Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP ouvert] On ne vend pas une poule à un renard...

Isleen
RP ouvert à tous PJ et PNJ, un petit MP si vous voulez que ma nénette vous dérobe un truc de précis, sinon pas besoin.


Y a t-il pour un renard meilleur endroit que le poulailler ? Non n’est ce pas, belles poules à portées de crocs, garde manger toujours remplis et garnis par les soins du fermier.

Et pour une cleptomane, y a t-il meilleur endroit que les rues animées d’une ville ? Non n’est ce pas, belles bourses à portées de mains, étales garnies ne demandant qu’à voir disparaître leurs produits subrepticement.

Le seul soucis pour le renard, échapper au fermier et à ses chiens lorsque repéré il se fait coursé, réussite pas toujours assurée. Il en va de même pour la cleptomane, qui se fait prendre et qui fini dans une geôle à attendre son jugement.

Le renard prit jura un peu tard qu’on ne l’y reprendra plus. Jura oui, mais pour combien de temps ? La cleptomane jure elle aussi, mais soudoie son geôlier, c'est plus sur, elle lui propose de mettre pour une fois ses compétences à son service pour lui procurer ce qu’il désire et sort de la prison. Plus de prisonnière, plus de jugement, et la cleptomane garde ses mains alors que le renard perd la tête.

Et si le renard s’en sort, combien de temps résiste-t-il devant une poule offerte ? Combien de temps résiste une cleptomane devant une belle bourse, un couteau, une pomme,… qui lui cri « vient, vient me prendre » ? Assurément pas longtemps ! Et c’est reparti pour un tour. Cycle perpétuel jusqu’au couperet final. Et le renard comme la cleptomane l’espère tard le couperet, très tard.

Donc quoi de plus normal que de retrouver le renard dans le poulailler et la cleptomane dans les rues animées d’un marcher en ce beau matin d’hiver . Petite, mais agile l’irlandaise se glisse entre les badauds, passe d’une étale à l’autre avec facilité sa nouvelle paire de bottes au pied, emprunt fait à un tailleur rennais. Car la rouquine emprunte, elle ne vole pas, c'est ce qu'elle plait à se dire, elle emprunte, dérobe pour la beauté du geste, le plaisir de voir disparaître, le challenge de ne pas se faire prendre, le plus souvent elle rend...la seule incertitude c’est de savoir quand et dans quel état. C’est plus fort qu’elle, elle doit prendre, ôter, dérober à la vue et au nez de tous peut importe l’objet : une chope dans une taverne, une pomme sur une étale, un bout de tissu à un tailleur, une missive à un bourgeois,…tout l’irlandaise dérobe tout.

Et ce matin là, dans les ruelles encombrées de passants, les mains de l’irlandaise la démangent, elle ne sait encore ce qu’elle dérobera, mais elle le ferra…


[Mode modo louis.arthur :
Bonjour !
J'ai ajouté la balise HRP pour l'encart en début de RP, bon jeu ! mode modo louis.arthur off]

_________________

pas là jusqu'à début juillet
Lanceline
En ville, comme parfois.
Au marché, comme souvent.
Près de l'étal du marchand d'étoffes, comme toujours.
Vous ne savez pas où trouver Lanceline ? Cherchez les tissus.
Elle les admire donc, les palpe, les tourne.


C'est combien pour celui-là ?

Suzane lève les yeux au ciel.

Mam'zelle... Z'avez déjà tout c'qui faut... Pas b'soin de ce tissu !
Suzane.

La servante se tait, parce qu'elle sait que c'est peine perdue. Tenter de la raisonner ? Inutile.
C'est pourquoi, alors qu'elle réfléchit au moyen de dissuader sa maîtresse d'acheter cet énième morceau de "chiffon", qu'elle ne voit pas la rousse qui semble dévisager tout le monde...

_________________
Isleen
Tel le renard qui a jeté son dévolu sur la poule la plus rousse et la plus grasse de poulailler, l'irlandaise vient de jeter le sien sur cette jeune femme blonde accompagnée d'une jeune servante, et dont le regard semble briller rien qu'à la vue des tissus du marchand, elle fait partie forcément des gens que l'on peut voler. Par là, il faut comprendre : des personnes qui ont assez pour être voler. Non qu'il y ait un minimum, un voleur vole un autre voleur, vole le pain du plus affamé des mendiants s'il a besoin, la loi du plus fort est ainsi. Mais la rouquine n’est pas un voleur ordinaire, elle n’est pas un renard, elle est cleptomane…Dérober, faucher, chaparder tout et n’importe quoi, juste pour céder à cette impulsion viscérale qui la dévore et qui après coup pèse sur sa conscience lorsque cédant à sa pulsion elle dérobe à un mendiant, enfant, …à une personne qui n’a déjà pas beaucoup et auquel elle retire le peu qu’il ait…alors la rouquine essaye de choisir histoire que cela pèse moins sur sa conscience. Et là, cette femme à l’étale du marchand ferra parfaitement l’affaire, sa conscience ne la perturbera pas tant que cela.

Allez savoir ce qu'elle va ôter alors qu'elle se rapproche, l'irlandaise ne le sait pas trop, elle même, …peut être ce nooeud à sa robe ? Peut être le mouchoir dans sa poche…l’instinct lui fait choisir à raison ou non ses victimes. Ainsi souvent, ni vu ni connu, elle dérobe sans soucis, d'autres fois la paire de bottes à ses pieds lui ai bien utile pour courir et se dissimuler aux regards dans les coins sombres des rues, c'est qu'elle n'est point toujours habile.

Sans soucis de discrétion, l'écureuil irlandais s'avance jusqu'à l'étale des tissus, juste à coté de sa future victime qui la dépasse de deux têtes. L’irlandaise est petite alors tout le monde ou presque la dépasse d’une tête ou deux, une bénédiction et un drame selon l’humeur du jour.
Un sourire, on tâte un tissu, l'éclat d'envie brille dans les yeux ..."ca ferrait une belle chemise"...peut être dérobera-t-elle le marchand finalement...et un regard qui se pose sur sa voisine.


Quel beau tissu, va vous aller comme un....* zut flute c'est quoi déjà l'expression, fichus mots qu’elle peine à trouver parfois* ça va bien vous aller.

Premier contact, bientôt viendra celui des doigts, doucement et surement vers cette poche qui n’attend qu’elle , douce, ouverte…

_________________

pas là jusqu'à début juillet
Lanceline
Regarde Suzane, là, c'est...

Quel beau tissu, va vous aller comme un.... ça va bien vous aller.

La Blonde regarde avec méfiance la rousse qui vient de parler.
Depuis l'Italienne, les gens qui l'abordent spontanément sont susceptibles de l'agresser.
La servante se rapproche imperceptiblement afin de prévenir tout risque.
Elle souhaite éviter à sa maîtresse une nouvelle cicatrice comme celle qui lui barre la joue gauche.
Lanceline cependant esquisse un sourire.


Merci.

Cependant on parle tissus...

Vous vous y connaissez en couture ?

Attention à ta réponse la rouquine...
_________________
Isleen
Un vague coup d'oeil à la servante qui se rapproche, elle va pas l'égorgé sa maitresse non mais, pas besoin de venir comme ça, peut être à la limite lui faire les poches mais c'est tout, pas de quoi fouetter un chat.
Onyx qui se reposent sur la maitresse en question, légère surprise alors qu'elle remarque la cicatrice jusque là dissimulée à son regard. Celui qui avait fait ça n'y avait pas été de main morte, pas joli joli...


merci.....Vous vous y connaissez en couture ?

Léger sourire de la rouquine à la blonde alors qu'elle la remercie, puis qu'elle marque un coup d'oeil sur ses propres vêtements...vieille chemise, vieille braies le tout gentiment donné par les habitants du hameau proche du rivage ou son bateau avait échouée, enfin le reste de son bateau...c'est à dire elle et sa planche. Il n'y a que ses bottes toutes neuves, fauchées sur l'étale d'un marchand qui valent le coup sur elle, du moins pour le moment, car la rouquine compte bien soit se payer honnêtement ou non une nouvelle chemise. Mais c'est pas trop ça la question...

En couture...ça non, j'y connais rien, j'suis incapable de rapiécer une chemise...mais ça m’empêche pas d'savoir si la couleur va ou pas.

Alors elle te plait ma réponse la blonde ? Elle l'a vue la lueur dans les yeux, un regard qui juge, mais la rouquine n'en a cure, la blonde peut bien la juger, elles ne sont pas destinées à devenir amies, ou ça serait bien étonnant. L'irlandaise tâte un tissu du bout des doigts, magnifique, une belle couleur verte qui lui rappelle les vertes prairies de son enfance, un brin de nostalgie dans le regard...
Lanceline
En couture...ça non, j'y connais rien, j'suis incapable de rapiécer une chemise...mais ça m’empêche pas d'savoir si la couleur va ou pas.

Bonne réponse, validée par un demi-sourire.
Bonne réponse... Ou pas.
La Balafrée pointe un autre tissu.


Et celui-ci ? Qu'en pensez-vous ?

La rouquine a répondu à la question par la négative mais a néanmoins laissé une porte entr'ouverte que la Blonde risque de défoncer allègrement d'un coup de pied.
La servante arbore un sourire en coin narquois. Si elle est là pour les sous, sa maîtresse n'a guère plus qu'une dizaine d'écus en poche. De quoi acheter un peu de pain, ce pour quoi elle était sortie de chez elle à l'origine. Si elle s'est retrouvée devant cet étal, c'est uniquement pour le plaisir des yeux...

_________________
Isleen
J'en pense quoi ? j'en pense quoi, j'en pense que ta boniche j'vais lui faire ravaler son affreux sourire narquois, si elle continue de me fixer ainsi, voilà c'que j'en pense ! Ca c'est ce qu'elle a envie de répliquer à la blonde, mais qu'elle se garde bien de faire, alors elle se contente de regarder le tissu qu'on lui indique. Qu'un noble la regarde avec un air condescendant, ça c'est normal, ils ont tous plus ou moins cet air là greffé de naissance sur le visage, qu'une vulgaire boniche se le permette, ça ça a le don de l'énerver la rouquine oh ça oui. Elle se concentre sur le tissu, un jaune un peu paille, pas mal, il lui semble un peu raide au toucher, pas celui qu'il lui faut à la noble.

J'en pense qu'il n'est pas plus pour vous, avec v'otre couleur de cheveux, un tissu pareil irait pas, semble pas assez soyeux en plus...j'srais vous j'prendrais...celui là.

Et l'irlandaise de montrer un beau tissu soyeux de couleur verte, de quoi rehausser la chevelure de la dame. C'est que ça sert d'en avoir passé du temps sur les marchés à attendre qu'un déclic se fasse pour qu'elle cède à sa pulsion, elle les avait entendu les baratins des marchands, avait retenu certains trucs. ses doigts la picote l'irlandaise, elle attend, elle n'est pas pressée, elle a tout son temps, avant de les laisser agir. Un regard sur la servante, un regard appuyé pour lui faire détourner la tête et ravaler son sourire, la rouquine n'est pas bien grande, mais ça ne l’empêche pas non plus d'impressionner. Question de caractère. Puis de nouveau onyx sur la maitresse, mains qui prennent le tissu vert, l'approche de la noble...

Tenez, prenez, touchez le

Et la rouquine de se rapprocher un peu plus
Lanceline
J'en pense qu'il n'est pas plus pour vous, avec v'otre couleur de cheveux, un tissu pareil irait pas, semble pas assez soyeux en plus...j'srais vous j'prendrais...celui là.

La Blonde regarde le tissu proposé. Du vert. Moui...
Elle se contente d'esquisser un sourire tandis que la rouquine se rapproche, plus près, encore plus près...
La servante ne sourit plus. La distance de sécurité est franchise.
La Valdesti obtempère, touche le tissu. Doux.


C'est vrai qu'il est soyeux.

Qu'ajouter de plus ?

Mais il vous irait mieux, avec votre couleur de cheveux...

Il paraît que les roux sentent mauvais... Ben c'est que des on-dit, parce qu'à la distance où elle est, ça sent que dalle. Le prochain qu'elle entendra dire ça se prendra une volée. C'est vrai quoi, pourquoi tant de haine envers les roux ?
_________________
Isleen
Une petite phrase et que-de-chis, rien, nada à quoi se raccrocher, limite une monocylable aurait fait le même effet, alors qu’elle aurait apprécier une réaction plus….enjouée, négative mais plus quoi, de quoi raccrocher sans ramer. Bon c’est vrai qu’elles n’ont pas été élevées ensemble, elles n’ont pas partagés le bout d’gras mais quand même, elle est pas si impressionnante la rouquine, avec sa taille ridicule que la blonde ne lui sorte que cinq petits mots ! Non ou alors la blonde est de réflexion limitée d’ou la servante à ses cotés. Après réflexion, peut être une constitution fragile… après tout elle s’en moque, ce n’est pas si qui tiraille la rouquine alors elle se raccroche au peu qu’elle a.

C’est vrai que l’vert m’irait mieux, mais il ne serait pas moche sur vous….

Elle chope un bon tissu rouge, le présente à la blonde sous le regard médusé du marchand, une potentielle future cliente qui fait son boulot auprès d’une autre ça se rencontre pas tous les jours !

Ce rouge par contre, vous irait comme un gant ! Ca vous raviverait le teint….

Vive les trucs des marchands, c’est fou les âneries qu’ils peuvent débiter à la s’conde pour vous faire acheter. Et l’irlandaise de dérouler le tissu pour en placer un bout devant le buste de la demoiselle, tandis que sa main dissimulée par le lé de tissu tente de se glisser dans une poche pour rencontrer le vide…mauvaise pioche, essaye encore !
Elle n’y met pas de bonne volonté là blonde, ou va le monde si les détroussables ne facilitent pas la vie aux détrousseurs, hein ? J’vous l’demande ! Juste un sourire en attendant la réponse.
Lanceline
La Blonde regarde le marchand éberlué. Vrai que la rousse s'occupe d'elle...

Ce rouge par contre, vous irait comme un gant ! Ca vous raviverait le teint….

Vous trouvez ?
Non, c'est vrai, j'aime bien le rouge. Ma couleur préférée. Allez savoir pourquoi.

A propos de "s'occuper"... Ce qu'elle vient de sentir, là, dans sa poche... C'est quoi ?
Une main baladeuse ? Après rapide coup d’œil, elle n'appartient ni à elle ni à Suzane. Reste donc...


Puis tiens, pourquoi pas me faire une nouvelle robe, en rouge ?

Elle sourit.
La main plonge sous le tissu, la dague est tirée. Viens la rouquine, je t'attends...

_________________
Isleen
Un sourire l’air de rien, l’autre poche est inaccessible puisque de l’autre coté de la cliente, il lui faudrait faire le tour, reste à trouver le prétexte pour.

Ben oui que je trouve, sinon j’le dirais point. C’est point moi qui vous ferra la robe qu’vous voullez…mais p’etre qu’il peut vous faire un prix sur l’tissu l’marchand.

Un regard sur le bougre, l’irlandaise repose le tissu, notant au passage la dague tirée par la blonde. Elle a manqué de doigté sur ce coup là, elle s’en est rendu compte, mauvais ça mais elle n’en laisse rien paraitre.
Dites donc v’zetes une originale vous ! J’sais pas s’il va être d’accord pour vous vous taillez vous-même votre robe au cout’eau dans son tissu !

Un regard innocent vers la blonde, un sourire léger, il semblerait qu’elle n’aura rien aujourd’hui de cette demoiselle, tant pis, une poche vide dix poches pleines. Dommage qu’elle n’accède pas à l’autre qui assurément doit contenir un minimum...


J’suis pas spécialiste, mais l’doit avoir de meilleurs outils pour couper l’tissu qu’vous voulez…j’dis ça et j’dis rien après tout, c’est vous qui voyez …- onyx sur le marchand qui semble prendre un air vraiment pas content à l'idée de la blonde- … ...y en a qui ont eu des problèmes !

Et pour un coup ce sera pas elle, du moins pas tout de suite.
--Maxiimilien


L'homme était arrivé depuis peu. Et comptait bientôt repartir. Dans quelques jours pensait-il. Il ne voulait pas arriver en retard à l'anniversaire de Léonore. Mais pour le moment, il voulait profiter de son indépendance! Pour une fois qu'il était libre de s'éloigner du joug paternel et des charges du domaine familial, il respirait!
Hier déjà il s'était enivré dans une taverne, riant et plaisantant avec les paysans et les filles de joie auxquels il avait offert bon nombre de tournées! Tard dans la nuit, titubant, il avait rejoint son auberge cossue où il avait passé la nuit seul.

Maximilien de Tourmalie avait vingt deux ans, c'était un beau jeune-homme à la mâchoire carrée et au front haut. Plutôt grand et bien bâti. Une tignasse brune, un regard sombre. L'homme respirait la jeunesse et la santé. Souvent trop enfermé dans les griffes de son père trop protecteur, il pouvait parfois se montrer naïf et imprudent. Tout le monde le connaissait chez lui, personne n'aurai osé faire quoi que ce soit au jeune Seigneur. Du coup, peu habitué à l'inconnu et ne s'étant pas encore heurté à la malveillance et à la cruauté de la dure réalité, il était confiant.

Max avait laissé son étalon à l'écurie de l'auberge et déambulait dans les rues de la ville d'un pas guilleret. Il était vêtu d'un pourpoint brodé, de belles bottes cirées aux pieds et sa cape rouge et noire virevoltait derrière lui. Il portait au cou une chaîne d'or à laquelle était suspendue la croix d'Aristote, cadeau de sa chère mère. A l'annulaire droit il avait une chevalière d'or gravée du sceau familial, cadeau de son père pour récompenser ses efforts quant à la gestion du domaine.
Maximilien arriva au marché, renifla avec délice les effluves des fromages et charcutailles proposées, puis continua sa route jusqu'aux marchands de tissus. Car nul doute que Léonore serai très déçue que son grand-frère lui offre un saucisson pour ses sept ans! Une jolie poupée ou une belle robe qui irai à merveille avec ses yeux bleus et sa chevelure rousse serai d'un bon effet pour parfaire sa garde-robe déjà bien remplie! Léonore était la seule rousse de la famille. Leur mère était blonde et son père était tel que son fils mais en plus vieux.

Une femme brune se retourna à son passage et il lui sourit, baissant son chapeau en un salut courtois. Il continua son chemin et finit par stopper devant l'étalage que tenait une femme plutôt gironde. Il lui sourit et regarda attentivement les ballots de tissus proposés ainsi que les pièces déjà cousues. Il ne prêta pas attention à l'étal d'en face ou un marchand faisait grise mine, ou une suivante stressée regardait d'un sale oeil une petite rouquine qui s'approchait d'une jeune-femme blonde. Non, Maximilien était trop occupé à imaginer ce qui ferai le plus plaisir à sa jeune soeur.
Ce matin il avait tâté sa bourse, bien cachée dans la poche intérieure qu'avait cousue sa mère, et rien n'y manquait. Sauf les écus dépensés pour sa beuverie et celle des autres. Il aurai largement de quoi acheter un cadeau pour Léonore, faire la fête un dernier soir et pour rentrer chez lui.
D'un sourire, il demanda à la marchande ce qui, d'après elle ferai le plus plaisir à une fillette de sept ans.
Isleen
Un recul stratégique, un sourire crispé au marchand et un regard appuyé l'air de dire "occupe toi donc de ta cliente non d'un chien", la rouquine sait reconnaitre lorsqu'une affaire est pliée et là elle semble bien partie pour l'être, il lui faudrait un miracle pour arrivé à faire l'autre poche de la grande sans se faire embrocher. Vous voulez rendre service et voilà comment on vous traite on veut vous transpercer, vous pourfendre, vous découper en rondelle. Ingrate de blonde .
Finir à la rôtisseuse tournant sur une lame ne fait absolument pas partie de son plan de carrière, d’où le recul stratégique et l'air de rien affichée par l'irlandaise.

Elle aurait fait attention, qu'elle l'aurait vu le beau brun à l'étale juste derrière et lui aurait sauté dessus depuis longtemps, enfin façon de parler, elle aurait délaissé la blonde pour le brun tel un renard qui délaisse une poule famélique pour une poule bien en chair, et là le brun est très en chair....miam. Notre cleptomane a une passion dévorante pour les poches des hommes, va savoir pourquoi ? Pain bénie pour un psychologue qui l'aurait en thérapie et essayerait de trouver réponse à cette question ! Assurément ça vient de l'enfance ! trouble affectif et patati et patata....tout vient de l'enfance vous dis-je ! Bref, elle aurait fait attention qu'elle l'aurait vu, sauf que là ben tout occupé à ne pas faire rencontrer son corps avec la dague, elle ne l'a pas vu et ce n'est que lorsqu'elle se recule, qu'elle rentre dans un premier passant qui la repousse, qu'elle tourne, tente de retrouver son équilibre, et puis non qu'à son tour elle lui rentre dedans, s'accroche à sa veste machinalement, et lui tombe dans les bras qu'elle prend garde à sa présence très charnelle.


Ahumm pardon désolée...

Toujours accrochée, la rouquine relève la tête pour tenter de voir à qui elle s'adresse et s'excuse, comme d’habitude un grand, regard qui monte, onyx qui apprécient, pas mal fait.... ça y est là voilà amoureuse de ses poches !
_________________

pas là jusqu'à début juillet
--Maxiimilien


Maximilien est tout sourire avec la vendeuse qui lui propose tout et n'importe quoi avec le même entrain d'un tissu à l'autre. Du coup, le bougre ne sait plus que dire face au torrent de mots de la femme qui lui tend ce tissu, lui en propose un autre parce qu'il irait bien avec celui-ci ou celui là. Sa tête d'homme tourne et ne se retrouve pas dans cette multitude. Ma foi, ces tissus ont des couleurs différentes, voilà tout. Non? Non, car la vendeuse lui en remet une couche, voire deux ou trois.
Quel fabuleux intermède que cette jeune-fille tombée dans ses bras! Elle s'accroche à lui pour ne pas trébucher, il est porté en avant un instant mais se maintient, et la rousse se redresse en émettant une excuse. Il sent ses mains tout près, mais après tout, elle a bien failli tomber! Il lui prends ses mains menues dans les siennes et la regarde en souriant.

_ Eh bien, jolie demoiselle, vous avez failli vous étaler au sol il me semble! Ces rues sont très passantes et les gens font peu attention à ce qu'ils ont devant eux. Faites attention, il serai dommage qu'il vous arrive quelque ennui.
Les mains menues de la petite rousse sont lâchées de ses paluches d'homme soigné qui ne touche pas la terre. Curieuse petite femme! Si petite, si menue, si... rousse! Une sorte de lumière s'allume dans l'esprit de Max. Non, non... Il n'oserai pas. Pourtant, il la retiens tout de même d'une petite pression sur l'épaule.
_ Pardon, mademoiselle, pardonnez mon audace mais... pourriez-vous m'accorder un instant? Oh ne vous méprenez pas!
Il la dévisage un instant des pieds à la tête, aussi discrètement que possible, mais un tel regard est difficilement dissimulable, il faut le dire! Pas un regard lubrique, juste intéressé mais animé d'une autre lueur. La rousse est toujours tout près mais remise sur ses pattes elle n'est plus accrochée à son manteau. Maximilien se demande comment lui exprimer sans la vexer ce qu'il recherche.. et attends d'elle.
_ Pardon Demoiselle de vous arracher ainsi à vos préoccupations mais je n'ai pu m'empêcher d'admirer votre si belle chevelure. Voilà! Un compliment aide à l'écoute des femmes. Ma jeune sœur possède elle aussi des cheveux de flammes et va fêter son anniversaire. M'en voudriez-vous d'occuper votre précieux temps quelques minutes? Vous qui êtes femme, quelle couleur verriez-vous sur une jeune damoiselle vous ressemblant? Bien que cette demoiselle ne soit pas encore femme...

Le grappin est lancé. Cette rousse à l'air plutôt indépendante mais c'est la seule qui s'offre à lui. Puis elle est plutôt belle femme dans son genre menue et fragile. Maximilien imagina un instant son corps contre le sien, il l'enlacerai et la protégerai du monde et de ses vilenies... Allons bon, quelle imagination! Il lui demandait tout juste conseil. Car nul doute que cette jeune Dame soit rousse depuis na naissance, enfance qu'elle n'a pu passer nue, d'où qu'elle vienne! Sauf en cas d'extrême mauvais goût, cette jeune-femme était à même de lui prodiguer conseil.
Max et la rousse étaient devant le même étal, et il remarqua avec soulagement que le babillage de la marchande s'était interrompu, le délaissant pour la femme brune inconnue qu'il avait salué. Il fit un charmant sourire amical à la rousse qu'il dépassait de deux bonnes têtes. Quoi de plus charmant qu'une femme frêle qu'il fallait protéger des rudesses de la vie?
Isleen
"Mince !" Pensée de la rouquine, les mains dans l’étau doux mais ferme de celle de son sauveur- oui grâce à lui elle sauve la face d’un plongeon sur l’étalage du marchand ou pire de celui de l’arrière train tombant dans la crasse de la rue. Elle pourrait être reconnaissante et laisser ses mains tranquilles, oui mais non, oui mais de toute manière elle est pour le moment incapable de les balader doucement et discrètement dans les endroits intimes que sont les poches.

Et oui les poches, c'est l'intimité du propriétaire, lui seul y glisse les mains, sauf autorisation expresse, lui seul sait ce que contient ces petits endroits intérieurs, ces confidents involontaires de sa vie. Toutes n'ont pas le même usage, toutes ne sont pas de la même taille, de la même forme...petites, grandes, grosses, menues, coussues, percées, les poches sont un poème, une ode au mystère de leur contenu.
Pour en avoir subtilisé des choses dans ses endroits, la rouquine sait que l’on y trouvevraiment tout et n’importe quoi, les habituels pièces d’écus, mouchoirs, missives et puis aussi des petites choses incongrues telles que pierres, bout de carotte, feuille d’arbre, mèche de cheveux…C’est fou ce que ces endroits peuvent contenir d’insolites. Laisse moi prendre ce que tu y mets, je te dirais qui tu es. C’est maladif chez l’irlandaise, elle subtilise, elle emprunte et devant un objet insolite, la question se pose : pourquoi ? pourquoi ça ? Pourquoi l’avoir mis là ? l’avoir gardé ? Que de questions sans réponses, ou l’imagination folle et débordante de l’écureuil irlandais joue à plein son rôle jusqu’à ce que prit de lassitude, elle rende, laisse dans un coin ou jette, tout simplement.

Et là pour le moment, la rouquine ne sait pas encore ce que contient ces petits coins de tissus, mais elle vise à savoir. Elle esquisse un sourire tout en lui répondant avec son léger accent* chantant les prairies vertes de son pays


Effe’ctivement, heureusement que vous éti’ez là.

Menottes liberées, elle se sent mieux, la maitrise de son corps est promordiale dans son passe temps. Lui accorder un instant ? Haussement de sourcil interrogateur, il se veut rassurant mais il la détaille, même s’il veut s’en cacher à moitié. Elle lui tombe dans les bras d’accord, il n’espère tout de même pas dans son lit en aussi peu de temps ? A peine le temps de se fâcher mentalement, qu’elle a le but de son incroyable audace, et elle en rirait si elle ne souhaitait lui emprunter le contenu de l’un de ses petits contenant….

C’est auda'cieux...effectivement… mais pour un anniversai’re, j’peu bien vous aider me’ssire.

Avis à la populace locale aujourd’hui Isleen’s conseils ouvre ses portes, aujourd’hui là maintenant et tout de suite c’est conseil es color, demain conseil dans ce que vous voudrez, Isleen conseille tout à tous. Elle va monter sa boite, une boite carrée ou ronde peut être, avec tout plein d’idées, qu’elle n’a pas encore, mais qu’elle ne manquera pas d’avoir, qu’elle peut même inventé pour le client du moment, et qu'elle mettra dedans. Oui bon l’idée est très novatrice pour l’époque, mais il faut bien pour avancer dans la vie …

Une couleur…vous avez le ve’rt, le blanc…quel âge a-t-elle exa'ctement ?

Agates qui parcourent d'un ballayage rapide l'étale de la marchande, avant de revenir se fixer sur l'homme en attente de la réponse. La rouquine s’investie en toute chose qu’elle entreprend, avec plus ou moins de brio et de réussite, mais elle le fait dans tout, même là aussi pour ce simple conseil, elle va pas rechigner, après tout ça lui coûte rien, l’homme est bien fait de sa personne, plaisant à regarder, voir charmant, elle à tout à y gagner, un brin de confiance, induit un rapprochement de poches, pour la confiance elle marque classiquement des points auprès de la gente masculine de part sa taille, pourquoi iraient-ils craindre une fraise comme elle ?


(*l’accent irlandais est symbolisé dans l’apostrophe que vous pouvez voir sur certains mots à des endroits non habituels)
_________________

pas là jusqu'à début juillet
See the RP information <<   1, 2, 3   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)