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[RP Fermé] Escapade à huit mains....

Bettine


Dole, un matin pas comme un autre...à l'aube d'une merveilleuse journée.


- Mademoiselle, mademoiselle, il est l'heure, vous allez être en retard !! s'époumona la vieille Hélène en entrant dans la chambre de la jeune femme. Ouvrant les rideaux elle découvrit que malgré les 7h passées, le lit était déjà vide.

Passant dans le bureau, c'est en chemise fine, les cheveux défaits, les yeux rivés sur un nombre incalculable de chiffres qu'elle l'a trouva.

- bonjour Malène,
dit elle en relevant son regard de jade vers la vieille femme, je suis debout depuis bien longtemps, j'ai même pris mon bain. A vrai dire je n'ai pas trouvé le sommeil cette nuit, je pense que cette journée me fera grand bien. Sais tu que je vais passer la journée avec des amies ? Je suis impatiente de m'y rendre !

Se levant, légère et pimpante dans un chemise aux délicates broderies angloyses elle vint embrasser la vieille joue usée de sa « nourrice » comme elle aimait à l'appeler. A 16 ans elle n'en avait plus vraiment besoin, mais la jeune femme avait ce besoin, qui semblait immuable, de tendresse que seule Maleine était capable de lui donner.

- Des amies ? Rien que ça..faites attention il y a des femmes de mauvaises vies par ici mon enfant, il ne faudrait pas vous mettre dans le pétrin.

Sur la réserve, la nourrice accueillie toutefois la nouvelle avec plaisir. Elle savait que depuis quelques semaines la jeune femme passait ses soirées et parfois ses nuit avec un homme, sans chaperon !, pour travailler et qu'il était important qu'à son age elle puisse voir autre chose que des chiffres et un boulier..

La blondinette glissa sur le parquet marqueté comme elle le faisait habituellement en riant aux éclats et arriva bien vite devant la grande armoire qui ouvrit bientôt ses portes...

- Hum alors voyons voir !
Dit elle, l'index sur la lèvre inférieure, Cette robe blanche fera l'affaire avec ce châle ..une coiffe avec cette magnifique plume de faisan..mhmm..pas de bijou..de toute façon je n'en ai pas !


Un délicat rire cristallin emplit la pièce

- Ah oui des bas et jarretières et mes bottillons..voilà parfait !

S'installant au bord de son lit elle commença de se vêtir en chantonnant doucement. Quelques minutes plus tard, assise devant son miroir elle ajustait les dernières pinces à chignon, les yeux brillants de ce plaisir qu'elle allait prendre en cette journée.

Attrapant sa badine et ses gants, elle baisa tendrement la joue de Maleine puis passa à la cuisine pour prendre les deux sacoches pleines de victuailles soigneusement préparées par Hugo ;

- Tout est installé sur v'tre monture mamz'elle Bettine !
annonça t'il fièrement

Elle acquiesça, sourire aux lèvres puis quitta enfin là maison. Sur le perron elle s’arrêta un instant et admira le ciel bleu. La journée allait être divine tout bonnement.

Providence, une belle jument de 3 ans à la robe isabelle, était déjà là, prête à être montée, ce que la jeune femme fit rapidement avec une élégance redoutable et..naturelle. Cavalière et monture étaient parfaitement assorties.

Quelques minutes plus tard elles arrivaient devant le grand chêne de la place, endroit prévu pour le rassemblement.

Descendant de la jument, elle l'attacha au banc et s'installa sur celui-ci..Une chance qu'elle n'ait pas pris son cahier à dessin, elle aurait sûrement passé sa journée ici à raconter la vie de la ville aux traits de fusain..

Fermant les yeux, bercée par le pépiement des oiseaux, elle abandonna son visage aux caresses du vent printanier..

Il devait être aux alentours de 9h00, elles arriveraient bientôt..



_________________
Larouchka
[Dans les bras de la Lune et du Satyre]

« L'amitié est la similitude des âmes. »
Alcuin

Enfin une journée qui ne ressemblerait pas aux autres. Depuis que l'armée franc-comtoise m'avait immobilisée à Dôle, chaque jour je m'enfonçais un peu plus dans ce que les psychanalystes du XIXe siècle appelleraient plus tard une dépression. L'absence de Gabriel, enfermé dans son monastère, le départ de Beren qui, dans chaque lettre, promettait de revenir mais qui chaque matin n'était pas là. J'avais fini par me rendre à la raison et mon centre unique de vie était la petite tête rousse qui braillait, plus que de raison, affamée qu'elle était.

Mais dans mon malheur, j'avais une chance, celle de m'être fait trois amies, tellement différentes de moi, mais que j'appréciais sincèrement. Et ce jour là, j'avais décidé de mettre de côté mes peines et cette fâcheuse habitude que je prenais à pleurer sur mon sort, pour me secouer et passer une journée de bonheur. Je savais à quoi m'en tenir quant à mon avenir: Gabriel sortirait du monastère dans une dizaine jours, juste pour prendre la route et quitter définitivement la Franche-Comté. Beren ne serait pas revenu à temps malgré ses promesses et sa promise pourrait continuer à intriguer en toute impunité pour se l'accaparer et en faire un toutou de salon. Peut-être était cela le destin?

Si l'avenir était clair et aurait pu me faire un peu plus déprimer encore, le présent, lui, se devait d'être radieux. Une bonne journée entre copines. Quoi de mieux pour se mettre du baume au coeur!

J'avais confié la petite Elisette à une nourrice temporaire dont j'étais certaine, elle ne me ferait pas de coups fourrés et ma fille était entre de bonnes mains. Lentement, je m'étais habillée de rouge, comme à mon habitude, chemise, braies, bottes, les cheveux au vent. Je retrouvais la simplicité de mes douze ans, alors que je n'étais pas encore embourgeoise, ni abîmée par l'instinct primaire de possession de certains hommes. Mon appétit n'était pas revenu pour autant, mais le fait de mettre le nez dehors, déjà, me rendait un peu plus vaillante.

La monture que j'avais dégotée était un beau Barbe, fraîchement arrivé d'Afrique du Nord et de couleur grise. Je l'avais loué pour la journée, me rappelant ainsi le temps où je montais à cru, n'ayant pas les moyens de me payer harnachement et parure équestre.

J'étais fin prête et me rendis au lieu du rendez-vous, je pus apercevoir Bettine, première arrivée, d'une ponctualité impressionnante. Je m'arrêtais à quelques mètres d'elle et mit lestement pied à terre.


Bonjour Bettine! Alors? on prend le soleil? Prête pour une journée de farniente?

Bien plus souriante qu'aucun des jours qui avait précédé, j'avais même du rose aux joues. Je m'approchais, tenant le harnais de ma monture et m'assit à côté d'elle.

Vous êtes toute pimpante aujourd'hui!

Je lui fis un sourire amical, espérant que cette journée ne verrait aucune ombre.

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Bettine


Perdue sous les caresses du Roy soleil, ce n'est que lorsqu'elle parla que la tête blonde quitta son doux rêve.

Elle était là, ravissante..et tellement "femme", ce que manquait encore à la jeune pucelle de 16 ans. Lara avait cet aplomb, cette beauté qu'on les femmes à cet age et surtout après une grossesse. Elle l'admira un instant puis lui sourit tout aussi amicalement qu'elle venait de le faire.

Avec le temps, deviendraient-elles de bonnes amies ? Bettine sentait au fond d'elle que tout était possible, dès les premiers instants passés en compagnie de la délicieuse Larouchka, elle avait su que cette femme entrerait dans sa vie comme si le Destin les avait rassemblé. Elles étaient si différentes et pourtant une complicité était née presque instantanément.

- Pimpante..oui c'est le mot ma chère Lara, je me sens remplie d'une mission en ce jour, et cette mission me ravie !

La gratifiant d'un sourire aussi malicieux que délicat.

- Et vous ? avez vous bien dormi ? Elisette va t'elle bien ?


L'éventail à porté de main, l'instrument se met à souffler doucement son air frais.





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Elisac
Habitant temporairement dans une auberge –car elle ne savait quand elle repartirait de Dole, Élisabeth essayait malgré tout de dormir. Elle dormait rarement, la blonde, et quand elle y arrivait, ses nuits étaient peuplaient de cauchemars. Ce qui la réveilla cette fois-ci, c’était une petite léchouille de son petit chiot, nommé Tickle. La blondinette fronça le nez et ouvrit doucement un œil, puis l’autre. Un petit sourire se dessina sur ses lèvres en découvrant que Tickle n’avait pas bougé de sa place mais il essayait vainement de réveiller sa maîtresse.

Petite canaille, va !

Restant allongée dans le lit, Élisabeth prit son chiot dans les bras et le caressa doucement. Elle attendit un peu avant de se lever, de s’habiller et de sortir de la chambre qu’elle occupée depuis un petit moment, déjà…



[Arrivée au point de rendez-vous]

Laissant son Tickle à Hubert, le fameux Hubert, celui qui suit la blondinette depuis qu’elle a été nommée Chancelière –et depuis la démission de cette dernière-, Élisabeth arriva au point de rendez-vous… Une balade entre filles, c’était ce qu’il fallait à la blonde en ce moment, tiens ! Dans sa besace, il y avait une bouteille de génépi, une bouteille de mirabelle et surtout, une petite gourde d’eau de vie à la betterave –la fameuse trouvaille dont on n’est toujours pas sûr que ce soit le véritable nom ! Elle aperçut les deux jeunes femmes et s’approcha d’elles. Les embrassant amicalement, elle leur sourit avant de dire :

J’espère que vous allez bien, vous deux !

Regardant Elisette, Élisabeth sourit, caressa la joue du bébé et adressa à nouveau un sourire à Lara :

Comment va Eli ?

En attendant, la blonde sourit et les regarda tour à tour.
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Ilays
[NON LOIN DU VILLAGE DE GRAY, A L’ORDRE DU LION D’OR, CE MATIN LA]

"En r'tard, en r'tard,
J'ai rendez-vous quelqu' part
Je n'ai pas l' temps de dire au r'voir
Je suis en r'tard, en r'tard.

Non, non, non, non, non, non, non,
Quelqu'un m'attend
Vraiment, c'est important !
Je n'ai pas le temps de dire au revoir
Je suis en retard, en retard. "


« Le lapin blanc, Alice au pays des merveilles »

La petite blonde s’habillait à toute vitesse. Hop, hop, la voila qui enfilait chemise et braie. Le ruban de satin rouge dans ses cheveux et la voila qui était déjà apprêtée. Les entrainements l’épuisés plus que d’habitude et la fatigue commençait à se faire sentir sur son corps juvénile. Bien sur elle l’avait voulu, oui elle le voulait, souffrir et devenir chevalier. Mais du coup ce matin là elle avait dormit plus qu’a l’accoutumée, des cernes ce lisait déjà sur son si jeune visage. Elle avança d’un pas rapide mais néanmoins discret dans les couloirs de l’ordre, pas le temps de déranger son beau-père, le chancelier, pour lui dire qu’elle partait, elle glissa un mot sous la porte de son bureau.

Code:
Quinlan,
Je m’en vais ce jour faire une promenade avec des amies.
Je n’ai pas eu l’occasion de t’en parler plus tôt j’en suis désolé.
Je t’embrasse.
Ton ily.


Ilays sella « nuit » son cheval et partie au trot à travers la campagne. La matinée était fraiche mais toutefois prometteuse d’une belle journée. La brise matinale fouettait doucement son visage, lui donnant une légère couleur rosé qu’elle avait bien trop souvent perdu.
Hors d’haleine d’avoir ainsi poussée au trot elle arriva au lieu de rencontre. Elles étaient toutes déjà là.
Elle mit sa monture au pas et c’est toute penaude qu’elle s’avança vers ses nouvelles amies.


Bonjour.
Je suis vraiment désolé pour le retard … je crois que j’ai eu un peu du mal à me réveiller ce matin.


Elle les regarda tour à tour se mordant la lèvre dans un sourire, d’un air de dire « voui j’suis en retard mais m’en voulait pas s’il vous plaiiiiiit » De toutes, elle était surement encore la plus naïve, elle n’avait pas encore ses 16 printemps et s’il elle était une redoutable combattante elle ne connaissait pas grand chose de la vie en dehors du combat, de la sueur et des armes.
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Larouchka
Bettine et moi parlions paisiblement. Il était certain que cela me faisait du bien de prendre l'air et rien que pour ça, j'en remerciais intérieurement mes amies et leur bonne compagnie.

Je vais bien, oui. Même si je n'ai toujours pas d'appétit et que je ne me reconnais plus. Quand à Elisette, le lait de la chèvre que ma marraine m'a envoyé lui fait du bien, elle pleure moins, je crois qu'elle a moins faim. Je l'ai laissée à une vieille de mes connaissances.

Bettine était vraiment ravissante, mon regard glissa sur le chignon mignon, le visage encore un peu poupon, les joues rosies, les lèvres vermeilles, sur la robe blanche, les fines mains, les jolies bottines. Oui, Bettine était charmante, la jeunesse et la grâce personnifiée. Je lui souris affectueusement. Tout en causant, Elisabeth arriva. Je lui rendis son baiser sur sa joue fraîche et souris, amusée.

Elisa, voyons! C'est ma joue! Je ne suis plus un bébé! Et Elisette est restée avec une vieille que je connais. Je ne voulais pas l'emmener pour me sentir plus libre de mes gestes et pour ne pas craindre pour elle.

Je lui fis un clin d'oeil complice. C'est alors que la benjamine du groupe arriva, toute essoufflée. Je fronçais les sourcils.

Et bien Ilays! Vous avez de la chance, nous allions partir sans vous!

Je la regardais d'un air sévère avant d'éclater de rire. Dieu qu'il était bon de rire...

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Bettine


Après avoir retrouvé et salué les deux autres ravissantes complices du jour, Bettine se releva du banc.

- Bien mes amies, je vous propose de remonter en selle et de partir pour le bois, une bonne balade au frais nous fera le plus grand bien et puis au calme, nous pourrons nous raconter tous les commérages du moment !

Avec aisance elle regrimpa sur sa monture, glissant son pied dans l'étrier, positionnant son mollet contre le garde-jambe alors que ses jambes venaient se positionner entre les fourches. Tout un art de monter en amazone mais tellement plus gracieux !

Donnant le départ en intimant l'ordre à sa jument de se mettre au pas, les quatres drôles de m'amzelles (bon même si certaines ne le sont plus vraiment hein! on ira pas vérifier !!) se mirent en route.

Elles traversèrent d'abord le village où les regards des curieux ne manquèrent pas de les faire sourire...

Des femmes, ensemble et qui plus est sans chaperon ! c'était indubitablement un 21 avril 1944 qui se préparait à l'aube de la Renaissance ! GIRL POWWWWERRRR me direz vous ! non simplement quatre amies qui avaient juste besoin de se dégourdir et la tête et les jambes ! alouette !

Un petit claquement de langue et Providence en animal parfaitement docile prit le trot.

Les champs à perte de vue ! la forêt en contre bas, elles étaient enfin libres et là à cet instant plus rien ne comptait pour elles que cet envol éphémère....

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Ilays
Ilays regarda Lara et ses sourcils froncés, elle jeta un œil intérogateur sur les autres protagonistes pour voir si elles aussi étaient en colère. Elle allait encore s'excuser de peur de trop les avoir fait entendre quand finalement elle l’entendit rire de bon cœur, elle fit alors de même rassurée.

« Ily t’arrete un peu de croire que personne ne t’aime »
« Tait toi foutu conscience ! Tu sais très bien comment je suis »

La petite blonde secoua discretemment la tête comme pour chasser ses craindes.
Elle n’atendit pas longtemps avant que Bettine prenne la décision qu’il était temps pour elles de filer. Ily n’avait même pas eu le temps de poser pied à terre et la voila qui signifiait à son pur sang arabe à la robe noire, d’un coup léger coup sur le flanc qu’ils devaient se remettre en route.

Elles avaient chacunes leur style, toutes diffirérente mais elles étaient avant tout des femmes et qu’elles femmes. Des femme éprisent d’une furieuse envie de profiter, de changer d’air, de vivre un instant sans prise de tête et pour elles. La petite tête blonde faisait fît de tout regard, elle se mit a siffloter tout à son bonheur de cette ravissante journée.



Girls Just Want To Have Fun Cindy Lauper


“I come home in the morning light
My mother says when you gonna live your life right
Oh mother dear we're not the fortunate ones
And girls they want to have fun
Oh girls just want to have fun

That's all they really want
Some fun
When the working day is done
Girls-- they want to have fun
Oh girls just want to have fun

Some boys take a beautiful girl
And hide her away from the rest of the world
I want to be the one to walk in the sun
Oh girls they want to have fun
Oh girls just want to have”
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Larouchka
[Tagada, tagada, voilà les Dalton*]

Elles étaient toutes arrivées et, d'une main de maître, Bettine régissait son petit monde. Je ne pus m'empêcher de sourire, décidément, cette jeune fille avait l'âme d'un chef. Tant sur un stand politique qu'à animer une sortie entre copines, elle excellait. Ravie, qu'elle prenne les choses en main, nous la suivîmes donc.

C'était bien plaisant tout ça, et, pour notre plus grande chance, le soleil était au rendez-vous. Il était encore un peu timide, mais alors que nous avancions au petit trot et qu'il effleurait mon visage de ses rayons. Je souris, pensant à la chaleur de celui qui me manquait. Jusqu'à présent, j'avais passer mon temps enfermée, à pleurer sur mon sort et sur ma détresse, dépérissant à vue d'oeil, mais aujourd'hui était un autre jour, un jour de joie.

Je fis avancer ma monture jusqu'à Bettine, lui souriant.


Quelle bonne idée que cette journée, vraiment. Nous pourrions chevaucher à petit trop jusqu'à la clairière au grand chêne, nous pourrions y pique-niquer et puis, il y a une rivière qui passe là, l'eau y est très fraîche, mais les moins frileuses d'entre nous pourrons s'y baigner.

Je soupirais d'aise. Par chance, nous allions exactement en sens opposé à celui du moulin-garçonnière de Guillaume et de Beren. Il y a certains souvenirs qu'il vaut mieux enfouir, surtout que depuis ce jour où Gabriel m'avait trouvé entre les bras des deux cousins et où j'avais accouché, mon mari n'était plus le même.

Revigoré par l'air frais, je lançais un sourire espiègle aux filles et leur lançait à la volée.


La première qui arrive se fera payer trois tours à boire par les autres!!

Où comment profiter de la situation! Et je talonnais mon cheval barbe, le faisant partir au quart de tour.


* Clin d'oeil à Joe Dassin.
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