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[RP fermé] J'ai rêvé que ma cuisse était virile

Johannes
Dans sa gargote il aurait attendu un client, son premier client, ou sa première cliente. Oui, il s'y voit. Il est assis en face d'un grand comptoir en bois, il guette la porte et mâche une feuille de menthe pour que sa menteuse sente bon – pourquoi je mâche de la menthe ? Qu'il se demande. Il ne sait pas, aujourd'hui ça lui semble naturel. Il tend un bras, le regarde tout étonné : tient, j'suis si baraque que ça maintenant ? Le blond passe une main sur sa joue, sursaute. Et rasé des poils de barbe ? Foutrecul. Et puis il baisse les billes sur ses cuisses. Par le Saint Cabochin ! C'qu'elles sont viriles ! Quelle œuvre d'art ! On dirait une statue grecque, pis !, une statue barbare, elles embaument de force de... de... de force virile !
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...
Astana
C'est tout brumeux. Qu'est-ce qui s'passe ? Les aubes voilées de gris ont pourtant disparu depuis belle lurette. Ce n'est plus leur saison. Le passe droit a été cédé aux lueurs claires teintées d'ocre. Le printemps, l'été. Pourtant, c'est palpable, là Et au milieu du brouillard, Astana croit desceller un point lumineux. Battement de cils, volutes de fumée qui s'échappent de sa bouche. Maske nok*. De la fumée, pas du smog. Elle s'approche à pas feutrés, calumet au coin de la bouche, jusqu'à ce que la lumière soit à proximité. Celle d'un établissement. Ses mains s'appuient sur la lourde et l'ouvrent brusquement. Et, oh ! Un blond ! Instinctivement, elle porte la main à sa crinière intermina.... courte ?! Qu'est-ce que c'est que ce délire ? QUI lui a coupé les cheveux ? Encore un coup vicieux de la bouteille, ça. Tapera, tapera pas de scandale ? Puis les yeux s'écarquillent, ahuris, la v'la qui ouvre grand la bouche, jusqu'à en faire s'écraser la pipe au sol. Les azurées tombent sur les cuisses de l'homme. Viriles ! Du jamais vu !

Stupéfaction !
Le gars fait concurrence aux statues grecques.


* M*rde, en danois
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Johannes
Oh sa Blondeur, comme elle est bonne à la Jeanne d'Arc ! Crédiou ! Il attaque ferme. C'est qu'il en a deux beaux atouts.

« Hé mignonne, tu sais qu't'as une gueule à tutoyer les anges toi ?
J'veux pas dire, mais tu m'fais d'l'effet.
J'le dis jamais d'habitude, mais là...
Franchement, t'es belle. Y a pas à chier, t'es belle.
Alors... »

Il tapote sur ses deux bonnes grosses cuisses viriles le blond, genre viens-là-t'y mon tendron.

« … on prend un verre ? »

Clin d'oeil.
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...
Astana
Doucement, les perles remontent vers le visage du blond. C'est qu'il r'ssemble drôlement à quelqu'un qu'elle connait, sans pour autant savoir qui.
Etrange. Elle encaisse le compliment. Pas l'habitude. Et penche la tête sur le coté.


Et toi, on t'as d'ja dit que t'as la flatterie renversante ?

Beh ! C'est sorti tout seul. Elle n'a pas pu le retenir. Elle sourit. Aucune main ne vient s'abattre avec violence sur la joue masculine, et à vrai dire, Astana ne grogne même pas. Pas si farouche que ça, en fin de compte. Faut dire qu'il a un truc bien particulier, l'adonis. Et ces cuisses, alors ! Des merveilles, qu'elle se dit. Aujourd'hui, la danoise adopte un comportement des plus contradictoires. Y'a qu'à voir la façon dont elle vient s'asseoir sur les atouts, le palpitant enragé. Direct. Comme ça : paf ! Bougrement confortables en plus d'être viriles, les cuisses. Un vrai bonheur.

Qu'est-ce que tu m'propose, mon beau ?

Avec toute cette émotion, elle en oublierait presque qu'on lui a coupé les cheveux, té.
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Johannes
Ouh la coquine ! Elle en veut ! T'en veux hein, d'la cuisse ?
Il lui murmure à l'oreille avec son haleine qui sent le miel et la menthe.


« Bah on pourrait prendre un verre d'ambroisie dans ton calice,
Et après j't'emmènerai voir le clair de lune sur la butte. »

Trololo, comment il lui chante des douceurs !
Il appuie le propos en faisant tournoyer un index sur une de ses cuisses : si tu savais c'qui t'attend sur la butte, c'est plutôt moi qui vais l'contempler, le clair de lune, si tu vois c'que j'veux dire. Grand sourire – il savait pas qu'il pouvait sourire comme ça le blond, aussi loin jusqu'au oreilles, ça fait tout bizarre.

Il lui pointe l'index sur le petit nez à son tendron.


« T'es une petite friponne toi ? Hein qu't'es une petite friponne ? »
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Astana
Si elle vient de glousser ? Un peu mon n'veu ! Elle s'en savait pas capable ; maintenant c'est fait. La messe est dite.
C'est la promesse d'un avenir radieux qui s'profile à l'horizon. Elle, Lui... et ses cuisses viriles.
Une main se glisse sur l'une d'elles, qu'elle presse légèrement pour appuyer sa prochaine phrase :


Comme tu sais parler aux femmes ! Rien ne m'ferait plus plaisir que d'aller contempler la voûte céleste à tes cotés.

Fais-moi monter au septième ciel, mon beau. Fais ce que tu veux de moi. Mais par pitié montre-moi tes...
AH ! Alors comme ça Astana sait aussi jouer la niaise, maintenant ? C'est trop bon.


Oh ! comme tu as des cuisses viriles, mon coquin !

Elle s'exclame, des étincelles dans les yeux, des papillons dans le ventre. Et v'la t'y pas qu'elle lui sert un regard de jeune biche enamourée.
... il me faut ces cuisses ! qu'elle se dit intérieurement. C'est l'arme fatale pour la drague.

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Johannes
« Hé ! Sont belles hein ! C'est pas des cuisses en mousse ça ! »

Il retapote dessus, ça résonne tellement dur que les murs en tremblent. Elles sont si dures d'ailleurs, ses cuisses viriles, qu'il se demande s'il va arriver à se lever et à aligner trois pas avec autant de muscles rass... Ils sont dehors, ça y est, il est debout. Ils sont sur une butte au cœur de Paris, on joue de la musique pas loin, sonnez musettes résonnez cornettes, et puis c'est beau, ils voient tout Paris jusqu'au troufion.


« Hé ma marmotte, ma plume, mon renard des landes... C't-y pas beau tout ça ? »
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Astana
Magie, magie ! Il est debout, et elle assise dans l'herbe.

Mon sucre brodé d'or, tu m'fais fondre.

Les mains passées sous ses cuisses maigrelettes, pour les contenir contre le buste. Ripatons nus, et en robe ro...uge. Ils ont l'air normaux, vu comme ça. La vue est cause d'un grand émoi. Papillons, papillons ! Que c'est ro-man-tique ! Paris, c'est pas si dégueulasse en fait. Il fait soif, et... y'a une bouteille d'hydromel et deux calices qui apparaissent pas loin. Elle débouche la bouteille, sert les coupes et se relève pour se matérialiser aux cotés de son Adonis.

Tiens, mon lion majestueux. Enivrons-nous ! C'est pas de la pisse de ch'val, ça.

Elle passe un bras autour de son cou, et matte les alentours façon possessive mais je l'assume pas encore : la première qui approche se prend ma main en pleine poire.
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Johannes
« Merci ma caille, mon nénuphar, ma cuisse. »

L'hydromel il est bon, et quand y'en a plus, y'en a encore – la coupe se remplit toute seule. Ils sont assis dans l'herbe, il ne sait plus vraiment où. C'est Paris et c'est partout à la fois, ça ne le dérange pas. C'est normal. Ils sifflent leur nectar, les zyeux dans les zyeux, cuisse contre cuisse.

« Ma biche... »

Il approche son nez de viril de sa narine de gredine. Ça dure longtemps il lui semble, leur tête-à-tête, ça dure des années, et puis les coupes disparaissent, ne reste que l'herbe et le clair de lune – pleine la lune, évidemment. Soudain, il est tout nu. Les voilà les cuisses !

Mais quel spectacle ! Quel panache ! Quel délié dans le muscle, quelle santé ces cuisses elles dégagent à l'endroit du crural et du couturier ! Et là le blond décroche un sourire, niais, mais niais, ça lui fait une tête de crétin qui des bois qui vient de tomber par le toit d'un bordel.


« Ma soupe d'amour... Je... Je... Oh... »
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...
Astana
Oui, mon loup ? Oh... dis-moi...

Les cils papillonnent, une main se perd dans l'herbe et entremêle quelques brins entre ses doigts fins. Y'a plus qu'eux deux. Plus rien ne compte. Pourrait y avoir du rififi autour qu'ils le remarqueraient même pas. Elle peut pas s'empêcher de jalouser les cuisses étonnamment viriles de Blondin. Elle veut les mêmes ! Puis soudain, la blonde sent comme un truc qui la chatouille. Juste là. Sa crinière repousse d'un coup, alors que la robe lui cède la totalité du terrain. Tout le monde à poil ! Sauf qu'y'a pu aucune cicatrice sur la carcasse. Et une deuxième jeunesse pour la nordique, une ! Pis bien en plus. C'est pas du foutage de gueule.

Dis-moi qu'tu m'aimes, mon étalon des plaines. Qu'on...

C'est pas sa voix. C'pas les mêmes intonations que d'habitude. Trop enfantines. Mais c'est normal. Après tout, qu'est-ce qu'elle s'en fout. De sa nudité récente aussi. Un sourire candide à souhait se placarde sur la façade blanchâtre :

... vivra heureux, toi, tes cuissots virils et moi !
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Johannes
... vivra heureux, toi, tes cuissots virils et moi !

« AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAh ! »

ça résonne dans la pièce.
Ça résonne dans la rue.
Ça résonne encore dans sa tête.

Réveil en sursaut, de la sueur plein les tempes.
C'est fin de journée, la sombrante s'amène.
Combien de temps qu'il a dormi ?

Et c'était quoi ce rêve ?
Et pourquoi elle, la rude, sa Blondeur ?

Un blanc,
Un ange passe en frôlant le mur.

Le blond souffle dans l'air, ça sent pas la menthe.
Les bras sous les manches sont redevenus des bras.
Regard angoissé vers les cuisses.


« Sranje de Merdre de Bordel ! »

Ce sont juste des cuisses.
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...
Astana
    « Guy, elle m'aime ! Je suis un couple maintenant » Pierre (le Touffe), RRRrrrr !!!

Bam ! Réveil en sursauts, elle se cogne la tête contre les combles.

Aïe !

Toute suante, les joues empourprées.
Affreux doute qui surgit. Le drap s'envole pour s'écrouler au sol.
Les cicatrices sont toujours là. Tout-va-bien.


La danoise jette un regard inquiet sur la turne dans laquelle elle se trouve, puis sur la couche. Personne. Elle chope un coin de drap pour s'essuyer le front, pas franchement rassurée par le rêve, et encore moins par sa signification. La barrière blonde de ses sourcils se fronce par réflexe, et elle grogne, la Carnivore. Bien comme il faut. Non mais genre elle serait attirée par le blond aux allures germaniques... GENRE ! Mais même pas en rê... C'est pas vrai. Elle gueule. Un coup d'oeil glissé à travers le carreau : c'est bientôt l'heure.

« Ma soupe d'amour... »

Nom d'une écrevisse de rempart ! Sacré Saint Ciboire de Sainte Maquerelle !
Ça résonne, ça cogne dans son crâne. Elle ferme les yeux, secoue la tête.

Vite, vite, à boire !

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