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[RP] Bourguignons, savez vous ce qui se passe chez vous ?

Jusoor
Bourgogne, au soleil de midi

- Baronne ?

La voix lui fit lever un sourcil. D'ordinaire affirmée, rauque et pleine de morgue, elle était cette fois empreinte d'hésitation et de gêne. Jusoor se détourna donc vers celui qui cheminait à ses côtés, comme chaque jour, son Ecorcheur.

- Oui Hector ?
- Et bien voila... j'ai réfléchi à ce que vous vous apprétez à faire. Vous savez mon dévouement, il vous est acquis, et cette ferveur me pousse à vous raisonner... peut-être. Aheum.

Jusoor aiguisa un peu plus son regard, incitant son homme de main à poursuivre alors que celui-ci reniflait, penaud et soucieux.

- Parle Hector. N'aies crainte.
- Euh... Et bien voila : Quel sera l'accueil que l'on vous réservera ? Et avez-vous pensé à vos biens ? Qu'allez-vous dev...

Les questions tourmentées s'enchaînaient, accompagnées de gestes teintés de nervosité. La Blanc-Combaz aînée le fit taire d'un geste de la main. Aussitôt elle lui sourit, rassurante, et emboîta un pas serein vers sa destination.

- Hector, fidèle Hector... paix ! J'ai conscience de ce qu'il peut advenir.

Je sais que les langues mauvaises ou ignorantes trouveront à arguer contre moi, insultant ma parole en m'accusant faussement de partialité, du seul fait que je suis la fille de mon père. Ce qui n'est que vérité, je ne renierai pas ma famille, mais cet argument, cette mise en doute est bien pauvre en regard de tout ce que nous avançons, preuves à l'appui.

Je sais aussi que d'autres, en mal de reconnaissance, en quête de récompense, comme de fidèles chiens de chasse se hâteront de rapporter au dit "roy" Vonafred ou ses sbires, chacune des phrases inscrites sur ce velin. Et alors que risque-t'il d'arriver ? d'abord ce dernier demandera à ce que mes terres me soient reprises...
Jusoor continuait d'avancer paisiblement et atteignit la place publique.

- ... que m'importent mes terres si la Bourgogne entière est menacée ? Quelle sera leur valeur si je ne les garde qu'au prix de l'oubli de moi-même, de ma droiture ? Enfin, à quoi bon garder des terres gouvernées par un homme qui prend les bourguignons pour des pantins... même si cela fonctionne pour certains ?
Mon affection de la Bourgogne dans son entièreté, mon souhait de la voir impérativement informée et enfin mon honneur valent bien plus que tout cela.

Que pourra-t'il faire de plus ce "roy" ? me mettre comme ennemie de ses armées ? cela doit être fait depuis longtemps, par le seul nom que je porte avec fierté.

Nous sommes arrivés Hector, aide moi je te prie à mettre ce velin à la vue et au su de tous.


Citation:
Bourguignonnes, Bourguignons,
Nobles et paysans,
Erudit et artisans,
Grandes et petites gens,


Etes vous au fait de ce qui se passe en Bourgogne ?


Il faut vous préparer à accueillir le dit Roy Vonafred sur vos terres.
Non avec joie et liesse comme il siérait à la visite d'un souverain juste et équitable, mais dans les larmes et le sang, car ce sont ses armées qu'il vient porter en fanfare sur le sol bourguignon, trahissant ainsi le serment vassalique par lequel il a promis protection et justice.

Car oui, Vonafred n'a aucune honte et aucun scrupule à faire marcher sur la Bourgogne l'une de ses armées "royales", menée par son frère Namaycush.

Prenez donc le temps d'apprécier le chef d'armée qui se dirige vers votre terre, car l'on juge un homme sur ses actes :

- Namaycush, connu pour ses traitrises en maints duchés, a forcé les terres du Ponant en pleine période d'une trêve fragile, par pure gloriole.
- Namaycush et son armée Memento Mori ont été interdits pas l'Eglise Aristotélicienne pour cette forfaiture qu'est la rupture de la Saint Trêve. ( Annonce en date du 25 janvier 1460 )
- Namaycush, pour cet acte a été déclaré félon à la Couronne par feue SM Nebisa. (Annonce Royale)

Vous voilà un peu plus au fait de celui que le "Roy" Vonafred a désigné comme son bras armé pour faire couler le sang de ses sujets bourguignons.


Mais Vonafred n'a pas fait que cela, il a fait bien plus encore, tout à son dévouement familial, faisant fi du bon sens et jugement qui est sensé qualifier un Roy.

- A peine sur le trône, Vonafred gracie Namaycush, son frère, de la félonie déclarée par Nebisa.
- Il a en sus l'outrecuidance de le faire Prince de Pontoise.

Par la même occasion, il fait de Gorborenne, brigand notoire, son autre frère, le Prince de Montreuil.

En revanche quand vous n'avez l'heur d'être de ses proches, pour des faits bien moins graves, de simples mots, il vous retire vos terres.
Relevez, Bourguignons, toute l'iniquité dans la politique du dit Roy Vonafred. (Annonce royale)


Bourguignons, observez, comprenez et forgez vous votre opinion propre sur ce Roy qui amène la guerre sur vos terres, quitte à faire couler le sang de l'un des vôtres, sans même que cela ne lui coupe l'envie de faire ripailles.

Du Royaume et du trône qu'il occupe, rien ne l'intéresse d'autre que son intérêt personnel et celui de ses proches.
Est-ce digne d'un Roy ?

D'un Roy, nous attendons la Droiture et la Justesse !
D'un Roy, nous attendons la Justice et la Noblesse !


Bourgogne, vas-tu lui ouvrir tes bras ?


Jetant un dernier coup d'oeil à l'annonce elle reprit à l'attention de son ecorcheur :

- Hector, allons trouver les emissaires pour que la moindre parcelle de Bourgogne, le moindre hameau soit informé de tout cela...

... et n'oublie pas Hector, le courage nourrit les guerres, mais c'est la peur qui les fait naître*.



*Alain
_________________
--Hector_ecorcheur


Cette fois, il était seul à s'y coller. Elle lui avait fait l'infime honneur de lui confier la tache, lui rappelant combien elle était importante et nécessaire à l'intégrité bourguignonne.

Et évidemment, il ferait de son mieux pour la satisfaire, fidèle. Afficher l'annonce et la transmettre en maints endroits était sa priorité ; quitte à s'empêcher de répondre à une grossière oeillade qui aurait auguré quelques minutes sans délicatesse, sur une paillasse infestée de vermine, contre quelques sous. Il serra les dents, à demi frustré.

A côté de la précédente, l'Ecorcheur fixa l'annonce et poursuivit sa mission, évitant soigneusement la trop tentante venelle du Coq Hardi :



Citation:
Bourguignonnes, Bourguignons,
Nobles et paysans,
Erudit et artisans,
Grandes et petites gens,

Rappelez-vous que la Bourgogne est une province vassale de la Couronne de France, comme tant d'autres. Qu'ainsi elle ne fait nullement partie du Domaine Royal et que le Souverain n'a donc nul droit de faire promener ses armées sur notre terre comme bon lui semble. Cela ne serait rien d'autre qu'une déclaration de guerre volontaire. C'est pourtant ce qu'il s'apprête à faire, comme vous le savez désormais.

Briser le serment vassalique qu'il échange avec les Provinces, trahir ses engagements, devient hélas coutume chez le dit "Roy" Vonafred, même auprès de nos voisins. Il n'est donc pas question d'un conflit entre deux rois, mais bien de l'hypocrisie et du manque d'assurance d'un seul qui veut marcher sur la Bourgogne, par pure forfanterie, au prix du sang versé. De la même façon qu'il pourrait vouloir écraser les autres provinces, ainsi que le démontrent ces derniers évènements :

Par annonce du 5 mai dernier, il promettait au Lyonnais-Dauphiné "protection pleine et entière de la Couronne de France". (Annonce Royale)

Pourtant, quand l'armée dauphinoise a mis hors d'état de nuire des Genêvois, menés par Caméliane, troupe connue pour ses pillages, ses prises de mairies (telles Annecy l'an passé), pour ses actes de violence (guerre de Savoie), déclarée ennemie de bien des duchés, celui que vous appelez roi s'est emporté contre la Duchesse du Lyonnais-Dauphiné qui ne faisait que défendre son territoire de ses ennemis. Pour quelle raison selon vous ?

Pour son amitié envers cette troupe de tire-laine hérétiques, qui devait venir remplir les rangs de son armée. Condamnable manoeuvre de celui-là même qui a reçu le Sacre en la Cathédrale de Reims.

Au-delà de cette troupe arrêtée par le LD, d'autres engeances s'apprêtent à conforter l'armée du Roy pour ceux qui ne sont pas déja en chemin. Comptons sur la compagnie d'un sorcier Savoyard qui use de la voix des défunts pour se faire élire et sur les pillards Italiens qui ont sévi en Champagne et en Franche-Comté.

Vous le constatez, Bourguignons, uniquement des personnes qui cherchent l'or et la gloire faciles. Un roy, digne de la Couronne de France, ne saurait amener sur les terres de Bourgogne autre chose que protection et justice, pour son peuple. Et non pas ces pilleurs et coureurs de titres. Un Roy n'est respectable que si la Majesté scelle chacun de ses actes.

Ce besoin de recruter hors de son Royaume démontre le faible pouvoir du Roy sur ses armées et sa très faible influence pour convaincre à le suivre dans sa cause. Les soldats qui marcheront sur la Bourgogne n'ont aucune noblesse d'âme, aucune pitié, aucune compassion, aucun sens de l'honneur.

Ce qui nous amène à des interrogations inquiètes :

Qu'est-ce qui peut bien motiver ces troupes étrangères dans le conflit que crée de toutes pièces Vonafred ?
Que leur a-t'il promis pour s'en adjoindre les forces ?

Bourguignons, vous savez que l'engeance, ça se rémunère. Quel avenir pour la Bourgogne ? Quel avenir pour vos familles ?

La sécurité de ses sujets bourguignons est clairement le moindre des soucis de Vonafred de Varenne Salmo Salar.

D'un Roy, nous attendons la Droiture et la Justesse !
D'un Roy, nous attendons la Justice et la Noblesse !

Bourgogne, vas-tu lui ouvrir tes bras ?
Aneanti
Anti qui revenait de chez le maistre Docte,s'arreta et lut attentivement les deux parutions,curieuse....

Elle se dis que décidemment ce bouffon poncif verbeux n'avait toujours rien compris du tout...elle se rappelait ce fameux jour ou,quand il n'était encore qu'un comte poncif,elle l'avait insulté devant COPA et Maréchaussé réunis en son ancienne caserne,alors qu'elle n'était que toute jeune lieutenant fraichemment promue...Et comment on avait oser lui faire subir l'affront ultime d'être en obligation de lui présenter ses excuses pour avoir dis tout haut ce que tout le monde pensait tout bas,bon en en rajoutant sur les insultes mais justifiées les insultes...Bon,excuses qui étaient encore plus en le sens du foutage de son illustre groin que franchemment sincères,mais elle avait regretté d'avoir suivit les conseils de son Amie Grigri et sa supérieure,et de ne pas lui avoir foutu son poing dans sa sale gueule.......

Et il avait repris le felon de son frère qu'elle avait arreté plus d'une fois,à cette époque........De nouveaux affrontements se préparaient en son nouveau Duché.

Et pourtant,Anti avait appris à connaitre l'Homme derrière le visage du concomte poncif,verbeux et bien trop imbu de sa grosse personne...Et avait appris a apprécier et respecter l'Homme,mais certainement pas celui qui est et a toujours été son adversaire politique....et voilà que ce couillon remettait cela.....Ne tirant absolument aucune leçon du passé,s'abritant par derrière la plus haute charge qu'un etre humain puisse exercé,intouchable maintenant....

Fort bien ,donc,il va falloir ressortir armure et armes et attendre de chausse ferme son félon de frère et son armée maudite.Ce qui,d'un coté,n'était point à lui déplaire,espérant se retrouver face à face a le traitre félon pour lui rappeler certaines choses,à sa manière explosive,se souvenant aussi de son immense et grande couardise quand il tombait sur plus fort en gueule que lui,ce bouffon numéro deux.......

Anti recopia sur ses velins,les deux parutions pour les envoyer à ses Amis et Amies de partout en le Royaume mais surtout dans son ancien comté,le Périgord Angoumois....Elle ne pouvait point laisser passer pareille traitrise que faisait ce pseudo roy de Vonamerdeux,maitenant totalement intouchable ni en parole ni en baffe.....

Ayant finie,elle reprit sa route vers sa ville,d'un pas rageur,furax de voir comment on pouvait encore et toujours bafouer la confiance et les droits des humains...et se disant que in fine...Con il est et con il restera...Chassez le naturel,il reviendra un jour ou l'autre toujours au grand galop....
Falco.
Elsaria a écrit:
Citation:


    Bourguignons !

    L'heure est grave.



    Ce samedi 12 mai 1460 est un jour funeste car il scelle aujourd'hui une légitimité bafouée, foulée aux pieds sans aucun égard pour le vote des Bourguignons qui nous avait alors permis d'être reconnu Duc de Bourgogne.

    En effet, ce matin, l'armée "La Salamandre de Digoine" menée par le félon et abject Eusaias, en compagnie d'hérétiques, de réprouvés, de brigands, et de personnes dont la Bourgogne a déjà eu à souffrir, est parvenue à entrer illégalement dans l'enceinte de Dijon sans nulle opposition.
    Pire, cela s'est fait avec le concours interne de la Duchesse Angelyque de la Mirandole qui avait pourtant reçu l'ordre d'en empêcher son entrée afin de protéger le Château ducal, quoi qu'il en coûte. Quelle fut donc notre surprise en apprenant ensuite, par la bouche de cette dernière, la destruction volontaire et unilatérale de son armée "La Vache Folle" pour des motifs fallacieux, laissant ainsi aux traîtres et aux félons le champ libre pour assaillir ce lieu sacré qu'est nostre Château des Ducs de Bourgogne.

    A l'heure où je vous parle, les combats font rage au sein même de Dijon la Belle mais l'issue semble être malheureusement déjà scellée.

    Aujourd'hui donc, le Conseil ducal -du moins ceux qui ont fait le serment de rester sourd à l'appel des traîtres et de continuer à servir l'honneur de la Bourgogne- se prépare à entrer en résistance pour ne jamais baisser l'échine devant ceux qui usent de manigances et de subterfuges sans nom pour imposer un conflit que la Bourgogne n'a jamais choisie.

    Qu'il soit sû que nostre Duché est et restera une province souveraine et royaliste, comme cela a toujours été le cas pour la Paix, l'Unité et la Prospérité de Nos sujets.
    Qu'il soit sû que jamais Nous ne reconnaîtrons les velléités illégitimes d'un Félon réclamant la Couronne quand il n'a jamais su admettre sa défaite par les urnes.
    Qu'il soit sû que les loyaux Bourguignons ne se méprendront pas sur l'Usurpateur Eusaias qui, par la voie des armes et de la perfidie, s'est une nouvelle fois illustré pour tenter d'arracher une légitimité qui ne sera pourtant jamais sienne.
    Qu'il soit sû que Nous avons aujourd'hui fait appel à nostre Roy pour qu'il vienne secourir sa vassale Bourgogne et lui assure sa protection de Suzerain en ces temps particulièrement sombres.

    Les masques tombent.
    Nous appelons donc tous nos loyaux sujets à contacter le Capitaine Wolfar pour reprendre ce qui Nous revient de droit et pour défendre nos terres aujourd'hui souillées.
    Le moment viendra où ceux qui ont trahi répondront de leurs actes, j'en fais, ce jour, le serment.


    Que le Très-Haut m'en soit témoin et éclaire de Sa sagesse le chemin des fiers résistants.


    Rédigé et scellé par Sa Grâsce François Delamark, Duc légitime de Bourgogne.
    Ce douzième jour du mois de mai de l'an de grâce MCLDX.





Un truc detestable qui est pratique courante chez les soudains à poil...S'inventer des exploits, des rêves charlatans pour couvrir leur simple appareil.




Oyez, Lisez gens de Bourgogne!

Entendez celui qui fut élu en promettant des lunes à l'un, des courbettes à l'autre.
Las, une fois au trône il fallait bien trahir l'un pour plaire à l'autre.

Delamark était son nom, Duc de deux jours.
Renvoyé à sa chaumière il se souviendra qu'on ne dit pas chasser les loups quand on manque de chiens.

Oyez, lisez ces âpres batailles sans morts ni blessés. Les médailles iront aux portes ouvertes .
Ecoutez les hauts faits d'armes sans combats.
Peut être un pont levis baissé sera annobli, qui sait?

Espèrez la suite avec impatience!
Car le troubadour invente des carnages sans qu'une épée soit tirée alors imaginez le conte quand il sera jeté aux douves pour y affronter les grenouilles.

Osselet
Valet exclusif de la Maison Cartel.

_________________
--Maurin_



Etre simple troufion n'est visiblement pas une sinécure si l'on en juge au raclement de pieds du bedonnant Maurin lorsqu'il s'avance en place publique, investi de sa mission de colleur de placard.

A choisir entre l'effervescence à Bouillon il y a encore quelques semaines et l'attente en Bourgogne, il en sait guère ce qu'il préfère.
C'est donc bougonnant qu'il vient s'acquitter de sa tâche et cloue l'annonce, bien visible, avant de s'en retourner au campement de la Salamandre de Digoine.



Citation:
Bourguignonnes, Bourguignons,
Nobles et paysans,
Erudits et artisans,
Grandes et petites gens,


Or oyez, or oyez !
Car séant sera contée la courte et triste histoire du règne de François Delamark.

Oyez donc qui est vraiment celui que vous avez portez sur le trône ducal et pourquoi il est bel et bon qu'il n'y soit pas resté.
Oyez donc comment cet apprenti Duc a abusé de votre confiance, de votre foy en les valeurs de la Bourgogne pour s'asseoir sur le trône ducal, sans guère en avoir l'envergure.


Souvenez-vous de son programme : une Bourgogne "Juste, Fidèle et Défendue".

Une Bourgogne Juste ?
En quoi est-il juste d'écarter de toute charge ducale les conseillers de BAFFE, élus par la grasce des urnes, au même titre que les autres conseillers ?
En quoi est-il juste d'interdire l'accès à leur bureau à des conseillers élus ?
En quoi est-il juste de fermer l'accès au château ducal à des membres de la noblesse de Bourgogne sans raison apparente ?
L'homme élu Duc aurait-il oublié que l'intérêt de la Bourgogne passe avant toute rancoeur personnelle quand on prend cette responsabilité ?
Non, tout ce qu'a fait Delamark, en deux jours de règne, est de conforter son assise pour être sûr de ne pas être contrarié.

Une Bourgogne Fidèle ?
En quoi est-ce un "exemple de la Vertu et de la droiture morale" que de faire subir volontairement à ses sujets un conflit militaire ?
En quoi est-ce être le garant d'une Bourgogne fidèle que de se faire soutien de l'ingérence de la Couronne dans l'une de ses provinces vassales ?
En quoi est-ce fidèle au Concordat de Mervans, tant cité pendant la campagne électorale, d'appeler à ce qu'une armée encore placée sous interdit de la Sainte Eglise Aristotélicienne marche sur la Bourgogne ?
Est-ce être fidèle aux Bourguignons que d'ouvrir volontairement les portes du Duché à des armées composées d'étrangers connus et reconnus pour leurs actes de violence, d'autant d'ennemis de la Bourgogne qu'il en compte dans les armées qu'il décrie dans ses risibles annonces ?
Sans honte aucune, au mépris de la sécurité de ceux par qui il s'est fait élire, il réclame lui-même la venue de ces armées sans honneur au dit Roy de France, ployant l'échine de façon répugnante encore une fois.

Une Bourgogne Défendue ?
Ce n'est pas en invitant la guerre en Bourgogne que cette dernière sera en sécurité.
Ce n'est pas en en piétinant la fierté bourguignonne, l'honneur qui fait de notre Duché un duché soudé, respecté et craint qu'on défend les bourguignons.
Ce n'est pas en ruinant un duché par la guerre que l'on assure la subsistance à ses bonnes villes et ses sujets.
Ce n'est pas en confiant la totalité de la trésorerie et les stocks ducaux à des inconnus et en laissant le duché, exsangue, sombrer économiquement.


Une Bourgogne "Juste, Fidèle et Défendue"
Un beau et vaste programme que Delamark a réussi à renier en 2 jours seulement, faisant fi des promesses qu'il vous avait faites, des principaux axes de sa politique.

Bourguignons, ne commettez pas les erreurs de ce Duc rampant.
N'oubliez pas qui vous êtes : l'âme digne et noble d'une Bourgogne souveraine en ses frontières.


Bourgogne, vas-tu continuer, envers et contre toute logique, à suivre un Duc qui souffle la guerre sur ta terre et te ment ?
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