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[RP ouvert]Maison Coutenier - Tissus de Flandres et d'Orient

Florine



La veille, les derniers tissus en provenance de Flandres avaient rejoint l'étalage à l'intérieur de la petite boutique. Des plus précieuses étoffes aux plus singulières, chacune était soigneusement rangée et mise en valeur afin d'inciter les clients à l'achat.
Pour la plupart, il s'agissait de draps aux différents coloris venant de Bruges. Mais quelques plus rares tissus provenaient de l'Orient et j'espérais ainsi attirer dans mon échoppe la riche bourgeoisie et même la noblesse. Paris m'offrait des possibilités que je n'aurais pu imaginer.

Ce jour, j'ouvrais pour la première fois l'échoppe et accrochais l'enseigne où l'on pouvait lire "Maison Coutenier". La devanture laissait entrapercevoir les rouleaux de tissus ainsi que la richesse des étoffes, ce qui promettait d'attirer les passants curieux. Je laissais la porte ouverte et m'occupais à vérifier une énième fois si tout était en ordre.

J'étais fière de cette boutique qui honorait la mémoire de mes parents et de mes ancêtres. J'étais fière de m'être établie seule à Paris grâce à leur héritage. Depuis ma plus tendre enfance, j'avais grandi entourée d'étoffes et de marchands de Flandres ou d'Orient. J'étais destinée à vivre dans ce milieu que j'affectionnais plus que tout autre.

Au dehors, je voyais les premiers valets s'affairer au mieux pour satisfaire leurs maîtres. Je savais que les nouvelles circulaient vite dans cette ville, et j'osais espérer que ma boutique ne tarderait pas à s'emplir de clientes émerveillées par la douceur de mes étoffes.

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Elisabeth_stilton
Gigiiiiiii, dépêches toi ! Je veux qu'on soit les premiers !!!

La blonde pressait le milanais depuis qu'ils étaient partis de Bourgogne, puis depuis qu'ils étaient à Paris. Elle ne voulait pas que ça lui passe sous le nez, des commerçant de qualité ça manque toujours. Elle même fournissait pas mal de choses à l'atelier mais des tissus elle n'en avait pas et puis les terres étaient déjà à capacités maximales. Bref, elle avait apprit l'ouverture d'une nouvelle boutique parisienne et elle ne voulait pas se faire damer le pion par un autre atelier ou des particuliers. Elle devait avoir les plus beau tissus.


Gigi ! Mais dépêche toi ! Oh regarde c'est la boutique là bas.


Et la jeune femme attrapa la manche de l'homme et le tira jusqu'à la porte d'entrée. Elle était surexcitée par ce nouvel évènement, aussi elle ne pouvait pas rester en place. Et puis elle serait la première cliente de la boutique et Elisabeth aimait être la première pour beaucoup de choses. Pour tout en fait mais cela n'était pas toujours possible alors quand elle pouvait le faire pas question de perdre la place. Et puis elle trouverait peut être des tissus pour la robe qu'elle demanderait à Attia. Ils devaient se dépêcher.


Gigi ! On traine !
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--Giovanni_casanova
Le milanais se sentait revivre.
Il avait troqué une tyran en pause maternité pour une tyran en pleine forme.
Et pour le coup cela le changeait, bien qu'il conservât pour Attia di Juli des pensées tres tendres presque de vénération.

Paris.
Il n'y avait pas mis les pieds depuis lurette.
Il redécouvrait les rues malodorantes auxquelles on se faisait rapidement, l'agitation des gens toujours pressés, les voitures allant et venant, bref tout ce qui faisait de Paris la ville que le milanais aimait plus que tout.

Il espérait pouvoir faire un tour dans les quartiers bohême qu'il aimait fréquenter en son temps.


- Si signora Elisabeth , je suis juste derrière vous:

Il était amusé et excité aussi.
Les boutiques il aimait ça.
Et une nouvelle boutique c'était le comble.


- Apres signora nous pourrons faire un tour a la succursale ?

Il espérait voir le bel anglais dont il ignorait encore le départ.
De quoi lui briser à nouveau le coeur... mais cela on le gardait pour plus tard.


Florine
La rumeur de la ville s'amplifiait rapidement et venait s'engouffrer dans ma boutique pourtant si calme ! Un sourire distrait chatouillait mes lèvres, j'aimais la vie dont Paris regorgeait. J'aimais ces femmes et ces hommes passant dans la rue, heureux ou accablés, fortunés ou démuni, âgés ou dans la fleur de l'âge. Je les aimais car ils représentaient leur ville.
Paris, la belle.

Paris que je voulais conquérir. Paris qui avait conquit mon coeur. Des faubourgs aux riches quartiers, la moindre ruelle était pour moi un émerveillement. Ici, je découvrais la misère et l’opulence, la beauté et la laideur. La vie.

Alors, restant dans ma boutique, j'observais les mouvements de la foule, m'imaginant à la place de chacun.
Celui-ci boitait de la jambe gauche, peut être était-ce dû à une querelle pour les yeux d'une demoiselle, au sortir d'une taverne, l'esprit embué de mauvais alcool. Cette jeune femme avançait tête baissée, un voile cachait un visage ravagé de chagrin, présumais-je, le deuil n'était jamais loin.

Une ombre passa derrière la fenêtre, me coupant de ma distraction. Je haussais les épaules et retournais m’asseoir derrière le petit comptoir. Une seconde ombre suivit la première sans plus tarder et bientôt, elles encadrèrent la porte restée ouverte.

J'affichais un sourire poli et déplissais ma robe de province. Je scrutais d'un oeil inquiet mon étalage : la moindre imperfection me terrifiait et j'avais besoin de cet ordre apparent pour apaiser mes craintes. Le moment de vérité approchait à grands pas, et j’appréhendais la visite de ces deux premiers clients.

Alors, d'une voix calme et posée, je m'exprimais :


Bonjour, que puis-je faire pour vous ?

Je regrettais immédiatement cette phrase d'une platitude affligeante. J'avais encore beaucoup de progrès à faire.
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