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[RP] Eglise de Saint-Michel-des-Lions

---fromFRJhyn
Cette église, destinée aux simples cérémonies à l'intention des paroissiens de Limoges (là où la cathédrale est reservée aux occasions exceptionnelles) doit son nom aux deux lions de pierre gardant farouchement son entrée, qui datent de l'époque gallo-romaine.

Le mobilier est également plus riche que celui de l'église d'un vulgaire village, avec quelques statues de divers saints et de pietas, un retable et quelques vitraux remarquables. Ses voûtes hautes et son maître autel richement décoré traduisent également la qualité d'une partie des fidèles, nobles et bourgeois de la région. Les premières rangées de bancs sont à cet effet réservées et molletonnés pour le confort de ces personnes.

Son clocher enfin, à l'aspect typiquement limousin, est surmonté d'une petite boule de métal reconnaissable de loin.





Bien qu'elle soit encore inoccupée et sans prélat attribuée, on sent en elle une ferveur qui n'attend qu'une âme propice pour s'incarner...

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Benjamin de Selve, dit "Jhyn"
Seigneur de Curemonte

Archidiacre de Limoges
Clerc de l'ordre hospitalier
Nonce apostolique en Limousin
"Felix, qui potuit gravis terrae solvere vincula"
Dragonet
Dragonet vint s'impregner des lieux et se recueillir.. il observa les deux lions qui lui evoquérent ceux de venise, qui en réalité venait d'alexandrie.

Il entra, et pria pour son ami Olaf.

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Ardath
A la nuit tombée, à l'heure où les honnêtes travailleurs dorment, au chaud dans leur maison pour les plus chanceux, dans le froid mais avec l'assurance d'une maison bien ventilée pour les autres Ardath arriva devant l'église. Celle-ci paraissait neuve, au contraire de la jeune demoiselle qui était usée par la route parcourue depuis Chalon.

Comme à son habitude elle poussa la porte de l'église quand elle fut sure que personne ne s'y trouvait, elle avait toujours eu du mal à parler avec le Très-Haut par l'esprit et ne tenait pas à ce que tout le monde l'entende ses histoires. Elle n'avait pas grand chose à cacher, juste une figure figée à entretenir. Peut-être qu'elle ne tenait pas à ce qu'on puisse l'aider.

Elle remontait la nef la tête courbée, elle avait détaché ses cheveux, comme à chaque fois, redevenait l'enfant qu'elle avait été. Aristote savait la faire taire lui, quoi qu'en pensent les mauvaises langues qui la disaient indisciplinée. Elle avait du respect pour lui, elle reconnaissait son autorité, elle se plaçait volontiers et publiquement sous son égide. Les gens étaient trop ancrés dans leurs préjugés pour reconnaître qu'une vagabonde puisse avoir la foi, pour comprendre qu'une fleur d'échafaud puisse être effrayée par les messes dominicales. Le Très Haut était son maître depuis longtemps, la liberté était dans l'engagement. Les compagnies franches l'avaient compris. Même si elle ne lui demandait pas vraiment d'aide, Ardath aimait croire qu'Il la surveillait de loin. Le berger et la brebis.

Elle tourna quand elle aperçut la statue d'un saint qui paraissait écouter les fidèles et, selon une coutume qui lui était déjà propre s'assit à ses pieds, les mollets repliés de chaque côté de ses cuisses.


J'ai menti Aristote, j'ai menti. Tu vois, je suis revenue. … J'avais encore des choses à te dire, des choses à te pardonner, des choses à t'avouer. Et puis, cela fait bien longtemps que je n'ai parlé à personne.

Ardath fit une pause, comme hésitant à se lancer dans un de ses monologues intérieurs à haute voix qui faisaient intervenir les différents aspects de sa personnalité qu'elle laissait alors débattre en paix. Elle trancha, ce soir, tout le monde aurait voix au chapitre.

Bien sur je voyage avec Aurel et Karine. D'ailleurs pendant que nous y sommes je glisse que tu m'as donné puis repris Karine, mais ça ne compte pas vraiment, je suis d'accord avec toi Aristote, c'est la loi des routes. On suit chacun notre propre vent. Je ne rajoute donc pas Karine à tout ce que tu me dois. Je voyage avec Karine et Aurel, oui. Mais, tu sais, on peut discuter sans parler.

Elle renifla sèchement, d'un air hautain, se moquant d'elle même. Elle rit aussi, un seul hoquet, méprisant. Qu'était elle devenue?

Nous ne parlons pas vraiment Aristote. Nous jouons, et j'y reviendrai par la suite. Parfois nous discutons, de nos rêves, de ce que nous trouvons beau. J'ai besoin de ton avis, c'est à propos de notre dernière conversation. Tu trouves que les mots "Graben" et "Horst" sont laids toi? Non, moi je crois qu'ils sont comme "âcres" et "abrasif", ils râpent la langue, ils restent dessus, ils laissent un petit goût amer peut-être. Mais c'est le propre aux belles choses, laisser un goût amer quand elles s'en vont.

Je voudrais revenir sur ce que je t'ai dit à Bourganeuf. Peut-être que j'aurai un enfant un jour finalement. Je ne peux pas t'en vouloir, même si tu me le retires. J'ai dit beaucoup de bêtises. La douleur m'avait fait oublier que plus important que la destination c'était le chemin qui comptait. Tu m'as repris Kerowynn oui, mais tu ne m'as pas repris son enseignement, ce qu'elle m'a apporté, la preuve Aurel voyage encore avec moi, Aara a répondu à ma lettre. J'aurai peut être un enfant, je l'appellerai Trajan si c'est un garçon, parce que c'est magnifique comme nom. Un prénom de Saint, ne t'en déplaise statue.


La vagabonde se tortilla un peu et reprit sa place, elle n'avait pas prévu d'avoir autant de choses à raconter à l'Unique mais la perspective de ne pas pouvoir être entendue lui déliait la langue. Elle était comme tout le monde au final, chaque fardeau, chaque croix devait être portée puis déposée. Elle reprit.

Nous jouons Aristote. Tu te rappelles quand je t'avais dis que je ne me marierai à rien de moins qu'un Duc? J'étais en colère mais ces paroles étaient sages. Pendant bien des années elles m'ont permis de me tenir à l'écart de tout ce qui aurait pu ressembler à des maux de coeur. Je ne dis pas que je ne me suis jamais allongée, je te l'ai déjà dit tout ça. Mais j'avais toujours une bonne raison, un service, la crainte d'être battue, un toit pour la nuit, quelques écus pour manger.

Je n'ai pas tenu mes engagements envers toi, envers moi. Je sais bien que je ne devrais pas, je sais que les bras marmoréens de tes statues ne me seront d'aucun secours quand je reviendrai pleurer en leur sein son départ. Il partira Aristote, il partira, je le sais bien, je me sermonne pour toi. Rien de moins qu'un Duc avions nous convenu, ça n'aurait pas été un mariage d'amour mais je n'en demandais pas tant. D'ailleurs, nous n'y comptions pas, nous m'évitions juste de tomber dans les bras du premier galant venu.

Et j'ai fauté. Il le sait Aristote, il n'a pas conscience que j'ai trahi notre accord, il pense sûrement que cela ne concernait que moi. Je ne lui dirai pas, non, je sais bien que c'est à moi seule d'en porter la responsabilité, nous avions été très clair la-dessus. Je ne lui ai pas dit qu'il avait les seuls bras dans lesquels j'ai dormi depuis ceux de ma mère. Je ne suis pas comme ça Aristote, tu ne peux pas me reprocher cela, tu sais bien que je ne mettrai personne que j'aime en porte-à-faux.

J'espère que tu me laisseras venir ici quand tout sera fini. Il faudra que j'aille voir un prêtre aussi, des choses à confesser, des péchés à absoudre. La jalousie me perdra Aristote, même si je jalouse un être perdu. Mais une statue ne peut pas m'aider, je reviendrai et tu sais maintenant que c'est bientôt que je le ferai. Au revoir Aristote.

Je vais en paix et je suis ton enfant, comme il en a toujours été. Je connais la litanie statue et je n'ai pas besoin de ta bénédiction. L'Unique n'abandonne pas ses enfants.


Ardath se redressa lentement, elle se dirigea vers le sommet de la nef. Sa main fouilla sa bourse et y enserra 5 écus, elle posa le poing sur l'autel, très lentement pour ne pas que les pièces tintent elle ouvrit les doigts. Le curé de la paroisse saurait qu'elle était passée et utiliserait l'argent à bon escient. Ou pas, mais ce n'était plus de son ressort.

Elle repoussa du doigt une mèche brune qui s'enroulait en boucles derrière son oreille et entreprit de sortir, dehors la Lune avait eu le temps de tourner et l'air était froid. Aurel l'attendait sûrement pour se mettre en route.



Edit: corrections de fautes et autres
---fromFRpirenne
Le Pirenne entra dans l'église , bien qu'il n'était point Baptisé , il aimait le calme de ces lieux .
Une femme parlait fort et semblait se reprocher des choses , mais il n'endentit point ou du moins , ne souhaitait pas entendre .
Il alluma un cierge en pensée à toutes les personnes qu'il connaissait .
Il resta là un bon moment .
Lorsque le cierge fut moitié consommé , il en alluma un autre pour les disparus et ceux qui allaient surrement partir dans d'autres contrées .
Puis , il sorti de l'édifice ses pas resonnaient .
Fort heureusement , la lourde porte était ouverte , comme une invitation d'entrer dans ce avre de paix .
pnj
Éloignement - sentiment de proximité et de distance mêlées - Angoisse - retrouvailles qui sont aussi une découverte de chaque instant - Crainte - sentiment d'être un jouet intelligent entre des mains d'une force supérieure - Et tant et tant d'autre choses encore ... Comme à chaque veille d'un évènement important, Erwan était la proie d'un trouble intérieur. Peu le savaient, mais pour apaiser ce trouble, l'ancien spadassin des Medicis aimait à se recueillir et prier. Résultat, à n'en pas douter, de son éducation reçue au sein d'un monastère de Toscane. Il le faisait discrètement hors de la vue de ses proches et de sa famille. Pour eux, il était toujours le même, d'humeur égale. Mais ce soir n'était pas comme les autres. Et dans les replis de son cervelet une force née de l'habitude l'avait poussé à suivre un cérémonial connu de lui seul, à entrer dans l'église et à prendre place entre les bancs du fond.

Il était donc là. Face à lui-même, cherchant un réconfort, une présence ou une force en lui. Il avait extirpé de sa malle de voyage une antique cape dont la capuche lui recouvrait le visage. En réalité, il aurait pu passer pour l'humble paysan ou artisan de Limoges venu adresser quelques prières à Aristote entre son champs ou son échoppe et son logis - ou bien encore on aurait pu le prendre pour l'un de ses pèlerins, attardé pour quelque raison, qui parcourait les terres alors. Agenouillé, il marmonnait quelques mots dans une langue qui trahissait cependant son éducation et la première partie de sa vie. Se faisant, comme de nombreuses fois auparavant - et c'était bien là le résultat qu'il recherchait, après tout - une paix intérieure l'envahissait. Peu à peu, le trouble précédent se modifiait, s'estompait et disparaissait, à la fin, totalement, et le temps passant c'est avec le sourire qu'il récitait ses prières.

À cette heure, ce jour là, il y avait peu de monde. Et puis qui irait importuner un pauvre hère dans son recueillement. Aussi, Erwan retrouvait-il l'appaisement tant recherché facilement. Un dernier message muet, une dernière prière et il se leva. Un agenouillement de rigueur pour quitter les lieux consacrés plus tard, il était sur le parvis de l'église. Le vent soufflait sur Limoges ce jour là. Comme un message d'Aristote, qui soucieux du confort des armées du bon droit et du roi, voulait nettoyer la ville et le camp de l'ost limousin des miasmes. Erwan resta un moment, là, debout, droit et fier à contempler la place du parvis. Le vent gonflait. Il n'en doutait pas, il irait combattre pour son roi. Combattre comme il savait si bien le faire pour un roi qu'il n'avait même jamais vu. Quelle ironie du sort. Il en était là de ses réflexions, lorsqu'une rafale plus puissante que les autres vient lui tirer la capuche en arrière.
Mariealice
[Quelques minutes plus tôt, dans le campement militaire - Baptême des jumeaux h - 2 heures]

Comment ça pas baptisée? Tu plaisantes hein c'est ça? C'est une plaisanterie.

Marie regardait son amie avec des yeux ronds comme des billes, les bras ballants, le nez froncé surmonté par deux yeux qui commençaient à prendre une couleur verdâtre inquiétante pour qui connaissait un tant soit peu la propriétaire.

Ewaele de la Boësnière! Je te prie de me suivre sur le champ et de prier Aristote et tous les saints du Paradis Solaire pour que nous trouvions à St Michel des Lions un prêtre disposé à te baptiser. Tu m'as promis le lendemain de mon accouchement et ce devant témoins d'être marraine d'Arthur et je te prie de croire que le Sans Nom lui même n'a pas intérêt à se mettre en travers de cette cérémonie à moins de vouloir connaitre le véritable enfer sur terre!

Trainant une Ewa consternée et ne lui laissant pas le temps ne serait-ce que de commencer à penser à une réplique, Marie sortit de la tente en furie en marmonnant des phrases sur un ton bas mais furibard et traversa tout le camp en direction de la ville, son amie sur les talons.

Tout le long du chemin, même litanie entre promesse qu'elle avait intérêt à tenir, le temps que Marie avait passé à organiser ces fichus baptêmes priant que rien n'arriva aux jumeaux avant, les aléas de la vie qui jusque là avaient comploté contre eux et que là non pas moyen que puisque tout était prêt un petit grain de sable dans la machine huilée vienne tout fiche par terre.

Ce fut donc deux jeunes femmes,une brune en furie et une rousse contrite, qui montèrent les marches du parvis avant que la même rafale qui avait fait retomber la capuche ne fasse voler les jupons.

Manquant de percuter son florentin mais néanmoins ami, Marie eut tout juste le temps de freiner des quatre fers après avoir rabattu le bas de sa robe et relevé la tête.


Erwan? Ah ben tiens tu tombe bien toi.

Et à nouveau, et ce sans lui demander son avis, elle le prit par le bras et l'entraîna vers l'église.

Je ne te présente pas Ewaële, vous vous êtes forcément vu à l'EM. Cette jeune femme qui se trouve être une amie et la future marraine d'Arthur, vient de m'avouer qu'elle n'était pas baptisée. Je te nomme donc parrain d'office tandis que je serai moi sa marraine.

Et hop tout le monde passa l'entrée de St Michel au pas de charge.
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Ewaele
[Quelques heures avant le baptême des jumeaux…]

A son réveille Ewaele se sentit entourée d’une douce lumière, en ouvrant les yeux que ne vit elle pas, la lueur d’une bougie lui éblouissant les yeux et Marie Alice au dessus d’elle… Mais pourquoi Aristote lui tombait-il sur la tête ce jour ? Aurait-elle le temps d’en placer une, il ne fallait pas rêver ! Son amie, l’attrapa, et Ewa comprit à ce moment là, son malheur. Oh grand dame, la Vicomtesse venait d’apprendre qu’elle n’était pas passé par l’église pour se faire baptiser comme promis. Rentrant la tête dans les épaules, chausse à la main corset délacé et cheveu ébouriffé, c’est le regard furibond qu’Ewa du suivre son amie sans broncher !

Le vent soufflait et sur le parvis de l’église il se fit plus intense, Ewa se retrouva face au florentin qui accepta l’invitation de Marie, Ewa psalmodiait toute seule contre les deux compères, elle se retrouvait a rentrer dans une église afin d’être baptisé… Quiconque l’aurait croisé à ce moment aurait été fusillé du regard mais se serait posé la question de sa tenue vestimentaire dans un tel lieu.

Marie l’attrapa par la main, et lui fit faire demi tour, la poussant vers l’autel
« et en plus pas moyen de lui faire enfiler une robe ou quelque chose de plus correcte. Je te préviens tu as intérêt à faire des efforts tout a l’heure ma belle si non je te défie à l’épée comme ton père nous a si bien appris à le faire »

Ewa marmonnait toute seule, « mon père mon père, parlons en tient », Ewa enfila rapidement ses chausses, et replaça une mèche rebelle, mais son corset resta en l’état alors qu’elle se présentait devant Jhyn…
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---fromFRJhyn
[alors qu’elle se présentait devant Jhyn…]

Hein?

Encore que cette courte onomatopée soit impuissante à rendre l'ensemble des sentiments et sensations divers qui envahissaient l'âme et les sens de Jhyn à cet instant, comme c'est notre lot à tous - elle donne tout de même une bonne idée.

Il faut dire que le pauvre Jhyn, qui était venue mettre l'église en état de célébrer dans l'éventualité délirante où des vocations se naîtraient dans la ville, et faire quelque chose d'utile dans l'intervalle de temps qui séparait sa venue de l'heure du baptême à l'hôtel Jageillon Alterac, bref, que Jhyn ne s'attendait pas à ça. Voir une Marie-Alice en furie traînant pour ainsi dire par les cheveux une autre dame aux atours riches, bien que desordonnés, avait toujours de quoi surprendre, surtout quand le fracas de la porte et les éclats de voix sous-entendaient que son humeur n'était pas au beau fixe.

L'église semblait pourtant calme jusque là, à peine les deux ou trois paysans habituels...Il en avait laissé tombé le nouvel encensoir récemment commandé à un artisan local et était précipitamment revenu dans la nef - après un instant d'hésitation, on ne sait jamais, ce pourrait être les In Tenebris - pour, donc , se trouver nez à nez avec le petit groupe et manifester sa surprise.


Hein?
Qu'est ce qui se passe ici?

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Benjamin de Selve, dit "Jhyn"
Seigneur de Curemonte

Archidiacre de Limoges
Clerc de l'ordre hospitalier
Nonce apostolique en Limousin
"Felix, qui potuit gravis terrae solvere vincula"
pnj
Rafale, donc ... Rafale de vent qui rejette la capuche du florentin en arrière. Il tend la main pour la rattraper. Mais ... Rafale qui porte aussi... Écarquillement des yeux à se les en extraire des orbites. Qu'est-ce donc ? Deux anges portés par le vent venus en réponse aux prières du florentin ? Sont-ce eux qui soufflent dans leurs trompettes pour faire naitre ce vent ? Hum ... Erwan fouille rapidement ce qui lui sert de mémoire. Il a du mal à ajuster, sur le moment.

Deux figures de son passé récent apparaissent. Il ne rêve pas donc. Une image lui vient en mémoire, de ces jours derniers. Marie ! "termine offensivo" de "termine offensivo" ! C'est en fini de ... Mais non ! Elle n'est pas seule ! Elle tracte, oui tracte une rouquine. Elles se dirigent vers lui ! Moment de panique intense. Mais c'est, mais c'est ... Oui ! Une interrogation chasse la panique. Que font donc Ewaele et Marie-Alice céans. Nouvelle rafale qui fait voler les jupons des deux femmes.

Erwan doute. Profondément croyant, il ne peut avoir à l'esprit qu'un ange ... Mais il ne tarde pas à avoir sa réponse. Marie lui apporte, toute faite ! Il tombe bien ! Ah ?!? D'où ? Une réplique lui vient aux lèvres qu'il s'applique à chasser bien vite, tant devant le regard de son amie qu'au devant de la détresse de son ancienne connétable.

Baste ! Manu-militaro-tracté à son tour, Erwan a bien vite fait de tourner ses talons et de repartir d'où il vient, de faire le chemin inverse de l'église au parvis - ou du parvis à l'église. Il a fait son deuil de la capuche dans le même mouvement, du reste. Pendant ce temps là, et quasi dans le même mouvement l'énergique jeune femme qu'il est venu à connaitre et à apprécier lui dresse un portrait de la situation, comme elle seule sait le faire.

Hum ... Ewaele ? Bien sur que je la connais ! Elle a été ma connétable quand j'étais serg ... gouv ... ou ... maistre de camp ou ... Elle euh ... ben oui ! On s'est croisé à Limoges et ailleurs, aussi. Une nouvelle fois le flux de parole du florentin est coupé par le reflux lituanien. Pas un mince exploit ça ! Pas le temps ... Pas baptisée ? Ah ?!? Oui ... euh ... J'ai ... Je peux ... Non ! Bien ...

Et c'est l'ancien courrier attitré de la première famille de Florence qui arbore un grand sourire niais et qui articule à grand peine un "gueu ?" devant un curé qui n'en mène pas bien plus large. Erwan comprend alors qu'il est loin d'avoir été le seul emporté par la puissance de Marie. Par la force profonde de la mère souhaitant protéger son rejeton. Et alors ... Erwan, orphelin, reste muet et attend la suite.
Mariealice
Un bong sonore retentit dans l'église et le trio s'arrêta devant Jhyn.

Ce qu'il se passe? Vous voulez savoir ce qu'il se passe?

Marie, toujours aussi furieuse, lâcha Erwan mais pas Ewa et la montrant du doigt, offrit sa réponse.

Il se passe que mon amie Ewaële ici présente, qui doit être la marraine de mon fils sous peu, n'est pas baptisée. Malgré sa promesse, je viens d'apprendre qu'elle n'a pas tenu ce qu'elle avait dit.

Donc, puisque c'est ainsi, je vous prie de bien vouloir officier sur l'heure et la faire entrer dans la communauté d'Aristote.

Erwan Saincte Merveille fera office de parrain et moi de marraine. Lui au moins je sais qu'il est baptisé.


Tapant du pied, elle croisa les bras sur sa poitrine, regardant du coin de l'oeil son amie et la défiant d'aller contre sa volonté.

Hop en avant jeune fille et arrive ici que je te rattache ce bustier et mette un peu d'ordre dans cette coiffure.
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---fromFRJhyn

Il se passe que mon amie Ewaële ici présente, qui doit être la marraine de mon fils sous peu, n'est pas baptisée. Malgré sa promesse, je viens d'apprendre qu'elle n'a pas tenu ce qu'elle avait dit.

Donc, puisque c'est ainsi, je vous prie de bien vouloir officier sur l'heure et la faire entrer dans la communauté d'Aristote.

Erwan Saincte Merveille fera office de parrain et moi de marraine. Lui au moins je sais qu'il est baptisé.


Déclaré d'un coup et sans respiration, avec une tête à ne pas admettre la moindre réplique, c'est le genre de déclarations qui vous fait prévoir une mauvaise journée.


Euh... C'est-à-dire que normalement il y a une pastorale et ce genre de choses, voyez...


Mais elle avait déjà fait demi-tour et préférait visiblement l'habillage de sa victime au dogme romain.


Mais bon, si c'est urgent...
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Benjamin de Selve, dit "Jhyn"
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Archidiacre de Limoges
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"Felix, qui potuit gravis terrae solvere vincula"
Ewaele
Ewa était dans l’église derrière les deux (elle ne nommera pas le nom qui lui vient a ce moment en tête), visage fermé, bouderie, colère, exaspération, rien ne passait mais intérieurement rien n’allait.

Jhyn arriva et les interpella, une conversation entre lui et son amie s’engagea. Ewa restait au milieu de l’allée centrale de l’Eglise bras croisés sur sa poitrine, ce qui accentuait ses formes, et ne cachait pas le laçage léger qui aurait du être fait.

Elle vu Marie arriver sur elle pour remettre de l’ordre dans sa tenue vestimentaire et ses cheveux. Un poil énervée, cette dernière attrapa les liens et tira sans retenue dessus, en cassant un à la basse…
« Ben nous voilà bien », s’exclama Ewa légèrement furibonde. Elle se dégagea et se retourna pour essayer autant que faire se peu, d’arranger la situation.

Enfin elle fit face au Curé, sourire ironique aux lèvres, l’attendant en tapant du pied, se demandant si ça serait pour aujourd’hui ou pour demain, elle soupira fortement afin d’attirer définitivement l’attention sur elle.
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pnj
Baste ! Baste de baste, même ! Erwan était perdu. La scène d'ensemble, il la comprenait. Un baptême d'urgence. Ce n'était pas la première fois qu'il assistait à ce genre de cérémonie hâtive et improvisée. Quoiqu'elles fussent plus rares ici-même, en Limousin qu'en Toscane. D'ailleurs, ici Erwan n'avait pas encore vu de cortèges conjugaux poursuivis par la famille et les amis contrariés du choix de l'un ou de l'autre des deux époux. Mais l'un dans l'autre, Erwan comprenait le tout, du coup ! Marie leur avait expliqué la situation du reste.

Ce qui le chagrinait le plus ... Quatre protagonistes, une marraine tempétueuse, un curé soufflé, une filleule échevelée et ... un parrain déboussolé. Oui ... Une église, Erwan y était entré pour y trouver paix et solitude puis en était sorti et de nouveau rentré. Saint-Michel-des-Lions ... Était-elle donc si venteuse cette église ? À n'en pas douter la rafale qui s'était levée tout à l'heure, lorsqu'il était sur le parvis les avait poursuivi jusqu'ici. À moins ... à moins que ... À moins que justement ...


Ben nous voilà bien, venait de dire Ewaele. Rotation sur les talons, l'attention provoquée par la curiosité. Contemplation du tableau de la blonde apprêtant rapidement la rousse. Un sourire nait sur les lèvres du florentin, il connait l'énergie et le dynamisme de Marie, son amie. Des images lui reviennent de nouveau en mémoire. Sensations fugaces et rapides qu'Erwan chasse. Finalement, voici un baptême qui s'annonce des plus ... cocasse. Ewaele soupire à présent. Où est-ce un souffle d'air qui vient de l'extérieur ?
---fromFRJhyn
La matinée tranquille qui avait précédé était-elle le calme avant la tempête? En tout cas, le vent soufflait dans les têtes aussi bien que par la porte resté ouverte ; et même si la brise ne soufflait pas romantiquement dans les cheveux de Hautetour, on sentait bien qu'elle le faisait dans son crâne, aussi bien que pour Jhyn d'ailleurs. A deux dans la tourmente, toujours ce réconfort de gagné.

Jhyn était resté un peu hébété de l'arrivée, et de n'avoir pas vraiment pu exposer en détail ses objections dogmatiques. Mais il y a, dit-on, des caractères fait au fond pour diriger, d'autres pour servir, et il n'était pas besoin de faire un dessin, au fond, sur celui de Jhyn.

Après un moment d'hésitation, il courut donc ramasser son encensoir et mettre de l'eau dans son baptistère, sans un mot de plus.

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Benjamin de Selve, dit "Jhyn"
Seigneur de Curemonte

Archidiacre de Limoges
Clerc de l'ordre hospitalier
Nonce apostolique en Limousin
"Felix, qui potuit gravis terrae solvere vincula"
Mariealice
Ce fut à peine que Marie entendit le si c'est urgent de Jhyn, fort heureusement pour lui d'ailleurs au vu de son énervement grandissant.

Par contre le lacet n'y résista pas au dit énervement et elle leva les yeux au ciel quand Ewaële ronchonna.


Nous voilà bien? Nous voilà bien? Nan mais oh. On serait pas là si damoiselle Ewaële de la Boësnière avait daigné tenir sa promesse!

Elle lui colla le bout de lacet dans les mains et s'approcha des fonds baptismaux en marmonnant Aristote sait quoi. Il fallait qu'elle se calme, tout allait bien se passer.

Coup d'oeil vers la porte et un courant d'air qui semblait avoir décider de continuer à jouer avec leurs robes et capes. Elle rabattit son jupon d'une main ferme avant qu'il ne décida de se lever plus que de raison, tout en marchant, et ne vit pas une flaque d'eau provoquée par les allers et retours du prêtre pour remplir le baptistère. Le pied de gauche ripa un peu mais ce fut du droit que le problème survint et l'église résonna d'un magnifique boum quand le vicomtal fessier rencontra les pierres du sol.

Dans son malheur, elle avait réussi à garder un semblant de pudeur, sa main toujours collée à ses jupons.

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