Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP ouvert]A droite, droite ? Ou à droite, tout droit ?

Lynngheid
La Balafrée Berrichonne enfin libérée de son supplice appelé convalescence Thouaraise, avait enfin pris la route, après moult arrangements. Direction la Bretagne.
Sol jamais foulé bien qu'allié, m'enfin on peut pas être au Berry pis moulin hein.

Ahhh ces crevures de Tourangeaux ! Au fond, y'avait un p'tit merci à leur dire, sans doute que jamais elle aurait rencontré son Vénitien sans ça.
C'est donc un Blond, un Vénitien et une Balafrée enfin sur pattes qui déboulèrent à la frontière Bretonne.

Une première escale d'ailleurs, juste aux limites. Ayé, c'est comme ça qu'enfin elle goûtait aux joies d'une vie rangée -Hem, hem quand même- Elle laissa un peu ses compagnons faire leurs trucs d'hommes tandis qu'elle s'éloigna un peu, histoire de repérer le terrain et profita pour envoyer une missive avant d'retrouver les gars.


Bon j'ai la dalle ! On bouffe lequel ? On tire au sort ? Mouahahaha

On avait beau n' pas faire de sentiments, être pire que pire pis affublée d'un tas de troubles du comportement, n'empêche que Lynngoupeste avait toujours été dégoûtée d'la notion de cannibalisme.
Nan mais c'est vrai... Pas moyen de s'imaginer bouffer d'la chair humaine.

Un ptit haut le coeur, la brune secoua sa tignasse et sortit un bout de pain qu'elle engloutit si tôt dit.
Un coup d'oeil vers Celtie, c'est qu'il suivait le rythme le M'sieur Jacasse, y'avait d'la ressource là dedans mine de rien, mais c'est d'son homme dont elle s'approcha.


T'vas bien toi ? On va tacher d'pioncer un peu mais... y manque des bouts sur ma carte, où c'qu'on va ? On continue tout droit ou on bifurque là, sur le p'tit ch'min à droite ?

Baiser volé au Vénitien, grâce à lui, elle avait surmonté sa trouille, sa Dadaphobie d'puis l'accident. A présent, tout allait pouvoir reprendre son cours, normalement. Ou presque.
Elle pensait à Thraune, leurs projets.
Demain elle espérait commencer l'apprentissage théorique des deux minots qui lui avaient demandé comment sombrer vers le côté obscur...

_________________
Dante.tommaso
Enfin ils avaient pris la route. Non pas qu’il n’aimait pas rester sur place mais le Vénitien avait une aversion pour la ville de Thouars si bien qu’il enchainait la mauvaise humeur et les absurdités. A croire que cet endroit lui mettait les nerfs à vif mais en y réfléchissant bien c’était tout à fait ça. Et ce fut Lynng qui en fit les frais.

Fraichement unis, le Vénitien et sa dulcinée avaient eu du mal à se comprendre et à se parler. Mais fallait dire que Dante ne faisait aucun effort pour se montrer sociable tandis que la belle brune ne réclamait que ce qu’elle était en droit d’avoir puisque désormais ils étaient un couple. Et quelques mots plus hauts que l’autre avaient animés les conversations. Mais depuis leur départ du Poitou, le Vénitien avait semblé se calmer. Leurs pas les ramenaient en Bretagne avec la promesse de voir bientôt la petite Ambre qu’il était impatient de pouvoir serrer à nouveau dans ses bras.

Installé tranquillement dans un campement de fortune, Dante prenait le soleil de midi quand la douce voix de la brune se fit entendre. Sourire qui vient étirer ses lèvres, il la laissa s’approcher de lui pour réclamer à manger. Lui c’était une autre faim qui l’animait mais n’étant pas seul dans leur bivouac, il devrait faire abstinence plutôt que de se donner en spectacle. Mais voilà que la Belladonna s’approchait de lui pour le tenter. Son bras s’enroula automatiquement autour de la taille fine pour mieux attirer sa belle dans ses bras et ce ne fut pas un baiser furtif et volé qu’il lui administra mais bel et bien un auquel il y mit tous les sentiments dont il était capable. Autant il avait une prodigieuse envie de tuer Lynng à certains moments de la journée, autant il aurait donné sa vie pour cette femme qu’il comptait bien épouser. La vie était faite de haut et de bas et il comptait bien continuer à vivre sans savoir de quoi serait fait le lendemain au côté de sa fleur empoisonnée.

- Humm …. T’as bouffé ta carte un jour de famine ? T’as rien d’autre à faire que détruire la seule chose qui soit utile ?

Dante attrapa la carte et se pencha dessus avant de pointer du doigt l’endroit où ils devaient aller.

- C’est simple faut aller tout droit direction Nantes… pas compliqué à comprendre quand même !

Regard jeté en arrière pour voir ce que faisait Celtie qui pour le moment n’avait pas encore trop ouvert sa bouche. Fallait dire que la première rencontre entre le Vénitien et le Breton s’était passée… très très vite et très très mal ! Remise en place, Dante avait recadré l’animal immédiatement. Déjà qu’il se collait à Lynng d’un peu trop près, s’il continuait à venir roucouler dans son cou, le Vénitien allait satisfaire son envie de meurtre très rapidement.

« Tu cherches, tu trouves » telle était la devise de Dante et dans ce domaine, il ne demandait pas son reste bien au contraire. Prendre une vie ne lui posait aucun problème de conscience alors s’il voulait la préserver, Celtie devrait faire des efforts, des efforts considérables.

Sourire en coin, Dante reprit les lèvres de Lynng avec gourmandise avant de glisser dans l’herbe, les bras sous sa tête. Il observait le ciel, à la recherche de signes qu’il interpréterait à sa manière.

_________________
Vahanian
[Rieux, Bretagne, là où on sait qu’on n’est pas paumé.]




    - Putain mais i’m’soulent ces deux cons là. Qu’est-c’qu’i’veulent qu’j’en foute d’mon bâton ? Que j’me l’foute dans l’cul ? Où qu’c’est que j’pourrais l’ranger d’aut’mazette ?! Une besace c’trop p’tit pardi !

Oui, je sais ce que vous vous dites. Quelle élégance, quel raffinement, ah mais oui je sais, quel homme parfait ce V ! Enfin surtout, quel sens inné de la praticité pratico-pratique ! Et ces derniers jours c’était à croire que c’était devenu l’affaire du siècle : il voyageait avec un bâton. Ouh le vilain-pas-beau-méchant-qui-pue-trop-rebelle-de-la-vie ! (Oui vous pouvez reprendre votre respiration là). Bref, c’est plutôt fort excédé que le brun berrichon avait terminé son lundi à Rennes. C’est plutôt blasé qu’il avait commencé son mardi à Rieux en constatant que la blonde fadasse et niaise était là avec son barbu_ancien_brun_d_Alise alors qu'il pensait ne jamais les revoir. Et c’est affligé qu’il avait fini son mardi en constatant que les deux boulets en avaient causé au Connétable et maire blond accessoirement ridiculement amoureux de la marquise de Kermorial, qu’il avait lui-même brièvement croisé en Anjou vers Saumur à son dernier voyage avec la Collection (bon on va peut-être arrêter là la précision !).

Et finalement mercredi il reçut un courrier de la part de Claire. Tiens donc, voilà qu’elle était quelque part en cambrousse pas loin de la Bretagne. Pff quelle clarté ! Ouais ça manque de précision et de connaissances géographiques les femmes, affligeant, une honte, surtout ne pas les mettre en meneuses de groupe, surtout quand il s’agit de Claire… Il se souvenait encore des faux départs de Bourges… Enfin bref, peut-être allait-il la voir cette andouillette flétrie ? (Voyez ça comme un truc un peu affectueux). Il lui envoya un pigeon à moitié crevé, qu’il espérait qu’il arrive quand même avant de claquer, histoire de lui dire simplement qu’il était à Rieux mais se cassait vers Angers dès le lendemain soir. Evidemment il l’appela Clynng, évidemment il signa Vous-savez-Qui. Il aurait pu demander si elle était perdue, se moquer d’elle, demander si elle voyageait avec le transi d’elle ou l’escorté poutré ou peut-être le mort plutôt Maure. Mais bon… Il avait d’autres courriers à écrire et une résistance du poignet qui n’était pas illimitée. Donc voilà, il fit court et alla à l’essentiel.

Plus tard il s’installa en taverne, attendant une éventuelle sortie de Lonie, un éventuel retour de pigeon et un potentiel passage d’Alise. A la place il manqua de peu de percuter une brune qui lui lança un regard méfiant avant de le planter. Puis un certain « Rému » qui pour une raison obscure, car il avait été des plus charmants, le planta également après 4 ou 5 échanges de banalités. Mais vraiment banales hein pas du genre « Vous êtes doux ? » mais bien du style « Vous êtes d’où ? ». Ouais les subtilités tout ça… Et puis à force de rester planté en taverne tout seul sans piaf à l’horizon il finit par s’endormir. Y’a pas à dire, Rieux, la Bretagne… ça vous gagne !

_________________
--Spider_cochon
[Dans la campagne, près de Vannes]

Un cochon dormait paisiblement dans l'herbe puis il se reveilla doucement. Il se roula sur le sol satistait et exprima sa satisfaction comme tout bon cochon qu'il était :


GroOOooiiiiiNNNnnnn


Spider cochon est là...
Lynngheid
[ Quelque part à la frontière, là où on constate qu'on est paumés ]*

Naaaan nan nan elle s'ferait pas avoir par le regard de son Vénitien, hors de question.
D'jà, il était désagréable même, alors ça allait pas forcément foutre une humeur joviale à la brune.


Humm …. T’as bouffé ta carte un jour de famine ? T’as rien d’autre à faire que détruire la seule chose qui soit utile ?

Le regard de la balafrée Berrichonne se fait foudroyant quand en plus, môssieur s'moque.

C’est simple faut aller tout droit direction Nantes… pas compliqué à comprendre quand même !

Alors quand même, vu qu'c'est simple, elle zieute. C'qui est aussi simple que les explications Dantesques, c'est qu'il apparait clairement que vers Nantes, c't'à droite et tout droit... bah c'est pas Nantes.
P'tain, deux foutus ch'mins pour une foutue direction. Un choix à faire quand la troupe est reposée et rassasiée.

N'osant aller à l'encontre de la double destination que son Vénitien venait d'lui indiquer, elle se fia à son instinct. Fallait pas non plus oublier plusieurs choses :
Premièrement, la brune avait foutu son escorte en pause, 'reusement, Zepp s'était montré compréhensif et les attendait.
Deuxièmement, la brune avait concédé, pour la première fois de sa vie, à foutre les pieds en Bretagne.
Troisièmement, bin le souvenir de Leyah Bleizhmachintrucmuche lui restait. Cette illuminée qui avait osé foutre un contrat sur sa p'tite gueule. Ouais ouais ! LA Leyah épouse du Roy de la magouille Vonafred. LA Leyah que la brune avait réussi à faire dégager du Berry qu'elle avait pleuré l'autre.

Bouuuh quelle vilaine c'te Lynngoupeste quand même !

Bref, que d'mauvais souvenirs. Là, elle venait pour Thraune, et pour Dante qui avait d'la famille -normalement- dans les parages.

Donc elle laissa peu de temps pour flâner. Elle s'approcha du brun, sourire aux lèvres et lui tendit la main pour qu'il se r'mette debout.


Darlin' j'veux pas t'vexer, mais... t'sais où qu'on est ? Nan parce que tu m'dis tout droit vers Nantes, sauf que sur la carte, Nantes c't'à droite.
'Fin moi j'veux bien faire les deux hein, mais dans l'genre on a pas que ça à foutre non plus.
Ahhh tiens ! pis j'ai reçu un courrier du Chieur. Ptêt' qu'on l'verra... si tu nous fait pas perdre.


Elle riva ses perles azurées dans le regard de son sien. Lui qui avait foutu le bordel dans sa vie. Pas un pour relever l'autre. Deux caractères à la con. Vlà qu'avec lui elle se mettait à jurer les trucs sur l'honneur des Barbares de son Grand Nord. Elle l'avait haï, et vlà qu'elle liait sa vie à la sienne. Nan mais j'vous jure !

Bon on fait quoi Darlin' ? Allez on va prendre vers Nantes alors, c'plus logique.

M'siou Jacasseeeee !!! Ramène ton cul ! Grouille-toi ou j'te zigouille !


* sous titre largement inspiré du sous titre gentiment trouvé par jd V.
_________________
Celtie
Le voyage se passait bien ... ouai ouai .. il se passait bien pour le rital qui arrêtait pas de léchouiller SA jolie, SA Lynn ...
Qu'il était ou hein l'vénitien quand l'Celtie il divertissait la demoiselle ? Nul part ouai ... ah si, a Rennes avec une Marquise, le blondinet l'avait pas encore calée celle la mais laisser sa demoiselle de son coeur toute seule pour roucouler avec une nobliote, ça il oubliera pas.
Tout silencieux qu'il était oui, s'il voulait converser il passait un petit mot a la brune fatate ! ce qu'il ne fit pas puisqu'il savait qu'il perdrait un membre a cause des yeux du brun qui les suivait partout , oui oui parce que dans la tête de Celtie c'est Dante qui les suit , pas l'inverse.

Soudain la voix douce et mélodieuse de la gentille Lynn se mit a retentir dans l'air !


M'siou Jacasseeeee !!! Ramène ton cul ! Grouille-toi ou j'te zigouille !

Moue renfrognée sur le visage de l'apprenti voyageur.

Oui oui ! c'est bon qu'j'suis la moi ! mais j'vous rappelle que j'ai jamais voyagé d'ma vie, faudrait ralentir un peu non?

Ronchonnement dans sa barbe.

Pis t'façon, j'pige même pas pourquoi qu'on passe par la ..t'sé ...

Dante.tommaso
[Pourquoi les hommes n'écoutent jamais rien et pourquoi les femmes ne savent pas lire les cartes routières ? *]


- Oui, oui c’est ça Cara mia, on remonte direction Nantes….


Ben oui, c’est normal de là où on est. Juste à la frontière du Poitou et de la Bretagne, fallait bien donner une ville comme point de repère surtout à une femme qui n’en fait qu’à sa tête de toute manière. Donc Dante, l’oreille distraite, regardait les étoiles depuis un moment et se concentrait sur ce qu’elles lui disaient tandis que la douce voix de sa belle babillait autour de lui.

Et voilà que la tique façon « belle gueule d’ange » se ramenait en ronchonnant… Le courant avait vraiment du mal à passer entre eux et Dante leva les yeux au ciel en entendant ses prétextes à la noix pour pouvoir user et abuser de la sieste.


- Dis bonhomme, rappelle-moi ce que tu es ? Un homme ou une fillette ? Non parce qu’à t’entendre pleurnicher sur le fait qu’on va trop vite je me pose de sérieuses questions te concernant….

Et voilà le Vénitien debout sur ses pieds ramassant sa besace et se dirigeant vers le cheval afin de vérifier l’état des harnais. Le Celtie lui tapait sur les nerfs depuis qu’il avait ouvertement claironné qu’il avait proposé à Lynng un petit cinq à sept entre quatre yeux. Jaloux et possessif, il n’attendait qu’un pas de travers pour lui apprendre à danser au jeune coq. Et d’ailleurs elle faisait quoi sa dulcinée là avec lui ?

Coup d’œil rapide dans leur direction, il les avait à l’œil les lascars même si, il avait une confiance aveugle en Lynng. D’ailleurs ce n’était pas d’elle qu’il se méfiait le Vénitien…


- Bon quand ma Dame et le damoiseau auront fini de se raconter les derniers potins de comptoir, on pourrait peut être… je dis bien peut être… se bouger. Je vous rappelle que j’ai quelqu’un à voir moi au cas où vous l’auriez oublié !


*Allan et Barbara Pease, du livre du même nom.

_________________
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)