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[RP] Un anniversaire souhaité. Un cadeau non désiré ?

Zelgius
Pour toutes choses il faut une fin. Pour les vies cachées, pour les fausses identités, pour les mensonges, pour les vérités arrangées. Et c'est le jour du 29 Avril 1460 que notre brun décida de prendre sa plume pour laisser sa trace dans certains esprits... Sa filleule serait la première à avoir l'une des pièces du puzzle de sa vie. Certes, il aurait peut être était préférable de lui dire directement, mais il commence à être connu que la simplicité ne fait pas parti de la logique Zelgiusienne... Le Rose Noire prit donc sa plume, assez tard dans la soirée, plongea le bec dans l'encrier qui ne le quittait plus depuis quelques mois, il faudrait d'ailleurs qu'il se procure à nouveau de cette encre rouge qu'il utilise... Mais ce n'est pas là notre sujet. Le début de la lettre serait des plus normales mais il faut bien commencer par quelques choses.



A ma filleule,


Je sais que nous ne nous sommes pas quitté sur de très bon termes la dernière fois, j'avoue avoir été... disproportionné dans mes propos. Et je m'en excuse. J'espère que tu ne m'en tiens pas rigueur comme nous ne nous sommes pas vu depuis ce jour-là. J'aurai préféré que rien de tout cela ne se produise, mais tu sais comme je suis. Aussi bazin que... qu'un blond quand je le veux ! Enfin... C'est peut être aussi pour ça que j'ai demandé à Zeph de veiller sur toi si il m'arrivait quelque chose. Bref ! J'écris, j'écris mais j'en oublis de te souhaiter ton anniversaire, alors bon anniversaire ! Et désolé de ne pas être en face de toi pour te donner ce que j'ai mis dans la bourse qui accompagne cette missive... Car, il n'y a pas que de l'or ! Bon, un peu quand même, tu en feras ce que tu veux... Le donner à Paf, à Pouikie, ou à Zeph même ! Ou alors le jeter sur une des quiches qui peuplent l'endroit où tu te trouves ?


Sur son bureau était posé ladite bourse, à côté une bague... D'une ancienne vie, d'un "avant-Zelgius"... Il posa sa plume sur le parchemin et prit la bague. Il l'ouvrit comme on ouvre une bague à poison, déboutonna un bouton de sa chemise et tira un coup sec sur la corde qui lui servait de collier et retira la clef attaché à la corde pour la glisser à l'intérieur du bijou. La bague fut refermée et glissé entre les pièces d'or. Le brun reprit la plume et recommença à écrire, un peu plus bas sur le parchemin.



Bien, je suppose que tu as regardé et trouvé la bague ? Elle a une histoire d'ailleurs cette bague. Elle me vient de... Mouais, en y repensant c'est pas forcément très intéressant, pour faire simple, cette bague est la seule et unique chose qui m'est appartenu avant que je ne devienne qui je suis maintenant, même si certains faits de mon passé sont revenu à la surface, comme l'homme qui a essayé de me tuer à Saint-Aignan il y a quelques mois, tu t'en souviens peut être ? J'ai retrouvé leurs traces grâce, notamment à mes quelques escapades aux frontières du Berry. Tu sais, celles qui nous ont valu notre dispute ! En même temps comment aurai-je pu t'en parler alors que nous n'étions pas seul ? Ah oui, là que j'y pense... Garde tout pour toi, enfin sauf l'or, ça tu peux le jeter comme je t'ai dit... Mais je m'égare là... Une fois le mandat ducal fini, donc d'ici quelques semaines, voir un mois le temps des préparatifs. Donc, on ne se reverra surement pas avant longtemps, si j'arrive à ne pas me faire tuer. Me connaissant, ce ne sera pas chose aisée ! Ah oui, et si je meurs il faudrait que tu dises à Zephir que je pourrai pas le démettre de sa surveillance, je ne pense pas que ça l'ennui grandement mais bon... On ne sait jamais, et il faudra veiller sur Ropt aussi, ou alors la donner à Pouikie, au choix, je m'en fiche en fait. Norf ! Je m'égare encore, tu dois t'en ficher et te demander pourquoi tu continues à lire, la réponse est simple d'ailleurs, tu dois t'attendre à ce que j'écrive un truc intelligent à la fin... Moi aussi ! Je parlais de quoi déjà ? Ah oui, la bague. D'ailleurs est ce qu'elle t'ira ? Je sais pas, elle commence à se faire vieille en plus, c'est pas vraiment très pratique pour aller avec tes habits.


Un sourire se dessina sur le visage du brun, comment son esprit parfois trop torturé et malade avait-il pu arriver à parler de vêtements ? Surement quelques folies qu'il aurait oublié d'ici quelques heures... La suite de la lettre fut donc logique pour lui.



Pourquoi un cadeau comme celui-là ? Simplement parce que... Bah, je voulais t'offrir un cadeau de ton vrai parrain, enfin si tu veux toujours m'appeler comme ça après ce qu'il s'est passé à l'église à l'enterrement de Poum ? Mais ce n'est pas notre sujet, je crois que je vais finir ce courrier, je commence à partir dans tous les sens et je ne comprend plus rien à ce que je veux écrire, non mais tu t'en rends un peu compte !?


Prend soin de toi,

Bises,

Zelgius.


Et c'était vrai. Il en avait dit des choses à l'enterrement de sa soeur... Tous n'avaient pas apprécié, mais c'est ce qu'il avait pensé sur le moment. Et il se souvint de la raison de cette missive... Comment avait-il pu oublier une chose si importante ?



PS : Ah oui, et bon anniversaire !


Voilà, c'était dit, enfin écrit... L'heure était maintenant à la relecture. Il posa la plume à côté de l'encrier presque vide. Des sourires passaient rapidement sur le visage de Zelgius durant cette vérification et... ah déjà dit ! Il reprit donc sa plume, la trempa dans le fond de l'encrier et posa le bec sur le parchemin.



PPS : Après relecture, je m'aperçois que le premier PS n'a pas lieu d'être, je l'ai déjà écrit plus haut...


Plusieurs minutes passèrent avant qu'il ne se rende compte qu'il n'avait pas parlé du "principal" cadeau, la clef...



PPPS (oui je sais, il faut que j'arrête de rajouter des choses) : La bague s'ouvre.


C'était vrai en même temps, il fallait qu'il arrête de rajouter des détails... Oh allez un petit dernier... Juste pour dire.



PPPPS : Voilà, c'est fini !


Cette fois il n'avait plus d'encre donc même en le souhaitant très fort, il ne pourrait rien ajouter de plus. Il posa la plume, fit tomber un peu de sel sur l'encre pour qu'elle sèche... Roula la lettre une fois que le sel eut fait effet et la fit tenir avec la corde-collier qu'il noua rapidement autour. Et enfin... il laissa partir...
_________________
Kateline
[Quelque part en Lorraine… là où tout a commencé pour elle…]

Dans la petite chambre qu’elle avait prise dans cette auberge lorraine, Kateline se reposait de la route faite la veille. Elle se doutait qu’en ce vingt-neuvième jour du mois d’avril son tendre et sa jumelle ne la laisserait pas passer la journée sans boire un coup, au moins au soir. Parce qu’à ce qu’il se dit les anniversaires ça se fêtent, on offre des présents ou des gentillesses. La Brune n’avait pas l’habitude de ce genre d’échanges, fêter sa naissance lui paraissait étrange… car cela revenait à fêter le fait que l’on se rapproche un peu plus de la mort.

Elle fut dérangée dans son repos et la tranquillité qui régnait dans la chambrée par un bruit de carreau qu’on tape, Zephir l’avait laissé plus tôt dans la matinée... sans doute pour aller se dégourdir les jambes, ce ne pouvait donc pas être lui. Elle se redressa pour voir ce qui faisait ce bruit agaçant, des fois que Sand ait encore une fois oublié de passer par la porte et qu’elle attende devant la fenêtre.

Mais Kat aperçu un volatile fort chargé qui picorait au bord de la fenêtre, cognant de son bec parfois contre le carreau pour se faire remarquer. Elle se leva lentement, encore engourdie par le demi-sommeil qui l’avait gagné et ouvrit au volatile qui vint se poser sur la table, elle referma derechef et pris le pigeon en main pour le démunir de son chargement… un parchemin et une petite bourse. Elle donna quelques miettes de pain au messager qui avait amplement mérité sa pitance journalière et commença la lecture du parchemin…




A ma filleule,

Je sais que nous ne nous sommes pas quitté sur de très bon termes la dernière fois, j'avoue avoir été... disproportionné dans mes propos. Et je m'en excuse. J'espère que tu ne m'en tiens pas rigueur comme nous ne nous sommes pas vu depuis ce jour-là. J'aurai préféré que rien de tout cela ne se produise, mais tu sais comme je suis. Aussi bazin que... qu'un blond quand je le veux !


La dernière fois que La Brunette avait vu son parrain l’échange avait tourné à la dispute et l’incompréhension qu’elle avait éprouvé face aux propos de Zel étaient encore bien encrés dans son esprit.
Elle lut les premières lignes en fronçant les sourcils, mais la rancœur ne persista pas, et son visage se radoucit à mesure de la lecture.




Enfin... C'est peut être aussi pour ça que j'ai demandé à Zeph de veiller sur toi si il m'arrivait quelque chose. Bref ! J'écris, j'écris mais j'en oublis de te souhaiter ton anniversaire, alors bon anniversaire ! Et désolé de ne pas être en face de toi pour te donner ce que j'ai mis dans la bourse qui accompagne cette missive... Car, il n'y a pas que de l'or ! Bon, un peu quand même, tu en feras ce que tu veux... Le donner à Paf, à Pouikie, ou à Zeph même ! Ou alors le jeter sur une des quiches qui peuplent l'endroit où tu te trouves ?


Elle fut touchée que son parrain pense à elle en ce jour, déjà le raisonnement du pourquoi « on fête les anniversaires » commençait à faire son chemin dans son esprit. Elle prit la bourse en main et éparpilla son contenu sur la table, des pièces s’en échappèrent, ainsi qu’une bague plutôt conséquente. Elle se saisit de l’objet et le détailla, elle se rendit compte presque dans l’instant qu’on pouvait l’ouvrir, ce qu’elle fit évidemment.
La bague contenant une petite clé que Kat détailla également en arquant un sourcil, se demandant déjà dans quelle chasse – au trésor, ou pas – Zel allait encore l’entraîner. Curieuse de comprendre, elle continua de lire…




Bien, je suppose que tu as regardé et trouvé la bague ? Elle a une histoire d'ailleurs cette bague. Elle me vient de... Mouais, en y repensant c'est pas forcément très intéressant, pour faire simple, cette bague est la seule et unique chose qui m'est appartenu avant que je ne devienne qui je suis maintenant, même si certains faits de mon passé sont revenu à la surface, comme l'homme qui a essayé de me tuer à Saint-Aignan il y a quelques mois, tu t'en souviens peut être ? J'ai retrouvé leurs traces grâce, notamment à mes quelques escapades aux frontières du Berry. Tu sais, celles qui nous ont valu notre dispute ! En même temps comment aurai-je pu t'en parler alors que nous n'étions pas seul ?


Elle se souvenait parfaitement bien, alors qu’elle était en visite pour la première fois à SA, elle s’était rendue au bureau du Tribun qu’il était à l’époque. Une histoire de vol, une course poursuite… et un feu plus tard elle en avait appris un peu plus sur le passé de celui qui devait devenir son parrain plus tard. C’est d’ailleurs cette similitude dans le caractère et le vécu qui avait rapproché les deux jeunes gens. Qui faisait qu’avant ils se comprenaient plutôt bien, en dehors cette dernière dispute…



Ah oui, là que j'y pense... Garde tout pour toi, enfin sauf l'or, ça tu peux le jeter comme je t'ai dit... Mais je m'égare là... Une fois le mandat ducal fini, donc d'ici quelques semaines, voir un mois le temps des préparatifs. Donc, on ne se reverra surement pas avant longtemps, si j'arrive à ne pas me faire tuer. Me connaissant, ce ne sera pas chose aisée ! Ah oui, et si je meurs il faudrait que tu dises à Zephir que je pourrai pas le démettre de sa surveillance, je ne pense pas que ça l'ennui grandement mais bon... On ne sait jamais, et il faudra veiller sur Ropt aussi, ou alors la donner à Pouikie, au choix, je m'en fiche en fait. Norf ! Je m'égare encore, tu dois t'en ficher et te demander pourquoi tu continues à lire, la réponse est simple d'ailleurs, tu dois t'attendre à ce que j'écrive un truc intelligent à la fin... Moi aussi ! Je parlais de quoi déjà ? Ah oui, la bague. D'ailleurs est ce qu'elle t'ira ? Je sais pas, elle commence à se faire vieille en plus, c'est pas vraiment très pratique pour aller avec tes habits.


C’est vrai que le parrain avait une fâcheuse tendance à s’abîmer, surtout avec son caractère explosif, elle fronça tout de même les sourcils imaginant mal qu’il puisse quitter cette vie aussi facilement. La confiance placée en Zephir pour la protéger la fit sourire, elle avait grand mal à se positionner comme devant être protégée. C’est elle qui protégeait, pas l’inverse.
La limiter à cela revenait à lui enlever sa dernière part de liberté. Elle savait protéger sa vie, mais qu’en était-il du reste…
Elle passa l’anneau à tous ses doigts, aucun ne callait le lourd bijou. Elle détacha la fine chainette qui supportait un autre cadeau d’anniversaire, la première lettre de son propre prénom, et glissa la bague à côté de celle-ci puis referma la chaine autour de son cou.




Pourquoi un cadeau comme celui-là ? Simplement parce que... Bah, je voulais t'offrir un cadeau de ton vrai parrain, enfin si tu veux toujours m'appeler comme ça après ce qu'il s'est passé à l'église à l'enterrement de Poum ? Mais ce n'est pas notre sujet, je crois que je vais finir ce courrier, je commence à partir dans tous les sens et je ne comprend plus rien à ce que je veux écrire, non mais tu t'en rends un peu compte !?

Prend soin de toi,
Bises,
Zelgius.

PS : Ah oui, et bon anniversaire !
PPS : Après relecture, je m'aperçois que le premier PS n'a pas lieu d'être, je l'ai déjà écrit plus haut...
PPPS (oui je sais, il faut que j'arrête de rajouter des choses) : La bague s'ouvre.
PPPPS : Voilà, c'est fini !


Évidemment qu’il était encore son parrain, mais ça pour qu’il le sache il fallait qu’elle le lui dise. La main de la Brunette se referma sur la clé, elle n’en savait quand même pas plus sur elle.
Elle prit de quoi écrire, ceci méritait réponse. Même si elle ne ferait pas dans la longueur.




A mon parrain,

Car oui malgré ce qui s’est passé, ce qui se passe et ce qui se passera encore tu es et resteras mon parrain. Il y a juste qu’en ce moment la communication entre nous a des ratés. Des ratés qu’il faut corriger pour ne pas à avoir à se quitter comme nous l’avons fait.

Ton présent me touche beaucoup, tu dois t’en douter, malheureusement je ne peux porter cette bague normalement, je n’ai pas des mains d’ours comme les tiennes. Je l’ai mise à mon collier autour de mon cou.
J’ai trouvé la clé qu’elle contenait, qu’ouvre-t-elle ?

En dehors de cela, je n’aime pas quand tu parles de mourir… c’est stupide. En tout cas tu as interdiction, si ça va dans un sens ça va dans l’autre.
Je ne vais pas traîner de toute façon, on m’a demandé de rentrer en Berry. Nous allons pouvoir parler de tout cela de vive-voix. Que tu le veuilles ou non, que ce soit dit.

Affectueusement,
Ta fillote, Kat.


Elle fit sécher l’encre de sa missive tout juste terminée, l’enroula et l’accrocha à la patte du pigeon qui n’avait pas bougé de la table.


Allez hop retour à l’expéditeur !

Elle envoya le pigeon s’envoler par la fenêtre puis retourna à son couche, s’allongea et ferma les yeux.
Bientôt elle devrait retourner en Berry et mettre plus d’une histoire au clair…

_________________
Zelgius
Il fallu quelques jours pour que le pigeon messager fasse son grand retour dans le bureau du Procureur du Berry, quelques jours tirait à contribution puisque le brun avait entre temps écrit à d'autre personne pour la mise en place de quelques détails concernant la clef offerte en cadeau, mais en dire trop ici serait... Mal venu et bien trop vite arrivé. Bref ! Le piaf était revenu, mais pas seul, une missive accrochée à la patte bien vite attrapé et ouverte. Ta mangeoire est pleine, vas manger. Évidemment le pigeon se rendit directement à l'endroit concerné, après tout quoi d'autre que l'appel de la nourriture pouvait convaincre un animal de faire quelque chose ? Mais enfin ce n'est pas là notre sujet... Non, le sujet était le suivant : la réponse.



A mon parrain,

Car oui malgré ce qui s’est passé, ce qui se passe et ce qui se passera encore tu es et resteras mon parrain. Il y a juste qu’en ce moment la communication entre nous a des ratés. Des ratés qu’il faut corriger pour ne pas à avoir à se quitter comme nous l’avons fait.


Au moins les choses étaient clairs pour Zelgius à cet instant. Si sa fillote l'appelait encore "parrain" c'est qu'elle l'aimait encore assez pour lui pardonner leur dispute.



Ton présent me touche beaucoup, tu dois t’en douter, malheureusement je ne peux porter cette bague normalement, je n’ai pas des mains d’ours comme les tiennes. Je l’ai mise à mon collier autour de mon cou.
J’ai trouvé la clé qu’elle contenait, qu’ouvre-t-elle ?


Un sourire se dessina sur le visage du brun, il regarda la main qui portait la bague, elle ne lui parut pas si grosse... Mais c'était sa vision à lui de la chose, jamais il n'avait comparé avec quelqu'un d'autre. Il reprit sa lecture.



En dehors de cela, je n’aime pas quand tu parles de mourir… c’est stupide. En tout cas tu as interdiction, si ça va dans un sens ça va dans l’autre.
Je ne vais pas traîner de toute façon, on m’a demandé de rentrer en Berry. Nous allons pouvoir parler de tout cela de vive-voix. Que tu le veuilles ou non, que ce soit dit.

Affectueusement,
Ta fillote, Kat.


Le retour en Berry de sa fillote... Plus rapide que prévu. Ils auraient le temps de parler avant qu'il n'aille à la rencontre de ces personnes qui le voulaient la tête au bout d'une pique... Le sourire se redessina, plus net cette fois. Et il était interdit de mourir... C'est pourtant lui qui avait l'habitude de dire cela à l'accoutumée. La donne changerait-elle ? Il prit sa plume, un parchemin et l'un des encriers du bureau de la procure pour répondre.



A ma fillote,

Il est vrai que ses "ratés" m'ont fait réfléchir. Et le fait que nous n'ayons pu en parler plus avant suite à ton départ encore plus... Mais que tu ne m'en veuilles pas me rassure profondément, je dois bien t'avouer que je ne me voyais pas chercher une autre fillote...

Je ne voyais pas cette bague si grosse... Ni même mes doigts d'ailleurs ! En les regardant encore alors que j'écris -même s'il m'en manque maintenant un...- et je ne les trouve toujours pas si gros, il faudra qu'on compare un jour ! Bref, que tu l'es sur toi me fait plaisir, même si le plus important est à l'intérieur... Que de contenant pour un si petit contenu, tu ne trouves pas... ? Pour savoir ce qu'ouvre cette clef, il faudra que tu cherches qui détient ce qu'il y a à ouvrir. Tu n'aimes pas les chasses aux trésors ?

Je frôle la mort à chaque coin de rue avec ma façon de vivre, une menace de plus ou de moins ne changera rien à ma ténacité à rester ici pour embêter encore un peu les vivants... Ou alors j'ai un dernier quelque chose à faire ? Mais comme tu le dis si souvent, je me fais vieux... Et je commence à me faire prendre à mon propre jeu. Un jour la chance tournera, je le sais et ce jour-là, même ma volonté se rangera du côté qu'il faut.

Ton retour en Berry sera alors attendu avec impatience ma chère filleule ! Et alors nous parlerons de tout ce que tu veux, sauf de cette clef, tu devras chercher toi-même pour cela. Tu sais que je n'ai jamais aimé la simplicité...

Bises,
Ton parrain, Zelgius.


La lettre fut séchée et pliée, l'oiseau sifflé et équipé pour le voyage. Et surveilles leur retour, tu veux. Comme si un oiseau pouvait comprendre...
_________________
Kateline
[Sur la route du retour, entre Champagne et Bourgogne…]

De nouveau sur le chemin de la maison, Kat et sa petite troupe avançaient en direction de la Bourgogne s’étant permis de prendre le raccourci par Langres. Toutes les frontières s’était refermées derrière eux, les demandes de LP fastidieuses et souvent sans réponses obligea le groupe à foncer sans se retourner et en priant que les armées ne soient pas sur leur chemin.

Hormis un contretemps Pouikesque en Franche-Comté, le retour se passait plutôt bien. Lorsqu’ils arrivèrent en vue de la ville de Tonnerre, la Brunette retrouva le pigeon qui lui avait apporté un cadeau quelques jours plus tôt. Elle se saisit du volatile et le déposa sur le rebord de sa selle en attendant d’arriver à une auberge, et le nourrir. D’ailleurs elle rangea le parchemin dans sa besace, elle le lirait et y répondrait sans doute plus tard.


[Tonnerre, une taverne du bourg…]

Une fois au calme, et un lieu trouvé pour se restaurer et se reposer avant de repartir, Kat prit la missive dans sa besace et commença sa lecture…



A ma fillote,

Il est vrai que ses "ratés" m'ont fait réfléchir. Et le fait que nous n'ayons pu en parler plus avant suite à ton départ encore plus... Mais que tu ne m'en veuilles pas me rassure profondément, je dois bien t'avouer que je ne me voyais pas chercher une autre fillote...


Norf une autre fillote ?!! Encore faudrait-il qu’une fille aussi torturée que lui veuille de lui comme guide, en même temps c’était son cas à elle. Comme quoi tout était possible dans la vie… Elle rit doucement et poursuivit…



Je ne voyais pas cette bague si grosse... Ni même mes doigts d'ailleurs ! En les regardant encore alors que j'écris -même s'il m'en manque maintenant un...- et je ne les trouve toujours pas si gros, il faudra qu'on compare un jour ! Bref, que tu l'es sur toi me fait plaisir, même si le plus important est à l'intérieur... Que de contenant pour un si petit contenu, tu ne trouves pas... ? Pour savoir ce qu'ouvre cette clef, il faudra que tu cherches qui détient ce qu'il y a à ouvrir. Tu n'aimes pas les chasses aux trésors ?


Elle fronça les sourcils, elle avait finalement mis juste. Une chasse au trésor l’attendait. Seulement elle n’avait aucune idée de ce qu’elle devait chercher. Qui pouvait détenir un contenant.. ? Elle réfléchit mais sans vraiment trouver… Son père ? Son cousin ? Son fillot ? Cela pouvait être n’importe qui…



Je frôle la mort à chaque coin de rue avec ma façon de vivre, une menace de plus ou de moins ne changera rien à ma ténacité à rester ici pour embêter encore un peu les vivants... Ou alors j'ai un dernier quelque chose à faire ? Mais comme tu le dis si souvent, je me fais vieux... Et je commence à me faire prendre à mon propre jeu. Un jour la chance tournera, je le sais et ce jour-là, même ma volonté se rangera du côté qu'il faut.


La brunette poussa un soupire en lisant les lignes suivantes, elle se dit qu’il faudrait peut être qu’elle arrête d’appeler les plus de vingt ans des vieux. Elle finirait par laisser derrière elle des mélancoliques chroniques.



Ton retour en Berry sera alors attendu avec impatience ma chère filleule ! Et alors nous parlerons de tout ce que tu veux, sauf de cette clef, tu devras chercher toi-même pour cela. Tu sais que je n'ai jamais aimé la simplicité...

Bises,
Ton parrain, Zelgius.


Encore une fois elle fronça les sourcils, en plus il en rajoutait une couche. Norf ! Une fois en Berry elle commencerait à chercher le contenant.
De suite, elle prit de quoi écrire dans sa besace pour répondre au parrain joueur …




A mon parrain,

J’espère que tu jubiles de laisser la curieuse que je suis sans réponse au sujet de cette clé. Comptes sur moi pour te cuisiner, ou alors chercher c’est à voir… Dans le genre mystère je crois qu’il n’y a pas mieux que toi. Enfin ça me fera de l’occupation en rentrant.

Je me trouve actuellement en Bourgogne, ça ne devrait plus être long avant que mes pieds ne foulent à nouveau le sol berrichon. J’ai déjà pris mes dispositions pour reprendre mon travail à la garnison. Mais je voudrais aussi me remettre à la peinture, je crois que ça me manque un peu et je vais rouvrir partiellement mon atelier au public. Je ne vais pas le crier partout j’espère que le bouche à oreille fera son effet.


Elle omit volontairement le sujet de la vie privée qui pourtant la tourmentait pas mal ces derniers jours, elle avait bien du mal à se confier à son parrain. Surtout concernant ses choix peu probants aux yeux de son ami. Ce n’était pas le genre de la Brune de cacher, et par là se cacher à elle-même les choses. Sans doute avait-elle besoin de temps avant de pouvoir se confier cette fois-ci. Il y a de ces décisions qu’il faut parfois assumer seul pour être sûr de soi.



Enfin bref, tiens toi en vie le temps que j’arrive au moins… surtout si tu paumes des morceaux chaque semaine. Qu’est-ce que c’est que cette histoire de doigt en moins ? Norf
Bon tu m’expliqueras ça… à Bourges. Si tu as encore le courage de m’écrire tu peux aussi.

Bien à toi, ta fillote.

Kat


Elle sécha l’encre, enroula le parchemin et récupéra le piaf qu’elle avait nourrit en arrivant plus tôt.
Elle accrocha la missive et le laissa s’envoler vers le Berry.

_________________
Zelgius
Le brun en aurait fait du chemin pour la récupérer cette boîte... Oh non, pas celle de la clef qu'il avait envoyé à sa fillote, non non, celle-ci était entre les mains du fillot. Pour toute chose, il ne garderait même pas cette boîte là, elle servirait de payement à ceux qui la lui avait apporté. Il fallait en même temps dire que eux aussi avaient fait du chemin... Surtout elle. Et il valait mieux garder de bons contacts.

Lettre en poche, il avait quitté celle qui avait fait la convoyeuse. S’apprêtant surement à une dernière aventure... Il l'avait dans la tête qu'il n'en reviendrait surement pas de celle ci. Mais il avait perdu bien plus de membre ici que là bas, alors qui sait... En pensant cela, il avait levé sa main droite vers le ciel, retiré le gant pour laisser apparaître ce doigt manquant... Coupé quelques semaines plutôt pendant que les autres fêtaient le nouvel an berrichon par Le Blond... Cette personne qu'il considérait comme son meilleur ami mais qu'il haïssait en même temps... La guerre avait débuté avec eux... Celle des blonds et des bruns... Celles des Roses Noires et des Beaumonts-Parmes, tout avait finalement débuté avec eux, même si la seconde s'était étendu par le biais d'Orian.

Mais revenons en à cette histoire-ci ! Souvenez vous, le Rose Noire avait bien précisé au pigeon de ne pas revenir tant que Kateline ne serait pas en Berry, de veiller sur elle et ceux qui l'accompagnait. Alors imaginez un peu la tête du Brun quand il vit l'oiseau dans le ciel derrière ce qui aurait dû être son doigt. Son visage se décomposa, littéralement ! Certes, il n'était pas très en forme puisqu'il n'avait pas dormi depuis bientôt deux jours mais tout de même, à cet instant très précis le blanc était tombé comme un voile sur le visage Zelgiusien. Il siffla le messager ailé tout en se dirigeant vers le castel berrichon et se fit rejoindre par ce dernier quelques pas plus loin.


Qu'est ce que tu fais là toi ? Il leur arrivait malheur ? Réponds moi !

Pour toute réponse, Zelgius n'eut droit qu'à la patte portant le message sous le nez... Il la prit donc, commençant sa lecture en continuant son chemin, toujours un peu inquiet de ce qu'il allait trouver.



A mon parrain,


Au moins était-ce Kateline qui écrivait, il ne s'agissait là que de trois mots, mais il reconnaissait fort bien cette manière particulière d'écrire qu'était celle de sa fillote. Il reprit quelques couleurs et entama la lettre à proprement parler.



J’espère que tu jubiles de laisser la curieuse que je suis sans réponse au sujet de cette clé. Comptes sur moi pour te cuisiner, ou alors chercher c’est à voir… Dans le genre mystère je crois qu’il n’y a pas mieux que toi. Enfin ça me fera de l’occupation en rentrant.


Après cela, ce fut un sourire qui se dessina sur le visage du brun, c'était vrai qu'il aimait ça... Les p'tits secrets... Ses p'tits secrets plutôt... Il reprit sa lecture.



Je me trouve actuellement en Bourgogne, ça ne devrait plus êt...


Boum ! Voilà le bruit qui se répercuta dans toute la rue quand notre brun rentra dans un passant... Et évidemment...

Pouvez pas faire attention ablobeu* ! R'tourne t'en donc dans ton ch'min pateux* et laisse moi passer avant qu'je n'te mette en touisme* pour obstruction à un conseiller ducal !

Il ne le ferrait pas... Pas envie de perdre du temps en paperasserie administrative alors qu'il tenait à la main une chose bien plus important à ses yeux. Mais le paysan, lui, ne le savait pas... Et il partit aussi vite qu'un chat fuyait un chien. Le Rose Noire esquissa un nouveau sourire, mais pas pour les mêmes raisons que le précédent. Il regarda les lieux pour voir où il était et se rendit compte que les deux gardes de l'entrée du castel l'avaient entendu et regardaient encore dans la direction qu'avait prit le fuyard.

Qu'est ce que vous regardez comme ça ? Il ne reviendra pas, inutile de l'attendre !

Le procureur avait prononcé ses mots en s'approchant desdits gardes, bientôt il les dépassa tous deux et se rendit directement dans son bureau pour finir sa lecture. Du moins l'avait-il voulu ainsi.

Messire le Procureur ! Messire le Procureur, le prévôt vous cherche !

Le garde qui venait de parler l'attendait devant son bureau, seul endroit où on pouvait être sur de trouver Zelgius durant la journée, il était en effet moins difficile de l'attendre devant une porte close que de le chercher dans les rues de la capitale.

Et alors ? Vous ne voyez pas que j'ai une missive de la plus haute importance à lire ? Faites dire au prévôt que j'irai le voir plus tard... Si j'y pense. Maintenant laissez moi entrer dans mon bureau !

Sans plus de cérémonie, le garde fut écarté, la porte ouverte, passait, refer... claquée au nez du garde. Le brun s'installa dans son fauteuil et put enfin poursuivre sa lecture.



Je me trouve actuellement en Bourgogne, ça ne devrait plus être long avant que mes pieds ne foulent à nouveau le sol berrichon.


La Bourgogne ? Avec le temps de vol du pigeon, elle avait du refaire un petit bout de chemin... Donc elle ne tarderait pas.



J’ai déjà pris mes dispositions pour reprendre mon travail à la garnison. Mais je voudrais aussi me remettre à la peinture, je crois que ça me manque un peu et je vais rouvrir partiellement mon atelier au public. Je ne vais pas le crier partout j’espère que le bouche à oreille fera son effet.


Il avait eu vent que le Sergent Kateline ferait prochainement son retour. Une bonne chose, une très bonne chose même. Pour l'atelier, un rire discret sorti de la gorge du brun. Comment la plus grande artiste du Berry pourrait elle ne pas avoir de client ?



Enfin bref, tiens toi en vie le temps que j’arrive au moins… surtout si tu paumes des morceaux chaque semaine. Qu’est-ce que c’est que cette histoire de doigt en moins ? Norf
Bon tu m’expliqueras ça… à Bourges. Si tu as encore le courage de m’écrire tu peux aussi.

Bien à toi, ta fillote.

Kat


Se tenir en vie ? Donc ne pas passer trop de temps avec Le Blond... Surement une bonne chose pour son corps et son esprit... Il ne partait pas encore à la chasse, après tout, il avait bien attendu trois années, quelques jours ou semaines de plus ne seraient rien. Il prit donc sa plume, et trouva à côté de celle-ci un petit pot d'encre du rouge qu'il appréciait avec un petit mot :



Voilà ton encre Zel, m'utilise pas tout en une semaine, tu sais qu'j'ai du mal à m'en procurer !


Mot très vite chiffonné et jeté dans un coin... Il déboucha l'encrier, plongea la plume et commença à écrire, car oui, le "courage" était toujours présent quand il était question de certaines personnes, sa fillote en première.



A ma fillote,

Norf ! Jubiler ? Je ne fais pas ses quelques cachoteries pour t'ennuyer. Mais il y a certaines choses qui ne pourront être dites et pardonner qu'avec le contenu de ce que ta clef ouvre et jusqu'à ce moment... Bref, je t'expliquerai en face à face, l'idée que cette lettre soit lues par d'autres ne me plait guère et mon pigeon à la fâcheuse manie d'avoir autant de chance que du maïs sur du feu... Pour ce qui est du mystère mieux que moi, il y a mon parrain... Il se débrouille bien aussi je trouve.


Il ne put s'empêcher de sourire à cette phrase... Il était vrai que son parrain à lui était connu pour ses secrets et ses mystères. Autant Zelgius ne s'en inspirait pas... Une ironie du destin peut-être ?



La Bourgogne dis-tu ? Et bien alors vous ne devez plus être bien loin à l'heure actuelle, je suis impatient de te revoir et pas pour sortir des inepties comme la dernière fois, rassures toi !

J'ai en effet entendu dire que tu préparais ton retour à l'OST, tu m'en vois ravi, tu nous manquais là-bas ! Pour ton atelier, ne te fais pas d’inquiétudes, la meilleure artiste du Berry aura toujours des clients !

Ne m'as-tu pas interdit de mourir dans ton dernier courrier ? Je prends cela comme une promesse faite. Donc, je ne mourrai pas. Et tu pourras me cuisiner autant que tu le souhaites, mais attention, je ne suis pas un grand fan des épices d'Orient...

Pour le doigt... Et bien disons que Nathan et moi avons encore eu un... différent ? Oui, je pense qu'on peut appeler ça comme ça. Un différent.

Prends soin de toi pour le reste du chemin à parcourir,
Bises,
Ton parrain, Zelgius.


L'encre fut séchée, le parchemin roulé, le message accrochait à la patte du messager, le pigeon s'envola.

Et cette fois fais ce que je t'ai dit stupide oiseau !

Le Procureur quand à lui partit voir le prévôt, il fallait bien qu'il travaille un peu...

ablobeu > ahuri
chemin pateux > chemin boueux
touisme > prison

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Taf
Voilà quelques temps il avait reçu de son parrain une lettre bizarre. Plus que la lettre c'était l'objet qui accompagnait ce courrier qui lui posait questions...

Une boîte fermée à clef, qu'il fallait cacher... Quelle lubie nouvelle traversait la tête du parrain?
Il ne répondit ni ne parla de cette réception, observant l'attitude de Zelgius, voir s'il en parlerait. Chaque jour il le voyait et durant une bonne semaine rien... Pas un mot. Puis, aussi bizarrement que savait le faire Parrain, au cours d'une rencontre au détour d'un couloir du Castel, il lui glissa une allusion.
Plus qu'une lubie donc. Il alla voir Zelgius. Frappa à la porte de son bureau et entra.


L'bonjour Parrain. Tu as du temps là? Faut qu'on discute.

Posant sous le regard de Zelgius le courrier, il sortit d'une grande besace la boîte en question.

C'est quoi tout ça? Dans quoi tu t'embarques encore?
Norf parrain. Donnes-moi une poire pour commencer tiens!


S'installant aussi à l'aise que possible il ne redoutait pas vraiment, mais était suspicieux sur les raisons de cet envoi. D'autant que le secret qui présidait à celui-ci était loin de le rassurer...
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Zelgius
Plusieurs semaines qu'il avait envoyé le courrier au fillot. C'était pas son anniversaire à lui mais bon... Il fallait bien séparé ce qui devait l'être et ne pas réunir ce qui lui causerait des ennuis... Ou alors c'était la flemme de s'en débarrasser normalement ? Peut importait à ce moment là... Le brun fut réveillé par un frappement contre la porte de son bureau, les pieds furent descendu rapidement du bureau, la bouteille de Ropt s'échoua à terre...

'trez !

Le fillot... Avec une besace ?

L'bonjour Parrain. Tu as du temps là? Faut qu'on discute.

Le Parrain allait répondre mais fut devancé par la sortie de la boite. Il regarda l'objet sur son bureau, pis son fillot.

J'ai du temps... Mais je préfèrerai pour parler d'autre chose.

C'est quoi tout ça? Dans quoi tu t'embarques encore?
Norf parrain. Donnes-moi une poire pour commencer tiens!


Plus le droit d'avoir des secrets en Berry !? Norf d'norf !

C'est une boite. Tu l'vois bien béda. Bref... Le Procureur ramassa la bouteille tombée au sol un peu plus tôt. Je m'embarque dans plein de chose, dernièrement c'est la procure, et toi alors ? Le verre fut sorti, rempli et déposé sur la boite. Qu'est ce que tu veux savoir précisément ?
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Taf
Rhaaa mais c'est'y qu'en plus il y pr'nait pour un bazin. Bon au moins y l'avait servit d'la pouére.

N'te fous pas d'moué en plus! Bon...
Déjà... C'est qui ces qui enveulent à ta peau
?

Il avala une gorgée ...Sitôt recrachée. Pouark du Ropt! Il reposa le verre ... Tant pis...

C'est quoi que c't histoire d'héritage? J'ne veux po d'héritage.
Il le regarda l'oeil plutôt noir. Déjà que sa marraine était décédée il ne voualit pas rajouter la peine de la perte de son parrain. Après tout il était sa seule famille et il l'aimait. Fallait pas le dire mais c'était un fait.


Raconte il se passe quoi? Verty? Ou le blond qui te cherche encore noises?
Puis sers moi autre chose que ta mixture écoeurante aussi.


L'inquiétude et la colère qui l'accompagnait passaient, mais toujours à fleur de peau, prêtes à s'emparer à nouveau du fillot qu'il était.
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Zelgius
Il écouta son filleul. Un sourire se dessinant sur doucement sur son visage. Après tout... Il l'avait cherché, il lui avait envoyé un morceau à lui aussi... Un morceau de ce puzzle dont il voulait se débarrasser. Mais il revenait... Comme à chaque fois qu'il voulait se débarrasser de quelque chose. Tout finit toujours pas revenir... Tout. Ou presque...

Te souviens-tu de Saint-Aignan l'année dernière ?* Voilà qui veut ma mort. L'héritage... Il faut bien laisser quelque chose, non ? A défaut de savoir quand il sera l'heure de le faire, je préfère m'y prendre en avance...

Le sourire s'étiola un peu lorsque la référence au Blond fut faite. Il prit sa bouteille et bu plusieurs gorgées avant de répondre.

Verty et Nathan n'ont rien à voir là dedans... Et je n'ai que ça, j'ai fini la poire plus tôt dans la journée.

Il le regarda dans les yeux et y lut ce que tous voient un jour... La colère, l'incompréhension, le refus... Le parrain sourit à son filleul. Assez de révélations avaient été faite à son goût. Il se leva et se dirigea vers la porte.

Ce n'est pas encore l'heure Taf. Cette boite n'a pas été ouverte depuis longtemps. Je veux que cela reste ainsi...

Regardant vers le bureau lorsqu'il avait parlé, il remarqua cette lettre qui dépassait de son gilet. Gilet posé sur le dossier de son fauteuil, la lettre n'était visible que lorsque personne n'était assis. Mais part trop visible... Il ouvrit la porte.

Tu voulais une poire c'est ça ? Alors allons-y. Emmène la boite avec toi et cache la quelque part. Où tu veux.

[* Lien vers le RP relatant les faits passé l'année précédente sur RPartage.]
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Zelgius
Suite direct du RP : [RP]Souvent elle y a échappé, cette fois, il l'a rattrapé Oui, j'aime les suites directes en ce moment ^^


[Début Juillet]

Le Champlecy ne s'arrêtait plus, il devait savoir ! Savoir pourquoi Poumona -devenue sa soeur lorsqu'il avait été adopté par Mine- était apparue et l'avait... Il ne trouvait même pas de mot pour expliquer ce qu'il s'était passé durant la nuit. Il avait prit la place du "fantôme" puisque tous avaient décidé de considérer la femme qu'il voyait comme tel. Toujours était-il que cette impression lui avait plus que déplut et savoir si cela lui arriverait à nouveau était son nouvel objectif. Le seul moyen qu'il avait trouvé fut d'ouvrir la boîte... Cette même boîte qu'il n'avait jamais voulu ouvrir. Et elle se trouvait dans le bureau du Capitaine. C'était donc là-bas qu'il s'était rendu, les avants-bras toujours plein de sang, le sourire qui ne voulait plus quitter son visage, et... oh il aurait tant voulu en tuer une autre à cet instant précis. Ah oui, la boîte... Il entra dans le bureau dudit Capitaine -qui lui servait aussi de fillot- sans plus d'attention, et commença à fouiller la pièce.

Comment sais-tu qu'elle est ici ? Si ça se trouve, la boîte est chez lui.
Si elle n'est pas ici alors je fouillerai chez lui, si elle n'est pas là-bas alors je retournerai le castel, voir même le Berry ! Il me faut cette boîte ! Aidez-moi plutôt !

Quand était-elle revenue ? Il ne l'avait pas vu depuis que Poum' était venue... Et le trajet du retour s'était passé aussi silencieusement et seul que... Une marche funèbre ? Non... Bien sûr que non, pas une marche funèbre.

Tu ne la trouveras pas ici. Il n'est pas assez bazin pour la mettre dans cette pièce.

Zelgius l'ignora cette fois-là. Il avait trouvé la boîte... Il la tira de sa cachette, la posa sur le bureau, dos tourné à la porte.

Vous disiez ?
Il te faut toujours la clé...

Le regard était fixé sur la boîte comme si la regarder suffirait à l'ouvrir. Mais elle avait raison, il devait retrouver sa fillote. Elle seule pouvait l'aider. Elle seule avait toujours pût l'aider finalement... Depuis son retour en Berry l'année précédente, Kat avait toujours été plus ou moins liée aux histoires du brun... La prochaine serait la découverte de ce secret.
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Kateline
Kateline avait suivit Zel à travers les rues de Bourges, de loin certes car le bougre marchait vite, et elle sa blessure la faisait encore souffrir par moment. C'est donc à pas mesurés qu'elle fit route derrière lui.
Elle reconnut le chemin emprunté, celui de la caserne, elle l'avait emprunté tellement de fois avant de donner sa démission de l'OST qu'elle ne pouvait pas ne pas s'en souvenir.
Le parrain avait cependant pris une bonne longueur d'avance, et avait déjà disparut de sa vue lorsqu'il dut entrer à l'intérieur de l'édifice.

Elle savait qui il venait voir, en tout cas elle en avait une vague idée. Du moins c'est ce qu'elle supputa à le voir choisir cet endroit, après ce massacre.
Taf, son fillot -leur fillot- avait son bureau icelieu, sans doute voulait il lui avouer le crime, ou qu'en savait-elle après tout? Il y avait un tas de choses qui échappaient à la Brunette ces temps-ci... des comportements, des retournements de veste et de situations.
C'est un peu perdue face à tout cela qu'elle se retrouva devant la porte du Capitaine.

Cette dernière était outreverte, et la voix familière de son parrain lui parvint aux oreilles, sans vraiment comprendre ce qu'il venait de dire. Elle poussa la porte et entra dans la pièce, Zel était là et seul. Une boîte posée sur le bureau de Taf, elle lui sauta aux yeux évidemment.
Cette fameuse boîte qu'elle devait ouvrir, pour savoir la vérité..mais quelle vérité?
Mais pour elle le plus urgent ne consistait pas à connaître le contenu, mais à savoir ce qui était arrivé à son parrain.


Zel?...

Elle s'approcha doucement de lui, son regard se posa sur ses mains et ses bras couverts de sang. Une légère grimace apparut un instant sur son visage pour aussitôt disparaître.

Que s'est-il passé?... Expliques-moi je t'en prie...

Elle tendit une main vers lui mais arrêta son geste, était-ce de la peur ou la crainte de l'effrayer, peut être un peu des deux. Et ce sourire sur son visage... elle fronça les sourcils et attendit une réponse de sa part.
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Zelgius
Zel?...

Cette voix... Celle de sa fillote. Il se retourna brusquement. Elle l'avait suivi ?

Que s'est-il passé?... Expliques-moi je t'en prie...

Il la regarda, se souvenant de ce qu'il lui avait dit un peu plus tôt... "C'est nous. On l'a tué. Ensemble. Poum et moi... Il le fallait. ". La main de Kat s'approcha de lui, mais s'arrêta en chemin, les sourcils se froncèrent. Le sourire du brun disparu... Il rattrapa la main et lui fit continuer son chemin, il lui fallait recouvrer complètement ses esprits avant de pouvoir tenter une explication... Et le moyen le plus rapide qu'il trouva sur le moment fut le contact de la main de sa fillote sur sa joue. Il fixa le vert de ses yeux en se concentrant.

C'était... C'était un bal masqué... Près de l'Auron. C'est là-bas que je l'ai tué. Il me l'a demandé... J'ai dit non ! Il fallait que je sache avant. Que je sache ce qu'il s'était passé entre Poum' et elle ! Et elle me l'a dit. C'est là que Poum' est arrivée... Elle... Elle est entrée dans mon corps c'était... J'étais à la place de la brune ! J'étais à sa place Kat !

Une larme coula le long de la cicatrice que Nathan lui avait fait sous l'oeil droit... La pression qui l'avait tenu debout et dans un état second le quittait peu à peu. Il serra la main de sa fillote. Comment pouvait-elle le calmer à chaque fois... ? Le Champlecy inspira profondément, fermant les yeux, comme un animal humant l'odeur d'une proie... Les yeux se rouvrirent, un sourire se dessina, un sourire normal. Il était revenu.

La boîte. Il faut l'ouvrir. Je dois savoir. Savoir pourquoi Prudence était là, qui est cette femme qui ne me quitte plus. Il faut que je sache qui je suis !

Le ton était devenu plus calme, comme lorsqu'il parlait dans le tribunal quelques semaines plus tôt encore, il savait ce qu'il voulait. Il n'avait pas quitté son regard, la peur de replonger était présente. Tellement présente... Il l'entendait encore. De loin...

Elle ne sera pas toujours là... Moi si.
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Kateline
Sa main fut rattrapée, et la peur -tout du moins le peu qu'elle avait ressenti- s'envola aussi vite qu'elle était apparue. Elle lisait dans le regard de son parrain qu'il était aussi perdu qu'elle face à ce qu'il venait de vivre.
Elle le fixa et écouta patiemment le récit de ces évènements, elle le croyait sérieusement, elle croyait au fait qu'il voyait des choses que d'autres n'étaient pas capable de voir.
Aussi terrible qu'était l'acte qu'il venait de commettre, bien qu'elle même ne pouvait se permettre de le juger... elle avait fait bien pire tout au long de sa courte vie, elle redoutait déjà du quand dira-t-on... Allait-il être ennuyé pour le méfait... le bienfait... le mot pour le désigner restait à l'appréciation de chacun.


Ce qui m'inquiète dans tout cela c'est qu'un jour tu finiras par trouver la mort.. ou la mort viendra te trouver... La chance pour l'instant est de ton côté, mais qu'est-ce que je ferais moi si dans l'une de tes aventures nocturnes, tes idées de vengeance... je venais à te perdre. Sais-tu seulement le mal que cela me causerait?!!

Elle était partagée entre une foule de sentiments contradictoires, la compréhension, la colère, la peur, l'euphorie.. Elle acquiesca d'un signe de tête lorsqu'il lui dit qu'il fallait qu'il découvre pourquoi il en était arrivé là aux côtés de sa soeur disparue, savoir qui était cette femme qui ne cessait de le torturer depuis des semaines.
Elle jeta un coup d'oeil sur la boite qu'il avait laissé sur le bureau de son fillot, elle abandonna le visage de Zel et arracha le collier qui pendait à son propre cou. Elle dégagea la bague qui servait de pendentif depuis un moment déjà et en sortit la clé qu'il lui avait confié le jour de son anniversaire. Un cadeau particulier s'il en est. Gardienne d'un secret. Elle l'avait conservé au plus près d'elle, et le moment était venu de comprendre.
Elle plaça la petite clé dans la main de son parrain qu'elle referma sur elle même, c'était à lui de découvrir son passé. Il était important qu'il le fasse lui même, faire face à ses démons, ses fantômes.. peu importe. Le passé devait être révélé.


Ouvres la boîte Zel...
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Zelgius
Ce qui m'inquiète dans tout cela c'est qu'un jour tu finiras par trouver la mort.. ou la mort viendra te trouver... La chance pour l'instant est de ton côté, mais qu'est-ce que je ferais moi si dans l'une de tes aventures nocturnes, tes idées de vengeance... je venais à te perdre. Sais-tu seulement le mal que cela me causerait?!!

Oh oui, il le savait... Il ne le savait même que trop depuis le jour où il avait totalement disjoncté. Le regard toujours fixé dans le sien criait qu'il ne mourrait pas, qu'il ne pourrait pas lui faire endurer cette douleur. Mais tout ce qu'il trouva à dire fut bien différent...

Tu ne me perdras pas...

Il voulait rajouter quelque chose. Il le devait... Mais quoi ? Trop de temps fut prit pour la recherche des mots... Déjà Kat' lui donnait la clef offerte quelques temps plus tôt. Le brun sera les doigts autour, comme si sa vie dépendait de cette clef... Non, sa vie dépendait vraiment de cette clef ! Comment l'avait-il eut déjà ? Aucun souvenir de ce moment... Il avait toujours possédé cette clef ou presque et ne s'en était séparé que pour l'offrir à sa filleule et ainsi éloigner la tentation toujours plus grande de la jeter au fond d'un puits. Oh, bien sûr il aurait fait de même avec la boîte si il ne l'avait pas confié à Taf. Enfin confié... En regardant plus attentivement le bureau il voyait bien qu'elle n'était là qu'un objet parmi tant d'autres... Et son regard s'arrêta sur cette boîte -boîte noircie par le feu en certains endroit mais encore hermétiquement fermée-, la serrure présentait des traces de crochetages échoué. Un sourcil se souleva... Avant de se rabattre sur la clef.

Tu m'as causé assez de tourment comme ça... Maintenant c'est fini...

Et la clef fut introduite dans la serrure, tournée, et produisit ce très léger cliquetis de gorge se soulevant l'une après l'autre. La boîte était prêt à être ouverte, les mains placées de chaque côtés du couvercle, le Champlecy souleva ce qu'il n'avait jamais eu le courage d'ouvrir.

Peu de choses que ce secret... Une bague et une dague qui ne réussirent pas à capter l'attention du jeune homme. Ses mains se posèrent sur un portrait, il souffla dessus, pour enlever la poussière qui s'y trouvait et à l'instant où il vit les détails de la toile, le cadre tomba au sol, le Champlecy recula jusqu'au mur, incapable d'émettre un son. Il
la fixait. Une seule question en tête... "Comment pouvait-elle être sur le portrait ?" Peu à peu, les souvenirs de l'homme qui lui avait donné cette boîte lui revinrent en mémoire... "Dans cette boîte tu découvriras qui tu es, mon garçon. Ne la perds pas surtout !" Était-elle la femme qu'il voyait dans ses cauchemars ? Celle qui pendait au bout d'une corde ? Chacune de ces questions étaient visible dans son regard. Trop visible. Il tenta de se concentrer, attrapant de la main droite le médaillon Aristotélicien de sa fillote qui pendait à son cou... Inspirant et expirant de plus en plus lentement... Et il finit par arriver à se concentrer assez pour murmurer quelques mots.

Kat, c'est elle...
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Kateline
Il avait beau la rassurer la Brune n'était pas dupe, elle connaissait parfaitement la vie que menait son parrain. De quoi étaient faites ses nuits, ses rencontres.. et ses affaires personnelles. Celles-ci pouvaient engendrer de terribles jalousies comme elle pouvaient exciter les envies des plus malhonnêtes.

Elle l'observa pendant qu'il ouvrit la boîte aux secrets, fébrile elle craignait que ce soit trop pour lui. Ils avait traversé tellement de choses dernièrement... ses nombreux affrontements avec la gente masculine.. et féminine -référence à cette amante à qui il avait voulu ôter la vie-, cette hallucination qui s'était emparé de lui et qui avait causé moultes inquiétudes à la brunette... l'empoisonnement infligé par le propre fillot de son parrain... et enfin le meurtre de la Déols.

Les émeraudes allèrent de Zel à la boîte, de la boîte à Zel, sans discontinuer jusqu'à ce qu'il s'empare de ce qui semblait être un portrait. Kat de son point de vue ne voyait qu'un cadre en bois, d'où dépassait un petit bout de parchemin... elle était douée pour remarquer les petits détails.
Elle sursauta lorsqu'il lui dit...


Kat, c'est elle...

... et que le portrait tomba au sol. Elle s'approcha de lui et posa une main protectrice et rassurante sur son épaule, puis récupéra le cadre et y jeta un coup d'oeil.

C'est.. c'est la brune que tu vois??

Son regard curieux se changea en de l'inquiétude, elle tourna le portrait et s'attarda sur le morceau de parchemin qu'elle avait remarqué.
Elle remit le portrait entre les mains de son parrain en lui montrant ce qu'elle avait découvert.
Ne voulant pas le brusquer elle se recula un peu, le laisser libre de voir ce qu'il en était...

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