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[RP- IG] Arrivée en terre Ponantaise: l'Artois

Medso
L'arrivée avait été assez tourmentée: un passage au travers de l'armée comtale de Flandre où la guerre civile avait éclaté depuis quelques semaines.

Forte heureusement pour l'équipe, l'armée était trop ocupée à chercher le général sans parole de Slamjack pour le découper en morceaux.

C'est ainsi donc que les Bokkenrijders arrivèrent en terre cambrésienne.

Afin de passer sans encombre au niveau des douanes de l'Artois, Medso s'annonca aux gardes de Cambrai en faction:


Salutations, je suis Medso.
Je détiens là une lettre du maire stipulant que nous sommes, le groupe et moi même, autorisés à venir nous réfugier en terre Ponantaise.

Il tendit la lettre et continua.
Je vais demander l'autorisation d'emménager aujourd'hui en la ville de Cambrai. Je dois aussi demander l'asile politique...
A qui dois je m'adresser?


Il n'allait pas plus en dire, il garderait son étrange histoire flamande pour "l'interlocuteur décisionnaire".
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Labaronne
Ils arrivèrent en ville en ce beau matin. Le voyage avait été conforme à ce qu'elle attendait : le calme plat. Si calme, qu'elle avait pris le temps de voir la nature s'éveiller, l'escargot venir gouter de la rosée, le lapin partir à la recherche de sa ration végétale, le sanglier glaner ... l'arbre frémir sous la brise fraiche. Elle humait l'air, quand ils arrivèrent à Cambrai.

Cambrai, l'Artois. Son coeur se serra un peu. De lointains souvenirs rejaillirent. Elle n'était jamais venue là, mais avait entendu parler de cette ville. Des propos enjoués, des propos tendres ... une vie. Son enfance, alors qu'il gesticulait lui parlant des derniers matchs de soule. Romanoff l'avait fait sauté sur ses genoux. Romanoff le cambraisien, son parrain. Il n'était plus de ce monde, mais une partie de lui devait encore se trouver là, quelque part : dans une souche, dans une feuille ... un gland ?

Labaronne sourit. Elle venait chercher refuge ici, elle se sentait presque chez elle puisque que Romanoff avait été là. Qui le savait ? Qui s'en souviendrait ? Cette terre était forcément un refuge puisqu'un coeur tendrement aimé y avait habité.

Elle se sentait l'âme poétesse, ce qui ne lui ressemblait pas, elle dont la vie était jonchée de combat, de guerre et de deuil ... Un endroit paisible, elle recherchait la sérénité.

Elle sortit de ses pensées aux paroles de Medso. Debout près de lui, sa main frola la sienne. Et imperceptiblement elle dit
:

Dites nous oui ...
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--Frere_francois






Trainant près du poste de garde de la ville, l'espion numero uno de Bayard tendit l'oreille... Sa Grandeur n'étant point à Cambrai, c'est lui qui espionnait, écoutait, regardait, et écrivait des rapports.

Bref, trainant par là donc, il entendit un couple, demandant l'asile politique. Bon à première vue ils avaient pas l'air de peignes-culs faisant l'aumone. Et ils venaient de la route qui menait aux Flandres. Les Flandres ! Source de continuel embêtement pour le Comte en place. Toute information étant bonne à prendre, les mains dans sa soutane, l'air (plus ou moins) bienveillant, les sandales (plutôt moins que plus) rutilantes, le franciscain s'approcha des nouveaux venus.


Bonjour, mes enfants, bienvenus à Cambrai ! Qu'ouïs-je vous cherchez l'asile politique ? Des problèmes en Flandres ? Je peux peut-être vous aider...
Yosil


Les gardes de Cambrai amenèrent l'équipe jusqu'à la Mairie de Cambrai où ils tinrent la porte le temps qu'ils entrent dans le bureau du Maire qui était plongé dans quelques documents.

Celui leva les yeux en voyant des gens entrer et lanca un regard vers un garde qui lui fit un signe de tête dans le dos de l'équipe comme pour dire "tout est en ordre."

Inspectant les différentes têtes qui se présentaient devant lui Yosil en reconnut une.

"Vous n'êtes pourtant pas tout à fait un nouvel arrivant Père Francois ?"

Se tournant vers les autres il récupéra un papier, c'était une lettre signée de sa main. Il fit le rapprochement et son visage sévère s'élciara.

"Ohhh ! Messire Medso ! Quelle joie de vous rencontrer enfin ! Mais je vous en prie, asseyez-vous. Prenez place, il y a des sièges dans le coin là bas. Oui voilà, ici. Allez-y, mettez vous à l'aise."
Labaronne
Le fameux z'accueil Artésien ! Labaronne était de retour dans la réalité-vraie ; la pure la dure, celle qui fait rêver les fées et sent bon le sable chaud. Pas qu'elle était à cheval sur certains principes, mais qu'on offre un siège à Medso sans se préoccuper d'elle ?! Bordel !! Elle avait les arpions au bord de la crise de nerf, les reins qui lui descendaient dans les genoux, les mollets au bord des lèvres ... Une sorte de patchwork, une oeuvre cubique ...

Elle regarda Medso, suppliante : elle lui criait avec ses yeux "Moi ! Moi ! Je veux poser mon popotin sur le coussin !" avant d'ajouter toujours avec le regard : "Si tu le prends t'vas voir ta gueule à la maison". Connaissant parfaitement l'énergumène, elle savait son gout immodéré pour la chose du " va t'faire grognasse ! D'abord pour ma gueule !!" elle subodora que la bataille était perdue d'avance. C'est donc en toute lourdeur et sans grace' qu'elle se précipita sur le fauteuil que personne ne lui offrait

Elle poussa un très long soupir de contentement. Le bonheur l'innonda, la saisit, s'empara de l'ensemble de ses muscles..


Que c'est boooooon !

Avec des gestes précis et précautionneux, elle ôta ses bottes qu'elle jeta au loin et commença un lent massage pedestre, pédivulaire ... Podologique ... C'était le pied.
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Medso
Medso sourit à Labaronne et remercia le maire de Cambrai d'être benu en personne les accueillir.

Il prit place et scruta le papier que Yosil lui tendit apres avoir enchangé les banalités d'usage.


Je... je ne sais que dire! Aprés avoir tant souffert en Flandres, j'ai la sensation d'avoir attéri au paradis!
Il regarda Lab.
Vas y pince moi... c'est pas possible!

Se retournant vers le maire de Cambrai.
Je suis honoré de votre proposition de faire de moi le nouveau tribun de la ville.
J'ACCEPTE avec joie!!!


Il le remercia chaleureusement et même plus en lui collant un bisou sur la joue.

SmAaakK

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--Frere_francois






Fichtre, pas le temps de pousser plus avant la conversation que voilà les gardes qui les entrainaient vers le bureau du maire... pour avoir des informations, c'était comme le gruyère, rapé !

Il suivit en silence, les mains dans les manches, et entra avec tout le monde dans le bureau de Yosil, maire de Cambrai. Il resta debout, dans un coin de la pièce... peut être l'oublierait-on ???


Yosil a écrit:

"Vous n'êtes pourtant pas tout à fait un nouvel arrivant Père Francois ?"


Reconnu ! Repéré ! C'était cuit ! Il fit une légère révérence au Maire, avec un sourire un peu forcé... puis, allait pour quitter la pièce (peut-être pourrait-il écouter derrière la porte ???), tandis que les nouveaux venus s'asseyèrent avec ravissement... Il se fit la remarque que lui aurait présenté un siège à la dame d'abord! Franciscain, mais galand, le François ! Qui ne pouvait quitter du regard les petons déchaussés de la-dites Dame... trainaillement qui lui fit entendre la suite de la conversation entre Yosil et le nouveau venu... Medso qu'il s'appelait donc...

Medso a écrit:

Je... je ne sais que dire! Aprés avoir tant souffert en Flandres, j'ai la sensation d'avoir attéri au paradis!
Je suis honoré de votre proposition de faire de moi le nouveau tribun de la ville.
J'ACCEPTE avec joie!!!



Ainsi donc il avait souffert en Flandres. Détail intéressant, à mettre dans le rapport au Comte. Pour le second point, le franciscain vit l'occasion de se mettre en valeur...

- Hum, veuillez m'excuser de vous interrompre, mais par inadvertance *yeux innocents levés vers le ciel* j'ai entendu vos derniers mots... tribun, cela risque de poser un souci, vu que vous n'êtes plus naturalisé artésien, selon notre constitution artésienne... *regard navré, qui descend sur ses sandales, tête dandinant de gauche à droite, comme s'il était sincèrement désolé... l'a appris toute la gesture des sermonts, le frère François... puis soudain, il relève la tête, comme s'il venait d'avoir une idée... un sourire malin aux lèvres* Enfin, si vous trouvez cela inscrit en toute lettre dans la constitution bien sûr...*petit clin d'oeil complice vers Yosil, pour qu'il comprenne le message... puis ne plus bouger, près de la porte... peut-être ne l'inviteront-ils pas à sortir après ça ???*











Lili...
Comme à son habitude Lili était à la traine derrière Lab et Medso, elle avait pris le temps de donner quelques consignes à Djé pour qu'il décharge leurs affaires pendant qu'ils se rendaient à la mairie.

Elle flânait en regardant cette nouvelle ville où ils venaient d'arriver et humait le doux parfum des miches toutes chaudes qui sortent du four. Son estomac criait presque famine à cette odeur qui faisait ralentir son pas. Le nez perdu dans ses vapeurs, la brune se rendit compte qu'au loin la porte de la mairie se refermait tout doucement.

Un choix cruel se posait à elle, se sustenter ou bien les rejoindre? Tout en marchant très lentement pour prendre cette décision, son appétit s'enfuyait au fur à mesure qu'elle approchait de la bâtisse. Un sourire charmeur aux gardes qui semblaient pas être là pour rire, la fit reculer d'un pas ou deux. Franchir la porte? oui... non...

Elle préféra attendre dehors pour regarder cette nouvelle vie qui s'offrait à elle. D'ailleurs elle n'avait rien à dire au maire et aucune demande personnelle à faire. Vivre à Cambrai peut-être pendant quelques temps mais s'y installer était loin d'être à l'ordre du jour!

Quoi qu'elle aurai pu se présenter mais bon elle avait le temps pour ça. Et puis son instinct naturel était d'abord d'observer et agir par la suite. Elle aimait prendre son temps donc pourquoi précipiter certaines rencontres sachant très bien qu'elles se feront.

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Medso
Medso était ressorti trés content, extrêmement heureux de cette nomination!

Lui qui avait peint le Ponant dans une de ces plus belles fresques, recevait là un gage de confiance de la part d'un représentant de l'Artois.

Et dès son arrivée au bureau de tribun, Medso El Tribanos s'affaira à ses nouvelles taches:
-en hall d'abord ou il prit possession de son nouveau bureau et où il se présenta,
-en passant au cadastre où un jeune fille attendait depuis un bon bout de temps qu'on réponde à ses questions
puis en envoyant des lettres:
-au nouveau né,
-aux personnes qui sont arrivées aujourd'hui non domiciliées à Cambrai,
-aux personnes qui sont arrivées aujourd'hui domiciliées à Cambrai.

Et tout cela avec une joie immense!

Jusqu'à ce que... le conseil en place lui interdise l'entrée au chateau et pire, exige de Yosil qu'il le démette de ses fonctions illico presto.
Ce qu'il fit.

Il resta tribun 1 jour.
Il était forcement trés déçu, il allait quitter la ville.


Finalement c'est partout pareil... y a toujours des abrutis pour respecter les lois débiles.
Où est le mal de vouloir aider les autres?

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