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[RP ouvert] Un Bal Rouge pour une Comtesse

Sofja
Alors que Sofja était éblouie par la beauté des tissus, des fleurs, du banquet, Ilia semblait bien intrigué. L'organisation semblait parfaite mais surtout rouge. Son frère fit une petite pression sur son bras, enfin petite au point de lui faire une tracerouge, lorsqu'il lui proposa d'aller saluer la personne qui l'avait emmené à la COLM. La COLM ?? Qu'était-il allait faire à la COLM. C'était l'armée ça !

Euhhh oui, allons y... mais qu'es-tu allé faire à la COLM ?

Ils arrivèrent devant la belle demoiselle rousse et qu'elle rousse. C'était la jeune Mahelya qu'elle avait rencontré plusieurs fois dans le bureau des maires pour tous ce qui était communication.

Le bonjour Damoiselle Mahelya. Je vous remercie, cela semble parfaitement bien organisé et vous pouvez compter sur nous, nous resterons discret jusqu'à l'arrivé de la Comtesse.

Ils laissèrent la jeune fille continuer à accueillir les invités puis Sofja se retourna vers son frère qui semblait un peu rougeâtre.

Charmante jeune damoiselle, n'est-ce pas ?
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Le RP du mariage est ouvert : http://forum2.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=618925 , on vous y attend.
Zeinar
Entre le rouge coquelicot et cerise, bien que la nuance demeurait peu marquée, son coeur balançait.
Pour combattre l'indécision, il avait enfilé dix fois l'une et l'autre des paires de poulaines sans parvenir à trancher, craignant l'insurmontable la faute de goût. Un sacrilège lorsqu'on tend à honorer Seleina, historiquement impeccable quelle que soit la situation. Il fallait se mettre à sa hauteur.

-
L'une ou l'autre, le mal est fait.

Dans l'encadrement de la porte marquant l'entrée de son atelier, se dessinait la silhouette filiforme de Froute, toujours prompt lorsqu'il s'agissait de distiller les conseils avisés.
Vexé, les yeux clairs du brun se fixèrent définitivement sur la paire cerise, allongée de pointes démesurées, dépassant allègrement le demi-pied. Il aurait pu les rattacher à ses jambes mais ne le fit pas. Gare à celle qui oserait se mouvoir à ses côtés. Gniark, gniark, gniark.

Lui enveloppant déjà le buste, une tunique rouge mûre était resserrée à la taille par une ceinture groseille. Des bas framboise lui enserraient les mollets, tandis qu'une chaperon couleur fraise et orné d'une crête lui drapait le haut du crâne.
De la tête aux pieds le brun se déclinait en fruits des bois, dégoulinait de rouge jusqu'à en devenir indigeste.

Peut-être avait-il trouvé poulaine à son pied, mais manquait la fameuse jeune femme belle comme coccinelle sans les points noirs, qui devait chaque fois s'arrimer au bras du cavalier écrevisse.

A la fois soucieux de ne pas débarquer seul au bal et désireux d'apporter une touche de couleur supplémentaire, il avait déniché le compagnon idéal pour la soirée.
Un petit cochon truffier aux onglons parfaitement taillés, clochette pendue au cou, du rang des plus dignes gorets jadis élevés chez l'actuelle Comtesse. Le même porc emprunté il y avait des lustres à Seleina.
De sa peau ressortait pour certains du rose, mais pour lui il s'agissait bel et bien d'un rouge capucine décolorée, se mariant parfaitement avec le thème du bal.
Il avait tapé dans le mille.
Coquette, la brune ainsi parée de rouge pourrait désormais compter ce goret bien éduqué et saurait reposer à sa guise ses pieds douloureux sur le ventre chaud de l'animal pendant qu'il ferait le mort. Elle apprécierait, douillette comme il l'imaginait.

Dans les immenses jardins où le conseiller comtal ne tarda pas à se rendre, grouillaient déjà troubadours, saltimbanques et autres ménestrels. Chacun s'appliquait à la tâche, exprimait l'art qui était le sien, participait à l'ambiance festive qui s'était instaurée, adoucissait le flot écarlate partout présent, devenue à ses yeux plus agressif que le liquide carmin qui pouvait jaillir d'une blessure.

Le goret à l'allure conquérante l’entraînait dans les allées où déambulaient les conseillers. Oh, bonjour. Ah, bonjour. Hé, bonjour. Sans s'attarder, emporté par la belle foulée du porc, il saluait les têtes connues, s'empreignait comme il pouvait du décor. Des chandeliers, une table ronde, des nappes. Une Sacqueboute aussi, et quelques mèches rousses. Celles de Mahelya. Elle devait se sentir à son aise pour une fois, tant sa tignasse écarlate passait inaperçue dans cette fresque roux-ge. C'était aussi sa fête finalement. Il agitait les doigts dans sa direction.

Oh !
Ah !
Uh !
Double Uh !

Mais qui va là ? La Comtesse, en chair et en os. Et surtout en rouge.
Il ne semblait pas le seul à avoir l'avoir repéré.
A l'autre bout de la cordelette qu'il tenait entre ses doigts, le goret avait flairé la présence et tirait avec davantage d'insistance. Suffisamment pour que le limougeaud décide par inadvertance de lui laisser sa liberté, dans un "oups" à peine forcé. Suffisamment pour que l'animal s'élance vers la Comtesse, aussi vite que ses courtes pattes pouvaient le lui permettre.
Ces bêtes sont futés. Plus qu'on pouvait le pensait. Lui aussi tenait à célébrer la Comtesse.

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Maylyne
Maylyne n'aurait manqué ça pour rien au monde, un bal en l'honneur de la Comtesse !!


Elle l'avait croisé maintes fois et celle ci s'était toujours montrée fort agréable envers elle, peut être même indulgente pour l'épisode du Tibia.


...nul doute pourtant que le pauvre garde avait gardé la trace sanguinolente de sa botte pendant plusieurs semaines !



Il était hors de question de la laisser quitter le Trône sans aller la saluer et la remercier pour la gestion impériale du Comté durant tous ses mandats.


Maylyne avait donc troqué sa chemise framboise pour une robe griotte même si elle savait que ça allait la changer de ses habits habituels de patrouilles et qu'elle aurait surement du mal à ne pas se présenter avec les joues cramoisies si elle devait rencontrer sa Grandeur ...mais c'était ainsi parfois le devoir se devait de prendre le pas sur l'envie de rester cloîtrer.


Maylyne avancait donc maladroitement vers la salle de bal tout en traversant les magnifiques jardins du Château Comtal, surveillant ses arrières comme si elle était sur le chemin de ronde, on ne chasse pas ses habitudes aussi aisément qu'on le voudrait.


Elle saluait les personnes qu'elle croisait sans savoir parfois qui elles étaient ...heureusement grâce à ses mandats de Maire, elle connaissait quand même quelques visages, elle ne passerait donc pas toute la soirée comme une potiche dans un coin attendant une fois l'an qu'un jardinier la déplace de 2 centimètres et demi afin de créer une nouvelle harmonie printanière.



Soudain un bolide rosé ...lui passa entre les jambes et fila à toute vitesse vers ....vers ...hannnnnnnnnn !!!! ....vers la Comtesse ...





Un cri un seul ...un hurlement qu'on aurait pu entendre jusqu'en Anjou



Attention !!!!!!! Vot'''' Grandeuuuuuuuuuuur !!!



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Aldo_le_garde
    Yo sé que no he sido un santo
    Pero lo puedo arreglar amor
    No solo de pan vive el hombre
    Y no de excusas vivo yo
    Solo de errores se aprende
    Y hoy sé que es tuyo es mi corazón
    Mejor te guardas todo eso
    A otro perro con ese hueso
    Y nos decimos adiós.

Ravi de son effet, le garde de rose vêtu effectuait à présent une nouvelle danse : La danse des pectoraux. Bombant le torse par accoups rythmés, murmurant une chanson dans une langue inconnue. A se tortiller ainsi c'était un teint bordeaux qu'il arborait maintenant, jurant cruellement avec ses beaux vêtements églantines.
C'est vrai ça le Bal était parfait tout était bien pensé sauf la couleur ! Rouge, carmin, pourpre, vermeille... Tsss se dit-il, ces couleurs rubescentes juraient avec lui qui était pourtant au top de la mode. Enfin selon lui ... Quant à la Reyne de la Soirée... Bah elle ne bougeait pas elle. Etait-il possible que ... Oh mais bien sur !


- Suprisoooooooo !!! Un balo en votre Honneuro ! Bienvenuo Comtesso !

Et de reprendre sa danse endiablée, anvant de se pencher derrière le buisson de prendre un petit panier rempli de fraises et de le tendre à la Brune.

- Cao c'est mon cadeauo pour vous Comtesso ! elles vienneo de mon jardino !

Mais à peine avait-il finit sa phrase qu'une boule rose en furie se dirigeait à une allure folle vers la Comtesse. Oh !

- Comtessooooooo !!! Attentionno au cochonno !

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(*) Je sais que je n'ai pa toujours été un sain,
Mais je je vais arranger ça mon amour
L'homme ne vit pas seulement de pain
Et moi (je ne vis) pas que d'excuses
On apprend que par ses erreurs
Et a présent je sais que mon coeur t'appartient
Mieux vaut que tu gardes tout ça
Pour un autre chien avec cet os
Et disons nous plutôt au revoir

Chanson de Shakira La Tortura.
Okagi
[ L'Hôtel Malemort ]



En quelques minutes, Okagi apprit que sa sœur l'avait choisi comme Cavalier pour le bal donné en l'honneur de la Comtesse, sa Grandeur Seleina.

sans doutes pour l'éviter d'y aller seul pensa-t-il.
Le garde l'averti de la couleur rubis qui devait il semblerait être le thème du bal.

Une tenue rouge.... Où allait-il trouver une tenue de cette couleur... Il chercha pendant un certains temps avant de mettre la main sur ce qui allait peut-être le sauver.

Un costume écarlate émerveilla le jeune Okagi, Un costume qu'il avait reçu en cadeau quelques mois auparavant d'une amie qui lui était important.
En un claquement de doigt, son valet l'aida à enfiler cette tenue au couleur de l'amour.

Sa chevalière avec l'emblème des Loups de Champagne au doigt, il s'intéressa ensuite à ses cheveux.

Après quelques essaies pour arranger sa coiffure, Okagi sorti de sa chambre et alla en direction de celle de sa sœur, Coline.

Il hésita, frapper ou entrer.... et il entra dans la chambre de Coline sans permission avec son plus beau sourire avant de lui adresser d'une voix remplie de tendresse.

-"Es-tu prête?"

Il s'approcha d'elle, se mit derrière elle et son miroir, prit son collier des mains et lui accrocha en faisant attention à sa chevelure dorée si magnifique.

Enfin les Préparatifs terminés, il tendit son bras à sa sœur et sortirent Bras dessus, Bras dessous vers le carrosse.


Il ne cessa de penser à elle, elle qui dans les moments de douleur est la pour le réconforter, elle qui habite son cœur sanglant qui peine à chercher quelque chose...



[ Arrivé au Bal ]



Il sortit du Carrosse le premier, comme à son habitude et tendit son bras droit à sa sœur pour l'aider à descendre.

C'est une nouvelle fois qu'ils marchèrent ensemble agrippés l'un à l'autre. Okagi regarda sa sœur, elle avait un si beau sourire, Cela faisait du plaisir à son frère qui l'aimer la voir comme ça. Cela suffisait à le rendre joyeux lui aussi.

À L'entrée de la salle du bal, Coline se détacha doucement avant de lui parler.

- Je te trouve éblouissant ! Hum, la décoration et les gens sont vraiment très écarlate, vermillon, garance tu ne trouves pas ?

-Merci Coline, Mais toi, tu es ravissante. Amuses toi bien pendant cette soirée, Je resterai près de toi si tu le désire. J'apprécie ces couleurs, Elle me rappelle les couleurs chaudes de Châlons.

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Alexandre..
[Au Q.G. des Albizzi]

-Venance !!! Depeches toi !! Elles sont ou mes bottes ??
-Oh, messire Alexandre... Je.. Je crois qu'elles sont sous la table en vrac'.. Mais vous parlez des quelles ? [color=red]Les rouges
ou les noires ou les bleues ![/color]

Le Prevot cherchait depuis quelques temps ses bottes... Il faut dire qu'il savait plus ou il les avaient mise depuis l'autre soir.
Hein ?! L'autre soir ! Bouarf, celui qui était mémorable... Celui de la chute sur la bonne pierre bien fraiche, celui de la bonne journée de boulot, celui de l'arrivée à la maison en mode grincheux.
D'ou la perte de ses bottes, le jet.


Venance était le valet de Koios. Un bon type, plein de bonnes intentions et tout ça. Mais des fois... Il est bête, vous savez ce qu'on dit; Gentil mais un peu simplet...
Le Prevot en avait marre de chercher. Il alla directement au hall d'entré. Aprés quelques coups d'oeils dans les trois coins de la ... pièce... Il donna le dernier au quatrième qui fut le bon !


-Ahhh voilà mes bottes Venance ! En plus c'est celles offertent par une Dame y a longtemps ! Tu te souviens ?
-Lesquelles ?
-Et bien tu sais, celle qui sont couleur,
rubis !
-Ahhh oui ! Vous avez de la chance en plus... Je les ai astiqué moi même l'autre soir alors que je me sentais bien seul... J'avais au moins un truc à astiquer quoi !


Koios lacha un pure rire, ça faisait tellement longtemps qu'il n'avait pas rit autant qu'il sentit ses joues écarlates !

-Venance arrêtes de dire des bêtises plus grosses que toi ! J'espère que tu as pas frotté mes bottes aussi fort que tu es idiot !
Alala...


Le Seigneur soupira doucement et enfila ses bottes, il se releva. Il était enfin prêt pour aller au bal dédié à la Comtesse Seleina.

Habillé de fins vêtements assez légers, il voulait se la jouer aisé et pas stressé. Il avait un rang à tenir certes, une apparence à dégager... Mais l'habit ne fait pas le moine... Qu'il avait entendu dire par un paysan l'autre jour, qui avait lui croisé un homme portant un pannier de fraises sanglantes ! Le rapport ? Aucun.

Bref, il savait pas encore si la belle Isabel allait venir au bal. Il verra bien la bas ! Il appella Venance pour lui ouvrir la porte :

-Venanceee ! La porte !
-Oui messire d'Albizzi, voila.. La porte... Attendez, vous oubliez les fleurs !
-Ah oui les fleurs que j'ai fraichement cueillit pendant la douce rosée du matin...
-Hum, oui voila que VOUS avez cueillit... Meme si c'est moi lui l'ai fait..
-Hop hop, Venance qui c'est qui te nourris ? Hein ? Bon.


Il ouvrit la porte au Seigneur assisté de la vie et le regarda monter son étalon noir de couleur sombre... Un fin, simple, unique bouquet de coquelicot à la main.

[L'arrivée au bal]

L'Albizzi avait cheuvauché quelques temps en effet pour ce rendre sur les lieux du bal.

A peine descendu du cheval, il fut convié chaleureusement à la belle foule d'invités... Il cherchait Isabel du regard mais aussi Seleina...

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Seleina
Tout s'était accéléré dans ce jardin auquel elle s'était habituée à faire les cent pas, de jour comme de nuit...

Un tas de beau monde, dont elle percevait au loin les silhouettes amarantes sans pour autant pouvoir encore en définir les noms ainsi que quelques chevelures corails... Et soudain une sommation dont la voix lui sonna à nulle autre pareille, suivie d'une autre très proche, un cochon truffier, un panier de fraises cramoisies, ni une ni deux, si elle voulait éviter la collision en confiture il fallait agir vite.

Dans l'urgence, elle s'empara d'une poignée de fruits, mais pas de la totalité, non parce qu'il ne fallait pas pousser mémé dans les orties tout de même hein ?

Elle s'empara donc d'une poignée généreuse qu'elle balança dans les airs.

Et là, devant la foule des badauds ébaubis, dans un concert de "ho" et de "ha", el "cochino truffero" comme ils se plairaient à le baptiser par la suite, fit un salto arrière majoré d'un triple boucle piqué, pour enfourner dans son groin exercé, pas moins de quatre fruits mûrs. Et de poursuivre la chasse au reste des merveilles vermeilles sucrées à souhait, sans plus se préoccuper de la brune soulagée pour ses jupons épargnés.



Mercio Soldato !

De remercier Maylyne d'un sourire attendri, vouant une admiration sans borne à celle qui talochait les mollets comme personne, reconnaissante envers cette dernière de lui avoir en partie épargné une envolée lyrique d'avec un cochon, même si truffier. Et qui disait cochon truffier disait Zeinar dans le coin..

Cherchant ce dernier du regard, elle en prendrait, incrédule, plein les mirettes ainsi que la pleine mesure de la chose pour questionner, voix légèrement étranglée tandis qu'elle faisait plusieurs tours sur elle-même :


M'enfin... Qui a eu cette idée ? C'est si... Tellement... Mince alors...

Et Mahelya pourrait se targuer par la suite, d'avoir réussi l'exploit improbable de clouer le bec de la Romans.
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[Blason en cours de création]
Ilia
Ilia regarda sa soeur, quelque peu interloqué. Il se mit alors à rougir.
Il était vrai qu'il ne l'avait pas prévenu de son intégration au sein de la COLM.


- Hé bien, ma soeur, j'avais complètement oublié de vous instruire de ce point. J'ai demandé mon intégration au sein de la COLM. Intégration qui a été validée d'ailleur.
Je vous avait dit que je souhaitais servir à quelque chose et bien, je pense que c'est la cas à présent.


La fraterie était, à présent, près de la rouqine pourpre. Ilia lui fit une révérence et lui glissa un clin d'oeil discret.
Pas à dire, elle était belle sa petite cerise.


- Damoiselle Mahelya, c'est un plaisir de vous revoir.

Ilia se tourna alors vers sa soeur et acquiessa d'un hochement de tête. Charmante? Ilia sourit à cette pensée. Charmante ... Merveilleusement magnifiquement belle à ses yeux.
Le jeune soldat se rongeait le frein pour ne pas lui sauter dessus et la serrer dans ses bras.
Quelle cruauté que de devoir retenir un amour si fort.

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Sofja
Une fois les salutations de faites, la Vicomtesse remit sur le tapis rouge la COLM.

C'est une excellente idée. Avant d'hériter de Bellegarde, j'en avais eu l'envie mais entre le décès de maman, les jumeaux et la gestion de Bellegarde, je n'avais plus assez de temps pour m'investir ailleurs. D'où mon bénévolat discret lorsque le comté a besoin de jambes et de bras. Je ne peux offrir plus pour l'instant.

La jeune femme leva des yeux pétillants ou quelques veines rougeâtres apparaissaient vers frère qui faisait presque une demi tête de plus qu'elle.

Je suis fière de toi. Le Limousin m'est cher et je suis heureuse que tu veuilles le protéger.
Mais dis-moi, la COLM va t'équiper ou il va falloir que ce soit de ta poche ?
J'ai l'épée et le bouclier de papa si tu le souhaites. Bon faudra peut-être la nettoyer, il reste quelques traces de sang lors de ces dernières missions pour son ordre...

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Boskdeportkar
[à Bourga]

Quelle heure se fait il ? Je vais etre en retard ! Ah, moi qui desteste cela...
Il y a encore toute la route à faire.


L'occasion etait bien rare de s'amuser un peu dans le Comté, et ce bal tombait à pic. En plus en l'hommage de la Comtesse Seleina...

"Hate toi Bosk, arrete de faire ta prima donna...Mais oui tu es beau...tu vas user le miroir à trop te regarder. Ton bel ensemble ecarlate te donne deja un avant gout de ta tenue de mariage...c'est pour cela que tu te prends pour Narcisse ? Ce n'est pas parce que tu es noble à present qu'il te faut passer du temps, plus que de raison, à te pomponner !"


Et Bosk de se répondre à lui-même !

Oui, je sais, mais les années passent aussi sur moi, j'ai besoin de me rassurer. Je n'ai pas la grace innée. Je ne ressemble pas à Sofja, qui meme si elle s'habillait en haillons, ferait penser à une deesse grecque.


Encore quelques instants pour ajuster tous les boutons et me voilà, couleur coquelicot, aussi présentable que possible.
Et de toute maniere, dans ce genre de bal, on ne regardait que la tenue de ses jolies dames qui rivalisent d'inventivité.



En route pour une cavalcade ... sans cavaliere dans l'immediat.

[à Limoges]

Point trop difficile de trouver le lieu du Bal, il suffisait de suivre ces Dames aux tenues rubicondes qui ne manquaient pas dans les rues de la Capitale.

Le service d'ordre etait impeccable, point d'attente en vue...suffisait de montrer patte...pourpre.

"Bosk, Seigneur des Billanges"


Me voilà donc au coeur de la place, facon de parler. Et effectivement le tableau etait delicieux à contempler.
Un veritable concours de mode et de jolies personnes. Je m'avancais pour ne point gener l'entrée et voir si l'invitée d'honneur etait deja arrivée, avec le secret espoir que ma Douce Promise serait egalement présente à cet evenement mondain.
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Seigneur des Billanges, tout près de Bourganeuf la Superbe
Mahelya
La petite Étincelle rubescente accueillait toujours avec chaleur et joie chaque invité. Mais ses sourires et battements de cils étaient réservés à Ilia. Le Beau Soldat qui avait conquit son petit cœur pourtant de pierre et réfractaire aux mièvreries et autres sentiments. Elle avait bien changé depuis qu'elle le connaissait. Un dernier sourire un dernier clin d’œil. Elle s'était promis de lui réserver une danse. Lorsqu'il s'était éloigné avec la Vicomtesse Sofja, la petite Rouquine avait pu discrètement effleurer la main de son Blond et aussitôt son palpitant s'était mis à battre la chamade. Concentres-toi Petite Flamme tu auras ton instant avec lui, afin si Harchi après qu'il eut remarqué ce manège lui lâche un peu la grappe.

Puis les arrivées s'étaient succédées. Quelques têtes inconnues, et beaucoup de connus, d'abord la Mairesse Maylyne, qu'elle gratifia d'un radieux sourire, ravie de la voir ici en tenue d'apparat. Puis Zeinar. Un fou-rire avait envahi la Rouquine à l'entrée du CAC du Limousin et de la Marche, qu'elle salua chaleureusement à son passage, il était accompagné pour l'occasion d'un magnifique cochon tout rosé, parfaitement assorti à sa tenue rougeoyante et acidulée. Peut-être était-ce là un cadeau pour la Comtesse. Étrange, original et puis finalement ne dit-on pas que tout est bon dans le Cochon ?

Mais la bestiole avait bien failli démonter toute la fête. Au moment où Aldo, et la Comtesse Seleina faisaient leur entrée, le goret se précipita sur cette dernière. Impuissantes, les prunelles vertes de la Rouquine ne pouvaient que regarder la scène. Un cri à réveiller les morts transperça le quasi-silence. Joli Organe Dame Maylyne. Une envolée de Fraises plus tard et la catastrophe était évitée. Et les festivités étaient entamées. Le cracheur de feu, crachait des flammes, le jongleur, jonglait avec des balles rouges orangées et les musiciens s'étaient mis à jouer un air populaire en l'honneur de la Brune.
Alors le petit corps frêle de la Flammèche déambula parmi les chaises et les tables, prenant soin de ne bousculer personne, afin de s'approcher du garde Aldo et de s'enquérir de la Comtesse.


- Comtesse Seleina ? Tout vas bien ? Quelle entrée ! Et de lui sourire amicalement avant de lui murmurer. - Surprise ! Voilà des jours que les conseillers et moi-même préparons ce bal Carmin en votre Honneur. Pour vous remercier de tout ce que vous avez fait pour les Limousin et la Marche. Et de se pencher plus encore avant d'ajouter : - Comtesse, profitez-donc de cette fête organisée pour vous... et du fond du coeur Merci pour tout.

Puis l’Étincelle se retourna vers le Garde Rose.

- Aldo tu as été parfait, tu peux arrêter de faire le pitre maintenant.
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Sofja
Alors que la "comtesse carmin" faisait son entrée, que tout le monde avaient les yeux rivés sur elle, un cochon fou surgit de nul part mais surtout déterminé à foncer sur le Comtesse. La Vicomtesse pensa aux contrôles des armes mais aujourd'hui, le danger venait d'une bête rose, cela la fit sourire.
Une jeune femme poussa un cri pour alerter la Comtesse. Cette dernière attrapa la première chose qui fut sous sa main... des fraises aussi rouges que la décoration. Le drame fut éviter de peu mais d'où la bête avait-elle pu surgir ?

Alors que ces yeux balayaient la pièce, ils ne purent que tomber sur leurs prunelles... le Sieur Bosk. Il était donc venu, qu'est ce qu'elle était heureuse. C'était leur première festivité qu'ils partageaient et nul doute qu'il y en aurait d'autre. Notamment la plus importante de leur vie...enfin une des plus importantes.

Qu'il était beau dans sa tenue rouge, décidément Maître Attia des Juli de l'atelier des doigts d'or faisait des merveilles. Ce pourpoint brodé d'or avec ces boudins à la mode italienne sans parler de ces bottes en cuir, parfait, il était parfait.


Ilia pardonnes moi, je vais chercher mon fiancé, le voici à l'entrée.

Elle n'attendit pas la réponse la jeune femme volait déjà à sa moitiée. Grand sourire, petite courbette une fois à sa hauteur.

Mon cher Seigneur, ravie de vous voir ici lieu. Vous êtes sublimes, vous avez un goût pour vous parer à en à faire palir plus d'une.

Et oui, il était des circonstances ou la retenue était nécessaire, on l'apprennait avec la vie mais l'humour était toujours au rendez vous.
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Boskdeportkar
Manifestement, je venais de rater un evenement, car les gens s'esclaffaient encore au passage d'un petit cochon, solidement tenu, et tout barbouillé de 'rouge fraise' ou de 'rouge framboise'. L'affaire devait etre cocasse, et j'aurai tot fait d'interroger un convive pour en savoir plus.

Point besoin d'attendre que le soleil rougoyant s'efface dans le ciel, qu'une tete fort connue s'approcha. Damoiselle Sofja qui convenances obligent en ses lieux, vint à ma rencontre et me salua avec révérence, ce que j'eusse plaisir à lui rendre, en baisant galamment sa main.

Vos compliments me touchent, et j'ai fait de mon mieux pour ne pas etre ridicule à vos cotés. Je ne fais que refleter les ardents reflets rubiconds de votre somptueuse tenue. En fait mes habits sont tout blancs, et votre beauté écarlate m'inonde de lumiere vermillone.
Je suis heureux de vous trouver ici lieu, car à vrai dire, j'eusse ete bien ennuyé de ne point vous y rencontrer.

La comtesse est deja là, la fête a donc demarré ? Je viens de voir un petit goret, aurais je raté quelquechose ? Faut il en plus preparer soi meme sa viande et capturer sa proie ?
Treve de plaisanterie ma Promise, et prenez mon bras que nous puissions
profiter de ce joyeux moment. Votre frère Ilia s'est joint à vous ?

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Seigneur des Billanges, tout près de Bourganeuf la Superbe
Sofja
Que de compliments de quoi rougir plus d'une joue, son corps entier était recouvert de plaque rouge, le visage, les mains, le décolleté, c'était affreux de réagir aussi rapidement. Elle respira profondément, prête à s'exploser les poumons, fallait se changer les idées.

Ce n'est que vostre présence qui m'aiguaye Messire.

La Comtesse allait très bien, la petite bête aussi, on ne pouvait qu'en rire, discrètement, maintenant. Elle était sûr que la Comtesse ne s'en froisserait pas. Doucement, elle lui susurra l'histoire.

Alors qu'elle faisait son entrée, ce petit cochon c'est jeté sur elle. On ne sait pas d'où il sort, et pourquoi elle. Nous sommes tous aussi semblable aujourd'hui. Mais parait que les animaux ont un odora particulier et le cochon, n'en parlons pas. Peut-être qu'il n'aime pas l'odeur de nostre Comtesse.

Elle espéra que la bête ne serait pas tuer à cause de cela, mesme si la Vicomtesse adorait la viande, elle adorait tout autant les animaux et de les imaginer tuer, lui faisait de la peine.
Changeons de sujet, le frère...


Oui il est ici. Suivez-moi, je vais vous le présenter.

Sofja et Bosk s'avancèrent les bras enlacés en direction d'Ilia. Une fois à sa hauteur, le plus grand des sourires, très fières qu'ils se rencontrent, la damoiselle fit les présentations.

Bosk, je vous présente Ilia, mon frère et Ilia, je te présente Bosk, Seigneur des Billanges, mon fiancé.
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Victoria_duncan
Un bal? Kerry lui avait déjà promis qu'elles danseraient ensemble, mais le bal avait été annulé semblait-il, et la déception de la rousse avait été grande, elle qui se faisait une telle joie...
Alors évidemment elle bondit de joie à son cou à l'invitation. Oh, pour le plaisir elle l'avait un peu fait languir, mais que pouvait-elle lui refuser? De toutes manières elle en avait envie, elle.
Une main dans les mèches blondes ondulées elle l'écouta raconter: le château? Mazette, rien que ça! Il fallait être tirées à quatre épingles. Le thème du rouge bien choisi en effet. Mutine, la jeune fille fit jouer son ascendance irlandaise et reçut un déni total de la part de sa compagne à sa proposition de ne venir habillée que de sa chevelure.

La tavernière n'avait jamais été réellement coquette et avait toujours préféré des vêtements serrés sur son corps adolescent pour courir sur les quais de La Rochelle et ne pas l'entraver lorsqu'elle grimpait aux mâts des voiliers en mouillage. Et puis... jamais l'idée de plaire à quelqu'un ne lui était venue avant. Comme elle changeait, la rouquine de poche...

Kerry revint, parée semblable à elle-même: discrète mais délicate, avec un bon goût certain. La blonde n'avait rien de tapageur, au contraire; trop inhibée pour se mettre en valeur, elle n'en avait pas moins le sens de l'harmonie. Victoria ne fut pas étonnée donc, mais réellement séduite.


Ma Cherry, z'êtes à croquer! Et ces rubans...

Elle caressa le tissu léger du bout des doigts, ses grands yeux teintés de trèfle détaillant les ravissants nœuds qui tranchaient dans le miel de ses boucles

...ils sont magnifiques. Z'avez des trésors dans vot' placard. Aurez-vous quelqu'chose qui m'rende digne d'être à vot' bras? Aurons-nous l'temps pour qu'vous fassiez un sort à mes ch'veux aussi?

Un sourire pour faire mine de lui demander service. Mais Vic savait parfaitement combien son amie aimait jouer à la poupée avec elle, et elle-même adorait se livrer à ses bons soins. Les yeux fermés.
A croire que la tutrice des jumelles avait anticipé sa demande, ou bien gardait-elle cela depuis quelques temps pour une occasion? Elle lui fit essayer une robe verte légèrement bouffante pour accompagner ses formes de femme accomplie. A ses pieds elle mit des souliers étroits et bruns, à ses mains des mitaines de dentelle. A sa taille elle noua une ceinture tressée d'un carmin aussi vif que sa chevelure.
Chevelure qu'elle laissa échapper longue et épaisse avant de consacrer un bon moment à y friser de charmantes anglaises retenues par des rubans du même vert que ses yeux. Un peu de poudre pour raviver le pourpre de ses lèvres et trancher avec sa peau blanche tachetée de rousseur.
Victoria écarta les bras et tourna sur elle-même en riant, laissant s'envoler le bas de sa robe au dessus de ses chevilles fines. Qu'il était grisant de se pomponner pour une telle occasion.


Alors? Suis-je votre parfaite petite fille?
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