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[RP] Les rebouteux Ambulants........

--Lesrebouteuxambulants
A l'aube les deux cousins s'étaient donné rendez vous sur la place du marché.

Le rituel et l'allure étaient les mêmes pour tous les exposants. Tête dans le C.., cernes sous les yeux, en train de bailler nonchalamment en instanllant leurs stands.

Arrivés dans les derniers, ils avaient écopé de l'emplacement que tout le monde fuyait et pour cause .....

Je te l'avais dit qu'il nous fallait arriver plus tot !!! gronde le brun

T'es pas un peu gonflé toi !!! JE te rappelle que MOI, je me suis trimballé la charette !! T'aurais pû te bouger un peu TOI !! retorque le blond

T'en as de bonnes !!! Et de le privilège de l'âge ........T'en fais quoi morveux !!!

Allez ............allez.........tais toi donc et aide moi à mettre tout notre attirail droit et à sortir les jolies ptites fioles....

J'te jure si on arrive à vendre quelque chose avec cette odeur de poiscaille pourrie.....

Oh oui ..........alors là on pourra tout vendre après ça ......!! sourire canaille du blond

Le brun afficha une grimace de dégout en sortant une à une les précieuses petites fioles sur l'étal que le blond venait de monter.

D'puis que je suis v'nu te retrouver à Angers je me retrouve à chaque fois dans des situations pas possible avec TOI !!!

OH ..........oh il s'calme le vendeur de poissons ........J't'ai jamais dit de me suivre hein !! sauf que tu as flairé le bon coup..........voilà tout !!

Tu vas ptet te prendre le "buizzeneze" tout seul ....?

Rhoooooooooo!!!! arrete de raler et utilise plutot de tes jolis graves pour attirer le manant.....

Attends un peu ...........avant que je crie .......Je prends la clientèle féminine aujourd'hui et je te laisse les lascards !!!

Comment ça tu t'occupes des femmes .....?? Dans tes rêves ..... !! Les femmes c'est MOI !! l'blond reflechit un instant en se grattant la tête puis, n'ayant pas croisé beaucoup de belles damoiselles conscent à faire ce plaisir à son cousin.

D'accord pour aujourd'hui.........demain ça sera MOI !!

Sans se concerter, ni même se regarder, les deux pseudos rebouteux hélèrent en coeur :

OYEZ OYEZ ............BRAVES GENS ...........DAMOISELLES ..........MESSIRES ..........GUEUX ...........GUEUSES.........NOBLES........

LES RABOUTEIX AMBULANTS ONT UNE SOLUTION A TOUS VOS MAUX !! APPROCHEZ APPROCHEZ LA PREMIERE FIOLE EST OUVERTE !!!!!!!
Khalan
[ Tous les matins se suivent mais ne se ressemblent pas]


Le coq avait chanté depuis perpette quand je fis une arrivée discrète sur le stand. Me lever aux aurores hors de question, et mon nouveau chez moi avait le charme de me retenir plus que d’accoutumée encore. J’avais promis de mettre la main à la patte pour éviter la banqueroute de l’affaire en l’absence du blond, fraîche et pimpante, plutôt de bonne humeur j’avais tenu promesse.
Tout était installé et à voir la mine du Padre cela faisait un bail qu’il était là assis sur ses caissettes vides le nez plongé dans une gazette quelconque. Je me faufilais derrière lui et d’une voix tonitruante je braillais à ses esgourdes.


- Demat toi c’est comme ça que tu fais marcher le commerce?
J’ai bien fais de venir de porter main forte, pas demain qu’on va vous appeler Crésus…


Deux bises conventionnelles passées, je faisais le tour du stand pour l’arranger à ma manière.

- Avant même de leur en expliquer l’utilité tu dois aguicher l’œil de ton client. Joue les couleurs, le coloré sur le haut, ajoute quelques annotations, il te faut des mots d’accroche. Qu’Est-ce qui fonctionne le mieux?
Les filtres d’amour?


Débouchant une fiole j’en hume le parfum tout sauf délicat.

- C’est vraiment pas terrible, pourriez pas y ajouter des aromates?
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Troy..
[L'enfer du marché, ou quand les affaires ne marchent pas]

Des heures qu'il était sur le marché désormais, et comme chaque jour depuis qu'il avait la charge du stand, Troy n'voyait pas un quidam ! A croire que sur Saumur les gens ne passaient jamais sur le marché.

Ah pas faute d'avoir crier à plein poumons. Habituellement il avait l'art d'attirer la dame.......mais là chou blanc.

A son retour du monastère il craignait la moquerie du blond. Pas une fiole de vendue en ........1 semaine !!! Triste bilan ......!!

L'nez plongé dans une lecture, pour passer l'temps il ne l'avait point vu arriver. L'bond qu'il fit sur la caisse en bois sur laquelle il était assis quand sa voix douce et melodieuse digne de l'épouse de son voisin d'marché lui perça l'tympan, fut des plus spectaculaire.

Non mais ça va pas bien ............???????????

Demat oui !!

Lui rend ses bises en continuant de grogner tant qu'est plus.

Il observe qu'elle bouge rapidement, met de l'ordre dans le fouilli qu'il avait si savament crée. Il maugré dans sa barbe, mais pas à dire, son rangement est judicieux.

Là rien ne fonctionne .........!!! Je suis amputé du blond tu comprends ???? Seul je suis un médiocre acteur pour berner l'chaland !! Des aromates ? Mais enfin nous n'avons encore jamais eu besoin de tout trafiquer pour vendre .........!!!
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Khalan
[ Et de fil en aiguille]

Avec toute la bonne volonté du monde je du me rendre à l'évidence, Saumur n'était pas une de ses villes chaleureuses dont le marché vous entête de ses effluves, de ses crieurs, de ses étales colorés bondés si caractéristique à l'artère d'une belle citée vivante.

Installée sur une pile de caissettes confectionné pour tenir compagnie au brun je m'étais installé à ses côtés regardant passer devant notre étale les mégères préoccupées par la survie alimentaire.
J’avais été surprise à mon arrivée de découvrir le tarif des embauches tout comme les prix pratiqués pour la survie quotidienne. Il ne faisait pas bon vivre à Saumur; la rudesse des conditions de vie ne permettrait pas à notre affaire de prospérer je du en convenir avec le brun.


- Pas qu’on soient mauvais mais regarde les passer sans même nous jeter un œil, sont rustres par ici nous n’y pouvons rien.

Réconforter faisait partie de ses choses innées chez certains qui me coûtaient un effort considérable pour ne pas me vautrer en maladresse.
Le brun du le comprendre car nous finîmes par remballer la marchandise sans un mot.
Sale journée, sale période sale citée, la bonne humeur du matin même avait fait place à la lassitude. Nous devrions rester coincés ici quelques temps et prendre mon mal en patience était un passe temps tout à fait inenvisageable.

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Alphy
[A la recherche d'un médecin à ses pieds ]

Elle en avait un peu assez de faire trempette dans le lac toute la journée afin de trouver son repas quotidien. Depuis qu'ils étaient arrivés ici, le blondinet était distant, ils ne se croisaient que le soir venu pour partager leur repas et la grotte faite des pierres du Dolmen pour dormir, chacun de leur côté respecteusement.

A croire que cette ville un peu triste faisait resortir quelques ombres du passé pour le Rochelais mais elle n'en savait rien, vu qu'il ne se confiait guère, préférant la taquiner plutôt que de se dévoiler. C'était pourtant pas faute d'engager la conversation mais à chaque coup, celle-ci se retournait contre elle, d'une pirouette il la taquinait, trouvait le moindre prétexte pour se moquer et changer de sujet.

Bref, ce matin là, elle en avait plein les pieds au sens figuré et au sens propre car à force de faire trempette, ceux-ci avaient pris un drôle d'aspect. En mer là bas à La Rochelle, le sel sûrement nettoyait les petites plaies mais ici le lac était d'eau douce, mais les pierres, les racines elles ne l'étaient pas.

Les mollets eux aussi étaient légèrement gonflés et quelque peu lacérés mais les crevasses sur ses pieds la faisaient souffrir et elle devait envisager la reprise de son voyage et donc, d'être en état.

Elle chercha donc quelque médecin mais tomba ici sur le marché sur un étal aux fioles et petits paquets mystérieux et surtout sur une brune aux cheveux si tirés que même de dos, elle la reconnût.


Oh mais... dame Khalan c'est vous ? C'est moi Alphy... nous avions fait connaissance à Niort, vous vous souvenez ? Vous tenez l'étal ou bien vous êtes une cliente ? Elle avait vu que la brune parlait avec l'homme apparemment vendeur et se demandait s'ils faisaient commerce ensemble ou plus mais ça, ça ne la regardait pas, quoique la curiosité... pour elle n'était pas un défaut.
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Sixsous
Ce matin là, le blond, se sentant mieux, ne pu esquiver le marché.

Et oui... Il allait devoir s'y remettre... et dans quelles conditions?!: le poissonnier d'à côté, les gens pas le moins du monde intéressés par ses produits, le cousin démissionnaire et la brune parée d'un costume de p'etit chef...

Bref, la matinée pas encore commencée, s'annonçait longue et fastidueuse quand... une dame clopinant se pointa devant eux et apostropha sa brune.

Tien... tien... elle avait sympathisé avec quelqu'un?? Petit coup de coude vers elle...
Tu va répondre à la dame oui.........!!

Vers la peut être future cliente: elle est toujours comme ça z'inquiétez pas... elle rêve... j'sais même pas pourquoi on l'a engagé avec mon cousin... Elle sert à rien^^

Sourires taquin vers le chignon tiré, puis très révérencieux vers la peut être intéressée.
Alphy
Elle ne sert à rien ? Vous êtes dur là... mine de rien, une touche féminine n'est pas si mal il me semble et puis, je sais pas moi mais bon... je crois que question rangement on se débrouille pas mal hein ? Elle sourit au cousin blond, lui tendant la main pour le saluer.

Bien le bonjour, je me nomme Alpaïde mais Alphy c'est plus simple et oui... le peu que je connaisse de cette jolie brune c'est qu'elle peut rester des heures la tête dans ses rêves je pense... sous le ton de la confession elle rajouta discrètement

Je l'ai même laissé un jour en taverne à Niort au comptoir faisant la conversation seule et elle qui rêvait à je ne sais quoi... ou qui... Bon ça va, je suis bavarde pour deux moi, alors j'ai dû changer de proie du coup... Elle se mit à rire...

Sinon, je vois tout ça là... ça marche ? Elle regarde le nez retroussé, les yeux plissés l'étal en détail, attrape au passage quelques herbes qu'elle hume. Moi je connais que quelques plantes pour mettre dans mes infusions mais le reste... et là... voyez... j'aurai peut-être besoin d'un peu plus... Elle soulève légèrement son jupon en enlevant sa chausse pour montrer mollet lacéré violacé et pied crevassé...

C'est que j'ai de la route à faire dans peu, faudrait pas que cela me ralentisse quand même, c'est pas bien joli tout de même, je veux retrouver mes jambes d'avant moi... et puis mon compagnon de route, va se moquer si je garde ces jambons à la place de mes mignons petons... Vous en pensez quoi ?
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Khalan
Il était un petit homme pirouette cacahuette, il était un petit homme qui avait une drôle de mais....
Perdu dans mes pensées, j'échafaudais toute sorte de plan loin de la monotonie de ce marché Saumurois. Notre affaire à Night et moi n'avait pas encore vu le jour, et je comprenais qu'elle prenne un peu de recul ses derniers temps.
Pour faire plaisir, j'avais accompagné le blond en l'absence du brun. Décidemment, le rôle de bouche trou me collait à la peau mais cette fois je n'avais pas l'intention d'y mettre du mien alors quand vint le coup de coude qui me tira de mes songes une multitude d'onomatopées se bousculèrent d'entres mes lèvres malhabiles.


- Gné? c'est quoi la question?

Citation:
Elle sert à rien


Évidemment on ne se demande pas pourquoi ces dernières syllabes se détachent du lot et s'impriment dans mon cerveau!
Le feu me monte illico au joues échangeant l'albâtre pour le terre de sienne, mais avant que je n'assomme sa blondeur j'en reprend une bonne louche par la brune.

La seule chose qui entraîna mon esprit sur le terrain de la raison fut l'intérêt que portait la brune pour les fioles exposés.
A présent il restait à ne point se tromper et la jouer fine.
La jouer fine pour un blond chaussé désassorti?
La situation demandait un certain doigté et même dirons nous du tact...
Refusant d'écouter la voix de la raison qui me soufflait que je n'avais aucun des deux je mis donc mon grain de sel dans l'affaire en cours.


- Alphy? Mais quel plaisir de vous retrouver ici, vous êtes bien loin de Niort dites moi.

Prête à tout, sans âme à vendre au diable, prenant conscience de la bizarrerie de mes propos je continuais pourtant sur ma lancée.

- Permettez que je vous présente Six’, mon… compagnon….

Là j’étais certaine d’avoir réussi à capter son attention, farouche comme elle m'avait connu le fait de prouver aujourd'hui mon attachement à un être humain la rassurerait, j’enchainais donc.

- Diantre, dans quel état sont vos jambes, évidemment nous avons de quoi panser vos plaies et même mieux, prévenir pour ne plus avoir à guérir.

Coup de coude au blond fanfaron.
Puis pointant du doigts les fioles colorés j’attendais qu’il ne m’arrêtes sur la potion magique.

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Alphy
La brune lui sourit. Au moins elle l'a reconnue cela fait plaisir et du coup, étonnament, présentant le blond comme son compagnon, celui-ci en perd la voix... Ah, quand les femmes prennent le pouvoir... même si les hommes n'osent le dire à voix haute et se pavanent pour l'ignorer en nous traîtant de bavardes.

Faut dire qu'être compagnon d'une telle brune, cela ne doit pas être tous les jours la fête mais bon, chaque serrure trouvant sa clé ou bien l'inverse, Alphy était heureuse pour elle malgré la surprise et sourrit aux deux.. pas de jaloux.


Elle est là, le jupon encore levé et d'un signe de tête hoche pour constater avec la brune les dégats sur ses jambes et attend que le fameux courageux blond donne son assentement au choix de la fiole.

Prévenir d'accord, mais pour l'instant guérir... Si mon compagnon de route était là, il dirait qu'il n'y a que sa mer à La Rochelle pour ça mais bon, en attendant, on est loin des côtes là et je ne pense pas qu'il l'ait ramenée en bouteille. Elle sourit et attend les directives, précisant... Tout dépendra du prix aussi hein ? C'est que je suis loin d'être riche. Je fais confiance à notre connaissance. Petite précision placée discrètement qui devait prévenir le talent marchand.
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Sixsous
Le blond... sous le charme des jambes pourtant abimées de la brune... avait marqué un temps d'arrêt. Une fois n'est pas coutume, son clapet s'était fermé avant de se réouvrir béant... Ne montrant ainsi pas à la dame son faciès le plus dégourdi.

Humm... Faisant mine de réfléchir jusqu'à ce que la dame se présente...

Regards échangés, sourire de circonstance, il glisse alors sa main dans la sienne et en la lui secouant comme le l'usage le préconise. Entendant sa brune le présenter, sourit amusé tout en acquiessant d'un petit haussement dépaules:

Voilà... Six... Enchanté Alphy....

C'est qu'il en aurait bien profité pour lui prodiguer un de ses baise-mains... Mais, sa brune était là et elle n'aurait sans doute pas vu cela d'un très bon oeil. Il se contenta donc du strict autorisé, prenant soin tout de même de presser délicatement ses doigts sur sa paume moite, certainement dûe à la chaleur environnante.

En effet, cela faisait plusieurs jours maintenant que la chaleur s'était abattue sur Saumur et cela n'avait pas dû arranger les affaires de la brune voyageuse, dont les plaies suintaient.

J'ai c'qu'il vous faut Dame... J'ai toujours c'qu'il faut! Il me faut juste être sûr du bon cataplasme à faire.

S'asseyant sur son petit tabouret de bois et l'invitant à passer de l'autre côté de l'étal:

Faites moi voir cela de plus près!

Zieutant sa brune comme pour se justifier:

C'est qu'il faut pas se tromper hein!!?
Alphy
Il n’en perdait pas une miette le blond et elle lui répondit en lui serrant la main de la sienne libre puisque l’autre tenait toujours le jupon levé. Après tout, si elle pouvait profiter de ses atouts, même en piteux état, on ne pouvait que constater les bienfaits de la marche et de la pêche sur le galbe de ses jambes. Et puis, il était soignant, il devait être habitué.

Enchantée de même Messire Six… Oh vous avez ce qu’il me faut, ce n’est pas trop grave alors ? Vous pensez que je récupérerai tous les… elle allait dire pouvoirs de ses jambes mais changea par… toutes les forces pour que je puisse continuer ?

Elle le suivit derrière l’étal à son invitation et s’approcha sans aucun état d’âme particulier pour Khalan qui elle aussi devait être habituée à ce que son blond soigne les dames. Elle s’assit face au blond et coinçant le jupon entre ses jambes monta celles-ci sur les genoux du rebouteux, sans plus de manière. Elle en avait vu d’autre à une certaine époque de sa vie et la gente masculine ne la gênait pas plus que cela, tant qu’elle gérait elle-même ce qu’elle voulait montrer ou pas.

Ne vous trompez pas… j’y tiens moi à mes jambes… et aux deux dit-elle en riant… Alors ? Ce n'est pas grave, je n'aurai pas à mourrir de faim pour payer votre remède ?
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Sixsous
Tour à tour, Six vit défiler ses menues jambes sur ses genoux. La droite, allez savoir pourquoi était plus esquintée que la gauche. Il le sentit immédiatement au toucher. Quelques pressions de ses doigts habitués témoignaient de blessures relativement anciennnes qui avaient certainement dûes cicatriser, mais qui se réouvraient à la moindre occasion.

Le blond relève sa tête, un air sérieux sur sa trogne (pour une fois): Votre remède je l'ai tout trouvé et en plus, il ne vous coûtera pas un écu.

Tout fier, un petit sourire en coin pointant sur son visage...
Il continua: Arrêter votre périple, arrêter la marche pendant environs un mois... Vous verrez, vos plaies seront complètement rétablies. Et si en plus de ça vous ajoutez un petit cataplasme à basse de feuilles de Cèdre, de Millepertuis et de Soucis.... Là j'vous garantie une guérison presque immédite.... voire instantannée!

Pas tout ça, mais les affaires étaient les affaires et il en avait une à faire tourner le rebouteux.

Sans bouger de son siège, juste en tendant le bras... le voilà en train d'attraper une étrange boîte en bois, qu'il prend grand soin à ouvrir délicatement.

Voyons, voyons...

Il farfouille, reniffle, inspecte de près, écarte quelques feuilles... Puis, sans lui demander son avis, le voilà qui entame un pansement à base de feuilles aux senteurs diverses et variées. Plus ou moins agréables d'ailleurs...

Vous allez tester ceci et si demain vous voyez une amélioration... ce que vous allez voir... Alors, je vous facturerais le reste du traitement.
Cela vous convient il? Une jambe avec et une sans.... Z allez revenir en courant demain!
Finissant de nouer prudemment le linge servant de bandage. In ne s agissait pas de lui faire mal et de la voir se carapater et plus jamais revenir, il s agissait par contre de la voir revenir à grandes enjambées^^

Sur de lui, le voilà qui se redresse, relachant à regret sa jambe au galbe à faire palir un homme sortant de la mine. Ses yeux toujours perdus entre ses jupons relevés et son maintenant tout beau cataplasme.
Khalan
Les affaires. Et cette fois vu la tournure que prenait l’entrevue il en était bien question.
Bien qu’en retrait pour ne point causer l’irréparable en faisant fuir notre seule cliente par ma maladresse verbale, mes oreilles, elles, traînaient.
Visage fermé j’essayais de me concentrer sur l’animation du marché cherchant un pigeon à apostropher. Trop gros, trop gras trop salé…. Je m’égarais.
Évidemment j’avais confiance. Évidemment….
L’évidence avait beau couler de source, le fameux proverbe « qui ne dit mot : consent. » fini par s’installer. D’abord une œillade discrète, puis une seconde. Non de non c’était totalement ridicule et déplacé, il en perdrait toute crédibilité.
Qui ne dit mot consent…
Inspiration, expiration. Mais pourquoi donc n’arrivais-je pas à accepter qu’il ne fasse rien d’autre que ce pourquoi il était payé. Peur être justement parce que je commençais à bien le connaître et l’expérience de Felger était encore fameusement présente dans ma mémoire. Me faisant violence, bien que l’oreille tendu maniaquement je réorganisais l’étale quand je fini par surprendre un « z’allez revenir en courant ».
M’armant de mon plus beau sourire assassin je m’interposais entre les deux.
M’agenouillant je vérifiais le bandage prétextant le seconder.
Mais oui bien sur! Faire barrage de mon dos à la vision aguicheuse de sa patiente était la seule chose qui m’importait sur le moment, alors souriant du mieux que je le pouvais pour mettre en confiance la brune je l’aidais à baisser ses jupons et se relever.
Quelques mots d’improvisations pour faire plus pro’


- En ressentez vous la chaleur se diffusant?

Une main dans mon dos me rappelait à l’ordre. Nous réglerions notre différent en privé j’avais réussi à garder une parfaite maîtrise de moi jusqu’ici il ne s’agissait pas défaillir.
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Alphy
Le rebouteux blond avait les mains douces et chaudes et elle ne savait comment mais dès qu'il s'appliqua à regarder ses jambes au plus près, elle se sentit déjà mieux, souriant et profitant du regard professionnel.

Arrêter ma marche ? Un mois ? Mais ah non alors.. pas question, je ne vais pas rester un mois ici et puis de toutes façons, j'ai déjà bien trop attendu. Elle ne rajouta pas que la patience de son compagnon de route serait bien trop mise à l'épreuve.

Il farfouillait dans ses plantes, humait, touchait, détaillait et annonçait ce qu'il utiliserait.

Guérison presque immédiate ? Ben alors... vous êtes magicien... Elle le laissa apposer le bandage emplâtré sur une de ses jambes et hocha la tête pour revenir constater le lendemain quand Khalan fit son apparition, l’œil attentif au moment même où le blond venait de lâcher sa jambe. La brune vérifie si le cataplasme est bien fixé, se mettant volontairement entre "son" blond et Alphy et celle-ci sourit.

Vous avez de la chance dame Khalan, il est doux et attentionné... ne le perdez pas de vue
et elle rajouta doucement il peut servir longtemps elle se mit à rire et remontant le ton... C'est parfait, et oui, je ressens déjà la chaleur du soin.

Alphy impulsive s'approche de la dame et lui colle une bise sur la joue et sert la main du blond qui range ses affaires.

A demain alors, nous constaterons si vous êtes un bon parti...
elle rit... je voulais dire un bon magicien bien sûr... Elle sort en continuant de rire et repart à ses occupations.

Le lendemain, la voilà toute guillerette qui revient vers l'étal des rebouteux, cherche du regard Khalan et Six...

Y'a quelqu'un ? Je viens constater les effets sur ma gambette...

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Sixsous
Entendant l'appel de cette voix déjà famillière, le blond se précipite, peut- être un peu trop d'ailleurs, à sortir sa tête de dessous son étal, duquel, il était en train de classer ses feuilles et autres plantes médicinales.

Cela faisait pusieurs jours qu'il avait entrepris ce travail, mais voulant faire comme les "vrais", c'est-à-dire, les classer par ordre alphabétique... il en avait encore pour un bon moment... Sa propre comptine alphabétique étant assez fluctuante.

Bref, de son empressement en résulte surtout un grand fracas:

BADABOOUUM!!!

Et oui, il vient, ni plus ni moins, de se cogner et de faire valser la quasi totalité des fioles exposées pourtant savamment par sa brunette.
Que voulez vous, elle avait envisagé toutes sortes de stratagèmes de vente en les exposant par dégradés de ccouleurs, mais elle avait omis les normes sismiques pour parer à pareil événement.
Soupirant et marmonnant dans sa tête: Mais elle sert vraiment à rien!!

Dégats collatéraux, la patiente eut le privilège de recevoir gratuitement des écclaboussures de liquides soignant tour à tour: les verrues, la vérole, les coups de soleil, la goutte, la toux, les démangeaisons, les problèmes d'érection...

En conséquence, c'est en ronchonnant vers sa brune que Six parvint enfin à sortir sa tête pour saluer Alphy.

Regard et expression complètement différent vers leur patiente, genre: il ne s'est rien passé:

Alors?? Satisfaite?? On s'charge de la seconde??
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