autour d'eux.

Est-ce qu'il en est ? S'il peut picoler tranquillement, il est d'accord, lui ! Et puis, s'ils arrivent à ouvrir la taverne, les copains de picole le verront comme un héro et on l'embêtera plus.


Oui... Mais putain d'porte dur ! Toi, avec épingle et moi, taper la putain d'porte ?

Il se gratte la tête, cherchant à comprendre.
Pas malin, le Gaston.
--Meme_glaviotte


Mémé Glaviotte loucha un long moment sur le type, déjà parce qu'elle n'y voyait rien et qu'il fallait le temps de faire la mise au point.
Et puis parce qu'elle était consternée de la bêtise du gaillard, avant de se souvenir que les jeunes de maintenant, ils savaient pas faire les bébés correctement, du coup ça donnait des bestioles louches.
De son temps, assurément, les simples d'esprit on en faisait pas* !


Mais nan, mais nan. J'va pas taper la porte avec une épingle. R'garde la pro, un coup.


La Glaviotte cracha un coup sur le pavé pour se mettre en train et s'approcha de la porte.
Tout doucement, elle fit tourner son épingle dans la serrure.


Clic clic clic... Clic clic clic... Cliclicliclicliclic !

Bordel ! 'Marche pas !

Un panard chaussé de charentaise vola vers la porte.
Mémé couina, parce que le chêne était plus solide que son pied.
Elle se tourna vers le gros gaillard, furax.


Toi qu'es costaud ! Défonce-moi c'te raclure de porte !

Retour case départ.



*
Pas officiellement. Dans la jeunesse de mémé, ses marmots ratés finissaient vite dans un sac de toile et balancés à la rivière dès la première tare décelée – avant que les voisins ne s'en aperçoivent bien entendu.
Plectrude.
Même les tavernières sont au désespoir.

Plectrude, tavernière de son état se lamentait également. Voilà plusieurs jours déjà qu’était tombé l'ordre de là-haut : Fallait fermer plus tôt qu'a l’accoutumé et garder portes closes toute la matinée.
Peut-être bien que là-haut, ils cherchaient à réduire le nombre de pochtrons dans le royaume, ou peut être bien qu'ils cherchaient à ce que les paysans se sortent les doigts des fesses et s'en aillent bosser à l'aube aux lieux de commencer la journée en s'aseptisant le gosier.
Toujours était-il, que cette nouvelle mesure n’était pas pour plaire à notre tavernier. Fermer la moitié de la journée ça fait moins de pourboires et moins de bonne raisons de s'en jeter un petit dès qu'un alcoolo s'en va payer une tournée !

Le seul avantage : Les grâces-mat !
Et en partant de grâce-matinée, voilà que deux hurluberlus viennent troubler la sienne en faisant un bouquant de tous les diables sous sa fenêtre.

Un coup d'œil rapide fut jeté dehors. Une grabataire et un petit jeune plus qu'imposant. La jeune femme déglutie, elle ne ferait jamais le poids face au lourdaud. Mais qu'importe ! Foie de Tavernière il n’est pas né celui qui lui piquerait sa gnole !

Le bonnet de nuit encore sur la tête, la Plectrude descend quatre par quatre les escaliers de sa taverne, se saisit d'un rouleau à pâtisserie, et se postant près de la porte, brandissant son arme d'appoint, se met à beugler de sa voix la plus menaçante.


« Faces décrépies de rats des champs, troches d'empaffés ! Foutez-moi le camp poches à gnole ! Celui qui touche à ma porte je m'en vais lui faire bouffer ses chicons! »

Tavernière à la main de fer dans un gant de fer dit-on d'elle ? Hum Pas tellement puisque la voilà qui s'approche prudemment de la porte pour lancer un peu plus bas :


« Je laisse rentrer en fraude que ceux qui montrent patte blanche et bourse pleine ... »
_________________
--Meme_glaviotte


Mémé avait abandonné sa rage foudroyante et dévastatrice envers la porte et se contentait d'y balancer des petits coups de pieds mollassons.
En prévoyant de recevoir tous les honneurs une fois que le gros aurait tout défoncé, bien entendu.

Fatiguée, elle s'arrêta un instant, croquant dans un truc apparemment comestible qu'elle avait déniché dans les replis de son corsage.
Loucha sur le travail du p'tiot débile.


Nan, nan t'y es pas du tout là. Frappe un peu plus de s'côté-là. Voilàààà. En bas à droit ma't'nant. T'sais c'est où la droite ?
Ah lala, 'reusement que chuis v'nue t'aider, hein. Sans moi, qu'est-ce que t'aurais fait ?


La vieille n'avait pas fini de se vanter qu'elle entendit quelqu'un arriver derrière la porte.

Bah tu vois ! Lança-t-elle au gaillard. 'Vont ouvrir. C'grâce à moi tout ça !

Et puis elle entendit brailler une femme.
Arf. Elle n'aimait pas, la Glaviotte, qu'on lui cause comme ça.
Surtout que d'après la voix, ça devait avoir bien plus d'un demi-siècle de moins qu'elle.


Hé toi ! La mioche ! Gueula-t-elle. Tu m'fais pas peur ! J'faisais s'pisser d'ssus les gamins qu'ton grand-père était même pas en projet ! Viens nous dire pourquoi c'qu'elle est fermée ta foutue taverne ou j'fous l'feu à ta baraque !

Puis, plus doucement :


S'tu nous laisses entrer et boire ta gnôle, j'lis ton av'nir dans la crotte de mouton et j't'offre un champignon marrant qui fait voir les fées.
--Gaston.


Il regarde en se grattant la tête la pro en ne comprenant pas trop ce qu'elle fait, alors son regard dévie derrière lui. Il ne faudrait quand même pas que ses copains de picole le voit avec une vieille, ce serait trop la honte. Déjà qu'on se moquait de lui, quand il se faisait martyriser par sa grand-mère qui lui donnait des coups de cannes, car il était un gros benêt.

Aaaaaaaaaaaaah ! DEFONCER LA PUTAIN DE PORTE !

Il était heureux le grand gaillard !
Tellement heureux qu'il tape à côté de la porte !
Jusqu'à ce que la vieille lui dise où taper et il s'éxécute.
Sauf quand elle dit qu'il faut taper en bas à droite. Le bas, il sait mais la droite, ça, il ne sait pas, donc il la regarde un peu bêtement.


Bô euh...

C'est vrai.
Sans elle, comment il aurait fait ? Il se gratte la tête ne sachant pas trop quoi dire jusqu'à ce qu'il entende des pas derrière la porte et là, il sourit.


Gnôle !

Il s'en fiche un peu que ce soit grâce à la vieille tout ça, maintenant car il va pouvoir attraper deux grandes chopes et se les enfiler d'un trait avant de pousser un rôt gigantesque. Oublié la honte.

Une femme braille et le gros benêt rentre sa tête dans ses épaules. Quand les femmes braillent, ça lui rappelle sa grand-mère quand elle le grondait et là, comme un garçon pris sur le fait, il se remet à se tortiller les mains jusqu'à ce que la vieille gueule. Le gaillard les paupières, les deux yeux qui vont de droites à gauches.


HEY GOURDASSE ! OUVRE ! VEUX PICOLER ! SINON GASTON DEFONCER LA TAVERNE ! TOI, CAGE A FEMELLE !

Sortons la gnôle !
Le benêt se dévergonde.

Il réfléchit mais il ne sait pas quoi dire d'intelligent à la femme, alors il serre ses poings et se poste devant elle.


Gaston veut picoler !

Il fronce les sourcils, avec une bouille d'un gamin qui s'apprête à faire un caprice.

MAINTENANT !
Plectrude.
Et de la Mémé à lui répondre en premier. Tu m’fais pas peur qu’elle disait.

« Ouvre grand tes esgourdes la vioque. Tu me fais pas peur non plus! Je te soulage de ton arthrose quand tu veux moi. Même qu’a coup de latte derrière le crane je peux essayer de t’faire repousser des dents ! »

Pour sure elle lui faisait pas peur, du moins pas autant que le grand costaud à ses côtés. La crainte aurait certes été amoindrit si elle avait vu la réaction de celui-ci en l’entendant piller à travers la porte. Mais cachée par celle-ci elle ne put que l’entendre ouvrir le bec à son tour en donnant de la voix. Et vingt dieux, il avait du coffre.
D’où la réponse :


« Je te propose une marché la grabataire. T’fais museler et reculer de cinq pas ton chien garde, et je sortirais t’expliquer pourquoi c’qu’elle est fermée ma foutue taverne. »

Et de marquer un instant de silence pour être sure que le message soit bien passé avant de déglutir un coup. Serrant encore d’avantage le rouleau à pâtisserie dans sa main droite, la gauche s’approche prudemment de la porte pour faire sauter un à un tous les verrous.
Une fois le dernier verrou ouvert, en moins de deux secondes et 3 dixièmes Plectrude fut dehors et la porte refermé derrière elle.
Et de se planter l’aire mauvais devant le Gaston en brandissant son arme devant le pif de ce dernier.


« Tu sais ce qu’elle te dit la Gourdasse ! Va falloir apprendre à me causer différemment tête d’œuf si tu être capable de regouter à de la gnole un jour. »

Et de souffler sur une mèche de cheveux qui lui tombe devant les yeux avant de se tourner vers Mémé Glaviotte.
« C’est la crise ma petite dame, pénurie de bibine. N’est fermés parce que la patronne arrive plus à se procurer à boire nulle part. Peut-être-bien ces enflures du curtons de Tastevin qui font grève je sais pas … N’empêche qu’il me rester plus que ma réserve personnel. Je peux pas en filer à n’importe qui moi. Temps difficile oblige va falloir avancer les biftons et pi c’est tout ! Si ça ne vous plait pas vous pouvez toujours aller voir du côté des caves du château. Sure qu’ils ne meurent pas de soif là-bas»

Radine, à son âge on ne la refera plus.


« Hey toi le nigaud, fais dont voir combien d’écus t’as sur toi pour savoir si peux te laisser te payer une ou deux rasades pour ta vieille et toi. »
_________________
--Petits_vieux


Les beaux jours étaient de retour et le vieux claude, perclu de rhumatisme était assit, comme à son habitude, sur le banc devant chez lui.

C’est que sa masure était sise en face de la taverne « Issy mieux qu’en face ».. Pour sûr qu’il était bien chez lui.

L’avantage c’est qu’il y avait toujours de l’animation. L’aimait bien l’claude voir les villageois ressortir tout guillerets d’l’taverne. Certains s’vautraient même dans l’abreuvoir !! Tant qu’y v’naient pas écraser les p’tiotes marguerites du claude..

C’est sur ce banc que l’Anthelme, et l’firmin vieux croûtons aussi venaient le rejoindre pour papoter. Les trois compères avaient prit l’habitude d’aller chercher leur miche de pain à la taverne. Boire un ‘ch'tiot canon et jouer aux cartes pour passer l’temps.

Et pis à Laval, y avait tout pleins d’passages d’voyageurs.

Et ben l’claude t’as t’y vu tout c’monde d’vant la taverne !!
Ouep j’croit la tavernière s’t’enfermée.
Bahhhh et not’miche ? ça va pas l’faire si on n’as pas not’miche. Va crevationner d’faim comme l’petiot là-bas. R’garde donc il tient tout juste sur ces gibolles.
Ah ouais tu dit vrai l’claude. L’es tout nouviaux habitant j’l’avions encore jamais vu.
C’est ben possible. Les nouviaux ont leur conseille d’aller manger à la taverne.
Ah voui l’pain l’es bon. Pis.. moi j’pouvions pu aller jusqu’au marché.
T’y croit qu’va arriver à l’défoncer la porte. L’es tout plein d’force mais rien dans la calebasse lui.
Allez mon p’tit gars, vas-y frappe donc c’te porte..
Vouiii vouiii vas-y donc.. Prends d’élan mon gars et un bon coup d’épaule.. t'y va y'arriver pour sûr !!

Bon va falloir qu’la donzelle ouvrationnes moi j’ai faim.
--Meme_glaviotte


Mémé Glaviotte fit vaguement signe au lourdaud de reculer, espérant qu'il comprendrait.
Patienta longtemps, longteeemps... en écoutant les verrous cliqueter en s'ouvrant.
L'estomac un peu noué qu'elle avait, la vieille peau. Après tout, la gamine pouvait bien faire deux mètres dix ou posséder une de ces armes à feu qui vous pètent à la gueule.
Mais jamais elle ne l'avouerait, qu'elle avait les foies.

Enfin, la porte s'ouvrit. Le moment de vérité.
Mémé loucha sur la tavernière qui était sortie, bonnet de nuit sur la tête et littéralement suspendue à son... arme.
La vieille ricana, plus par provocation qu'autre chose.


Et c'est ça qui peut m'faire repousser les dents ?! Ah ! Retourne donc t'pieuter 'vec ton jouet pour adulte, gamine. C'est au lit qu'y t'sera l'plus utile. L'gros bonhomme y va t'cogner s'tu m'frappes et vu comme il a l'crâne rude, même un canon lui égratignerait pas la croûte.

Au hasard.
Parce qu'elle en avait aucune idée, la Glaviotte, si le nigaud avait assez de respect envers sa sainte personne pour lui servir de bouclier.
Chez certains de la mâle espèce, entre aider une vioque ridée et une donzelle au saut du lit, le choix était vite fait. Bande de pourris.
Mémé reprit :


La crise, la crise, l'a bon dos la crise... et tu vas en profiter pour nous la faire payer prix d'or, ta pisse de rat... T'viens d'inventer le marque dingue, gamine.

Soupir.
Au débilou :


T'as d'quoi payer d'la gnôle, toi ?


En fait, mémé Glaviotte avait assez pour payer une bonne tournée.
Mais si elle pouvait faire des économies, elle cracherait pas d'ssus.
--Gaston.


Alerte !

Une femme avec une arme.
Un rouleau à pâtisserie !

Pour sûr que Gaston prend peur quand il voit la tavernière lui brandir l'arme sous le nez. Parce qu'il est certain qu'une femme, c'est plus terrible qu'une porte. Lui ? Cogner une femme ? Ah ça non jamais ! Il en a trop trop peur ! Les femmes, c'est tout un mystère pour le simplet. Enfin, c'est pas grave ! De toute façon, une femme ne remplacera jamais la gnôle ! Au moins, la gnôle, c'est moins casse-pied qu'une femme ! Même s'il est simplet, il le sait ça, au moins.

Alors quand il voit la femme brandir son rouleau à pâtisserie en haussant un peu la voix, il rentre sa tête dans ses épaules, danse sur un pied à l'autre et recule sa grosse carcasse en disant un " Bôôô non, ça va... Tape moi pô...

La crise ?
La crise ?! Pour ça qu'il peut plus boire de la gnôle ?
Ah na ! Pas potib, ça ! C'est terrible pour sa grosse caboche.
Y'aura moins de picoles et moins de copain, aussi !

Non ! Il ne faut pas que ça arrive !
Il en est hors de question pour le Gaston !


GASTON PAYER !

Et parce qu'il veut passer pour un héro :

Pour tout le monde !

Pour sûr que tout l'héritage de sa grand-mère va passer là ! D'ailleurs, il est certain qu'elle serait fière de lui... Enfin, c'est ce qu'il croit ! Il sort sa grosse bourse.

Gaston veut rentrer dans TAVERNE ! Sinon Gaston pas payer !

Et parce qu'un héro a le droit à quelques privilèges...

Gaston veut bisou d'vieille et d'tavernière sinon Gaston faire tête !

Bah ouaip... C'est quand même un héro !
Plectrude.
Plectrude est blonde.
Plectrude est jeune.
Plectrude aimes les jolies choses qui brillent.
Et qu’est ce qui brille plus qu’un joli écu bien lustré ? Une bourse pleine de jolis écus bien lustrés bien sûr !
Picsous zieute la fortune du balourd et son regard s’illumine.


« Vendu ! » S’écrit-elle, la vénalité brillant dans ses yeux.

Oui, elle l’embrassera sur la joue. Les deux même s’il y mettait le prix _tant qu’il ne s’avisait pas à faire de même.
Oui, elle le laisserait rentrer.
Oui, elle lui servirait son poids en Gnole.
Oui, elle tuerait père et mère ! Oui ! Oui ! Oui !

Le rouleau à Pâtisserie est rabattu derrière son dos, et la demoiselle se décale d’un pas un sourire affable _professionnel_ se dessinant sur son visage poupon
.

« Je vous en prie, entrez. Pour ce prix, ma maison est la vôtre »

Invitant la vieille et le Gaston à prendre place au comptoir la donzelle lance un regard affolé à droite puis à gauche. Faudrait pas non plus que tous les bouseux du coin débarquent en apprenant qu’il restait encore un font de bibine au Yssy. quoi que s'il le balourd paye pour tout le monde ...
Son regard croise celui des trois vieux et se fait soudain plus dire. Après tout, n’ont t’ils pas également conseillé au balourd de dézinguer sa jolie porte ?


« Bougez-vous le fion tous les trois, on entre maintenant ou on se gèle les miches dehors ! »

Bienvenue au Yssy, charmante taverne des plus ordinaire avec sa grande pièce faiblement éclairée par quelques bougies et sa cheminée où mijote d’ailleurs encore les restes du grumeaux de la vieille, ses quelques tables presque propres et sa porte dérobée sous l’escalier. Porte que la tavernière s’applique à cacher généralement aux clients, sauf cette fois ou sortant une vieille clef rouillée de son décoté, Plectrude entreouvre la porte juste le temps pour les présents d’entrapercevoir la fameuse réserve personnelle de la demoiselle ainsi que son alambic artisanale, fait de poeles en cuivre et en zinc et d'un brique à braque sans nom.


« Là voilà, nous prendrons celle-là »

Et de sortir triomphante une des bouteilles pour la présenter au Gaston, main gauche tendu vers lui pour recueillir les biftons

« Crache ton patrimoine mon grand et t’aura l’honneur de la première gorgée. »

C’est vrai qu’il voulait un baiser, elle n’y avait opposé aucune résistance sur le papier mais maintenant qu’elle était fasse à lui … Faut bien avouer la masse de chaire charnue sur les joues du bonnet n’était pas très engageante.
Alors les yeux fermés et la bouche en cul de poule, la donzelle grimace.

_________________
--Meme_glaviotte


En... Enfin...

La bonne nouvelle se répandit dans le corps de la vieille femme comme une vague déferlante.
Se sentant soudain défaillante, Mémé se retint brusquement contre le mur de la taverne.
Puis, se rappelant la compagnie, elle se reprit et se redressa d'un air hautain.
Défiant du regard quiconque de faire remarquer sa faiblesse.


Enfin... Elle serait de nouveau beurrée, bordel !!!

Formidable ! S'exclama la Glaviotte, d'humeur allègre. Ça c'est parlé, mon p'tit gars.

Gros, maigre, petit, grand, beau, moche...
Mémé Glaviotte n'avait jamais refusé un bisou à quel homme que ce soit.
Et du temps de sa jeunesse, beaucoup en avaient réclamé.
Maintenant qu'elle était vieille et laide, on ne lui en demandait que quand on avait perdu un pari...

Alors elle se mit sur la pointe des pieds, et colla deux gros baisers bavouilleux sur les joues du gaillard.
Puis elle se faufila dans la taverne et se posa lourdement au comptoir.


Bon, c'pas tout mais fait soif. Tavernière ! Un verre ! Un verre !
--Gaston.


Il rougit le badaud !
Une bise toute baveuse de la Mamie, ça c'est de la récompense ! Enfin, il va quand meme éviter de dire ça à ses copains de picole sinon il risque de se moquer de lui !

Il baisse la tête pour rentrer dans la taverne, c'est que ça fait mal de se taper la tronche contre le haut de la porte. Malheureusement aussi costaud soit-il, sa tête ne défonce pas ce genre de choses et attrape des bosses s'il essaye !

Ses pas lourd l'emmènent jusqu'à une chaise, regardant autour de lui, un peu apeuré au début mais il se rend compte que c'est une taverne ordinaire donc il est comme chez lui, quoi ! Si avant, il était tendu comme un coucou, ce n'est plus le cas maintenant. Il se frotte les mains et se lèche les babines !

De la picooooooooooooooole !
Il s'agite sur son siège, impatient de retrouver sa plus vieille maîtresse et amante et de s'endormir dans ses bras ! C'est précieux la gnôle, quoi !

Et c'est sans hésiter que l'homme dépose carrément sa bourse dans les mains de la femme. De toute façon, il ne sait pas compter, le bougre et puis, ça sert à rien de compter, parce qu'il a tout compris le Gaston ! Plus tu donnes, plus t'as de coupains !


Amène la gnôle ! Gaston, boire !

La femme a la bouche en cul de poule et il se gratte la tête. Qu'est-ce qu'il doit faire ? C'est qu'il ne sait pas embrasser le bougre. Il serre ses poings, il va pas se décourager quand même... Bref, imite la femme, la bouche en cul de poule et dépose ses lèvres sur la bouche de la femme, se retire bien vite avec un sursaut. C'est que c'est doux les lèvres d'une femme et surtout ça provoque une légère chaleur dans tout son être, surtout sous la ceinture...

Euuuuh... Verre ! Pour vieille et moi !

Il est tout rouge le Gaston !
C'est que son premier baiser lui provoque de l'effet, hein !
Et hop, un petit coup de coude vers la mamie :


Belle la tavernière, hein ? On l'enferme dans cage à femelle pis on l'épouse ?
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)