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[RP- ouvert]La mer ça monte, ça descend pourtant !

Isleen
Rp ouvert que ce soit pour embetter ma crevette ou à l'autre bout de la plage


Une plage, comme toute les plages, sable, galets, algues, poissons dans l’eau, coquillages et crustacés, pécheurs au loin, le port à l’autre bout près à les accueillir après leur journée de pêche, bref, une plage comme on en trouve tant d’autres sur les rivages. Exception faite que celle ci, se trouve un peu plus éloignée, un peu plus à l’écart, sans pour autant être cachée, il faut juste marcher un peu plus que de nécessaire pour y arriver. C’est ce que la rouquine a fait pour arriver ici. Un petit besoin de solitude. D’un autre coté, elle ne connaît pas grand monde, et pas suffisamment pour que l'on vienne jusqu'à elle, si on la voit seule ici, mais même elle n'est pas à l'bri d'une âme charitable qui viendra lui demander si ça va, ce qu'elle fait....

Bref, notre rouquine est là sur la plage abandonnée, pas de rendez-vous romantique en vu, Phyl est au loin, pas de partie de pêche, de baignade de prévue, même si l’eau est pourtant assez bonne pour la fille d’Irlande. Non rien de tout cela. Elle s’est juste isolée de la population locale pour tenter de comprendre quelque chose, une chose qui l’intrigue depuis qu’elle a mis les pieds en Languedoc, plus précisément depuis qu’elle a vu la mer.


Un bout de pain, une pomme, la rouquine a passé sa journée à attendre. Attendre quoi me direz vous ? Attendre la marée ! Oui l’irlandaise attend la plage à marée base, elle attend les vagues, les remous, le changement, le plaisir de fouler la plage à marée base, d’attendre les pieds en éventails, bien plantés dans le sable, la caresse des vagues qui montent. Voilà ce qu’elle attend la rouquine en croquant sa pomme.

Une heure, elle attend.
….
Trois heures, elle attend encore.

Quatre heures…la patience est mise à rude épreuve, même si patienter en prenant le soleil est agréable. La rouquine se lève, va vers le rivage, mesure du pied la distance, regarde tout le rivage qui se dévoile à ses onyx, histoire de se dire qu’elle ne rêve pas, revient sur ses petons sur la mer qui les lèchent à peine d’un voile mousseux d’écume.


Dépitée, ça résume la situation, le sentiment qu'elle vit. Dépitée de ne pas avoir ce qu'elle est venue chercher.

Rien, à peine un de mes pieds…


Dépitée l’irlandaise, elle secoue la tête légèrement de droite à gauche. Ce n’est pas la mer qu’elle observe, pourtant ça y ressemble, odeur, couleur, gout, oui c’est un océan qui ne bouge pas, une étendue salée qui ondule au gré du vent. Un grand lac quoi ! Comment peuvent-ils appeler ça une mer, un océan, si ça bouge si peu ? C'est bien la question qu'elle se pose !

Je n’ai pas du attendre assez…ça va bien monter ou descendre quand même !


Elle va attendre encore, se rassoir et attendre que ça bouge ! La fille d’Irlande habituée aux courants, aux marées, ne sait pas qu’ici la mer monte , descend de manière imperceptible surtout accompagnée du mistral, et si peu.

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pas là jusqu'à début juillet
Emeline.
Emeline avait besoin d'être seule, ou si ce n'était pas d'être seule, c'était être loin de toutes personnes qui la connaissait un minimum. La solitude ont s'y habitue rapidement lorsqu'on la fréquente pendant de nombreuses années, le calme, se sentiment que rien ne peut vous arriver avec vous-même. L'innocence était accompagnée depuis, depuis trop longtemps et elle fut touchée par tant d'attention c'est certain, bien entendu ! Mais les grands comprenaient parfois rien à rien et leurs faire comprendre étaient plus complexe qu'on pouvait le penser par moment.

Quoi de mieux qu'une plage un peu reculée pour être face à soit-même ? Emeline aurait répondu un couvent, mais cela ne courait pas les rues dans le coin. Soupir avant de ce laisser tomber sur le sol et cacher son nez dans le tissu gueules qui lui servait de mouchoir, de cape, de couette et même de cache nez. Yeux clos, couchée en étoile de mer, elle lâcha un petit cri de douleur ou d'angoisse, pas vraiment certaine que cela l'aidera en soit. Mais tout aide dans sont cas et soudain...

Le drame ! Un coup de vent et le tissu s'envola dans l'air frais de la mer direction, le lointain. Drame pour la gamine qui ne tarda pas à lui courir après, comme l'enfant suivant le papillon.


Noooon, reviens ici ! Reviens je te dis.

Bras tendu au ciel, elle court Emeline tant pis pour la contenance et l'esthétique de la situation, l'important était de le récupérer et rapidement. Il tourne, tourne et retourne au loin, tout espoir perdu, toutes craintes dehors. Et soudain, miracle ? coïncidence ? L'objet tomba non loin d'une rousse, seule et fixant l'océan. Une inconnue assurément, mais une inconnue qui pourrait bien sauver le petit coeur de l'enfant.

Rattrapez-le je vous en prie. Hurlement lâcher au vent, en espérant que l'âme possiblement charitable, mette la main sur sa cape et lui garde précieusement. Le temps qu'elle parcourt la dizaine de mètre qui la sépare de son précieux.
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Isleen
Pas le temps de se rassoir sur le sable, pour attendre cette fichue marée qui ne vient pas, pour attendre les vagues, non, non, il faut croire que quelque part, il a été trouvé, qu’elle avait été trop feignante, ces dernières heures, pour oser se rassoir et attendre au soleil que la plage daigne enfin se découvrir, que la mer fasse enfin son boulot. La rouquine peut très largement le supposer alors qu’elle entend un cri sur cette plage , l'instant d'avant, silencieuse de toute voix humaine.

Rattrapez-le je vous en prie

Les prunelles de l’irlandaise se tournent instinctivement dans la direction de l’émettrice, de celle qui vient de la surprendre sur ce coin de plage qui l’instant d’avant lui semblait suffisamment reculé. Un instant d’incompréhension du désir de cette jeune fille/femme, elle ne s’aventure pas à aller plus loin l’irlandaise, elle sait oh combien les apparences peuvent être trompeuses. Mais que veut-elle donc qu’elle rattrape ? Et aussi certainement qu’un nuage cachant le soleil pour attirer toute l’attention sur lui, le tissu virevolte, emporter par le vent, devant elle, comme pour lui dire "c'est de moi qu'elle parle. Attrape moi si tu peux" La rouquine ni une ni deux, bondi. Trop tard. Il virevolte encore. "Attrape moi" dit-il. La rouquine bondi encore, le mistral est capricieux, et l’étoffe la nargue. Isleen fait le cabri, saute encore et saute toujours, rien à voir avec le gracieux saut du joli cabri, tu tut tut, non sur le sable impossible de sauter gracieusement, vous vous enfoncer, n’avez pas l’appui nécessaire, et vous avez plus l’air ridicule qu’autre chose. Mais elle s’en moque, elle attrapera cette chose !

díreach! Fan i gcás leat!*


Et l’irlandaise attrape au vol dans un dernier saut l’objet du désir de sa main droite. Si elle n’avait pas fait suffisamment d’exercice et bien là c’est fait. Ses onyx se portent à nouveau sur la jeune femme qui vient récupérer son bien et qu'elle accueille avec le sourire du chat venant d’attraper sa souris, toute contente d’elle. Il lui en faut peu parfois, pour être satisfaite d’elle.

Il en aura donné du mal….




* Il suffit ! Reste là toi !
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pas là jusqu'à début juillet
Emeline.
Mon précieux ! C'est fou de constater que l'être humain s'attache à tout moment à n'importe quoi du moment que cela lui donne une raison – bonne ou non- de rester debout. Certain s'attache à leur verre d'alcool, d'autre à leurs amis – fidèle ou pas- et la jeune fille s'attachait à ce morceau de tissu au gout de chagrin et à l'odeur de l'amour. Chaque enfants à un jouet qu'il préfère et qu'il quitteras une fois adulte avec difficulté ou peut-être jamais. Voyant le félin sauter après son morceau de vie, Emeline s'arrêta net . Pourru qu'un coup de griffe ne l'abime guère, ou elle ne tiendras pas sur ces deux pattes très longtemps. Quelques bond plus tard, alors que son coeur battait la chamade et que ses mains s'étaient refermée sous l'angoisse, elle soupira d'un soulagement certain.

Situation maitrisée à soixante pour cent, sourire sur les lèvres rosées avant de courir les quelques mètres qui la sépare de son cœur et d'une inconnue également. Une inconnue fière de son coup et tenant l'objet de ses désirs entre ses griffes, possiblement cruelle. Emeline posa une main gantée sur le tissu et le regarda, rêvait-elle ? Ou ne l'avait-elle réellement pas perdu ? Constat en cours : Quelques grains de sable, quelques gouttes d'eau, un peu chiffonnée, mais rien d'irrécupérable. Soupir de soulagement nouveau, alors qu'elle releva le regard vers l'inconnue aux cheveux roux.

Roux ? Erf, beaucoup disaient du mal des roux, ils étaient des démons, des sorcières, des proches de la créature sans nom et ne méritaient pas de vivre. Elle ? Elle n'avait pas d'avis, mais fut heureuse de constater que celle-ci venait de lui sauver son destin. Sourire donc avant de redresser un peu les épaules. Fallait dire quelques choses ?


Il m'as fait peur, le chenapan !

Léger rire, parler d'une cape comme d'un être vivant, amusait Emeline et laissait planer la bonne humeur dans cette période de grand stress. Sans lâcher le tissu, elle s'inclina un minimum.

Merci, vous sauter divinement bien ! Un vrais ... euh... lapin ? Sans élégance, mais cela ne comptait pas dans le fond.
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Evariste

Morte-couille ! Ce que c'est grand, Montpellier, ce que c'est gigantesque, surtout lorsqu'on est né à Perpette-les-Andouillettes, lorsqu'on a grandi à Trifouillis-les-Canards, entre la boulangerie et la cordonnerie, puis qu'on a végété durant des siècles dans un grenier de la Cour des Miracles, un grenier long et large comme trois napperons de dentelle – trois napperons mis bout-à-bout hein, pas trois napperons superposés, faut quand-même pas exagérer, et puis y'avait quand-même l'eau courante, celle qui court le long des murs lorsqu'il pleut, et aussi le chauffage, quand le soleil venait écraser son museau ocré sur les quatre carreaux fendus – .

Les Miracles, déchéance humaine portée à son paroxysme, généreux cloaque, refuge des vide-goussets, des catins et des gueux. Oui, les Miracles, où il était Phylibert, et non pas Evariste, patronyme jugé bien trop snobinard pour un environnement aussi infâme. Oui, les Miracles, enfin, où notre Phyl a croisé sur sa route la plus ravissante rouquine de la terre, son farfadet joli, son lutin des vertes collines d'Erin, la plus adorable et attachante chieuse que l'Irlande ait jamais enfanté, mais qu'elle s'est empressée d'expédier aussitôt vers la France, tel un cadeau empoisonné. Oui, les Miracles où ils se sont aimés passionnément, avant que la puce ne soit contrainte d'émigrer vers le Languedoc pour y rejoindre son énigmatique patron. Bien-entendu, après avoir réglé ses p'tites affaires en cours, notre Phyl s'est empressé d'emprunter les mêmes routes pour retrouver ses trois p'tites pommes d'amour. Oui, uniquement les emprunter, pas les voler, même si notre zigoto est de cette engeance maléfique qui veille à une meilleure répartition des richesses du monde, en se servant au passage.

Et le voici devant la grande bleue, majestueuse et sauvage. Paraît que ça s'appelle la Méditerranée toute cette eau salée qui ne sert à rien. Drôle d'invention. Oui, Montpellier est immense, mais notre Phyl n'a pas le neurone atrophié, les mystérieuses circonvolutions de son ciboulot l'ont amené sur la plage où il s'attendait à retrouver sa tourterelle aux blanches ailes. Et d'ailleurs, en cet instant précis, elle vole, la tourterelle, elle vole et virevolte pour rattraper un bout de tissu qu'un vent capricieux s'entête à éloigner d'une gamine un peu plus jeunette que son bout d'chou, visiblement. N'est-elle pas jolie sa minuscule rouquinette aux mollets frétillants, aux gambettes légères ? Même dans le sable mouillé qui cherche à retenir ses mignons petons, elle parvient à paraître aérienne et gracieuse. Enfin, pas à chaque pas... Attendri, heureux, notre compère observe la scène en silence. Sur ses lèvres, son sourire 7 bis, le plus radieux, celui qu'il réserve à sa mie, qui n'a pas encore remarqué sa présence, même s'il n'est qu'à dix pas d'elle ...


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Isleen
Avant même un merci, les mains avides non les mains possessives de la jeunettes s’emparent, reprennent ce bout de tissu qu’elles n’auraient jamais du laisser au vent et à ses caprices. Et la rouquine laissant ce carré à sa propriétaire de se dire qu’elle lui arrache limite des mains pour en inspecter dans la foulée chaque coin. Que peut bien avoir de si important ce bout d’étoffe pour que cette jeune femme semble y tenir à ce point ? Bah peut importe, sauf qu’il n’est pas au courant d’entendre parler de « chenapan » pour une chose, et l’incongruité lui tire un sourire amusé qui répond au rire de brunette.

Merci, vous sauter divinement bien ! Un vrais ... euh... lapin ?

Erf ! Lapin…elle aurait préférée à vrai dire qu’elle s’arrête à divinement bien, c’était parfais nul besoin de rajouter « lapin » ! Mince si même les inconnues, rencontrées de peu, lui donnaient dans la comparaison avec le petit, elle ne s’en sortirait jamais ! Soupire léger à peine perceptible. Elle a de la chance la jouvencelle, l’irlandaise est prompt à saisir l’ironie, le comique des situations, et puis il s’agit on va le prendre comme cela d’un compliment, alors elle lui sourit et répond à ses remerciements d’un air un peu taquin.

Je vous en prie. J’ai des années d’entrainements pour en arriver là….des années à sauter pour attraper tout ce qui est hors de ma portée. petite pause, la jolie devant elle n’est pas bien grande non plus, aussi continue t-elle amusée - Vous savez ce qu’il vous reste à faire.- Léger rire elle en avait fait des bonds plus petite – si si la rouquine a été un jour plus petite que ça – pour attraper les objets de ses désirs, elle en faisait encore. -L’jour ou vous voudrez apprendre, suffira d’venir me voir…j’suis Isleen, et j’traine souvent à La Rue de Traverse.

Et puis, comme si le vent le lui avait murmuré sa présence, lui avait chuchoter "il est là" l’irlandaise détourne doucement ses onyx de la brunette, parcoure la plage du regard, avant de se sentir entrainer tel le pole plus attiré par le pole moins d’un aimant, directement sur Phyl. Un sourire, un vrai illuminé se fait, un éclats dans les onyx, il est arrivé, machinalement elle fait un pas vers l’objet de son désir, avant de s’arrêter se souvenant de la jeunette et de fixer à nouveau son regard sur elle, et sur Phyl, et sur elle, et ….elle va finir par loucher !
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pas là jusqu'à début juillet
Emeline.
Ouf, maintenant qu'elle avait récupérée la cape de ses désirs, Emeline s'empressa de l'attachée très solidement à son cou par les fines cordelettes d'or qui étaient sans doute faite pour ce genre d'utilisation. Ainsi elle avait l'habitude des bonds ? Avec la grâce d'un lapin ou la délicatesse d'une biche ? Emeline n'en savait que trop rien, mais fut surprisse d'apprendre que les deux femmes trainaient dans la même rue. Rue ceci dit fréquenter par bien des gens de bonne éducation ou non et tous ce retrouvaient souvent au même endroit. Sourcils qui ce fronce alors que la môme approuva sans remarque, Isleen aura vite fait de comprendre qu'elle était aussi là-bas parfois pour ne pas dire souvent et tout s'expliquera sans doute sans autre remarques.

Isleen ? Étrange comme nom, sans doute pas du coin, d'où pouvait-il bien provenir ? Sans vouloir paraitre trop curieuse, elle ne fit pas la moindre remarque approuvant une nouvelle fois dans un silence irréprochable. Et soudain l'air fut lourd, chargé de ce petit truc qui fait que normalement vous vous sentez en trop, mais Emeline n'était pas normal en soit. Regardant la femme, elle suivit son regard et découvrit un homme.

Un homme ?! Oh non, manquait que cela pour compliquée les choses, un homme ! Les hommes sont lâche, individualiste et très peu fréquentable. Sauf, certains, mais vraiment très rare était l'homme n'ayant jamais fait de mal. La Gamine regarda Isleen qui allait finir en girouette et haussa les épaules. Un homme quoi !


Vous le connaissez ?Une façon détourner de demander s'il était dangereusement maitrisé ou pas encore. Les hommes font fourbes, sans scrupule et ne savent pas être doux, les hommes resterons une cible pour les femmes, attirée comme des mouches et sachant très bien qu'as l'heure de souffrir ils seront les premiers à venir vous noyer. Mais si Isleen le connaissait il ne blesserait qu'elle et Emeline n'avait donc rien à craindre. Egoiste ? Qui à parler de solidarité féminine ? Pas elle !

Il as un sourire de chat, c'est fourbe les chats. Silence, ambiance amoureuse et donc tendue pour la gamine, qui le regarde dans autre mot à son égard. Maudit homme, maudit sourire et surtout maudit chat !
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Evariste

Ceci est une confidence, gardez-le pour vous, mais Phylibert est un grand sorcier ! Même celui qui gère tout là haut, depuis son trône de marbre blanc niché au cœur de l'azur immaculé, n'a pas autant de pouvoirs. Alors, attention, observez-le bien, notre Phyl se concentre. Roulements de tambours. Tout à son bavardage avec la gamine qui a récupéré son précieux bout d'étoffe, le joli colibri n'a pas encore remarqué la présence de son échalas. Lui, il l'observe, il apprécie, il se régale, il adore la voir comme ça, détendue, amusante, répondant aux boutades de la fillette par d'autres boutades. Ce sont deux gosses du même âge, là.

Mais stop ! Il se concentre. Taisez-vous, contemplez l'immensité de son talent, l'omnipotence de sa volonté. Il pose le bout de l'index sur le front, et il ordonne, sans dire un mot, les yeux mi-clos.

* Ma rouquinette aux agates dorées, mon haricot sauteur, mon pierrot qui danse et qui fait des bonds, ma lionne à la crinière flamboyante, ma gentille alouette que je plumerai très bientôt ... ton Phylou est là ... retourne-toi ... ton Phylou le veut ... maintenant !*

Et ça marche ! Vous en doutiez ? Elle le regarde, elle est belle, c'est un merveilleux sourire qu'elle lui offre, le plus merveilleux des sourires, un sourire de ses lèvres de vermeil, un sourire de ses onyx pétillant d'un éclat fabuleux, un sourire de ses fossettes de femme-enfant ! Ce qu'elle lui offre, c'est de l'amour plein le cœur. Elle ne se jette pas dans ses bras, non, la puce est pudique, ils ont une jeune spectatrice, mais notre zigoto, lui, l'est beaucoup moins. Lui, faut qu'il la papouille, faut qu'il la tripatouille, faut qu'il la farfouille ! Avec ou sans témoin. Il l'a remarqué, la gamine ne semble guère apprécier son irruption, mais que connaît-elle des sentiments, la petiote ? Hein ? Même les adultes y perdent leur latin ! Alors qu'elle s'occupe encore un peu de son chiffon, sinon le chat fourbe va la dévorer !

La puce hésite donc, alors c'est l'escogriffe qui s'élance, qui saisit sa brindille par la taille, la soulève, la hisse très haut dans le ciel comme s'il voulait la coiffer d'un nuage, et il rit, il rit comme un fou, la faisant tournoyer dans les airs, comme ces bourrasques folles qui glanent les feuilles mortes pour en faire un chapelet et les lancer dans l'azur en un tourbillon mordoré.

Lorsqu'il la repose enfin, notre Phyl a le tournis, il s'accroche à son puceron et lui bécote gentiment le museau, en laissant courir une main parmi ses cascades rousses que le vent a soigneusement emmêlées. Mais stop ! Encore une fois. Les retrouvailles en tête-à-tête ce sera pour plus tard, le bougre veut profiter aussi de cette mer qu'il découvre, et ne désire nullement écarter de leurs jeux la p'tite gamine. Au loin, un long rocher sommeille sur la plage, non loin des vaguelettes qui chuchotent doucement. On fait la course jusque là, en courant dans l'eau ? demande t-il en prenant sa poulette par la main et en dévisageant la gamine. Le chat fourbe c'est Phyl, et toi, c'est comment ? ... ajoute t-il en se préparant à un sprint !


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Isleen
A la réponse de la jeunette, elle eut le temps de répondre "oui je le connais", tout juste eu-t-elle le temps de froncer de mécontentement les sourcils à la dernière de ses remarques, avant de se faire littéralement propulsée dans les airs, d’apercevoir la plage dans un joli 360 degré accompagné d'un éclat de rire. Lorsqu'il la repose à terre, au sol, la rouquine sourit à nouveau, Phyl , il lui avait manqué, lui et sa spontané, lui et son amour débordant, tactile qui parfois la rendait chèvre, l'énervait. Mais oui il lui avait manqué, alors pour une fois malgré la jeunette à leur coté, la rouquine le lui dit, c'est sa preuve d'amour à elle.

Tu m'as manqué.

Elle sourit amusée, la course jusqu'à l'eau, alors qu'ils sont à peine à trois pas du rivage, enfin à trois pour elle à un seul pour lui, la course sera vite terminée.

Le chat fourbe c'est Phyl, et toi, c'est comment ?

Elle avait presque oubliée la réflexion de tout à l'heure, il lui semble que Phyl ne prenne pas trop mal la réflexion, ou du moins le prenne en plaisanterie, avec humour, elle elle le prend carrément mal. Phyl un chat, oui pourquoi pas, un énorme chat, un gigantesque chat, mais fourbe ! Non ! Elle est qui celle là pour se permettre un jugement de valeur, sur une personne qu'elle ne connait pas, qu'elle voit pour la première fois. Il lui semblait pourtant l'instant d'avant qu'elle était somme toute sympathique et gentille, faut croire que non, prompt à cataloguer .

D'abord tu n'es pas fourbe Phyl, p'etre un peu chat lorsque tu ronfles....- sourire amusé à son échalas, avant de tourner ses onyx plus noirs que la nuit sur la petiote - mais fourbe non !

Allors jeune fille, les bonnes manières on a ou pas ? La rouquine peut être une vrai chieuse à ses heures perdues, elle peut même l'être sans le vouloir, mais elle sait très bien l'être quand il faut, quand elle ne supporte pas quelque chose, et qu'elle se soit permise d'insinuer que Phyl soit fourbe, sans le connaitre, grrrr....
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pas là jusqu'à début juillet
Emeline.
Tiens tiens, mais c'est qu'il aurait de l'humour le matou ? Sourire soudainement, il passait d'homme à Phyl. Et donc de rien à tout dans l'esprit de la petite normal quoi. Approuvant doucement elle lui tendit une main, salutation amical pour une fois qu'elle ne ce cache pas derrière une personne. Enfin ici ou pouvait-elle bien ce cacher ? Dans le sable ? Ça pique !

Je n'ai jamais dis que vous étiez fourbes, mais vous avez bien un sourire de chat. Et les chats sont fourbes, mais ne ce vexe pas. Léger rire avant de pencher la tête. Emeline, d'ici ... Enchanté Monsieur Phyl.

Regard à la rousse qui déjà s'emballe, aucun doute ils étaient amoureux. Emeline aimait bien l'amour, même si cela impliquait un homme et une femme et que les hommes c'étaient, trop compliqué et les femmes trop naïve sans doute. Mais pour aimer peut-être fallait-il que tout soit naïvement complexe ? Ou pas. Aucune idée finalement sur la question, elle en amour était naïve lui était complexe, mais ensemble ils étaient parfaitement coordonnée.

Silence... Que dire à deux amoureux ? Réflexion avant de porter le tissu à son nez et s'y cacher un peu. Plus besoin de chercher il proposa une course et Emeline ne refusait jamais les défis, aussi amusant soit-il.


D'accord ! Mais si tu perds Phyl, tu payera la tournée. Petit rire avant de partir avant même le départ donné, tant pis. Parfois fallait savoir être une enfant et Emeline c'était ce qu'elle savait faire le mieux, être une enfant.
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