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[RP] - Jardin de Nemeton

Liptis


Au coeur de la ville d'Arras, capitale du comté d'Artois, se dressait un jardin qui faisait la fierté de ses habitants. L'accès s'y faisait par une petite construction qui menaçait ruine depuis déjà quelque temps.
Cependant, une fois passé les portes, le jardin offrait toutes ses merveilles. En son sein, coulait un petit ruisseau susceptible d'abriter certains amours. Mais attention... Le guet veille.




Mais tout n'est pas aussi parfait en ce jardin. Au fin fond de ce beau jardin, toute une zone restait abandonnée, délaissée. Cet endroit était depuis si longtemps abandonné que moultes rumeurs circulaient parmi les habitants de la ville. Le lieu central de cette zone abandonnée était une vulgaire cabane vermoulue.



Quoi qu'il en soit, que ce jardin apporte à tous ses visiteurs l'envie qu'il peut avoir en y entrant.

Les images ne sont là que pour vous donnez une idée de ce que peut être ce jardin. Profitez bien de cet endroit.
Maighdin
Il faisait beau, le soleil réchauffait le monde de ses rayons. Les fleurs étaient de retour, créant des parterres de couleurs aux odeurs différentes, ravissement pour les yeux et le nez. Les oiseaux chantaient de douces mélodies, ravissement pour les oreilles. Les fruits eux aussi commençaient à pointer le bout de leurs nez, se laissant cueillir pour le plus grand ravissement des papilles. Et pour le toucher, il suffisait de laisser courir sa main à la surface de l'eau pour se rafraichir.
Bref cette journée aurait pu rendre heureux n'importe quel habitant de la ville. Mais voilà, Maigh n'y arrivait pas. Depuis quelques jours les choses s'accumulaient et pas pour le meilleur. Des jours qu'elle essayait de faire bonne figure, mais toute chose avait une fin, et aujourd'hui c'est la fin.

Plus envie de rire, plus envie de sourire, plus envie de rien faire. Même boire ne lui procurait plus autant de plaisir. Etait elle souffrante? Elle ne le savait pas, elle ne s'était d'ailleurs pas posé la question.

Voyant la magnifique journée qui s'annoncait, elle décida toute de même d'aller faire un tour dehors, peut etre que la nature arriverait à lui redonner cette joie de vivre qui était sienne il y a encore quelques jours.
Simplement habillée de braies et d'une chemise, la jeune femme prit la direction des jardins.

D'un pas lent et lourd, elle traversait les allées, laissant une main courir sur les fleurs hautes, laissant ses doigts les effleurer. Les papillons volaient à son approche, les libellules aussi.
Ce spectacle ne fut accueilli qu'avec un soupire. Soupire défaitiste. Elle avait beau essayer, elle n'y arrivait toujours pas. Sourire était au dessus de ses forces.

Continuant de marcher vers un endroit connu seulement par le Très Haut, elle réfléchissait. Comment en était elle arrivé là? Même ca elle n'en savait rien. Nouveau soupire.

La voilà arrivée sur les rives de la Scarpe. Petit cours d'eau qui traverse le parc. Enlevant sa paire de chausse, Maigh se posa sur la rive et laissa ses pieds gouter à la douce fraicheur de l'eau. Elle avait besoin de temps, et peut être d'un élément déclencheur, mais lequel? Si elle connaissait la réponse les choses seraient tellement plus faciles.

Toujours les pieds dans l'eau elle s'allongea, observant les petits nuages qui passaient rapidement sous l'action d'un vent puissant qui ne soufflait que très haut.


Qu'est ce que je dois faire? Tu m'entends? Qu'est ce qu'il faut que je fasse?

Pour sur qu'il l'entendait, mais il restait silencieux. Le Très Haut ne lui répondait pas, pas un mot, pas un signe, rien! A bout de nerfs les larmes commencèrent à couler le long des joues de l'Arrageoise. Si même Deos était muet à ses questions qui pourrait l'aider?
Maighdin
Le sommeil? Oui parfois il est réparateur, et parfois non, ne faisant que repousser la chose.

Les yeux de l'Arrageoise s'ouvrirent à nouveau, un peu embrumés. Le soleil avait quelque peu décliné dans le ciel, projetant une lumière plus rasante qui faisait ressortir certaines couleurs. Nouveau soupire, nouvelles larmes, rien n'avait changé...
Les questions qui l'avaient perturbées la veille revenaient inlassablement.

Rester à Arras? Bouger? Rester à l'Ost? Démissionner?
Pourquoi ne pas tout plaquer et partir? Mais pour où?
Et Gall?

Comme il lui manquait. Elle avait beau sentir sa présence près d'elle en permanence, ses bras, ses lèvres, ses mots, en bref tout lui manquait...
Et encore un soupire, un de plus qui s'élève et rejoint le ciel, participant au courant d'air.

Si elle voulait s'en sortir il lui fallait trouver quelque chose, un projet, une expérience à tenter, une personne à suivre... Mais les personnes a suivre se faisaient rares, et avait tendance à disparaitre, et là....c'était encore plus dur. D'abord Coccy avec qui elle avait passé de très grands moments à Cambrai..Ah Cambrai...c'est là aussi que récemment elle avait rencontré Mattharari... Maigh était Arrageoise, mais une part d'elle se sentait Cambrésienne. Déchirée entre deux villes chères à son coeur.
Jusqu'à maintenant la question ne c'était jamais posée, c'était Arras en premier, Arras toujours. Mais aujourd'hui le doute... Pourquoi Arras?

Il y a des fois où il ne faudrait pas réfléchir, pas se poser de questions.

Secouant la tête pour la libérer de tout ce questionnement, Maigh se releva essuya quelques larmes qui coulaient encore et adressa une prière silencieuse au Très Haut...peut être y répondrait il.

Remise sur pieds, elle continua sa promenade, se dirigeant elle ne savait où, inconsciemment attirée par la cabane un peu plus loin, cachée derrière des arbres qui ne laissent deviner qu'une fenêtre. Le pas lent, les yeux sur le chemin devant elle, elle s'approche, ne sachant pas ce qui l'attend.
--Homme_a_capuche


Sa maraude l'avait ramené en ville. Avisant des gens du guet, il se faufila dans le grand parc. En voila une belle cachette se dit-il. S'éloignant un peu, il s'en fallut de peu qu'il ne percute une femme. Il a juste le temps de se jeter dans un fourré ; la femme passe sans s'apercevoir de sa présence - semble-t-il. Un regard à droite, un autre à gauche. Personne. Discrètement l'homme se met à la suivre certain d'avoir enfin trouvé la proie idéale.
Maighdin
Un bruit dans les buissons lui fait relever la tête. Surement un chat qui vient de trouver un oiseau à son goût, ou un oiseau picorant une baie... Bref les possibilités étaient nombreuses. Maigh continua donc sont chemin et aperçu la cabane. Elle s'arrêta. Etrange, ce n'était pas la première fois qu'elle venait dans ces jardins, mais c'était la première fois qu'elle voyait la masure. Comme quoi après 2 ans de vie à Arras, la ville lui réservait encore des surprises.
Curieuse de nature, l'Arrageoise s'approcha, fit le tour de la maison en bois et s'approcha d'une fenêtre. Rien..non pas qu'il n'y avait rien, mais elle ne voyait rien. Les carreaux étaient sales, très sales, opaques.

Elle tenta bien de nettoyer la vitre, mais rien à faire, la vision ne s'arrangea pas. La jeune femme s'éloigna un peu pour faire le tour, chercher une autre fenêtre, ou alors l'entrée.

Les ronces ralentissent son trajet, ses pieds se prennent dedans, et c'est plusieurs fois qu'elle manque de chuter.


Rhoo saletés de ronces.

Les mains griffées commençaient à saigner, laissant seulement de petites goutes de sang perler. Bien vite les petites perles rouges furent essuyées.
Enfin la porte se trouva face à elle, en bois... et légèrement ouverte. Il n'en fallait pas plus à Maigh pour frapper, bah oui elle est polie quand même.

*Toc Toc*
Y'a quelqu'un?
--Homme_a_capuche


Un instant, il avait cru avoir été repéré. Mais non, la femme marchait droit devant elle, semble-t-il sans but précis. Ils s'enfonçait de plus en plus à l'intérieur du jardin. Il la regarda faire son manège lorsqu'elle arriva devant la cabane.

Y'a quelqu'un?

Bien sur qu'il va y avoir quelqu'un. Etant assez proche d'elle, il se redresse et se précipite sur sa proie. La heurtant violemment de l'épaule il l'envoyea cogner contre la porte qui s'ouvre en grand. Elle s'effondre dans le bric à brac tandis que lui, emporté par son élan s'en va la rejoindre. Heureusement le corps de la femme amorti sa chute mais resta quelques instants grogui.
Maighdin
Sa question fût accueillie par par un choc... Quelque chose ou quelqu'un vint lui percuter le dos durement. Les mains de la jeune femme n'ont que le temps de se lever pour venir protéger son visage, essayant comme elle peut de se retenir. Mais malheureusement pour elle (ce qui dans d'autres circonstance aurait pu être une chance), la porte n'était pas fermée et s'ouvrit sous le poids de son corps qui perd l'équilibre.

AHHHHH!!!

Un pied en avant ne suffit pas pour la retenir et la voilà qui s'étale de tout son long dans un bazar innommable. La chute est rude, le corps est meurtri, déjà, et l'est encore plus quand une masse vint l'écraser encore davantage. L'air est expulsé de ses poumons et le noir fut la seule chose que l'Arrageoise vit pendant un instant.

Mais déjà ses esprits revenaient et elle chercha point de repère. Se retourner, oui il fallait qu'elle se retourne au moins pour savoir qui de ses amis lui avait fait cette blague pas marrante du tout et pour le moins douloureuse.

Erinne c'est toi?

Non ce n'était pas elle, elle connaissait son amie, et elle n'était pas si lourde que ca. Amanôn? Non ca ne lui ressemblait pas. Gall? Il aurait été plus délicat. Sourire qui étire rapidement ses lèvres à l'évocation de quelques souvenirs. Mais là, pas le temps.
Se faisant plus vive, elle se retourne, essayant de se débarrasser de l'intrus sur son dos.
--Homme_a_capuche


Il sentait que sa proie revenait vite à elle et essayait de se débarrasser de lui. D'une façon un peu raide, il parvint à se rétablir et appuya sur les épaules de la femme.

Il se pencha en avant, proche de son oreille et d'une voix rauque et éraillée, il murmura


Toi, t'y bouge pas sinon t'y a mal. Compris.

Fort de sa supériorité, il commençait à se dire qu'enfin il en avait une. Une main dans les cheveux puis il tire sèchement.

t'y bouge pas j'dis

Un ricanement mauvais puis il regarde autour de lui afin de trouver quelque chose pour l'attacher et la bâillonner.
Maighdin
Alors qu'elle pensait enfin pouvoir apercevoir son agresseur, une force fût exercée sur ses épaules. Et paf, retour face contre terre. Un nouveau cri sorti de sa bouche, mais cette fois ce n'est pas un cri de surprise, seulement un cri de douleur. Son bras, coincé sous elle la fait souffrir, a chaque mouvement c'est comme une flèche qui s'enfonçait dedans.

Vous me faites mal!!

Toi, t'y bouge pas sinon t'y a mal. Compris.

Cette voix...elle lui était inconnue.
C'est là que la peur commença à s'infiltrer en elle. Ce n'était pas une farce qui aurait mal tournée...ce n'était pas... C'était...non pas lui! Le rodeur? Celui dont elle disait à tout le monde de se méfier? Celui contre qui elle mettait en garde avec Liptis, pour au final se faire avoir.
Sa tête tirée en arrière lui permit de voir un peu mieux le lieu où ils se trouvaient. Petite pièce avec tout un mobilier renversé, cassé.


t'y bouge pas j'dis

Ce n'était pas dans ses intentions. Et puis elle n'était pas en état. Un bras qui la faisait souffrir, et aucune arme. Son épée était restée chez elle, quelle idée de se balader désarmée? Quelle idée de se promener dans un jardin sans rien pour se défendre? Franchement!


Qui êtes vous? Que voulez vous? Si c'est de l'argent, j'en ai pas...


Ca c'était dit, et elle espérait que ca suffise pour le faire partir.
--Homme_a_capuche


La voila immobilisée. Quelle jouissance d'être le maître.

Qui êtes vous? Que voulez vous? Si c'est de l'argent, j'en ai pas...

Un sourire mauvais passa sur son visage.

Ah t'as rien la vilaine. Alors tu vas devoir payer autrement.

Sa langue passa sur la joue découverte et il éclata d'un rire mauvais et lugubre.

Oui, t'y vas voir toi...

Il se délectait déjà du bon moment à venir mais il lui fallait agir vite si quelqu'un venait à approcher et il fallait l'attacher aussi.
Maighdin
Le contact de la langue sur la joue et le rire qui s'en suivit la firent frissonner. Il se pensait maitre, mais elle n'avait pas dit son dernier mot.

Oui, t'y vas voir toi...


Le menace, Maigh l'entendait mais n'entendait pas qu'il la mette à exécution. Serrant la mâchoire, et pris appui sur son bras blessé et dans un grognement, tenta de se relever, se débattant, essayant de dégager son deuxième bras. Si elle pouvait atteindre le pied de la chaise cassée juste en face d'elle, elle pourrait s'en servir comme arme... Mais il fallait l'atteindre et c'est que le bougre pesait son poids.

Dans la panique elle avait oublié qu'elle avait encore un avantage, sa voix. Aussi, relâchant tout effort, elle se mit à hurler.


AU SECOUUUUUUUURS!!!! AIDEZ MOIIIIII!!!


Jamais la jeune femme n'avait connu pareil situation, et pourtant elle avait connu la guerre, le champs de bataille, les escarmouches, mais jamais une agression personnelle. Tout aussi courageuse qu'elle pouvait l'être, elle n'en menait pas large non plus. Après cet épisode, plus jamais elle ne sortirait désarmée, c'était décidé...

Reprenant son souffle, le cerveau de la jeunette chauffait. Comment faire pour se sortir de là? Nouvelle tentative de déstabilisation de l'agresseur. Tant qu'elle aurait de l'énergie elle ne s'arrêterait pas. La douleur de son bras se faisait plus aiguë, mais elle devait l'ignorer, passer outre.


AHHHHHHHHHHHH!
Liptis
Liptis remontait de l'atelier occupant le rez-de-chaussée de son habitation arrageoise. Il aimait venir superviser le travail de ses apprentis. Ceux-ci travaillaient pour les plus riches habitants de la villes et parfois même du comté. Ses appartements, au second étage, s'ouvrait sur le magnifique parc d'Arras.

Ouvrant la fenêtre, il respira l'air frais. Ah que c'était agréable. Il regarda le beau parc se remémorant les merveilleux instants passés là avec sa tendre et douce Fenshui. Malgré les années, il ne parvenait pas à l'oublier.

C'est alors que sont regard fut attiré par des mouvements. Regardant plus attentivement, il crut reconnaitre son amie Maigh marchant sur l'un des chemins. Il lui fit signe mais elle ne le vit point. Elle semblait si absorbée. Mais....


Qu'est-ce que c'est que cela ?

Liptis venait de remarquer une silhouette semblant suivre Maigh. Mais oui, c'était bien cela et le bougre, mais c'est qu'il se cachait d'elle. Son instinct lui intima de se rendre le plus vite possible auprès de son amie. Il ne manquerait plus qu'elle ait des problèmes.

Se saisissant d'une épée courte, il dévala quatre à quatre les escaliers, sorti comme un diable dans la rue et se précipita vers le jardin. Pourvu qu'il ne soit pas trop tard. Il courrait comme un dératé... mais le souffle court se fit rapidement jour. Voila ce que c'était de ne plus faire d'exercices, de se prélasser dans un certain confort.

A l'entrée du parc, il fit une pause et respira rapidement. Il en profita pour regarder autour de lui mais, évidemment, pas un membre du guet... Jamais là lorsqu'il faut. Il soupira et reprit sa course effrénée. Où avaient-ils bien pu passer ? Il lui sembla retrouver le chemin qu'avait emprunté Maigh...

S'il l'appelait peut être que son suiveur partirait.

Maigh ! MAAIIIIIIGH !

Il tendit l'oreille mais rien. Continuant d'avancer, l'épée prête à frapper Liptis cherchait des traces de passage.

Maigh !

Seuls les oiseaux lui répondirent. Il avançait lorsque soudain il lui sembla entendre des cris venant de vers le fond du parc... Ce pouvait-il qu'elle ait des ennuies ?

MAAIIIIIIGH ! Réponds moi ! Tu es où ! MAAIIIIIIIIGH !

Il tendit l'oreille...
_________________
--Homme_a_capuche


Elle bougeait tout le temps. Mais il était sur de bien la maîtriser en lui tenant fermement le bras. Il n'osait pas relâcher son étreinte sur cette furie. Du pied, il ramène à lui une vieille corde à laquelle est accroché un vieux chiffon. Il lui passe la corde autour du cou et la fait bouger légèrement, irritant la peau.

T'y bouge surtout pas sinon j'y sers plus.

Il allait commencer à la ligoter lorsqu'il entendit des cris. Bougre ! Quelqu'un venait. La donzelle semblait avoir entendu aussi et s'agitait de plus en plus. A la voix, il s'agissait d'un homme. Danger ! Un instant d’inattention et voila sa proie qui réussit à libérer son bras et menace de le faire tomber. Sans trop réfléchir, l'homme lève le bras et son poing percute avec force le menton de la femme.

La voila assommée pour un temps. Il se lève et se dirige vers la porte. Au bout du chemin, un homme se dresse avec une épée dans sa main. Leur regard se croise et le voila qui l'interpelle.

Fuir ! Fuir encore ! Fuir toujours ! L'homme ne demande pas son reste, sort de la vieille cabane et s'enfonce dans les broussailles du parc tout en levant un poing menaçant envers l'étranger qui l'avait dérangé et qui arrivait à la cabane... Allait-il le poursuivre ou s'occuper de la femme ?
Maighdin
Son dernier cri sorti, une corde vint enserrer son cou. Corde rêche qui allant et venant sur sa peau, commence à la brûler. Elle a comprit le message, et se tait. Silence bénéfique, elle croit entendre au loin son nom.

MAAIIIIIIGH ! Réponds moi ! Tu es où ! MAAIIIIIIIIGH !


Ca semble se rapprocher. Quelqu'un était à sa recherche. Mais qui? La corde autour du cou, la brûlure, mince mais présente...Non elle ne crierait pas. Il lui fallait trouver un autre stratagème pour attirer l'attention de celui qui pourrait la sortir de là.

Elle s'agite, se tord, et un bras libre tente de désarçonner son agresseur. Elle devait s'approcher du but, elle sentait déjà le poids sur son poids s'alléger..
Mais c'était sans compter sur le poing qui vint s'abattre sur son visage, la laissant sonnée, assommée, face contre terre.
Celui là elle ne l'avait pas vu venir, et s'en serait bien passé.

Le noir, juste une grand espoir noir se déployait devant elle. Elle semblait entendre du bruit, mais loin, vraiment très loin, et ce noir toujours présent, attirant. Pas de lumière, et heureusement ca aurait été vraiment mauvais signe.
La douleur est là elle aussi, lancinante, mais beaucoup moins violente qu'il y a peu. Et le gout du sang, c'est peut être ce qui était le plus surprenant, tout à son inconscience elle sentait le gout du sang...que s'était il passé? Que se passait il?

Ca elle ne le découvrirait que bien plus tard...
--Nott




Quelles pouvaient bien être les préoccupation d'une chèvre ? Manger dormir ? Sans doute. Mais de cette chèvre ? Cette fière chevrette blanche qu'on voyait courir partout dans les rue d'Arras tantôt devançant tantôt suivant un géant blond qui dominait bien des hommes de deux têtes.

Hé bien cette chèvre en l'état actuelle des choses, c'est a dire une belle journée de ce début de juin n'avait autre préoccupation que de trouver une belle fleur a croquer, une rouge-ou-jaune , elle ne savait pas, insatisfaite, elle vagabondait de droite et de gauche se demandant si son périple allait la conduire à son envie.

Sinon elle trouverait bien la dame-au-cheveux-rouge-qui-avait-pris-sa-place-dans-le-lit de son maître, elle lui donnait souvent du miel et elle aimait ça, moins que les fleur rouge-ou-jaune, mais beaucoup quand même.

Elle sautille sur le pont, un moment, et apercevant un papillon, blanc-jaune, se met a courir après, donnant de coup de tête pour essayer de toucher le papillon avec ses cornes, encore tout juste perçantes.

De ca et la, elle suit le papillon joue avec lui, heureuse et ayant oublié sa fleur et le miel. Quand soudain.

Un homme passe devant elle, cachant le papillon, ce qui la fait revenir à la réalité.

La fleur rouge-jaune !

Elle tourne la tête affolée et enfin, elle trouve la tant désiré, voulu, recherché, déjà-mangé fleur rouge-jaune, jaune en l’occurrence.A quelques mètre devant un fourré !

Mais voila que l'homme qui la dépasse en courant marche dessus !

Horreur! Elle se dresse sur ses petite patte arrière fachée, et lui cours un instant apres, mais elle repense a la pauvre fleur et vient y poser son museau... beuurk , toute boueuse.

Elle redresse la tete

MAAIIIIIIGH ! Réponds moi ! Tu es où ! MAAIIIIIIIIGH !

Rhoo, on peut pas chasser la fleur rouge-jaune en paix ici !

Mèèèèè Mèèèèè

Déjà elle avance, toujours fachée pour sa fleur vers l'homme-qui-cris-trop-fort décidé à l'encorner d'une corne qu'elle n'à pas.

Oh, le papillon ! De nouveau elle cours apres le papillon oubliant l'homme-qui-cris-trop-fort, la fleur écrasé, le miel de la dame-au-cheveux-rouge-qui-avait-pris-sa-place-dans-le-lit de son maître...

Ce que l'histoire dit ensuite c'est que la chevre suit le papillon dans la cabane, insouciante, et dut au plus grand des hasard, qu'elle trebuche sur la-dame-qui-dort-par-terre-alors-qu'elle-a-plein-de-lit-chez-elle et que curieusement elle ne bouge pas. Mais sens le miel un peu. Alors la chevrette gourmande se met a lui lecher le visage, peut-etre qu'elle lui donnera du miel elle aussi ?
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