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Info:
Estelle Caroline d'Ambroise rentre tout juste en Berry. Elle revient d'un voyage avec l'Ordre Royal des Dames Blanches en Bourbonnais Auvergne. Izidore de Castelléo est venu la rejoindre à la frontière du duché Berrichon et profite d'une escale à Châteauroux pour donner rendez-vous à son écuyère et à son fils, ce dernier ignorant qui il est.

[RP] Retour et retrouvailles.

Izidore
Le vent soufflait frais sur le Berry en cette agréable fin de journée de printemps.

Les journaliers se rendaient dans les tavernes de la ville boire une chopine de bug méritée après une journée de durs labeurs. Les femmes s'en retournaient à leurs maisonnées mettre en route le diner et s'occuper des plus jeunes. Les enfants eux, jouaient, innocents sur la place du village entre toutes ces "grandes personnes".

Eux, déambulaient parmi ce curieux balais quotidien. Ils revenaient de la frontière où il avait retrouvé la Baronne de retour en ces terres.
La relative douceur de la journée avait fait quitter au Grand-Maître Teutonique son lourd mantel hivernal au profit d'une simple cape plus légère ; choix qu'il regrettait en cet instant précis et remontant sur sa gorge un châle aux mailles serrées qui ne le quittait guère depuis des années.
Hormis sa cape, plutôt commune d'ailleurs, sa mise était relativement simple, seuls quelques détails pouvaient laisser deviner son rang, ainsi que sa façon droite de se tenir particulière aux Chevaliers.

Demain seraient là son écuyère et son fils ... Son fils ... Esteban Alejandro était donc vivant ...

Pour le moment à ses côtés, la Baronne Estelle Caroline, plus charmante et ravissante que jamais ...




Je vous remercie Baronne d'avoir accepté ma protection pour votre retour bien que je pense que vous n'en auriez guère eu besoin pour vous avoir vu à l'oeuvre ...
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Escalibur2
Quinze jours, cela faisait précisemment quinze jours que la Baronne avait quitté le Berry pour suivre ses soeurs Dames Blanches en Bourbonnais. Une fois l'ordre de démobilisation donné par la capitaine, Estelle Caroline avait pu reprendre la route pour le Berry.

Elle voyagea seule de Murat à la sortie de Guérêt. En cours de route, elle apprit que le Sieur Izidore de Castelléo était à Saint-Aignan. Au cours des dernières semaines, elle avait eu la chance de pouvoir le rencontrer à plusieurs reprises. La diplomate, qui avait apprécié ces quelques trop brèves rencontres, usa de sa mésange pour savoir combien de temps il comptait séjourner à Saint-Aignan. A son grand plaisir, le Chevalier Teutonique lui proposa alors de la rejoindre sur la route du retour. Ils convainrent donc de se retrouver à la sortie de Guérêt.

Le jour dit, ils se rejoignirent à la sortie de Guérêt et chevauchèrent ensemble jusqu'à Châteauroux, unique étape de leur voyage. Izidore lui avait confié qu'il avait donné rendez-vous le lendemain à son écuyère et à son fils en ce village. Les deux voyageurs firent donc une journée de pause.

Estelle Caroline qui n'avait guère vu la couleur d'un bon bain depuis 15 jours profita de l'escale pour se rendre plus présentable à l'auberge où ils passeraient la nuit. En fin d'après-midi, ils se rejoinrent pour une promenade dans les rues du village. La Dame Blanche était vêtue de sa tenue de combat de rechange et arborait fièrement les couleurs de son Ordre. Elle n'avait pas non plus quitté son épée d'esquire dont elle se séparait rarement.

La Berrichonne qui au cours des derniers mois n'avait passé que très peu de temps chez elle, constata lors de cette visite que rien n'avait changé. Les tavernes étaient toujours aussi pleines et les soirées bien animées. Ces jours-ci çà l'était plus encore que d'habitude, il fallait dire que les réjouissances pour les Ducales avaient commencé. Les critiques et noms d'oiseaux en tout genre volaient donc bon train. Ce spectacle qui avait un temps agacé la Dame Blanche en arrivait aujourd'hui à l'amuser.

Elle fut interrompue dans ses pensées par une voix qui ne la laissait guère insensible : c'était celle d'Izidore.

Je vous remercie Baronne d'avoir accepté ma protection pour votre retour bien que je pense que vous n'en auriez guère eu besoin pour vous avoir vu à l'oeuvre ...

Elle tourna la tête en sa direction, posa ses yeux sur ses fins traits et lui adressa son plus beau sourire.
Ce fut un réel plaisir pour moi que d'accepter votre protection durant cette fin de voyage. Votre compagnie m'est toujours si agréable ... A la prononciation de ces mots, un léger rosissement refit surface sur les joues de la Baronne. Elle rit ensuite :
Oh oui ! Il est vrai que notre première rencontre fut pour le moins mouvementée ! Mais, rassurez-vous, sur les chemins je ne suis pas aussi virulentes que sur une lice !
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Mammylou
[Arrivée à Châteauroux]

Malou avait tenue le coup jusqu'à ce que les première lueurs de la ville lui apparurent. Le moment de vérité allait bientôt arrivé et elle commençait à craindre un peu pour la suite des événements. Ce petit Messire commençait à prendre une grande place dans sa vie un peu trop sans doute pour son bien-être.

- Malgré qu'il soit taquin et point trop bien éduqué encore il était attachant.

Surtout pour quelqu'un qui venait de perdre ses enfants d'un seul coup. Elle ne savait trop comment la rencontre père fils allait se passer mais elle resterait auprès de lui pendant tout ce temps ça elle n'en doutait point une seconde. Elle se dit qu'il serait temps pour elle de prendre du repos quand elle pénétra dans la ville. On lui indiqua une place pour qu'elle puisse s'installer. Il y avait beaucoup de monde en ville à cause des joutes et se trouver une bonne place n'était point chose facile.Mais elle y arriva tout de même. Cela faisait à peine quelque minute qu'elle avait fermé l'oeil qu'elle senti Emery qui s'agitait pendant son sommeil. Doucement pour ne point l'éveiller elle lui caressa le front et lui parla avec douceur.

- Ça va je suis là dors Emery tu as besoin de repos petit ange.

Des mot revenait sans cesse :

" Le blageon non pas voler à moi. Non le feu ... maman ...Non..Vilain ... "

- Tu rêves Emery personne ne te fera de mal je suis là...

Puis le silence revint peu à peu il se calmait mais Malou ne dormit point beaucoup cette nuit là. Dès qu'il bougeait un peu elle était près de lui et lui parlait avec douceur pour qu'il s'endorme à nouveau pour quelques minutes mais cela ne durait jamais très longtemps. Puis juste un peu avant que les rayons de soleil ne vienne l'éveiller Malou se réveilla et se pencha pour voir s'il dormait paisiblement cette fois. C'est alors qu'il ouvrit les yeux et lui demanda:


"On est arrivés?"

- Nous y sommes presque mais c'est ici que l'on doit voire Mon Seigneur pour la joute tu te rappelles?

Malou savait bien ce qui allait aussi se passer mais chaque chose en son temps se dit-elle.

- Il faut pour commencer que j'aille chercher toute l'armure et ce qu'il a besoin pour les joutes Mais avant il faut faire un peu de toilette et merci pour mes cheveux ils sont bien même s'ils se mêlent un peu ça ne changera point trop. Je devrai les attacher cependant jamais Mon Seigneur ne m'a vu les cheveux défait mais je n'arrive plus à trouver mes rubans pour les tenir tu ne les aurais point vu par hasard? Pour le moment ce n'est point important de toute façon. Là nous allons prendre un bon petit déjeuner et on verra cela ensuite.

Ce qu'ils firent après une brève toilette. Malou n'aimait point ce qu'elle portait, cependant elle n'avait point le temps de passer au lavoir. Ils partirent ensuite chercher ce qu'il fallait qu'elle amène pour la joute...
Izidore
[Chateauroux]





Les yeux de la baronne s'étaient posés sur lui et il fut touché par sa beauté et sa grâce, il l'avait déjà remarqué depuis bien longtemps mais aujourd'hui plus que jamais. Puis elle rougit en prononçant ces dernières paroles.


"Votre compagnie m'est toujours si agréable ..."

Moi aussi Dame, votre présence me réjouit et je ... Malgré la tension qui devrait m'envahir à l'instant où je m'apprête à retrouver mon fils que je pensais parti pour rejoindre le soleil je suis étrangement calme et votre présence n'y est pas innocente je pense ...

Il évita lui par contre, de revenir à nouveau sur ses fesses douloureuses suites à sa première rencontre, lors de joutes avec la Baronne.

Il avait envie de rester encore à ses côtés dans le calme de l'instant mais bientôt tout pourrait être vite chaos si la rencontre future se passait mal, ce qu'il ne souhaitait vraiment pas.

Il n'avait pas son blason familial de visible, il avait prit soin de ne pas l'exposer de suite. Pour cette raison, il n'avait pas prit "ami de la guerre" l'épée familiale dont les 2 lions ornaient la garde, il en avait une beaucoup plus ostentatoire mais il n'avait pas le choix. garde couverte d'or et de pierreries, l'épée du Conseil des Chevaliers d'Isenduil.

Se tournant vers sa charmante compagnie.


Ils ne devraient plus tarder maintenant ... Si vous saviez comme j'appréhende cet instant ...
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Escalibur2
Moi aussi Dame, votre présence me réjouit et je ... Malgré la tension qui devrait m'envahir à l'instant où je m'apprête à retrouver mon fils que je pensais parti pour rejoindre le soleil je suis étrangement calme et votre présence n'y est pas innocente je pense ...
Ces mots très chaleureux firent de nouveau sourire la Dame Blanche qui sentait la tension du Teutonique dans le son de sa voix. Elle tâcha de le rassurer :
Même s'il l'ignore encore, vous êtes l'un des deux êtres les plus importants qu'un enfant puisse avoir : son père. N'ayant moi-même pas d'enfant, je suis bien mal placée pour donner des conseils. Mais je pense que vous ne devriez pas craindre ces retrouvailles. Dites-vous que ce n'est que le début d'une très longue et très belle histoire à écrire avec lui.

Le silence se refit alors et ils marchèrent l'un à côté de l'autre durant quelques minutes. La Baronne qui était, depuis quelques temps, toujours par monts et par vaux, savourait ces instants simples à marcher aux côtés d'un homme qui la rassurait et lui inspirait grande confiance.

Au bout d'un moment, sa douce voix rompit de nouveau de silence :

Ils ne devraient plus tarder maintenant ... Si vous saviez comme j'appréhende cet instant ...
La tension était de plus en plus palpable non seulement dans sa voix mais également dans son être. A cet instant, il semblait comme fragilisé par la crainte qu'il avait de ses retrouvailles. Estelle Caroline fit alors une chose qui la surprit elle-même : Elle s'arrêta net devant lui, prit les mains du Chevalier dans les siennes et tâcha de trouver les mots pour le rassurer :
Puis-je vous poser une question ? C'était là une question rhétorique, elle n'attendit donc point la réponse. Combien de brigands avez-vous affrontés ? Combien d'ennemis d'Aristote avez-vous dû combattre ? Sans risque de trop me tromper, je pense que nul ne le peut le dire ... Par contre, ce que je sais, c'est que chaque fois, vous avez fait preuve de courage et d'une grande vaillance.

Aujourd'hui, c'est un combat contre vous-même que vous avez à réaliser pour que ces retrouvailles se passent pour le mieux. Donc, pourquoi n'useriez-vous pas de ces expériences pour affronter aujourd'hui ce nouveau "combat" qui vous attend ? Car, vous le savez tout comme moi, un combat se gagne non seulement à la force de l'épée mais également à la force de l'esprit.

Si cela peut vous rassurer, sachez que, même si nous ne nous connaissons pas depuis très longtemps, je serais-là si vous avez besoin de moi.

Elle ponctua sa dernière phrase par un sourire rassurant et en plongeant ses grands yeux verts dans ceux du Chevalier. Elle marqua également une courte pause avant de reprendre :

Où est-il prévu que vous les retrouviez ? Est-ce devant l'église comme j'ai cru vous l'entendre dire tout à l'heure ?
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Izidore
"Combien de brigands avez-vous affrontés ? Combien d'ennemis d'Aristote avez-vous dû combattre ? Sans risque de trop me tromper, je pense que nul ne le peut le dire ... Par contre, ce que je sais, c'est que chaque fois, vous avez fait preuve de courage et d'une grande vaillance.

Aujourd'hui, c'est un combat contre vous-même que vous avez à réaliser pour que ces retrouvailles se passent pour le mieux. Donc, pourquoi n'useriez-vous pas de ces expériences pour affronter aujourd'hui ce nouveau "combat" qui vous attend ? Car, vous le savez tout comme moi, un combat se gagne non seulement à la force de l'épée mais également à la force de l'esprit.

Si cela peut vous rassurer, sachez que, même si nous ne nous connaissons pas depuis très longtemps, je serais-là si vous avez besoin de moi."




Beaucoup trop d'affrontements ...

Je sais que je n'ai pas a avoir peur d'un garçon de 10 ans mais que voulez-vous ... C'est comme si je l'avais abandonné ... Je le pensais mort dans l'incendie et ...

Je ne sais pas comment l'aborder ce petit.

Néanmoins je vous remercie pour votre soutiens, j'en aurais bien besoin je pense ...


Il lui sourit, elle qui se trouvait face à lui le regardant dans les yeux ... Longtemps qu'une femme ne l'avait regardé ainsi.


Oui l'église ... Allons y ?!
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Mammylou
[Devant l'Église]

Marianne et Emery avait fini par tout ramener et il ne restait que le temps de se rendre au rendez-vous fixé il avait dit devant l'Église elle y était. Emery lui demanda ce qu'il faisait là à attendre.

- Heu! Je dois trouvé mes rubans avant qu'il n'arrive de plus habillé de cette façon je passe pour une vagabonde ou pire encore une courtisane.

Elle essayait de fermer ce foutu corsage sans y parvenir ça la rendait de plus en plus mal à l'aise. À mesure que passait le temps moins elle en avait et sa robe n'était point encore sécher. Elle pestait de n'avoir point prise la vieille chemise d'homme qu'elle avait l'habitude de mettre quand elle travaillait à la forge ou encore à l'écurie au moins même si elle n'était point esthétique elle cachait mieux ses formes généreuses.

Emery lui la regardait d'un air amusé ce qui la rendit encore plus mal d'être ainsi devant un enfant.

- Emery soit gentil regarde ailleurs.

"Oui maman mais je me demande pourquoi tu es aussi nerveuse? Tu dois voir ton amoureux ou quoi?"

Marianne rougit encore plus ne sachant trop que lui répondre à ce moment précis. Puis elle lui dit:

- J'ai en effet un rendez-vous mais ce n'est point ce que tu penses garnement. Puis si ma robe n'avait point été sale je me sentirais beaucoup mieux. Quoique les braies pour ce que je vais devoir faire à la joute ça sera parfait. Et si tu m'appelles maman devant mon Seigneur je ne crois point qu'il comprenne.

Elle ne pu lui laisser le temps de répondre car elle le vit venir avec à son bras l'une des plus belle dame qu'elle n'avait encore rencontré.

- Ho! Par Saint Aristote il va me dire quoi sur ma tenue jamais encore il ne m'a vue ainsi et il ne le verra point de sitôt crois-moi.

Emery la regarda étrangement en la voyant rougir à l'approche du couple il se rapprocha d'elle et lui prit la main.


" Ça va aller je suis là Maman t'inquiète. Pourquoi tu es tout rouge tu as chaud?"


Elle le regarda avec tendresse ce petit Messire qu'elle commençait à apprécier de plus en plus. En fait elle ne pensait plus à sa tenue à l'instant précis mais à lui. Comment il allait prendre cette rencontre, lui en voudra-t-il de l'avoir mener icelieu. Puis elle leva les yeux et les regarda approcher lentement. Quand ils furent à sa hauteur elle lui dit par habitude.

- Dominus Vobiscum Ritter Izidore et à vous aussi gente dame. J'espère que vous avez fait bon voyage avec les routes si peu sûres de nos jours. Il arrive que l'on fasse de mauvaise rencontre. Heureusement ce ne fût point le cas pour nous nostre voyage s'est passé comme un charme.

Elle fît une petite révérence et Emery la regarda faire étonné ne sachant trop ce que lui devais faire. Il la regardait et regardait le chevalier et ne disait mot lui non plus pendant un moment. Puis elle présenta Son Seigneur à Emery.


" Bonjour Dameee!"


Puis se retournant le regard fasciné par l'arrivée du Seigneur il le regarda avec attention. Marianne se demandait bien ce qu'il allait encore dire...

Marianne rougit et baissa la tête n'osant regarder son Maître dans les yeux attendit qu'il lui réponde, sans doute l'émotion de voir son fils il fût un long moment sans dire un mot ou était-ce que que le jeune Messire avait dit qui l'intriguait. Mais elle ne pouvait point reprendre l'enfant devant la dame elle se sentait un peu plus coincée...
Emery
Il était debout à côté de Malou, les mains posées sur sa nuque, sur le parvis de l'Eglise, attendant il ne savait trop quoi avec la Dame. Il s'était pourtant bien amusé à transporter l'armure de son seigneur quelques heures plus tôt. Jamais il n'aurait pu imaginer qu'il verrait un tel nombre de Chevalier, de chevaux, d'armures... de monde tout simplement. Toute cette agitation attirait son regard et sa curiosité. Le gamin aspirait à bien mieux que de rester planté là au milieu de la foule.


- Heu! Je dois trouvé mes rubans avant qu'il n'arrive de plus habillé de cette façon je passe pour une vagabonde ou pire encore une courtisane!


Les yeux du petit homme se détournent vers la femme, et irrémédiablement vers ce qui dépassait du corsage. Sans aucune intention malhonnête, bien sûr. Pourquoi diable était-elle si inquiéte pour sa tenue? C'est bien une gonzesse pour s'inquiéter de ça.


- Emery soit gentil regarde ailleurs.


"Ouais m'man!!
Retorque-t-il avec un sourire taquin à son intention. Mais j'me demande pourquoi que tu es aussi nerveuse? Tu dois voir ton amoureux ou quoi?"

- J'ai en effet un rendez-vous [...]
Ho! Par Saint Aristote il va me dire quoi sur ma tenue jamais encore il ne m'a vue ainsi et il ne le verra point de sitôt crois-moi.


Emery léve les yeux au ciel, il n'a pas vu de suite le couple qui s'approchait, et tente de rassurer Malou aussi bien qu'il le peut.


"Oh mais ... Pffff.... Ça va aller j'chuis là Maman t'inquiète. Pourquoi tu es tout rouge tu as chaud ou quoi?"

Tandis qu'il lui parlait, il lui avait pris la main pour la rassurer. Mais curieusement, son attitude n'avait fait qu'empirer.... Il la regarde, en plus d'être aussi rouge que la plus belle cerise estivale, la voilà qui se mettait à bafouiller des choses incompréhensibles, presque pliée en deux. S'était sûr, même certain il avait fini par la rendre folle.

- Dominus Vobiscum Ritter Izidore et à vous aussi gente dame.[...]

Il se retourne juste à temps pour voir arriver les deux personnages. Un homme et une dame, très belle soit dit en passant venant à leur rencontre. Rien de bien troublant pour un gamin que de ce faire aborder par un couple aussi bien assortit. Il ne sait pas trop comment se tenir. Il ferait donc comme à son habitude, exception fait de son lut qu'exaspérait Malou et qu'il dut retenir:


B'jour M'dame!

Mais bien que la beauté de la Dame soit exceptionnelle, son regard s'attardait bien d'avantage sur l'homme. Tenue simple, mais de qualité, une cape légére et un vieux chandail en laine qui dénotait avec le tout. N'étant pas de nature timide et face au silence de l'homme, il avait fini par lancer:


T'es un chevalier? Cette question il l'avait posée mil fois pendant son périple, à tous les hommes rencontrés, celui- ci ne ferait pas exception. Il l'avait ponctuée par un sourire franc. Moi cé Emery! Mais tu peux dire Em si tu veux, tout le monde dit comme ça. Dis, cé quand qu'on va voir l'école pour les chevaliers?

Voyant que l'homme ne répondait pas, il avait haussé les sourcils un peu agacé. Bien loin les leçons de maintien de Malou. Il s'était alors retourné vers elle pour lui murmurer:


pff... Il a pas de langue le M'sieur?

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Izidore
[Devant l'église de Châteauroux, d'ailleurs ils y sont tous alors ce message ne sert plus à rien !]




Le "couple" était arrivé non loin de l'église de châteauroux. A quelques mètres d'eux maintenant se trouvaient une dame et un jeune enfant.

Son écuyère et son fils ...

Comment les aborder ? Comment l'aborder ...
Il se tourna alors vers la baronne pour puiser une dernière fois des forces dans ce regard qui le troublait tant.

Ils n'étaient maintenant plus qu'à quelques pas, presque réunis et pourtant si lointain.

Son amie et écuyère Marianne commença par lui retirer une sacrée épine du pied, comment les aborder.
Elle prononça les paroles rituelles du Chapitre de leur Ordre pour leur souhaiter la bienvenue mais il ne les entendit qu'à peine et y répondit plus par réflexe qu'autre chose. Son regard ne quittait pas son fils des yeux ... Yeux qu'il avait semblables à ceux de sa mère ...




Et cum spiritus vestro mein schwester Marianne ...



Les petits yeux curieux et espiègles ne le quittait pas une seconde, examinant surement sa mise dans un premier temps puis une question vint, qu'il mit du temps à comprendre vu son état.

"- T'es un chevalier?"
"- Moi cé Emery! Mais tu peux dire Em si tu veux, tout le monde dit comme ça. Dis, cé quand qu'on va voir l'école pour les chevaliers?"


Il se reprit vite néanmoins malgré cette première claque qu'il se prit dans la figure. Au moins il est vif d'esprit !
Pas le temps de dire quoi que se soit que la seconde arrive.


"- pff... Il a pas de langue le M'sieur?"

Toujours le regard posé sur lui, le dit Chevalier s'accroupit et une main sur son genoux droit, l'autre tenant le fourreau de son épée il lui répondit enfin, tout en faisant un effort qui lui semblait exceptionnel pour ne pas avoir la voix tremblante. Elle était aussi enthousiaste et ça, se n'était pas feint.




Oui ... E... Manquant de prononcer le prénom qu'il lui avait donner ... Oui Emery, je suis un Chevalier.

Il vit alors le regard de son fils s'allumer à la prononciation de ses mots. Ce regard était celui d'un enfant surpris, n'attendant qu'une chose et qui la voit enfin se réaliser. Izidore supposa qu'il avait du lui aussi avoir cette tête enfant plus d'une fois.
Son regard s'arrêta un instant sur la ceinture du petit, l'épée en bois dont lui avaient parlé Marianne et Kindjal était là, le bouclier et donc le blason ne devaient pas être loin. Quand l'enfant se tourna pour demander à son écuyère si le "M'sieur" avait pas de langue il le vit ... Le tissu du berçeau portant blason familial et son prénom ... Un choc de premier ordre pour le "grand" Chevalier ...


Alors comme ça tu veux aller à l'école des Chevaliers ? Pensant soudain jouer de l'arme et du bouclier factice de l'enfant ...

Dis moi ... Il faut la mériter cette école ! As tu bien protéger cette charmante Dame qu'est Marianne durant votre trajet ? Elle me dira la vérité car c'est mon écuyère alors attention.

Petit clin d'oeil aussi bien destiné à l'enfant qu'à son écuyère.
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Mammylou
Marianne allait répondre à Emery mais voyant que son Seigneur prenait la parole elle n'en fit rien. Elle se contenta de rester là tout près du jeune garçon sans mot dire. De toute façon qu'aurait-elle pu ajouter de plus le petit avait prit les devant en se présentant lui-même. Elle écouta la conversation entre les deux sans intervenir.

Elle restait silencieuse et gardait toujours la main d'Emery dans la sienne aucun des deux n'avait pensé à la retirer. Puis elle entendit:


Citation:
Dis moi ... Il faut la mériter cette école ! As tu bien protéger cette charmante Dame qu'est Marianne durant votre trajet ? Elle me dira la vérité car c'est mon écuyère alors attention.


Elle rougit mais personne ne pouvait la voir puisque toute l'attention était portée sur Emery. Elle attendit de voir ce qu'il allait répondre.
Emery
L'homme s'accroupit devant lui, le froissement de ses vêtement attira le regard du jeune homme. La réponse tant attendue arriva enfin. Un chevalier! Un vrai de vrai devant lui! Son regard s'illumine, un sourire avive son visage et des couleurs le prennent au joues. Il plonge ses yeux dans ceux de l'homme. Il est intimidé, mais fait tout son possible pour le cacher. D'ailleurs, était-ce possible?

Alors comme ça tu veux aller à l'école des Chevaliers ?


Il acquiesce d'un hochement de tête.

Dis moi ... Il faut la mériter cette école ! As tu bien protéger cette charmante Dame qu'est Marianne durant votre trajet ? Elle me dira la vérité car c'est mon écuyère alors attention.


Il est hypnotisé par l'homme en face de lui, il lui voue à cet instant précis, toute l'admiration qu'un jeune homme pourrai vouer à un modèle, loin de s'imaginer pourtant que c'est son père qui se tient devant lui. Il se retourne vers Malou en entendant sa question, espérant que cette dernière confirme le bon déroulement de sa "première mission". Un peu nerveux, il se sentit rassuré par le clin d'oeil qu'il leur avait adressé. C'est donc d'une voix enthousiaste qu'il avait poursuivi:


Pour sûr m'sieur! Mon Molosse et moi avons fait de nostre mieux pour "l'escortizer". Mais nous n'avons pas eu à nous servir de nos armes.
Ce disant, il avait détourné le yeux vers son père avait amené sa main libre à la garde de son épée de bois. S'tait un voyage tranquille. Mais heureusement encore, pace que mon épée elle est en bois et que Malou elle a pas voulu que j'ai une vraie! Et que les épées en bois c'est pour du faux, ça tranche rien du tout. Cé nul un chevalier qui a pas de vrai épée hein m'sieur? Cé pour ça que j'veux aller à l'école des chevaliers! Malou elle a dit qu'il y en avait une ici...

Bavard le gamin, si on le laissait faire, il parlerai à n'en plus finir... Il réalisa que sa main était encore dans celle de la Dame, et décida, en son fort intérieur, que s'était la honte pour un chevalier, et s'empressa de la lâcher pour finalement ne plus trop savoir quoi en faire. Il était passé du tutoiement au vouvoiement sans s'en rendre compte.


Pis y en a plein ici des chevaliers! Cé pace qu'il y a des joutes! Vous allez participer vous aussi, vous avez une armure! J'l'ai vu tantôt. Vous êtes un grand chevalier qu'elle a dit...


Se rendant surement compte qu'il parlait trop pour une si petite question, il s'était détourné à nouveau vers Malou avant d'ajouter, sur un ton un peu moins enjoué:


Mais jchuis pas sûr que j'l'mérite.


[édit= Orthographe]

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Escalibur2
Les deux nobles arrivèrent enfin près du lieu de rendez-vous. Comme à l’accoutumée, il y avait beaucoup de monde sur la place. La plupart étaient des paysans qui venaient vendre les denrées produites par leurs soins. N’ayant aucune description physique de l’écuyère et du fils d’Izidore, Estelle Caroline ne savait ni où, ni qui chercher. Elle se contenta donc de suivre.

Au bout de quelques instants, une jeune femme avec un enfant se porta à leur hauteur. Pas un instant la Baronne ne douta de leur identité. Cela aurait pu étonner, mais un observateur avisé aurait compris de suite car, d’une part, la Dame les salua en latin, manière que les membres de l’Ordre Teutonique avaient de se saluer entre eux. Et, d’autre part, le petit garçon qui l’accompagnait était d’une blondeur qu’elle n’avait que rarement vu. A vrai dire, ce blond qu’elle aimait tant, elle ne l’avait vu qu’une seule fois : c’était la couleur de la magnifique chevelure du Seigneur de la Cruet.

Le Chevalier se tourna alors vers elle une dernière fois, comme pour puiser du courage. Estelle Caroline lui adressa alors un sourire accompagné d’un clin d’œil amical pour tâcher de lui donner un peu plus de courage. Après ce dernier échange de regard, la Dame Blanche tâcha de se faire le plus discrète possible afin de ne pas perturber les retrouvailles entre le père et le fils. Elle salua d’une révérence et d’un signe de tête chaleureux l’écuyère et le petit garçon avant de « s’effacer ».

Elle fut touchée par ces premiers instants. Le petit garçon agissait et parlait avec un grand naturel et semblait captivé par le chevalier qu’il avait face à lui. Izidore quant à lui, après quelques instants de gêne, parvint à son tour à se mettre à l’aise face à l’enfant.

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Mammylou
Marianne aimait bien qu'il l'appel Malou après tout c'est ainsi que ses amis l'appelait toujours et ce petit Messire était très attachant tout au long du voyage elle avait appris à mieux le connaître. Il était bien bavard et manquait un peu beaucoup d'éducation mais elle aimait ce côté de lui qui en faisait un être à part. Il s'était sans doute senti gêné de lui tenir la main puisqu'il la lâcha au bout d'un moment. Elle ne dit rien car elle se doutait qu'il ne voulait point passé pour un gamin et un futur chevalier ne faisait point ce genre de chose semble t-il. Elle se contenta donc de rester là, à ses côté sans dire un mot.

Elle avait envie de sourire de voir comment il était fasciné par le chevalier qui était en face d'eux et qui semblait s'intéresser grandement à sa personne. Marianne elle savait la raison de son attitude envers le garçon mais ne pouvait rien dire. Elle l'écouta parler on aurait dit qu'il voulait tout dire en même temps elle se retient de ne point partir à rire en l'écoutant. puis il tourna son regard vers elle semblant l'implorer de lui apporter son aide lorsqu'il dit:


Citation:
Mais jchuis pas sûr que j'l'mérite.


Malou ne pu faire autrement alors que de répondre.

- Oui bien sûr que tu le mérites voyons et le fait que tu penses ne point avoir bien agit est déjà un bien pour ton éducation. Car savoir reconnaître ses erreurs est une grande preuve de sagesse et cela est tout à ton honneur.

Puis Marianne regarda son seigneur et lui dit:

- Il a été très bien et il m'a beaucoup aidé pendant ce voyage. Il faisait ce que je lui demandait sans trop faire d'histoires. Je vous le recommande il sera un très valeureux chevalier un jour.


Malou vit le visage d'Emery s'illuminer tout à coup et elle lui fit un clin d'œil complice.

- Il m'a très bien escorté je ne puis que confirmer.

Elle n'avait point à dire qu'il était espiègle et aimait lui jouer des tours car elle même était très taquine alors valait mieux taire la chose. Malou n'avait point menti il était un bon compagnon de route et suivait ce qu'elle disait.

Une fois qu'elle eut dit ce qu'elle avait à dire elle se tourna vers la dame qui s'était mit quelque peu en retrait juste un peu après les avoir salués. Elle s'était senti gênée qu'une dame de son rang la salue ainsi. Elle se permis de la regarder sans pour autant être impolie. C'était une grande dame à n'en point douter. Elle avait le charme et la classe de la haute société ça se voyait très bien. Puis elle remarqua que celle-ci semblait aussi fasciné par le père que par l'enfant. Un petit sourire se dessina alors sur ses lèvres .

Elle qui pensait que son voyage allait prendre fin après la joute se dit qu'il fallait qu'elle profite un peu de la compagnie d'Emery tant qu'elle le pouvait encore...
Izidore
Izidore avait du mal à suivre la conversation de son fils. Il était bavard et enchainé les mots les uns à la suite des autres sans sembler s'essouffler le moins de monde. Aussi, il hocha la tête plutôt que de tenter de répondre de suite à ses paroles puis il dit.

Ainsi donc tu souhaites faire "l'école" des Chevaliers pour posséder une vraie épée qui trancherait tout ce que tu désires ? Est-ce là ton unique motivation Emery ?

Le Chevalier ne pût, bien qu'amusé par ces propos, réprimer un hochement de tête négatif. Il était jeune encore, il comprendrait bie nvite qu'être Chevalier ne se résumé pas à avoir une "vraie" épée.

Malou ? Je suppose que tu n'as pas pu t'empêcher d'embêter ce petit pendant votre trajet. Tu me dis qu'il te sembles apte à entreprendre son apprentissage ?

Puis se tournant vers le "petit".

Emery ? Si j'ai bien compris tu veux devenir Chevalier donc ... Il ne semble pas y avoir de doutes possibles ... On ne devient pas Chevalier en un jour.
Si tu le veux tant que cela, tu vas aider Malou à s'occuper de mes chevaux, se sera ta première mission.


Puis se tournant vers la Estelle Caroline ...

Je vous invite tous chez moi à venir vous reposer et vous restaurer, il commence à faire nuit et le froid tombe.

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Escalibur2
Durant son observation du petit duo formé par Izidore et Emery, la Baronne sentit un regard posé sur elle. Elle leva ses grands yeux verts ourlés de gris pour voir l'origine de ce ressenti et ne mit guère longtemps à la trouver : Ces yeux étaient ceux de l'écuyère Teutonique qui lui adressa un sourire que la Dame Blanche lui rendit.

La D'Ambroise continua ensuite à écouter la conversation qui continuait juste à côté d'elle. Les sages paroles du Chevalier Teutonique firent écho dans le coeur de la Dame Blanche. "Etre chevalier, ce n'est pas seulement avoir une belle épée", voila qui résumait bien des choses. Voila qui résumait des faits que certains oubliaient malheureusement bien trop vite. Chevalier ce n'était pas seulement l'habit, c'était aussi l'attitude et la morale. Chaque jour qu'Aristote faisait, elle s'efforçait de s'imprégner au maximum de cette attitude et de cette morale et se savait encore très loin du compte. La jeune femme était encore en effet bien trop impulsive et insuffisamment aguerrie pour pouvoir espérer devenir Chevalier.

Tandis qu'elle était perdue dans ses pensées sur la Chevalerie, elle sentit le doux regard du Chevalier se poser sur elle :

Je vous invite tous chez moi à venir vous reposer et vous restaurer, il commence à faire nuit et le froid tombe.

Elle rosit alors subitement à l'invitation
Tous ? Chez vous ? Ne préférez-vous pas profiter de vos invités ? J'ai peur de ne vous perturber tous les trois ce soir ...

Et surtout ... de vous mettre dans l'embarras
, rajouta-t-elle plus bas en sachant que seul Izidore pourrait comprendre ces derniers mots. Il fallait dire que depuis leur première rencontre, la Dame Blanche avait trouvé moults occasions pour se mettre malencontreusement dans l'embarras. Ainsi, par exemple, lors de la visite des Teutoniques à la Commanderie des Dames Blanches, pour être certaine qu'il s'agissait bien de son galant chevalier qui était à l'entrée, elle s'était cachée derrière un buisson qu'elle avait fini par faire céder sous son poids à force de s'appuyer dessus ! Elle s'était donc retrouvée dans une situation bien embarrassante devant leurs invités...
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