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[RP fermé] Bonjour, j'ai rendez-vous avec mon époux.

Gnia
Ah ! c'est un rêve ! non ! nous n'y consentons point.
Dresse-toi, la colère au coeur, l'épée au poing,
France ! prends ton bâton, prends ta fourche, ramasse
Les pierres du chemin, debout, levée en masse !
France ! qu'est-ce que c'est que cette guerre-là ?
Nous refusons Mandrin, Dieu nous doit Attila.
Toujours, quand il lui plaît d'abattre un grand empire,
Un noble peuple, en qui le genre humain respire,
Rome ou Thèbes, le sort respectueux se sert
De quelque monstre auguste et fauve du désert.
Pourquoi donc cet affront ? c'est trop. Tu t'y résignes,
Toi, France ? non, jamais. Certes, nous étions dignes
D'être dévorés, peuple, et nous sommes mangés !
C'est trop de s'être dit : - Nous serons égorgés
Comme Athène et Memphis, comme Troie et Solime,
Grandement, dans l'éclair d'une lutte sublime ! -
Et de se sentir mordre, en bas, obscurément,
Dans l'ombre, et d'être en proie à ce fourmillement,
Les pillages, les vols, les pestes, les famines
D'espérer les lions, et d'avoir les vermines !

    Ah ! c'est un rêve ! non ! nous n'y consentons point - Victor Hugo


[Vendôme - Un bucolique moulin en ruine en bord de Loir - 14h10 : Sa Majesté reçoit sa femme.]


Disons plutôt que c'est madame qui s'impose dans la sieste royale et qui tire Sa Majesté de sa paillasse.
Certes le Balbuzard est faible car blessé, mais une petite marche propice à profiter des rayons du soleil n'a jamais fait de mal à un convalescent.
Dès lors, bras fermement accroché à celui de son époux, la Saint Just le guide hors des ruines qui leur servent d'abri et entreprend de longer la berge sauvage de la rivière.

Agnès ne se souvient même pas de la dernière fois où le couple a eu l'occasion d'une telle intimité.
Etait-ce ce matin douloureux où, oscillant au bord du précipice à Bouillon, ils lièrent leurs destins ? Probablement.
Dès lors, à l'instant où le premier acte de cette comédie tragique s'achevait, il convenait de recréer l'instant opportun qui avait été le prélude à l'écriture de cette oeuvre magistrale et cataclysmique.

Pour l'heure, le calme régnait.
Seuls quelques pépiements résonnaient dans les branches et l'eau offrait un bruit de fond serein. Quelques pas en silence, dans cette atmosphère si éloignée des fracas et cliquetis métalliques des dernières semaines, puis la Saint Just abandonne le bras et s'assoit à même le sol sur le tapis épais de l'herbe, les bras enserrant les genoux relevés, le menton posé sur le tout, puis fait signe à son époux de la rejoindre.


Eusaias...

Tiens l'usage du prénom en lieu et place du solennel "mon époux" serait-il annonciateur d'une quelconque confidence ?
Patience...


Nous pourrions deviser de ce que nous ferons une fois que vous serez sur pied, mais j'avoue que je préfèrerai profiter de l'instant présent pour vous entretenir d'un sujet qui me tient à coeur.

Et en guise de confession, le silence.
Et une question.


Voulez-vous prier avec moi ?

Le visage se tourne et envisage son interlocuteur d'un regard grave.

Comme moi...
_________________
Eusaias
[Vendôme – Le Moulin et Les lettres de noblesse. 14h10 et une poignée de secondes : Le Roi regarde la reine]



Les yeux sont décollés lentement et le roi se demande qui vient troubler sa quiétude. Le minois artésien face au sien, lui est doux et l'a déjà embrassé cent fois. Il se redresse et se fait draper par ses couleurs. Qu’ils le sachent que le bourguignon ne laissera pas prendre sa tête. Quand les lièvres détalent se réfugier dans des terriers appelés compromis, trahison, mensonge, le lion même à moitié mort montre les crocs se battra jusqu’à la fin.

Guidé par sa reine, Eusaias redécouvre la lumière du jour, la caresse du vent sur son visage, l’odeur des hautes herbes viennent titiller son bec. Il sourit, il est vivant, ils sont vivants. La compagnie d’Agnès lui est rassurante, car s’il est lion, elle est lionne et ces deux fauves sont bien plus hardis que la plupart des Français. Elle ne sait reculer, lui ne tremble jamais. Il est certain que même la mort doit se méfier d’eux. Il l’a couché récemment dans un vélin, il se souvient encore des mots : « J’ai dit à la fâcheuse de repasser plus tard peut être, car pour l’heure j’avais à finir une lettre ».

Elle est la folie, il est l’impétuosité, mais pour l’instant tout est calme, ils sont là, l’un pour l’autre. Dans les arbres un couple d’étourneaux chante leur amour. Il y a peu encore on entendait que cri et fracas autour du Balbuzard, mais ce qui retient son attention ce n’est pas le chant, mais le prénom… son prénom. Elle l’emploie et sa sent le drame, les confidences d’une salamandre ne sont pas des plus tranquilles pour l’âme, il le sait.

Le regard onyx se porte sur la salamandre. « Jamais de face » est sa devise, mais là elle l’oublie et lui lance la question fatidique :


Voulez-vous prier avec moi ?

Il a jusqu’à maintenant toujours évité tant bien que mal, cette confrontation. Lui qui hier encore était procureur romain de la province de Lyon, fuyait la prière, cette prière qui était si chère à son épouse. Il sait que le Très Haut veille particulièrement sur lui, il sait que sa femme aime le divin. Lui, l’aime-t-il assez ? Par deux fois il fut blessé, alors qu’elle dirigeait l’armée. Est-il sanctionné par Dieu pour ne pas avoir assez prié, pour s’être égaré sur des chemins romains ? Et si Rome est dans l’erreur ? Doit-il encore faire les frais de son manque de foi ?

Le Balbuzard garde son regard de rapace accroché à celui de son épouse. Ses lèvres se desserrent pour un franc :


Agnès, apprenez-moi je vous prie.
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Gnia
Elle ne se nimbe ni de gloire qui l'auréole ni esquisse un sourire triomphant.
Juste l'austérité d'un regard qui s'attarde dans celui du bourguignon pour jauger de sa volonté.
Le Très Hauct n'a besoin ni de tièdes ni de contraints.
Sola gratia.

Elle se relève enfin et se dirige vers la berge, s'approchant de l'eau d'un pas prudent.


Venez.

Accroupie devant l'eau, la Saint Just relève lentement ses manches enjoignant du regard son époux à faire de même. Et tandis qu'elle commence ses ablutions, elle explique

La Réforme reconnait et place sur pied d'égalité non seulement Christos et Aristote mais également Averroès.
Trois prophètes, aucun de nature divine.
Dans la Conduite d'Averroès, le chapitre V traite de la prière et son verset premier nous dit :
"Ô les fidèles ! Lorsque vous allez prier, lavez vos visages et vos mains jusqu'aux coudes. Passez les mains mouillées sur vos têtes et lavez-vous les pieds jusqu'aux chevilles. Et si vous êtes pollués, alors purifiez-vous par un bain. Si vous ne trouviez pas d'eau, alors recourez à la terre pure, passez-en sur vos visages et vos mains."


Tandis qu'elle achève de mettre en action les paroles qu'elle prononce, elle poursuit

Tout aussi simplement, après la purification du corps vient celle de l'âme. Point besoin d'intercesseur pour se repentir et confesser ses pêchés. Il n'y a que le croyant et Dieu.

Elle aurait pu tenir le même discours au jeune Lionel. D'ailleurs, elle aurait peut être dû, plutôt que de partir du principe qu'il est trop jeune pour comprendre. Un court silence prolonge cette réflexion avant qu'elle ne se mette enfin à genoux et récite


"Unique, Toi qui es la raison, qui n'a point d'associé, tu m'as guidé, je suis ton fidèle, je suis soumis à tes pensées et à ta volonté autant que je le suis, je me réfugie auprès de toi contre le mal que j'ai fait, je reconnais ce que tu m'as apporté dont tu m'as comblé et je reconnais ma faute ; pardonne-moi car personne d'autre que toi ne pardonne les péchés."

Baissé durant la prière, le regard se relève sur le profil en lame de couteau à ses côtés, curieux et interrogateur.
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Eusaias
Il s’exécute alors qu’elle l’invite à la rejoindre. L’eau lui renvoie son image affreusement balafrée qui se trouble quand la reine y plonge ses mains. Son épouse, sa reine… son guide spirituel désormais ? Il écoute, sérieux et attentif, car en ce jour lui le cholera ne se moquera pas de sa peste.

Il se lave alors les mains, le visage, passe l’eau de ses mains sur sa tête et fini par les pieds. Il avait lu dans un manuscrit qu’un guerrier devait avoir une santé de fer et pour cela il fallait se laver souvent. Si c’était bénéfique pour la guerre, ça devait l’être pour prier le Très Haut. Il l’écoute toujours, pendu à ses lèvres pour ne pas en rater une miette. La religion est importante dans la vie des hommes et sa femme est bien meilleure guide spirituel que les ribauds de Rome, il en est certain maintenant, mais ne l’avouera pas à la salamandre… Pas maintenant.

Il s’agenouille à côté de son épouse, inspire profondément et une fois après avoir joint les mains il reprend après elle.


"Unique, Toi qui es la raison, qui n'a point d'associé, tu m'as guidé, je suis ton fidèle, je suis soumis à tes pensées et à ta volonté autant que je le suis, je me réfugie auprès de toi contre le mal que j'ai fait, je reconnais ce que tu m'as apporté dont tu m'as comblé et je reconnais ma faute ; pardonne-moi car personne d'autre que toi ne pardonne les péchés."

Etait-ce vraiment mal que de vouloir prier sans l’intermédiaire d’un prélat ? Pourquoi lui le romain, ou plutôt le presque ancien romain, avait-il pourchassé et tué ces gens qui aujourd’hui lui prouvent qu’on peut aimer et prier le même Dieu sans embrasser l’anneau épiscopal ?

Il fronce les sourcils. Foutus romains qui abusent du peuple, se faisant baiser les mains, réclamant taxe, s’invitant à l’élection des rois pour au final de pas accompagne comme il se doit le peuple sur le chemin de la spiritualité. Il regarde son épouse encore une fois… Elle a compris avant lui, que la réforme décriée par les ribauds et simoniaques de Rome est bien plus généreuse, bien plus sincèrement avec Dieu que leurs détracteurs papistes.

Il la regarde encore et toujours : « dis moi la suite mon amour, je ne veux plus être sur le mauvais chemin ».

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Gnia
La lippe tressaille imperceptiblement lorsqu'il lui du "mon amour".
La Saint Just décide de mettre cet écart sur le compte de la faiblesse de son époux, dont la blessure le fait encore souffrir.
Sourcils froncés, elle semble réfléchir un instant.


Récitons le Credo et nous romprons là pour cette fois-ci.

La voix rauque teintée de son indécrottable accent picard articule lentement les mots


Je crois en Dieu, le Père Tout-Puissant, Créateur du ciel et de la terre.

Révélé par Aristote, le prophète premier, notre meneur,
Fils de Nicomaque et de Phaetis,
Suivi par Christos, le prophète d'amour, notre rédempteur,
Né de Maria et de Giosep.
Ayant souffert sous Ponce, avant d'être crucifié.
Confirmé par Averroës, le prophète ultime, notre précepteur.
Tous trois montés aux cieux,
Sont assis à la droite de Dieu le Père Tout-Puissant,
Qui viendra juger les vivants et les morts.

Je crois en l'Action Divine, en la sainte Église universelle, la communion des justes, en la rémission des péchés, en la justice de Dieu et en la vie éternelle.


Un court instant de silence ponctue la fin de la prière avant que la Comtesse ne se relève. Elle hésite visiblement à parler, les dents mordillant nerveusement la lèvre inférieure. Le regard perdu sur l'eau qui ondule paresseusement à leurs pieds, elle finit par se lancer

Il faudra que nous trouvions un exemplaire des 52, nous ne continuerons pas avant que vous les ayez lu et que vous vous retrouviez dans l'intégralité d'entre eux. Exclu les articles 44 et 52, je ne vous ferai pas cet affront.

Elle se fend d'un sourire en coin sans pour autant révéler où peut se situer l'affront. Puis le visage reprend sa gravité tandis qu'elle questionne son époux.


Pensez-vous qu'il soit encore nécessaire que je vive ma foi cachée ?
Après tout, nous sommes des parias, vous félon et moi traitre, que reste-t-il encore à protéger ?


Les yeux se détachent enfin de l'onde pour venir s'ancrer dans les billes noires du Balbuzard. La Saint Just semble réellement s'interroger, le front plissé et la mine ayant perdu de sa morgue naturelle.

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Eusaias
Pourquoi fait-elle cette moue lorsqu’il se confie ? Le voit-elle aussi comme un monstre ? Un barbare sanguinaire et inculte ? A-t-elle oublié qu’il fut bel et doux amant ? Il fronce les sourcils et se pose tout un tas de questions sur son comportement. Quand est il devenu le mari à supporter plutôt que l’amant à amadouer ?

Elle a reprit sa prière alors qu’il réfléchit encore. Surpris, il se renfrogne et reprend en écho, non pas du berger à la bergère, mais du Corbeau à la Salamandre.


Je crois en Dieu, le Père Tout-Puissant, Créateur du ciel et de la terre.
Révélé par Aristote, le prophète premier, notre meneur,
Fils de Nicomaque et de Phaetis,
Suivi par Christos, le prophète d'amour, notre rédempteur,
Né de Maria et de Giosep.
Ayant souffert sous Ponce, avant d'être crucifié.
Confirmé par Averroës, le prophète ultime, notre précepteur.
Tous trois montés aux cieux,
Sont assis à la droite de Dieu le Père Tout-Puissant,
Qui viendra juger les vivants et les morts.

Je crois en l'Action Divine, en la sainte Église universelle, la communion des justes, en la rémission des péchés, en la justice de Dieu et en la vie éternelle.


Il se relève à son tour et la regarde toujours. Sont-ils sur le point de se retrouver ? Suivre la vraie foi le ramènerait-il auprès de sa femme, le balbuzard se questionne encore. Il souhaite la remercier, mais ses lèvres qui s’entre-ouvrent ne peuvent que se refermer lorsqu’elle lui parles des « 52 ».

Il en connait déjà un rayon sur les « 52 » vu qu’il chassait et traquait ceux qui les mettaient en avant. Mais aujourd’hui c’est à lui d’apprendre, d’étudier et d’écouter, mais surtout de comprendre. Alors il se tait et refuse de la couper dans ses demandes.

Je pense que vous en possédez déjà un voir quelques exemplaires et si jamais ce n’était le cas, mon brave vassal à la moustache bien fournie devrait avoir de quoi nous fournir de la lecture instructive. Ceci dit Agnès, je m’appliquerais et tenterais de les comprendre et les accepter, mais je ne sais si on passe du statut de « romain » à celui de croyant avec autant de facilité.

Il tente un sourire à sa reine alors que sa main se pose docile sur la joue artésienne. Le pouce caresse délicatement la pommette alors qu’il la fixe toujours droit dans les yeux.

Devez vous vivre votre religion de manière cachée ? Devez vous vous déclarer ? Je ne sais pas Agnès… Nous ne serons pas plus chassés, nous ne serons pas plus détestés de l’église romaine, mais cela vous apportera-t-il plus de force dans vos entreprises ? Vous « déclarer » serait-il tel un feu de paille fort, intense et court ? Ou alors un brasier qui ne s’arrêtera jamais de rougeoyer ? Vous êtes crainte, aimée, respectée et haïe… Vous pouvez être une force fédératrice pour la réforme, mais est ce le moment ? Combien confondront votre statue de reine renégate et celle de réformée ? Je ne saurai vous conseiller ma mie.
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Gnia
Attentive, elle l'écoute, se laisse aller à la tendresse dont il fait montre. En ces instants de recueillement et d'interrogations, elle aussi songe à pourquoi elle fuit cette intimité alors que leur lutte les lie d'avantage encore que les serments devant le Très Hauct.

Silencieuse, elle assimile.
Elle toujours prôné la non-ingérence du spirituel dans les affaires temporelles. Ce fut même élément déterminant et déclencheur dans sa conversion.
Front plissé, elle semble réfléchir intensément à ce que vient de lui dire son époux, puis d'un haussement d'épaule caractéristique relègue la réflexion à plus tard, revenant au prime sujet.


L'on n'adhère point à une Nouvelle Opinion en y étant contraint.
Lisez, s'il vous sied.
Interrogez, si cela suscite votre curiosité.
Ce qui est apparu comme naturel pour moi, le deviendra peut être pour vous, je ne sais.

Après tout j'ai été fervente papiste, probablement plus que vous ne le serez jamais.
J'ai perdu mon premier époux et gagné cette vilaine cicatrice en combattant les reîtres genevois et les sicaires du Lion en Béarn.
Mais j'ai aussi vu la bêtise des hommes, l'avidité de pouvoir de ceux qui pensent détenir la Vérité, leur ingérence dans les affaires temporelles, le déni des ouailles qui leur sont confiées pour le profit de voir leur ennemi affaibli. La Très Sainte Eglise m'a demandé un jour de sacrifier le peuple et le comté que j'avais charge de gouverner et pour lequel j'ai fait serment de le servir, elle m'a demandé de le sacrifier pour lutter contre une poignée d'hérétiques qu'elle a été incapable de museler.
Ce jour là, j'ai su.


La Saint Just s'agite, comme toujours à l'évocation des combats passés, des luttes de pouvoir qu'elle seule sait avoir gagné.

J'ai su que ceux que l'on disait nos ennemis et contre qui j'ai pris les armes méritaient plus de respect que ceux qui, sensés nous apporter le soutien de la foi et des épées, n'ont fait que nous mépriser et appeler à la guerre.

Elle renifle de mépris, s'apaise lentement et finit par passer un bras sous celui d'Eusaias.

Venez, marchons encore un peu, il est bon que vous fassiez un peu d'exercice et que vous quittiez les miasmes qui règnent dans ce moulin désolé.
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Eusaias
Ecoutant toujours avec attention son épouse qui se livre un peu plus, il fronce les sourcils et reprend.

Oh je ne connais que trop bien les magouilles de l’église romaine. Ne pas baptiser untel car il veut être duc et qu’il pourrait faire de l’ombre à mon copain machin. Ou alors excommunier à tour de bras afin de pousser les gens à quitter le trône qu’ils occupent. Avez-vous déjà remarqué comme l’église est lente en général pour baptiser, marier, enterrer, mais prompt à bondir sur les dossiers qui pourraient confier à certains titres et charges.

Il soupire bien las des caprices des évêques.

Agnès, je me suis engagé avec force et conviction au sein de cette église, car je voulais changer les choses. Je voulais montrer que l’église devait se montrer moins intéressée pour devenir plus intéressante. A mieux tenir sa place elle aurait plus de fidèles, mais au final, ses fous préfèrent leur petit bien être temporelle que l’élévation spirituelle de la communauté. Bientôt ils bâtiront leur veau d’or… les fous…

Il lui prend la main et la porte à ses lèvres. Quelques baisers y sont déposés.

Vous avez raison Agnès, je me dois de m’informer et d’avoir la révélation avant de m’engager. Mais sachez ma mie que je me convertirais sans once de remord et avec toute ma conviction, si cette réforme tant aimée par vous me semble plus honnête que ce qu’est l’église romaine.

Il aime la sentir s’agripper à son bras, comme au temps où il lui faisait la cour. Il acquiesce donc au propos de son épouse et inspirant fortement il reprend son chemin. Qu’il est bon, peu à peu, de retrouver les chemins vertueux.
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