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Info:
Izidore de Castelléo, Chevalier de l'Ordre Teutonique, retrouve son fils Esteban dit Emery. Ils se sont perdus de vue suite à un terrible drame où la mère du petit garçon a perdu la vie. Izidore étant absent le jour du drame, il a cru son fils mort et n'a retrouvé sa trace que bien des années après. Le petit garçon âgé de onze ans ignore encore qu'Izidore est son père. Le repas de retrouvaille qu'Izidore organise pour son retour en Berry sera peut-être l'occasion de réveler la vérité... Participants au repas de retrouvailles : - Izidore de Castelléo, Chevalier de l'Ordre Teutonique - Esteban Alejandro de Castelléo dict Emery - Estelle Caroline d'Ambroise dicte Escalibur, amie du Chevalier - Marianne de Cognin-Franchesse, écuyère du Chevalier et préceptrice de l'enfant

[RP] Retrouvailles entre deux inconnus : le père et le fils

Izidore
[ Petite maison de 2 étages face au Cher, à côté des remparts nord de la ville.
Au rez-de-chaussé se trouve l'entrée et, on va dire, les écuries.
Au 1er étage la salle de vie avec la cuisine adjacente et une pièce inusitée pour le moment.
Au second étage se situent les chambres et un tout petit bureau. ]




    [Chapitre I : Retrouvailles entre deux inconnus : le père et le fils.]






Izidore avait donc proposé à son fils, son écuyère et Estelle Caroline de venir partager un repas chez lui afin de se restaurer et de continuer à faire connaissance avec le petit surtout alors que la nuit commençait à tomber.

Pendant que Marianne et Esteban s'occupaient d'Indy, la jument de Marianne, le Chevalier avait accueillit la Dame d'Ambroise au premier étage.
Après avoir mit quelque soupe à chauffer il proposa un verre de vin à son invitée en attendant que les "écuyers" ne les rejoignent.




Merci d'avoir acceptée mon invitation Baronne. C'est modeste et le confort est sommaire je viens, comme vous le savez, à peine de m'installer ici ...

Alors ... Comment me suis-je débrouillé ? Pas trop catastrophique ?




HRP: Balise RP rajoutée.

(en passant, votre signature est un peu grande de 6 pixels. C'est 600*200 et non 206 )

{Calimero}


*édité par le joueur pour ajout du titre du chapitre. (bannière refaite)
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Escalibur2
Estelle Caroline avait répondu par l'affirmative à l'invitation d'Izidore. Une fois arrivés dans l'humble demeure du Chevalier, l'écuyère et l'enfant s'éclipsèrent quelques instants pour aller s'occuper de la jument de la Teutonique. La Dame Blanche se retrouva alors en tête à tête avec l'homme qui, depuis quelques semaines, ne la rendait pas indifférente, bien loin de là même. Il commença par s'excuser de la simplicité de la demeure qu'il venait tout juste d'acquérir
Rassurez-vous, le seul fait d'être en votre présence me remplit de joie et suffit à mon confort, lui répondit-elle sourire aux lèvres.

Il se posa ensuite des questions sur la tenue de sa première rencontre avec son fils. Rien qu'à sa voix, l'on sentait qu'il était encore anxieux à ce sujet. Estelle Caroline tâcha donc de le rassurer :

Catastrophique ? M'enfin non ! Je dirais même bien loin de là ! Vous avez été largement à la hauteur ! Cet enfant qui ne vous connaît que depuis quelques minutes vous admire déjà. Il suffit de le regarder pour voir cette lueur qui brille dans ses yeux lorsqu'il vous regarde ...
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Emery
C'est en silence que le petit groupe s'était dirigé vers la demeure du Chevalier Izidore. C'est au pas de la porte de celui-ci qu'ils s'étaient séparés, le "couple" monta à l'étage, tandis que Malou et Emery (Esteban) s'occupaient de rentrer Indy dans les écuries. Malou la tirait par les rennes pour la conduire dans son box. Le jeune garçon la regardait faire pour pouvoir plus tard être capable de reproduire chacun de ses gestes. Elle l'avait invité à prendre une autre brosse et à l'aider à brosser la jument, lui expliquant et corrigeant chacun des gestes qu'il devait accomplir. Il s'amusait de voir virevolter autour de ses mains et des ses joues un nuage de poussière qui s'échappait de la robe de l'animal à chaque passage. Pourtant, à première vue, elle ne lui aurait pas semblé être sale...

Et bah! Elle a besoin d'un bain Indy je crois! Dis Malou, les chevals aussi prennent des bains des fois?


Le Chevalier Izidore, son père, lui avait bien dit que son travail consisterai à s'occuper des chevaux pour commencer. Il s'y appliquerai de son mieux.
Le brossage fini, Malou lui demanda d'aller chercher de l'avoine et de l'eau pour nourrir la jument. Il trouva de l'avoine non loin dans un coin de le l'écurie, mais en ce qui concernait l'eau... Le tonneau étant vide, il allait lui falloir se rendre au point d'eau du village et ramener le seau plein. Lourd le seau lorsqu'il est plein, il est maigre le môme et a du mal à supporter son poids, il prend une éternité, lui semble-t-il, pour faire le trajet. Son épée de bois le gêne dans ses mouvements, mais un chevalier ne se sépare pas de son épée... Il souffle, il peste et il râle. Il arrive, la hanse du seau maintenue de ses deux mains, son pantalon et ses pieds sont détrempées. Il vide le seau dans l'abreuvoir et se retourne vers Malou l'air mauvais.


On peut aller manger maintenant? Pffff! J'ai faim moi.


Il prend la direction de la sortie, mais son regard est attiré par un magnifique étalon noir. Il s'arrête un instant pour l'observer, et tend la main pour lui caresser le front. Le cheval lève la tête brusquement et frappe le sol d'un grand coup de sabot. Emery se retourne à nouveau vers Malou:


Il a pas l'air bien gentil sui-là! Il est à qui?


Tout en discutant, il se dirigeait vers l'étage... Sans doutes Malou allait-t-elle le forcer à se laver. Il regardait ses mains noires de poussière, et ses vêtements trempés, certain qu'il n'allait pas y échapper. Il avait faim et était pressé de rejoindre le Chevalier.

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Mammylou
Bon on allait point au domaine mais à la nouvelle maison en ville. Marianne n'aimait point trop cet endroit car elle ne se retrouvait point dans ses choses à l'écart comme à son habitude mais son Maître avait décidé donc fallait bien se plier à son choix, elle n'avait rien à dire.

- Bon nous allons commencer ton apprentissage alors. Tu vois l'étrille juste à côté de la stalle sur l'étagère ça ressemble à ma brosse à cheveux mais beaucoup plus rigide et je n'en voudrais surtout point pour moi en fait. Tu commences le brossage par le haut et tu descends tout doucement vers le bas. Il te faut faire attention pour ne point la blesser.

Elle le regarda faire le mouvement et corrigea quelque peu celui-ci mais il se débrouillait bien. Toute la poussière de la route se retrouva retirer en peu de temps de la jument mais point de leurs vêtements. Habituellement Malou aurait revêtit ses braies et sa chemise d'homme trop grande avant de faire le travail mais avec Emery dans les environ elle ne pouvait point se changer pour le faire. Aussi se trouva-t-elle aussi couverte de poussière une fois le travail fait. Elle se mit à rire à la réflexion et quand Emery lui demanda:


Citation:
Et bah! Elle a besoin d'un bain Indy je crois! Dis Malou, les chevals aussi prennent des bains des fois?


- Bon premièrement on ne dit point cheval quand on parle de plusieurs mais bien chevaux. Deuxièmement les chevaux prennent des bains et ils adore ça en plus quand j 'amène Indy au lac elle aime se rouler dans l'eau près de moi. Disons que l'on s'amuse beaucoup elle et moi à ce moment là et la savoir près de moi me rassure aussi.

Puis ils continuèrent les soins de la jument et pendant que Emery était parti chercher de l'eau elle pansa le cheval de son maître et celui de la Baronne. Elle revînt faire un petit massage à Indy elle aurait bientôt son poulain ça elle en avait la certitude.

- Toi ma belle je crois que c'est une bonne idée que nous ayons point été plus loin car ton rejeton arrivera surement cette nuit.


Juste en la massant Marianne sentit que les contractions avaient commencées et que la naissance serait pour bientôt. Elle demanda qu'on vienne la prévenir de suite si elle commençait le travail encore plus précisément. C'est juste à ce moment qu'elle vît Emery trempé de la tête aux pieds vidant le seau elle se retient de rire.

- Emery mais tu n'avais point à aller si loin pour l'eau il y a un puits derrière l'écurie mais tu es parti si vite que je n'ai point eu le temps de te le dire.

En fait l'important est qu'il soit revenu avec de l'eau.

Citation:
Il a pas l'air bien gentil sui-là! Il est à qui?


- Ça c'est l'étalon du Maître et il faut l'approcher en douceur. Ce qu'il faut comprendre c'est que c'est un animal racé un étalon et il est plus fougueux que les autre chevaux. Il faut se méfier de son comportement surtout à certaines périodes spécifiques mais cela tu le sauras plus tard.

Elle n'allait tout de même point lui dire que l'étalon était le cheval reproducteur par excellence et que lorsqu'il voyait une belle pouliche en chaleur il ne se faisait rarement prier pour l'honorer... J'espère que mon Maître fera cette partie de son éducation pensa-t-elle.

Puis il prirent le chemin de l'étage où les attendaient son Maître et la baronne. Elle voyait bien que Emery était pressé d'y aller elle le regarda soudain et l'aperçu de sa tenue.

-Je crois que nous devons faire un peu de toilette avant mon grand.

Il lui jeta un regard noir sachant bien ce qu'elle voulait dire. Elle s'arrêta devant le puits en question et déchira un bout se son jupon n'ayant point autre chose et le trempa dans le seau qu'elle venait de puiser. Elle le tendit à Emery pour qu'il se le passe sur le visage et redevenir un peu présentable. Elle refît la même chose avec un autre bout de son malheureux jupon pour elle même elle épousseta la poussière qu'il y avait sur sa robe et fît la même chose pour lui.

- Tient de cette manière on peut y aller ce n'est point la perfection mais beaucoup moins gênant. Puis je 'en pris ne parle point la bouche pleine et n'interrompt point la conversation du Maître avec la Baronne ce n'est point poli..


Puis il se rendirent rejoint enfin le Maître et la baronne en question.
Emery
Brin de toilette sommaire mais fort original. Malou pouvait avoir des idées farfelues quelques fois, et ça l'amusait beaucoup. Se laver à l'aide d'un jupon, il n'avait jamais imaginé pareille chose. Il devrait garder ses vêtement mouillés encore un temps, mais ce n'était pas bien grave puisque le coucher ne tarderai pas.

- Tient de cette manière on peut y aller ce n'est point la perfection mais beaucoup moins gênant. Puis je 'en pris ne parle point la bouche pleine et n'interrompt point la conversation du Maître avec la Baronne ce n'est point poli..

Ouais! On y va. On mange quoi? J'espère que cé pas de la soupe, j'aime pas trop beaucoup ça moi. Il levait les yeux au ciel en entendant les nombreux conseils de Malou. Il essayerai de retenir les bonnes manières, il ferait de son mieux en tout cas... Mais il n'en avait aucune habitude, et si peu de connaissance. Oui, Malou, je ferai attention pour ne pas te faire honte...

Ils s'étaient dirigés vers l'étage, avaient monté les escaliers et poussé la porte de la salle de vie. L'odeur de la soupe attaquât immédiatement ses narines, il grimaçât assez rapidement en l'identifiant. Dans un coin de la pièce, une table est dressée. Non loin de là, Madame la Baronne et son père dégustaient un verre de vin en conversant à côté du foyer, dans lequel est posé un chaudron à trois pieds. De ce dernier s'échappent quelque fumées vaporeuses qui embaument la pièce de l'odeur caractéristique des légumes cuits. Il était sans contestes déçu et cela devait se voir, il détestait la soupe, plus par principe que pour son goût, mais tout de même. Il s'approche du chevalier, son père:

Voilà on a fini. Puis, malgré qu'il ait cru deviner ce qui était prévu au repas, lui avait demandé: Qu'est-ce que c'est qu'on mange? J'ai soif aussi. Vous buvez quoi? De la bière?
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Izidore
Alors que la femme qu'il tenait maintenant depuis quelques temps en son coeur tentait de le convaincre qu'il s'était bien débrouillé avec son fils il entendit des pas dans les escaliers.
Alors qu'il se retournait pour saluer les entrant, son fils se précipita plus ou moins vers lui pour lui demande ce qu'il mangeraient au dinner et aussi quelle était la boisson.
Il rigola quelque peu car à la tête du petit on lisait qu'il avait deviné le repas mais il reprit vite un air contrarié concernant la question de l'alcool.




Nous mangerons de la soupe ce soir, je rentre à peine de voyage et je n'ai pas eu le temps de prévoir mieux.
Et non ce n'est pas de la bière, c'est du vin que nous buvons mais pour toi il y a une carafe d'eau sur la table ...




Il fit un clin d'oeil à son écuère en prononçant ses dernières paroles sachant très bien qu'un gamin de son âge trainant les rues connaissait parfaitement le goût de l'alcool et protesterait surement énergiquement à cette décision.
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Mammylou
Malou n'avait pu retenir Emery plus longtemps il s'empressa d,aller plus près pour voir ce que faisait le Maître. Elle rougit légèrement quand il demanda ce qu'il y avait à manger puis s'ils buvaient de la bière. Elle allait le reprendre quand le Maître dit:

Citation:
Nous mangerons de la soupe ce soir, je rentre à peine de voyage et je n'ai pas eu le temps de prévoir mieux.
Et non ce n'est pas de la bière, c'est du vin que nous buvons mais pour toi il y a une carafe d'eau sur la table ...


Là elle failli éclater de rire sachant le dégoût d'Emery pour la soupe et être obliger de boire de l'eau était pour lui une punition terrible.

- On ne pourrait point avoir un peu de lait à la place de l'eau pour lui?

Bien que l'eau était une bonne chose pour lui aussi, il lui semblait que ce breuvage serait plus approprier pour le jeune Messire...Elle se demanda si elle ne demanderait point la permission pour cuisiner pendant son séjour le temps de trouver une personne qui pourra le faire après son départ.
Emery
Nous mangerons de la soupe ce soir, je rentre à peine de voyage et je n'ai pas eu le temps de prévoir mieux.
Et non ce n'est pas de la bière, c'est du vin que nous buvons mais pour toi il y a une carafe d'eau sur la table ...


Son sourcil droit s'était levé, tandis que son front se plissait face à cette réponse ferme et sèche. Il s'était retenu de croiser les bras pour marquer sa réprobation. Son regard passe du chevalier à la carafe sur la table. De l'eau? De l'eau? Sa mâchoire se décroche doucement pour laisser ses lèvres s'entrouvrir. Malou intervint en sa faveur:

- On ne pourrait point avoir un peu de lait à la place de l'eau pour lui?

Mais han! L'eau c'est pour les canards, les poissons, les oreilles et les pieds...
Esteban regarde la Baronne et son chevalier de père. Il préfère de loin défendre son droit de boisson que se plaindre de la nourriture qu'il n'a par ailleurs pas encore goûtée. Sans trop insister toutefois, puisqu'il avait promis à Malou d'être sage pendant le repas. Il s'était dirigé vers la table, d'un pas lourd, et affichant une mine renfrognée d'enfant rabroué et frustré. Sans y être invité, il s'y était assis, bras croisés sur la poitrine et s'était laissé glisser le long de la chaise pour se trouver en position semi-couchée. Son regard coléreux était posé sur la Baronne sans pour autant qu'il lui soit vraiment destiné. Soupe, eau, bains, bonnes manières... pffffffffff!
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Escalibur2
L’homme pour qui elle avait depuis quelques temps maintenant des sentiments grandissant n’eut guère le temps de lui répondre ou de réagir à ses encouragements. Il lui faudrait donc attendre pour connaître son ressenti sur cette toute première rencontre. Le motif de cette conversation subitement interrompue fut des bruits de pas précipités dans les escaliers de la demeure. A peine le temps de se retourner que le petit garçon était déjà devant eux à demander le menu du soir. La Dame Blanche adressa un nouveau regard amusé à Izidore puis à l’enfant : « En voila un qui ne perd pas le nord » pensa-t-elle en son fort intérieur.

Le Chevalier lui répondit prestement. Et, sa réponse ne parut guère satisfaire l’enfant. Apparemment du haut de sa dizaine d’années, il était déjà un amateur d’alcool ce qui surprit un peu Estelle Caroline. Si un jour elle avait des enfants, il serait tout bonnement hors de question qu’ils goûtent ne serait-ce qu’une goutte d’alcool avant leur 16 ans ! Elle afficha donc une mine désapprobatrice.

Suite à négociation avec l’écuyère, l’eau se transforma en lait, ce qui ne parut guère satisfaire plus le petit capricieux qui ne trouva rien d’autre à faire que de râler et bouder. Il s’assit alors à la table sans autorisation et la regarda avec un air coléreux.

Sans consulter du regard Izidore, Estelle Caroline prit les devants : Ce petit prenait bien trop de libertés et quitte à ce qu’il déteste quelqu’un autant que ce soit elle qui n’était pour lui qu’une inconnue. Elle se dirigea d’un pas décidé vers lui, le prit par le bras et le força à se lever :
Allons jeune homme ! Levez-vous !
Il ne me semble pas avoir entendu que le Sieur de Castelléo vous invitais à vous asseoir !


Une fois que le petit garçon fut debout, c’est un regard noir qu’il croisa à son tour. Elle le réprimanda alors sur ses méthodes et appuya sur le point sensible :
Croyiez-vous qu’un Chevalier oserait se comporter et répondre comme vous venez de le faire ?!

Une nouvelle fois, volontairement elle s’était mise à le vouvoyer pour accentuer la sévérité de ses propos. Elle marqua une courte pause pour lui laisser le temps de réfléchir quelques instants puis repris :
Il ne me semble pas ! Sachez jeune homme, qu'un Chevalier c’est non seulement un excellent combattant, mais également un homme avec de bonnes manières...

Edit pour corriger une grosse coquille
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Emery
A peine était-il assis, qu'une furie en jupons traversait la pièce pour venir à lui. Et quelle furie! A peine eut-il le temps de se redresser qu'une main ferme lui empoigna le bras et le força à se lever. La voix de la femme n'était pas de celles qui s'élevait, mais elle apparaissait aussi autoritaire que l'aurait été celle d'un militaire. Tant et si bien que Emery s'en était trouvé surpris et coi.

Il ne me semble pas avoir entendu que le Sieur de Castelléo vous invitais à vous asseoir !


Son regard soutient un instant celui de la Baronne qui le veut noir. Depuis quand fallait-il être invité pour s'assoir et manger? Il tombe des nues.


Croyiez-vous qu’un Chevalier oserait se comporter et répondre comme vous venez de le faire ?!


Le gamin détourne les yeux vers la table. Il n'a toujours fait aucun geste pour se délivrer de la main qui l'agrippe et qui le serre. Non, un chevalier ne répondrait pas de la sorte. Les larmes lui montent aux yeux, mais pas des larmes de peine, des larmes de colère et de honte. Face à son silence la Baronne avait poursuivi:


Il ne me semble pas ! Sachez jeune homme, qu'un Chevalier c’est non seulement un excellent combattant, mais également un homme avec de bonnes manières...

Il est mort de honte, certains souvenirs lui reviennent en mémoire... Malou lui expliquant qu'un chevalier reste toujours calme, qu'il ne doit jamais faire preuve d'impulsivité. Il serre le poing et relève les yeux gentiment vers la Baronne tout en se dégageant de son emprise, son regard et son sourire sont aussi espiègles que sa réponse sera insolente:

Désolé M'dame, je savais pas qu'il fallait être autorisé pour s'asseoir. On m'l'avait jamais dit aussi... En pluss, jchuis pas encore vraiment chevalier, j'ai commencé à apprendre aujourd'hui. M'sieur Izidore a dit lui-même qu'on ne devenait pas chevalier en un jour... Alors je fais encore des fautes parfois. Je fais de mon mon mieux, jchuis patient... Vous devriez essayer aussi.

Sa phrase finie, les joues bien rouges, il avait croisé ses mains dans son dos et était resté debout à côté de sa chaise, regardant la Baronne en coin et attendant l'invitation à s'assoir... la réaction de la Baronne et de son chevalier de Père
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Mammylou
Tout se passa si vite que Marianne ne pu agir de suite mais elle voyait que la Baronne semblait outrée du comportement d'Emery. Elle le démontra assez rapidement d'ailleurs. Elle se retient d'intervenir de suite ne sachant trop comment elle prendrait la chose. Mais comme elle avait la charge du jeune Messire il lui faudrait bien démontrer qu'elle avait fait son travail aussi après la dernière réponse quelque peut insolente elle ne put se taire.

- Es.. Emery! Je te prie de faire des excuse pour ce comportement indigne de la chevalerie en effet même si je n'ai point eu le temps de te l,enseigner encore il faut apprendre à se contrôler en tout temps.


Puis tournant son regard vers la baronne elle lui dit:

- Il faut vous compter chanceuse Dame Baronne car sinon vous auriez eu mal au tibia. Je crois qu'il a au moins compris une parti de l'enseignement en de vous donnant point les coups de pieds habituels pour se dégager.

Puis elle baissa son regard vers Em qui était tout rouge de honte comme de rage en fait.

- Il est vrai qu'il faut attendre d'y être inviter avant d'approcher.

puis son regard se promena de la baronne à son Maître.

- Ce n,est encore qu'un enfant malgré tout et il a été élevé dans les rues il ne faut point l'oublier. Certaines habitudes sont dures à corriger mais il comprend vite, il est intelligent et je suis certaine qu'il y arrivera. Je vous demande de l,excuser et s'il y a eu offense, j'en assume la responsabilité. Comme c'est à moi qu'incombe l'éducation du jeune Messire.

Elle espérait avoir un quelque peu calmée la tension.
Izidore
Tout se passa très vite en effet.

la Dame se leva, se dirigea vers Esteban et le gronda pour son attitude envers eux et surtout Izidore. Il ne trouvait rien a redire sur le moment à l'intervention, elle était normale pour réprimander un enfant qui se devait d'être de son rang cependant il ne l'était pas vraiment ... Par la faute même du Chevalier et la réaction de son fils bouleversa le quelque peu.
Il était son fils mais il n'avait pu s'en occupé comme il l'aurait du, il devait maintenant prendre sur lui pour le remettre dans le bon sens.
Un bon gamin comme disait Marianne, surement ... Surement aussi avait-il prit trop de mauvaises habitudes au contacts de certains individus.

La voie du Chevalier se fit autoritaire sans être forte, une nuance de compassion pointait derrière ce masque.




Emery. Regarde moi.
Tu ne savais pas mais ce n'est pas comme ça que l'on est censé se comporter lorsque l'on aspire à devenir Chevalier.
Être Chevalier ce n'est pas seulement attraper ou pourfendre des ennemis avec son épée, ce n'est pas simplement partir à la guerre pour le plaisir. Tout homme d'arme, tout soldat est capable de faire cela.
Être Chevalier c'est avoir des responsabilité, une tradition, un héritage à porter. Nous sommes peu nombreux mais sommes garant d'une éthique. Cela inclut de nombreuses choses que je t'apprendrais si tu le désire.

Tout d'abord, on respecte les personnes qui nous accueillent, qui nous offre l'hospitalité. Tu dois toujours respecter les femmes, peu importe sa classe et sa condition, excuse toi de la façon dont tu t'es exprimé à Dame Estelle Caroline mais également à Dame Marianne.

Ensuite, viens me voir, approche ...


Il se leva du fauteuil et se mit à sa hauteur.

Oui j'ai dis qu'on ne devenait pas Chevalier en un jour. Il faut faire ses preuves, montrer que l'on sait faire certaines choses comme s'occuper des bêtes, d'un campement, entretenir un lieux, savoir se tenir et être poli et courtois. Une fois que l'on sait faire cela, on peut espérer être prit en apprentissage auprès d'un Chevalier pour poursuivre son travail ; apprendre à lire, à écrire, manier les armes, les entretenir, les forger, entretenir et faire fructifier un domaine, apprendre les techniques de monte, de chasse, la stratégie militaire, économique et civile etc.
Là, si tu es digne, courageux, brave, intelligent, respectueux des traditions et qu'un Chevalier te trouves digne il peut faire en sorte que tu obtienne toi aussi ce statut.

Le chemin est long, dur ... Il faut travailler, se plier à certaines règles et travailler encore.

Pour l'instant je dirais qu'il faut d'abord que tu apprennes certaines choses donc avant de commencer un éventuel apprentissage. Je peux t'y aider, Marianne à déjà commencé il me semble, Dame Estelle Caroline vient à sa manière de poursuivre. Les erreurs existent lorsque l'on apprend et font bien souvent progresser.

Donc, Emery, souhaites tu apprendre ? Si oui, prend cette dague. Tu en auras besoin pour certaines tâches qui t'attendent dès demain. Marianne te guidera dans un premier temps.




Il détacha de sa ceinture sa dague personnelle et la tendit au petit puis se relevant rapidement et n'attendant pas plus que ça la réponse, craignant que l'orgueil du petit ne l'empêche d'accepter la chance d'éducation qu'il lui offrait, il le dirigea vers la table et les invita tous à s'assoir pour dinner choppant au passage un verre de lait.

Bien. La soupe doit être chaude maintenant.

... Au fait Marianne, j'espère que ce n'est pas toi qui lui a apprit à donner des coups de pieds à mon f... A mon jeune invité ...

Il lui fit un sourire et se tourna toujours souriant vers cette femme de caractère qui lui plaisait définitivement de plus en plus.
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Mammylou
Malou lança un regard noir à son Maître qui ne vit rien puisqu'il tournait la tête vers la jolie Baronne ce qui l'arrangeait bien en fait, lorsqu'il dit:

Citation:
... Au fait Marianne, j'espère que ce n'est pas toi qui lui a apprit à donner des coups de pieds à mon f... A mon jeune invité ...


- Non ce n'est point moi même que parfois je le regrette de ne point savoir le faire moi-même pour certain qui le mériterait bien. Si vous voulez je puis faire le service j'ai l'habitude de toute manière.

Sans même attendre la réponse elle le fît plus par habitude qu'autre chose. Elle servit la Baronne en premier ainsi que son Maître puis Emery qui restait encore pensif après l'intervention du Chevalier. Puis elle termina par elle-même. Elle reprit ensuite place à table et mangea silencieusement.
Emery
Debout à côté de la table il écoutait avec intérêt l'intervention de Malou, qu'il espérait en sa faveur. Il n'en fût rien, sa mine se faisait de plus en plus renfrognée à mesure que les reproches sur son comportement fusaient. S'excuser? S'excuser de quoi? De un, il l'avait déjà fait, de deux il n'avait rien fait de mal et trouvait que la Baronne s'offusquait bien vite. On en revient toujours là... Toujours la faute à Emery. Malou prend la peine se s'excuser pour lui, lui, il n'en fera rien, il n'en est pas question, son esprit obtus oblige . Il en voudrait presque à la jeune femme de l'excuser au près de la Baronne... Après tout, c'est bien elle qui l'a agressé et non l'inverse. Il en est là, debout, bouillonnant de l'intérieur, taiseux dans le silence qui s'est installé depuis peu, lorsque la voix de son chevalier de Père l'appelle.

Emery. Regarde moi. Il lève les yeux vers Izidore sans quitter sa place. [...] Ensuite, viens me voir, approche ... Étrangement, malgré sa réprobation concernant les reproches qui lui étaient faits, il avait contourné la table, profitant pour bousculer légérement la Baronne au passage, en dépit ce que son Père venait de lui dire, pour s'approcher du fauteuil sur lequel celui-ci était assis. Dans d'autres circonstances aurait-il déjà pris la porte, comme il l'avait déjà fait bien souvent, mais sans doutes est-il conscient de la chance qui s'offre à lui à cet instant. L'homme quitte son fauteuil et se penche à sa hauteur.

Oui j'ai dis qu'on ne devenait pas Chevalier en un jour. [...] Si oui, prend cette dague. Tu en auras besoin pour certaines tâches qui t'attendent dès demain. Marianne te guidera dans un premier temps.


Son Chevalier de Père décroche une dague de sa ceinture et la lui tend avant de se détourner de lui et de parler soupe. Il reste debout à regarder l'objet qu'il lui a mis entre les mains. Il en aurait presque oublié qu'il détestait la soupe. Il sort la dague du fourreau et regarde la lumière des bougies se refléter sur la lame. Tandis que Malou se propose pour faire le service. Il va s'installer à table en silence, il faillit déposer la dague sur la table mais se ravisa... Quelqu'un l'avait déjà repris pour ça... mais qui? Il la posa donc sur ses genoux. Le regard fixe sur la soupe qu'il ne critiquerai pas, il en avait suffisamment pris pour son grade en ce jour. Il n'y toucha cependant que lorsqu'il avait vu le Chevalier Izidore entamer la sienne, non pas pour une question de politesse, mais bien pour vérifier les dires de Malou... Oui, les chevaliers mangeaient bel et bien des légumes! Pouarf... Constatation faite, il s'était attaqué sans grande conviction à la sienne, préférant vider son verre de lait avant toute chose. Ses manières à table étaient dignes de lui, seul Malou pouvait y déceler un effort ou un progrès quelconque. Après un trop long moment de silence à son goût, bravant l'interdiction de sa préceptrice, et oubliant bien vite qu'il était, il y a quelques minutes encore, ostensiblement en colère contre tout ce beau monde, il s'était retourné vers Izidore pour l'interroger. Au hasard, il avait choisi le moment où il avalait une bouchée pour lui poser sa question:

J'peux vous poser une question?
Il n'attendit pas d'écho positif pour poser sa question. Vous avez des enfants?
_________________
Mammylou
Malou regarda le jeune Messire aller vers son père en bousculant légèrement la Baronne au passage au lieu de faire ce qu'il lui demandait. Elle soupira.

Il faudra encore lui montrer que certaines choses ne ce font point de cette manière pensa-t-elle. Puis une fois le repas commencé elle fût fier de voir qu'il attendait avant de commencer que le Chevalier lui-même le fasse. Sans doute point pour la raison de bien séance mais plus pour voir si ce qu'elle lui avait dit était exact. Pourtant elle lui avait bien dit qu'un chevalier ne ment point. Elle haussa légèrement les épaules et porta elle même la soupe à sa bouche. Elle faillit bien s'étouffer lorsqu'il demanda au chevalier s'il avait des enfants.

Elle leva la tête en rougissant vers son Maître pour savoir s'il choisirait l'opportunité qui se présentait de lui faire savoir la vérité où non. Fallait-il lui dire de suite qu'il était son fils ou attendre encore un peu. Elle n'avait aucune idée de la suite de la conversation qui commençait à prendre un sens non prévu.

- Est.... Emery mange pendant que c'est chaud et cesse de poser des questions pour ce soir. Lorsque quelqu’un te parle tu écoutes ce qu’il te dit et tu fais aussi ce qu’il te demande que ça te plaise ou non. Tu n’as point à tout savoir sur les personnes présentes icelieu si elles veulent en parler elles le feront elle-même le temps venu. Je comprends ta curiosité et je la trouve légitime mais il faut parfois savoir être patient et attendre le moment qu’il faut pour cela. Je sais qu’on te demande beaucoup pour le moment mais tu veux devenir un chevalier alors commence par respecter les autres et obéir à ce qu’on te demande.


Marianne n’aimait point le réprimander mais elle se devait de lui montrer les choses comme elles sont et ne point se voiler la face. L’apprentissage du métier était une chose ardue elle en savait quelque chose mais savait aussi qu’il serait quelqu’un de bien lorsqu’il comprendrait la nécessité de son intervention.
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