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Info:
1 juin 1460. (Vous pouvez envoyer vos participations par mp à LJD Ayena qui les postera sur le topic qui se trouve en gargote du Languedoc.

[RP] (1/6/60) Enterrement d'Adrien Desage

Ayena
[CRUSSOL]

Il y avait une semaine jour pour jour qu'Adrien avait été retrouvé mort. Son corps avait été découvert au bas d'une falaise, très abimé.
La famille Desage avait été avertie, la famille de Talleyrand aussi, ainsi que les amis, les habitants et tout et tout : aujourd'hui on allait enterrer le Desage, le Hibou du Vivarais, l'homme d'armes, l'ami, le père, l'époux. On allait mettre en terre celui qui avait été un pilier languedocien.

C'était à Crussol que cela se passerait, sur les terre du regretté, siège de sa baronnie. Des dais noir avait été déroulés et marquaient partout le deuil qui venait de prendre au coup sa famille et plus particulièrement Ayena et Liloïe qui s'était retrouvées toutes les deux après leur première rencontre qui avait eu lieu trois mois plus tôt pour le mariage de son père avec cette jeune demoiselle qui aujourd'hui n'était plus l'ombre d'elle même. La veuve et l'orpheline partageait ce deuil avec un désespoir non feint : Adrien avait été au centre de cette famille comme au centre de leurs coeurs de femmes et vivre sans lui obligerait sans aucun doute à un tournant funèbre dans leurs vies.

Dans la chapelle de Crussol, Ayena se tenait à genoux depuis le petit matin, habillée de blanc et de noir. Cette robe lui avait été mise de force quelques heures plutôt : Ayena était restée inerte et presque muette depuis que son Adrien avait été enfermé dans un cercueil, jusqu'à en oublier de s'habiller comme il convenait à une veuve.

Arthur Cano n'allait pas tarder à arriver : c’est lui qui officierait aujourd’hui.


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>Sponsor officiel d'Ayena__
Héraldique
Malkav, incarné par Ayena
Allemagne le 30ème jour du mois de mai 1460

Alors que la journée avait bien commencée, une missive vient perturber le climat calme et agréable de l’Allemagne. Le genre de missive que Malk n’aimait pas recevoir, le genre de missive qui lui annonçait la mort d’un ami.

C’est les larmes aux yeux que le vicomte coucha sur un parchemin.


Citation:
De Nous, Malkav de Vampérià, Vicomte de Rochefort d’Oc
A vous, Ayena de Talleyrand-Desage, Vicomtesse de Sant Remezy, Baronne de Crussol, Dame d’Alquines

Tristes salutations !

Par la présente tenons à rendre un dernier hommage à feu votre époux et vous apporter tout le soutien moral que nous pourrons pour vous accompagner dans cette longue traversée.

Adrien, Capitaine de l’Ost lorsque nous entrions seulement en politique comtale nous a surement appris plus qu’il ne le sut jamais. C’est avec décontenance que nous apprenons sa mort et ainsi le départ d’un vrai noble. Malheureusement présentement en Allemagne nous ne pourrons assister à ce dernier hommage pour l’accompagner à rejoindre le Très-Haut. Toutefois sachez que même si nous nous connaissons encore que trop peu, vous pouvez compter sur notre aide et celle de nos vassaux présent en Languedoc.

Ayant été récemment frappé du même sort avec le départ précipité de feue notre épouse Sam nous ne pouvons que comprendre ce que vous traversez et ce que vous allez traverser.

Qu’un verre bien plein soit bu pour moi en l’honneur de cet homme !

Puisse Aristote vous amener un peu de réconfort !

Fait à Solothurn, le 30ème jour du mois de mai 1460.


Alandrisse
La jeune femme était assise sur le bord de son lit, ce jour funèbre était arrivé. Celui que tous redoutaient, celui qu’on ne voulait jamais voir venir. L’utopie de croire que tout est éternel, que rien ne peut nous quitter. Cette douloureuse impression qu’hier encore, tout n’était que routine. Mais aujourd’hui, un ami était parti et on allait le confirmer aux yeux du monde. Encore une fois, la brune était seule pour traverser cette épreuve. Un jour peut-être, ses yeux se poseraient encore sur son propre époux. Seule, elle se leva remettant en place les jupons sombres. Un châle sur ses épaules, la Montbazon se dirigea vers l’entrée de sa demeure. Il était temps, il fallait dire adieu.

Le carrosse la mena rapidement à Crussol. Ses émeraudes observèrent le paysage qui défilait, repensant avec nostalgie à sa première rencontre avec Adrien. Ce qui lui avait appris, comment grâce à lui, elle avait grandi peu à peu. Jamais, l’Alouette ne lui avait dit et jamais plus elle ne pourrait lui dire à présent. On attend souvent trop longtemps avant de dire ce que l’on pense. Le véhicule s’arrêta et la Comtesse descendit à pas lent. Son enthousiasme d’habitude marquant, s’était effacé pour laisser place à sa tristesse. La chapelle était là devant elle, il ne restait plus qu’à y entrer.

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[En refonte]
Fool.deboishardy, incarné par Ayena



Le 1er juin au matin quelque part en Languedoc

Fool avait chevauché comme un forcené depuis qu'il avait reçu le mot dame Ayena au sujet de la disparition du baron Desage. L'écuyer avait bien du mal à croire à cette disparition si soudaine. Adrien n"était plus c'était toute sa jeunesse, certes il n'était pas bien vieux non plus, mais avec ce départ c'était les souvenirs de ses débuts dans l'ost qui lui revenait. Fool avait énormément admiré Adrien, au point qu'il avait accepté de se ranger sous sa bannière lors des trop rares temps libres que lui laissait la Licorne. Il avait traversé plus de la moitié du royaume à bride abattue en espérant arriver à temps pour rendre un dernier hommage à cet homme peu commun.

Il pensait aussi à sa famille : Comme cette perte devait les toucher. Dame Ayena, sa femme qu'il connaissait peu, jeune mariée et déjà veuve. Sa fille, de son premier mariage, Dona Liloie qu'il connaissait alors qu'elle était encore que fillette, la voilà orpheline de ses 2 parents.

Il se mis en reconnaître le pays au fur et à mesure que son cheval parcourait les lieux au grand galop.

C'était le moindre qu'il puisse faire : être là pour accompagner son ami dans sa dernière demeure ; et assurer ses proches de son soutien indéfectible même si cela ne représentait pas grand chose il n'était plus qu'un anonyme aujourd'hui dans le comté du lengadoc.



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Scg5
Ce n'est que tardivement que scg5 avait appris la mort d'Adrien Desage. Il avait néanmoins tenu à ce rendre sur sa tombe afin de lui rendre un dernier hommage.
Il n'avait pas oublié que c'est homme lui avait donné l'envie de se battre pour le languedoc en lui donnant sa chance au sein de l'ost...
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Liloïe, incarné par Ayena


Les évènements continuaient de s’enchaîner et pourtant c’était toujours avec une profonde tristesse que la fille Desage les vivait. Depuis la terrible nouvelle, elle avait parcouru les routes, fatiguée, pour rejoindre le domaine de Crussol où l’attendait Ayena pour une deuxième rencontre bien mélancolique.

Puis, la veuve avait pris soin d’héberger l’orpheline pour quelques jours.



Pour l’enterrement la baronne n’était vêtue que de noir comme à ses habitudes depuis quelques jours. Pour l’occasion, Carles d’Oktharloc de Carguignan, son époux, s’était libéré de ses charges pour rejoindre le domaine de Crussol pour célébrer une dernière fois la mémoire du patriarche Desage.

C’est ainsi qu’ils entrèrent dans la sombre bâtisse, le Corbeau aidant la Colombe exténuée.


RP fait en accord avec LJD Corbeaunoir

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Antimond
Alité depuis plusieurs semaines maintenant, Antimond comprit à des messes basses entre deux serviteurs qu'il se passait quelque chose de grave.

Il prit sur lui de parler, ce qu'il ne faisait plus depuis fort longtemps et leur intima l'ordre de lui révéler les derniers événements du Comté. Ce qu'ils firent, visiblement ennuyés et inquiets.

Adrien mort ... ce n'était pas possible. Son frère d'âme n'aurait jamais osé l'abandonner ainsi. L'annonce lui fit l'effet d'un coup de poignard porté en plein coeur. Il ne sut jamais ce qui se passa ensuite ...

Le fait est qu'il se tourna alors vers le mur et le fixa, le regard sans doute définitivement vide.

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Senher de Vilarzèl-de-Rasés
1er Maire élu et 1er Chef du Port de Montpelhièr.

--Abel_ranne
Abel se retenait de jurer depuis belle lurette. Son cul devait ressembler à une vieille croute de cuir mal tannée tellement il souffrait de son fondement. Il n'était plus habitué à voyager sur d'aussi longues distances. C'était encore à cause d'une lubie de son maître. Quelle idée de faire autant de lieues pour assister à la mise en terre d'un cadavre ! Ca n'allait plus changer quoi que ce soit pour ce pauvre malheureux que la maison d'Anduze soit là ou non. Mais non ! Il en avait décidé autrement. Il avait dit "Adrien Desage était un grand parmi les grands. J'ai ressenti beaucoup de respect pour lui, et une certaine amitié à une époque lointaine. Anduze se doit d'être présent !" Tu parles ! Personne ne ferait attention à lui, comme d'habitude, et on aurait fait ce damné voyage pour des nèfles. Encore heureux si on les reconnaîtrait à leur arrivée. Ranne imaginait déjà le tableau : "Vous êtes ?". "Vanyë, baron d'Anduze". "Qui ? Connait pas ! On ne sert rien aux vagabonds ! Fichez le camp !". La scène, il la voyait devant ses yeux comme si elle se déroulait présentement. Enfin... Au moins il rigolerait de voir la tête de son maître à ce moment là. Il avait presque envie d'en rire déjà.

Le domaine de Crussol n'était plus loin, et déjà on pouvait l'apercevoir quand la route le permettait. Abel espérait au moins que le gite et le couvert ne seraient pas trop mauvais. Il ne connaissait pas ce domaine, son maître n'y étant jamais allé auparavant. Mais d'expérience, il avait appris qu'on ne sert que très rarement de la chère correcte et du vin buvable à la valetaille. Et bien malencontreusement, il était souvent classifié dans cette catégorie par les châtelains et châtelaines. Il n'avait jamais compris cette méprise, lui qui était plus un homme d'armes qu'un ramasse-miettes. Ces damnés nobliaux n'étaient pas capables de faire la différence entre un type dangereux et un pied tendre. Et lui, il n'appartenait pas à la seconde sorte. Ca lui avait valu quelques ennuis par le passé, jusqu'à ce qu'Anduze le prenne à son service. Pour rendre justice à leurs hôtes, il faut préciser que Abel ne portait pas sa dangerosité en oriflamme comme certains matamores de sa connaissance. Il préférait laisser la surprise à ses éventuels adversaires.

Au bout de ce qui lui parut un périple interminable, les deux hommes parvinrent enfin devant les portes du domaine de Crussol. On les laissa pénétrer dans la cour. Flute ! Foutu pour la partie de rigolade ! Son maître sauta à terre et lui tendit les rênes de son cheval. "Occupe-toi de nos montures. Et ne t'éloigne pas trop ! La chapelle est ouverte."
Abel siffla entre ses dents de fureur rentrée, et commença à regarder autour de lui dans l'espoir d'apercevoir ce qui pouvait ressembler à un palefrenier. Qu'est-ce qu'il croyait, l'autre ? Qu'il allait se taper le boulot d'un ladre ? Que nenni ! Un valet au pire ferait l'affaire... Il avisa du coin de l’œil un homme qui ressemblait à ce qu'il cherchait. Il fit avancer son cheval afin de le rattraper.

Argueros
[Une Forge à Narbonne ]

Le bruit résonnait dans la forge. La chaleur était étouffante auprès du fourneau.
Argueros passait beaucoup de temps à façonner haches et épées depuis que la Bannière d'Exat avait été dissoute. Il avait besoin de s’épuiser physique pour éviter de pensée.
Le jeune Baron avait décidé d'investir dans une mine de charbon. Quelle drôle d'idée !!
Mais cela ne le regardait pas..Étant son vassal, Argueros le suivrait quelques soient ces choix.
Il venait de tremper un fer à cheval dans un seau d'eau quand un jeune page se présenta devant lui et lui tendit une missive.
Il déposa son ouvrage sur un billot de bois pour le laisser refroidir, et prit un instant pour lire le message.
Triste nouvelle !! Il fit signe à son apprenti pour qu'il finisse son travail.
Il devait se rendre à Crussol, immédiatement.
Un dernier hommage à un ami l'y attendait ...malheureusement.

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Garnison EXAT/Bureau de recrutement
Hispahan
La terrible nouvelle était tombée à Béziers... Adrien, car pour Hispahan il était resté Adrien, ni comte ni rien d'autre, juste Adrien, Adrien était mort... Mort lui, aussi solide que le roc, aussi solide que le chêne ? Ce n'était pas possible ! Elle ne voulait pas y croire ! Mais elle avait hélas eu confirmation. Cet homme qu'elle avait accompagné à l'autel lors de son premier mariage avec Esme, son sergent qu'elle avait suivi dans moultes missions et batailles, elle se devait aussi de l'accompagner jusqu'à sa tombe !

Puis une folle rumeur avait couru, il ne serait pas mort, ce n'était qu'une erreur... Mais comment pouvait-on faire de telles erreurs ? Dans le doute, elle s'était renseignée sur le lieu des funérailles et s'était mise en route. Et maintenant elle était là, perdue, car elle ne connaissait personne, mais il semblait bien que des finérailles allaient avoir lieu. Elle attendit donc, le coeur en berne, pour rendre un dernier hommage à son sergent d'autrefois.

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Arthurcano
En ce jour moribond, et après la terrible découverte, la chapelle de Crussol sonnait le glas pour les funérailles de feu le comte Adrien.

Un peu plus tôt, il avait été préparer la chapelle en déposant quatre cierges symbole de la lumière divine et de son passage devant le Très Haut autour du cercueil d'Adrien ou son âme serait jugée pour le passage vers le soleil.

Comte apprécié, homme de courage ayant redonné une part de sa splendeur à l'OST et chasseur dans l'âme. La tragédie s'était jouée sur ses terres de prédilections, une falaise et des corps déformés par la pression de la chute subit. Comment, comment un homme d'expérience avait t il pu se laisser surprendre ainsi ? Ce mois de juin s'annonçait sous des hospices funestes et difficiles...

Entrant en la chapelle, Arthur salua les visages connus et présents pour rendre hommage à feu Adrien. La veuve éplorée était présente et à ses cotes se rendit pour la soutenir autant que possible il était de le faire...
Il posa sa main sur son bras et d'une voix monocorde lui souhaita tout le courage possible dans cette terrible épreuve.


Dona Ayena, mes mots pourront sans doute vous paraître bien insuffisant et faible eu égard a la douleur que vous devez ressentir. Croyez bien cependant a toutes mes plus sincères condoléances.

Il lâcha ensuite son bras et pris congés pour aller rejoindre la sacristie et se préparer pour la cérémonie.
Point d'habits clairs mais son aube la plus sombre, il prit le livre des vertus que lui avait remis Celtic pour son anoblissement accordé par feu le comte et ... Il alla faire sonner le glas par deux nouvelles fois...

Puis, il s'en retourna au coeur de la chapelle, il prit inspiration lente, il avait pour l'homme respect profond pour celui qui avait trouver en Arthur une raison de lui offrir une seigneurie.
Un regard vers le Très Haut, pourquoi ? Pourquoi les plus grands subissent la peine du monde alors qu'ils donnent tant... Lui même était à la peine pour d'autres raisons... Mais au moins pour elle Vivre et lui montrait le meilleur il pouvait et le pourrait...

Arthur d'un pas lent se rendit au maitre autel, posa son livre des vertus qu'il ouvrit à la page choisit pour les textes du jour.

Le visage se redressant vers l’assemblée, un regard de compassion pour Ayena, il prit parole de sa voix trop chevrotante qu'il ne le pensait...


Mes biens chers freres et soeurs,
Dona Ayena,
Familles et amis du défunt,

Nous sommes réunis en ce triste jour pour accompagner notre frère Adrien vers la lumière du Très Haut et lui rendre dernier hommage.

Homme apprécié par tous ici présent, il a connu une fin des plus tragiques dans un accident de chasse, retrouve par quelques un de ses hommes, nous nous mettons debout pour honorer sa mémoire.


Pendant que chacun se levait, Arthur se rendit auprès du cercueil qu'il recouvrit d'un tissus aux couleurs de Crussol, puis dessus déposa une croix.

Il fit prière intérieure pour les hommes éplorés, puis s'en retourna à l'autel après avoir déposé la corbeille des offrandes symbole de l'amitié aristotelicienne.

Il leva alors les bras puis...


Mes freres, mes soeurs,

Ensemble prions pour l'époux, l'ami ce noble coeur de Crussol.


Citation:
Le prêtre :Après tous nos regards qui ont croisé le sien, qu’il puisse enfin voir le tiens seigneur.
Les fidèles : Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami(e).

Le prêtre : Après l’amitié qu’il a reçu et qui a guidé sa vie, accorde lui l’amitié ultime qu’et la tienne Seigneur.
Les fidèles : Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami(e).

Le prêtre : Après les peines et les larmes qui ont obscurci sa vie, illumine sa route pour l’éternité.
Les fidèles : Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami(e).

Le prêtre : Seigneur, nous tournons vers toi nos espoirs à l’heure où disparaît le corps de l’ami qui nous est cher.
Accorde-nous l’espérance de le revoir auprès de Toi pour les siècles des siècles.

Tous : Amen


Le temps d'attente était du à quelques questionnements résolus, merci à tous pour la patience mais certaines choses doivent se faire parfois plus lentement pour être sur du résultat.

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Cleo_de_meridor
Cleo_de_meridor, rentrait d'un long voyage, elle apprit la mort de Adrien, son ami depuis très longtemps, une des premières figures de ses débuts dans l'Ost, elle l'avait surnommé bouclette pour le taquiner … elle eu une petit sourire …

il l'avait toujours encouragé dans ses entreprises militaires,
elle se souvenait de tous ses moments de complicité …

Son coeur était chagriné au plus haut point, elle se rendit à la chapelle afin de l'accompagner vers l' orient éternel.

Tous ses ami étaient déjà présents, elle salua ,son épouse, Arthur, et tous ses amis, sa famille et se faufila, elle prit place afin de suivre la cérémonie funeste.
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