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[RP] Quand la mémoire revient

Galeazzo

[Varennes, mi-février 1460]
Le jeune blond est plongé dans les papiers de la mairie a essayer de sortir sa ville chérie de la crise, lançant des courriers à tout va envers chaque habitant de la ville encore un peu soucieux de leur avenir. Varennes est au plus mal, peu d'habitant, les seuls actifs sont déjà impliqués pour le duché voir le royaume, il n'y avait que lui de présent à ce moment précis... Et c'est avec joie qu'il avait repris les reines de cette mairie pour essayer de la sauver. Les lois économiques avaient changé depuis sont dernier passage mais il pouvait bien se donner un peu de mal pour la ville.

Il réalisait que certaines filières ne marchaient pas du tout, manque de travailleurs tout simplement du au manque d'habitants... En fait une seule filière fonctionnait. Il allait l'annoncer aux habitants à travers une énième lettre. Il fallait nommé des représentants dans chaque filière pour relever le niveau et

Affreux mal de tête... TROU NOIR

[Dijon, 18 Mars 1460]
Le jeune homme se réveille, rien de bien intéressant au alentour, il est juste couché sur une paillasse. Personne n'est là, même pas un mot... Seulement vêtu d'une chemise de bonne qualité, la seule indication est brodée à l’intérieur

Galeazzo

Est-ce son nom? En tout cas il le prendra comme tel. Il se lève et va se rincer le visage dans la bassine à l'autre bout de la pièce. Il contemple son visage dans l'eau... Les yeux bleus, visage assez pâle, cheveux blonds mal ordonnés. Son corps semble plutôt musclé avec des cicatrices ici et là. C'est tout? Effectivement il ne se souvient de rien d'autre. Ni d'où il vient, ni comment il est arrivé là.

Après une journée passée a chercher des réponses dans cette bicoque, et sans que personne ne lui ait rendu visite, Galea se décide à sortir. La faim se fait sentir et il n'a d'autre choix que d'aller à la Taverne du village. Il est donc à Dijon, Capitale de la Bourgogne. Il rencontre quelques personne là et notamment une jeune fille, Agora13. Elle aussi semble perdu, mais elle sait où elle veut aller : Troyes.

Flash dans l'esprit du blond... Un port, des bateaux, quelques visages dont il ne saurais dire qui ils sont... Rien de bien significatif, mais puisque c'est tout ce qu'il a, il ira aussi a Troyes! Peut être trouvera-t-il plus de réponse là bas? On lui parle d'être prudent, on lui propose une épée, hors de prix, mais c'est un nouveau flash. Une longue lame scintillante gravée des lettres "Kyllie". Un frisson étrange le parcours... mais rien de plus.

Finalement, il partira vers Troyes. Les frontières sont fermées en Champagne mais il obtient un laissé passé assez facilement. Étrange, on ne donnerait pas un laissé passé à n'importe qui quand on ferme ses frontière... Cela le réconforte dans l'idée que la Champagne ne lui est pas inconnue.

[Troyes, mi-avril]
Troyes... Le lieu lui est familier, mais il ne saurait dire pourquoi... Il se dirige vers se qui ressemble au port, dernier endroit dont il se souvient. Peut être croisera-t-il quelqu'un pour lui raviver la mémoire?

Amellinia

Voilà des mois maintenant qu’Amell mène une existence presque monacale. Levée en même temps que le jour. Couchée bien après qu’il ait disparu. Elle sème, récolte, cultive et remue la terre. Ce sont bien là ses seules occupations. Ca et aller au marché une fois par semaine. Rien de bien passionnant il est vrai, mais.... Justement, plus rien depuis des mois ne la passionne.

Elle s’en était rendu compte toute seule, elle s’était peu à peu repliée sur elle-même, perdant même le simple gout de rencontrer du monde, de papoter autour d’un verre.

Et c’était comme ça depuis son retour à Troyes.

[Flashback... on rembobine jusqu’au début d’année...]

Départ de Varennes. Du terrain de soule de Varennes pour être précise, en plein milieu d’un match, au moment ou sa jalousie naturelle avait dépassé la dose supportable. Voir le blondinet reprendre ses attitudes de séducteur, associé à cette soule qui, quoi qu’elle essaye de faire pour le changer, comptait toujours autant pour lui. Trop ? Elle ne saurait le dire. C’est vrai qu’il avait changé, qu’il avait fait beaucoup d’effort.
Sur le chemin de la maison de son homme, la colère s’était dissipée et elle s’apprêtait même à lui présenter des excuses quand il rentrerait après le match.

Aristote devait avoir d’autre plan....

Sur la table, une lettre à son nom. A l’instant précis ou la lecture se termine, le monde tremble, du moins elle le croit. La vie paisible et heureuse qu’elle a connu jusqu’ici est terminée.
Son parrain, l’homme le plus important, à égalité avec le blondinet évoqué plus haut, est au plus mal. Rongé par un mal sournois. Ses jours, ses heures sont comptés...

Laissant ses affaires, attrapant juste une bourse d’écus après avoir gribouillé un mot, sans doute pas bien clair, pour expliquer sa fuite précipitée.

Citation:

Galea,

Colvert se meurt. Je rentre à Troyes à l’instant. J’espère ne pas y arriver... trop tard.
Pardonnes moi pour le match et rejoins-moi, quand tu pourras. Je t’attendrais à la maison.
Je t’aime.

Amell

Bref et concis, mais l’urgence et la peur l’empêche de s’attarder plus.

Villages traversés sans les voir. Kilomètres de route avalés sans souvenir. S’arrêtant à peine quelques heures pour reprendre quelques forces.

L’effort ne sera pas suffisant. Elle apprendra la funeste annonce à peine le poste de garde de Troyes dépassé.
Le soleil n’est plus. La joie non plus. La jeune brune est dévastée. Elle n’aura même pas le courage d’aller à Tracy, se sachant incapable de soulager, par quelques mots futiles, la peine de la Baronne.

Au fil des jours elle a même réussi à se résigner à l’absence du blond. Pas un mot. Il n’est pas venu. SA ville, SA soule, peu importe la raison, elle aura été plus forte qu’elle.

Voilà pourquoi elle s’est isolée dans sa petite maisonnette, bien à l’écart du centre ville animé.

[Retour début mai...]

Aux premiers beaux jours, quand délaissant le marché du centre ville, elle se rend du coté du port, vers les pécheurs qui, directement sur le quai, vendent leurs prises à la criée.

Disparue l’habitude de croiser le regard des gens, la brune est redevenue aussi sauvage que bien des années plus tôt...
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Galeazzo

Depuis plusieurs jours Galea vient se balader sur le port sans pour autant croiser du monde... Ce port n'est pas des plus actif et les champenois semblent plus préoccupés par les conflits aux frontières. En ce début de moi de Mai, comme chaque jour, le blond se balade sans vraiment se rappeler pourquoi il vient ici tous les jours. Cependant, aujourd'hui, une chose inhabituelle va perturber son quotidien. De l'autre côté du port, une jeune femme, brune, semble se balader, perdue tout comme lui. Il ne la distingue pas bien encore mais il est intrigué... Au fur et a mesure qu'ils se rapprochent l'un de l'autre, les battements de son cœur accélèrent. Les cheveux long de la jeune femmes volent au vent comme sa longue jupe blanche, le blond est sous le charme.

Elle ne semble pas l'avoir encore vu, ou peut être ne veut elle pas le voir, rester dans sa solitude. Galea s'approche un peu plus d'elle et tente de lui adresser la parole :

Ex -excusez moi... Je ... Vous...

Il sent monter une certaine chaleur en lui, son visage rougit. Essayer de dire quelque chose d'intelligent viiite!

Mademoiselle?

Cette fois la jeune femme relève la tête, il découvre son doux visage avec ses yeux bleus et ses lèvres fines qui s’entrouvrent mais rien ne sort. Le jeune homme ne peut s'empêcher de remarquer l'allure à laquelle la poitrine de la jeune femme, serrée dans son corset, se gonfle et se dégonfle. Une multitude de chose monte à la tête du blond, comme si plein de souvenirs revenait en même temps, mais quand il essaye de se concentrer sur ceux-ci, il fait face à un mur blanc, encore.

Les deux être son comme pétrifiés l'un en face de l'autre, ceux-ci ne dure qu'une poignée de seconde mais pour eux c'est une éternité. Finalement un son sort de la gorge du jeune homme, il ne semble pas se contrôler et prie pour que ce soit quelque chose d'intelligent :

N'ayez pas peur, je.. vous êtes magnifique! euhm non, je veux dire, enfin si vous êtes magnifique mais je... cherche... Enfin je suis un peu perdu... j'ai... Je... Je suis Galeazzo, pouvez vous m'aider?

Une hirondelle passe entre eux...

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