Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP]Parc'que les pecnos AUSSI s'reproduisent (à leur façon)

Andrea_
Qui a dit que le génie est respectable ? *



Une éphémère rencontre, une correspondance suivie, des débats sur la vie -et un peu sur la mort- mais surtout, des désaccords. Seulement c'était mal connaitre la p'tite chataîne que d'penser qu'elle abandonnerait cette idée là. Ayant dans un coin de la tête une douce nuit de Mars elle ne pouvait pas oublier !
Déjà six jours qu'elle en était sûre, elle avait réussi, elle touchait au but. La Colombe couvait. Depuis qu'elle s'était mise en tête de devenir maman à nouveau, elle faisait très attention. Ne pas s'asseoir trop brusquement, éviter le transport au galop et préférer le pas, plus lent mais plus sûr, éviter les bagarres en taverne. Rentrer tôt et rester le plus souvent possible dans la grange qu'elle squattait depuis son arrivée à Castillon, pour pas que la descendance prenne froid avant de voir le soleil. Par contre, continuer de boire un peu, parce que ça réchauffe, et que rien ne prouve le passage de l'alcool, de la Colombe à son oeuf, ou SES oeufs, pour être plus précise.

Le plus dur, c'était de le cacher à tout le monde, pour pas que les gens se moquent, parce que la populasse ne comprendrait pas. Expliquer aux gens que si on prend toutes ses précautions, c'était juste pour se prouver à soi même que oui, même elle, elle pouvait le faire. Même elle, elle avait cette sensibilité là.

Pour être honnête, elle sait plus trop comment, mais elle avait embarqué l'blond dans son épopée. Faut dire que d'puis qu'il l'appelait " ma mie", elle se sentait pousser des ailes la chiasse, parce que la mie, dans l'pain, c'était l'meilleur, donc elle en avait déduit qu'elle était l'meilleur de sa vie - et ouais-.
'Fin bref, elle l'avait embarqué dans l'histoire, lui expliquant qu'elle y arriverait, et qu'il serait là pour voir tout ça. Ensemble, elle était persuadée qu'ils y arriveraient.

La Belle trépigne. La Mission Z'oeufs commençait aujourd'hui. Jolie, pimpante, bref, comme sa première grossesse mais sans les nausées, elle tournait en rond en attendant le "futur papa". Mais comme la patience est une vertue qu'elle n'a toujours pas acquise, un petit raclement de gorge suffit à lui éclaircir la voix et par la fenêtre entrouverte - pour éviter les courants d'air- la voix très féminine de la Colombe se fait entendre.


Mon additionnel, faudrait ram'ner vot' séant dans l'coin, j'ai... enfin faut qu'j'vous dise un truc...

Mon additionnel, c'est nouveau, c'est d'puis qu'un jour ils avaient déblatéré -par écrit- sur le fait qu'on dev'nait des moitiés quand on était en couple, alors qu'en fait on était deux, bref, il a tellement l'esprit tordu qu'i' d'v'rait comprendre.
Bref, s'r'ait temps qu'il arrive, le papa "poule", parce qu'il n'avait encore jamais vu sa progéniture. Là, tout d'suite, sans yeux, ni bouche, ni même... plume, elle sentait bien qu'elle n'allait pas enlever le scepticisme de son blond, mais... faut un début à tout !
C'est qu'quand elle a une idée en tête, la chiasse, elle l'a pas ailleurs. Et elle avait décidé que ces oeufs piqués à droite à gauche, elle pouvait les faire éclore. J'ai dit éclore et pas exploser. L'but n'étant pas d'les cuisiner mais bien de les élever. Du moins jusqu'à ce que les poussins soient devenus poules -parce qu'y a plus à grailler-. L'soucis c'est juste qu'elle est aussi douée en cuisine qu'en élevage d'animaux-gosses. Les sept oeufs -déjà nommés- sont posés comme des trophées sur la couche, recouvert d'un petit mouchoir, pourquoi sept? bah... C'qu'au début ils étaient dix, pis y a eu l'accident de charette, pis quand elle s'est assise comme une bourrine, pis.. c'lui qu'elle a oublié quelque part, dix moins trois, sept, sept rescapés donc. Il ne manque plus que...


OUAMAILLLLLLLLLLLLLLEEEEEEEEEE

Le bruit de la coquille qui craque est presque imperceptible, la chiasse ouvre de grands yeux et se retourne vers son lit, retirant le mouchoir tellement rapidement qu'elle espère ne pas avoir enrhumé sa progéniture. Le constat est accablant, deux coques des sept petites bestioles innocentes ont encore cédé, - l'a pourtant pas une voix de castra merd'-. Les deux dépouilles sont balancées dans une écuelle et posées sur le feu.

Bon... Y en reste plus qu'cinq, faut plus faire les cons maint'nant... 'va encore douter d'mes capacités eul'blond... Ma croute ! Ma mie, ma croute, c'est aussi simple que ça j't'ai même fait à manger ! Si j'suis pas meugnonne moi... Ma bonté m'perdra berdol...faudrait pas qu'i' prenne l'habitude



* Citation de Elizabeth Browning
Désolé pour le soucis de balises, je trouve pas LE problème.

_________________
Ouamaille
Une des missives quotidiennes l'avait refroidi à sa réception, le blond, concernant la destinée ou l'état de certains messagers en fonction de l'humeur déclenchée par la lecture du courrier du moment. Et une question s'était faite plus pressante depuis: au rythme où elle allait et avec son fichu caractère de feu, la châtaine pouvait devenir un facteur aggravant face à la menace dont il avait ainsi pris conscience. Oui, les pigeons seraient peut-être rapidement en voie d'extinction si ça continuait sur ce rythme, et si personne ne faisait rien. Déjà parce qu'ils en usaient et abusaient rien qu'à eux deux; ensuite parce que les pauvres volatiles ne s'en sortaient pas toujours très bien, c'est le cas de le dire. Un certain nombre n'effectuait qu'un trajet, deux pour les plus chanceux, au delà on frôlait quasiment l'exploit. Sans doute ce qu'on appelle la perte en ligne. Face à cela et prenant conjointement conscience du problème, ils avaient évoqué plusieurs mesures au gré de leur correspondance qui s'était développée jour après jour.

La première, c'était que le blond se rapproche de la châtaine, au moins pour un temps. Ça c'était son idée à lui, qu'il avait d'ailleurs commencé à mettre à exécution avant même d'en parler à sa mie; et quand bien même une certaine incertitude pouvait planer sur le succès de l'opération "tempête du Périgord" au départ, il avait fini par la rejoindre là où elle se trouvait, et ma foi ça semblait pas trop mal vouloir se dérouler - enfin si on voulait bien négliger quelques petits détails qui avaient un peu titillé le blond en soirée, et qu'il essayait de point trop montrer bien que ça le démangeait.

La seconde mesure, elle, était du cru de la colombe. Du pur jus. En première approche, elle faisait sens: en développant l'élevage personnel du pigeon, a priori c'était un élément concret de lutte efficace contre les dégâts collatéraux subits par l'espèce au gré de leur correspondance. Sauf que là où ça a commencé à se gâter, c'est quand elle a évoqué l'idée de couver elle-même les oeufs. Là, le blond s'était sérieusement demandé si elle était à jeun quand elle lui avait écrit ça. Certes, il avait une idée sur la question quand même, et de prime abord il s'était dit que ça lui passerait. Il n'y pensait donc plus vraiment en retrouvant sa châtaine, résultat de la première mesure.

Oui mais elle, quand elle a une idée dans la tête, elle l'a pas ailleurs. Non non non.


Mon additionnel, faudrait ram'ner vot' séant dans l'coin, j'ai... enfin faut qu'j'vous dise un truc...

ça, c'était louche. Et quand ça commence comme ça, tout doux, y'a de quoi être méfiant. En tout cas surtout pas courir, ça non, sinon ça pourrait lui donner des idées qu'on lui obéit au doigt et à l'oeil et tout ça. Or leur relation était comme qui dirait appuyée sur des concepts un peu... différents. En tout cas pas celui là, a priori.

OUAMAILLLLLLLLLLLLLLEEEEEEEEEE

Ha bin là c'est tout de suite plus en ligne avec le tempérament chiassique. Le blond se fend d'un sourire en entendant brailler son nom, n'accélérant pas pour autant la cadence, faudrait pas exagérer non plus. Malgré qu'il aurait pu entendre son nom à des lieues vu le volume de la sirène, il était en réalité juste à côté. Sa silhouette se pointe donc assez vite dans l'entrée.

Ma croute ! j't'ai même fait à manger !

ça tombait plutôt bien, le blond commençait à avoir la panse qui gargouille. Coup d'oeil vers le feu, la gamelle posée à proximité avait quelque chose dedans qui commençait à embaumer, déclenchant un nouveau début de sourire au blond qui s'y voit déjà, à table. Sauf qu'un coup d'oeil un peu plus insistant vers l'écuelle coupe assez rapidement court à l'exercice entâmé des zygomatiques.

Heuuu dites don' l'colomb', c'qui qui vous a appris à fair' l'om'lett' comm' ça? Z'auriez point ret'nu qu'la moitié d'la r'cette, par hasard? Mais où qu'z'avez vu qu'on foutait l'coquilles dans l'plat, hein?

Moue appuyée du blond, qui zyeute tout autour pour voir si y'a pas autre chose de mangeable alentours par hasard, parce que l'omelette croustillante version "tout en un" ça lui disait franchement moyen. Ses yeux tombent alors sur le groupe d'oeufs déposé sur la couche comme dans un nid. Sa pensée ne fait qu'un tour: "ah bin au moins l'avait prévu un peu d'rab', l'colomb'". Le sourire revient, s'adressant à sa mie tout en se dirigeant vers le trésor:

Ha beh z'avez d'la chance, y'en a d'aut', j'vai pouvoir v'montrer comment qu'c'est qu'on fait, pis z'aurez intérêt d'ret'nir, j'vais point tout faire tout l'temps non pu, hein!
Andrea_
C'est que celui ci c'était un homme, un vrai. D'accord il était blond, mais c'n'est qu'un détail. ça prend donc son temps, ça se ramène uniquement quand ça parle de graille et, preuve suprême s'il en fallait, ça critique le repas.
Oh hé, quelqu'un pour lui dire que la belle ne CUISINE PAS ? Que la seule fois qu'elle a cuisiné on l'a juste supplié de ne plus jamais recommencer ?



Heuuu dites don' l'colomb', c'qui qui vous a appris à fair' l'om'lett' commme ça? Z'auriez point ret'nu qu'la moitié d'la r'cette, par hasard? Mais où qu'z'avez vu qu'on foutait l'coquilles dans l'plat, hein?
Hahin, Bonjour d'abord.
c'est une vraie chiasse pour ceux qui douaient encore faut savoir être novateur, c'est une recette particulière, vous allez gouter vous m'direz des nouvelles, en plus j'ai pas trop faim, ça vous en f'ra plus


En même temps faut espérer qu'il n'ai pas trop faim l'homme, parce qu'avec deux oeufs il va pas aller bien loin. Pis pour l'coup de la recette particulière, c'était pas tout à fait faux, même carrément vrai, doit pas y en avoir beaucoup des gens qui cuisinent des oeufs avec les coquilles, si ça c'est pas la preuve que la colombe est quelqu'un d'extraordinaire... - personne ne sourit, s'iouplait.- D'ailleurs elle est en train de regarder son plat, plutot contente d'elle, ça cuisait plutôt bien, pis ça sentait bon, bref, leur "vie commune" commençait bien, le mâle aurait de quoi se repaître.
Hophophop, arrêt sur image, petit retour en arrière... "du rab?" hein quoi ? Demi tour gauche pour croiser le regard du blondinet et départ en trombe pour se positionner entre la croûte et les bébés. La main plutôt motivée posée sur le torse du blond, les sourcils froncés, le front plissé et le bout de nez frisé, elle regarde son homme.



Teuteuteu, z'y pensez même pas. J'ai pris ENORMEMENT En rajouter, toujours de temps pour cuisiner c'repas, j'ose vous dire qu'vous aller l'becter, ensuite j'vous expliqu'rais la marche à suivre pour les loupiots.


La chiasse lui vole un baiser, mine de rien, parce qu'y a pas de mal à s'faire du bien, et montre la chaise du menton. La chataîne esquisse un sourire, les oeufs au plat accompagnés de leurs coquilles sont "balancés" dans une écuelle, le tout posé amoureusement devant le blond, accompagné d'un regard charmeur, petit frottement du nez jadis frisé contre celui de la croûte


Bon appétit mon époux, ça m'fait plaisir d'vous r'voir.


De là à savoir si elle fait ça par moquerie, par défi ou simplement parce qu'elle croit dur comme fer que c'est mangeable... C'n'est pas vraiment mon problème... Le votre et c'lui du blond c'est bien suffisant !
_________________
Ouamaille
Pas le temps d'atteindre la réserve d'oeufs que la colombe se pose devant lui, dans une attitude mi- "dediou-mais-où-tu-vas-y'a-rien-à-voir-par-là", mi- "mon-époux-adoré-j'voudrais-bin-que-vous-m'preniez-dans-vos-bras". Le genre d'expression qu'ont les femmes quand elles veulent arriver à quelque chose qui n'est pas forcément ce à quoi vous pensiez au départ, et si possible avec une mimique ou un sourire de circonstance n'ayant pour but que de vous embrouiller suffisamment pour que ça passe.

Sauf que le blond, c'est le blond. Pour ceux qui le connaissent pas, c'était un solitaire depuis longtemps, peu loquace quand il habitait encore dans sa bicoque à s'occuper de ses affaires. Nulle donzelle n'avait jamais foutu les pieds chez lui, n'aurait plus manqué que ça! C'était chez lui, y'avait SES affaires, il faisait ce qu'IL voulait quand ça LUI chantait, et pis c'était tout. Il faisait suer personne - enfin sauf les gamins qui passaient un peu trop près de chez lui en braillant; ça empêchait ses cochons de s'élever correctement, qu'il disait. Pis pour peu que ce soit l'heure de la sieste après une escapade de chasse dans les bois...

Tout ça pour dire: pas franchement habitué à la présence féminine, et par conséquence encore relativement peu enclin à une sensibilité susceptible de lui embrouiller le neurone. Même s'il progressait considérablement au contact de la colombe, mais vu d'où il partait et sans que ce soit désespéré y'avait indubitablement encore du chemin à faire, certainement de longues soirées d'hiver en perspective pour l'amener à un résultat plus concluant pour qui aurait des ambitions en la matière.

L'interposition de la colombe, ponctuée d'un baiser qu'il n'avait aucune raison de refuser - non, y'a vraiment pas de mal à se faire du bien - le coupe donc dans son déplacement vers la réserve des œufs. L'entrain que la châtaine mettait à lui suggérer - ahem... suggestion? - de s'assoir l'étonne un peu. Le sourire se transforme en une sorte de moue à peine esquissée lorsqu'elle déverse la mixture tout juste cuite dans une écuelle puis lui tend; au moins la cuisson semblait correcte, si on faisait abstraction du reste.


Bon appétit mon époux, ça m'fait plaisir d'vous r'voir.

Le blond prend l'écuelle d'une main, regarde d'abord la colombe les sourcils légèrement froncés, toujours debout face à elle, puis revient porter sa vue sur le contenu de l'écuelle. Là, de son autre main restée libre il entreprend d'extraire les coquilles les plus grosses qui étaient prises dans les œufs cuits, sans grand succès il faut bien le dire - enfin ceux qui auraient déjà essayé d'enlever un gros morceau de coquille qui serait resté par accident dans des œufs sur le feu comprendront la difficulté. Grimace plus appuyée du blond, ponctuée d'un léger soupir. Il se demandait s'il devait vraiment dire quelque chose, tant la situation et son expression devaient être relativement limpide pour une personne normalement constituée. Alors pour un être comme la colombe, pensez donc!

Changer de sujet, oui, voilà...


Nan mais, v'vouliez m'dire quequ' chose, la mie? J'ai rêvé ou bin z'avez causé de... loupiots?

Regard planté dans celui de la colombe, moue légèrement accentuée, il se demandait ce qu'elle allait encore lui servir - à tout les sens du terme.
Andrea_
La colombe, elle, ne savait pas grand chose du passé du blond. Elle savait juste qu'un jour il avait surgit, et que depuis elle avait beaucoup de mal à vivre loin de lui. Elle avait rapidement compris par contre qu'il vivait seul. Ouais, y a des trucs qui ne trompent pas. Elle n'avait point encore eu la chance - chance ?!- de se réveiller à ses côtés. Elle n'avait donc pas eu le bonheur -là je suis sûre, bonheur c'est le bon mot- de vivre le quotidien qui pourrait tuer un couple, ou du moins énerver la donzelle et faire indiquer la porte à son mâle avant même que le premier loupiot soit en route. J'disais donc qu'elle n'avait pas encore eu le bonheur de ramasser ses chaussettes sales, de râler parce que le couillu serait rentré de la chasse sans enlever ses chausses alors qu'elle avait passé des heeeeeeeuuuurrreess à récurer la maison. De toute façon ça n'arriverait jamais. La belle se sent prête à dompter n'importe quel animal, mais le balai, jamais. Parait que ça mord ces choses là. Déjà elle s'était mise à la cuisine...

D'ailleurs le blond était... sceptique, là encore le vocabulaire me manque mais on dirait presque qu'il n'a plus faim. Et... oula.


Non mais... c'est des oeufs cocotte ! Faut pas enlever les coquilles, allez, cessez de faire l'enfant, mangez... j'vous explique mon projet pendant votre repas Parait qu'c'est un moment d'échange la graille, un moment d'partage... D'ailleurs on va partager !

Le verre de vin est envoyé derrière la cravatte - ou le col, mais c'est pour l'expression- de la chataîne, preuve qu'en effet, ils partagaient, elle le vin et lui le " solide" - super solide pour le coup !.

Donc les loupiots. Vous vous souven'ez vot' façon peu cavalière de douter de mes élans maternels ? Vi j'suis sûre qu'vous vous souv'nez Le chic de faire les questions ET les réponses, ça évite les conflits, c'est de l'altruisme en fait Bah voilà, on va l'faire, ensemble Tous ensemblen, tous ensemble ouais ! ouais! tous ensemble... Les p'tits trucs que vous alliez manger... bah... c'nos enfants. J'sais pas combien d'temps ça va prendre, mais vous allez être papa.

La Belle jubilait, rien ne l'arrêterait, elle la voulait sa famille ! Le blond suivi d'un bébé... D'un bébé quoi d'abord ?
_________________
Ouamaille
Des oeufs quoi?

Cocotte... Le blond n'avait jamais entendu parler d'un truc pareil; manquait pas d'aplomb la colombe. Bon, certes, çà il le savait déjà. Mais quand même: si on lui parlait d'oeufs mimosa à la châtaine, elle les servirait avec une poignée de fleurs pilées dedans aussi? Vu la tronche du plat du jour, on pouvait s'attendre à tout.

Non, il boufferait pas les coquilles. Pendant qu'elle s'envoyait du pinard - même pas elle penserait à en proposer à son blond, non mais j'vous jure -, il écartait avec les doigts dans la gamelle les morceaux où il y avait des coquilles visibles, essayant de dégager au moins une bouchée qui paraîtrait exempte de la partie solide d'un oeuf. Son air un peu renfrogné en disait sûrement assez sur son appréciation du contenu, mais il avait vraiment la dalle, le blond. Tant bien que mal, un petit morceau se retrouve isolé dans l'écuelle, l'attrapant entre les doigts il le soulève, le retourne quand même pour scruter les détails de la composition, à la recherche d'une confirmation qu'il avait peut-être une chance d'avoir trouvé "le" morceau sans coquille du plat, tel une pépite aux tréfonds des galeries d'une mine. Portant le morceau à sa bouche, la première tentative de mastication donne le verdict. * cronch *. Raté. La pépite, c'était juste du caillou plaqué, de mauvaise qualité en plus.

Pour le coup il n'irait pas plus loin avec le reste de la pitance. Il écoutait la colombe d'une oreille assez distraite il faut bien le dire, suffisamment déçu de n'avoir rien de valable à se mettre sous la dent. Oui parce que mine de rien, se concentrer sur le tri des coquilles dans une plat d'oeufs, ça vous bouffe aussi une énergie de concentration, c'est fou; on dirait pas comme ça, mais si, en fait. Comment ça, il est limité le blond?

Les sons lui parvenaient donc tandis qu'il parcourait des yeux l'endroit pour voir si y'aurait pas autre chose de plus comestible. Elans maternels... bla bla bla... on va l'faire... bla bla bla... p'tits trucs que z'alliez manger... nos enfants... bla bla bla... papa.

Hein? Mais qu'est ce qu'elle raconte, là? Manger *nos* enfants? Attendez, attendez... Arrêt sur image, ou plutôt sur parole en l'occurence. Tentative de dépilage chez le blond. Manger? Hmmm ça c'était le plat qu'elle venait de lui refiler, à coup sûr. "P'tits trucs que z'alliez manger"? Bah, les coquilles dedans? Hmmm nan, ça doit pas, vu qu'une coquille ça se bouffe pas... Puis soudain en prenant d'autres éléments l'assemblage se fait dans la tête du blond: Oeufs + coquille + couvage + petits + d'autres oeufs sur la couche = ...?


Oh dediou! L'colomb'? C'est quoi qu't'avais foutu à cuire? M'dis pas qu'c'était des oeufs qu't'avais commencé à essayer d'couver quand même???

Là, ça lui donnait encore moins envie de persévérer dans la tentative de consommation du plat. Non pas que l'idée que la colombe ait pu s'assoir dessus le rebutait, ça sûrement pas considérant qu'il avait eu comme qui dirait vue sur le séant par ailleurs en d'autres circonstances, en plus que les oeufs ont, en temps normal, une coquille qui protège le contenu, donc côté contamination rien à craindre. Mais c'est qu'il n'avait surtout aucune idée depuis combien de temps elle avait pu commencer la couvée, la colombe, et ça c'était une autre affaire. Parce que ça pouvait vouloir dire que si par malheur elle avait entrepris la chose depuis plusieurs jours, et pour peu qu'elle s'y soit tenue assidument - ce dont elle était parfaitement capable dès lors qu'elle se fiche une idée dans la caboche -, le développement aurait pu éventuellement commencer dans les oeufs. Et l'idée de trouver des embryons dans un plat, je sais pas vous, mais le blond, lui, ça lui donnait déjà des hauts le coeur rien qu'en y pensant. Il dépose donc cette fois définitivement la gamelle à côté, n'ayant plus du tout l'intention d'essayer d'en extraire quoi que ce soit à manger de là-dedans.

Bon, ma p'tite colombe, 'coute moi un peu, hein. Pis lâche moi don' c' godet, ch'uis pas sûr qu'ça contribue à t'éclaircir la comprenoire, là. Lui attrape la main avec le godet. Qu'tu veuille m'faire plaisir en faisant à bouffer c'est bin gentil, même si y'a d'la coquille d'dans, j'arriv'rais même à apprécier, si si si. M'enfin là, fout' des oeufs ptet à moitié couvés d'dans, c'est pu d'z'oeufs cocotte comme tu dis, ça s'approch'rait plus des oeufs aux lardons... "fin des lardons d'piaf.

Nan, franch'ment, couver des zozios... Pis imagine qu'ça marche, t'vas en faire quoi après, hein? Nan nan nan nan nan...


Des loupiots, déjà qu'il était loin de voir la chose, le blond, alors des moutards à plume... Autant qu'il allait falloir que la force de conviction de la colombe soit de nature extra-terrestre!
Andrea_
Cocotte, des oeufs cocottes, et vous n'avez vraiment pas de chance parce que ...


Il ne saurait jamais la fin de la phrase, parce que l'Homme est dans la lune, 'fin pas vraiment dans la lune hein, il est bien là, assis à la table, scrutant son assiette. A croire qu'il est impressionné. Faut dire que pas grand monde n'a eu le privilège de gouter à la cuisine de la chiasse. Privilège, je ne sais pas si réellement c'est le mot. Mais c'est tellement rare que oui, je l'avoue - et elle aussi- elle en est fière.

D'ailleurs, la fin de la phrase était interessante. Parce que oui, le blond n'a pas de chance. La chataîne avait prévu de lui confectionner un petit dessert dont il aurait parlé un bon moment ! roulements de tambour... des oeufs à la neige ! Mais y avait plus de neige, le soleil et ses premiers rayons avaient eu raison du dernier tas qui stationnait derrière l'église. Elle avait alors bien pensé lui faire des oeufs au lait, mais la chiasse n'aime pas le lait.

Enfin, maintenant, elle avait une certitude, en écoutant les discussions des bonnes femmes au lavoir - elle ne lavait pas son linge hein, n'allez pas faire courir la rumeur, elle s'était perdue (hahin)-, elle savait cuisiner les oeufs sous toutes ses formes. D'ailleurs, demain étant un autre jour, le Blond aurait au repas des oeufs brouillés, et le surlendemain des oeufs mollets, après demain parce que c'est plus compliqué.

Aussi, en rentrant de sa folle épopée lavoiresque, elle avait rapidement noté ce dont elle se souvenait, et elle ne se souvenait pas grand chose - c'est rien de le dire-.






Oeufs à la neige
Oeufs au lait Faire cuire dans le bain de Marie
Les sortir du bain quand Caram est lisée.
Note pour plus tard : Trouver Caram.

Oeufs cocotte Vérifier par tous les moyens si ça fait "cronch"

Oeufs mollets Prévoir du temps.
Note perso : se renseigner quand même : de quel animal le mollet ?





Mine de rien, elle avait été plutôt émue, la Colombe. Son premier "cahier de cuisine", c'est pas qu'elle y prenait goût, mais elle avait compris il y a bien longtemps qu'on tenait un homme par deux parties de son corps, son estomac et son... demandez à maman. Enfin, on peut aussi le tenir autrement hein, mais ils n'aiment pas tous les cordes, les chaînes et tout ça...
Revenons à nos moutons, ou plutôt au blondinet qui réagit comme s'il était tombé sur un os. le " cronch" qui suit arrache un petit sourire sadique à la Belle, qui se promet de barrer sur sa liste une phrase... Y a pas à dire, Ouam', il est à la hauteur !
Pis ce petit air concentré quand il regarde le plat savoureux qui trône dans son assiette, la chiasse mettrait sa main à couper que c'est par plur plaisir, il déguste avec les yeux, pis il est sûrement empli de fierté... Elle le regarde, super fière d'être là, avec lui, et un peu aussi de lui faire avaler - une bouchée c'est un début- un peu de son plat.



Oh dediou! L'colomb'? C'est quoi qu't'avais foutu à cuire? M'dis pas qu'c'était des oeufs qu't'avais commencé à essayer d'couver quand même???
Oh, bah, heu...



Pour le coup, c'est plus le blond qu'elle regarde, c'est plutôt les poutres, Oh une toile d'araignées, et si j'me mettais au balais finalement ? Si elle avait pu arrêter de se manger l'intérieur de la joue, ma main à couper qu'elle aurait siffloté. Mais on n'peut pas tout faire alors voilà, elle regarde le plafond et elle se bouffe la joue.
C'est qu'oui, oui, OUI, -mais vous l'saviez- il était en train de manger les accidentés de la couvée. Non mais sinon c'est du gâchis aussi. Alors d'accord, ça faisait déjà à peu près six jours qu'elle en prenait soin, mais fuat pas la prendre pour une lapine de six semaines... Le menton est relevé, l'air un peu outré, alors que le coin de sa lèvre est mordue... Prise sur le fait la chiasse...



Non mais, Ouam, Chéri, Oui, c'est nouveau J'ai quand même...
Bon, ma p'tite colombe, 'coute moi un peu, hein. Pis lâche moi don' c' godet, ch'uis pas sûr qu'ça contribue à t'éclaircir la comprenoire, là.
Qu'tu veuille m'faire plaisir en faisant à bouffer c'est bin gentil, même si y'a d'la coquille d'dans, j'arriv'rais même à apprécier, si si si. M'enfin là, fout' des oeufs ptet à moitié couvés d'dans, c'est pu d'z'oeufs cocotte comme tu dis, ça s'approch'rait plus des oeufs aux lardons... "fin des lardons d'piaf.

Nan, franch'ment, couver des zozios... Pis imagine qu'ça marche, t'vas en faire quoi après, hein? Nan nan nan nan nan...



Et voilà un verre qui s'envole sans qu'elle n'puisse rien dire, t'façon, l'était vide. Les yeux se lèvent, se renversent, s'enroulent -oui, pas facile mais c'est la Colombe hein, rien n'est impossible- façon " cause-toujours-tu-m'intéresses"


C'est bon, j'peux en placer une ? Non parce qu'après on dit qu'les femmes sont bavardes... Non mais, j'ai bien qu'y avait des 'spèces de trucs un peu glauque qu'on aurait dit des bébés d'grenouilles, mais j'suis sûre que c'est pas des oeufs de grenouille, alors j'me suis dit que... Mais regarde !

En farfouillant un peu dans l'assiette du bout des doigts, la Belle dévoile deux embryons certifié conforme "sept jours de couvage intensif, légèrement grillés. Et les sort, un dans chaque main, victorieuse, lançant un Tindam ! qui ne laisse aucun doute quant à sa fierté. Comprenez, les machins sont cuits, et pas crâmés, une première !


Bah, c'est la viande qui accompagne les heu... légumes. Faut comprendre. La Colombe, elle ne cuisine pas, c'est un fait avéré et reconnu mondialement, mais elle va pas au marché non plus ! Pis elle s'en fiche de savoir ce qu'est légume ou " fait cul lent" ou pas légume ou... Bon, rajoutez à c'la qu'elle n'a pas inventé l'eau chaude, faut pas trop lui en demander. Le Blond n'empêche, il a pas connu la guerre, sinon il aurait becté les p'tits lardons, même de piaf. C'est comme ça qu'on les r'connaît ceux qu'ont fait la guerre. Ils mangent tout.Et peut être même que c'est ce qu'ils préfèrent les lardons d'piaf.
La table est légèrement poussée - c'est une table en " forme Ica"- et la chataîne prend place sur les genoux de son " époux", le regardant genre " gamine capricieuse que tu peux rien me refuser sinon j'me roule par terre, même que j'en suis capable " avant d'enchaîner, moue significative sur le visage.



Non mais ma croûte - ça va rester ça- Si ça fonctionne, on pourra faire un élevage ! Profiter pour s'envoyer des pigeons quand les noeuds nous sépareront, sans craindre une restriction budgétaire, pis c'est génial, on s'trimbalerait not' bouffe sans la porter ! Elle nous suivrait ! Alors ça hein, y a pas grand monde qui peut s'en vanter hein ?! Pis ... La belle bondit près du lit, s'armant d'un morceau de fusain, qui s'approche dangereusement d'un des oeufs. Lui dessinant deux ronds et une bouche. Fière d'ele elle prend l'oeuf en main et le montre au blond, l'agitant légèrement et prenant une voix débile


Papa, papa ! j'ai froid !


Si vous aviez un doute, elle vient de le confirmer, elle a un grain - et pas de blé-. D'ailleurs elle a la folle envie de balancer l'oeuf sur les cheveux d'Ouam', histoire de voir si c'est vrai que les oeufs rendent les cheveux plus brillants, elle qui n'avait jamais osé essayer. Mais on n'est déjà limité niveau progéniture alors elle s'abstient.
Le moutard à plumes-qu'en-n'a-pas-encore, est glissé par l'ouverture du la chemise du blondinet, la main de l'homme posée par les grâces de la Colombe en protection. Bref, il tient l'oeuf contre lui.



Vous pouvez pas dire non, c'trop tard.


La vraie raison, c'est surtout qu'il avait mis sa parole en doute et qu'il essayait de casser sa motivation. ça s'fait pas, l'idée est là, et r'partira pas, namého !
La p'tite chataîne se rapproche de sa couche, admirant ce qu'il reste. Quelque chose la turlupine quand même, pourquoi ils n'sont pas tous de la même taille ? et pourquoi les couleurs diffèrent ?
Et dire que sous l'oreiller se cachait le plus majestueux d'entre eux... Au moins trois livres et une taille à faire peur.
Enfin, c'pas encore le moment d'lui montrer il s'rait capable de s'barrer... Les hommes paniquent souvent en voyant leurs gamins. Surtout qu'elle sait pas si c'est une impression, mais il a pas l'air très motivé.
On va faire un test...



Bien beau d'râler, mais j'ai b'soin d'aller m'baigner, alors vous voulez pas manger, très bien, prenez les enfants et allons-y.


S'il arrive à tous les porter, sans en casser un seul, surprise !
_________________
Ouamaille
Ouam n'y croyait pas... La châtaine semblait tellement fière de ce qu'elle extirpait du plat en fouillant avec ses doigts que le blond en affichait un air coi à la vue des morceaux. Certes, ils étaient de taille disons très modeste encore, le développement n'en étant qu'à son début. Mais quand même, c'était "z'oeufs cherry on z'oeufs cake" après les coquilles.

ah, c'est la viande qui accompagne les heu... légumes.

Bin voyons... Et les coquilles, c'était l'influence des nombreux cours de présentation culinaire à la "taupe chaiffe" sans doute suivis par la colombe au cours de sa vie? Sans doute l'épisode: "pour le défi d'aujourd'hui, vous f'rez à bouffer pour une horde de gueulards qui manient mieux la hache que la fourchette; vos ingrédients: tout c'que vous trouvez dans un rayon de 20 pieds autour du feu d'camp. Pas un pied d'plus. Le tout en 5 minutes". Malgré une expérience de la vie en communauté très très limitée pour le blond, la scène de présentation victorieuse des embryons cuits développe chez lui comme une impression de... léger foutage de gueule. Subtil, certes, tout en finesse version estampillée "Colombe inside" mais sensation de foutage de gueule quand même. L'air affiché par la châtaine qui vient s'assoir sur ses genoux tempère toutefois la réaction du blond - bah oui, on a affaire à un individu un brin influencé par un peu de sentiments aussi. C'est que la châtaine, c'est point n'importe qui dans l'histoire.

Naaaah! D'la viande... Tsssss... Tu parles, hein!

Moue un tantinet dégoutée du blond, pas trop, juste un peu, qui rajoute:

J'te dis ça com' ça, la mie, m'enfin j'préfère quand qu'c'est pu gros le bestiau, genre un morceau d'poulet d'plusieurs s'maines APRES qu'il soit né, pasqu'avant, c'est moyen mangeab', hein...

Pourquoi il disait ça, d'ailleurs... Sans doute l'illusion que la colombe pourrait éventuellement en tenir compte pour un prochain repas, peut-être. Faut toujours en avoir, de l'espoir. Enfin, au moins un peu... non? Alleeeeez si, soyez pas vache... un petit peu quand même, non? Pffff z'êtes rabat-joie, hein. C'est la colombe qui vous fait penser que, côté espoir...? Il aurait peut-être dû insister sur le mot "morceau", d'ailleurs, car vu le niveau culinaire elle pourrait bien être foutue de lui mettre un poulet entier ni plumé ni vidé dans une gamelle. Un coq au vin version colombe? Bah! Oublions ça...

Les paroles qui s'ensuivent avec le laïus sur l'élevage, la réserve de bouffe auto-transportée pis tout ça, arrachent un soupir au blond. Têtue elle était, têtue elle resterait, il allait falloir s'y faire. Pas franchement une surprise. Plutôt une confirmation, si toutefois le moindre doute pouvait subsister. La scène de l'oeuf-progéniture-qu'a-froid-et-qui-gémit finit d'achever le blond, transformant son soupir en un rictus à mi-chemin entre "'tain mais l'est pas possib'..." et "dediou, kalécon, elle arriv' à m'faire marrer en plus!". Enfin vous voyez. En tout cas ça désarme suffisamment le bonhomme au point qu'il se laisse faire lorsque la châtaine lui dépose l'oeuf dans la chemise en lui positionnant la main de sorte qu'il le soutienne à travers l'étoffe. Regard amusé vers la colombe qui, décidément, faisait preuve d'un bel enthousiasme.


Vous pouvez pas dire non, c'trop tard.

Trop tard? Lui en foutrait du "trop tard", le blond, ouais. Trop tard pour bouffer quelque chose de correct, ça c'est plus que probable. D'ailleurs son estomac se rappelle à lui en émettant un de ces gargouillis caractéristiques, suivi d'un autre. Non pas que la proximité de l'oeuf sur le haut de son ventre en contact avec sa peau stimule quoi que ce soit, non, il avait juste toujours la dalle, n'ayant toujours rien avalé.

D'ailleurs, c'est pas qu'il a une longue expérience du contact épidermique avec les oeufs, mais bon, le ressenti lui semble un peu bizarre. Tandis que la colombe le laisse temporairement et se rapproche de l'endroit ou les quelques autres étaient rassemblés, Ouam plonge sa main libre dans la chemise et en ressort la chose, la scrutant avec un peu d'attention - essayant de faire l'analyse suffisamment discrètement quand même pendant que sa mie est un instant pensive devant les autres "rejetons". Un petit sourire illumine brièvement son visage: il n'était pas tellement expert n'ayant jamais pratiqué l'élevage avicole lui-même, mais il avait quand même vu faire quand il chapardait un peu à l'occasion dans les fermes voisines pour s'approvisionner - et accessoirement s'était déjà fait avoir une fois. Au toucher ça se confirmait: c'était un de ces oeufs en bois qu'on mettait aux poules à un endroit pour les inciter à pondre là et pas ailleurs. Au moins, celui-là, il donnerait rien, tout autant que la colombe pourrait le couver.


Bien beau d'râler, mais j'ai b'soin d'aller m'baigner, alors vous voulez pas manger, très bien, prenez les enfants et allons-y.

Les enf... Tsss, t'veux dire les machins, là...
, désignant les oeufs sur la couche, Ha pasque c'est l'heure du bain des... ahem... "z'enfants" aussi? T'veux faire un bain groupé ptet? Genre l'mère devant, les p'tiots à l'queue leu leu, pis l'patriarch' derrière aussi?.

Ouamaille a des images d'une cane suivie d'une tripotée de canetons derrière elle sur une mare, se poilant intérieurement en y pensant, imaginant la tête de la colombe sur un corps de cane et battant des pattes palmées sous l'eau et lançant des "allez! allez! on s'remue les z'enfants! tout l'monde suit!". Ouais, franchement le tableau le faisait se marrer. Il essayait de ne pas trop le faire paraître, vu le sérieux dont semblait être habité la châtaine en cet instant. Et puis les tentatives de la raisonner jusque là ayant eu peu d'impact, fallait plutôt changer d'angle.

Nan mais t'sais, j'crois point qu'ça va leur conv'nir, aux... ahem... petiots Oui, il avait toujours autant de mal à associer les oeufs à des enfants, encore plus à l'idée que ça puisse être les leurs et donc en partie les siens. S'rait mieux pu tard, quand y s'ront pu grand, hein... Là pour l'moment j'vais putôt les... ahem... garder à l'maison pendant qu'tu fait ton bain pis tout ça, hein. Au moins rest'ront au chaud, faut point leur faire l'coup du chaud-froid, s'rait... dang'reux pour eux, t'vois... Ouais, j'vais rester là à les garder. C'est mieux pour eux... Bin mieux même...Pis j'vais surtout r'garder si y'a point aut' chose à becqueter aussi, tant qu'à faire... Ça c'était pour lui, suffisamment faible pour que ça soit pas trop audible à côté. Nan mais vas-y, hein, t'peux y aller tranquille au bain, j'm'en occupe des loupiots...

Il se dirigeait déjà vers le petit groupe d'oeufs pour y déposer avec une attention à peine exagérée celui en bois qui lui avait été glissé dans la chemise juste avant, s'asseyant à côté comme pour y rester en mode "t'inquiète, j'bouge pas j'surveille, vas y tranquille!". Ouais, ouais, vas-y...
Andrea_
J'te dis ça com' ça, la mie, m'enfin j'préfère quand qu'c'est pu gros le bestiau, genre un morceau d'poulet d'plusieurs s'maines APRES qu'il soit né, pasqu'avant, c'est moyen mangeab', hein...
Vous êtes vraiment FERME d'esprit, faut s'ouvrir un peu à l'art cuisinaire du ... heu... du monde !




On se rattrape comme on peut. Aparté d'ailleurs, je sais que "cuisinaire" ça ne se dit pas, mais " culinaire" c'est pas vraiment un mot qui fait parti du répertoire de la Colombe, on n'a jamais dit qu'elle était bête, mais c'est pas une flêche non plus dirons-nous. Donc je disais, on se rattrape comme on peut. Elle aussi elle préfère les poulets APRES éclosion, mais elle aime les expériences et pas d'bol, c'était tombé sur le blond. D'ailleurs pour être tout à fait honnête, elle est pas trop volaille depuis une mésaventure dans l'arrière cuisine d'une église. La cuisson d'un pigeon AVANT vidage des entrailles, arrosé de mirabelle liquide bien plus que de raison, le "bade trippe" qui avait suivi avaient laissé La Colombe et la La Lorraine dans un état lamentable. Une "cuite" mémorable assortie d'un problème gastrique tout aussi inoubliable.
Ouais, la chataîne, elle est plutôt bonne pièce de boeuf, cochonnailles et binouze. On s'refait pas.



Ha pasque c'est l'heure du bain des... ahem... "z'enfants" aussi? T'veux faire un bain groupé ptet? Genre l'mère devant, les p'tiots à l'queue leu leu, pis l'patriarch' derrière aussi?.
Mouahahahah


Un éclat de rire fend l'air, oui, c'était un éclat de rire, en même temps c'est pas facile d'écrire un rire hein - c'est beau la critique, c'est facile...
Profond, sincère le sourire se dessine alors que son regard, plus doux, presque rêveur se pose sur le Blond.
C'est que l'idée n'était pas bête, elle s'imaginait déjà dans son baquet, les oeufs flottants -ou pas- à ses côtés, la " famille" bien vite rejoint par Ouam en tenue d'Adam. Le sourire se transforme en léger soupir quand la rêverie est interrompue par le blond, qui parle, mais qui parle !



Nan mais t'sais, j'crois point qu'ça va leur conv'nir, aux... ahem... petiots
S'rait mieux pu tard, quand y s'ront pu grand, hein... Là pour l'moment j'vais putôt les... ahem... garder à l'maison pendant qu'tu fais ton bain pis tout ça, hein. Au moins rest'ront au chaud, faut point leur faire l'coup du chaud-froid, s'rait... dang'reux pour eux, t'vois... Ouais, j'vais rester là à les garder. C'est mieux pour eux... Bin mieux même...Pis j'vais surtout r'garder si y'a point aut' chose à becqueter aussi, tant qu'à faire... Ça c'était pour lui, suffisamment faible pour que ça soit pas trop audible à côté. Nan mais vas-y, hein, t'peux y aller tranquille au bain, j'm'en occupe des loupiots...



Hochements de tête de la Chiasse qui n'écoute qu'à moitié. A moitié mais la bonne moitié quand même, faudrait pas la prendre pour la dernière des demeurées. Elle a bien entendu " r'gardez" " becqueter" " faire".


Vous allez m'faire à manger ?


Preuve d'amour suprême, il veut lui faire à manger. Et il lui propose de prendre un bain pendant qu'il prépare - comment ça elle ne comprend VRAIMENT que ce qu'elle veut ?-

Ouam' mais c'est merveilleux !

Le sourire en coin est significatif, le blond a en face de lui le "100% mauvaise foi, j'me fou d'ta gueule " mais avec la classe Colombienne, c't'à dire mêches indomptables lui barrant le visage, regard d'acier légèrement -tout est relatif- moqueur et surtout, élément suprême, toujours cette auréole flottant quelques centimètres au dessus de ses cheveux.
La Belle se rapproche du feu et sort de sous les cendres un plat carré en terre cuite qu'elle retourne sur un coin de table. L'espèce de galette paraît mangeable - mais ne l'est pas, qu'on soit bien d'accord, j'veux pas être responsable du décès d'un blond !-. Elle lève les yeux vers Ouamaille marmonnant un



Et dire que j'avais fait une tartes aux coins...


Au jeu du plus couillon, 'va être difficile de choisir un gagnant...
_________________
Ouamaille
Visiblement l'idée du bain familial plaisait à la colombe, ce qui n'était pas forcément quelque chose dont le blond était fier, pour peu qu'elle aime tellement l'idée qu'elle décide de le faire il serait bien malin... ce qui n'était franchement pas le but. Elle semble un moment comme dans des pensées qui n'appartenaient qu'à elle pendant que Ouamaille lui explique que le bain ça serait pas bon pour les oeufs, pas dans leur état, pis tout ça. Pis aussi pendant qu'il pense à bouffer aussi, vous avez compris.

Vous allez m'faire à manger ? Ouam' mais c'est merveilleux !

Là pour le coup le blond la regarde franchement, les sourcils se dressant au dessus des yeux. comment ça, lui faire à becqueter? Mais d'où qu'elle tenait ça la châtaine? Ha mais voilà autre chose! Le petit moment de surprise passé, Ouam émet un:

à?... manger?... Bah... Heuu.... S'rait t'y qu't'as faim aussi, la mie? C'est l'idée du bain qui t'creuse?

La réponse - mais est-ce bien une réponse... - vient sans attendre, sous la forme d'un air littéralement triomphant de la colombe extirpant des cendres un plat qu'elle démoule sur la table, révélant ainsi une espèce de galette carrée encore fumante et surtout d'aspect extrêmement compact, que le blond peine à identifier sans un sous-titrage digne de ce nom. Lequel ne tarde guère à arriver: une tarte aux coings? Boudu.... Où est-elle allée trouver des fruits en cette saison? D'ailleurs en parlant de fruits, le blond à beau scruter le démoulage, bien impossible de discerner la plus petite parcelle de fruit là dedans. Du coup, pour une tarte, ça ressemblait au mieux à une tarte à la pâte, mais vraiment au mieux en fait, parce qu'au pire, ça serait sans doute plus proche d'un truc pétrifiée d'époque pré-Colombienne (enfin sans les dessins géométriques ni les couleurs) qu'une réalisation contemporaine de la Colombe.

Bon au moins, si elle aussi avait faim, il restait peut-être une maigre chance qu'il y ait l'ombre du bout de la queue d'un repas à un moment donné. Certes il fallait d'abord définir quoi manger, et visiblement ça passerait par une prise en main par le blond pour arriver à quelque chose. Et là, ça se compliquerait peut-être. Encore que, sa vie en solitaire jusqu'à il y avait peu lui avait appris à se débrouiller avec quelques bases, comme notamment... les oeufs. Bin oui, à part la chasse et le braconnage qui permettent de ramener du consistant, l'autre ressource vitale était régulièrement constituée du butin de chapardage dans les poulaillers. Et comme gober un oeuf cru ça va mais seulement un temps, il avait fini par développer une aptitude à la préparation des oeufs. Même à les agrémenter des fois. Si si.

Toujours assis à côté du nid de "petiots", Ouam jette un regard envieux sur... les oeufs! Envieux certes, mais seulement jusqu'à ce que l'extirpage des embryons qui avait eu lieu juste avant lui revienne subitement à l'esprit. Erf, non, pas une bonne idée, ceux là, pour peu qu'ils aient le même âge que les autres. Mais... attendez voir... Ils viennent bien de quelque part, non? Oui parce que quand même, l'idée que la Colombe les ai pondus avait été assez rapidement évacuée. L'élevage certes, mais la ponte... Tsssss... Vous y pensiez pas quand même!


Hmm... Dis donc ma p'tite châtaine, si tu m'disais ou que t'as trouvé les... ahem... "loupiots" - non décidément il ne s'y ferait pas à cette idée -, j'pourrais ptet nous faire quequ' chose qui s'mange avec... Avant d'attaquer la... tarte, là! dit-il en désignant du menton le moulage qui gisait sur la table. Pensant fortement en lui même: "avec un peu d' chance, on trouv'ra suffisamment d'oeufs pour s' caler assez et pu avoir faim pour l'dessert"...

Et comme une idée n'est jamais aussi bien accompagné que par des actes, le blond se lève de la couche et se dirige d'un pas allègre vers la sortie, se retournant vers la colombe en arrivant au seuil:


Hé bé? T'viens ou bin quoi? Rhaaa t'inquiète, y vont point s'barrer les loupiots, hein... Pis si ça s'trouve, ils s'ront content qu'on leur ramène à bouffer, t'verras!
Andrea_
Y a des gens dans la vie qui sont défaitistes et jamais contents, le genre qui vous énerve une chataîne en un rien de temps. Et là, le blond peut remercier sa mie car si elle avait la capacité de lire dans ses pensées, c'est pas de la tarte aux coins qu'il aurait à manger mais une tarte dans le coin de son pif, namého!


à?... manger?... Bah... Heuu.... S'rait t'y qu't'as faim aussi, la mie? C'est l'idée du bain qui t'creuse?


On sent quand même le mec soulagé là... Celui qui se dit que s'il fait à manger il a tout à y gagner. Déjà il est sûr - ou presque- de pas mourir dans d'atroces souffrances gastriques, puis s'il a un peu de talent il y a de grandes chances qu'il prenne plaisir à manger - ce qui, à priori n'est pas le cas quand elle cuisine- et enfin, ça lui ferait l'occasion de montrer son savoir faire, et toutes les femmes savent que les hommes adôôôôrent -non pas les sushis- dégueuler leurs qualités à la vue de "tout ce qui a du monde au balcon".
La tarte est démoulée et posée sur la table sous l'air concentré du blond qui ne peut quitter des yeux la pâtisserie de la belle. Ce qu'elle prend au début pour de l'admiration, et à laquelle elle répond d'un grand sourire, tourne rapidement en sceptiscisme - encore-. Ravalage du sourire, mains dans les cheveux pour ramener la totalité de la crinière en arrière - manqu'rait plus qu'un ch'veu tombe sur sa tarte et Ouam' mourrait d'un arrêt cardiaque - l'ai coincé c't'homme là !-.
C'est donc le moment pour notre chiasse de répondre -parce que la sortie de la tarte c'était juste une préface de réponse-. Donc c'est l'heure de sortir une réponse construite, mais assez simple, une réponse qui... répondra à la question, une réponse nette.



J'crève pas la dalle non plus, mais j'vois bien qu'vous avez pas envie d'ma tarte, ça m'fait presque du mal


Ouais, elle l'a mauvaise.Parce que j'le redis, c'est pas souvent qu'elle cuisine, bon, les oeufs okay, c'était de l'improvisation totale, et si elle avait pas gueulé comme une gorette qu'on égorgeait en plein soleil, jamais les coquilles n'auraient cédées, jamais le tout n'aurait été balancé dans la gamelle, et jamais le blond n'aurait eu le privilège -oui, ça reste un privilège- de goûter à un plat novateur, qui dans quelques siècles sûrement deviendra le plat culte d'un grand chef cuistot.- Mais dans plusieurs siècles hein, pas au 21ème, mais plutôt au ...heu 25ème, quand les poules auront des dents...-.
Enfin, j'veux pas dire mais elle tente l'intimidation, le " ça m'fait presque du mal " est bien évidemment accompagné d'une moue un peu boudeuse, l'intérieur de la joue est machouillé et y a fort à parier qu'en tirant sur un poil de nez ou en s'enfonçant le doigt super fort dans l'oeil, elle se mette à pleurer. - comment ça, ça compte pas?-.

Penser à autre chose, pour n'pas sombrer - mon c^té marseillais-, et ça tombait bien parce que l'esprit était encore embué par l'idée d'un bain familial. C'est que le concept était loin d'être bête, et c'est encore la preuve " vivante" que les blonds peuvent penser intelligemment. - vous aussi ça vous en bouche un coin, j'suis sûre-. Et il se passe ce que le blond n'a pas du prévoir en balançant l'info - sinon il se s'rait probablement abstenu-, le concept se grave dans la tête de la chiasse. Mais attention hein, graver bien profond, du genre que rien ne se mettra entre elle et le concept, et qu'elle fera TOUT ce qu'elle peut pour arriver à ses fins. L'idée germait dans la cervelle de la Colombe, enfin l'idée... les idées pour être plus précise, car il avait l'air plus fut-fut avec le temps, le blond, et fallait donc parer à toutes éventualités.
On notera donc qu'en évitant simplement de se crever un oeil pour s'arracher une larme et attirer la pitié de sa croûte, elle vient de faire germer une nouvelle idée qui ravirait le blond !



Hmm... Dis donc ma p'tite châtaine, si tu m'disais ou que t'as trouvé les... ahem... "loupiots", j'pourrais ptet nous faire quequ' chose qui s'mange avec... Avant d'attaquer la... tarte, là!

Je rève ? Dîtes moi qu'je rève... Il en rajoute une louche sur la tarte ? La main de la Colombe envoie valser le "dessert" au sol, et autant l'avouer, le machin se casse en plusieurs morceaux - a peu près comme si vous aviez écrasé un marteau sur une galette Saint Michel- On prend un air offusqué et on lance un regard noir au blondinet, poings sur les hanches, mode "là, tu m'as vénère en deux minutes, assume mon coco"


On n'attaquera pas la tarte, voilà, je l'ai attaqué toute seule.
Un peu soulagé la chiasse, elle est fossement froissée hein, elle voulait juste pas qu'Ouam la force à manger la pseudo-tarte, uniquement faite de farine, d'eau et de sel. Le regard se radoucie, parce que bon... il reste SON blond, et qu'elle voudrait pas qu'il se barre tout d'suite d'ailleurs...

Heyyyyyyyyyyy
Hé bé? T'viens ou bin quoi? Rhaaa t'inquiète, y vont point s'barrer les loupiots, hein... Pis si ça s'trouve, ils s'ront content qu'on leur ramène à bouffer, t'verras!
Ah bah oui... mais part pas comme ça, j'cru qu'tu ...
T'as dit quoi ? ahnonnonononnonononon
Le visage est vivement secoué, accentuant la négation, claquements de langue et index se balançant en rythme Si t'as cru qu'j'allais laisser NOS enfants ici.. tu t'mets l'doigts dans l'oeil jusqu'au coude, pis ça fait longtemps qu'ils sont à l'air, 'vont choper froid, allez donc chercher un peu d'eau, j'vous attends dehors dans heu... cinq minutes.


Rapidement les oeufs, tous, la "maousse" de dessous l'oreiller compris, sont déposés dans une sorte de brouette et lentement la Colombe se pose avec eux, couvrant de son jupon et soigneusement sa progéniture.
Son visage se fend en deux alors qu'elle regarde le futur papa


On... J'suis prête, j'pas envie d'marcher, z'aller m'pousser.... Alors alors... Tutututu... J'en ai trouvé deux dans l'pigeonnier municipal... On va commencer par là.

La chiasse fronce des sourcils et coince sa langue entre ses lèvres - elle réfléchit quoi-. C'est qu'au début, ils étaient dix, mais elle était bien incapable de dire qui est mort... Qui elle avait trouvé où et comment...
'Fin on s'en fiche, ballade avec le blond, c'était peut ètre le moment de visiter la ville...


Pis ensuite, deux dans le poulailler au coin de la rue Machin, j'en avais piqué six au marché, trouvé quatre dans la forêt, et deux au bord de la rivière... ça faisait plus que dix... mais bon, il est blond ! Et la rivière... important la rivière... pour le bain !

Bon alors, On y va ??? c'est toujours pressé pis ça traîne...
_________________
Ouamaille
j'vois bien qu'vous avez pas envie d'ma tarte, ça m'fait presque du mal.

Rhooo mheu non, pisque j'te dis qu'on s'en occup'ra ap...

* Vlan! Crraccc! * Le geste de la colombe et la valse de la tarte qui en résulte abrègent toutes les explications et tentatives de rattrapage de la situation. Le bruit sec émis lorsque le moulage percute le sol et l'éparpillement des morceaux donnent la confirmation ultime au blond: non, il n'y avait vraiment pas de fruit dedans. Sinon ça aurait tenu mieux que ça. Pis y'aurait pas autant de miettes... N'empêche, c'est pas pour dire, mais à la rigueur, c'est aussi bien par terre que dans un estomac. D'ailleurs la posture qui exprimait un certain reproche à Ouam évolue finalement assez vite vers quelque chose de plus craquant, mais pas comme la tarte, mieux, hein...

Sauf que si elle semble accepter l'idée d'une ballade pour un ramassage de produits de base en vue de la préparation de quelque chose qui se mange vraiment, elle n'a quand même pas l'air de vouloir sortir comme ça, maintenant.


Si t'as cru qu'j'allais laisser NOS enfants ici.. tu t'mets l'doigts dans l'oeil jusqu'au coude, pis ça fait longtemps qu'ils sont à l'air, 'vont choper froid, allez donc chercher un peu d'eau, j'vous attends dehors dans heu... cinq minutes.

Perplexe, le blond.

Ah? Z'avez soif? Bah c'pas une mauvaise idée, tiens. Bougez pas, j'vais chercher ça.

Ouais, bon, s'il avait réfléchi un peu le blond, il n'aurait même pas dû associer les mots "eau" à "soif" concernant la châtaine, mais faut le comprendre, elle vient de lui sortir une de ces regards qui parfois dans un moment d'égarement peuvent lui faire interrompre le flux d'information entre ses deux neurones et demi. Voilà donc notre Ouam sorti puiser un peu d'eau, d'autant plus que si la colombe s'est enfilé un godet de vinasse, elle, le blond lui n'a rien eu et la soif le guette; de l'eau ferait peut-être l'affaire faute de mieux. Remontant un seau du puits où il est parti voir, il commence par s'enfiler une bonne lampée, pas trop non plus, pas qu'il soit allergique mais l'eau c'est bon surtout à petite dose. Ramenant le seau avec le reste - faut dire qu'il préférait en ramener trop que pas assez, guère envie d'y retourner -, la communication neuronale se rétablit brièvement sur le chemin du retour, repensant à ce qu'elle a dit. ça fait longtemps qu'ils sont à l'air, 'vont choper froid...Dediou, Ell' compte quand mêm' pas embarquer les "loupiots" dehors, ç'va êt' pire question froid! Bah! verra bin... Pffff c't'idée aussi qu'a l'a, aussi... Manqu'rait pu qu'on s'trimbal' les oeufs maint'nant!

Le spectacle à l'arrivée vaut le détour: la colombe est devant l'entrée, juchée sur ce qui devait ressembler à une brouette, accroupie plus précisément, regardant le blond pour lui faire comprendre qu'elle a pas envie de marcher. Commence la litanie des endroits où elle pense se souvenir en avoir trouvé, et là, le visage du blond prend une autre expression.


On... J'suis prête, j'pas envie d'marcher, z'aller m'pousser.... Alors alors... Tutututu... J'en ai trouvé deux dans l'pigeonnier municipal... On va commencer par là. Pis ensuite, deux dans le poulailler au coin de la rue Machin, j'en avais piqué six au marché, trouvé quatre dans la forêt, et deux au bord de la rivière...

Ouam faisait le trajet machinalement dans sa tête, projetant mentalement le spectacle, imaginant le regard probablement médusé de quelques passants qu'ils croiseraient inévitablement. Bon, ça encore, il s'en foutait, ça faisait longtemps qu'il ne tenait guère compte du regard des autres. Non, ce qui le chagrinait, c'était la distance que ça représentait. En plus c'était pas optimisé du tout: le marché était grosso modo au milieu du village, mais la rue Machin plutôt à l'est; la forêt était au nord, la rivière au sud, et le pigeonnier municipal... bah il savait pas trop en fait, mais il imaginait que ça serait proche de la mairie. Compte tenu que son idée c'était pas d'élever les oeufs mais faire à bouffer, il excluait déjà le pigeonnier: faut pas déconner, y'a rien à bouffer sur des oeufs de pigeon. Marché et poulailler, ça semblait largement plus attirant question bouffe. Donc ça, il voulait bien, à la rigueur. Et la rivière... Ma foi, peut-être des oeufs de poule d'eau? Ou de cane? Ah ouais, c'est bon ça, tiens... D'ailleurs pourquoi il commencerait pas par là?

Déposant son seau près de l'entrée - oubliant même pourquoi il était parti chercher de l'eau avec cette histoire -, il regarde la colombe dans sa posture couvatoire, décochant un sourire en coin à son endroit.


Hmm... Dis, j'veux bin croire qu't'as faim pis moi aussi, hein, m'enfin c'est-y vraiment l'peine d'emm'ner l'brouett'? On va quand mêm' point la ram'ner remplie non pu, hein, ça f'rait bin d'trop!

L'idée de trimballer sa châtaine dans la brouette l'amusait quand même assez il faut bien le reconnaitre, même s'il ne le dira pas ouvertement à sa mie. Sans trop attendre il empoigne vigoureusement les manches , soulevant un peu brusquement le moyen de locomotion improvisé avec sa passagère. Des petits bruits assez faibles de roulement suivis d'un craquement se font entendre, auxquels il ne prête guère attention, la brouette semblant avoir un peu de jeu dans les assemblages, il prend donc ça pour un craquement du bois, sans doute lié au poids du chargement, bien que la châtaine ne soit pas à proprement parler en surcharge pondérale. Le convoi se met en route, sous l'impulsion assez guillerette du blond:

Hop! En rout' la mie! Pis c'moi qui décide où qu'on va d'abord, c'moi qui conduit! Et j'dis: à l'rivièr' pour c'mmencer! Hop! Hop! Hop!

Ouam ponctue les "hop!" d'une petite traction un peu saccadée sur les manches de la brouette, histoire de faire sursauter un petit peu sa châtaine et la faire rigoler un coup. Ils prennent ainsi la direction du sud, vers la rivière, les éventuels oeufs qu'on pourrait y trouver lui semblant les plus intéressant au premier abord sur le plan gustatif.
Andrea_
Et voilà comment l'blond s'est trouvé à aller chercher d'l'eau. C'est qu'il a quand même rapidement fait l'amalgame entre " j'ai besoin d'eau" et " elle a soif". J'pense qu'il est pas venu le jour où la Colombe se servira de l'eau comme d'une boisson. A moins que... qu'avec un futur breuvage à base d'Anis... Et là encore la belle était sceptique -pas comme la fosse-, il est pas venu ce jour. Comme on dit chez nous : Chouchen, un jour, Chouchen toujours. - les versions diffèrent selon les régions mais le fond est le même.-


Hmm... Dis, j'veux bin croire qu't'as faim pis moi aussi, hein, m'enfin c'est-y vraiment l'peine d'emm'ner l'brouett'? On va quand mêm' point la ram'ner remplie non pu, hein, ça f'rait bin d'trop!


Et ça, c'était la preuve que l'blond il avait rien capté. L'pauvre est persuadée qu'ils prennent la brouette pour transporter leur futur repas... Mouahah elle ricane la chiasse, elle se moque de Ouam et le cache parfaitement sous un joli sourire, le visage de la chataîne irradié sous le soleil, les cheveux au vent, des mêches s'enroulant autour de son auréole. IN-NO-CENTE la chataîne. On lui fil'rait l'bon Dieu sans confession.
Pas besoin de râler beaucoup pour que l'homme - de la situation- prenne les choses en main - et en l'occurence les manches de la brouette- et déclenche la première, direction... direction...



*vvvvvv POF Ouverture des mirettes pleins feux pleins phares en direction d'Ouam. Mine déconfite et entrebaillement de la bouche.
AAAAAAAH Bon, point de vue discrétion on a déjà vu mieux. Bah... Attention ma croûte, j'me tenais pas... pis... j'ai l'estomac en vrac, allez-y douc'ment ... 'voudriez pas qu'je dégobille hein ?
Elle reprend consistance la chiasse, espérant que le bilan n'est pas trop lourd, et surtout, qu'le petit "ange" n'aura pas fait trop d'dégats sur sa houp', parce que qu'le blond n'ai pas vu les oeufs aient été invité au périple, c't'une chose, mais s'trimballer toute la journée avec un oeuf collé au derrière, va falloir expliquer ça aux passants.


Hop! En rout' la mie! Pis c'moi qui décide où qu'on va d'abord, c'moi qui conduit! Et j'dis: à l'rivièr' pour c'mmencer! Hop! Hop! Hop!

Super ! Su-per Youhou...


Hum... Il cherchait à la faire rire là ? parce que comme dirait l'autre il s'est légèrement gourré... Il la fait se concentrer. Elle se concentre pour lui sourire et rester polie, elle se concentre pour pas lui sauter au cou d'en avoir tué un ou plus - scénario catastrophe- elle se concentre pour pas écraser ceux qui restent et donc est en appui j'ose même pas vous dire comment sur ses jambes et ses bras pour pas qu'son séant soit responsable d'un enfanticide -de plus.-
Et la concentration extrême arrive alors qu'en caressant du bout de la fesse sa couvade elle tente de deviner combien ont " craqué"... La chiasse est en pré-dépression... ils auraient p't'être été mieux à la casba les p'tiots?... Ah mais...


La rivière en premier ? Yououou

On r'passera pour la dépression, l'idée du bain est de nouveau en place, et les centaines de mètres parcourus pour rejoindre l'endroit convoité ne sont que rêveries pour la belle, qui en profite pour se mettre à l'aise...
Se reculant au maximum, elle cale les oeufs entre ses jambes qu'elle allonge contre les manches de la brouette, pour finalement réfléchir après avoir croisé le regard du blond, et caler une de ses jambes entre celles de l'homme.
J'peux vous dire qu'ça va lui passer l'envie d'faire des p'tits sauts, et qu'même avec un peu d'chance il va éviter les nids d'poule. D'ailleurs...



NID D'POULES !
_________________
Ouamaille
Bizarre comme la châtaine semble virer d'expression au début du périple. Elle a l'air comme crispée par moments, on dirait qu'elle se cramponne un peu beaucoup pour donner l'impression d'être à l'aise. Non mais d'habitude, c'est pourtant sympa une promenade en brouette, on a les jambes et les bras qui pendouillent sur les rebords de la brouette, on se laisse brinqueballer en rigolant, on crie "Arrête!!! Huhuhu!!!", mais là, non. En plus c'est elle qui voulait y aller en brouette, non mais qu'est-ce qui se passe? Faudrait savoir.

Bah... Attention ma croûte, j'me tenais pas... pis... j'ai l'estomac en vrac, allez-y douc'ment ... 'voudriez pas qu'je dégobille hein ?

En vrac? Bah, c'est qu't'as faim aussi pis c'est tout, moi c'pareil quand j'ai la dalle, alors on y va, j'presse le pas!


Beh oui: plus vite arrivé, plus vite revenu, et donc... plus vite à table et, incidemment, plus vite soulagé du mal de bide! Logique du blond oblige! Sauf qu'elle se détend pas franchement, la colombe. Même presque l'inverse: malgré les sourires, il voit bien qu'elle est tendue sa mie, à se tenir les bras sur les rebords, on dirait qu'elle veut pas se poser au fond, c'est dingue ça! Pour un peu on la dirait constipée avec le chocolat au bout des lèvres... Elle avait ptet goûté à la tarte au coin avant de la mettre à cuire? Pourtant non, y'avait pas de trou dedans - enfin... pas de trou caractéristique d'une quelconque amputation de bouchée, parce que des trous formés par la cuisson, ça... Jusqu'au cri qui semblait de joie - si, si, de joie - lorsqu'il cause de la destination. Là oui, on sent la colombe un peu plus guillerette, un brin détendue d'un coup. Elle finit pas se poser le séant sur le fond du véhicule improvisé, bien au fond même, délivrant un regard amusé au blond, agrémenté d'un sourire en coin dont on pouvait soupçonner qu'il illustrait quelque idée dans sa caboche de châtaine. Une jambe de la passagère vient curieusement se tendre entre celles du "chauffeur", au point que ça devient carrément chiant d'avancer pour le blond.

Namého, t'fais quoi 'vec ta jambe, là? C'pas comme ça qu'on va avancer, hein, c'pas prati...

NID D'POULES !

HEIN? Où ça? Où ça???

Même que surpris par le cri, Ouam s'arrête brusquement et en lâche les manches du moyen de transport, déclenchant une descente vers le sol de l'ensemble hétéroclite brouette + colombe + passagers clandestins qui n'en entame pas moins un mouvement de concert et homogène vers le bas, le tout mû par une accélération constante sous l'effet de la gravité depuis le moment du lâcher jusqu'à ce que les pieds dudit ensemble en chute libre atteignent l'altitude zéro. En simplifié: ça descend vite en peu de temps et ça peut faire mal au cul quand ça tape brusquement par terre. Regard un brin soupçonneux du blond envers la châtaine:

Nan mais quoi un nid d'poule? Qu'est ce que t'en sais d'abord, t'vois même pas l'chemin tournée comme t'es! C'est pourtant vrai: assise comme elle est, elle le regarde lui et pas là où il vont, alors son nid de poule... Dans les arbres, ptet? Faut pas le prendre _que_ pour un con non plus, le blond; les poules ça vole pas assez. Non non non. A la rigueur un nid de pie, pourquoi pas, mais de poule...Pffff... Oui, non, pasque, j'veux bin faire attention à c'que ça s'coue point d'trop pis tout ça, hein, m'enfin là, quand même... J'en vois point d'trou d'vant, pis j'te signale que j'fais gaffe si jamais y'en avait! Pis enlève ta jamb' d'là, ça m'gêne pour... conduire...

Ouam désigne du menton la jambe tendue qui dépassait de la brouette en sa direction avant le lâcher. Ce faisant, ça fait bizarre quand même, comme une boursouflure entre les deux jambes de la châtaine sous la houppelande. D'ailleurs le bas du vêtement avait commencé à glisser le long de la jambe tendue de la colombe sous l'effet du roulage le temps qu'elle avait pris la position "jambe légèrement levée direction menace sur les roubignoles".

Une boursouflure, donc. Genre, un truc maousse qui est difficile à masquer dans cette position parce qu'il occupe tout de même un certain volume. Regard intrigué du blond qui fixe le rebondi sous l'étoffe, cherchant dans sa tête ce que ça pouvait bien être mais ne voyant aucune véritable explication, et finissant pas poser la question fatidique:


Heuuu dis donc, la mie... C'quoi c'que t'a am'né pis qu'tu trimbales ent' les jambes, là? 'cor un plat d'ta fabrication? C'pour le pique-nique? On a qu'à s'arrêter par là alors...

Oui parce que mine de rien ils s'étaient déjà éloignés du point de départ, et la rivière il n'était plus bien sûr d'où elle était. En plus il doutait que le chemin soit sans nid de poule jusqu'au bout, alors autant abréger un peu, après tout, y'avait des arbres et de la verdure tout près, suffisamment pour qu'ils soient à l'aise s'ils le voulaient.

Et Ouam de se rapprocher sur le côté de la brouette pour aider la Colombe à descendre, lui tendant même une main. Bon, certes, pas dans une grâce démesurée non plus, faut rien exagérer, ça reste une invitation... de blond. Mais une main quand même.

Oui, ils seraient pas mal par ici à pique-niquer ce que la châtaine avait sûrement concocté, et si ça se trouve, tout ce qu'elle avait fait avant c'était pour le convaincre qu'un déjeuner sur l'herbe ça serait fichtrement sympa.
Andrea_
Hein quoi ? Il voit pas les nids d'poules ? Bah c'est pourtant bien connu qu'y en a partout d'ces choses là, d'ailleurs la chiasse, elle n'a jamais vraiment compris l'appélation, parce que des nids d'poules sans oeufs, c'pas vraiment un nid d'poules. Encore une expression à la mord moi l'noeud -mais pas trop fort-.
Pis s'il a pas compris qu'c'est juste pour qu'il ralentisse la cadence hein... Rha les blonds !

Et ça parle, encore, parce que je sais que j'me répête, mais l'animal blond, il est bavard. D'ailleurs va falloir l'appeler " la pie", et encore, au moins, la pie, quand elle cause ça mène quelque part, pis... c'est interessant. Quoi ? vous n'parlez pas le pie-piaillement ?
Alors bred, la chiasse est à l'ouest, façon de parler hein. Elle est pas vraiment à l'ouest, elle est même plutot nord/nord-ouest, mais là.. elle a les idées mal placées.
Les idées au niveau du postérieur. Façon d'parler aussi hein, c'est pas qu'elle a des pensées lubriques mais... Oui, elle était pas super à l'aise la chiasse. En même temps, imaginez vous avec un oeuf d'autruche dans l'entrejambe, la jambe tendu direction : roublignoles blondesques, la houp' qui remonte le long de la guibole chiassique, quelques mèches collées sur le front, et la sueur qui dégringole du fait de l'écrasage d'une partie de vos gosses. Ah ! on est d'accord, vous seriez pas à l'aise.
Surtout qu'le regard du blond est quand même bien attiré par l'entrejambe de la belle. Petit toussottement, remise en place des dites mèches et fixation des mirettes aciers dans celle d'Ouam qui, à priori, n'a vraiment aucun instinct de survie.



Heuuu dis donc, la mie... C'quoi c'que t'a am'né pis qu'tu trimbales ent' les jambes, là? 'cor un plat d'ta fabrication? C'pour le pique-nique? On a qu'à s'arrêter par là alors...


Ce n'est plus un à priori, le blond n'a pas d'instinct de survie. Aucun. C'est même à s'demander s'il est pas suicidaire. Le visage de la belle est habitée d'une soudaine moue mi-étonnée, mi-surprise -promis c'est différent-. Parce que le pique-nique, d'accord c'est une bonne idée, le soleil brille, l'herbe est verte, l'estomac crie famine MAIS, parce que forcément, y a un "mais"... c'est juste pas possible.
J'vais pas faire une liste détaillée des choses qui prouverait A+B que c'est pas possible, donc vous allez m'croire sur paroles.


Heu, non c'est heu... Un pique nique quelle mer... quelle idée de Merd' ! On va pas...


Et la main du conducteur de brouette se tend vers le contenu - et donc vers la chiasse- et la chiasse comprend que ça va pas se passer comme ça, y a pas qu'elle qu'a les idées tordues...


Non mais j'ai pas ...
GRAOUuuuuuu

faim...




Heu, j'vous vois venir, personne ne se moque du bruit que fait son ventre, chacun son truc hein, en attendant, son truc à elle bah... il vient de la trahir - on peut plus compter sur personne !-
La main diaphane rejoint celle du blond, et timidement, la Colombe se redresse, pour sortir difficilement de la brouette. Un sourire, avouons le un peu génée - un peu, le mot est faible- et un soupir, résigné.
Mais... penser qu'elle allait sacrifier ENCORE un de ses oeufs étaient une mauvaise idée - y a des marionnetistes tordus hein-. Un auto-croche-pieds et la belle s'écrase bouche contre bouche -bah quoi, elle vise!- sur le blond, lui écrasant le pif au passage - y a comme qui dirait un brin de vengeance " tu-m'as-tué-deux-oeufs(au moins))-, j'te-pète- le-tarin " et l'autre bras qui se tend, montrant une destination -encore inconnue-



RHAAAAAA ANDOUILLLLEEEEE ça c'est ce qu'elle aurait voulu dire... Seulement elle se contente de :


Oh Ma Croûte ! j'vois des champignons, allez m'en cueilliiiiiiir pour ce petit pique nique improvisééééé, je fais un feu ! et je regarde le dégât que VOUS avez causé en infanticide


Bien entendu, la seconde partie est inaudible hein, pis le blond, s'il a des réflêxes normaux, va se contenter de tourner ses yeux vers LE lieu qu'elle montre. M'en même temps... il reste blond, et homme.
Y avait plus qu'à espérer qu'en tant qu'homme, il n'est pas le fichu reflexe de lui tâter l'séant...

_________________
See the RP information <<   1, 2   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)