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[RP] Cérémonie des Calva de Normandie

Ciciaa


Ciciaa arrivait en retard la cérémonie avait commencé, les récits avaient commencé...

Le Duc était là dans un coin, Esji semblait prise de cours ...Saluant discrètement les personnes connues ,Ciciaa alla s'installer aux côtés de Phylandria qui avait amené ces deux petits bouts de chou...

Ciciaa la salua et la félicita en chuchotant elle ne voulait pas déranger les participants qui présentaient leur travail...
Elle écoutait les différents récits les uns après les autres...
Le jury était concentré à prendre des notes ...
Ciciaa était ravie de voir enfin cette cérémonie qui avait été préparée depuis plusieurs semaines...

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Phylandria


Dria était contente quand elle vit Ciccia s'asseoir a ses cotés

Je suis désole d'avoir du ammener les petites, je n'ai malheureusement pas eu d'autre choix. Heureusement elles sont très sages.

Dria berca doucement le couffin et attendit la suite. Elle avait eu l'occasion d'entendre de belles choses et avait hâte pour la suite.

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Alcalnn


Le duc ne s'attendait pas à ce qu'on vienne le cherché, aussi fut il surpris de voir qu'une jeune damoiselle vint à lui le rouge au joues...


-Monseigneur, Je vous suis grée de votre présence ce soir.


-Allons, ce n'est rien, il est normal que je vienne voir ce que donne ces Calvas d'or.

-Puis-je me permettre de vous inviter à rejoindre le jury sur l’estrade.


-Non merci, je ne voudrais pas chambouller vostre fête. Faites, comme si je n'étais pas là!


Et après un sourire, il hocha la tête poliment.

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Antiope
Deux autres auteurs s'étaient présentés, dont un qui était le frère d'Estoile. Il allait être dur de les départager, tous étant très captivant.
Grâce à eux, elle passait un agréablement moment, se laissant conter des histoires certaines plus tragiques que d'autres.

Elle se reversa un verre avant la prochaine lecture.

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Luthien74
Après de troisième récit, captivant, pleins de belles phrases, de beaux mots et de belles images ...
Luthien ne savait que penser !!




Il ne va pas être facile de faire un choix, ces trois récits bien que différents, méritaient certes d'être reconnus ....


Elle attendit la suite avec impatience !!!!
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"Comme un rayon sur les feuilles d'un arbre, comme le murmure des eaux limpides, comme les astres loin des fumées du monde, telle était sa radieuse beauté, et son visage était tout de lumière."
Arak
Arak avait finit d'écrire les ses dernières notes qu'il annonça le prochain texte.

Bien maintenant le texte de Dame Aurora, qu'elle est passé nous remettre avant une absence

Il tendit la feuille a un des valets du coin en lui demandant de lire

Pour une lueur d'espoir!


Aëline venait de quitter ses parents pour s'installer à Lisieux, lieu de sa naissance, cher à son cœur. C'était son premier jour de travail. Sans expérience professionnelle, elle avait tout de même réussi à se faire embaucher chez un particulier qui avait besoin d'aide pour s'occuper de son champs de maïs. Fière d'aller travailler malgré ses haillons, elle était en joie ce matin. En arrivant chez le propriétaire, un homme plutôt âgé à l'apparence bougon mais aux yeux malicieux, la jeune femme se méfia aussitôt de lui. Cependant, elle avait besoin d'argent donc il ne fallait pas faire la fine bouche. Le soleil était haut dans le ciel, et dardait ses rayons sur la ville, pourtant, Aëline ne cessait pas de travailler. Sans relâche elle laboura la terre.
Mais, elle n'arrêtait pas de penser à sa famille qu'elle avait laissé derrière elle. A ses deux sœurs plus jeunes, sa mère malade qu'elle avait abandonné à son père brutal et penché sur l'alcool. Quand reverrait-elle ses sœurs et sa mère? Son père avait-il changé en son absence? Elle se retrouvait seule ici, dans ce village inconnu. Puis, son esprit se mit à vagabonder. Ses pensées se tournèrent vers des images plus joyeuses. Elle rêva d'un beau prince qui l'enlèverait et avec qui elle aurait une famille et serait heureuse. Rêve que toutes les femmes font à un moment ou à un autre. Peut-être trouverait-elle le grand amour à Lisieux, qui sais?
Soudain, vers midi, une cavalcade passa juste à côté d'elle, ce qui la fit sortir de sa rêverie. Ils devaient être de noble naissance vu leur vêtement si bien confectionné et tissé d'or. Elle les regarda tous passé, cinq cavalier, pour ensuite reprendre son dur labeur. En s'activant et en arrêtant de rêvasser, elle finirait peut-être dans quelques heures. Mais la chaleur était si étouffante, qu'elle cru s'évanouir à plusieurs reprises. Toutefois, elle devait prouver à ses chers parents qu'elle pouvait se débrouiller seule, et montrer aux gens de Lisieux qu'elle pouvait leur être utile.
De nouveau un cavalier passa, et s'arrêta à sa hauteur, à la grande surprise d'Aëline. Il lui demanda dans quelle taverne lui et ses camarades pourraient trouver le meilleur calva. Gênée, et sans nul doute toute rouge elle lui répondit:


« - La taverne La Tornade est la plus réputée monseigneur.
– Merci damoiselle...?
– Appelez moi Aëline monseigneur.
– Très bien. Mais dites moi Dame Aëline, êtes vous au moins bien payé pour travailler sous une telle chaleur, sans nul protection?
– Ho oui monseigneur, Sieur Filbert me donne 12 écus pour m'occuper de son champs ce jour. »


Sur ces mots, elle se remit à travailler et laissa le chevalier à ses pensées. Puis, il mit pied à terre, et lui tendit 2 écus pour son renseignement. Elle le remercia vivement, n'en croyant pas ses yeux. Le chevalier la regarda attentivement et voyait en elle une toute jeune femme, menue, fragile. Il avait toujours sut lire les pensées de ses concitoyens. Là, il voyait dans ses yeux noisette de la nostalgie mais aussi de la détermination, et une lueur d'espoir, peu commune chez une jeune damoiselle. Cette jeune femme avait un regard particulier qui le fascinait. Ses compagnons, qui l'attendaient toujours un peu plus loin, l'interpella:

- Sergent de la Colombière? Où allons-nous nous arrêter?questionna un des cavaliers.
– A la taverne La Tornade mes amis! Répondit-il en se dirigeant vers eux.


Mais il se retourna, l'invita à les guider et, si elle acceptait, à manger à leur table. Prise de court, Aëline balbutia des mots incompréhensibles. Amusé, le chevalier sourit et lui présenta son bras pour marcher à ses côtés. La jeune femme se sentit très ridicule mais accepta son bras. Après tout, ce n'était qu'un homme, pas beaucoup plus âgé qu'elle à première vue, donc pas de raison d'être impressionné! En arrivant à la taverne, tous descendirent de cheval. Le sergent laissa passer ses camarades et tint la porte à Aëline. Jamais elle n'aurai imaginer qu'un homme puisse être aussi gentil avec elle.
En fait, le seul homme qu'elle avait connu était simplement son père. Malheureusement, on ne peut pas dire qu'il traitait sa mère comme une princesse. Elle était plutôt soumise à son mari, et c'est en voyant l'exemple de ses parents qu'Aëline s'était promis de ne jamais se soumettre à un homme, quel qu'il soit. Malheureusement, son caractère était trop dur au goût des hommes.
Ils s'installèrent tous à une table, et Aëline commanda un simple pain de seigle, tandis que les cavaliers prirent tous une chope de calva et un plat aux légumes de saison. Le repas fut animé de rires, une ambiance idéale. Quand tout le monde eut fini de manger, un des homme proposa une partie de poker. Mais le sergent de la Colombière, Raphaël de son prénom, déclina l'invitation en regardant Aëline. Pourtant, celle-ci accepta la partie avec enthousiasme. Elle était débutante mais connaissait néanmoins les règles. Alors tous les sept se mirent à jouer. Et, à la surprise générale, tous se mirent à se méfier de la jeune femme qui se révélait être une redoutable adversaire!
Après deux parties, Aëline dut partir reprendre son labeur, avec au total, 25 écus en main. Le sergent eut la bonté de la raccompagner jusqu'au champs sur son cheval. Aëline se serait cru dans un conte de fée: princesse sur le cheval blanc de son prince charmant. Ils discutèrent un peu, et Aëline sentit son cœur fondre au rythme des pas du destrier. Cet homme était envoyé du ciel! Assise derrière lui, elle put l'apprécier à loisir. Grand, blond au yeux bleus, un homme qui devait faire rêver toutes les femmes. Grâce à son corps si bien dessiner. De plus, les bras autour de sa taille, elle sentait ses muscles sous ses vêtements, ce qui la fit frissonner. Cet homme, inaccessible pour la simple paysanne qu'elle était, la charmait. Il devait sans nul doute être un amant passionné, se dit-elle. Elle sentit une étrange chaleur monter en elle, et devint aussi rouge qu'une tomate, lorsqu'elle pensait à son corps. Quelle femme était-elle donc pour avoir de telles pensées? Pourtant, elle ne put pas s'en empêcher, et esquissa un sourire.
Quelques minutes plus tard, ils descendirent de cheval. Aëline devait se remettre au travail sans plus tarder si elle voulait finir à temps, mais elle ne put pas se résoudre à le laisser partir. Lui même la fixait avec un intérêt particulier, déroutant. Il passa une main autour de sa taille et l'autre sur sa nuque, la serrant comme s'il craignait qu'elle ne s'enfuit. Sans comprendre ce qui lui arrivait, elle sentit ses lèvres chaudes contre les siennes. Aëline aurait voulu que cet instant dure une éternité, elle n'avait jamais été aussi heureuse de toute sa vie. Mais ce premier baiser pris fin trop tôt à son goût. Il était merveilleux, et resterait gravé dans sa mémoire pour toujours.
Il partit sans plus de cérémonie, et Aëline le suivi des yeux jusqu'à ce qu'il disparaisse. Mais c'était une histoire impossible car trop de différences les séparaient. Jusqu'au soir, elle ne cessa de penser à ce noble et beau chevalier. Espérant intimement le revoir, peut-être au détour d'une ruelle, ou même dans une taverne...tout en sachant qu'il était plus probable qu'elle ne le reverrait jamais.
Elle se dirigea vers la mairie pour prévenir que son labeur était enfin terminé. On lui donna même 8 écus de plus. Surprise, elle en demanda au mairesse la raison, qui lui répondit qu'un sergent était passé pour déposer une plainte contre Sieur Filibert pour embauche esclavagiste. Aëline apprit alors que son salaire aurait du être de 15 écus minimum et que son employeur n'est était pas à sa première tentative. Voulant remercié l'homme qui l'avait ainsi aidé, elle demanda à la mairesse des renseignement sur ce fameux sergent. « il s'agit du sergent de la Colombière issu de Mayenne » lui répondit la mairesse. Autre surprise, à laquelle elle y vit de suite un signe du destin. Elle espéra donc qu'il n'avait pas encore quitter la ville. Malheureusement, elle quitta la mairie, certes avec 8 écus de plus que prévu, mais triste que son destin lui ait joué un tour. Cet homme l'avait aidé sans la connaître. Elle. Une paysanne qui passait d'habitude inaperçue. Elle ne pouvait plus penser à autre chose. Elle devait le retrouver. C'était lui, elle en était certaine à présent. Il était l'homme qui la rendrait heureuse, et tant pis si ce n'était pas à Lisieux. Son objectif était désormais de gagner assez d'argent pour partir en direction du Maine, et atteindre au plus vite la ville de Mayenne.
Ladydiane
Diane après avoir pris place auprès des ses pairs, écouta les récits qui s'enchainaient les uns derrieres les autres, la laissant au fur et à mesure des lectures pantelantes d'émotions qu'elle avait énormément de mal à dissimuler.

Elle avait apperçu le Duc, pour qui elle avait eu l'honneur de servir la normandie durant l'état d'alerte à Dieppe, elle esquissa un sourire, mais n'osant bouger, quand elle vu dame Esji s'avancer vers lui et lui proposer de les rejoindre.

Puis entendu le nombre total de récit, et se dit qu'elle risquait de terminer en larmes s'ils étaient ainsi tous aussi poignant et touchant, les tenant en haleine du début à la fin.

Elle griffonna à chaque fois ses impressions, ses remarques, puis ses notes sur les bouts de parchemins devant elle, en pensant qu'elle aura surement du mal à se décider, mais préférait prendre sa décision finale qu'à la fin ce qui était selon elle logique.

Diane releva la tête, regrettant de ne pas avoir pris le verre avec elle, et attendit la suite, silencieusement.

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Mairesse de Dieppe, ex-Tribun de Dieppe, Messagère Ducale, Animatrice pour le CACN ex-Conseillère Municipale, Tavernière du Calva dieppois.

Femme amoureuse de Bouboucastor, son amour pour la vie, maman de Benoit et Maëlyss, leurs deux petits anges.
Shawenn


Shawenn se précipita pour assister à la cérémonie. Elle s'assit en écoutant les différents textes. Celui de Fécamp était très original et il devait y avoir une chance qu'il fasse rire l'assemblée.
Elle attendit qu'il soit lui elle jetta un regard de droite à gauche si elle reconnassait quelqu'un.
Phylandria


Les textes se suivaient tous plus beaux les un que les autres.
cela allait être bien difficile de faire un choix.

Elle esperait savoir se décider entre tous et n'hésitas pas a noter toutes ses impresions a chaque mot prononcé.

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Arak
Après avoir remercier le lecteur Arak appela le ou plutôt les prochains auteurs

Et maintenant TADAMMM le texte de fécamp avec, Matouminou, Aupyl, Shawenn, Pardillian, Horloger, Artesienne, Leonvieux, Audina, Lilie800000, Laveternate, Deskan que j apelle pour nous le présenter et Tricet qui a participer a sa création et qui est juré parmi nous
Matouminou
Matou qui s'était faufilée dans la grande salle le plus furtivement possible, entendit son nom ainsi que celui d'autres habitants de Fécamp. Elle avait aperçu Shawenn mais celle-ci ne l'avait pas vue. Elle porta toute son attention sur Tricet. Celui-ci, assis avec les membres du jury, faisait une drôle de tête. Il se trémoussait sur son siège et était tout rouge. Soudain, il éclata de rire pour immédiatement fondre en larmes. Elle leva les yeux au plafond. Que ce passait-il donc dans son esprit? Elle redoutait le pire. Habitué à vivre en pleine air, à être libre de ses mouvements et à faire ce qui lui plaisait, elle craignait qu'il ne se sente un peu oppressé et là....seul Aristote savait comment il pouvait réagir. Elle nota cependant, avec beaucoup de satisfaction, qu'il avait mis des vêtements propres.
Elle hésita et s'avança vers le jury.
Elle marqua un arrêt devant le Duc et fit une révérence:


Votre grâce....

Puis, elle se présenta devant le jury. Elle salua tous les membres d'un sourire, évitant, cependant, de regarder Tricet:

Bonjour Dames et Messires!
je suis Matouminou de Fécamp et j'aimerais en compagnie de Shawenn, qui va me rejoindre, vous lire l'histoire que nous avons créée...


Elle n'eut pas le temps de finir que Tricet sauta par-dessus la table, la prit dans ses bras, manquant de l'étouffer et lui claqua un bisou sur chaque joue. Elle se dégagea en rougissant, regarda le jury avec un air contrit.
Elle n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit que Tricet prit une posture théâtrale et commença le récit.
Elle s'écarta et le laissa faire. Il allait trop vite. Elle se pencha vers lui:


Pas si vite...reprends ton souffle..pense à la ponctuation...on n'est pas à la mine, Tricet....

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Matouminou
Heureuse Fécampoise
Fière d'être Normande
Verba docent, exempla trahunt
Tricet
Bon un plus de fait...
Soudain entendit la voix d Arak interpeller son nom...
Citation:
Et maintenant TADAMMM le texte de fécamp avec, Matouminou, Aupyl, Shawenn, Pardillian, Horloger, Artesienne, Leonvieux, Audina, Lilie800000, Laveternate, Deskan que j apelle pour nous le présenter et Tricet qui a participer a sa création et qui est juré parmi nous

Cela devenait difficle de rester discret dans la salle derriére les autres, il fallait se poster au milieu de la salle devant tous les jurys...
Tricet claqua ses pieds de maniere a en faire tomber la terre, cracha dans sa main et l appliqua sur ses cheveux pour se recoiffer... Et s avanca face a ses pairs, et surtout face a la foule... Il chercha du regard un visage connut...
Soudain, il vit Shaw... Il se mit a articuler des mots mais sans les prononcer..Une chance que Shawenne savait lire sur les lévres...On pouvait comprendre : "Shaw.... Raméne moi discretement un verre de calva... cela va m apporter du courage".
Si seulement il pouvait y avoir Matou ou Aupyl, eux sauraient le rassurer... En plus c est qu il était long ce texte... Sans oublier qu il ne savait meme pas lire... Obligé de l apprendre par coeur !!!

Tricet se redressa, se raclat la gorge, se moucha dans sa manche et se lanca ... Soudain interompa son discour... Matou était là pour l aider !!!...Et c est donc a trois qu'il entamérent la lecture:



Entre deux mondes....

Scénariot de la ville de fécamp.
Rédacteurs : Matouminou, Aupyl, Shawenn, Pardillian, Horloger, Tricet, Artesienne, Leonvieux, Audina, Lilie800000, Laveternate, Deskan


Il etait une fois un jeune garcon issu d une famille modeste. Il passait ses journées a jouer dans les champs. Jusqu'au jour où occupé à arracher une par une les pattes d'une araignée, se fit surprendre par un homme tout de noir vêtu, ce dernier esquissa un sourire qui ressemblait plus à un rictus.
Ainsi ce sale petit morveux avait une fois de plus échappé à la surveillance de sa mère", pensa-t-il. Il faut dire que celle-ci était plutôt simplette et pas vraiment consciente de sa responsabilité maternelle.
Il attrapa le jeune garçon par le collet et le souleva. le pauvre enfant battit des pieds dans le vide en hurlant de frayeur puis de colère.
Lâche moi sale brute...t'es pas mon père...
Il devint de plus en plus rouge et sentit le souffle lui manquer. Il souhaita alors que l'homme se transforme en couleuvre...Il sentit la prise se desserrer et glissa à terre...L enfant, enfin libre pris ses jambes a son cou.. Comment avait il fait pour s échapper ?? Peu importe.. Un seule chose comptait, fuir.. Il traversa le bois , atteigna le petit ruisseau qui serpentait au creux de la vallée .. Cette charmante vallée où le jeune garcon avait toujours vécu depuis sa naissance.. Aprés plusieurs minutes , il arriva chez lui. Il vivait dans une petite ferme, elle semblait abandonnée, mais il reconnu l odeur de la fameuse tarte que sa mére avait le secret.. . La femme était en train de remettre quelques morceaux de bois dans l'âtre de la cheminée.
Quand elle vit le garçonnet, elle se releva et elle lui tendit les bras.

"Ben t'étais z 'où non di Diou !! J'me tracassais ptit poussin !! La marie toujours inquiète quand elle te voit pas !! Ptit coquin !!"
Elle l'embrassa le gamin, le pauvre sentit sa joue griffée. La pauvre femme souffrait d'une grosse pilosité. Elle était là tous les matins à se raser avec le coup choux. Il aimait sa mère le petit, mais il évitait tout contact avec elle.
Il se nommait Kiaran, et ce jour là, la tarte ne le tentait point.. Il ne pouvait s enlever de l esprit son aventure de l apres midi.. Qui etait cet homme ?.. Pourquoi avait t il fini par lachait prise ?.. Tant de questions sans réponse.. Contraint d accepter, forcé et manipulé par sa mére... Kiaran repris le chemin de la verdure, la tarte a la main...
Il arriva au bord du petit ruisseau, il s accroupit et fixa l'eau.. des poissons semblaient jouer entre eux...

Oh que vous avez de la chance mes p'tits poissons.... vous ne devez pas avoir de parents sur le dos, ni de curé.. Libre .. nager sans contrainte...Comme...
Il n avait pas eu le temps de finir sa phrase qu'un galop au lointain se fit entendre. Le petit garçon s'immobilisa. Il tourna la tête, et vit au loin, sur le sentier, un cavalier. Il soulevait derrière lui un nuage de poussière; le chemin de terre passait à proximité de l'endroit où jouait l'enfant. Il eut un instant d'hésitation. Que faire? rester près du petit cours d'eau, comme si de rien n'était, ou bien se cacher dans les fourrés pour regarder passer le cavalier? A mesure que le bruit du galop se rapprochait, son coeur battait plus vite, comme à l'unisson du galop du cheval. Il hésita encore, et soudain, prit sa décision. Il se leva et se mit sur le sentier face au cheval et au cavalier qui fonçait sur lui. Il se tenait droit comme un I. Il commençait à distinguer les vetements du cavalier, ou plutôt la cuirasse d'acier.
Le rythme de l'équipage ne faiblissait pas. Il se força à garder les yeux ouverts. Le cavalier se rapprochait dans un nuage de poussière. L'enfant sentait son coeur battre. Le cheval arriva droit sur lui, il entendit distinctement le cavalier pousser un juron et le vit tirer brusquement sur les rênes. Le cheval se cabra balayant l'air de ses pattes avant. L'homme sauta à terre, enleva son heaume. Son visage exprimait un profond courroux:

Sacrebleu, petit!! tu veux donc mourir? Quelle mouche t'a piqué?
Kiaran se jeta à ses genoux et l'implora:
Messire chevalier, je vous en supplie, emmenez moi avec vous...je peux vous servir, m'occuper de votre cheval...
Les mots se bousculaient dans sa tête, il était décidé coûte que coûte à quitter cet endroit.
Tu n'as donc point de famille? une père? une mère? D'où viens-tu?
Je suis orphelin...je n'ai nulle part où aller...
Le cavalier le regarda avec pitié....Des orphelins, il y en avait à la pelle dans le royaume. La dernière guerre, tout juste achevée, avait été abominablement meurtrière. Des combats sanglants, des affrontements violents, des villages pillés et beaucoup de morts.
Il se hissa sur le cheval et tendit la main à l'enfant l'aidant ainsi à se mettre en croupe derrière lui.

Accroche toi bien petit...
Kiaran, solidement accroché a son cavalier, sentait l air lui fouetter le visage, ils allaient si vite, que le paysage semblait fondre devant ses yeux..
Aprés seulement quelques minutes , ils avaient deja passsé le bois de la Madeleine, la limite du canton.. Le jeune garcon n avait jamais était aussi loin..

Hé petit , comment te nommes tu ? moi je suis Marbot le pieux. Chevalier érrant... Et lui .... Marbot montrait son cheval.... c est Nuage !!
Petit garcon entre deux inspirations, rendues difficiles par la vitesse, repondit
Je suis KIARAN... merci à vous et a Nuage !!!
Une voix grave et forte se faisait entendre du dessous...
Enchanté Kiaran... Accroche toi, on va accélerer !!!
Le jeune garcon se pencha en avant, pour voir d 'ou venait cette voix..
Nuage? ??
Le chevalier serra fort la taille du petit garcon...
Et c est parti ! YYYAaahh Nuage !!!
Kiaran senti , son estomac s enfoncer dans ses instestins, une acceleration fulgurante, lui fit décoller le corps de la selle, il était tenu que par Marbot...
Soudain, Kiaran regarda le sol..Mais pourquoi est ce qu'on entend plus rien ? Le cheval devrait faire du bruit ?
Son regard se pose sur les sabots de nuage : Le cheval ne touchait plus le sol : Sans pour autant prendre de l'altitude il semblait filer au dessus du chemin sans le toucher
Kiaran hésita entre la terreur et l'emerveillement

Qui... Qui êtes vous vraiment ?
Le cavalier ne répondit pas. On s'approchait d'un petit pont,le gamin pouvait sentir les muscles de l'animal se contractaient, mais aucun bruit, ni aucun bruissement..Il continua sa folle lançé et il s'arrêta au bord d'une fontaine.
L'eau avait une couleur pourpre et les végétaux été d'un violet flamboyant. Le petit bonhomme n'est croyait pas ses yeux.
Il demanda au cheval:

mais où sommes nous?
Evidemment celui-ci ne lui repondit pas.
A ce moment précis, une petite fille sorti d'un buisson, le jeune garçon sursauta inquiet et lui prononce ses quelques mots :

"Mais quelle drôle d'allure tu as!"
La fillette toisa l'enfant et lui rétorqua:
"et toi, regarde toi dans la fontaine!"
Celui-ci la détailla du regard tout en tournant autour, elle avait les yeux d'un bleu profond, une chevelure d'or, de fines oreilles pointus et le plus étonnant deux belles ailes aux couleurs de l'arc en ciel.
"Ou sommes nous" lui demanda t-il
"Chez moi aux pays Elfique"
"tu est une elfe?" répondit Kiaran étonné
La petit fille haussa les épaules et disparaissa dans le buisson....
Kiaran plongea dans le buisson a la recherhce de la jeune fille... Il commencait a se perdre... Le buisson semblait ne pas avoir de fin. Il passa une branche, puis une autre ... Plus il avancait , plus il y faisait sombre.. La panique le gagnait.. Une fois dans le noir le plus total.. Il entendit des cris aigues, il sentait des choses lui froler les jambes.. Des etres semblaient vivre dans ce buisson gigantesque.. Il se figea resta immobile esperant ainsi eviter ces etranges habitants de ce lieu...AAAAAAAAAAAHhhhhhhhhhhh!!!!!
Quelque chose venait de le mordre, puis une autre, son corps semblait subir des milliers d attaques venant de toute part...
A l aide aidez moi !!! Au secour!!!!! Aidez....
A peine eu le temps de finir son cri.. que la lumiere réapparut a nouveau... Une épée sifflait pres de ses oreilles.. Le buisson ouvert comme une coquille de noix laissait entrer la lumiere, faisant ainsi fuir les ...Euh ....Les trucs a dents...Une main saisissa le jeune garcon part le haut de la tunique et le sorti de ce cauchemar..
Kiaran leva la tete pour voir son sauveur

Ohh Marbot le pieux !! tu m as sauvé !!
Le gamin en larme, sauta au cou du chevalier
Mais pourquoi as tu mis tant de temps pour m aider.???
Le chevalier plutot désapointé lui répondit
Euh ben tu vois petit, ca c est une bonne question..Disons que ... Y a des truc de grandes personnes qu un gamin comme toi ne peux pas comprendre..
L enfant le coupa
Tu as ete sauver une princesse !! c est ca?
Ouais on peut dire ca.. Mais t occcupes..
Soudain une troisieme voix se mela a la conversation
Ca on peut le dire il la sauvé....Mais avec un T plutot qu un V..
Oh nuage tu parles !!! Euh... Mais tu avais pas arrêté ??
Sisi j essaye mais c est pas facile.. Deux ans que je m y motive... J ai essayé toute sorte de substitus , le brin de paille a la bouche, me coller des feuilles de meuthe sur les jarets.. ca marche pas... Donc je me contente de réduire pour l instant.. Je parle un coup sur deux..
L enfant conclua:
De toute facon ..Le plus important... C est la volonté...Sans ca , c est peine perdue
Ils retrouvérent tous trois face a la fameuse fontaine... Et une petite fille aux oreilles pointues les surveillé de loin.. Quels drôles de personnes!! se dit t elle, Sa grand-mère lui avait raconté des histoires à leur sujet: des êtres humains...c'est ainsi qu'ils s'appelaient.
Filiabel, car tel était son nom, se mit à sourire. Le petit humain, elle l'aimait bien. Il n'était pas très beau avec ses cheveux sombres en bataille mais il la faisait rire. Par contre, le grand bonhomme lui faisait peur. Elle se promit de ne pas s'en approcher. Soudain, un léger tremblement se fit sentir sous ses pieds. Son coeur se mit à cogner dans sa poitrine....Elle ne connaissait que trop ce bruit...un pachiquainoeil...cette créature ignoble que tous les elfes redoutaient. Elle recula doucement. Puis se ravisa. Le bruit s'amplifiait, la créature n'était plus très loin. Elle regarda les humains. Evidement, trop occupés par leur petite personne, ils n'avaient rien entendu. Filiabel hésita mais son bon coeur l'emporta. Il fallait faire vite. Elle jaillit hors du buisson et en agitant ses bras elle courut vers eux en criant:...Filiabel gesticulait et ses yeux affolés en disaient long sur sa peur , Kiaran et Marbaut comprirent aussitôt qu'un danger les guettait . Le chevalier tendit un bras vers la petite elfe et l'attira dans le buisson ou il l'ecrasa contre Kiaran et lui -même les dissimulant ainsi tous les 3 dans les branches .
Retenant leurs souffles, ils entendirent les pas du trucàunoeil qui se rapprochaient . Les minutes passant, les enfants se sentaient en securité sous la grande carcasse du chevalier et commencèrent à se chatouiller en rigolant doucement , c'est ainsi, les enfants , ça fait toujours les andouilles quand il ne faudrait pas .
Voilà donc pourquoi le cyclope arrive devant le buisson et ecarta les branches des deux mains !

ah ah ah .... on se cache ?
le chevalier qui était sans peur et sans reproches, se leva d'un bond faisant rempart de son corps aux enfants qu'il cachait dasn son dos .
Bonjour monsieur ...euh ..... , je faisais une petite sieste , vous allez bien ? beau temps pour un mois de mars ne trouvez vous pas ?
L'entourloupe aurait bien marché si le petit Kiaran n'avait pincé au même moment la fesse de la petite elfe qui s'eleva d'un coup vers le ciel en criant :
aieeeeeeeeeeeeeeeeee !!!!!!
Le cri qu'il poussa, détourna l'attention du trucàunoeil, il regarda dans la direction. Marbot en profita pour lui mettre un coup de boule rotatif en plein sur le nez avec son casque.
Bloiiiiiingggg! qu'on entendit résonner dans la forêt. Les oiseaux s'envolèrent et s'égaillèrent dans toute la forêt. Les écureuils couraient dans tous les sens.
Le trucàunoeil se tenait le le visage, hurlant de douleur.
Marbot, d'un geste rapide prit sa masse d'armes.
Et il fit tournoyer son fléau qui sifflait au dessus de sa tête.
Les gamins étaient partis dans deux directions opposés. Et Kiaran se souvint subitement de la part de tarte au pissenlit de sa bonne maman. Nul doute qu'un humain ne pouvait goûter ce genre de met, et qu'il faille être inhumain pour apprécier ces denrées. Le fait étant certain, peut-être que Kiaran détenait la solution et que le monstre en serait amadoué?
Arrêtant là sa course, l'enfant se retourna pour lancer le gâteau en direction de la créature.
Ce fût l'infortuné Marbot qui reçu le projectile dégoulinant. Le chevalier avait reçu la part de tarte en pleine face. Le gamin se dit qu'il ressemblait ainsi à ce prince qui disait-on dans une légende manger des BN (Biscuits Normands) comme un cochon...

"Tu l'as eu la créature, dis comment vous avez fait ça ?"
Soudain, dans un bruissement léger, les buissons s'écartèrent, laissant apparaitre Filiabel en compagnie d'une très vieille dame. Jamais Kiaran n'avait vu une femme aussi vieille. Son visage ressemblait à une pomme toute ridée, elle se tenait courbée sur une canne aussi tordue qu'elle. Elle lui inspira crainte et respect. Filiabel lacha la main de la femme et , légère comme une plume, courut vers eux:
Ouff...vous avez réussi à le terrasser...C'est un pachiquainoeil...un monstre redoutable mais il est très maladroit et son oeil unique ne l'aide pas. Cependant il a un odorat très développé...
La petite vieille la rejoignit et les regarda d'un air sévère. La petite elfe se dandinait d'un pied sur l'autre, un peu gênée:
Binouchka...je te présente deux humains...j'ignore leur nom...mais ils ne sont pas méchants...
La vieille dame les regarda. Elle avait un air un peu méprisant. D'une voix tranchante comme une dague bien aiguisée, elle leur dit:
Qui êtes vous pour avoir osé pénétrer sur notre territoire? Et vous, le grand dadais? que vous est-il arrivé? Vous êtes trempé!! Si vous croyez m'impressionner juste parce que vous avez terrassé un "quainoeuil"....
Ola, Ola...la vieille....on se calme....sachez qu'on ne parle pas sêchement a un humide!! je me présente...On m'appelle le Chevalier Blanc…
Yé vé zé yé vole au secours d'innocents!
Cent fois ma tête fout mise à prix,
Mais yamais personne ne m'a prit.
Les soldats ne me font pas peur,
Yé pour moi la force et l'honneur.
La youstice guide mon bras,
Yamais rien ne l'arrêtera…

Tous regardèrent le chevalier, quelle étrange mouche l'avait piqué?
Alors que la mouche faisait besogne.. Kiaran faisait d avantage connaisance avec la fée.. eu non.. La .. quoi au fait .. ah oui.. la elfe..Lilibel oups Filiabel...

Alors Filia.. tu permets que je t apelle Filia ?.. Dis moi tout de ton pays, de cette histoire de monstre et compagnie..
L elfe lui répondit :
Oui tu peux m appeler Filia, mon p'tit Kiki..Alors nous somme entre la frontiere du bois et celle du ruisseau.. Un monde qui vit en parallele au votre.. Nous sommes vos pensées et vos souhaits... A chaque fois qu un enfant de votre monde, né, son image magique apparait dans notre univers..Les deux etres sont liés, mais ne peuvent jamais se rencontrer... Mais aujourd hui, il semble qu un sorcier veuiellent detruire votre monde en tuant tous les elfes.. Si l un des miens meurt ici, son image humain sera detruite chez vous...Une legende dit qu un jour un humain aura la posibilté de faire qu un avec son ame soeur et qu il pourra etre elfe, mage dans les deux mondes et qu il pourra sauver le monde entier..
La vieille (désolé j ai oublié le nom)reprit :
Aujourd hui des choses etranges se déroulent.. Regardez ce cyclope, il etait endormi depuis des decennies et le voila en train de hanter les chemins.. Je pense que le mage Garci est passé du coté obscur de la magie..
Il veut conquérir le monde entier , le notre et le votre aussi.. C est comme la prophétie...

Bien et le chevalier volant.. c est qui ?? il est du votre ou du mien?
Ah lui.. aucune idée.. D abord il est pas volant mais blanc.. Et je pense qu il vient d un Navet... C est le nom que l on donne a d autre monde parallele mais qu on connait point.. Mais peu importe là.. il faut sauver le monde !! On doit trouver ce mage et le détruire !
Kirian resta songeur aux derniers mots de l'Elfe. Il s'agissait donc de retrouver un mage, et de l'empêcher de nuire à nouveau. Il se demandait où pouvait bien se terrer un tel personnage, capable ainsi des pires méfaits...soudain, il regarda l'Elfe, et dit:
"Ma grand-mère me racontait parfois que certains mages habitaient des contrées lointaines, au Nord; un pays où les tulipes poussent comme mauvaise herbe...une contrée appelée Hollande; elle m'avait d'ailleurs mis en garde, j'entends encore ses paroles:
"Méfie-toi des faux-mages de Hollande qu'on te sert sur un plateau!"
A l'époque, je n'y comprenais rien...crois-tu qu'il puisse y avoir un rapport?"

Le chevalier Marbot écoutait avec attention et un grand sourire illumina son visage. Cette histoire lui plaisait. Depuis des années, il était confronté à toutes sortes de viles créatures, toujours des humains du reste. Quelques monstres à combattre ne lui feraient pas peur. Sauver le monde entier, c'était pour lui.
Il se mit entre la jeune elfe et Kiaran:

je suis votre homme!! Nous allons trouver ce mage et lui faire sa fête! Ahhhh...les affaires reprennent...car n'oubliez pas....
Et il commença à chanter:
chevalier blanc
Personne n'osa l'interrompre. A la fin, un grand silence se fit. La grand-mère de Filia se racla la gorge et dit:
Oui, oui, oui et moi je suis wonder woman mais c'était dans une autre vie!!
Bon, j'ai peut-être une idée...suivez moi...Je crois savoir où se cache le mage...Et toi le chevalier blême...calme toi...
Puis elle se pencha vers sa petite fille et lui murmura:
Tu les as trouvés où exactement? Jusqu'à présent on pouvait se féliciter d'être un monde merveilleux et magique...là, on est très, très mal. Je me demande si je ne vais pas envoyer un message au FBI....
L'elfe la regarda perplexe:
Le FBI ?
Oui, le Ficeleur de Boulets instables, un grand magicien...plus connu sous le nom de Coupe et file...ou un truc comme ça...
La petite troupe suivit la vieille dame qui se dirigeait vers..La vieille femme emmena toute la troupe le long d'un chemin tortueux.
Après une vingtaine de minutes de marche, il arrivèrent au sommet d'une falaise qui dominait une grande plaine.
au sommet de la falaise se trouvait une grande porte couverte de runes.

c'est là !
Marbot s'approcha du portail
Ha ha ! un portail magique ! J'en avais entendu parler, mais je n'en avais jamais vu.
La vieille femme le regarda, légèrement interloqué :
Quel portail magique ?, C'est une vielle porte couverte de graffitis !
Non, vous prenez le petit chemin qui descends à flan de falaise, là.
elle designait un point situé plus à gauche.
Une fois en bas, la petite troupe s'arrêta. Kiaran regarda autour de lui et ne vit pas d'autre issue que la mer à perte de vue.Il s'approcha de la vieille dame et lui dit:

Que devons nous faire maintenant?
Elle le regarda et lui dit:
Nous devons attendre, je vais appeler la Perle Noire!
Il la regarda, intrigué, puis se tourna vers Filiabel avec un air interrogateur. Elle haussa les épaules comme pour dire qu'elle même n'en savait pas plus. La voix de la vieille s'éleva pure comme du cristal:
e aema in eclinioz!!A carë i olor matë cuilelya an i cuilë úmatë olorelya.
I arata fëa ua i avatyarë, ná i úhorya avatyarië ....

Pour une fois le Chevalier ne disait rien. Il était même blanc comme un linge. Kiaran s'approcha de lui:
Messire Chevalier, vous ne semblez pas très en forme?
Le chevalier lui répondit en grimaçant:Le chevalier lui répondit en grimaçant:
MMMMmmmMMM!
hein? quoi? je comprends rien dit Kiaran
MMMMmmmmMMM
essayait de dire le chevalier qui avait les joues distendues, il ouvrit la bouche et une perle noire de la grosseur d'un poing lui avait apparu dans la bouche.
La vieille lui attrapa le visage et sortit le joyau en aarchant une ou deux dents du pauvre chevalier.

-pffff, depuis le temps que je la cherche et elle la ....
Kiaran, Filiabel et le preux chevalier regardaient la vieille femme avec des yeux médusés. Celle-ci continuait à marmonner.
La vieille se retourna vers eux, visiblement agacée:

-Vous y croyez à ça?! La dernière perle de Maât-Yère encore vivante, et Madâââme s'amuse à jouer à cache-cache avec des humains!
Le chevalier jeta un oeil horrifié à la perle qui luisait tranquillement dans la main de l'elfe. Son teint avait une délicate nuance verdâtre qui tranchait avec la blancheur de son vêtement.
-V...vouvou... vous voulez dire que ce... que ça... que c'est vivant?!!...
Kiaran était hypnotisé par la sphère et sans même s'en apercevoir, il tendit la main pour la toucher. A peine l'eût-il effleurée que la perle changea de couleur: elle était devenue..la perle vira au noir, mais une étrange lueur s'en dégageait, comme si elle était transpercée par des éclairs. La vieille elfe sursauta et poussa un gémissement. Elle regarda le jeune Kiaran et lui désigna la perle, comme pour l'inviter à la prendre ce qu'il fit sans se faire prier, tant cette perle le fascinait. Dans sa main, elle reprit cette couleur noire lumineuse. Pendant ce temps, la vieille femme psalmodiait les yeux fermés:
Il est l'élu, il est l'élu...lui seul pourra de nouveau rétablir les deux mondes parallèles...il est l'élu....
Tous étaient tournés vers Kiaran qui se dirigeait, comme hypnotiser, vers la grande falaise . Le bras tendu, la paume ouverte avec la perle au centre , il avançait lentement. Il s'arrêta tout prêt du grand mur humide et alors que personne ne s'y attendait il poussa un cri aigu et lança la perle contre la paroi..
Au moment où la perle vint frapper le mur, un cri se fit entendre:

_Non mais ca va pas !!!! Kiaran !!! Des heures que je te cherche !!!
Le jeune garçon ouvrit les yeux.. Il se trouvait allongé près du ruisseau et face a lui se tenait sa mère couverte de terre.
_Qu est ce qui te prend de me jeter de la gadoue !!!Encore en train de rçever !!! Dépeche toi, tes corvées t attendent !!!
De la boue ?? Se dit il... Je rçevais ?? La perle n 'était que de la terre ...
Il se redressa, vit, sur le sol, un vieux tronc, avec a son extrémité un enorme noeud couvert de tarte... Semblable a un syclope.. Il entama le chemin qui le menait a sa triste réalité... La ferme.
Quel etrange reve.. Au bord du ruisseau, il vit un rochet de calcaire blanc , avec un peu d imagintation, celui ci ressemblait a un cavalier sur sa monture
« Oh le chevalier blanc !! ». Tout devenait clair, il avait tout imaginé.
A une centaine de mètres, un veil arbre courbé comme une sorciére et a son pied une fougére a l espect élfique...
Une fois à la ferme, rassuré et à la fois déçu, Kiaran ne pouvait s empecher de se demander :

_Est ce vraiment un rêve? Même si j ai revé du chevalier et de l elfe.. Je n ai pas rêvé de la tarte.. Donc non plus de cet homme vétu de noir dans le bois... Alors qu est t il devenu ???Comment ai je fais pour m enfuir??
Kiaran, tout en pensant, donnait a manger aux porcs sous les yeux attentifs d un étrange spectateur... Une couleuvre l observait depuis la porte de la grange...


FIN

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Voici la signature parfaite.




Vide, le néant...




La perfection a un gros défaut, elle est souvent ennuyeuse...
Shawenn


Shawenn entendit le président du jury faire la présentation des auteurs du texte de Fécamp. Elle sourit en entendant la liste des noms.
Quelques minutes plus tard, elle reconnut Matou qui s'avançait devant les gens du jury.
Elle balaya du regard les membre et vit Tricet qui gesticulait. Il avait l'air mal à l'aise le pauvre...un sourire se dessina sur ses lèvres.
Elle entendit Matou qui se présentait et qui parlait d'elle...
Son coeur cogna dans sa poitrine. Elle ne s'attendait pas à ça...
Heureusement qu'elle portait une nouvelle tenue noire avec un bustier vert qui faisait ressortir le vert émeraude de ses yeux.
Elle releva la tête et elle se dirigea vers son amie. Elle lui souria.
Elle vit Tricet se lever très vite et il embrassa très fort Matou sur la joue et voilà que le vacher se mit à déclamer l'histoire.
Shawenn avait bien lui sur les lèvres du boulet son envie de calva. Elle lui porta le verre.
.
Deskan
Deskan était en retard comme souvent, aussi pénétra-t-elle dans la salle sur la pointe des pieds. A leur tenue, elle remarqua la présence de dignitaires normands, et au milieu de toutes ces belles gens, Tricet, propre comme un sou neuf et aussi à l'aise qu'une poule devant un couteau. Plaignant mentalement le pauvre vacher, la jeune boulangère inspecta ses vêtements et en épousseta un peu de farine. Il y avait toujours de la farine. Elle n'y faisait plus vraiment attention, mais pour cette fois, elle ferait un effort...

Deskan se glissa au fond de la salle, aussi discrète que possible, tandis que Matou demandait à Shawenn de la rejoindre. Elles allaient commencer à raconter leur histoire. La jeune femme s'assit sans bruit et ouvrit grand ses oreilles.

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Le blé circule, mais revient toujours au moulin...
Aupyl
En cette journée, on l'avait prévenu
que le texte de Fécamp allait être lu.
Il vit seller et harnacher un cheval
Il se dépêcha de venir dans la salle
où se faisait cette dite lecture.
Aupyl s'assit sur un siège le long du mur.
Et il vit que Tricet allait le lire,
Déjà, il s'attendit au pire.
Mis à part sa présentation
face à la foule en admiration.
C'est avec grand soulagement
qu'il attendit la suite des événements.

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