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[RP/IG] La Bourgogne n'est pas à vendre, Votre Majesté!

Angelyque
Du haut des remparts

Une charolaise en temps normal, ça hurle, mais une charolaise en pétard ça meugle comme une furie.

Du haut des remparts elle met ses mains en porte voix et lut la dernière annonce du conseil de régence, se retenant de cracher à chaque fois que le mot Armoria, Namaycush ou Delamark sortait de sa bouche. Tous des parvenus assoiffés de pouvoir, prêts à tout pour récupérer le pouvoir et les écus du duché.

Elle darda un regard sur Namaycush et Armoria
.

Honte à vous qui avez fait couler le sang d'innocents!!!!! honte à vous Princesse Armoria prête à tout pour votre petit confort personnel!!!! vous y serez sur votre trône, n'ayez crainte!!! mais à quel prix!!!! que la honte vous submerge quand vous oserez vous présenter devant le peuple bourguignon!


Citation:





Honte à ceux qui font couler le sang des innocents



Au Roy Vonafred de Salmo Salar
Au Prince Namaycuch de Salmo Salar
A la Chef de l'Armée la Memento Mori
A La Princesse Armoria de Mortain, avide de pouvoir
A Delamark, le Couard de Bourgogne

A tous nos fiers Bourguignons,

A tous ceux qui la présente annonce liront ou se feront lire,

Salutations


Nous rappelons que le conseil de Régence de Bourgogne actuel est composée uniquement d'honnêtes bourguignons, dont les preuves et les compétences ne sont plus à démontrer, bourguignons possédant un casier judiciaire vierge, bourguignons neutres dans le conflit qui oppose sa majesté Vonafred de Salmo Salar et Eusaias de Blanc Combaz qui a pris le contrôle de Dijon le 12 mai 1460

Nous, Conseil de Régence de Bourgogne, condamnons fermement les récentes attaques et poutrages de l'armée La Memento Mori, condamnons fermement ceux qui ont permis, par passivité ou pire en invitant cette armée en Bourgogne, de laisser attaquer des innocents.

La Memento Mori a décidé de faucher à vue tout voyageur, laissant ainsi pour morts de nombreux innocents, dont cinq marchands ambulants venant de Franche Comté pour honorer un contrat passé entre nos deux provinces.

Qu'il soit su que jamais la fière Bourgogne n'a usé de cette façon de procéder honteuse sur ses terres, que c'est une technique de couards et d' êtres sans honneur que de s'attaquer ainsi vilement à des honnêtes voyageurs.

Qu'il soit su que la Bourgogne n'a jamais trahi son serment de vassalité la reliant à la Couronne de France, bien au contraire, elle a toujours été sa plus fidèle vassale.

Qu'il soit su que la Couronne de France ne respecte pas son serment de protection en lui envoyant une armée de mercenaires assoiffée de sang, dans laquelle se trouve le Prince de Pontoise, Namaycush de Salmo Salar, Frère du Roy.

Qu'il soit su que si la Bourgogne est vassale de la Couronne de France, elle n'est en aucun cas sa propriété et qu'il est hors de question que la Bourgogne soit une terre où aient lieu des bavures comme cela est fréquent sur le Domaine Royal.

Qu'il soit su que la Bourgogne est la seule habilitée à délivrer des laisser passer pour pénétrer en Bourgogne.

Qu'il soient sû que les armées Royales sont venues en Bourgogne pour deux seules et uniques raisons: semer le chaos et placer la Princesse Armoria sur le trône de Bourgogne.

Qu'il soit su que plusieurs conseillers élus de l'ancien Conseil, dont Delamark ont fui de Dijon quand l'armée d'Eusaias a pénétré dans les murs de Dijon, sur conseil de la Princesse.

Qu'il soit su que l'armée de la Princesse est restée immobile pendant dix jours, dans les murs de Chalon, alors qu'Eusaias était en Bourgogne, et n'est sortie des murs pour se diriger vers Dijon qu'une fois qu'elle était certaine d'être rejointe par deux armées royales.

s'il est des mots qu'on entend regulierement en Bourgogne à l'heure actuelle sont couardise et recherche de pouvoir.

En conséquence, nous demandons le retrait immédiat de l'armée la Memento Mori de nos terres sur lesquelles elle n'a rien à y faire, nous rappelons que pendant que la Memento Mori tue des innocents dont le seul crime est de se rendre en Bourgogne pour livrer du minerai afin d'entretenir nos mines, les armées la Salamandre de Digoine et le Coeur Navré se balladent tranquillement en terres royales.


Que Vive la Bourgogne!

Rédigé au Château de Dijon par le Conseil de Régence.

Le XXVème jour du mois de mai de l'an de grâce MCDLX.

_________________
Bobbynight
Du haut des remparts

Voyant le remue ménage tout en bas

Aux armes fiers Bourguignons, les couards s’estiment désormais suffisamment nombreux pour attaquer Nostre Chateau. Hérétiques, soudards et ivrognes se mêlent aux Bourguignons qui ont cru dans la folie d'un Roy au rabais et d'un petit Duc.

Ça braille à nos portes, faites briller vos épées. La nuit sera longue.

Le Lys s'invite à nous, nous saurons les reçevoir. La Bourgogne n'a pas connu telle flopée d'assaillant depuis des lustres, et c'est bien un comble qu'il fassent flotter étendard fleuri.

La Bourgogne ne pliera pas sous la menace d'un Ex félon réhabilité pour l'occasion et d'une Ambitieuse soudain courageuse entouré de tant d'armées acquis à sa soif de pouvoir.

Les plus courageux bourguignons sont prés de moi, que devrais je craindre.
Ma Douce est prés de moi, que pourrais je craindre.


Levant un poing rageur en direction des assaillants

VIVE LA BOURGOGNE
_________________
Antonio
    [ Nuit du 25 mai au 26 mai 1460 - Sur le champ de bataille ]




    La nuit dernière s'était déroulée comme prévue, l'intégration des derniers soldats avait été faite sans encombre, et les positions des trois armées avaient été gardées. La journée du 25 mai était destinée à l'équipement des derniers soldats, à l'ajustement de la stratégie d'attaque, et surtout à l'attente. Il fallait patienter jusqu'au coucher du soleil, jusqu'à ce que la pénombre s'installe, pour que l'ordre de l'assaut soit donné par la Princesse, cheffe de l'armée. C'était un honneur pour Fraize de combattre à ses côtés, dans sa lance de commandement. Les étendards bourguignons, et royaux flottaient dans les airs, il n'y avait pas plus beau signe pour montrer l'unité entre la Bourgogne et la Couronne.
    Les heures passèrent et le soleil arriva au terme de sa descente pour disparaître totalement.

    Très vite, les choses accélérèrent. Les ordres fusaient, les soldats équipés et armés étaient en placés en rang, et la Princesse ordonna l'assaut. Dès lors, les troupes avancèrent - à pieds pour la plus part, à cheval pour les autres - à la conquête de Dijon et du château avec deux objectifs clairs et précis. Le premier étant le plus important, à savoir la reprise du pouvoir au sein du château. Et le second était d'avoir le moins de perte possible, et donc d'entrer en le plus grand nombre possible dans la ville après avoir franchis les remparts. Ce ne serait pas une mince à faire et ils le savaient, mais ils étaient là pour cela, et ils seraient épaulés par deux armées alliées envoyées par le Roy de France suite à la demande du Duc de Bourgogne. Fraize, l'épée à la main prit évidement par à l'assaut.


    -Pour la Bourgogne, et pour la Justice !


    Rapidement, les remparts se dressèrent devant les troupes de la Princesse qui étaient à portée des défenseurs de la capitale situés sur les remparts. Victimes de leurs attaques, il fallait faire en sorte de détruire rapidement les grandes portes de la ville pour y entrer. Mais heureusement, tout avait été prévu et il ne fallu pas attendre longtemps avant que les portes cèdent et que les soldats dont Fraize entrent. Dès lors, les défenseurs dont les membres de l'armée de l'imposteur Bobbynight situés de l'autre côté des portes, firent opposition. C'est à ce moment-ci que le combat commença, et que les duels s'engagèrent.
    Fraize descendit de sa monture qui devenait difficile à diriger sous la pression de nombreux hommes et d'un fort brouhaha. Les fers se croisèrent dans tous les sens et de tous les côtés, certains soldats étaient déjà à terre, piétinés par d'autres qui combattaient. Rapidement, les troupes assaillantes bien plus nombreuses, prirent le dessus sur les défenseurs qui tombaient les uns après les autres. Certains fuyaient, d'autres se battaient jusqu'à la mort.
    Fraize engagea alors le combat contre un homme d'une corpulence à peu près identique, bien qu'avec les armures, il semblait difficile de pouvoir dresser un portait précis de son adversaire. Après quelques coups d'épée échangés et bloqués de part et d'autre, l'ex-licorneux plus concentré que jamais sur le combat esquiva le coup porté par son adversaire et contre attaqua en lui transperçant le bas du ventre de son épée qu'il retira aussitôt. L'homme s'effondra à terre, il était probablement mort, et un corps de plus couvrait à présent le sol. Fraize ne put cependant pas s'empêcher d'avoir une pensée pour cette homme et pour sa famille. Mais il fallait rester concentrer sur l'assaut qui suivait son cours. La mairie venait d'être reprise, et l'entrée dans le château était imminente. Dès l'aube, la Bourgogne serait enfin libérée, et Justice serait rendue.

_________________
Mogi
[ Nuit du 25 mai au 26 mai 1460 - Du haut des Remparts ]

Enfin! Ils se décident enfin!
L'attente n'a été que trop longue...

Les armées Royales de Namaycush, Armoria, Gwenhwyvar commençaient à se mettre en place, et avancer vers les remparts.

A 10 contre 1, le combat serait rapide, sans aucun honneur..

Mogi, du haut des remparts, voyez courir vers lui, des inconnues, des connaissances, et des amis. Tous prêt à en découdre et hardi par les mensonges et la propagande.
La plupart pensait encore reprendre la ville à un groupe de brigand....

Fidèle à lui même et ne souhaitant pas blesser des personnes qu'il aurait connu dans sa longue vie à Dijon, en tant que Bourgmestre, mais aussi simple habitant,
Mogi ne rejoins pas la mélée.
Il pris la direction de la salle du coffre, qui été sous sa responsabilité de CAC.
Il se plaça devant a la fenêtre juste devant la porte de la salle, d'où il pu voir les assaillants entrer dans l’enceinte de la ville.

Très vite, ils arrivèrent devant lui...
Quel ne fut pas sa surprise de voir Lohan, un vieil ami, ainsi que deux inconnus, Arthur_pendragon et Anak2poza.
A 3 contre 1, là aussi le combat été joué d'avance!
Mogi eu à peine temps de sortir son épée et que les trois se jetèrent sur lui!
Citation:
26-05-2012 04:06 : Vous avez frappé Arthur_pendragon. Ce coup l'a blessé superficiellement.


Messires, Je ne serai pas si facile à tuer!

Mal lui en prie...

un coup d'épée...
Citation:
26-05-2012 04:06 : Lohan vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.

puis un coup de hache!
Citation:
26-05-2012 04:06 : Anak2poza vous a frappé d'un coup de hache. Vous êtes mort au combat.


furent nécessaire pour avoir raison de lui...

Mogi fut donc laissé pour mort devant la salle du trésor, qu'il aura défendu jusqu'au bout.


(suite de l'histoire dans "[RP] Tente de soins aux combattants....." , page 3 , sur la Halle de Dijon)
Maud
[ Nuit du 25 mai au 26 mai 1460 - Des Remparts aux portes ]

Ils se sont enfin décidés... Muscles bandés, Maud plisse les yeux.. La nuit est claire malgré une pluie fine qui lui transperce les os..

Regardez-la, la plus grande couarde de Bourgogne!
La Princesse en personne!
La Parisienne!

Même pas foutue de venir se battre pour prendre Dijon seule, non!

Entourée de ces lèche-culs à la solde de Vonafred.
Elle! Une bourguignonne!


Elle en crache par terre la Maud.. Et avant l'assaut des trois armées, elle se penche une dernière fois :

Armoria! Vendue!
Parisienne de bas étage!
Va tailler la pipe du Roy comme tu sais si bien faire!
Ou alors, tu l'as déjà fait! Et il t'a prêté son frère!
Namaycush!
Il barbotte dans ton bénitier maintenant?


Avant de dévaler les escaliers jusqu'à la porte.. Niall.. son promis.. Elle veut être à ses côtés.
Elle sait la bataille perdue , mais ils ne la tueront pas sans qu'elle se batte jusqu'au bout. Epée au clair et bouclier devant, elle attend le craquement des portes et le flot des soldats.

Près de Niall et Cuche.. un d'entre eux se jette sur eux..

Citation:
26-05-2012 04:06 : Adalberic vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.


Niallllllll!

Des chiens sauvages ... lâchés dans la nature...Oui des bêtes féroces qui se jettent à plusieurs sur leurs proies... Elle a beau frapper à gauche et à droite.. Ils sont partout...Maud est par terre, touchée au flanc.. un goût de fer en bouche...

Et comme si ça ne suffisait pas, ils s'y mettent à sept pour l'achever...

Les yeux voilés.. Couchée.. elle en reconnait un.. oui un.. Un bourguignon.. un sergent ou lieutenant de l'Ost.. Et dans un râle....


Bmos.... Chien galeux... Tu ... n'es... plus... un ... bourguignon... pour moi... traître!...




Citation:
26-05-2012 04:06 : Llyana vous a donné un coup de baton. Vous êtes mort au combat.
26-05-2012 04:06 : Adalberic vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
26-05-2012 04:06 : Llyana vous a donné un coup de baton. Vous êtes mort au combat.
26-05-2012 04:06 : Llyana vous a donné un coup de baton. Vous êtes mort au combat.
26-05-2012 04:06 : Bmos vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
26-05-2012 04:06 : Mimilefuret vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
26-05-2012 04:06 : Louise_ vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
26-05-2012 04:06 : Balloo17 vous a porté un coup d'épée. Vous avez été grièvement blessé.
26-05-2012 04:06 : Arthaud vous a porté un coup d'épée. Vous avez été secoué, mais vous n'êtes pas blessé.

_________________

Dame de Beaumont
Aryanha
[ Nuit du 25 mai au 26 mai 1460 - Des Remparts aux portes ]

La nuit était tombée...mais Aryanha s'obstinait à rester debout sur les remparts à observer les armées s'activer....traitres à la Bourgogne, traitres pour la livrer à l’étranger !

Elle rajusta son pourpoint en cuir, secoua ses cheveux qui repoussaient bien, tombant maintenant sur ses épaules. Un profond soupire et elle se rassura en posant sa main sur son épée.

L’heure sonnait…Reviendrait-elle ? Qu’importe ! Elle donnait sa vie à la Bourgogne, ses convictions restaient les plus fortes, elle irait jusqu’au bout sachant pertinemment que le nombre des traitres et couards à la Bourgogne en bas des remparts s’élevaient bien plus.
Pauvre Bourgogne qui allait être violée par l’étranger !
Rien que 3 armées !
Quelle honte de livrer le plus beau duché ainsi pour une soif au pouvoir qui se dévoilait inéluctablement !

Un cri s’échappait de sa gorge :

Honte à toi la Parisienne !

Préparée pour un combat perdu d’avance, Aryanha se précipita à la porte auprès des autres, épée en main, jamais elle ne l’avait sentie aussi légère. A cet instant, elle n’avait pas peur de mourir, elle allait combattre pour une cause juste !

Le bruit des cliquetis des armes résonnaient avec les cris d’encouragement, la porte craquait sous la pression des forces. Le cœur battant, Aryanha attendait le regard froid et fiévreux. Fatalement la porte céda dans un tintamarre effroyable, et la masse de soldats fonça sur eux.


Pour la Bourgogne !

Levant son épée sans penser à se protéger, Aryanha se précipita dans la mêlée, évitant certains coups, sa témérité ne put éviter l’un d’eux.

Citation:
26-05-2012 04:06 : Akator vous a porté un coup d'épée. Vous avez été légèrement blessé.


Sur le moment, elle ne sentit pas la douleur à son épaule, pourtant elle trouva l’épée plus lourde.
Carezza…ne m’abandonne pas !

Elle continua à frapper avec hargne, la face en sang de celui de ses voisins. Voyant tomber les siens, elle hurlait l’épée levée. Soudain, en face d’elle, un bourguignon…Dnapo, le reconnaissant, elle eut un instant d’hésitation qui lui fut fatal. L’épée de son adversaire glissa dans son ventre.

Citation:
26-05-2012 04:06 : Dnapo vous a porté un coup d'épée. Vous avez été grièvement blessé.


L’air ahuri, Aryanha sentit cette vive douleur. Laissant tomber ses armes, elle porta ses mains sur sa blessure d’où un flot de sang s’échappait. Son regard se voila, ses oreilles bourdonnaient dans cette cacophonie. Elle ne put qu’entr’apercevoir les siens tomber un à un dans cet ultime combat pour la Bourgogne.
Elle vacillait et tentait de rester debout….mais en vain, elle tomba inconsciente.

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Dnapo
[ Nuit du 25 mai au 26 mai 1460 - Sur le champ de bataille ]

Dnapo était jusque là resté discret dans le campement. Parader entre les tentes, se montrer comme un homme fort, ce n'était pas dans son comportement. Il préféra rester tranquillement posé, pour se reposer.
La nuit approchant, un message était venu l'avertir de se préparer, l'ordre était donné d'envahir le chateau. Il était là pour ça, même si ça lui fendait le coeur de devoir s'attaquer à des Bourguignons, pour certains, ses amis. Certes, ceux-ci proclamaient la paix et le bien, mais ils n'étaient pas droit dans leurs bottes. Cette coalition avait été monté en l'absence de beaucoup d'autres, et n'avait rien qui ressemblait au conseil qui avait été élu par les Bourguignons, avant la prise du chateau par les brigands.

Le seigneur de Lavault se prépara au combat, tout était en place. Il monta sur son étalon, qui l'accompagnerait pendant un moment. Les armées étaient enfin en marche, lui avançait dans cette mêlée. Une fois à proximité des remparts, il descendit de son cheval et le confia à un valet, lui demandant de retourner au camp.

Approchant des portes, il dégaina son épée et s'avança avec tout un groupe. Il n'était pas dans les premiers rangs, il n'avait donc pas à affronter les défenseurs, un petit soulagement.

Une fois la porte passée, il tourna dans une ruelle avec quelques autres personnes. Un de ses compagnons porta un coup d'épée à une dame, la blessant légèrement. Celle-ci resta debout, solide, et se plaça au milieu de la ruelle, lui barrant le chemin, l'épée levée. Le malheur était arrivé, il allait devoir combattre et verser le sang d'un Bourguignon.

Lorsque Dnapo se trouva à quelques petits pas de la personne lui barrant le chemin, il s'arrêta, tant pour analyser la situation, que parce qu'il eut un choc. Il la reconnut, Aryanha, la procureur de Régence. Il la connaissait, et comme lui, elle faisait ce qu'elle estimait être le mieux pour la Bourgogne. Cependant ici, ils étaient dans un camp opposé, lui attaquant, et elle, défendant le chateau.

Il constata qu'elle aussi, était stupéfaite, et comme lui, elle hésita. Il se devait de passer. Les entrailles noués, il fut plus rapide et glissa son épée dans le ventre de la Procureur. La voyant lâcher son épée et porter ses mains à sa blessure, Dnapo ne voulut pas en rajouter. Elle n'était pas morte, mais elle était en mauvaise état, elle ne pouvait plus combattre dans cet état, rien ne l'obligeait de la tuer. Il baissa donc son épée, ne portant pas le coup de grâce, qui n'était pas nécessaire, ainsi, il n'aurait pas tué de Bourguignon cette nuit.

Le seigneur de Lavault la regarda, elle qui tombait à genoux, la regardait avec des yeux grand ouverts. Il déglutit et se pencha légèrement vers elle, chuchotant près de son oreille ...


Je suis désolé ...

Un pincement au coeur, il se releva et leva la tête au ciel. Une larme coula sur sa joue, et il l'essuya avec sa main. La tristesse était immense, pourquoi avait-il fallu en arriver là ? Ils étaient seuls dans la rue, la laissant ainsi seule témoin de cette scène ...

Il reprit la marche en direction du chateau, priant pour ne plus rencontrer quelqu'un sur son chemin, la douleur étant vive à son coeur. Le seigneur de Lavault continua d'avancer, tout en espérant vainement, qu'elle lui pardonnerait un jour, ce qui, il le savait, serait quasiment impossible.

Il se retourna une dernière fois, et vit Aryanha qui était maintenant allongée sur le sol, inconsciente. Il reprit la route en chuchotant quelques derniers mots ...


Puisse Aristote l'aider et la protéger ... !
Bastien_de_louhans
[ 25 au 26 mai 1460 - Dans les rues de Dijon ]

La compagnie avançait tranquillement, les portes étaient franchies et les défenseurs dormaient peut-être. Ce serait une bonne nouvelle pour les Bourguignons, et pour l'attaquant ça ne changerait rien. Mais quelque chose disait à Bastien que tout ne serait pas aussi simple.


Restez sur vos gardes, ces gens-là ne se rendront pas volontairement. Les Français disent qu'il y a une armée constituée et des dizaines de maréchaux rebelles. Ne laissez pas s'éteindre vos flambeaux et restons groupés.

Hélas il ne suffit pas toujours de conseiller la prudence. Ils avaient tous un peu trop sous-estimé leurs adversaires, ces soit-disant moustiques que la marée ne pouvait que noyer. Maintenant attendre des hommes qu'ils restent prudents, c'était juste déraisonnable. Sur le chemin du castel ducal, sous la pluie incessante, un petit groupe en armes apparut dans la lumière tremblotante des torches. Les rebelles ! Le cœur s'accélère un peu. Les bandes noires sont bien plus nombreuses et semblent mieux équipées, mais il y avait déjà des soldats inconscients, tombés aux pieds des rebelles. Et d'un coup, à force de s'approcher, Bastien reconnut ses adversaires.


La charolaise et le faux duc ! C'est des gros clients ! Utilisons notre nombre, empêchons les de combattre dos à dos !

Les lansquenets se séparèrent en trois groupes, et Bastien se retrouva opposé à une jeune fille au visage sale. Probablement un vagabond, recruté par les traitres en échange d'une croute de fromage pour se nourrir. La gamine, encerclée, ne put pas faire grand-chose. Quelques instants après, son épée ébréchée se brisait sur le sol et du sang coulait le long de son bras.
Citation:
26-05-2012 04:06 : Vous avez frappé Cassandra.. Vous l'avez légèrement blessé.

Allez petite, dis-toi que t'as de la chance qu'il te soit arrivé si peu, et va voir aux tentes médicales s'il y a pas quelqu'un qui pourrait te recoudre. Choisis tes employeurs, la prochaine fois, au lieu de te laisser choisir par eux.

Se retournant, les Savoyards se rendirent compte que tout ne se passait pas si bien que ça. Certes deux brigands étaient au sol et ne bougeaient plus, mais le jeune di Leostilla également, baignant dans son sang. Et la lame du faux duc était rouge. Vengeance ! Mais avant que quiconque ait pu réagir, Shaeline et Atalante, la gardienne du cornichon sacré, s'étaient jetées sur Bobbynight, qui ne s'y attendait visiblement pas, et l'avaient poignardé, pendant que le commandant de Memento Mori le prenait à revers. Revenant de sa surprise, les bandes noires s'occupèrent de la première alliée d'Eusaias, et très ironiquement la dernière à être encore sur pied dans cette ruelle. Et quand elle tomba, percée de nombreuses blessures, le groupe ne perdit pas de temps et déposa sur de longs boucliers les corps des Français qui respiraient encore, plus celui d'Octave, et ils partirent vers les tentes médicales.
Citation:
26-05-2012 04:06 : Vous avez frappé Angelyque. Ce coup l'a probablement tué.

Ils avaient gagné tous leurs combat, à quatre ou cinq contre un, minimum, mais il était probable que les rebelles aient compris depuis longtemps qu'il n'y avait que cette solution, et que le moineau ne peut pas espérer manger l'ours, donc qu'il vaut mieux qu'il ne l'attaque pas, même en criant très fort.
Felryn
[26 Mai. L'aube. L'hallali. Ah la la.]

La bonne idée que ç'avait été, de venir prêter main forte aux défenses. Encore que si sa main avait été réellement bonne à quelque chose, les choses se seraient sans doute passées autrement. Il avait attendu devant les portes en compagnie du groupuscule. Attendu que les nuées de flèches cessent, attendu qu'ils arrivent enfin à défoncer les portes et à s'engouffrer vers eux, par dizaines, par centaines, comme une coulée humaine que nul n'aurait pu arrêter. Car cela ne pouvait se passer autrement. Mais que foutre? Felryn en tout cas ne demandait qu'à en découdre. Avec n'importe qui. Et ses propres paroles, deux semaines plus tôt, lui étaient revenues comme une fredonnelle pour lui donner plus d'entrain.

-Et à chaque couillon que j'ratatinerai, j'imaginerai ta sale p'tite gueule à la place de la leur. J'imaginerai tes cris de douleurs au travers des leurs. Prie pour que ça m'suffise. Parc'que si c'est pas l'cas, j'finirai par délaisser les simulacres pour revenir te découper ton vilain crâne, voire s'il y a pas autre chose là dedans que d'la bouse.


Et au plus fort de la mêlée, par trois fois, Felryn fut atteint. Cela empira de coup en coup. Un premier jeune homme lui vrilla les genoux, profitant qu'il soit aux prises avec l'un de ses comparses. Comparse qui, trouvant là l'aubaine qu'il cherchait, lui cogna la tête avec la garde de son épée. De là, le Dauphinois avait lâché prise sur son arme. Le bougre n'avait cependant pas récidivé, sûrement occupé sur d'autres fronts.

La troisième fut fatale. À demi assommé, les gestes rendus malhabiles en ce que sa main habituelle n'était plus valide depuis quelques temps, il finit par recevoir la visée franche d'une brune en plein poitrail. Là avait pris place le néant. Chose miséricordieuse quand on n'est plus voué qu'à souffrir le martyr, genoux à terre, avant de s'étaler de tout son long. Il fut laissé pour mort. Il l'était d'ailleurs à peu de choses près. Ses lèvres sanguinolentes prononcèrent dans l'air quelques propos qui, bien que pouvant paraître cocasses en un tel moment, ne l'étaient pas franchement.


-'xelle. 'veux être un vieux crou...ton.

Que les Bourguignons se démerdent, à présent.


Citation:
26-05-2012 04:06 : Shaomye vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
26-05-2012 04:06 : Carbone94 vous a porté un coup d'épée. Vous avez été grièvement blessé.
26-05-2012 04:06 : Lorenz.von.frayner vous a frappé Vous avez été légèrement blessé.

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Niall
[ Nuit du 25 au 26 mai 1460 . Devant les portes ]

Niall s'était reposé un peu, mais à peine en fait. Il somnolait vaguement quand un bruit monstrueux se fit entendre sur les portes.
Réveillé tout net, il eu à peine le temps de renfiler son heaume et de dégainer son épée que les portes tombaient.
Apparemment c'était pour ce soir, c'était même sur à voir comment les portes branlantes de l'enceinte de Dijon vomissait toute une tripotée de soldats, vandales, mercenaires et bourguignons venus pour les massacrer.
Ils n'étaient pas assez nombreux et il le savait, mais tant qu'à y être autant en déboulonner quelques uns avant de passer l'arme à gauche.
Niall fit cabrer Asgard et se lancer à corps perdu dans la marée humaine qui arriviait grand pas en face de lui avec un rugissement.


Pour la Bourgogne !!!

Arrivé à hauteur des premières lignes il commença a tailler dans le tas, n'étant pas sur de savoir si il avait blessé ou tué quelqu'un.
C'est alors qu'il fut surpris par un vilain coup d'épée qui le mis à bas de son cheval.
Il se retrouva par terre sur le dos, ayant du mal à respirer ou même à se relever. Le plastron de son armure enfoncé sur sa cage thoracique il ne pouvait plus respirer correctement.
Toujours par terre et tant bien que mal il réussit à le défaire et à l'enlever.

Pouvant de nouveau respirer normalement, il prit quelques goulées d'air chargée de sang et se remit péniblement sur ses pieds.

A peine eut il le temps de se relever que Maud arrivait à sa hauteur pour se battre avec lui.
A peine arrivée qu'elle se faisait empaler par un des sinistres personnages qui étaient arrivés à hauteur. Le regard horrifié Niall n'eut que le temps de lever son épée que le même individu lui en colla un bon coup d'épée en travers du torse. Suivit par d'autres coups d'épées, s'y mettant à 6 pour finir leur horrible besogne.

Niall lacha son épée avant d'avoir eu le temps de riposter, les entrailles tailladées par la douleur et la bouche plein de sang. La dernière chose qu'il vit avant qu'un voile ne s'abatte sur ses yeux fut Maud par terre , inconsciente.

Puis il se sentit glisser par terre , sentant toucher le sol mais ne le voyant pas. Ne sentant plus la douleur.
Et enfin le noir total.


Citation:
26-05-2012 04:06 : Attalus vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
26-05-2012 04:06 : Galaan vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
26-05-2012 04:06 : Greg59495 vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
26-05-2012 04:06 : Alric vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
26-05-2012 04:06 : Clelia vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
26-05-2012 04:06 : Adalberic vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.

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Armoria
[26 mai, au petit jour. Devant les remparts, sous les remparts, à l'intérieur des remparts...]

Robert - qui ne s'appelait toujours pas Robert - était affairé à ajuster l'équipement de sa maîtresse. La cotte, les cuissards, les gantelets...

Un casque, Votre Altesse ?

Non, Robert, pas de casque. Jamais de casque, tu sais bien. L'on doit pouvoir me reconnaître de loin.

Le blond panache ?

Le blond panache, Robert. Alors, dis-moi, quels sont les rapports de nos observateurs intra-muros ?

Moins de maréchaux, Votre Altesse. Pas de signes de reddition.

Les ordures, émit-elle entre ses dents serrées.

Ce bouclier que le Duc vous a proposé...

Robert, es-tu donc stupide, mon garçon... Je n'ai plus que ma main droite qui me répondre, comment veux-tu que je combatte si j'ai un bouclier ? Je tiens mon épée avec l'oreille ?

Après cet échange, elle put quitter sa tente, et se diriger vers sa monture - le cheval blanc que Sebonemo lui avait offert. Sitôt les portes passées, elle mettrait pied à terre. Une fois juchée sur le dos de l'animal, elle murmura :

Seigneur, nous risquons d'être très occupés, cette nuit. Nous pourrions ne pas toujours penser à Vous, mais puissiez-Vous toujours penser à nous. [*]

Un regard vers Gwen, un autre vers Namaycush, un bref signe de tête. La lame tirée au clair, et le signal de la curée.

MONTJOYE SAINCT BYNARR ! QUI M'AIME ME SUIVE !

Armoria, au combat, c'est tout un poème. Et ça crie, et ça brandit l'épée, et ça cherche à trancher à dextre et à sénestre, et ça motive les troupes à grands coups de voix...

Sauf là.

Ce n'étaient pas des hérétiques qu'elle avait face à elle, c'étaient - en dépit de tout - des Bourguignons. Certains avec lesquels elle avait échangé des mots, des rires, des querelles. Pas des hérétiques, pas des ennemis naturels. Ce n'était donc pas l'Armoria des grands jours, et ceux qui avaient déjà lutté à ses côtés devaient voir la différence. Visage fermé, mâchoires serrées, sans un mot, elle avançait méthodiquement, parant les coups mais n'en rendant qu'un.

L'homme était un inconnu. Des vêtements de paysan - pas un paysan de longue date, manifestement. Savait-il seulement ce qu'il faisait là, où avait-il sauté sur l'aubaine de la solde de maréchal ? Il était visiblement inexpérimenté, avec son arme de fortune - mais l'arme de fortune tenta de la surprendre du côté gauche, celui du bras mort. Elle eut tout juste le temps de virer, et frappa sans pouvoir retenir la force de son geste. L'homme tomba.


Seigneur, maudis-les pour cela... Qu'ils soient maudits.

Lorsqu'enfin le soleil eut fini de se lever, ce fut pour souligner la victoire des troupes loyalistes et royales. Armoria n'avait croisé aucun de ceux qu'elle aurait voulu affronter.

Elle oublia momentanément l'amertume ressentie à avoir dû attaquer Dijon en entendant les hourras des membres de son armée.


[*Adapté de la prière de Lord Ashley]
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Akator
[La nuit nuit du 25 mai]

L'armure portée encore hier soir fit place à une simple cotte de maille, bien plus en convenance avec les conditions climatiques difficilement supportables de cette après-midi.
Épée à la ceinture et bouclier au bras, le Compagnon avait rejoint sa place lorsque le rassemblement sonna. Il sourit vers les murailles de la capitale, l'issue de cette nuit était prévisible, une centaine d'hommes déployés contre une poignée, nul besoin d'être voyant pour comprendre que cette nuit les rigoles Dijonnaises allaient déborder de sang.

Aux portes de la ville, il dégaina son arme, soudain tout accéléra. Quelques flèches sifflèrent, une d'elles s'enfonça même dans la terre à quelques pas de lui, ce qui le fit grommeler, ces saletés avaient failli lui coûter la vie à de nombreuses occasions. La grande porte céda plus rapidement qu'il ne l'eut cru, et ce fut à la suite d'autres soldats qu'il pénétra dans Dijon par les rues, tandis que d'autres grimpaient aux échelles pour atteindre le sommet des remparts, une méthode qu'il n'avait jamais aimé.

Le massacre commença. Les ennemis tombaient les uns après les autres sous l'incroyable force armée des royalistes. Le sang giclait et giclait, les hurlements de douleurs étaient couverts par le bruit des boucliers et des épées s'entrechoquant.

Akator trouva finalement dans la masse un ennemi - ou plutôt une ennemie - debout et continuant à se battre malgré le peu de chance qu'elle avait de survivre, le Compagnon accourut, et levant son épée, il transperça l'épaule de la félonne. Bousculé par le trop de monde, il ne put l'achever.


Citation:
26-05-2012 04:06 : Vous avez frappé Aryanha. Vous l'avez légèrement blessé.


Un autre adversaire se présenta ensuite à lui, parant son coup d'épée il frappa du talon la rotule de l'homme qui plia sous le coup et profitant du déséquilibre du soldat, le Savoyard abattit violemment son écu contre la mâchoire du malheureux qui tomba aussi-tôt sur des pavés ruisselants. Le coup l'avait probablement tué.

- Crève sale chien !

Citation:
26-05-2012 04:06 : Vous avez frappé Glorius. Ce coup l'a probablement tué.


Et l'aube arriva ainsi que la fin des combats...
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Roi-lezard
Murailles de Dijon, côté assaillant



Citation:
26-05-2012 04:07 : Vous avez engagé le combat contre Damisella.
26-05-2012 04:07 : Vous avez frappé Guigm. Ce coup l'a probablement tué.
26-05-2012 04:07 : Vous avez frappé Stealth. Ce coup l'a probablement tué.
26-05-2012 04:07 : Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de Guigm de Stealth et de Tekil.
26-05-2012 04:06 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Dijon et une armée.




L'heure était enfin venue de passer à l'assaut des imposants remparts qui se dressaient face aux serviteurs du Roy.
L'hallali avait été sonné froidement par leurs Capitaines, et les trois armées royalistes s'étaient élancées résignées et en ordre de bataille vers les dernières lignes de défense de l'ennemi.
Le choc des forces opposées retentit alors dans la fureur et le fracas des armes, car après les ultimes sommations diplomatiques de la veille, il n'était plus question de faire de quartiers.

Désormais il revenait au Très Haut de reconnaître les siens parmi les hommes et femmes pris dans une mêlée dense de chair et d'acier.

Montjoye, prudent, était toujours revêtu d'une solide armure de plate enrobée de son reconnaissable surcot d'azur au lion d'or. Sa tête se trouvait protégée par un heaume richement empanaché, qui demeurait visière relevée afin de laisser au chevalier un confortable angle de vision. Ayant laissé ses chevaux inutiles au campement, il s'attelait avec une dizaine d'autres hommes d'arme à manoeuvrer un lourd bélier à tête taillé à la hâte à partir d'un vieux chêne.
Les audacieux Lansquenets impériaux se mirent douloureusement et lentement tout d'abord à pousser l'engin de siège, puis leur pas prit soudainement une toute autre allure à mesure qu'ils se ruaient vers une des solides portes barricadées de la cité qui leur barrait encore le passage. Les assiégés tentèrent d'empêcher leur progression en lançant quelques sacs de sable sur leur route, et il ne fut pas rare qu'une flèche enflammée ne vienne se ficher dans le tronc d'arbre sans parvenir cependant à y mettre le feu.

Par mégarde, la troupe de joyeux pousseurs de béliers manqua de renverser une noble dame portant armoiries du fief d'Island, vassal de la Princesse alliée Armoria.


" Chaud devant ! "


Le dégât collatéral avait été évité de peu et l'instant d'après l'impitoyable bélier vint s'enfoncer avec le bruit du tonnerre dans la porte massive, faisant hurler ses gonds et exploser les poutres de renforcement. Une nouvelle brèche s'ouvrait aux assaillants.

Le Lézard se rua alors, en se donnant du courage en poussant son cri de guerre, sur le comité d'accueil qui s'opposait avec l'idée sans doute de venir colmater la faille de leurs futurs cadavres.


" Bois ton sang, et la soif te passera ! "


Morgenstern virevoletante et bouclier aux poings, c'est en force et sans faire de détail que s'imposait le Piémontais parmi les rangs adverses. Les coups pleuvaient dans le secteur de la porte fracassée, et martelaient écus et casques bientôt bosselés de toutes parts, tandis que les premières effluves d'hémoglobine n'allaient point tarder à remonter aux narines du Condottiere et abreuver ses sillons assoiffés de victoire.
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Clelia
[Nuit du 25 au 26 Mai - Armée Mná na hÉireann

Elle avait quitté la Champagne pour rejoindre l'armée au nom imprononçable de sa future suzeraine la Duchesse de Crécy. Epée, bouclier lui avaient été donnés mais c'est avec un petit pincement au coeur quand même que chaque soir elle s'apprêtait à se battre, pour une cause à laquelle elle n'adhérait pas pleinement.

Depuis qu'ils étaient arrivés devant les remparts de Dijon, elle ne s'était pas battue. Soulagée de ne pas avoir eu à ôter une vie ou d'avoir exposé la sienne, un courrier de la Duchesse de Brienne lui ramena les pieds sur terre. Elle avait déjà connu ce genre de situation et la prévenait de surtout ne pas passer directement de vie à trépas, comme cela avait failli être le cas pour elle.

Guère rassurée, observant le jour qui baissait, elle vint rejoindre les rangs de l'armée pour l'assaut tant attendu.

La bataille s'engagea. Le bruit des épées qui s'entrechoquaient l'entourait de toute part et soudain, elle se demanda ce qu'elle pouvait bien faire là. Malheureusement, elle n'eut pas le temps d'approfondir la question qu'une ombre tomba devant elle, lui faisant pousser un cri.


Aaaah!

Réflexe irraisonné, elle se servit pour la première fois de l'épée qu'elle avait à la main et donna un coup à cette apparition qui lui avait fait si peur.

Citation:
6-05-2012 04:06 : Vous avez frappé Niall. Ce coup l'a probablement tué.


Revigorée par ce premier coup qu'elle avait porté, un peu étourdie par tout ce qui se passait autour d'elle, elle continua à avancer, à frapper. Une deuxième victime tomba.

Citation:
26-05-2012 04:06 : Vous avez frappé Clyde. Ce coup l'a probablement tué.


Sortie brusquement de sa torpeur, se rendant compte de ce qu'elle avait fait, pour la première fois de sa vie, elle éprouva un fort sentiment de culpabilité. Elle n'était pas soldat, juste future vassale et n'était pas prête à ôter la vie de sang froid. Et pour avoir été de ceux qui avaient signé la déclaration d'indépendance de l'Anjou, elle trouvait ça soudain un peu ironique d'être ici...

Elle jeta un coup d'oeil rapide autour d'elle, l'assaut touchait à sa fin, ne laissant pas de doute sur les vainqueurs. Partout des râles, des cris, des appels à l'aide.. et du sang...

Un coup d'oeil au Capitaine Royal, qui n'avait pas bougé. Les forces étaient tellement inégales qu'une partie des soldats n'avait même pas eu besoin de combattre pour s'assurer la victoire.

Alors elle baissa son épée, se signa à la hâte, quitta le bas des remparts et partit vers la chapelle la plus proche.

Dijon allait tomber, ce n'était qu'une question d'heures avant qu'une armée royale ne prenne le contrôle de la mairie.
--Ignace
[ Dijon - 27 mai 1460 au petit matin ]



Ignace

Ignace... Le brave Ignace.
Il n'avait pas vu revenir son maître de la journée. Après le combat sanglant qui s'était déroulé ça ne l'étonnait guère plus que ça. Il s'était bien demandé si il devait faire quelque chose ou alors si il devait d'ores et déjà chercher un nouveau maître.
Puis malgré tout il se souvint de la promesse qu'il avait faite à Niall. Même si Niall n'était pas spécialement gentil au moins il était juste et déjà ça c'était pas mal pour un serviteur qui ne voulait pas mourir à la tâche. En plus il avait promis de veiller sur Maud mais elle non plus n'était pas revenue des remparts.

Quel dilemme !!! Puis c'est au petit matin du 27 mai 1460 qu'il vit revenir Asgard tout seul aux écuries, le flanc plein de sang. A priori ce n'était pas le sien, le frison de jais avait l'air en excellente santé , mais de maître il n'y avait point dessus.

Il hésitait l'obséquieux, si il sortait on risquait bien de lui planter une dague entre les omoplates rien que pour avoir eu l'idée d'aller chercher les corps.
Finalement il se dit que ça ou alors se faire égorger pour avoir servi pour Niall ça revenait au même, et sait on jamais le maître pourrait sans doute le protéger si il était encore vivant quelque part.

Ignace revêtit donc sa cape marronnasse à moitié mitée et se décida à sortir. Il se dirigeait vers le lieu de la bataille. Ça fumait encore des feux allumés, les portes branlantes , quelques corps ça et là. Vraiment un triste spectacle à regarder.
Les rigoles étaient rougis par le sang des bourguignons qui avaient voulu défendre Dijon.
Il s'approcha de la porte, là ou s’amoncelait le plus de corps, regardant chacun d'entre eux n'espérant pas y voir son maître ou la donzelle dont il s'était entiché. Il ne l'aimait pas spécialement elle mais bon il avait donné sa parole , il fallait bien la chercher aussi. Il ne voulait pas risquer les foudres du Sans Nom pour avoir failli à sa promesse.

Puis c'est là qu'il l'aperçut. A terre, sur le dos. Il ne semblait plus respirer, ou alors faiblement. Il était encore trop loin.
Les yeux et les oreilles aux aguets, les pilleurs de cadavres n'étaient pas une légende, il s'avança lentement vers le corps de son maître inanimé. Plus il se rapprochait plus il y voyait de corps et il l'a vit elle aussi, a terre. Nom d'un p'tit bonhomme !!! Les deux avaient été fauchés par la guerre. Au moins il rapporterait leur corps et leur ferait faire sépulture décente.

Arrivé à la hauteur du corps de Niall, il se baissa et vérifia si il était bien mort. Mais c'est qu'il était solide le maître on dirait !!! Une plaie béante et ouverte courrait sur son torse mais il semblait qu'il n'était pas mort, Ignace avait vérifié le pouls et cherché la respiration. Tout était là , faiblement, mais tout était là.
Rapidement il s'approcha également du corps de Maud. Il semblerait que celle ci aussi avait malgré tout survécu aux nombreux coups dont il semblait qu'elle avait fait l'objet.

Que faire ??? Il ne pourrait pas les porter tous les deux dans l'état. Il avisa du regard une vieille charrette moisie et décida de les transporter comme ça. Il approcha la charrette et transporta les corps sans ménagement à l'arrière du moyen de locomotion. Puis s'enfuit sans demander son reste du champs de bataille qui sentait trop la mort à son gout.
Direction l'hôtel qu'avait loué pour quelques temps son maître quand il avait décidé de rester à Dijon. Et plus vite que ça , il ne voulait pas se faire rosser , ni se frotter aux coupe jarrets qui devaient pulluler dans le coin.
Il se mit à courir , tirant la charrette derrière lui avec force halètement pour finalement arriver devant la bâtisse de son maître.

Maintenant le plus dur allait commencer... Est ce qu'ils survivrait quand même ou pas? C'était une grande question. On ne savait jamais comment ça se finissait ce genre de choses quand les gens étaient entre la vie et la mort.
Ignace fit appeler des médicastres pour essayer de les maintenir en vie. Et qui sait peut être qu'il arriveraient a surmonter tout ça..

Qu'est ce qu'il allait prendre si le maître se réveillait et qu'il apprenait qu'il avait dépensé tout ça en médicastre sur les deniers de Niall !!!
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