Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Bureau du Comte

Dimaro
Tac, Tac, Tac ... Les chausses du Blond raisonnaient dans les dédales du château. Il fallait aimer la marche, si ce n'est la course, au sein de cette fonction très prenante. Tantôt parquet de chêne, tantôt carrelage coloré en céramique, on oubliait très vite la beauté du décore à défaut des myriades de pensées qui s'entrechoquaient dans les crânes de ses locataires.

Pourtant, le palais avant un charme architectural hors du commun. Construit au XI siècle par Guillaume le conquérant, alors Duc de Normandie, dans le but de calmer et satisfaire les habitants, connus pour être des plus contestataire au sein de ce royaume.

Dimaro, toujours d'un pas vif et déterminé, revenait de l'aile Ouest du château en direction de la tour centrale, qui d'antan était surnommée la Grosse Tour, pour son imposante stature par rapport au reste du palais.

Normalement, il était de coutume que le Comte s'installe tout en haut de ce donjon titanesque. Mais le mayennais aimait casser la routine à sa manière. C'est pourquoi il avait fait déménager les offices du régnant à quelque pas des autres bureaux des conseillers, au tout première étage. Ainsi, dans un petit salon autrefois utilisé pour fêter la signature de traité, un bureau en noisetier siégeait derrière une fenêtre haute d'une autre époque, accompagné de vitrine remplit de bouteille et autres symboles mainois d'un coté, de l'autre les étagères et pile de paperasse, prolongé d'un bar vernis agrémentant non loin une table basse en verre et orfèvrerie ou un plateau de gâteau et de liqueur avait pris résidence continuelle.

Sortant le nez d'un dossier encore fumant aux multiples lettres s'accouplant aux chiffres généreux, il marcha sur une chausse pas ordinaire, laisser là au sol à l'abandon ... A y regarder de plus près, c'était celle d'un petit pied ... La marque brodée dessus ne laissait aucun doute sur son destinataire. Souriant à cette idée, il se dirigea vers ses offices prestement.

Arrivée devant la porte, il s'arrêta, saluant le garde, fière d'avoir été transféré à la surveillance comtale. Tandis que l'homme en armure se redressa sur ses épaule à sa venue, faisant clinquer ses protections métallique d'apparat, le Blond résista à l'idée de rire avant de prendre la parole d'une voix qui se voulait sérieuse.


Bonjour mon brave Gaston. Comment allez-vous ce jour ?
- Bien le bonjour votre Grandeur. Je vais rayonnant merci et vous même monsieur ?
Toujours bien ! ... Quoi que, j'ai une remarque à vous faire. La coutume ne voudrais pas que l'on s'annonce avant d'être reçu dans le bureau du Comte ?
Le penaud sembla rougir, quelque peu démasqué, balbutiant.
- Heu, oui bien sur monsieur.
Jouant le jeu de celui qui ne savait pas il poursuivit.
Alors pourquoi donc avez vous laissé entrer sans m'en avertir des personnes dans mes offices ?
- Mais .. Monsieur .. c'est que ... Et bien..Perdu, il n'avait pas pensé à l'éventualité de cette situation ..
Reprenant son sourire chaleureux, une pointe taquin, le Comte lui posa une main sur l'épaule avant de rétorquer.

Mon cher, ne vous inquiétez pas, je sais très bien ce qu'il en est. Mais à l'avenir, quand quelqu'un se présentera ici, merci de l'annoncer et d'attendre mon aval pour lui accorder un entretient plait-il.
- Oui, Monsieur. Il en sera ainsi.
Bien, allons voir ceux qui me demande. Dit-il riant légèrement , alors que le garde lui ouvrit la porte. Entrant dans son bureau, il pu constater qu'il ne s'était pas trompé. Simon, son valet, était là tant bien que mal a gérer les deux petits, l'un dans les bras, les yeux grand ouvert sous sa tignasse blonde, l'autre, plus agé mais plus agile, lui tirant la chemise pour grimper sur son dos.

Dimaro posa le dossier en main sur son bureau avant de tendre les bras pour attraper le brun et lui coller une grosse bise sur la joue.


Viens là toi sacripant ! Alors Simon, tu t'en sors ? dit-il en riant de plus belle.
Voyez par vous même maitre ! Comme un chef ...

Dimaro s'assit sur le divan, à coté de Gabriel, récupérant le petit Raphaël dans ses bras, sourire béat comme a chaque fois qu'il le voyait, et releva la tête vers Simon.

J'attends du monde, mais je vais les garder tout de même. Être éloigné d'eux c'est déjà un supplice, puis je ne pense pas qu'on me refusera ce privilège. Occupe toi de préparer de quoi nous désaltérer plait-il.

Tant que je ne sers pas de cheval ça me va ...

_________________
Guillaume du Bivoac, incarné par Ygerne
Il avait comme tous ses « concurrents » reçu le courrier de convocation dans le bureau du Comte. Bien évidemment et comme une moitié des postulants, le brun ne se trouvait pas en Maine et donc dans l’incapacité de se rendre dans le bureau de la plus haute tête couronnée mainoise. Comme il s’agissait tout de même du poste de Chancelier dont il était question, le Gascon prit le temps d’envoyer un pli adressé au Comte pour lui faire part de ses mots, même en cas d’absence.

Citation:
De nous, Guillaume du Bivoac,
A vous Dimaro di Campiglio, Comte du Maine.

J’ai reçu votre courrier, votre convocation. Je dois dire que j’en ai presque été surpris … Je me doute que cette lettre va faire se réunir les prétendants au poste convoité et je ne vois guère l’intérêt d’un entretien commun, depuis quand est-ce l’usage de faire une telle confrontation ?

Quoiqu’il en soit, et au-delà de mes convictions, votre Grandeur, je ne peux répondre à votre demande, de part mon absence du Comté pour une mission du Maine. Je suis actuellement avec le groupe de MA’s qui remontent du Limousin. Je ne m’imagine pas vous rapporter les denrées au sein même de votre bureau.

Vous voulez un entretien, le voici, par correspondance tout du moins. Mon avis sur la diplomatie mainoise ? A l’heure actuelle, je dirais que le travail d’un ambassadeur est ennuyant à mourir, qu’il est préférable de trainer en taverne que de tenter d’obtenir des informations ou des entretiens avec les homologues. Pour moi, la diplomatie se doit d’être active, le moteur des bonnes relations avec extérieures.
Je ne vais pas vous faire un programme électoral, tout le monde sait que cela ne sert qu’à noircir du papier pour se donner bonne figure. Il faut avant tout voir ce qui a déjà été fait, ce qui est en cours et ce qui doit être fait pour obtenir l’utopie la plus agréable à vivre et à faire fonctionner. Vous savez autant que moi que la perfection n’existe pas mais qu’il est de bonne augure de tenter de s’en approcher. C’est ce que je compte faire de la Chancellerie.

Je ne dirais pas qu’il manque de personnel, je ne dirais pas qu’il suffit de faire une annonce de recrutement pour faire venir du monde, mais je peux vous dire et vous affirmer que j’ai toujours été au maximum de mes capacités dans tout ce que j’ai entreprit et qu’il en sera de même pour faire de la Chancellerie du Maine la plus belle institution du Comté.

Avec tout mon respect,


Lettre signée, lettre cachetée, lettre envoyée, advienne que pourra.
Emylie



Lettre en main, la jeune comtesse se rendit au Palais. Elle était convoquée au bureau du Comte. Elle avait appris qu’il avait ouvert les candidatures au poste de chancelier et lui avait fait part de son intérêt, et voilà qu’elle était convoquée.

Nerveuse, la comtesse ? Si peu… enfin, bon, oui, beaucoup. C’est qu’elle n’avait jamais fait ça avant. Mais comme elle le lui avait dit dans sa lettre, avec sa mère, elle été trempée dans la diplomatie dès son jeune âge. Sa mère avait le Maine tatoué sur le cœur, avait donné sa vie pour le Maine, et Emylie souhaitait continuer à défendre les valeurs du Maine comme Lys Monty de Saint-Pierre l’aurait fait.

Une fois rendue au palais, elle se rendit au bureau du Comte et s’adressa au garde à la porte.


Veuillez annoncer la Comtesse Emylie Monty de Landivy Saint-Pierre. Je suis convoquée par sa Grandeur Louis-Josèphe Dimaro di Campiglio, Comte du Maine.

_________________
T..o
    « Last Call. »



Il avait lui-aussi reçu cette fameuse lettre. Comme ses trois compères. Comme Albin Dalembert, ce jeune homme d’à peine 13 ans qui l’avait la première fois surpris par sa vivacité, ses capacités d’analyse associés à un comportement tellement enfantin par moment, presque volontairement exagéré. Comme Guillaume du Bivoac, cet homme qu’il avait rencontré il y a peu par l’intermédiaire d’une de ses rares amies ; cet homme qui lui avait fait si bonne impression la première fois. Comme Emylie Monty de Saint-Pierre, cette jeune femme qu’il ne connaissait absolument pas et dont il avait seulement vaguement entendu parler. Une « fille de » travailleuse, lui avait-on dit. Il avait longuement réfléchi à sa candidature. Il avait réfléchi à la manière illégitime avec laquelle on l’avait écarté. Il avait réfléchi aussi au manque de légitimité de sa nomination première. Il avait ressassé les premières critiques qui avaient fusé, puis les coups bas, les petites piques, les trahisons doucereuses qu’il avait rencontré à foison en le très court espace de deux semaines et demi.

Sur tout cela, il avait consciencieusement médité jusqu’à venir à la conclusion que peu importait les coups durs, peu importait le nombre de tentatives de ses détracteurs, peu importait la difficulté qui lui fallait pour que des individus censés représenter l’élite mainoise ne délaisse leur passion pour l’écouter avec raison; il ne se détournerait pas. Il avait commencé un œuvre, et il terminerait ce qu’il avait commencé. Peu importe les sacrifices nécessaires à cela. Tel était le caractère du Cornu de toutes manières, fonçant en dépit de ses propres appréhensions. S’accrochant avec ferveur à la rigueur de ses idées plutôt que de sombrer dans le dégout que certains tentaient d'immiscer en lui.

C’est ainsi sur ces tristes pensées qu’il se rendit dans le bureau du Comte. S’il eut été un ivrogne des iles de Grande Bretagne, un Jack, siégeant sur le trône du bar d’un pub irlandais, il l’aurait entendu. Il aurait entendu le Tavernier de sa volonté lui souffler un léger « Last Call.. ». Convocation en poche, il se présente au domestique à l'entrée, quittant alors ses pensées pour se rappeler de ne pas exposer une mine aussi désabusée à Sa Grandeur du Maine.
    Pourriez-vous faire annoncer Théophraste-Aurélien de Reikrigen. Sa Grandeur a convoqué mon auguste personne.


Il regarde à côté de lui. Une femme est déjà là. Il croit ne l’avoir jamais vu. Serait-ce la descendante Monty de Saint-Pierre ?
_________________
Dimaro
Que pense-tu de celui-ci Raphael ?

Le nourrisson lui sourit, ouvrant de grands yeux. Bien sûr il n'en avait que faire du vélin que son père lui montrait, mais il s'agitait déjà comme un grands de ce monde voulant faire entendre ses choix.

Tandis que Dimaro étudiait les candidatures de chacun en attendant les postulants, le garde toqua à la porte et ouvrit doucement en murmurant, de peur d'attirer les foudres du Comte par trop de braillerie ... Comme si les mômes étaient calmes ...


- Votre Grandeur, un page demande a vous remettre une lettre.

Faites le donc entrer !


Le petit page lui apporta le courrier scellé au nom du Bivoac. Souriant, il lui remercia, levant un index pour qu'il patiente tout en dépliant le dit papier. Lisant avec attention celui-ci, sans mot, il pris un morceau de vélin et empoigna sa plume. Griffe à son nom et sceau de rigueur avant de le retourner vers son nouvel acquéreur, y ajoutant une pièce pour le service.

Voici mon brave, remercie ton maitre de ma part pour ce message.

Citation:

De nous, Louis-Josèphe Dimaro di Campiglio, Comte du Maine.
A vous, Guillaume du Bivoac,

Salut et Santé !


Sachez tout d'abord que votre missive a été pris avec toute l'attention dont nous disposons. Nous sommes juste, et nous vous tiendrons nullement rigueur les pas qui vous sépare du sol mainois.

Par ailleurs, si vous rameniez quelques liqueurs et autres joyeuses mise en bouche, je vous assure que si vous passiez par nos offices cela ne dérangerai guère.

De même, j'ai bien pris connaissance de votre réalisme et de votre détermination pour nos ambassades et cela sera retenue lors de mon choix.

En espérant vous revoir bientôt les bras chargés, recevez nos respects sincères.






Le page eu à peine le temps de sortir que Gaston revint pour annoncer la Comtesse et le bouc ... Cela ferait une très belle fable ce dit-il avant de les faire entrer.

Bonjour Comtesse, Bonjour Théophraste. Veuillez excuser mes bras occupés d'un petit blond, mais on est père à plein temps ou on ne l'est pas. Dit-il en souriant.

Bien, vous êtes tout deux ici, et que deux hélas, mais n'en tenez pas rigueur à vos compères ils sont tout excusés, car votre postulat à la tête de nos ambassades doit être éclaircit de vos volontés.

Ainsi, j'aurai voulu savoir vous concernant tout d'abord, en quoi votre motivation peut-elle surpasser les lacunes d'une expériences significatives au sein de nos ambassades. Puis par la suite, si mon choix fut tout autre, auriez vous la même fougue pour œuvrer au sein de notre diplomatie ? Car il va de soi que vouloir les sommets est ambitieux, mais n'est d'ambition sincère que celle qui puissent se contenter de la Lune au gré des étoiles.


Le blond s'enfonça légèrement dans son fauteuil, le regard en face des deux mainois, berçant machinalement son fils.

_________________
Bezuto
Premier retour au Mans .. voilà quelque heures après tant d’évènement et pas loin de deux mois de voyage , qui à jamais avait changé sa vie .
Bouleverser c’était un peu prés le mot résumant tout ce qui s’était passer pour lui .
Mais c'est premier pas furent guidé par une affaire non moins importante à ses yeux et qu'il se devait de faire , car c’était pour lui le plus juste .
En ce jour il ne savait trop pourquoi mais il avait choisit d'emmener le jeune Page de la famille , blondinet âgée de 12 ans , Paul .. qui peu à peu devenait homme mais cela était une parenthèse ou nous ne dévoileront pas plus que cela .

Le Surintendant et le page arrivants ,à se Castel au combien parcouru... il avait eu de quoi en faire le tour il ne sais combien de fois vraiment , en avait appris les secrets, les recoins , les salles aussi loufoque que sérieuse .. il entra une vague l'envahit il se serait presque sentit chez lui en cette instant , Paul trahissait le même regard se rappelant de ses moment à courir accompagné de tout les enfant de la cours Comtal .

Rapidement et après quelque réflexions l’aménagement avait changer un petit peu il trouva le bureau du Comte porte mis ouverte il tapa par trois fois avant d'entrer ..



Vos Grandeurs , Sieur , salutation .

Un léger mouvement de tête , courtois , respectueux ,
Le Grand rouquin jette un regard au Blond , un regard profond , un regard non moins sérieux , foule de ressentiment s’échangeant à cette instant à travers ses émeraudes , beaucoup d'eau ont coulé , et c'est parfois dans des moment bête pour cela que l'on percute vraiment.
puis il Sourit à Paul , qui semblait convaincue de rester en compagnie du rouquin pendant cela , et bien chaque chose était profitable pour lui , il avait tant à apprendre et rattrapé on avouera que c'est pas franchement la meilleur des choses mais il faut bien commencer quelque part .
Il s'avança prend place non loin du Comte et regardant les prévenues .

_________________
Emylie



Après avoir salué le nouvel arrivant, Emylie attendit un peu mais puisque l’autre personne ne semblait pas vouloir prendre la parole, elle le fit.


Votre Grandeur, Excellence, messire.
Je suis très consciente que je n’ai pas beaucoup d’expérience concrète. Par contre, étant la fille de Lys Monty de Saint-Pierre qui, comme vous le savez surement, a été Comtesse et Régente du Maine, et mère m’a inculqué les valeurs qu’elle prônait pour le Maine. Mère disait toujours qu’elle donnerait sa vie pour le Maine, et c’est ce qu’elle a fait, au final. Et je voudrais continuer à défendre ses valeurs.

Le Maine est partie intégrante du Domaine Royal et est fidèle à la couronne de France. Le Maine est aussi une porte d’entrée en territoire du DR. Il est donc important de développer et de maintenir des rapports harmonieux avec nos voisins ainsi qu’avec l’ensemble du Royaume. La guerre n’est pas la solution aux conflits. Le dialogue et la bonne volonté sont des armes souvent plus puissantes. C’est ce que répétait souvent ma mère, et c’est ce que je crois aussi.


La jeune comtesse se tut, laissant la parole à l’autre, avec le sentiment d’avoir oublié de répondre à quelque chose…

_________________
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)