Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] En passant par le jardin de simples....

Suniva
Entre la chapelle et l'imposant castel, serti dans le bois qui entoure la noble demeure, il est un jardin. Agencé sur le modèle des carrés bien ordonnés des curés, celui-ci est vaste, visiblement entretenu avec soin.



Il s'y mêlent moult plantes odorantes aux verts assombris par la nuit qui en cet instant a repris ses droits pour quelques heures... La fraîcheur du soir exacerbe les douces fragrances et l'endroit baigné par la clarté pâle de la lune et le doux scintillement des étoiles qui célèbrent à leur façon l'aboutissement d'un amour béni, embaume les alentours.

Suniva a quitté la chapelle, la cérémonie terminée. Préférant laisser les grands se congratuler avant d'aller ripailler, elle s'est dirigée vers le jardin pour y retrouver la nature et ses bienfaits. Chemin faisant, elle s'est promis de présenter ses voeux aux épousés plus tard, si d'aventure elle peut les approcher.

Pour l'heure, narines frémissantes de bonheur appréciant les multiples senteurs qui s'entremêlent, les yeux admirant le ciel en fête, elle chantonne, un peu mélancolique tout en parcourant lentement les allées soigneusement ratissées...

_________________

Tu aimes lire les RP ? Alors une bonne adresse : RPartage
Icyblue
Le vicomte avait fait quelques pas pour rejoindre les luxuriantes allées du jardin. Se laissant porter par les senteurs printanières, le vicomte ralentissait l'allure, l'esprit vagabondant à son tour... Il avait toujours apprécié marcher seul en forêt ou aux abords de la petite rivière qui longe le parc de Meillant. Il s'adonnait à cette promenade régulièrement, lui permettant de prendre au calme les décisions nécessaires au fonctionnement du domaine, mais également pour se remémorer certains moments de sa vie passée et penser à celle qui lui restait à vivre...

Errant seul depuis plusieurs mois, le vicomte reprenait petit à petit goût à la vie. Il ne s'y était guère fait au retour au calme, n'ayant jamais connu que le travail soutenu quelques années auparavant. Ce manque d'activité ne lui laissait que trop de temps pour réfléchir - peut être un peu trop - à son avenir.

Le vicomte s'arrêta, aux abords du parc, le regard perdu dans la forêt qui s'étendait sous ses yeux. Il les ferma doucement, appréciant cette petite brise de soirée lui caresser le visage...

_________________
Isidore Bluette
Vicomte de Meillant
Vicomte de Jussy-Champagne


--Le_cabot
Cela faisait des semaines qu'il était livré à lui même, le Cabot. Il était né d'une portée de chiots tout noir et lui, le seul avait hérité d'une toison couleur feuille morte... Cela lui avait valu une sentence sans appel, son Maitre, voyant là l'oeuvre du Sans Nom, l'avait jeté à la rivière.

Personne finalement ne saura jamais si c'est le Sans-Nom ou Aristote qui protégea la petite bête, toujours est-il qu'il survécut à son bain forcé tout bébé chien qu'il était. Faut dire que les Barbets de bonne souche sont des chiens qui aiment l'eau... et la chasse. Après quelques semaines de chapardage dans les fermes alentours, l'instinct avait parlé et le Cabot, avait commencé à pratiquer ce pourquoi il était fait : la chasse. Souris, mulot... pour commencer et puis lièvres et autres garennes en grandissant...



Ce jour là, le Cabot avait pénétré les terres de Lignières, tête basse, poil terne mêlé de brindilles de toutes sortes, une oreille entaillée... Truffe au ras du sol, il cherchait une piste, épuisé. Cet idiot avait pensé, mort de faim qu'il était, avoir une bonne idée en s'attaquant à un troupeau de moutons... celà lui avait valu d'être poursuivi par le fermier du coin qui sans doute l'avait pris pour un loup malgré sa couleur mordorée.

Deux jours que la bestiole n'avait rien mangé. Rien ! Ni lièvre, ni mulot ni même ce qu'il préfèrait en tous les gibiers : un canard ou autre héron habitant les marais ou le bord d'une rivière. Rien....

Il entrait dans le jardin des simples, se faufilant sour la haie de lauriers taillés quand il se figea, truffe pointée vers une mince silhouette éclairée par la lune...
Aucune hostilité n'émanait de la jeune femme qui avançait lentement, nez au vent et mains frôlant doucement la végétation. Le Cabot s'aplatit au sol comme renonçant, nez entre les pattes, les yeux que voilaient ses boucles de poils suivant l'évolution de la silhouette élancée qui s'approchait peu à peu de lui.

Allez savoir ce qui peut se passer dans la tête d'un chien affamé et épuisé, qui porte en lui des siècles de servitude et d'amour des hommes... Il laissa échapper un jappement plaintif...
Suniva
Isolée, tranquille au milieu de ce joyaux de jardin serti dans les arbres, Suniva avait relevé ses jupons pour pouvoir s'accroupir tout à loisir quand elle avait aperçu un pied de lavande en pleine croissance... Bientôt, les tiges florales porterait les minuscules fleurs si odorantes mais ce soir, la plante prenait des teintes argentées sous les rayons de lune que le vent léger s'amusait à voiler puis dénuder des fins nuages parsemant le ciel...

La jeune normande admirait la douceur du feuillage qu'elle caressait du bout de ses doigts légers et précautionneux quand elle entendit ce qu'elle prit d'abord pour un gémissement...

La tête auréolée de boucles aux reflets d'argent peint par l'astre de la nuit se redresse. Le regard se fait attentif, elle retient sa respiration, toute ouïe... Le gémissement reprend qu'elle reconnait alors pour ce qu'il est : un jappement, faible mais bien distinct. Suniva se relève et marche en direction de l'appel, les yeux plissés fouillant la pénombre. Jusqu'à ce que...


" - Par les chausses de mon... Mais que fais tu là, toi ? Es-tu blessé ?"


Main tendu vers le chien qu'elle vient de découvrir, la jeune femme s'accroupit à nouveau...


" - Viens le chien, viens... "


Et le Cabot mut par l'instinct, semblant fasciné par la voix qui s'est faite douce et persuasive, rampe lentement vers cette main tendue en continuant d'émettre des sons plaintifs. Un bout de langue vient timidement caresser le bout des doigts ; doigts qui immédiatement plongent en une caresse amicale dans la toison bouclée de l'animal.

Rassurée, la bête se relève et s'approche un peu plus se frottant aux genoux de la belle et usant ses dernières forces à battre de la queue pour lui signifier son contentement. Les faibles cris sont devenus jappement de bonheur. Le Cabot n'est encore qu'un enfant-chien et il reconnait d'instinct les gestes dénués de toute méchanceté. Puis l'animal qui malgré son jeune âge est de bonne taille se laisse rouler sur le dos, offrant son ventre aux caresses de Suniva qui s'empresse d'accéder à son invitation en égrennant un rire clair, toute amusée qu'elle est.

Nulle peur, nulle apréhension ni d'un coté, ni de l'autre. Le chien exprime son instinct de soumission à l'humain... Et l'humain le récompense en lui montrant toutes les marques de bienveillance qu'il lui est possible d'exprimer.

La jeune femme fronce les sourcils, ses caresses désormais prodiguées des deux mains lui font perdre le rire... L'animal semble bien maigre, trop maigre à son goût mais il est visiblement jeune et prêt à accorder sa confiance.


" - Toi, tu as besoin de manger... Mais je ne suis pas ici chez moi, tu sais mon beau. Il me faut demander autorisation. Rassure-toi, je suis certaine que le nouveau Baron t'acceptera dans sa meute... Quant à la Baronne son amour pour les animaux n'est ignoré de personne. Tu es arrivé en l'endroit idéal pour vivre une vie de chien heureuse !"

Suniva se relève, secoue son cotillon, observe sa découverte poilue qui langue pendante s'est redressée, semblant sourire en attendant un ordre. Ordre qui ne tarde pas, vigoureusement accompagné d'un claquement sur la cuisse pour inciter l'animal à suivre...


" - Allez viens !!"


Suniva et son compagnon à quatre pattes se dirigent alors lentement vers le Castel à la recherche de l'un ou l'autre des Maitres. Un passage aux cuisines sera sans doute le bienvenu...

_________________

Tu aimes lire les RP ? Alors une bonne adresse : RPartage
Maryan
« Cela sera toujours avec plaisir que d’être avec vous chère sœur. Nous allons au banquet de ce pas et j’irai vous chercher de quoi vous désaltérer un peu. »


Elle avait remercié son frère d’un regard. Pour sa bienveillance d’abord, et pour sa discrétion ensuite. S’il avait eu quelque soupçon sur le trouble de sa jeune sœur, il n’en avait rien laissé paraître, et n’avait fait aucun commentaire, ce qui soulagea grandement Maryan.

Sa main fine toujours posée sur le bras fraternel, elle évoluait à présent parmi les roses, sauges et pousses de romarin du jardin de simples.
Le reste des convives suivait derrière, par petits groupes, dispersés dans le closeau, chacun bavardant gaiement sous le ciel étoilé, se dirigeant tous vers la salle de banquet.

La Vicomtesse était sortie de la chapelle avec un regard d’appréhension sur les alentours, s’attendant à rencontrer la silhouette noble de celui devant qui elle avait le plus grand mal à se rendre maîtresse de son visage et de ses paroles.
Une ombre passa dans ses iris azurés tandis qu’elle faisait réflexion à la violence de l’inclination qui l’entraînait vers le Vicomte de Meillant et de Jussy-Champagne.

Elle résolut à adopter une conduite sage et à s’observer avec soin, afin que personne ne puisse un jour témoigner des sentiments qu’elle avait pour ce sieur, et surtout pas lui-même.
Elle ne jugeait que trop bien le péril où elle était, d’aimer un homme marié depuis fort longtemps, alors qu’elle-même était très proche d’être de nouveau fiancée à un autre.
Elle ne réalisait que trop combien il était honteux d’éprouver ce genre de sentiments pour un autre que pour un fiancé qui le méritait.

Le Vicomte d’Ancelle était charmant, amène, et respectable. Il la traitait en princesse, et ne cessait de l’honorer d’une tendresse bienveillante. Il avait pour elle les mots les plus doux et les regards les plus affectueux qu’on puisse espérer d’un amant. La constance de ses sentiments et la fidélité de son cœur ne faisait aucun doute, et, en somme, il n’existait guère de reproches à lui faire.
Elle se sentit d’autant plus meurtrie de ne point l’aimer comme il se devait, lui qui avait les plus belles attentions pour elle.

L’on se dirigeait toujours vers la salle de banquet, les chemins du jardin de Lignières étant aussi tortueux que les pensées de Maryan.
Cette dernière tentait tant bien que mal de suivre la conversation que lui faisait son frère. Elle voyait bien qu’il s’employait à la distraire, et elle en était elle-même à lui conter une anecdote, lorsque le profil du Vicomte de Meillant leur apparût au détour d’une allée.

S’étant préparée à la chose, elle l’aborda avec plus d’adresse qu’elle ne l’aurait cru et, refoulant au plus profond d’elle-même les élans de son cœur, elle s’autorisa même un sourire à l’endroit du noble sieur, avant que de le saluer comme il se devait : avec toute la grâce, la déférence et la gaité innocente d’une femme de la noblesse.


« Messire Vicomte ! Quel plaisir de vous revoir ! Je ne m’attendais point à vous trouver icelieu. Comment vous portez-vous ? »

Elle avait resserré ses doigts sur le bras de son frère par reflexe, et ne parvenait guère à relâcher l’étreinte.
_________________
Xzily
Enlaçant la main de sa chère sœur à l'aide son bras, Xzily profitait de cette petite douceur que la nature pouvait apporter dans une vie.
Des fleurs, le vent caressant son visage, il pouvait enfin respirer et se reposer de cette cérémonie, lui qui était loin d'y être habitué.

Quelques petits regards dans les horizons, apercevant les groupes dispersés aux quatre coins du jardin, suivant les deux d'Ambroise.
Le ciel était des plus merveilleux, bleu comme aucun écu ne pouvait en porter, rempli de joyaux d'argent, scintillant tel des anges.
Il profita de ce merveilleux spectacle.
Bien que ce genre de ciel était visible à cette époque de l'année, il n'avait guère prit le temps depuis de nombreux mois d'y prêter intention.

Se dirigeant vers le banquet des mariés, tout en discutant avec la chère sœur, il voyait cependant qu'elle n'en était point à écouter ses paroles, un semblant préoccuper par autre chose.
Sans bien chercher ce que c'était, en toute bonne conduite, il se devait de ne point demander.
Sans trop réfléchir cette dernière porta son regard vers ce qui semblait un Vicomte... foi d'Ambroise, sans chercher plus loin, au vue des yeux pétillant de sa sœur, il comprit la raison de ses pensées.

Sans un mot, il regarda dans la même direction, avant de laisser échapper un petit sourire au coin de ses lèvres.
En temps normal, il l'aurait jeté vers ce Vicomte sans attendre un signe ou un mot.
Mais les manières de nobles ne le permettaient point, ce qui le bloqua quelques petits instants.
Il prit une petite respiration, avant de soupirer discrètement.


« Messire Vicomte ! Quel plaisir de vous revoir ! Je ne m’attendais point à vous trouver icilieu. Comment vous portez-vous ? »


Et elle ne tarda point à entreprendre la discussion avec, il prit son air le plus sérieux, ayant remarqué ce petit air que sa sœur aimer prendre pour cacher bien des choses.
Petit froncement de sourcil, avant de diriger de nouveau son regard vers les étoiles et revenir au Vicomte.

Sans savoir lui même si il se devait de se présenter, il préféra laisser place à sa sœur et le Vicomte avant, afin de ne point se montrer malpoli.
Quand tout d'un coup sa sœur de ses doigts serra son bras.
Ses yeux se firent ouverts au plus grand angle, avant de laisser un petit...


Outch...

Elle ne semblait pas d'apparence, mais elle en avait dans les mains de la force, ce qui surprit Xzily, à son plus grand étonnement.
Il aurait bien grommeler, mais il fit l'air qu'il n'y était rien et reposa son regard sur le Vicomte, attendant qu'il se présente pour faire de même envers lui.

_________________
Icyblue
Quelques paroles vinrent se mêler au bruissement des feuilles. Rapide coup d'œil à sa gauche pour découvrir la silhouette d'une jeune demoiselle à genoux, une boule de poil auprès d'elle. Le vicomte n'avait pas d'attirance particulière pour les canidés, et ils le lui rendaient d'ailleurs fort bien. Il avait encore le souvenir douloureux étant enfant d'avoir été mordu à plusieurs reprises aux mollets... Depuis, il se méfait de ces bêtes, préférant de loin la compagnie des chevaux. Spectateur fortuit de cette scène, il eut un léger sourire. Il pouvait apprécier le talent des femmes à apprivoiser les animaux avec tendresse et ne pouvait s'empêcher de faire le rapprochement avec les hommes. Que les hommes sont bien peu de choses envoutés par les charmes d'une femme...

Souriant de plus belle, son visage se raidit soudainement, lorsqu'il entendit une voix s'élever derrière lui... Cette voix, il l'aurait reconnu parmi un millier. La gorge nouée, il se retourna doucement, essayant de garder contenance. Il ne s'était pas le moins du monde préparé à cette rencontre qu'il n'espérait plus. Son cœur, un instant, manqua de faillir, se rappelant à lui davantage que son esprit n'osait le faire... Malgré la pénombre de la soirée, il reconnut sans mal les traits de celle qui avait bouleversé sa vie quelques années plus tôt... Son regard se perdant désormais dans le sien, Isidore oublia un instant les conventions et ne put retenir un léger...


« Maryan... »

L'instant d'une seconde s'écoula, une éternité pour Isidore. Il s'aperçut alors qu'elle n'était pas seule. Un jeune homme se tenait à ses côtés. Un ami, un amant peut être... Il ne le connaissait point. Il se ressaisit du mieux qu'il put.

« Vicomtesse ! Le plaisir de se revoir est partagé. Je me porte... du mieux possible, merci. Je suis bien aise de vous trouver ce soir, n'ayant guère rencontré de visage familier jusqu'ici. Qui plus est, les arbres ne sont pas très bavards ce soir. »

Se tournant alors vers le jeune homme à côté d'elle, le vicomte reprit.

« Bonsoir Messire. Je me nomme Isidore Bluette, vicomte de Meillant et de Jussy-Champagne... »

Le vicomte inclina légèrement la tête pour le saluer. Attendant qu'il se présente à son tour, Isidore détourna à nouveau son regard en direction de Maryan, à la recherche du moindre signe qui pourrait trahir ses pensées les plus intimes... Avait-elle toujours des sentiments à son égard ? Avait-elle refait sa vie ? L'avait-elle oublié ? Tant de questions et de supplices que s'infligeait désormais le vicomte...
_________________
Isidore Bluette
Vicomte de Meillant
Vicomte de Jussy-Champagne


Gabrieldefranchimont
La brise fraîche caressait doucement le visage des jumeaux lorsqu'ils sortirent de la chapelle.

Au pied des marches, Johanara et son époux s'y trouvaient encore dont le cortège s'apprêtaient à partir vers le lieu du banquet.

Habillé des couleurs de l'Ordre du Vert-Bouc et sa sœur portant une robe qui la mettait plus qu'en valeur!
Ils descendirent les marches calmement et se trouvaient bientôt à la hauteur des mariés.

Étant entourés de nombreuses personnes, Gabriel fit la révérence à la mariée lorsqu'elle porta son regard dans leurs direction, pendant que Sakou lui fit un signe de la main.

Lentement, ils commencèrent à traverser le jardin.
Regard toujours devant, Gabriel ouvrit la bouche,


Pourquoi ne m'as-tu pas informé personnellement du mariage?

Sakou fût surprise de la question et lui répondit;

N'étais-tu pas parti en Kingdom of England pour t'éloigner à jamais d'elle, afin qu'elle puisse être heureuse à tout jamais?
Pourquoi aurais-je ouvert une plaie encore si fragile à ton cœur, cher frère.


Il ne savait que répondre, car elle mettait le doigt sur la vérité.
Perdu dans ces pensées, les jumeaux croisèrent Xzily et sa soeur en pleine conversation avec un homme de ce monde.

Salutation cordiale de leur part à l'intention des d'Ambroise et ils continuèrent tranquillement leur chemin dans un silence de complicité.

_________________
Gabriel de Franchimont
Kingdom of England
Xzily
Le Vicomte se tournant vers Xzily, se présenta à lui, lui qui devait bien se demander qui il était, ne le connaissant point.
Il n'avait eu encore l'occasion de le rencontrer, mais c'était chose faite à présent.


« Bonsoir Messire. Je me nomme Isidore Bluette, vicomte de Meillant et de Jussy-Champagne... »

Le vicomte inclina légèrement la tête pour le saluer et Xzily fit de même sans perdre de temps. Il se présenta alors à son tour.

« Bien le bonsoir Vicomte. Xavier Zily d'Ambroise, frère de cette charmante femme qui est à mes côtés et frère jumeau de la Baronne Johanara, la mariée comme vous l’aurait sans doute deviné. Enchanté Vicomte, c'est un plaisir de vous rencontrer...»


Ne sachant quoi dire, n'aimant guère les présentations, malgré l'obligation certaines fois, il fit un petit sourire.
Mais ce dernier ne semblait point s'en soucier, préférant surement parler à sa sœur, son regard ne tromper pas.

Il semblait avoir besoin de passer un peu de temps ensemble, il ne fallait pas être diplômé d'état pour comprendre cela.
Sans même attendre que sa sœur ne lui permette, il se mit à réfléchir...


Chercher une excuse, aussi nul soit elle afin de les laisser tout les deux.
Il ne demandait surement pas mieux, au vu de leurs échanges de regards.
Rha l'amour...pensa t-il...
Il prit la main de sa sœur avant de retourner son regard vers le Vicomte...

Permettez-moi de vous confier ma chère sœur, je dois retrouver quelqu'un...

Il détourna le regard vers sa sœur, lui souriant, tout en voulant lui montrer qu'il avait bien compris.
Si cela n'était pas beaucoup permis, tant il ne connaissait pas leurs histoires, il voyait très bien qu'il avait besoin de se retrouver, et lui ne voulant guère gêner.


Je vous retrouve au banquet?

Il ne pouvait que sourire en voyant les yeux pétillants de sœur.
Elle qui pourtant n'était guère à montrer ce qu'elle ressentait, ces yeux eux, ne pouvait trahir.
Un défaut d'Ambroise surement, mais fort pratique certaines fois.

_________________
Maryan
Il est un bon millier de chansons, poèmes et contes évoquant ce sentiment si violent qui s’emparait parfois des cœurs, mais il semblait à Maryan qu’aucun de ceux-ci ne pouvait décrire tout à fait la passion qu’elle ressentait à l’égard du Vicomte de Meillant.

Longtemps, elle avait espéré que ce feu ardent s’essoufflerait au fil du temps, pour cesser enfin d’être.
Dans cette optique, elle avait vu sa propre rencontre avec le Vicomte d’Ancelle d’un très bon œil, se persuadant qu’avec lui elle connaîtrait, sinon le grand amour dont elle avait rêvé, du moins un certain bonheur fondé sur une entente paisible, et que cette vie-là lui siérait à merveilles.

C’était sans compter sur sa nature exaltée. Elle, Maryan, était faite pour la passion brûlante, pour des transports qui allaient jusqu’à lui faire perdre les sens. Elle ne goûtait guère les rapports médiocres et quotidiens et n’imaginait pas l’usure du plaisir. D’ailleurs, en ce qui la concernait, elle ne l’éprouvait pas, loin de là. Elle ne parvenait pas même à la concevoir. Chez elle, le désir était sous-tendu par un amour démesuré, insatiable, un feu auquel tout servait d’aliment.

Le jour où elle avait connu le Vicomte de Meillant, elle s’était sentie perdue, prisonnière du tourbillon de sa destinée. Elle avait su, dès le premier regard, que sa vie ne serait jamais plus la même. Loin de s’éteindre avec le temps, cette conviction s’était vue justifiée et amplifiée, les années passant. Elle se l’était cachée, parfois. L’avait refusée, souvent. S’en était blâmée, toujours. Il s’agissait à présent, comme auparavant, de masquer au mieux son émoi, et de souffrir en silence.

Hélas ! La facilité du langage, et la complexité des actes !
Il en fallait peu pour rompre les barrières que s’imposaient, avec une vaillance pourtant admirable, la Vicomtesse, et la seule résonance de son prénom, murmuré par la bouche aimée, suffit à ébrécher les résolutions.


« Maryan... »

Si, dans l’instant, on lui avait dit qu’elle devait mourir, elle n’en aurait pas eu de chagrin. Il lui suffisait de ce regard, et de la douceur de cette voix, pour partir heureuse.
Mais enfin il fallait vivre, et prétendre, encore et toujours, à l’indifférence. Elle était si occupée à se surveiller qu’elle ne saisit même pas le regard éloquent du Vicomte à son endroit, et, suivant les présentations de l’air le plus détaché qui soit, se contenta d’offrir un sourire poli et une expression tout à fait neutre. Cette dernière le fût beaucoup moins, cependant, lorsque son frère parla de partir, et de les laisser seuls.


"Permettez-moi de vous confier ma chère sœur, je dois retrouver quelqu'un..."

Elle sentit un éclair de panique traverser ses prunelles, en même temps que son cœur bondissait de joie. Elle avait, dans ce moment, ce regard lumineux et effrayé à la fois de ceux que le destin met sur le chemin de la tentation.

Retrouver son calme…Ne pas fléchir…
Maryan offrit à son frère un sourire ravissant, et acquiesça à sa proposition de se rejoindre au banquet avec un flegme point aussi habile qu’elle l’aurait voulu.

Son aîné s’éloignant, Maryan tourna des iris qu’elle aurait aimés moins embrasés sur le Vicomte. Elle ne tarda d’ailleurs pas à les promener vers d’autres objectifs, ne pouvant soutenir la vue d’un visage bien trop cher à son cœur.
Elle s’adressa à lui d’une voix la plus douce possible : seul moyen pour elle de masquer les tremblements qu’elle sentait venir.


« Dirigeons-nous nous-mêmes vers la salle de banquet, voulez-vous ? Je ne voudrais pas manquer une miette du spectacle qui l’accompagnera. Au reste, nombre de convives doivent déjà s’y être présentés. »

Rassurée par la manière dont elle parvenait à se contenir (au prix de quels efforts !), Maryan s’enhardit à ajouter :

« À moins bien sûr que vous ne préfériez continuer à converser avec les arbres. Mais, tenant de vous qu’ils ne sont point des plus loquaces, je gage que vous pencherez plutôt pour la compagnie des hommes, du moins pour ce soir, n’est-ce pas ? »
_________________
Sakou
N'étais-tu pas parti en Kingdom of England pour t'éloigner à jamais d'elle, afin qu'elle puisse être heureuse à tout jamais?
Pourquoi aurais-je ouvert une plaie encore si fragile à ton cœur, cher frère.


Paroles dures à entendre, mais emprunt de tant de vérité.
Ils marchèrent tranquillement, mais lorsqu'elle vit un banc tout près de magnifiques arbustes.
Sakou demanda à son frère de s'y arrêter un instant.

De leur place assise, les jumeaux regardèrent en silence le cortège défiler sous leurs yeux saluant ces hommes et femmes nobles, d'un signe de la main ou de la tête.

Comme si elle venait de trouver le courage, elle rompit le silence.


J'ai besoin de toi Gabriel.

Elle se retourna pour le regarder directement dans les yeux.

Tu ne pourras pas fuir éternellement ce chagrin d'amour qui te ronge.
Je crois que tu le sais autant que moi.
Je comprends ton but aussi de vouloir rejoindre une famille noble, afin d'être anobli à ton tour.
Crois-tu vraiment qu'elle reviendra vers toi, lorsque tu seras noble?


Sakou secoua la tête.
C'était son rôle pourtant de faire prendre conscience des faits, mais elle avait l'impression de se blesser elle-même en disant de telles choses à son frère jumeau.


J'ai besoin de toi.
Nous avons besoin de toi, Gabriel.
L'avenir que je voyais pour cette famille s'accomplit enfin et dans ma vision je t'y voyais à mes côtés et non dans un autre pays.

De plus, j'ai prise la décision d'adopter officiellement Lailah et pour devenir une complète femme de ce monde, elle aura besoin de ton aide.
Autant avec une arc qu'avec la cuisine.

Je sais que se que je te demande c'est superficiel, face à tes problèmes.
Mais je ne suis que la moitié de moi-même depuis que tu es parti.


Une larme coula doucement sur sa joue.
_________________
dame Sakou de Franchimont
Matriarche de la famille de Franchimont
Protectrice de Lailah!
Icyblue
Son frêre ! Le vicomte était ravi - et peut être un peu soulagé - de faire la connaissance du frère de Maryan. L'homme était prévenant envers sa sœur et fort courtois.

Sitôt les présentations faites, celui-ci du déjà se retirer, laissant les deux âmes tourmentées s'apprivoiser de nouveau. Ce moment était à la fois désiré et redouté par le vicomte. Cette sensation de plénitude à ses côtés, ce désir ardent qui tiraillait chacune de ses entrailles... Tous ces sentiments un temps refoulés reprenaient sans mal le dessus, plus intensément encore qu'autrefois. Le vicomte perdait pieds, il fallait bien l'avouer. D'une manière générale si sûr de lui, si réfléchi et rationnel, il pensait avoir refoulé au plus profond de lui des sentiments qu'il ne pouvait entendre...

Maryan consentit à la proposition de son frère d'un léger sourire, avant de se tourner de nouveau vers le vicomte. La voix frêle, le regard fuyant, Maryan indiqua la direction du Castel. Doucement, ils se remirent en marche sous l'œil complice des étoiles, scintillant de plus belle faisant de cette nuit un moment féérique...


« À moins bien sûr que vous ne préfériez continuer à converser avec les arbres. Mais, tenant de vous qu’ils ne sont point des plus loquaces, je gage que vous pencherez plutôt pour la compagnie des hommes, du moins pour ce soir, n’est-ce pas ? »

Un sourire moins crispé se dessina sur le visage d'Isidore. Maryan trouvait le ton juste pour détendre un peu l'atmosphère en cette magnifique soirée.

« En plus d'être muets, les arbres ne sauraient danser aussi habilement que vous le faites. Ils n'ont assurément pas ma préférence ! »

Sourire complice au coin de l'œil, allusion fugace.

« Il me serait également fort pénible de ne pouvoir profiter un peu de votre compagnie ce soir... Cela fait si longtemps que l'on ne s'est vu. »

Tant de temps s'était écoulé depuis leur dernière rencontre. Certaines choses avaient changé, d'autres non. Isidore était impatient d'en apprendre davantage sur Maryan. Il n'avait pu le faire auparavant, faute de temps, faute de courage peut être...
_________________
Isidore Bluette
Vicomte de Meillant
Vicomte de Jussy-Champagne


Maryan
« En plus d'être muets, les arbres ne sauraient danser aussi habilement que vous le faites. Ils n'ont assurément pas ma préférence ! »

La nature saura-t-elle nous dire ce qui rend les cœurs si faibles… ?
Une simple allusion, et Maryan se sentit fondre sous le poids des souvenirs. Un petit air de romance lui chantait à présent dans la tête, lui rappelant sans cesse ces heures heureuses passées à évoluer auprès de lui, au rythme de la vielle, du hautbois et du flûtiau.

Elle sentit une rougeur lui envahir le visage. Pourquoi fallait-il qu'il ramène à son souvenir ce qu'elle voulait à tout prix oublier ?
Car enfin, la nécessité d'oublier lui apparaissait plus vitale que jamais. À ses yeux, le Vicomte de Meillant était toujours l'homme marié d'antan. Elle ignorait tout de ses desseins, et il lui semblait très clairement qu'elle ne pouvait pas plus se permettre maintenant les gestes, les mots et les regards qui lui étaient déjà interdit auparavant.

À cet instant, la rancœur qu'elle ressentait contre sa passion se retourna contre lui.
Elle lui en voulût de se montrer si charmant, et si prompt à raviver des sentiments qu'il s'agissait pourtant pour tout deux de cacher.
Ce même cœur, qui débordait de joie à la seule et délicate sensation d'être à côté de l'objet de sa passion, était à présent sur la défensive, près à bouter au-dehors tout ce qui serait susceptible de le troubler encore.

Au vrai, la Vicomtesse n'avait jamais bien su contrôler ses propres contradictions, et il n'y avait au reste plus en elle ni de calme ni de raison lorsque ce sieur-là était si proche d'elle.

Enfin elle lui fit réponse, d'un ton qui traduisait si bien le paradoxe de ses pensées et qui allait si peu avec les paroles qu'elle prononçait, qu'il eût été aisé de s'en sentir quelque peu perturbé.


"Fort longtemps, oui...
Eh bien, contez-moi donc quelques nouvelles : comment se porte votre admirable épouse ? Est-elle pour le mieux ?"


Elle se trouva bête à dire des mots qui la faisait souffrir elle-même, et le regard triste qu'elle eût soudain en témoigna plus que toute autre chose.
_________________
Dessan
la misive de subcal a écrit:
"sakou n'a pas de cavalier pour le bal du mariage de Johanara d'ambroise et valezy d'esmerash

alors va s'y sa te changera les idées

Subcal"


Si join dans la missive le lieu ou se déroulais la noce.

Étant arrivé trop tard pour la cérémonie, Dessan décida de venir a la fête pour faire tournoyé sa douce cousine qui aimait tant danser.
Arrivé au Domaine un domestique lui proposa de prendre en charge son cheval tandis qu'un autre lui indiqua le chemin des jardins. Il s'y rendit sans se faire prier etoné qu'on lui demande pas un carton d'invitation, il devait avoir bien du monde, et les domestique bien occupé pour qu'on le laisse allez sans autre formalité.

Une fois a l'intérieur du jardin, il fus frappé par la sérénité du lieu , malgré le nombre d'invité, le lieu semblait calme et paisible.

Se fus tout d'abord Gabriel qu'il vit, suivit de Sakou, elle avait l'air de s'entretenir d'un ton sérieux avec lui. Il s'approcha quand même. Mais avent tout il se regarda, sa cape avait pris toute la poussière, et donc ses vêtements était a peu pres frais, quoique très corrects, il était très exigeant envers sa tenue.

Arrivé a leur hauteur, Sakou lui sourit, il fis une révérence a Sakou, et donna l'accolade a Gabriel


Bonjours tout les deux j'espère que vous allez bien?

Il leur sourit et se tourna vers Sakou

J'ai recu une missive de Subcal me demandant de te servir de cavalier, j'avoue que je ne me suis pas fait prier

il lui proposa son bras
_________________
Sakou
Alors que Gabriel termina sa phrase, qu'elle remarqua rapidement que son frère regardait un homme s'approcher derrière elle.

Lorsque celui-ci fût à leur hauteur, elle fût ravie de voir Dessan.
Elle lui sourit et eut le droit à une magnifique révérence.


Bonjours tout les deux j'espère que vous allez bien?

Il leur sourit et se tourna vers Sakou

J'ai reçu une missive de Subcal me demandant de te servir de cavalier, j'avoue que je ne me suis pas fait prier

Dessan proposa son bras, Sakou se retourna vers son frère et lui fit un clin d'œil.

Il est vrai, Dessan, que Gabriel est un piètre danseur.
Votre présence et votre venue est un grand plaisir pour moi.


Elle glissa son bras au sien et se leva.
Une fois debout, elle lui fit révérence.


Ainsi donc, il me ferai plaisir de vous présenter enfin cette très chère dame Johanara.
Je dois admettre que je ne connais point trop son nouvel époux, mais nous pourrons aussi prendre le temps de discuter avec dame Altania.
Vous vous rappelez, l'héritière d'Irisandre, non?

_________________
dame Sakou de Franchimont
Matriarche de la famille de Franchimont
Protectrice de Lailah!
See the RP information <<   1, 2   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)