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[RP] procès public opposant Angelyque au Duché de Bourgogne

Trixolas
Une matinée ensoleillée d'été et il devait encore passer la journée au tribunal.
Mais cette fois il ne s'agissait pas d'un simple procès pour diffamation ou un de ces innombrables procès visant à châtier les nombreux brigands qui pullulaient sur les routes de Bourgogne. Non, il s'agissait d'un procès pour haute trahison, son tout premier, d'autres allaient suivre dans peu de temps.

Et puisqu'il lui revenait de choisir les dates, il avait fait le choix de la galanterie en débutant par la duchesse du Charolais.

Cette dernière était là, sur le banc des accusés, tout comme la juge d'ailleurs, ainsi qu'un attroupement de curieux, de badauds, venus assister à cet événement inhabituel.
Quelques gardes avaient été réquisitionnés afin de palier à tout manquement, à tout débordement, chose qui pourrait bien s'avérer possible du fait de la notoriété de l'accusée.

Le procureur s'avança vers le centre du tribunal, dossiers en main et débuta son discours.


Votre honneur, estimable assemblée, bien le bonjour.
Trixolas, procureur de Bourgogne.

En ce jour du 18 juin 1460, ce procès qui nous réunit revêt une importance toute particulière pour notre duché.
Des faits relevant de la haute trahison sont en effet reprochés à sa grâce Angélyque de la Mirandole, duchesse du Charolais ici présente.

Se tournant vers cette dernière...

Votre grâce, les faits qui vous amènent ici sont ceux ayant eu lieu les 12 et 13 mai 1460 et dans les jours qui s'en sont suivis.
Vous étiez alors à la tête de votre armée la Vache folle en charge de la défense de Dijon et du château ducal.
L'armée la Salamandre de Digoine, menée par Eusaias de Blanc-combaz déclaré félon à la couronne par annonce royale en date du 5 mai 1460 était aux portes de la ville. Ce dernier est entré dans la capitale le 12 mai sans même que vous et vos hommes ne tentiez rien à son encontre.

Au petit matin, vous avez délibérément démobilisé vos hommes et détruit votre armée ôtant ainsi toute possibilité au duché de reprendre la capitale. Ordre vous en avait pourtant été donné par le duc Delamark dès la veille au soir. Vous avez également, par cet acte, laissé le château sans défense et c'est donc sans même combattre que l'armée la Salamandre de Digoine s'est emparée du château ducal et en a destitué le conseil légitime.

Vous prétextez ici et là n'avoir agi que sur un coup de tête, je laisserais à notre juge la prérogative de donner son avis sur la question.
Pour autant, votre qualité de chef d'armée tout comme votre qualité de noble bourguignonne sont des facteurs aggravants dans une telle situation.

Un bon père de famille laisserait-il sa capitale et son château tomber aux mains d'un félon déclaré sans ne rien intenter ?
Un bon père de famille irait-il jusqu'à braver les ordres du duc de Bourgogne?
Un bon père de famille laisserait-il ses émotions, sa colère, prendre le dessus sur les intérêts de son duché ?
Un bon père de famille irait-il jusqu'à réduire à néant toute possibilité de combattre, de chasser, un félon et ses soldats ayant intenté à la sécurité et à la souveraineté de son duché, allant par là même à l'encontre de la volonté du peuple?


Je rappelle que sa majesté Levan a accordé au peuple le droit d'élire leurs conseillers ducaux et leurs maires. En agissant comme vous avez agi, vous avez contribué à remettre en cause ce droit, à le bafouer.

Et aux vues des conséquences gravissimes de tels actes, nul ne peut douter que si tout un chacun agissait ainsi, notre duché en pâtirait grandement.

Je ne sais s'il faut s'attrister ou se réjouir de ne guère trouver de jurisprudence ayant trait à de tels actes. La gravité des faits et de leurs conséquences expliquent certainement l'absence de précédent.
Mais je pourrais toujours citer le procès de Cedric92, reconnu coupable de haute trahison pour négligence ayant entraîné la prise de Joinville. Procès dont le verdict a été rendu le 22 mars 1459.
Bien sûr les conséquences de cette dernière affaire n'ont aucune commune mesure avec les actes qui vous sont reprochés ici. Mais ils démontrent bien que même lorsqu'il s'agit de négligence, la perte d'une ville dont on a en charge la sécurité est considérée comme de la haute trahison.
Que dire dès lors qu'il s'agit d'un acte délibéré ayant entraîné la perte du château ducal !

Mais comme je l'ai dit plus tôt, vos qualités de chef d'armée et de noble bourguignonne ayant eu en charge la gestion de notre duché à différents postes au sein du conseil ducal comme au sein de certaines de nos institutions ne font qu'aggraver vos actes.

En tant que chef d'armée, vous deviez assurer la défense de Dijon et du château ducal, chose que visiblement vous vous êtes bien gardée de faire.
Et en tant que noble, je ne saurais que vous rappeler certains de vos devoirs en vous citant quelques passages des textes émanant de l'hérauderie.

Un comportement exemplaire est attendu du noble, ainsi sont proscrits : le mensonge, le faux témoignage, le rapport erroné, la couardise, la flagornerie, la rodomonterie, l'adultère, l'ivrognerie, l'attaque de prisonnier désarmé, la témérité engendrant désagréments, le mariage avec un roturier, la pratique d'activités manuelles indignes du statut de noble.
La noblesse de Province doit toujours répondre à un appel d'aide, de conseil ou de fidélité du Régnant de la Province, représentant élu de la Province.

Je passerais rapidement sur le premier article cité et laisserait au seul juge la liberté de se prononcer sur les points que vous auriez pu ne pas respecter pour m'attacher plus précisément au second article cité.

Vous ne pouvez nier que sa grâce Delamark a été élu duc par la volonté du peuple. J'en veux pour preuve qu'il est allé prêter allégeance à sa majesté Louis Vonafred qui l'a reconnu comme tel.
Or, par annonces du duc Delamark en date du 16 et du 24 mai 1460, ce dernier s'est prononcé à l'encontre du conseil de régence que vous aviez rejoint rapidement après le départ de l'armée félonne. Conseil de régence dûment approuvé par messire Eusaias d'ailleurs et à la tête duquel figurait messire Bobbynight déclaré pourtant traître et parjure à la Bourgogne depuis le 16 mai 1460.
Ce faisant, vous avez clairement bafoué l'appel de fidélité de votre duc et ce ne sont pas les diverses annonces pleines de billevesées que ce conseil illégitime a publié qui viendront contredire cet état de fait.
Il est à noter que dans l'annonce du 24 mai 1460, le duc Delamark faisait clairement état de sa volonté de voir son altesse Armoria de Mortain le représenter.
Or, ce conseil de régence auquel vous apparteniez toujours s'est fendu de nouvelles annonces belliqueuses à l'encontre des demandes du duc légitime de Bourgogne.

Voilà quelques exemples des annonces faites par ce conseil.


Citation:
Que la Princesse Armoria de Mortain comprenne enfin qu'elle n'a pas la légitimité d'imposer, ni-même réclamer la Régence
Nous rappelons également à celui qui usurpe le titre de Duc de Bourgogne, qu'il existe une coutume en Bourgogne, et de nombreuses chartes, et lui conseillons vivement, lui qui veut diriger le Duché de Bourgogne de prendre connaissance d'icelles


Ce dernier point votre honneur dénote bien en quoi sa grâce Angélyque de la Mirandole en participant à ce conseil de régence illégitime s'est défié du duc Delamark rompant ainsi son devoir de fidélité au régnant de la province.

Je pourrais également citer ce passage d'une annonce en date du 19 mai 1460 qui pourra donner bonne opinion de la ligne de conduite suivie par ce conseil de régence déclaré illégitime trois jours plus tôt.
Je cite :


Citation:
Nous rappelons encore une fois que la Bourgogne est unique souveraine en ses terres et le Roy n'a pas à imposer quoi que ce soit, la Bourgogne est vassale de la Couronne, pas sa propriété. Ses armées ne sont donc pas les bienvenues.


Votre grâce, je ne saurais que vous rappeler un point de la charte de l'ost royal.

Citation:
Chapitre III: des missions de l'OST royal :
L'Ost Royal, en tant que bras armé de la Couronne se doit d'intervenir en tout lieu et place que Celle-ci estimera nécessaire.

III.1 : des missions intérieures au Royaume de France :
L'Ost Royal est le garant de l'intégrité territoriale du Royaume de France. Il peut être mis à contribution afin d'intervenir dans toute Province du Royaume de France en proie à troubles internes, menaces extérieures, ou toute action visant à s'attaquer aux intérêts du Royaume de France.



Sachez que les armés royales sont venues sur demande du duc légitime, sa grâce Delamark comme le droit lui accorde cette prérogative.
Ce faisant votre conseil de régence et vous même avez clairement et ouvertement pris parti contre votre duc et contre le Roy.

Aux vues des différents points abordés, sa grâce Angélyque de la Mirandole, duchesse du Charolais est accusée de haute trahison.

Vous pouvez être assistée lors de votre procès par un membre du barreau de Bourgogne officiant actuellement, maîtres Garwael, , Aryanha, Gautier.de.vaisneau,Charles_dubois ou tout avocat de L'Ordre Du Dragon.

Le Baron Wolfar sera appelé à témoigner

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Olivier1er
Le Baron comme tout Bourguignon etait venu assister au proces de La Duchesse Angelyque, celle qui par 4 fois avait ete Duchesse de Bourgogne, et par plus longtemps encore Conseillere Ducale a divers postes.

Elle etait egalement l'une des responsables du retour de la croissance et de la prosperité du Duché de Bourgogne jusqu'a l'avenement de Delamark au poste de Duc et la ruine du duché qui s'en suivit par ses insuffisances.

Le proces commenca tres vite par l'acte d'accusation du Procureur, signe d'une volonté de justice expeditive.

En tout cas c'est l'impression qu'eut le Baron et lui fit froncer les sourcils de repprobation.

L'acte d'accusation finie, le Baron eut une desagreable impression qu'un melange de tous les evements etait fait.

On jugeait pour les evenements du 12 mai, Delamark etait encore Duc, mais l'acte d'accusation parlait de la regence posterieurs aux faits.

Le Baron avait Visiblement le sentiment que le procureur règlait des comptes personnel avec la Duchesse pour tenter d'englober tout et n'importe quoi.

Manque plus queles mensonges et la coupe serait pleine : la parodie de justice s'installait elle ?

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Isandre
Un peu intimidée, elle entra dans le tribunal.
La rumeur prétendait qu'une grande dame allait être jugée pour haute trahison et cela semblait incroyable. En plus, l'accusée n'était autre que la mère de sa "patronne", Dame Della. Aussi Isandre se sentait particulièrement concernée, devinant que le jugement aurait certainement un impact non négligeable sur celle qu'intérieurement elle appelait son amie.

Discrètement assise dans la salle encore quasi déserte, elle écouta le réquisitoire de l'accusation.
Elle s'était trouvée à Cosne au moment des faits, mais sa mémoire sur les événements était sans doute mauvaise.
"En bon père de famille"... L'expression fût répétée plusieurs fois. Le procureur ne voyait il pas que l'accusée était femelle ?
Le roi Levan ? Ne savait-il pas que le roi actuel s'appelait Vonafred ?
Tout ce fatras de dates, d’événements dans le désordre, d'accusations illogique n'augurait rien de bon.
Isandre n'était pas juriste, mais elle avait assez lu pour savoir que les faits auraient dus être replacés dans le bon ordre et dans leur contexte. Hors ici, tout semblait mélangé. Conseil légitime, conseil de la régence, déclarations faites ou pas pendant ces différentes périodes... Somme toute, de quoi accusait on la duchesse ?
Haute trahison pour ne pas avoir mis une armée en marche à Dijon ?
Haute trahison pour avoir tenté d'influer sur le destin de la Bourgogne pendant la régence ?
Tout cela sentait le coup fourré. Elle avait l'amère impression que tout était joué d'avance.
Malgré son pessimisme, elle resta au fond de la salle pour écouter la suite.
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Aryanha
L’heure sonnait…dans toute la Bourgogne, jamais procès ne faisait tant parler.
A chaque coin de rue, les rumeurs montaient : d’un coté des relents de fiel où destitution et culpabilité étaient déjà posés sur le verdict avant même le début de l’affaire, de l’autre soutien où l’illusoire espoir sur une relaxe.

Aryanha écoutait le procureur énoncer l’acte, sa voix résonnait dans la salle du tribunal pas encore tout à fait pleine. Une voix qu’elle connaissait bien plus douce que ce jour là.

Son coeur battait fort à la lecture, et ses lèvres se pinçaient. La respiration plus courte, l’ex membre de la Régence Blanche, tempêtait intérieurement. Elle savait déjà que tout était joué d'avance et que la justice ne serait que le bras âpre de la Régence qui réclamait vengeance contre les Blancs...enfin, Trois blancs...sur douze.
Existait-il donc des faveurs ?
Que de subtil temps perdu à s’acharner sur une personnalité bourguignonne pour avoir détruit son armée et qui a oeuvré toute sa vie pour son duché alors que le Petit Fuyard Ducal avait été lâchement absout royalement.

Aryanha assistait au procès comme soutien pour la Duchesse du Charolais, …une amie qui ne l’avait jamais trahie, même dans les moments les plus pénibles, comme ceux d’accepter ses choix personnels tumultueux, et Aryanha semblait être une experte dans ces faits.

Mais, Ce jour dans cette salle de tribunal, Aryanha assistait le cœur partagé, un mélange de sentiments confus, son amie était la prévenue, et ironie du sort, son compagnon, était le procureur.
Elle l’écoutait, énoncer l’acte d’accusation, avec ferveur…et fierté, et son cœur s’égarait dans cette Cour de justice.


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Dino59
Dino n'aurait manqué le procès de la Duchesse pour rien au monde, procès qui commençait sérieusement à durer du fait de tous les recours effectués par la dite Duchesse. Il espérait donc que tout cet air brassé lui avait servis à préparer des arguments assez bons pour réussir à convaincre notamment une bonne partie des Dijnnais qui la jugeait en partie responsable du massacre du mois dernier.

L'acte d'accusation fut lu et le silence se fit. Les évènements furent énumérés, mais qui pouvait encore les ignorer ? Il était temp d'essayer de comprendre pourquoi, sur un prétendu coup de tête, la Duchesse avait livré la ville qu'elle disait chérir à un félon et qu'elle avait réfusé de rendre le pouvoir une fois la mascarade terminée. Il fallait des réponses, et la parole était à la défense !

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La vie ne sert qu'à une chose : être vécue !
Angelyque
Enfin le procès tant annoncé eut lieu et la Mirandole avait hâte que tout cela se termine. Elle irait au bout de toutes façons, jusqu'à ce que son honneur soit lavé et que justice soit enfin faite.


Confortablement installée à sa place, celle de l’avo…..aheum…..de l’accusée. La duchesse avait amené devant elle un lourd et encombrant dossier réunissant toutes les minutes des discussions des derniers jours précédant la prise de Dijon, minutes scrupuleusement recopiées par un petit page qui ne la quittait jamais et qui la ruinait en chopes de bières.Elle écouta attentivement l’acte d’accusation et fut surprise par la teneur de l’acte. Inquiète, elle se demanda si elle n’avait pas affaire à une énième mascarade judiciaire. Finalement on lui donna la parole.


Monsieur est trop bon. J’ai cru un instant en entendant l'acte qu’on allait passer directement au verdict!

Votre honneur, Monsieur le procureur, à vous cher public qui êtes venus en nombre me soutenir ou me huer
.

"A la lanterne la Mirandole" répondaient des "Vive la Charolaise! la duchesse au pouvoir!".

Voici une affaire pour le moins surprenante, pour ne pas dire extravagante. Je me retrouve devant la justice aujourd’hui pour avoir soi-disant hautement trahi mon duché!! Accusation contre laquelle je m’élève avec la plus vive énergie. En effet, je conteste non seulement le fait d’avoir de façon délibérée ouvert les portes de Dijon à l'armée d'Eusaias mais en plus de m’être opposée aux représentants légitimement élus du Duché.

Mais reprenons l’historique afin de mieux me faire comprendre. Je suis Angelyque de la Mirandole, Duchesse du Charolais, ex duchesse de Bourgogne durant quatre mandats, ex maire de Joinville durant 13 mandats, ex Présidente du collège de la noblesse de Bourgogne jusqu'à ma démission le 1er juin dernier etc etc....
C'est bien simple, j'oeuvre pour la Bourgogne depuis que je suis en âge de le faire, sans jamais faillir, sans jamais baisser les bras et surtout, sans jamais baisser mes braies ou pratiquer la langue de bois, ce qui me vaut d'être devant vous aujourd'hui. Je dérange.

Tout d'abord j'aimerai savoir qui a déposé plainte, et quand. Vous qui rappelez le codex héraldique, vous n'êtes pas sans savoir que seul un noble peut porter plainte contre un autre noble, un gueux peut le faire mais il doit dans ce cas là avoir le parrainage d'un noble. Le procès ne peut continuer si cette première condition n'est pas remplie.

Ensuite,

Dans votre acte d'accusation vous faites état de dates, le 12 et le 13 mai.
Permettez moi de vous corriger mais on se moque de ce qui s'est passé le 13 mai.

Je vais plutôt vous parler de ce qu'il s'est passé entre le 9 mai et le 12 mai.

Le 9 mai, Delamark est reconnu duc de Bourgogne à l'issue de deux tours de scrutins qui l'opposait à Niall, tête de la liste BOUM qui a fini second lors des élections ducales.
Dès qu'il a été reconnu, il a voulu chasser Eusaias de Bourgogne, indiquant dans le même temps qu'il faisait appel aux armées royales pour l'aider dans cette tâche. Ceci eu pour effet, comme il était fort aisé de s'en douter, une réaction d'Eusaias, qui a été, comme chacun pouvait s'en douter de prendre directement la direction de Dijon où il arriva le 10 juin au petit matin.

Mon armée, la Vache Folle, était dans les murs depuis plusieurs semaines, et défendait le pouvoir avec l'aide de 6 à 7 soldats, par deux fois elle a laissé pour morts des brigands, j'obéissais aux ordres, bref, tout roulait très bien. Mes soldats savaient ce qu'ils avaient à faire, roulements étaient organisés puisque la plupart étaient des volontaires qui ne recevaient que de la nourriture fournie par le Duché. Bref, une vie d'armée tranquille.

Le 10 juin, le duc m'écrit pour me demander combien de soldats étaient dans mon armée et me prévenir qu'il demandait l'intégration de mon armée en lance.

Je lui ai fourni les détails qu'il me demandait et l'ai informé que mon armée n'est pas en état d'accueillir une lance. En effet, peu de temps avant j'avais reçu l'ordre de sortir des murs, il y a avait eu un léger couac au niveau des ordres et du coup j'avais totalement oublié de me remettre en concentration une fois de retour dans les murs, qui était l'état habituel de mon armée. Je lui dépose donc une offre d'embauche dans ma section et le préviens.

Il me remercie de toutes ces précisions et m'apprend à ce moment là, nous étions donc le 10 mai au soir, que les 3 chefs maréchaux qui devaient défendre n'ont pas répondu aux offres. Il m'informe d'une ouverture d'une enquête. Il exprime ses regrets de ne pas se retrouver à mes côtés, vu qu'entre temps il a pris lui même la tête d'un groupe de maréchaux. et c'est là qu'il me demande je le cite : "Me confirmez-vous que si l'armée d'Eusaias tente d'entrer, vous serez parmi nous pour les repousser ? [IG: armée d'Eusaias non-mise dans la liste d'armées amies]"

Bien entendu, je lui obéis, et je lui répond que si j'avais appris avant qu'il y avait un manque de chefs maréchaux j'aurai pu sans aucune difficulté en trouver, mais qu'il était tard, 21h30 et que je disposais de fort peu de moyens dans la soirée. Je suis plutôt du matin voyez vous. Je confirme avoir retiré Eusaias de la liste de mes amis. Pour information, jusqu'à ce jour Eusaias était autorisé dans toutes les mairies et était en ami de toutes les armées bourguignonnes. A part le courrier que j'ai reçu, aucun contre ordre n'a été donné, je précise que j'avais accès au conseil ducal, à l'Etat Major etc...donc j'avais accès à toutes les informations et tous les ordres donnés.

Le matin du 11 mai, étrangement, Dijon se retrouve sans maire, pourtant les urnes ce matin là indiquent bien que Ezzio a été réélu, mais nulle trace du maire dans sa mairie.

Dès mon arrivée le matin je me rue au conseil ducal et me propose de reprendre la mairie comme il m'était possible de le faire puisque j'étais maitresse du statu quo. Immédiatement, alors que je préviens que le fait de reprendre le pouvoir engendre le retrait de tous les bonus de mon armée, Aegon me stoppe dans ma lancée, me demandant d'attendre l'autorisation du duc pour reprendre le pouvoir.

Tous les membres du conseil ducal pourront attester qu'en l'absence de Delamark c'était Aegon qui prenait les choses en main, certains d'ailleurs l'appelaient 'le vice-duc'.

J'obéis sans plus poser de questions et j'attends tranquillement l'ordre qui pensais-je n'allait pas tarder à venir.

Le duc m'écrit dans la journée et me demande si j'ai une explication au fait que le maire n'a pu prendre ses fonctions malgré le résultat des urnes. Il me dit 'qu'on aura atteint le summum de bizarreries en deux jours'.

Je lui réponds que je n'en sais rien et lui dis que j'attends ses ordres et m'étonne encore une fois de ne toujours pas voir de chefs maréchaux en place malgré les circonstances. J'ai à ce moment là l'impression d'halluciner. Comprenez bien qu'en tant qu'ex duchesse je m'étonne. Moi qui a la moindre menace courrais de tous les côtés pour organiser les défenses et veiller à ce que chacun fasse bien son travail en cas de menace, je trouve bizarre que nul ne bouge
.

Là c'était le calme plat, partout....le silence n'était interrompu que par le battements d'ailes des mouches...

Au conseil ducal, j'apprends que le maire Ezzio a été bien inspiré de mettre tous les biens de Dijon à l'abri, et je continue donc d'attendre. Obéissant aux ordres sans discuter.

J'attends jusqu'à près de 22 h, puis mes yeux ont commencé à se fermer et je n'ai été dans l'obligation d'aller pendre un peu de repos.

A près de 23h, Delamark m'écrit à nouveau pour me donner l'autorisation de prendre la mairie et de procéder aux vérifications d'usage. Il est trop tard.

Je ne reviens que le lendemain matin.

Aegon m'accueille en me félicitant d'être arrivée à mes fins. Et en m'accusant d'être sortie de la ville alors qu'Eusaias y pénétrait avec son armée, de façon pacifique, je précise.

Et là, je vois rouge, vraiment rouge, les yeux me sortent quasiment de la tête, sans nul doute mon chignon s'est-il redressé et je prononce très exactement ces mots
:

Angelyque a écrit:
Que sous entendez vous par là Aegon?

J'étais prête à prendre le contrôle de la mairie de Dijon hier, et à suivre les ordres donnés comme j'ai toujours fait depuis toujours!!

C'est vous et vous seul qui m'avez demandé d'attendre! J'ai attendu toute la journée des ordres qui ne sont venus que fort tard.

cessez donc de m'accuser, je n'y suis pour rien. j'ai fait comme demandé par le duc, défendre, et retirer l'armée d'Eusaias de la liste des armées amies, mais Eusaias a pris le soin d'éviter mon armée, qui puis je?

Suis je également responsable des chefs maréchaux qui n'ont pas pris leur poste? des groupes de maréchaux dissous alors que vous saviez tous que l'armée d'Eusaias était devant les portes de Dijon?

J'ai reçu les ordres de reprendre la mairie, hier soir, à près de 23 heures, je dormais déjà, je suis désolée. Je les aurai reçu avant 22h00, rien de tout ceci ne serait arrivé.

Prenez vous en à vous même.

Puisque c'est ainsi, je détruits mon armée dès ce jour, je ne puis continuer d'œuvrer sereinement avec de telles accusations sur mon compte. Je précise également que mon armée est en ville, à l'instant où je vous parle, en défense, et maitresse du statu quo, tout ce que vous dites est pures allégations.

Je vais de ce pas porter plainte contre vous, vos accusations sont gravissimes, je ne puis laisser pareille chose impunie.


la duchesse s'interrompit, ce souvenir encore frais dans sa mémoire la mettait encore dans tous ses états dès qu'elle y pensait.

Avec les conséquences que chacun sait.

Voilà pour l'historique des faits, tout cela est bien entendu aisément vérifiable et peut être attesté par une foule de témoins.

Revenons en au procès à présent, je m'étalerai un peu plus tard sur la destruction de mon armée.

Vous m'accusez d'avoir laissé le château sans défense le 12 au petit matin.

Mais Monsieur le Procureur, Eusaias était DEJA dans les murs le 12!! c'était la veille qu'il fallait l'empêcher de rentrer, soit le 11 mai!

Bien sûr que j'ai agi sur un coup de tête après toutes les accusations portées contre moi par Aegon, que ce soit au conseil ducal et également en salle des maires!

Je n'avais strictement rien à me reprocher, mon armée était dans les murs, en défense! et non en bas des remparts comme le Vice Duc m'en avait accusée!!!! j'étais en concentration qui plus est suite à la demande du duc, je n'aurai donc pas pu en sortir.

Vous me parlez du comportement d'un bon père de famille.

Un bon père de famille prend les bonnes décisions au bon moment!

Le seul choix qui m'était proposé était de devoir désobéir aux ordres ou de n'en faire qu'à ma tête!

Mais je n'étais pas régnante pour n'en faire qu'à ma tête!!

J'aurai été régnante, l'affaire aurait été vite réglée! le 11 j'aurai repris la mairie, et aurai vérifié que l'armée d'Eusaias n'était pas autorisée à entrer dans les murs! j'aurai demandé à ce que l'armée d'Eusaias soit mis dans les ennemis et non pas juste retirée des amis!! j'aurai lancé un appel à la défense!! que ce soit en place publique ou bien au conseil ducal afin que les conseillers ducaux et consultants se mettent en défense et prennent des offres de maréchaux! chose que j'ai fait à je ne sais combien de reprises!! J'aurai veillé à ce que le Prévôt en place fasse son travail de manière correcte, j'aurai veillé à ce que le Capitaine en fasse de même! sinon je n'aurai pas hésité à en changer si ils n'étaient pas assez vifs et opérationnels. J'ai été duchesse à quatre reprises, et à chaque fois avec de lourdes menaces. Et à chaque fois avec très très peu de moyens lors de mes prises de pouvoir.

Mais je n'étais pas régnante, ni même conseillère ducale, ni même soldat. j'étais une simple volontaire, qui mettait son bras armé à la disposition du duché. Comme je l'ai toujours fait depuis toujours. Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai défendu, je n'ai d'ailleurs même pas fini les études de ma voie de l'armée tellement je mets ma vie à la disposition du Duché depuis tant d'années.

quand vous dites, je cite
:
Citation:
Je rappelle que sa majesté Levan a accordé au peuple le droit d'élire leurs conseillers ducaux et leurs maires. En agissant comme vous avez agi, vous avez contribué à remettre en cause ce droit, à le bafouer.


Je crois rêver à nouveau.

Ai je contesté une seule fois ce droit? en quoi j'ai contribué à remettre en cause et à bafouer le droit qu'a le peuple à élire leurs conseillers ducaux et maires? je vous rappelle également que le Roy Levan a abdiqué, et qu'actuellement c'est sa Majesté Louis Vonafred de Salmo Salar qui est le souverain de la France.

Donnez moi une preuve de ce que vous avancez, sinon je considérerai cela comme de la pure et simple diffamation à mon égard! N'oubliez pas que j'ai été moi même maintes fois élue par ce même peuple!! que j'ai toujours été droite et respectueuse des résultats! que j'ai toujours écouté les demandes du peuple, que j'ai TOUJOURS respecté les promesses que je faisais à celui-ci!

j'attends donc les preuves de ce que vous avancez. Etre Procureur ne vous donne pas le droit à me diffamer ou à mentir.

En parlant de comportement, si tous les régnants de ce royaume se comportaient de la même façon que l'a fait Delamark....et bien je pense que des châteaux tomberaient bien plus souvent, il en est de même pour les prévôts et capitaines d'armées. A t'on déjà vu des armées ducales si molles que celles qui sont en Bourgogne? La Vache Folle, monsieur le Procureur n'a jamais été qualifiée d'armée d'escargots...jamais!! et a démontré son efficacité durant les quelques semaines où elle a existé.

Vous osez me citer le procès de Cedric92, ce traitre à la Bourgogne, ce menteur!! celui qui a sciemment retiré les défenses de la ville de Joinville afin que la ville soit prise!! qui a menti le lendemain en faisant croire qu'il y avait des miliciens!! alors que les rapports ont indiqué sans nul doute possible qu'il n'y en avait aucun. Qui n'avait pas hésité à tenter de faire accuser un brave soldat qui revenait à Joinville, ce qui m'avait mis la puce à l'oreille, pour tenter de trouver de nombreux noms de brigands, faisant croire à une attaque massive, alors qu'il suffisait d'être 3 pour prendre la mairie ce jour-là.

Le verdict de haute trahison a été confirmé par la cour d'appel, malgré les pressions de ses proches pour que je fasse classer l'affaire et que je ne la ramène pas trop. Me menaçant de représailles si je ne le faisais pas.

Mais j'oubliais....n'est ce pas ce fameux Cedric qui vous a lancé en politique, à Joinville...juste avant de fuir la Bourgogne la queue entre les jambes en direction de l'Artois?


La Mirandole s'arrêta de parler et planta son regard dans celui du Procureur, avant de reprendre.


Corrigez moi si je me trompe.....vous savez, je n'ignore rien de ce qui se passe à Joinville, c'est ma ville de naissance, et si elle n'était pas enclavée par la Champagne, j'y vivrais toujours.

Vous m'accusez de ne pas avoir assuré la défense de Dijon. Pourtant jamais je n'ai cessé de le faire. Jusqu'à cette sinistre nuit du massacre du 25 mai, où vous et d'autres personnes affamées de pouvoir avez chargé sur des bourguignons innocents, aidé pour cela par des armées royales. Pour sortir qui du Château? je vous le donne en mille! Non pas des brigands, mais des bourguignons!!! pas un n'avait le moindre casier judiciaire! et tous étaient au service de la Bourgogne et ex conseillers ducaux. et un quart, je dis bien un quart de la régence dicte blanche étaient des conseillers élus! d'autres élus auraient pu faire partie de cette régence s'ils l'avaient voulu. Appel public avait été lancé pour cela, et j'ai attendu la dernière minute pour monter dans l'armée afin de laisser la place à un autre élu légitime.

J'entends bien les rappels du codex héraldique. Inutile de me les rappeler, je connais ce Codex et notamment les droits et devoirs des nobles. Donnez moi la moindre preuve que je n'en ai pas respecté un seul point.

Si ce n'est que je dérange en disant la vérité, alors que tant de nobles baissent la tête et les braies pour avoir la paix. Quand ils ne se vantent pas de choses qu'ils n'ont pas faites. Je pourrai vous faire une énumération impressionnante. Mais ce n'est pas l'objet de ce procès. L'accusée ici c'est moi.

A vous de me donner des preuves de ce que vous avancez. Sinon cette accusation sera considérée comme sans objet et uniquement destinée à me déstabiliser un peu plus.

Vous me parlez d'annonces du 16 et du 24 mai....vous me parlez des annonces rangées dans les annonces diverses et variées, au milieu des annonces de mariages, baptêmes, appel aux brigands en herbe et autres joyeusetés?


se met à rire.

Pardon c'est nerveux, je passe à l'accusation suivante.

Vous m'accusez de ne pas avoir laissé cette chère princesse Armoria reprendre le pouvoir comme Delamark l'ordonnait.

Là encore, je vais vous répondre. De quel droit la Princesse armoria était plus légitime qu'une autre personne pour reprendre le pouvoir?

Vous me parliez du droit du peuple à choisir ses dirigeants tout à l'heure....or depuis près d'un an, la liste de la princesse finit sans grande surprise dernière..ou avant dernière, avec à chaque fois des résultats affligeants. Mais je salue sa ténacité, un jour elle réussira sans doute à récupérer le pouvoir, je le lui souhaite de tout coeur. J'aurai sans doute abandonné dans son cas.

Vous finissez par me parler des annonces du conseil de la Régence blanche. Elle ont été toutes publiées après concertation du Conseil de Régence. Je n'ai pas, moi, plus qu'un autre membre de ce Conseil à répondre de cela.

Veuillez préciser la suite de vote accusation car je ne sais pas où vous voulez en venir en fait.

Suis je accusée d'avoir participé à chasser Eusaias du Château? alors que Delamark prenait la fuite le 12 mai au soir avec Elsaria, la bailli, chargés tous deux comme des mulets avec tout le trésor du Duché?
tandis qu'Ezzio également prenait la fuite avec Edwen en direction de la Champagne? soi disant pour une mission top secrète? nul ne l'aurait su si des brigands ne leur étaient pas tombés dessus....bizarrement il n'y a eu aucune plainte de déposée en Bourgogne. Qu'avaient ils à cacher? la Champagne nous a elle-même contactés pour savoir quelle suite était à donner à cette affaire.

De quoi je suis accusée exactement? de ne pas avoir fui pour me retrancher à Chalon?


Pour finir je vous cite:
Citation:
Ce faisant votre conseil de régence et vous même avez clairement et ouvertement pris parti contre votre duc et contre le Roy.


Quand et à quelle occasion ai-je pris parti contre sa Majesté Vonafred? j'ai toujours appelé à la neutralité dans le conflit qui opposait sa Majesté le roi et Eusaias! L'un était notre roy, l'autre le plus fidèle des bourguignons! récemment récompensé par l'octroi d'une baronnie de mérite!
Le conseil de Régence blanche était même prêt à rendre le Château à Delamark!!!

Encore une fois je demande des preuves de vos allégations! J'ai toujours été fidèle à la Couronne de France, et tous mes actes le prouvent depuis toujours.

J'ai toujours été fidèle à la Bourgogne, et je le serai toujours. Nul ne pourra jamais prouver le contraire tant mes actes sont nombreux
.

La duchesse attendit la suite, son lourd dossier toujours à la main. Si l'accusation manquait vraisemblablement de preuves à son encontre, elle débordait pour sa part de preuves pour sa défense, et pour le moment, elle n'avait fait que demander des éclaircissements à l'accusation, des preuves de sa culpabilité, le reste viendrait plus tard.
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Mariealice
Procès publique et puisqu'elle était rentrée, Marie décida de s'y rendre. Elle avait suivi tout ceci de loin, à travers les différentes informations qu'on avait bien voulues transmettre à la Pairie de part et d'autre et les déclarations royales. Besoin de comprendre, de se faire une idée, quel meilleur moyen que d'assister et d'écouter?

A l'heure dite, elle s'était donc glissée dans la salle, s'était assise et depuis, était attentive à tout ce qui était dit.

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Leos
Le Joinvillois assistais paisiblement au procès de la Duchesse qui était l'une des personnes qu'il admirais pour son courage et ses engagement pour cette Bourgogne au quel elle a toujours été fidèle cela quoi que l'on disent cela fessai longtemps qu'il la connaissait
Le Joinvillois après avoir écouté l'accusation n’était plus si paisible voyant une justice peu impartiale comment est-il possible qu’un procureur ayant participé au événements peut il être neutre
sachant en plus les animosités entre lui et l’accusée se dis le Joinvillois puis écouta attentivement la Duchesse qui n'avait rien perdu de son dynamisme malgré toute ses épreuves

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Léos,Joinville.
Della
Il eut été mal venu de la part de la Fille Chérie de ne point assister au spect...au procès lancé contre sa Chère Mère. Surtout que la Fille était en Bourgogne. Elle n'était pas en Bourgogne pour le procès, le procès se déroulait juste au moment où elle était en Bourgogne. D'ailleurs, elle n'y serait que pour quelques jours, tout au plus.
Elle s'était installée avec Isandre bien entendu, au fond de la salle.
Elle avait écouté le crieur publ...le procureur énoncer l'acte d'accusation qui n'en était pas un, qui était déjà une plaidoirie. Est-ce que aucun conseiller ducal ne lui avait donc expliqué en quoi consistait le rôle d'un procureur au lancer du procès ? Enoncer les faits, rien de plus. Là, l'homme mettait déjà toute sa hargne, toute sa haine (dont Della ignorait l'origine) dans cette parodie d'acte d'accusation. Quelle tristesse d'entendre et de voir cela.

Pourtant, la Mirandole ne broncha pas, elle continua à écouter, sans même lever une seule fois un sourcil. Elle écouta sa Mère, démonter chaque morceau de la plaisoirie (puisqu'il s'agissait bien de cela) du procureur...Et là, enfin, elle se dérida et elle sourit. Oui, sa Mère était une grande dame et cela, rien ni personne, jamais en aucun lieu n'arriverait à aller contre cela.
Alors, elle se pencha vers Isandre :
Ma Mère...une femme formidable.
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En retraite du vendredi 6 juillet au jeudi 12 juillet.
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Dino59
Dino ne put s'empêcher de sourire après la première plaidoirie de la défense. Angelyque de le Mirandole était vraiment une femme impressionnante malgré ce qu'il en pensait. Elle venait tout bonnement de réfuter point par point l'accusation et le procureur allait devoir redoubler d'effort pour prouver ce qu'il avançait.

On entendait de nombreux chuchotements dans la salle, le peuple était au rendez vous. Le procès tenait pour l'instant toutes ces promesses.

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La vie ne sert qu'à une chose : être vécue !
Greatremy
Le bruit du procès etait venu jusqu'a Tonnerre. Il semblait que le ridicule ne tua plus.... Non contents d'avoir repandu le sang bourguignon, voilà que ceux qui tenaient les renes de la bourgogne par la force avaient decidé d'eliminer , sous couvert d'une justice aux ordres, ceux qui avaient repris à Eusaias le chateau...
Etant lui même Conseiller ducal au moment ou Eusaias avait commis son forfait, Great avait été aux premieres loges des evenements qui s'etaient alors déroulé, assistant impuissant à la fuite du Duc fraichement élu, ses charrettes remplies du trésor bourguignon, alors qu'Angélyque attendait vainement des ordres qui ne vinrent que bien trop tardivement.

sitôt la nouvelle du proces connue, Great sortit sa carriole et prit la direction de Dijon. Il eut tôt fait de trouver la salle publique, et s'installa confortablement. déja la foule s'entassait, et le moins qu'on puisse dire, c'est que le simulacre de procès allait déplacer du monde
Maud
Ah non! elle ne raterait pas ça. Rien que pour soutenir la Charolaise. la "Mamelue". Celle qui avait remonté la Bourgogne tant de fois avec une volonté de fer et une implication sans égale.
La Charolaise du Berry, défendant la Couronne pendant de longs mois. Défendant la Bourgogne sans compter ses heures.
Elle écouta avec la même moue l'acte d'accusation du Bélier procureur chancelier de la régence.
Trois "Blancs" en procès, dont elle, et un mouton Noir au crachoir.
Se haussant sur la pointe des pieds, elle repéra sa suzeraine..

Scusez.... Nan , c'est pas moi qui marche sur vos pieds.
Elle salua d'un sourire Great et puis Aryanha pour s'asseoir enfin près de Della.
La défense d'Angélyque était parfaite et tellement pleine de dignité et de sincérité.

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Asclepiade
Et Asclepiade s'en était venu..puisqu'il fallait bien aller voir Marraine se défendre de toutes ces accusations...

Cela devait pas être facile d'être sur les bancs des accusés mais bon il voyait que l'assistance était en nombre avec plus ou moins des opposants..

Il s'adossa contre un mur et écouta la suite du procès...
Isandre
Elle n'était pas trop au fait des finasseries juridiques, mais autant l'accusation lui avait laissé une impression de dossier mal préparé et brouillon, autant la plaidoirie de la Dame de la Mirandole lui avait paru clair et crédible.
A n'en point douter, cette personne avait la tête prés du bonnet et savait exactement où était son devoir.
Pas étonnant d'ailleurs. Quand on connaissait sa fille, on était guère étonnée que la mère montre les mêmes qualités.
D'ailleurs, Dame Della, assise à ses côtés semblait penser la même chose.

Citation:
Ma Mère...une femme formidable.


Elle sourit et répondit sur le même ton :

- Telle mère, telle fille Dame...

La foule dans la salle grossissait lentement mais sûrement. Isandre aperçu avec plaisir Dame Maud, qui l'avait aidée par le passé dans ses démêlés avec les berrichons. Toutes ces personnes étaient elles là pour soutenir l'accusée ? Ne risquait-on pas une émeute ici, si les partisans et les antis en venaient à débattre ?
Isandre espérait bien que l'issue du procès serait rapide et rendu avant leur départ de Bourgogne...
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Aryanha
Sacrée Mirandole...une femme a sauvegarder pour l'avenir de la Bourgogne, un duché qui s'enfonçait dans la mélasse et la haine. Une plaidoirie intelligente et bien ficelée parce que vraie, il fallait maintenant la contrer, mais la contrer comment ? avec le fiel et les mensonges comme preuves ?
Aryanha soupirait...
Elle ne s'était jamais sentie aussi bourguignonne que ce jour de Mai à Dijon auprès d'Angelyque, elle ne regrettait rien, si ce n'est que le sang versé que la Princesse avait sur la conscience et ses mains en attaquant Dijon.
Elle aimait son Bélier-procureur...mais elle n’était point en accord sur cette situation. Elle regrettait qu'il n'ouvrit point les yeux sur ceux qui avaient tout fait pour le pendre un jour.

Elle sourit à Maud et Greatremy, et elle aperçut Della dans l'assistance.

Lissant sa robe avec le plat de ses mains...elle se posait tant de questions. Son regard se posa sur le procureur...ne voyait-il pas là les armes de la vengeance sous ce manteau de justice, l'aubaine qui s'accroche à un fait pour en cacher un autre bien plus grave : la sécurité de Dijon à cette époque passée à la trappe ! la question restait : était-ce voulu ?
C’était tellement flagrant !
Nouveau soupir...
Nous étions 12 Bourguignons au sein de la Régence Blanche hors seulement 3 se retrouvent en procès.
Y aurait-il là quelques faveurs pour les autres ?
Ce qui démontre bien l'occasion rêver de se venger.

Aryanha ne cessait de retourner ces questions dans sa tête.

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