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[RP/IG] Fronde: Bataille de Vibraye

Falco.
Vibraye est une petite localité non loin de Montmirail et le Mans, Comté du Maine, à portée de Vendôme. Les événements IG se réalisant sur les noeuds concernant ces trois villes des RR , c'est plus sympa que de dire "bataille des noeuds machin et truc " .
Abusez des MP entre participants!




On n'otera pas cela à la Fronde. Elle détermina jusqu'au bout à quel moment et quel endroit elle allait combattre.
Le village est invisible, niché dans un replis.
Vers l'Ouest, une vaste forêt, tous le reste est bocages plus ou moins défrichés.
Scrutant les cartes il fut décidé que la vaste prairie jalonnée de haies serait le lieu idéal pour se battre.
C'est le début de juin, l'époque du blé jaunissant et du coquelicot triomphant.
Météo versatile, temps à l'orage et aux insectes volant bas.


Première charge , premier jours : Coeur Navré

Voyez les beaux oriflammes , cavaliers!
Chargez, frappez...Offrons à cette foutue Fronde et ce damné Bouillon de derniers instants mémorables!


La Compagnie du Coeur Navré , en brigandines et sur leurs chevaux agile est une trés mince ligne. Falco de Cartel se tient à droite d'Estainoise, à gauche de Kayhan et Isabeau. Les autres sont à portée de voix..Tellement d'autres qui ont décidés de remettre leur sort à Dieu par les armes.
Et ils ne font même pas ça pour la cause!
Seulement parce que c'est leur métier, c'est la guerre, et qu'il n'y a pas pire que de refuser l'ineluctable.

Ce matin, ou demain, ils seront combien encore en selle?
La Bataille de Vibraye est perdue d'avance.
Leur principale motivation est de chuter bellement.

Ils espéraient trois armées en face, ils en auront deux pour commencer.

Les lances, les épées effleurent les coquelicots, les sabots se teintent de sève verte odorante. Joli fracas qui fait se tourner les têtes des Ost royaux vers eux.
Plus le moment des esquives, des escarmouches. Ce sera ici et les yeux dans les yeux.

Au contact, Falco ne perd pas de vue l'Oriflamme noir.
SOn cheval fait le gros du boulot, tenant éloigné tout ce qui peut désirer s'approcher avec une lame.
Il y parviendra à merveille....Cette fois la.




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Susi
[ Premier assaut Vibraye - Cœur Navré]

Elle s'était retrouvée sur son cheval sans avoir réussit à ouvrir complétement les yeux. La P'tite, comme ils l’appelaient, depuis la veille sentait la fatigue. Mais elle y allait. Susi avait dans les yeux la fierté d'être là parmi ces combattants qui en avaient tant connu. Cela n'était pas son cas, bien au contraire. Elle sortait du sous bois qui chantait encore des chansons douces, et santait bon. Mais son caractère n'allant pas avec le propret. Avec le Cœur Navré c'est comme si on lui avait ouvert la porte de ce qu'était pour elle sa liberté. Ça ne sentait pas la rose, ça jurait dans tous les sens, mais c'était vivant et à 15 ans c'est tout ce qu'on veut: se sentir vivre plus que tout.
Sur son cheval entourait de tous, elle bouffait la vie comme jamais.

Déjà deux combats et deux retours. Elle n'avait pas eu le temps de prier avant de partir mais peu importait. Elle allait donner le meilleur d'elle-même.

Devant elle Falam, qu'elle ne quitterait pas d'une semelle. Autour d'elle, les visages étaient fermés, tous concentrés sur leur nouvelle attaque. Tous avaient le même but: ne pas tomber sans en avoir emporté un d'en face dans la chute.

Susi veut y croire même si elle sait qu'un simple éternuement de géant pourrait la mettre le cul au sol. Fluette, elle manque de puissance. Mais le groupe est contagieux et avec eux les ailles poussent vites.

Voyez les beaux oriflammes , cavaliers!
Chargez, frappez...Offrons à cette foutue Fronde et ce damné Bouillon de derniers instants mémorables!


Son regard se fixe sur les oriflammes et la ligne d'en face bien plus fournie que la leur. Elle déglutit, prend le temps de se signer et talon frappent le galop.

Elle est libre Susi
Susi, manœuvre son cheval,
Susi suit Falam, qui garde un œil sur elle.
Susi fait de son mieux pour sauver sa peau.
Mais l'épée qui s’abat sur son crane et tenue par un bras fort, agile, qui ne lui laisse aucune chance et elle a encore les yeux ouverts quand elle rebondit au sol.
Elle vole Susi.
Elle a eu le temps de voir les bottes bleues de son tranche-tête.
Le vieux casque bien trop grand rembourré de foin a eu le mérite d'éviter que son crane soit coupé en deux.
Quand elle frappe le sol, la jeune fille ne crie qu'un "Mamon".
Ce cri, elle l'entendra encore au réveil. C'est le genre de cri qui te donne envie de crever tellement ça te fout la honte....
Mais entre le coup d'épée et l'après, le noir total, tout ce qu'elle sait c'est qu'elle a mal, mal dans le ventre, mal au crane à en vomir à chaque mouvement.



Citation:
02-06-2012 04:09 : Acyrus vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
02-06-2012 04:09 : Eugenie. vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.

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Kayhan
[Coeur Navré - Trop de bol tue le bol]

A sa gauche, le Croque Mitaine, et Isa à ses côtés, calée sur sa selle, elle trouve qu'elle a du bol et que le coin est joli.
On pourait se dire qu'à quelques minutes d'un assaut plus que de gonflé, elle pourrait cogiter à autre chose qu'à la beauté du paysage.
Néanmoins, c'est ce qui lui occupe l'esprit à cet instant.

Aussi loin qu'elle s'en souvienne, elle a toujours répendu son sang dans des endroits moches.
Remparts grisâtres, champs boueux, plaines mornes.
Même si ce jour le temps est lourd et l'avenir mal engagé, l'ambiance est légère et la compagnie est bonne.

Aussi loin qu'elle s'en souvienne aussi, elle a toujours eu un don pour passer au travers.
Sur les trois dernières guerres ou croisades dans lesquelles elle avait prêté son épée, elle se souvient qu'une seule s'était soldée par un retapissage de son evironnement immédiat par son hémoglobine.
Un coup sur trois.

En chargeant elle se demandera si elle peut améliorer le score.
Jusque là, les coups de la fronde l'ont évitée.
Pourtant elle n'a rien fait pour, et la plupart du temps, elle charge à moitié pétée à la bibine frelatée.
C'est terrible, la chance.

Cette fois encore, elle passera au travers.
Quatrième assaut de la fronde, ravageur pour ceux avec qui elle oeuvre, et encore elle sera debout.
C'est réellement terrible la chance.

Particulièrement quand, indemne, elle aura vu un peu plus loin dans la confusion, voltiger la petite Susie.
Une Susie trop loin d'elle pour y changer quoi que ce soit.
Falam la protégeait.
Et s'il ne le fait pas à cet instant, elle en déduit que c'est qu'il est aussi tombé au combat.
Obligé.

Elle en soupirera longtemps, en y repensant, à cette bataille.

Il y a des chances qui vous font dire merd'e.
C'est la chance des pendards.
Celle qui fait traverser les champs de bataille le nez en l'air, malgré toute la bonne volonté du monde.
Elle la connait bien cette chance là, pour avoir eu la même pendant la dernière guerre, en Berry.
C'est simplement terrible, la chance, quand ça vous fait trimballer les blessés à la fin du grand bazard, sans avoir à leur montrer la moindre égratigure.

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Eusaias
Vibraye


L’oriflamme du cœur navré flotte au dessus de la campagne et des cavaliers se ralliant à l’étendard. Celui de la Salamandre à été soigneusement plié, les pertes humaines n’ayant pas jouées en leur faveur et que deux armées faibles ne valent pas une armée pleine de panache.

Chevaliers ! Sur ce champ-de-bataille il n’y aura pas de victoire pour nos rangs, mais nous ferons démonstration de notre bravoure et de notre panache ! Ne craignez point la mort, car le Très Haut est de notre côté.

Il tira « Joie-Perçante » et pointa le ciel avec. Le nez était lui aussi tourné vers le ciel et les lèvres semblaient marmonner une prière. Puis avec toute son audace habituel il adressa au créateur un :

Regarde !

Sa main gauche vint baisser la visière de son armet « face de corbeau » et désormais ceint d’une couronne d’or. Puis il prit une position de charge, les éperons d’or talonnèrent les flancs de Chréstien. A sa suite les chevaliers emboitèrent le pas… Le pas de charge. L’écu et le caparaçon protégeaient tant bien que mal le roi et sa monture. A chaque bruit de choque d’un trait contre l’écu le bourguignon sentait monter la fureur et ce fut entrainé par celle-là qu’il fit bondir son compagnon équestre au milieu des piques et des hallebardes ennemis. Quelques coups furent échangés avant que le roi ne soit désarçonné.
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Jusoor
Entre forêt et coquelicots.

Le cadre réunissait toutes les conditions pour un déjeuner sur l'herbe réussi : campagne isolée, quiétude, couleurs bigarrées de l'été bientôt naissant...

Seul le chuintement métallique des épées tirées créa une dissonance incongrue qui fit frémir le tableau. Le pique-nique amical ne serait pas pour ce jour. Loin s'en faudrait d'ailleurs.

La Blanc-Combaz aînée referma un espace intime, indéchirable et silencieux autour d'elle, quelques minutes, le temps de se concentrer, de prendre la mesure des évènements, de sentir le poids de sa vie propre sur ses épaules et la remise en jeu qu'elle en faisait. Pendant ces quelques minutes, aucune question, aucun doute ne se fit jour. Elle savait pourquoi elle était là.

Méditative, Jusoor coula un regard sur sa lame d'acier, étrangement fade dans cet environnement coloré. Alerte, elle sentit la caresse du vent sur ses joues, prenant son élan pour aller faire claquer l'oriflamme du Coeur Navré devant, tandis que deux autres plus loin, ennemis, s'agitaient également.

Alors, les azurs quittèrent les oriflammes inconnus pour glisser sur les lignes adverses. Un sourire silencieux flotta sur ses lèvres. La rencontre serait rude. La mêlée sanglante. L'issue plus qu'incertaine. Deux armées, pas moins, pour contrer la poignée d'hommes qu'ils étaient.

Le dit Vonaffreux la décevait, jusqu'ici il avait joué de plus de prudence et de moyens, comme pour s'assurer coûte que coûte un avenir fragile. Et il lui fallait bien cela. Elle savait que la moitié de ceux qui attendaient de l'autre côté du champ n'avaient, eux, aucune perception des motivations qui les avaient amenés ici. Il leur manquait l'essentiel qu'il fallait combler par le nombre : la fierté d'un combat juste, en un mot, le panache !

Ju se dressa sur les étriers sous ses pieds et se tint debout quelques secondes, déliant ses muscles. Sens en éveil et de nouveau sur sa selle, elle échangea avec ses voisins un regard déterminé. Quelques instants plus tard, la tension dans l'air était devenue palpable. Elle se sentait comme électrisée, piaffant d'impatience de mettre son cheval au galop et de charger.

A la seconde même où son père prit la parole, elle se sentit libérée de l'attente et lança son cheval fendre les premières lignes.

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Nenou91
Le soleil se couche comme toujours à l’horizon, sauf que ce soir-là, il est d’une couleur rouge. Nenou se souvient que son mentor lui a enseigné que les cieux connaissent les chemins tracés par Aristote et Christos. Ce soleil rougeoyant est signe d’un combat où le sang va couler.

Le regard tendu, malgré l’envie d’en découdre, elle se dit qu’elle va peut-être perdre des compagnons. Des sœurs et des frères d’armes qu’elle vient tout juste d’apprendre à connaître et surtout son frère si fraîchement retrouvé. Le seul lien de la famille restant sur cette terre. Elle s’est promis qu’elle le protégerait coûte que coûte. Elle n’a pas retrouvé son frère pour le perdre maintenant.

Elle marche aux côtés de ses compagnons, tous ses sens en alerte. Son destrier, Sauvage, piaffe d’impatience en même temps que les autres. Nenou lui caresse le cou pour calmer sa joie. Il faut garder la tête froide et prouvé sa valeur au combat. L’étendard Normania bien en évidence, le silence pesant sur l’atmosphère, Nenou sent que la bataille est plus proche qu’a son bon vouloir.

Ses adversaires sont sur le point de donner l’assaut, Nenou prend sa lame en main et son bouclier aux bras, prête à se lancer dans la bataille qui s’annonce enragé. Son capitaine, de sa voix sonnante et trébuchante, lance l’attaque. Nenou hurle en même temps que ses compagnons pour se donner le courage nécessaire, et éperonne Sauvage qui se lance au galop en direction des ennemis.

Sa lame en main, Nenou ne voit plus que ses adversaires approchés, les muscles bandées, un sourire carnassier aux lèvres, elle approche de son premier adversaire et donne son premier coup.

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Un peu Perdu ...
Maman d' Angelina
Jusoor
Rencontre brutale

Lancée au galop comme certains de ses compagnons, la hardiesse, l'audace et une foi indiscutable traversèrent Jusoor alors que le vent se brisait sur ses joues. Le cheval -et elle lui en serait reconnaissante- ne nourrissait pas plus de crainte qu'elle-même à se jeter dans cet amas de corps gesticulants. Non pas que la cavalière et l'animal ne faisaient qu'un, mais les situations périlleuses n'étaient inconnues ni de l'un, ni de l'autre et aucun des deux ne jouait de mièvre prudence.

Dans son avancée hasardeuse, à plusieurs reprises la Moineaute arma et abattit son bras, sans vraiment savoir si les coups portaient, tandis que sa monture se frayait un chemin parmi les éclats blafards des épées et les hurlements étouffés.

Sa progression ne ralentissait pas, du moins lui semblait-il, mais l'illusion prit fin dans un déchirement soyeux, celui de ses braies, prélude à la sensation glaciale du fil de l'épée qui lacèra son mollet. La surprise passée, son bras armé s'élèva vers les astres pour ne pas manquer de fendre le crâne du responsable. Vain. Le cheval de guerre ne l'entendait pas de cette oreille, subtilement piqué par la pointe de l'épée et décida subitement de charger ailleurs, déséquilibrant Jusoor et la laissant désarçonnée, sur le carreau.


02-06-2012 04:09 : Polissonne vous a porté un coup d'épée. Vous avez été légèrement blessé.


Quelques secondes, elle eut le souffle coupé par sa brusque chute sur la terre désormais nue de coquelicots, tous piétinés. Pendant ces quelques secondes pourtant, elle avait pleine conscience de la cohue autour d'elle, des coups portés tout près, des cris rauques, du fracas assourdissant des épées déchainées contre les écus.
D'un bond, elle se redressa et chercha du regard un visage familier, un frondeur, mais ils étaient rares parmi tous ceux qu'elle distinguait, inconnus et enlaidis par la rage. Alors elle s'arrêta sur le plus proche. Etranger. Surmonté d'un casque. Le corps pris dans une armure qui parvenait encore à reluire faiblement à la faveur des astres. Elle estima celui qu'elle allait combattre. Elle se sentit petite, mais n'en recula pas moins. Au contraire même elle se campa sur ses pieds, fléchit les genoux, assurant sa stabilité alors que de ses deux mains serrèrent la poignée de son épée pointée sur l'ennemi. Il n'était pas l'heure d'un duel noble alors les gestes, les coups s'enchainèrent dans le primordial but de blesser l'autre, au mieux, de le tuer sans souci d'esthétique. Entre estocs, parades, coups de pommeaux, moulinets, la cible était principalement le visage inconnu, son cou bon à trancher, ou encore ses articulations afin de profiter de son déséquilibre.

Hélas, une brigandine est bien moins efficace qu'une armure et quoiqu'elle s'évertua bec et ongles contre son adversaire, Jusoor ne put que s'effondrer sous le coup adroitement porté. La lame avait dévoré avec avidité son flanc gauche, presque de part en part lui sembla-t'il. Ivre de douleur, le nez dans la boue, elle attendit le dernier coup, le "final" qui ne vint jamais.


02-06-2012 04:09 : Frizthecat vous a porté un coup d'épée. Vous avez été grièvement blessé.


Son triomphateur semblait l'avoir abandonnée à une mort lente. Autour d'elle, la rage des combats ne faiblissait pas. Les frondeurs étaient Frondeurs. Si elle avait pu, elle aurait souri de fierté. Mais fierté ne rimait pas avec "mourir piétinée". Alors, une main au flanc, essayant de contenir le filet bouillonnant qui commençait à dévorer sa gabardine désormais hors d'état, l'autre main prenant appui sur son épée, elle réunit ses forces pour se redresser, chancelante, priant pour que cela ne paraisse pas. Du regard elle chercha Petit Lion qu'elle espérait en sécurité, puis son père, qu'elle espérait sauf.
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