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[RP] Craindre la mort, c'est faire trop d'honneur à la vie.

Enguerranddevaisneau
Rp ouvert à tout ceux qui ont participé de près ou de loin à la raclée de mon blond. Pardonnez pour l'irruption dans la ville, mais au vu des armées frondeuses qui logeaient aux portes d'Orléans, je n'ai pas pu trouver plus cohérent.


[Orléans, Campement de la Fronde, nuit du 24 au 25 Mai de l'An de Grasce 1460]

Arrière garde des armées Frondeuses, l'Ittre et son Maure dissertent sur la meilleure façon d'entrer en ville à la faveur de l'obscurité.
Ils échafaudent, sans le consentement de leur Roy, un plan qui leur permettra de se glisser dans Orléans pour constater de visu, l'ampleur de l'effectif du duché. Un plan audacieux, un plan risqué, courageux, mais au bout du compte, bien imprudent.


-Nous sommes d'accords, on entre par la Loire, directement sous les murailles, en profitant de la rouille qui dévore les grilles?
-Oui Baron, bien qu'encore trop dangereuse, de mon avis, il semble que cette solution soit déjà plus sage que celle que vous proposiez précédemment: "On fait sauter la porte à deux et on profite de la pagaille pour les éclater."


Au de Vaisneau de ricaner, il était vrai qu'après réflexion cette solution semblât un peu trop difficile à mettre en place, de fait, ils agiraient tout deux comme le maure le décidait. Il était bien plus aguerri aux batailles et à la tactique militaire que son maître.

-Nous nous retrouvons dans une heure au dehors du campement. Arranges toi pour que personne ne te vois sortir.

Rachid d'acquiescer, encore dubitatif. Sa paluche vint à parcourir la toile qui ferme la tente alors que le jeune éphèbe à la balafre lui fait une dernière déclaration.

-Vas prier ton dieu, mon ami, ce soir je ne t'en tiendrai pas rigueur. Nous aurons besoin de toute l'aide divine possible.

Sortie


[Sous les murailles de la capitale, dans la Loire.]

Inspiration puissante quand le faciès du baron émerge du fleuve. Voila une demi heure que lui et Rachid s'échinent à découper à la cisaille les grilles encombrées de détritus qui forment rempart sous l'eau entre la ville et les campagnes.
Les deux hommes transis de froids sont au bout de leur peine, car quand la peau tannée de l'arabe fait son apparition à la surface, elle est entrecoupée d'une rigole blanchâtre comme l'ivoire, sourire de satisfaction qui illumine la trogne patibulaire.
Le trou maintenant libéré de ses détritus aspire plus d'eau, et c'est avec difficulté que le duo lutte contre le courant, leurs carcasses alourdies par le poids de leurs cuirasses de cuire détrempées.

La chance en leur faveur, voila qu'ils font irruption dans la cité, gagnent la rive et se hissent avec difficultés sur cette dernière.
Haletants, trempés jusqu'aux os, ils s'accordent quelques minutes de répits à l'ombre de la muraille avant d'apposer machinalement, l’œil vif et aux aguets, senestres sur la garde de leurs épées respectives.


-On avance lentement. Gardes un œil sur nos arrières, pas qu'on se fasse surprendre.

Progression délicate dans les dédales de la ville, par mesure de sureté, Enguerrand arme son bras de son bouclier encore humide.
Sage précaution, car c'est au détour d''une ruelle que les deux acolytes tombent nez à nez avec l'OST Orléanais.
Manque de chance? Repérés depuis le début? Seul le très haut le sait, et en cette instant, toute retenue abandonne l'intrépide Baron.


-Barres toi, Rachid, seul ou à deux, il semblerait que les dieux ne soient pas avec nous cette nuit. Planques toi et viens rechercher mon corps quand ce sera finit.

Maure qui obtempère à contre cœur, et qui disparait tel une ombres dans les dédales de la ville.

Dépité, l'Ittre reconnait même l'usurpateur Vonafred dans les rangs ennemis. Épée mise au clair avec une nonchalance non feinte. Il sait que si il périt ce soir, ce sera dans l'honneur, l'honneur d'avoir suivit la même ligne de conduite sous l'égide d'un vrai Roy, l'honneur de périr pour une cause en laquelle il croit plus qu'en la vie. L'honneur de périr au combat, comme il sied au véritable Chevalier Banneret de Fauquez qu'il est.

Alors, comme ultime affront au roy de pacotille et à ses chiens aveugles, il déclame haut et fort, que tous l'entendent.


-Venez bande de Putains à Louis!!! Viens Roy de Carnaval!! Je n'ai pas peur!!!

C'était faux. Tout homme à peur pour sa vie, pour les gens qu'il abandonne derrière lui, sa femme, sa famille, son enfant à naitre.

-Pour la France!!! Pour l'honneur!!!! Pour le Roy légitime!!! Pour Eusaias!!!


Il fléchit les genoux, carre son bouclier contre son épaule, et attends la charge, l'arme au poing, la rage au ventre.
Bientôt, quand l'armée déferlera sur lui, son bouclier se brisera sous le choque de la charge, son épée se détruira sur le pavot d'un guerrier, et lui sera, une simple masse sanguinolente, courageuse mais....Défaite.



Événements récents :
25-05-2012 04:05 : Votre bouclier a été détruit.
25-05-2012 04:05 : Votre arme a été détruite.
25-05-2012 04:05 : Benjam vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
25-05-2012 04:05 : Aegidia vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
25-05-2012 04:05 : Lexhor vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
25-05-2012 04:05 : Aegidia vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
25-05-2012 04:05 : Agraowyn vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
25-05-2012 04:05 : Alonso vous a frappé Vous avez été grièvement blessé.
25-05-2012 04:05 : Liloute vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
25-05-2012 04:05 : Bourguignon vous a donné un coup de baton. Vous êtes mort au combat.
25-05-2012 04:05 : Virginia_ vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
25-05-2012 04:05 : Mydryon vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
25-05-2012 04:05 : Melina_de_valverde vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
25-05-2012 04:05 : Isadam vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
25-05-2012 04:05 : Aleen vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
25-05-2012 04:05 : Liloute vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
25-05-2012 04:05 : Lexhor vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
25-05-2012 04:05 : Joshin vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
25-05-2012 04:05 : Ninouchka vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
25-05-2012 04:05 : Liloute vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
25-05-2012 04:05 : Kalwynn vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
25-05-2012 04:05 : Isadam vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
25-05-2012 04:05 : Kalimalice vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
25-05-2012 04:05 : Aurae vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
25-05-2012 04:05 : Ninouchka vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
25-05-2012 04:05 : Alienor28 vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
25-05-2012 04:05 : Yondolar vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
25-05-2012 04:05 : Deliriuma vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
25-05-2012 04:05 : Aurae vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
25-05-2012 04:05 : Aurae vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
25-05-2012 04:05 : Kalimalice vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
25-05-2012 04:05 : Virginia_ vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
25-05-2012 04:05 : Vonafred vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
25-05-2012 04:05 : Virginia_ vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
25-05-2012 04:05 : Mydryon vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
25-05-2012 04:05 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Ost Orléanais-Fortis et Fidelis" dirigée par Aegidia

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Kalimalice
Il était la allongé devant elle .Le fils de son amie oui le fils d’Adela gisait à ces pieds qu’est ce qui était passé par la tête de ce jeune écervelé .Alors que l’armée était parée prête à recevoir l’ennemi, voila qu’au détour d’une ruelle le hurlement

-Venez bande de Putains à Louis!!! Viens Roy de Carnaval!! Je n'ai pas peur!!!

-Pour la France!!! Pour l'honneur!!!! Pour le Roy légitime!!! Pour Eusaias!!!


L’armée s’était mise en marche comme un seul homme contre un seul homme .Mais personne n’avait seulement vu qu’il n’était seul même pas elle qui avait ordonné cet assaut. Elle aussi avait frappé dans le tas sans savoir .

C’est moche la guerre!!!!!!!!!!

La dernière fois qu’elle avait vu le gamin c’était à la prévôté de Paris depuis il avait grandi et lui aussi choisi son camp.

Elle restait la plantée à le regarder, ne sachant si on devait l’évacuer vers l’infirmerie ou le laisser la baigner et mourir dans son sang.

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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy d'Austrasie
Marechale de France
Aegidia
(Nuit du 24 au 25mai)
Dame Aegidia le chef de l'armée de l'Ost du duché Orléanais ""fortis et Fidelis"surveillait le campement des félons du haut des remparts , elle avait le regard affuté et connaissait sa capitale dans les moindres recoins .
Elle vit des ombres dans la nuit qui se rapprochaient des remparts . Elle se tournât vers les soldats et donnât des ordres par geste . Nulle paroles ne devaient s'entendre dans la nuit .
Elle laissât quelques soldats sur les remparts et entraînât un groupe vers la rue de jeanne d'Arc .
Soudain un cri dans la nuit .


-Venez bande de Putains à Louis!!! Viens Roy de Carnaval!! Je n'ai pas peur!!!

-Pour la France!!! Pour l'honneur!!!! Pour le Roy légitime!!! Pour Eusaias!!!


Le groupe s'élançât vers la voix , les épées levées s'abattirent sur l'intrus .
Celui -ci se retrouvât à terre assaillit de toute part par le soldats de son armée .
Elle donnât un ordre bref.

Soldats arrêtez , il est seul .
Elle allumât une torche et vit que l'homme à terre saignaient de plusieurs blessures . la main qui tenait l' épée avait été tranché nette ,. C'était un homme jeune , qui ne méritait point cela , mais c'était la guerre .

Elle vit alors que la maréchale était triste .

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Liloute
La garde ducale s’était retrouvée cette nuit là à suivre l’armée… En fin de journée, après avoir "garder" le Duc, elle s’était portée volontaire pour passer sa nuit à défendre le château. Chose qui lui paraissait tout à fait normale, puisqu’elle y travaillait tous les jours…

Les ténèbres envahissaient le ciel… La Rozières suivait lentement un groupe de soldat quand le chef de l’armée se mit à faire de grands gestes. Liloute la regarda d’un drôle d’air… A son sens, il faudrait revoir le "protocole" des signaux… Et le hasard… encore! fit qu’elle se trouva dans le petit groupe qui descendait maintenant la rue Jeanne d’Arc…

Soudain des hurlements résonnant contre les façades des maisons Orléanaises, déchira le silence de la nuit... Incrédule, Liloute lâcha machinalement :


Oh non…

Tout en réalisant qu’elle était au milieu du tout petit détachement face à des insurgés qui avaient trouvés une faille aux remparts Orléanais… Autrement dit au centre du premier assaut, en plein cœur de la bataille…

Elle marqua un grand blanc avant de dégainer son épée… Mais comme elle n’avait plus le choix, elle s’élança enfin :


Qu’Aristote me pardonne…

Par trois reprises, elle embrocha… Un ou des? Amis ou ennemis? Difficile de dire quand on a les yeux fermés et qu’on prie le très haut de vous épargner… Enfin l’ordre d’arrêter tomba…. Et quel ordre!!

En découvrant le spectacle La Rozières lâcha son épée et son cœur, qui jusque là ne cessait de tambouriner dans sa poitrine, avait faillit s’arrêter… Les visages fermés du chef de l’armée et de la maréchale en disaient eux aussi long sur leurs pensées…

Au bord des larmes La Rozières s’adressa aux femmes, il n’y avait plus d’armée, ni de grade ni rien qui comptait plus que ce jeune homme à l’agonie.


Mesdames, on doit faire quelque chose pour ce malheureux….
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Chambellan d'Orléans...
Enguerranddevaisneau
Trente trois coups.
Trente trois blessures, trente trois atteinte à son corps, à son intégrité. Trente trois coups du sorts, qui s'en vint handicaper à vie l'éphèbe aux cheveux d'Or.

Mais inaliénable, lamentable, la mort, salvatrice tentatrice, ne vint jamais.

Trente trois esbroufes dont le Vaisneau est conscient. Douleur mortelle, inconscience qui vient guetter les sens un peu tard.
Chaque visage hargneux, chaque hommes, chaque femmes, qui vint porter au baron d'Ittre coup d'estoc se voit enregistré, éternellement, aux confins de l'âme Vaisnienne, imprimé à jamais sur sa rétine, condamné par avance à une vengeance qui sera sans conteste terrible.

Il ploie sous le nombre, résiste à la charge, même quand son bouclier se brise, entaillant sa peau, même quand la cuirasse déchiquetée s'écroule au sol inutile, mettant à nue la blancheur sculpturale du poitrail masculin, ivoire entaché de carmin de guerre, sillons sanguins qui s'écoulent sur le derme jadis intacte.

L'épée dans un fracas tombe au sol, senestre qui la tenait entaillée profondément. Il serre les dents, hurle sa douleur, mais ne ploie pas, pas encore.
Il résiste, pour sa quête, pour ses conviction, il résiste, encore un peu, quelques instants.

Mais il est homme, et même si en ce jour il prouve à tous sa résistance, un coup sous le genoux, virulent, le porte au sol.


-AHHHHHHHaaaahhhAHHHHHHaaaa!!!

Hurlement bestiale quand il porte ses mains sanguinolentes là où la lame ennemie à incisée nette sa peau, ses muscles, et entaillées profondément l'os. Jambe à jamais inutiles.

Nouveaux coups portés lors ce qu'il est au sol, les derniers, tailles la chaire, la carcasse.

Tout n'est plus que rivière de sang, liquoreux qu'il renvoie en vomissant, liquoreux qui souille les pavés de la capitales, et qui s'écoule, lentement.

Il se sent vaciller, il se sent tournoyant, il voit les étoiles qui tournicotent avec folie devant son regard hagard, l'isolant du fracas de l'armée, le purgeant de sa douleur, alors que l’inconscience, enfin, fait son œuvre, et emporte sa conscience, dans la sérénité. Tout du moins pour l'instant.

Il perdrait sa jambe, il serait à vie marqué par cette débâcle d'Orléans, contrée qui fut pourtant sienne, mais il reviendrait.

Et l'Usurpateur Roy, paierait.

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Bourguignon
Le Boeuf et la Garde Ducale avaient fait halte à Orléans comme le planning du Keridil Ducal Tour le prévoyait. Cependant le Duc de Beaugency, tout comme l'Amahir qu'il suivait, n'avaient pas prévu un détail, l'arrivée en terre orléanaise d'Eusais et ses armées.
Branle-bas de combats dans la Capitale, les ordres furent données de rejoindre l'armée du Capitaine Aegidia, la tactique envisagée laissa perplexe l'ancien Maréchal du DR comme bon nombre d'anciens militaires et stratèges mais il en était ainsi pour le moment et pour la sécurité du Duché il fallait suivre les directives.

Bourguignon briefa rapidement son écuyer et sa vassale qui faisaient également partis de l'escorte du Duc d'Orléans, il leur expliqua les démarches à suivre durant les prochains jours; à savoir suivre la section qu'il avait formé et qu'il avait placé sous le commandement de la Dame du Chene Arnoult. Pendant quelques jours ils patrouillerent dans Orléans en procedant à plusieurs rassemblement pour grossir les rangs de l'armée et ainsi proteger la ville en cas d'attaque du traitre Digoine qui fit rapidement son arrivée devant les murs d'Orléans.

Le Gouverneur posté sur les murs de la ville suivit de loin la scène qui marqua la journée, le retour de l'ex prétendant à la Couronne à Orléans pour une entrevue avec le Roy et le Duc d'Orléans. Il laissa les trois hommes s'entretenir ensemble, il irait voir son Duc plus tard pour avoir un compte rendu de cette entrevue, durant cette visite le Sorel resta songeur en observant les troupes du bourguignon ...
S'il décidait d'attaquer il serait difficile aux orléanais de tenir la Capitale Orléanaise, surtout sans soutien.

C'est avec cette appréhension qui rejoignit sa lance et l'armée pour prendre ses ordres et savoir quelle partie de la ville il aurait à surveiller durant la nuit mais voila qu'un cri vint perturber les discussions.
Un assaut ? Les félons s'étaient ils décidé à attaquer Orléans ? Sans réellement réfléchir le Duc se saisit d'un baton qui trainait à côté de lui pour repousser l'attaque et suivit le mouvement...
Les coups pleuvaient autour du Gouverneur et l'ex Tyran d'Orléans ne réussit pas à voir le moindre ennemi, soudain un hurlement... une voix familaire ...

Jouant des coudes le Duc de Beaugency se frailla un passage et vit avec horreur la scène, son beau frère, le frère de son épouse couvert de sang mettant genoux à terre, voila donc celui qui menait l'attaque, le pauvre baron était bien mal en point à cet instant, les coups continuaient à lui être assenés, il fallait agir maintenant si on voulait sauver le Vaisneau, et le Boeuf ne voulait pas avoir la mort de son beau frère sur l'âme prit ses responsabilités, levant son baton il lui envoya un coup à l'arriere de la tête, un coup qui l'enverrait au tapis mais qui lui épargnerait peut être d'autres blessures et un mort qui pour l'heure lui était certaine.

Le corps du Baron d'Ittre s'affala dans une marre de sang et maintenant tous pouvaient admirer le triste spectacle. La Duchesse de Dunois était encore au côté d'Enguerrand tout comme Aegidia et la Chambellan d'Orléans qui allaient surement lui porter secours.


Laissez !
je m'en occupe...

Nous ne savons pas pour le moment s'il a agit seul ou si c'était un éclaireur.
A moins que cela ne soit qu'une diversion.
Le mieux serait de rester sur nos gardes et de nous poster sur les murailles

En attendant je reste ici avec Ninou et Erunlan pour m'occuper de lui


Se penchant vers Enguerrand il lui chuchota quelques mots en esperant qu'il puisse les entendre...

Tiens le coup bougre d'idiot

Puis se tournant vers Erunlan

Va faire prevenir Maestro au plus vite !
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Aegidia
Dame Aegidia vit que le gouverneur sa grâce Bourguignon l'avait assommer avec un bâton et s'occupait de l'homme à terre . Il paraissait lui aussi le connaître .
Elle se dit que si on attendait de trop , l'homme perdrait la vie dans la rue .car il perdait du sang par de nombreuses blessures .

Elle enlevât sa ceinture et enserrât le bras pour arrêter le sang qui coulait du poignet .
Puis elle enlevât sa cape et demandât à deux soldats de l'aider à mettre l'homme dessus pour ne plus être en contact avec le sol . Il avait perdu conscience , elle se demandait si le nommé Maestro que le gouverneur avait a fait appeler arriverait à temps .

Puis elle se tournât vers les soldats .

Soldats en défense aux portes et sur les remparts , ne vous endormez pas .

Elle se dirigeât de nouveau sur les remparts, en courant, avec une partie des soldats car elle savait que Dame Ninouchka s'en occuperait bien .
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Ninouchka
[avant de partir pour Orléans]

Elle aurait préféré ne jamais avoir à la porter ... l'épée de son époux défunt luisait au soleil de fin d'après-midi qui envahissait doucement la chambre.

Elle l'avait déposée sur ce qui fut leur lit. C'était là qu'avant de mourir il lui avait demandé de garder ses armes et de les porter si un jour le duché avait besoin d'elle ... il lui avait dit qu'il aurait ainsi l'impression de continuer à la protéger de là-haut.

Songeuse, elle passait lentement sa main sur la lame, jouant du bout du doigt sur le fil, caressant le pommeau.

Aurait-elle le courage de l'utiliser ? Jamais elle n'avait usé d'une arme sur un être humain. Elle n'en avait jamais eu l'usage qu'à l'exercice et il y avait si longtemps ! Depuis qu'elle était arrivée en France, elle n'avait plus touché ni dague, ni épée. Seul le bâton lui avait servi. Et encore ! C'était pour des jeux !

Elle n'arrivait pas à s'imaginer plantant son arme dans un homme, comme elle avait vu faire quand son père avait été éventré sous ses yeux. C'était l'horreur dans toute sa splendeur ! Et pourtant ! Cette fois il allait peut-être falloir !

Elle soupira, acheva son petit bagage, rangea sa lame dans son fourreau et partit rejoindre la lance de son suzerain.



[à Orléans]

Suivre les ordres ... chaque jour elle suivait les ordres. Ce soir-là, la tension était palpable. Quelque chose dans l'air rendait plus nerveux que les autres jours. Même le silence qui régnait dans la capitale semblait menaçant.

Leur groupe s'avançait, dans l'obscurité, les yeux s'habituaient au peu de lumière de la nuit, personne ne parlait tant chacun était prêt à réagir à la moindre alerte, prêt à obéir aveuglément aux ordres.

Devant elle, à quelques pas, il y avait Kalimalice, Aegidia, Bourguignon ... tous des soldats aguerris. Autour d'elle, d'autres soldats, des amis ou des relations plus mondaines, certains habitués aux armes d'autres moins, tous aux aguets, tendus comme des arcs.

Tout à coup un ordre jaillit dans la nuit, puis un cri, puis un autre cri, puis des dizaines. Sans savoir comment, bousculée, emportée dans un tourbillon, elle se retrouva devant un ennemi et par deux fois elle enfonça sa lame ... sans réfléchir ... comme un animal pris au piège ... deux fois pour tuer, pour échapper à ... mais à quoi au fond ?

Aussi vite la charge avait eu lieu, aussi vite elle s'était essouflée, chacun se rendant compte que l'ennemi se résumait à un homme sur lequel on s'acharnait.

Un spectacle hallucinant s'offrit alors à ses yeux. Le duc de Beaugency avait ramassé un bâton pour en assommer l'homme qui ne tenait plus debout que par miracle, puis il s'était agenouillé auprès de cet homme, lui parlait.

Dans une espèce d'inconscience, elle abaissa son bras encore prêt à frapper, pour s'approcher de Bourguignon. Elle entendit son prénom mais ne put répondre.

Là, sous ses yeux gisait le frère de son amie ... elle connaissait cet homme !

Il lui revint en mémoire les doux vallonnements brabançons découverts en compagnie de la duchesse de Beaugency, cet élégant château qui se laissait entrevoir entre les frondaisons et auquel on accédait par un petit pont, un petit garçon qui semblait bien seul, un chien, un vin délicieux ... et cet homme chez qui elle avait été reçue ... relativement froidement mais avec une courtoisie à laquelle il n'y avait rien à reprocher.

Elle sortit de ses pensées lorsque Aegidia donna des ordres pour écarter l'homme du froid du sol et qu'elle tenta d'enrayer la plus grosse hémorragie comme elle pouvait.

Le duc Bourguignon envoya son écuyer quérir son médecin personnel dans l'espoir de pouvoir sauver le jeune homme inanimé.

Elle s'écarta les yeux pleins de larmes, tout à coup consciente de ce qui venait de se passer, écoeurée de la folie meurtrière qui pouvait s'emparer des humains.

Elle arracha le foulard qu'elle avait mis autour de son cou et retourna de quelques pas en arrière. Sans y avoir vraiment prêté attention sur le moment, elle avait entendu dans la nuit, le bruit de l'eau d'une fontaine publique. Elle la retrouva sans peine. Elle y plongea l'étoffe, la laissant se gorger d'eau puis elle revint auprès de son suzerain.

Au nom de l'hospitalité reçue chez cet homme et parce que dans sa culture c'était très important, elle s'agenouilla de l'autre côté du baron d'Ittre. Après avoir retiré doucement le sang qui lui coulait dans les yeux, elle fit tomber goutte à goutte de l'eau fraîche sur ses lèvres déséchées, adressant une prière muette au Très-Haut pour qu'il protège cette famille dont les membres n'allaient pas tous dans la même direction.

_________________


Dame de Talcy
Erunlan
Erunlan qui faisait exceptionnelement de la garde ducale , Alla d'abord à Patay et a Blois afin que le Duc Keridil puissent avoir les clés de ses villes.
Il s'arrêterent quelques jours à Orléans où ils passèrent avec les soldats de l'ost et les bénévoles la semaine à patrouiller sur les rempart.
Par une belle nuit l'attaque fut lancé , Erunlan à côté de son maître senti sa gorge se nouer et resserra sa main sur la garde de son épée. Soudain une rude bataille s'engagea les coups pleuvait de tout côté et l'écuyer éssayait de se rendre tant bien que mal , puis soudain un crit il vit son maître partir , fauchant les quelques ennemis qui osait se présentait vers lui , Erunlan à ses talons. Ce qu'il découvrit c'était un corp à demi-mort , apparement son maître le connaissait. Son maître se tourna vers lui et lui cria.

Va faire prévenir Maestro au plus vite.

A ses mots Erunlan courut chercher le médicastre afin qu'il soigne l'homme étendue par terre , il ne cessait de courir cherchant l'homme , puis il le trouva à l'arrière , les médicastres n'étaient pas des combattants ils se méttaient donc à l'arrière attendant qu'on vienne les cherchers mais ils avaient tout de même un épée pour se défendre au cas où.

Messire Maestro , Messire Maestro ! Sa Grasce Bourguignon m'envoit vous chercher , un soldat à était bléssé il faut que vous l'aidiez !

Il conduisit le médicastre jusqu'au blessé afin que celui-ci le soigne , en arrivant sur les lieux , il retrouva l'homme dans un très mauvais état , il n'aurait pu dire si son était s'était empiré ou pas. Le médicastre lui prodigua les premiers soins. Erunlan qui pour la première fois voyait un homme blessé était horrifié , allait-il s'en sortir ? Allait-il mourir ? Que de question sans réponse et toujours cette vue de l'homme agonisant , il regarda son maître.
Le médicastre ayant fini les premiers soins il regarda le Duc.

Il a besoin qu'on le transporte à la tente , son état est critique , une fois là-bas je pourrait mieux le soigner.

Son maître donna lui donna l'ordre d'aider le médicastre d'emmenez , l'homme à la tente , il revint quelques minutes après auprès de son maître.

Son état est critique mais il devrait s'en sortir à ce qu'a dit Messire Maestro.

Il se doutait que son maître était inquiet , il ne savait pas ce que cet homme représentait pour lui mais il avait voulu lui donner quelque peu de réconfort. Puis se taisant attendit la suite.
Enguerranddevaisneau
[Quelques jours plus tard.]



Duché de Beaugency, son castel, chambre quelconque où l'Ittre se terre, léchant ses blessures, nombreuses, loin de l'agitation d'Orléans.
A aucun moment il n'a daigné montrer le bout de son nez, caché comme il se doit aux tréfonds de l'antre du Sorel, époux de l'ainée Vaisneau, loin de la vue d'un Roy de pacotille, d'un juge trop zélé.

A dire vrai, Enguerrand savait pertinemment qu'il devait une fière chandelle au gouverneur, ce dernier l'ayant caché, fait soigné, au lieu de le laisser se noyer dans son propre sang.

Car son sang avait coulé à grand flot, inondant la capitale de son carmin presque malsain, laissant le Fauquez aussi inanimé qu'un mort.
Son torse n'était plus qu'un amas de cicatrices encore rouges, certaines nettes, d'autres infectées, mais soignées comme il se devait.
Sa main droite avait faillit rompre, mais joie, Maestro avait su la recoudre comme il fallait, et bien que la douleur soit encore vive, le jeune homme savait qu'il pourrait très prochainement de nouveau tenir l'épée.

Mais ce n'était pas le fait que le haut de son corps ressemble à jamais à un steack ou encore que sa main soit douloureuse, qui chagrinait le Vaisneau, mais la perte de sa jambe, gauche, où du genou au pied, il ne restait qu'un vide, qui comble de son malheur, démangeait encore parfois l'éphèbe.

Et en cette journée, bien que son visage ait retrouvé quelques couleurs, hormis sa sempiternelle cicatrices qui découpait sa joue droite, il se sentait faiblard, même si pour la première fois, il se tenait debout, en équilibre sur sa jambe valide et sur son maure -qui l'avait retrouvé-, haletant, mais fier.

Chaque centimètre de peau meurtrie apportait une douleur au garçons, qui malgré aucune avancée, sentait la sueur rance l'inonder.



-Assez!!!!!!

De laisser l'arabe le coucher de nouveau sur son lit, tandis qu'il reprend son souffle...

-Je m'accorde encore huit jours....Huit petit jour, et je repars, malgré les blessures, rejoindre Mon Roy.

Il savait que Rachid n'approuvait pas du tout d'interrompre la convalescence aussi vite, mais il savait également son maître têtu et fidèle au Blanc-Combaz, fidélité qui primerait sur sa santé

-Pour l'heure, il faut que chaque jours je refasse quelques exercices, et que je trouve un moyen de marcher seul, de combattre....De remplacer cette putain de jambe manquante!!!

Réflexion.

-Dis à l'époux de ma soeur de quérir son meilleur menuisier, qu'il me fasse une jambe de bois solide et pas trop lourde. Que cela soit fait prestement. Mais avant....

Il caresse machinalement son menton, ses paupières de plomb de moins en moins coopératives.

-Amène moi ici-lieu Della de la Mirandole, la duchesse d'Orléans. Dis lui que par amitié pour Eusaias elle se rende à Beaugency où....Je l'attends. Dis lui que c'est extrêmement urgent.

Plus capable de dire un mot, il ferme les yeux à regret, tandis que le Maure referme la porte sur une chambre de malade, où l'odeur piquante de sueur et de mort est omniprésente.
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--Maestro.


Le vieux médecin avait été appelé par le Duc de Beaugency pour aider dans la capitale orléanaise assiegée, si un assaut avait lieu les compétences du vieux Maestro pourrait être apprécié. Mais pour le moment tout était calme et l'homme attendait sous une tente que le temps passe. A priori rien ne laissait penser à une attaque et l'ennui devint vite pesant pour le médecin qui lorsqu'il était dans les domaines du Sorel avait toujours quelques choses à faire, il fallait soit voir la Fronsac, du temps ou elle était présente, pour s'occuper d'elle et la surveiller comme l'avait demandé le Duc, soit surveiller l'héritier de la maison, un petit gaillard qui s'était fait attendre mais qui à cause de son jeune âge restait malgré tout fragile. Et si il n'avait pas assez de boulot avec ces deux la le Boeuf lui en recollait une couche en lui confiant la gestion de la léproserie que le Beaugency avait fait réouvrir.

Bref le médecin n'avait que peu de temps pour lui, peu de temps pour s'occuper de sa maison ici même à Orléans, que le Duc de Beaugency lui avait confié en remerciement de ses services notamment lors de la venue au monde de son héritier : Raphaël.
Mais l'heure des rêvasseries était terminé, puisque quelqu'un hurlait son nom ...


Messire Maestro , Messire Maestro ! Sa Grasce Bourguignon m'envoit vous chercher , un soldat à était bléssé il faut que vous l'aidiez !

Hum ... oui oui ... j'arrive

Relevant ses vieux os, le barbu suivit le jeune écuyer qu'il avait entre aperçu à Beaugency... le chemin ne fut pas très long mais le spectacle qui lui faisait face était inhabituel pour le médecin, même dans ses plus vieux souvenirs, et Aristote sait qu'il en a beaucoup, il ne visualisait pas une telle barbarie.
Après un instant pour osculter le patient le vieux medecin prodigua les premiers soins, mais par où commencer ?
Pour la jambe il semblait que quelqu'un était passé avant lui, un choix judicieux puisque le saignement avait été arreté mais pour le reste il fallait faire vite, une compression par ci pour arreter le saignement, un bandage par la pour maintenir les chairs et éviter des infections.
Mais le travail était titanesque.


Il a besoin qu'on le transporte à la tente , son état est critique , une fois là-bas je pourrais mieux le soigner.

Et sans plus attendre le baron félon fut emmener loin des regards indiscrets sous la tente du bon vieux Maestro.
Della
[Orléans - Château ducal]

Un grand rire fusa qui dut être entendu à l'autre bout du couloir, venant de la chambre de la Duchesse.
Duchesse qui riait tant qu'elle en avait les larmes aux yeux, n'arrivait plus à parler, pas plus qu'elle n'arrivait à décrocher ses yeux de la courte missive qui lui avait été remise.

Augusta, prudente, restait dans un coin, se contentant d'observer sa maîtresse en se demandant s'il s'agissait des suites de la maltraitance dont elle avait été victime, quelques jours plus tôt, de la part de son époux.
Qui sait, peut-être le Duc avait-il battu son épouse à qui il demeurait aujourd'hui des séquelles des coups. Elle en parlerait à Gustave, le cuisinier qui en parlerait sans doute à Octavine, la chambrière qui en toucherait un mot à monsieur le curé. Bientôt, tout Orléans prendrait la Duchesse en pitié de rester aussi fidèlement auprès d'un époux violent.

Sauf que la grande joie de Della n'était pas le résultat d'un coup porté à sa tête mais venait de l'invitation saugrenue que le Vaisneau lui faisait porter !
Celui-là qui avait osé l'assigner en duel mais s'était bien vite rétracté...et l'avait traitée d'idiote ! celui-là l'invitait maintenant à son chevet chez Boubou.
Chez Boubou ?!?! Mais comment cela était-il possible ??? Le Gouverneur aurait donc recueilli le bougre chez lui ? Ho, cela valait un point à Boubou dans l'estime de Della. Boubou devait être bien charitable pour ouvrir sa maison de la sorte quoiqu'il fallait se demander si Boubou faisait ça par sympathie ou parce que son épouse, une Vaisneau, soeur de l'autre, l'y avait obligé. A moins que Boubou, au final, ne soit encore un partisan du Couillu. Vu sous cet angle, le Boubou venait de gagner beaucoup de galon sur l'échelle mirandolienne.

Après l'épisode de la Tour Est, de la dispute avec Kéridil et la réconciliation qui avait suivi, on pouvait se dire que dorénavant, la Duchesse qu'on sort pour les fêtes aurait été sage, très sage même et n'aurait plus mis son intégrité physique en danger.
Pourtant...pourtant voici qu'à nouveau, la tentation était grande...immensément grande d'aller rendre visite au pov'Enguerrand.
D'ailleurs, n'était-ce pas là un devoir de tout bon aristotélicien de se montrer charitable envers les blessés ? Si de fait, elle se rendait auprès du Vaisneau, qu'elle s'y rendait dans le seul but de lui lire des passages des saintes écritures en vue de sa guérison, serait-ce mal ? Que nenni ! Cela serait même faire preuve de grande dévotion !

Convaincue donc qu'elle allait poser une bonne action - pour se donner bonne conscience - Della de la Mirandole d'Amahir-Euphor, Duchesse Consort d'Orléans, se rendit à Beaugency, portant un panier de galettes et de confiture.
Elle prit soin de faire jurer à Augusta qu'elle ne dirait rien sur l'absence de la Duchesse et que même si on la torturait, elle tairait la destination de cette dernière !


[Beaugency]

Evidemment, venir chez le Gouverneur était un peu délicat.
Mais Della avait prévu la parade si jamais elle venait à croiser Boubou. Elle invoquerait quelque affaire du Duché, l'animation ou ce projet plus ou moins flou de jumelage avec une ville de la péninsule ibérique. Son bagout lui servirait encore.

Mais elle n'eut pas à l'utiliser. On la conduisit à la chambre occupée par le blessé.
Là, elle frappa à la porte.


Della de la Mirandole est là.
Et toi, Enguerrand, y es-tu ?


[EDIT pour modification afin de rester cohérente avec le tout.]

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Bourguignon
A Orléans le soir du massacre

L'armée s'éloigne doucement du corps du Vaisneau, le Boeuf regarde en direction du bivouac - centre des opérations - QG - infimerie de l'Ost, monté à la va vite en esperant ne jamais réellement s'en servir, pour voir si le vieux Maestro arrive avec son écuyer.
Lorsque les soldats et autres bénévoles furent tous partis en direction des remparts pour sécuriser et veiller sur Orléans le Sorel viit apparaitre son médecin. C'est pas trop tard pensa t il, sans plus attendre il fixa le barbu qui se pencha sur le corps du Vaisneau, une moue affichée sur son visage, surement un mauvais signe puis après plus rien à part un balai effreiné de la part du medecin pour essayer de maintenir en semblant de cohésion dans tout cet amas de chaire et de sang, pour au final esperer que le blondinet puisse s'en sortir. Puis après quelques instants, le verdict.

Il fallait le déplacer pour l'amener jusqu'à la tente, le Boeuf se positionna au niveau des épaules du bléssé tandis qu'Erunlan et Ninou prirent positions au niveau de ses pieds.
1...2...3... le corps inanimé du Blond fut déplacé jusqu'à la tente et le Duc de Beaugency sortit lançant Maestro faire son oeuvre.

Pensif il scruta les ruelles en esperant que personne ne passe puis après un bref rapport de son écuyer il retourna sous la tente.


Je sais que vous ne pourrez pas faire de merveilles, mais ici il n'est pas en sécurité, faites votre maximum mais d'ici 20 minutes nous partirons pour votre appartement à Orléans.

Ceci n'est ni discutable ni négociable et bien entendu personne ne devra savoir ceci.
Demain vous partirez avec lui pour Beaugency je vous enverrai des hommes.


Le Duc sortit sans dire un mot toujours à regarder autour du lui, les rues étaient desertes, les habitants retranchés chez eux, lorsque le temps qu'il avait accordé au médecin toucha à sa fin, l'Ex tyran d'Orléans qui se soir la ne l'était plus du tout, revint chercher son beau frère pour l'extraire de la zone hostile. Empuntant les ruelles les plus sombres afin que personne ne puissent les distinguer en cas de mauvaise rencontre la petite troupe arriva enfin chez le vieux barbu sans que quiconque n'ait pu les apercevoir. Après de rapide consigne à son Maestro le Boeuf sortit et retourna à la défense de la cité avec sa vassale et son écuyer.

Je ne veux pas entendre de mots sur cette histoire, tout ce qui vient de se passer n'a jamais eu lieu, j'espère que nous sommes tous d'accord.

De toute façon si quelqu'un venait à lui poser des questions le Sorel avait réussi à trouver une parade...

Retour vers Beaugency - quelques jours après le drame

Le Duché d'Orléans était sauf, les armées félonnes parties et Enguerrand bien caché dans son domaine, l'escorte du Duc d'Orléans pouvait donc reprendre du service car malgré tous ces évènements le Keridil Ducal Tour n'était que reporté.

Profitant de sa dernière journée à Orléans le Duc proposa à son écuyer un entrainement sur ses terres pour suivre sa progression depuis son entrée à l'Ost, il profiterait également de ce retour pour prendre des nouvelles de son hôte et ainsi rassurer son épouse sur l'état de santé de son frère...

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Enguerranddevaisneau
[Chambre du Vaisneau, Beaugency.]

Il était là, étendu, spectre de lui même, à la taille recouverte seulement d'un pagne de tissu blanc. Son torse nu, exposé à l'air, était lui bandé de part en part par quelques morceaux de tissus entachés de carmin. Son moignon, lui aussi recouvert d'une étoffe gorgée de sang, gisait misérablement sur les draps.
La guérison était lente et douloureuse, mais l'éphèbe se devait, pour l'honneur, de serrer les dents et d'agir tel un homme dur.

Alors, à l'arrivée de la duchesse d'Orléans, il tente de se redresser à l'aide de ses coudes, et ce, afin d'adopter une posture plus roide contre ses oreillers.
Elle entre, il esquisse une grimace à s'exposer ainsi vulnérable, même si il sait que Rachid, désarmé par le Beaugency dans l'enceinte du castel, veille sur lui. D'une voix rocailleuse il l'accueille.

-Votre grasce, mes hommages. Pardonnez que je ne me lève pas pour vous accueillir, mais les armes Orléannaises ont parfaitement faits leur office. Comme vous pouvez le constater.

Il désigne un siège d'un geste las de la main.

-Permettez que...Rachid vous serve à boire et...

S'abime à la réflexion quelques secondes

-....Soyez remerciée d'avoir fait le déplacement....Même pour moi...

Il grogne tandis que sa senestre vient vigoureusement gratter son moignon sanguinolent. La sueur s'écoule avec hérésie dans son dos, piquant telles milles aiguilles ses plaies. Nouveau rictus, il reprend, la voix teintée de douleur et de fatigue.

-Duchesse....Je vous mande...Toute discrétion quant à ma présence ici-lieu...Et...Pour l'heure, d'oublier toute rancune que vous puissiez nourrir à mon égard... Sachez que depuis quelques mois....Je ne suis plus l'arrogant hobereau que j'ai été...Alors, êtes vous....

Main qui vient se poser avec nonchalance sur son ventre...

-... Etes vous prêtes à m'écouter...A m'aider?
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Della
L'odeur...
Cette odeur de sang et de chair la renvoya quelques années plus tôt, en Anjou, alors qu'elle se battait contre la mort qui l'avait déjà quasiment emportée...et elle eut un haut le coeur qu'elle cacha derrière sa main finement gantée de dentelles.

La vision...
Le voir ainsi, le Vaisneau, tâché de sang, bandé, affaibli et cette jambe...amputée la renvoya au souvenir de son époux, blessé aussi à la jambe qui depuis devenait plus un fardeau qu'un appui...et elle frissonna.

Quelle folie...Murmura-t-elle, pour elle-même. La folie des hommes qui les fait se déchirer, se tuer, pour...pour le plaisir de se savoir le plus fort !

Une rage sourde monta dans sa poitrine, elle serra les poings, grinça des dents, elle ne pouvait rien contre cette folie, contre la bêtise des hommes, elle n'avait aucune main-mise là-dessus et elle enragea plus encore.

Mais elle avance vers Enguerrand, tente un sourire qu'elle voudrait tellement réconfortant mais qui n'est que le reflet de ses sombres pensées.
Elle s'assied comme il l'y invite, sans le quitter des yeux, regard rivé sur cet homme qu'elle aurait volontiers elle-même déchiqueté, voici un, deux ans ?


Baron...Le souvenir d'une annonce signée du roi de pacotille, parlant d'Ittre lui revient en mémoire, lui aussi a payé le prix fort...mais elle s'en fout, Baron il restera !
Baron, je...vous...Les mots ne sortent pas. Mais quels mots pourraient énoncer toute l'horreur qu'elle ressent devant le tableau que le Vaisneau lui offre à voir, quels mots humains peuvent palier à ce gâchis ?
Alors elle accepte le verre, c'est plus facile :
Oui, merci, je veux bien boire quelque chose. Et de sourire à Rachid, pour le remercier de la diversion qu'il offre en passant entre les deux personnages, pour le service.

Le hanap entre les mains, elle le fait tourner doucement, le regard plongé dans le liquide carmin.
Mais Enguerrand continue, il parle, il souffre, cela se voit, s'entend, se sent...il parle, parait s'excuser presque de sa tenue précédente, affaibli sans doute. Elle le préférait goguenard et arrogant, il était...entier, alors.

Baron, je ne dirais rien, à personne, je vous le promets. Ca, c'est facile, elle tient toujours ses promesses.

Elle ne répond pas à ses allusions sur ce qu'il était, c'est trop difficile d'évoquer ce sujet, il souligne trop encore l'état actuel du Baron.


Parlez sans crainte, je vous écoute et si je puis vous venir en aide, je le ferais, je vous l'assure. Une gorgée pour mouiller une bouche devenue sèche, trahissant la nervosité.
Mais avant...je...je suis...La tentative était belle, Duchesse, mais tes mots ne viennent pas plus. Alors, c'est sa main qui s'avance vers celle d'Enguerrand et qui se pose sur elle, la serrant juste un peu, suffisamment.
As-tu compris, Baron ?
Le sourire est maladroit encore mais moins crispé déjà, il devient solidaire dans la souffrance physique et morale.

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