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Lorsque Engagement rime avec sentiments

Traigo
Qui aurait cru, en voulant rentrer dans l’armée, qu’il serait tombé sur une instructrice aussi charmante ? Sûrement pas Traigo….

[J-1 avant le rendez-vous]

Voici quelques jours que le tout nouveau Viennois avait déposé sa candidature au sein de l’Ost du Duché. Saviez-vous qu’il a, à l’heure actuelle, croisé que des femmes ? De son recrutement à sa formation ? Hum ? Comment ça non ? Oui, de toute manière aucune importance…ou…presqu’aucune…

Traigo venait de rentrer de sa première journée de formation, non pas insatisfait…. mais il n’avait en tête qu’une chose, enfin plus précisément, une personne. Il ne savait rien d’elle, à part son nom. Son regard avait croisé le sien, un peu par hasard, lorsqu’il se présenta à elle pour rentrer dans l’armée du duché…
Il n’aurait jamais pensé qu’un être puisse-être aussi envoutant rien qu’à son regard. Ainsi, à en perdre la raison, elle en devenait secrètement la maitresse de son cœur…

Secrètement, il échangeait avec elle quelques missives, un peu comme une drogue auquel il ne pouvait faire abstraction, un soulagement à chaque retour de pigeon, des sourires, discrets.
Puis…ce fut l’invitation, l’éloignement était trop dur à supporter, il se devait de la revoir…..
Il n’y avait pas d’homme plus réservé, au premier contact, avec l’envie de toujours vouloir bien faire, de ne jamais vouloir décevoir, et Traigo s’était lui-même surpris à avoir eu l’audace d’inviter une telle femme, peut être bien la représentation de la perfection, à sa table, afin de partager un moment à ses côtés….
La nuit allait être reposante, mais avec un petit pincement au cœur, cette chose, que la aussi nous ne contrôlons pas, et que certaines personnes appellent « stress », serait-il à la hauteur ? Qui vivra verra…

[Le Jour J]

La nuit ne fut pas aussi reposant que prévue, Traigo avait tourné dans tout le sens dans sa couche de fortune….mangé, abîmé par ce stress qui avait pris possession de son corp. La faim non plus n’était pas au rendez-vous en ce début de journée, et sans piper mot, il préféra se préparer à partir.
Ils avaient choisi de faire une moitié de chemin chacun, et de se retrouver à une Auberge de relais, calme,….
Pour l’occasion, Traigo avait sorti le grand jeu. Il ne pouvait se présenter, en une mauvaise tenue, et toute ses économie passèrent dans l’achat d’une tenue, certes, loin d’être celle dont il aurait rêvé et souhaité, mais toujours mieux que celle de tous les jours….

Il était l’heure de partir… Le temps de prendre encore une ou deux chose dans une sacoche, et de sceller son cheval, Méthanos, compagnons de toujours, ils s’étaient trouvé sur les routes, avec un point commun : ils étaient seul, et depuis ce jour, l’homme et l’animal sont devenu compagnons de route. Le doute s’installait, et instinctivement, il parla à sa monture,

Tu sais…je ne sais pas dans quoi je me suis embarqué…
tout en finissant de refermer la sacoche en question, et en contrôlant une dernière fois sa monture, elle est si charmante, si envoutante, si…,il s’arrêta net, et regarda son compagnons, jamais il ne lui avait parlé de ce qu’il ressentait, et s’était surpris à ce confier à lui, gêné, il reprit : Quoi ? Ne me regarde pas comme ça ! Ce n’est pas de ma faute…..

Léger soupir, sans vouloir se l’avouer, il comprenait tout doucement qu’il venait tomber dans les bras de l’amour….En silence, il monta Méthanos, une main posé sur les quelques missive échangées, soigneusement pliées dans l’une de ses poches….

Le petit voyage se fit silencieusement, alors qu’il était en temps normale proche de la nature, attentif au moindre détail, en harmonie presque avec celle-ci, pour cette fois, il n’en avait que faire….Bercé par les pas de son compagnons de route, et la brise légèrement fraiche, il n’avait qu’une pensée, elle.
Après quelques heures de chevauchement, il arriva enfin au point de rendez-vous, scrutant à droit, à gauche, pas le moindre signe de vie de la personne en question. En vain… Son cœur se serra un peu plus qu’avant, et la gorge ce serrait…

L’Auberge était vide, du moins, vide de la femme qui occupait son esprit, malheureusement…
Il attacha sa monture dans un coin, non loin de quoi s’abreuver. Des fleurs était éclosent juste à côté, il en prit quelques-unes, en se trouvant l’excuse intérieurement que le Très Haut ne lui en voudrait pas trop pour ce geste, qui n’était que pour la bonne cause….
Les minutes passaient, et les cent pas furent rapidement fait, lassé, il choisit de s’assoir sur le petit muret devant l’auberge, à côté de son compagnon

Mon vieux…, je crois bien qu’elle ne viendra pas…. En laissant échapper un soupir, Qu’est-ce que j’ai pu être naïf de croire pouvoir intéresser une telle femme…

Un hennissement se fit entendre, sans aucune idée de sa signification…Il baissa la tête, le « bouquet » de fleur improvisé tomba par terre….

Elle ne viendra pas, ou est-ce l’impatience qui lui joue des tours ? ….
Soleil
Soleil la petite sauvageonne, c'est ainsi que la nommait son mentor et son ancien Seigneur des lances, a fait bien du chemin.
Elle est devenue Maistre instructeur de l'OST.
Oh il y a bien peu de temps qu'elle est à la tête de l'école, ce n'est pas son premier titre dans cette armée, mais elle est très fière de celui là, et trouve vraiment son plaisir à accueillir les nouvelles recrues à l'école.
Voilà une chose qu'elle apprécie tout particulièrement, elle qui a toujours fuit les lieux ou se bousculent et se retrouvent des personnes pour des échanges mondain, ou même des invitations ou finalement elle ne savait dire un mot, elle a maintenant l'occasion de rencontrer plein de nouveaux visages, de caractères différents sans avoir besoin de se déplacer, et surement de façon plus approfondit.
Rien ne pouvait laisser présager de la rencontre qu'elle venait de faire...

Soleil a toujours fuit les hommes, enfin ce n'est pas vraiment juste, ce ne sont pas les hommes qu'elle a fuit mais bien les relations sentimentales qui pouvait naitre entre deux personnes.
En expliquer les raisons ici, n'est pas vraiment le lieu, ni le but, mais il est bon de rappeler que cette sauvageonne se croyait hermétique à tout ces sentiments qui rendent faible. Enfin c'est plutôt sa façon de voir les choses jusqu'à ces derniers jours.

Soleil assure sa permanence en barbacanes comme chaque jour, prête à recevoir les recrues, et c'est tout naturellement qu'elle accueille le dernier arrivé, un homme du nom de Traigo.
Si son allure un peu frêle pouvait le rendre mal à l'aise, Soleil même si elle le note, n'en a cure, combien de jeunes gens, de jeunes filles, presque des enfants parfois viennent postuler et deviennent les plus forts des soldats.
Ce n'est pas cela qui la rend nerveuse, à vrai dire elle ne sait pas ce que c'est, juste elle a envie de prolonger l'entrevue.
Professionnelle elle ne le fera pas, mais elle n'a pu cacher le trouble qui l'a envahi c'est certain....
Elle en a confirmation, quand à l'issu de cette journée ou elle a conduit la recrue à son instructeur pour la suite de sa formation, , elle reçoit une missive.
Est il utile d'en dire plus ou de donner une idée de ce qu'elle contient, il est suffisant de savoir qu'une réponse a été vite envoyée, suivit d'un retour, et d'un autre et...

Et...
Et un rendez vous est fixé.

L'impatience de Soleil est à son comble, vite, les heures ne passent pas assez vite voilà ce qu'elle pense, jusqu'à ce qu'elle se rende compte qu'il est temps pour elle de se préparer, soleil a l'habitude de faire ça rapidement, oter cet uniforme militaire pour revetir une robe, un petit coup de peigne dans ses cheveux et le tour est joué.
Mais là, la panique la gagne, pas question, de bâcler , qu'avait elle en tête bon sang.
Ce qui est habituellement une formalité devient vite un calvaire. Pas que Soleil ai une garde robe bien remplit, même si son statut l'a obligé à faire quelques frais de toilettes à plusieurs reprises, elle ouvre son placard incapable de faire un choix.
Trop habillée, pas assez, trop sombre, trop clinquante, ah non ça elle n'a pas, elle sourit à cette pensée.
Enfin il faut qu'elle trouve une tenue assez classe tout en lui permettant de monter à cheval, chose pas si aisée finalement.
C'est finalement sur une robe droite de couleur bleue nuit qu'elle décide de jeter son dévolu.
Vite elle ferme le placard pour ne point changer d'avis une nouvelle fois.L'enfiler est facile, elle jette un œil à l'horizon, voyant le soleil commencer à décliner, elle se dit qu'elle est déjà en retard, pourtant, elle prend encore un peu de temps pour passer rapidement les doigts dans sa longue chevelure brune, afin d'en relever la masse dans un chignon rapide, ou elle plante un peigne pour en retenir les mèches.
Une goutte d'eau d'églantine derrière les oreilles et elle file a pas pressés, sa robe l’empêchant de courir comme elle en a l'habitude, vers les écuries ou Névée pousse un hérissement en la voyant.
Ces derniers jours elle n'a pas prit le temps ni eu l'occasion de monter , et cette sortie est la bienvenue pour la jument. Elle grimpe rapidement sur sa monture, et une fois sortie de la ville de Lyon, Soleil engage vite le galop, là, elle oublie un instant ce pour quoi elle est si pressée, profitant de la fraicheur de la soirée, flattant l'encolure de son cheval, mais la distance entre Lyon et le lieu de rendez vous se rétrécissant, elle sent son estomac se nouer.
Mais qu'est ce qui l'a prit ?
Est elle devenue folle ?

Le moment des questions se fait sentir, les doutes....ou plutôt la peur...
Peur de mettre un nom sur le sentiment qu'elle ressent, et la bouleverse. C'est donc dans un état d'esprit assez contradictoire, qu'elle aperçoit les lueurs de l'auberge de passage.
Soleil met sa jument au pas, son cœur semble vouloir sortir de sa poitrine, elle se prépare mentalement, enfin c'est ce qu'elle croit.

Elle mordille ses lèvres et pince légèrement ses joues pour leur donner un peu plus de rouge, essaye de remonter, sans grand succès, les mèches rebelles qui se sont échappées de son chignon pendant la chevauchée, plus que quelques longueurs et elle est arrivée.
Une envie de faire demi tour la prend, elle voit un homme assis sur le muret à l’extérieur,
C'est lui ! c'est certain!
Il se tourne vers elle, il l'a vu c'est trop tard! plus question de reculer, et Soleil a t'elle déjà reculé ?
De grandes inspirations,. Elle est arrivée, une légère impulsion sur les rennes pour stopper sa jument, elle saute à terre sans attendre. Elle affiche sur ses lèvres un léger sourire, qui semble figée tant elle est crispée.
Toujours les rennes de Nevée en main, elle réussi à glisser un


Bonsoir Sir Traigo...

Rien à voir avec l'assurance qu'elle a sur le castel, elle et méconnaissable, se dit même qu'elle n'avait nul besoin de se pincer les joues, tellement celles ci doivent avoir prit une teinte inhabituelle.
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Une rencontre particulière, et la sauvageonne se laisserait elle dompter ?
Traigo
Les minutes défilaient et toujours aucun signe de vie de celle qu’il attendait quand soudain il entendit des pas, pas d’homme, mais de chevaux. Il se força de se rappeler dans l’une de leurs missives comment celle-ci viendrait, et un sourire s’afficha sur son visage lorsqu’il aperçut celle qui était responsable de tous ses tourments…
Un sourire ? Oui, mais tout de suite suivi d’un pincement plus fort que jamais au niveau de la poitrine. Il resta figé, comme envouté par le spectacle, oui parce que ça simple présence en faisait un spectacle de qualité….
Une prestance à la descente de sa monture, et toujours immobile comme avant son arrivée, à l’exception de sa tête relevé en sa direction, un sourire, gauche, mais sincère s’afficha en sa direction,

Bon…bonjour Dame Soleil,

Fichtre, sa bouche s’ouvrait mais les mots s’emmêlaient à la sortit de celle-ci. Mais en même temps c’était normale, il avait eu l’audace de regarder de la tête aux pieds la femme devant lui, et l’effet fut direct, si direct, qu’il en perdit la parole,
Il se rendit compte soudainement, qu’il était, assis sur un pauvre petit muret, le sourire niais en sa direction et quelques fleurs en désordre à terre. Dans un mouvement maladroit il ramassa ces quelques fleurs, et se releva, toujours aussi gauchement. Une main derrière la tête en signe de malaise, un sourire toujours aussi stressé et gauche, il tendit la main en sa direction,

Elles…elles vous sont..heum…elle vous sont destinées…

Il rougit légèrement, du haut de ses vingt années, il n’avait jamais été confronté à une telle situation. Et durant les quelques secondes qui suivirent, un hennissement de Méthanos se fit entendre, comme s’il se moquait de l’allure gauche de son maître. Traigo se retourna et lui fit de gros yeux, qui suffirent à ce faire comprendre avant de reporter son attention sur la femme devant lui, avec le même sourire persistant.

Veuillez l’excuser, il est mal élevé, n’y prêtez pas attention !

Une conscience en lui pesta, il n’avait donc rien trouvé de mieux à dire que de parler de sa monture…pauvre de lui, il était risible…
Il reprit,

Avez-vous fait bon voyage ?

Oui bah…il fait ce qu’il peut...Il n’avait pas prévu de perdre autant ses moyens, et contre son gré, il n’était plus maître de lui-même…
Soleil
Les premiers mots prononcés, elle se prit à regarder le jeune homme, attendant... je ne sais quoi, enfin une manifestation de sa part.
Un sourire sur son visage, aussi crispé que le sien, enfin c'est ce qui semble à Soleil, un salut de sa part trouvant à peine ses mots, restant assis.
Soleil pouvant ainsi le toiser de sa petite taille, sur que ça n'arrivera pas souvent , en profite pour regarder cet homme qui lui fait tant d'effet sans savoir pourquoi. Il a revêtu une tenue qui semble sortie de chez le tisserand, elle lui va impeccablement bien.

Mais qu'est ce qui ne lui irait pas?

Soleil en est là de ses pensées, quand elle le voit se baisser pour ramasser... des fleurs toutes éparpillées.

Soleil ne peut s'empêcher de sourire en le voyant faire, elle le laisse les lui offrir, se retint de rire, en l'entendant parler de son cheval mal élevé, certes elle a repéré cette belle monture se demandant comment avait il fait pour l'acquérir, ou si finalement il ne cachait pas son jeu, se faisant passer pour un roturier, et ne l'étant point.
Une question sur son voyage, toujours cette sorte de gêne qu'elle n'avait jamais connu chez un homme jusqu'à ce jour.
Tous ceux qu'elle a rencontré étaient du genre entreprenant, et l'hardiesse de la sauvageonne a toujours était très efficace pour les remettre à leur place, leur faisant comprendre qu'ils fallait passer leur chemin.
L’embarras de Traigo a un moment effacé le sien, lui rendant tout ses moyens, et Soleil en général n'a pas sa langue dans sa poche, ironisant gentiment les situations, la voilà qui avec un sourire s’agrandissant elle lui répond en prenant le bouquet qu'il lui tend


Vous êtes certain que vous avez choisit le meilleur endroit pour entreposé ses belles fleurs
?

C'est en tournant la tête vers Nevée qu'elle fait allusion, la jument a déjà tenté à plusieurs reprises de venir gouter les fleurs restées à terre, et cette fois Soleil , occupée à prendre le bouquet, n'a pas réussi à la repousser assez pour l’empêcher d'attraper ce repas facile à brouter

Soleil rit, puis regarde Traigo.


Apparemment ma jument les trouves aussi bonnes que je les trouve belles. Merci pour cette délicate attention.

Le drole de la situation a permit à Soleil de reprendre sa confiance en elle... enfin un instant... la voilà qui à son tour, baisse les yeux, puis le regarde à nouveau, ayant prit conscience de sa petite moquerie, et si elle l'avait froissé...
cette petite phrase tourne dans sa tête : "Je suis intenable... irrécupérable...."
Elle se mort les lèvres, essayant de se rattraper, elle enchaine sur les banalités du voyage


J'ai effectué un très bon....voyage sans mauvaises rencontres, je.... j'espère qu'il en est de même de votre coté.


Et bien voilà, elle se dit que s'il ne recule pas devant sa spontanéité, elle aura peut être une chance de se rattraper....
Ce qu'il y a de sure, c'est qu'elle fait encore pire que lui pour engager la conversation...

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Une rencontre particulière, et la sauvageonne se laisserait elle dompter ?
Traigo
Il regarda la jument faire de son bouquet un festin. Plissement des yeux envers celle-ci, les équidés n’étaient donc pas son fort, ils devaient tous le sentir. Et dire qu’il avait dû cueillir ces fleur chez celui d’en face…Le Très-Haut saura reconnaitre ce geste qui n’était pas porté de mauvaises intentions. Mais son interlocutrice n’était pas vexé, au contraire, il retrouvait petit à petit la femme qui avait su le charmer à l’entrée de l’Ost, pleine d’assurance et de conviction, une femme qui n’a pas froid aux yeux ! Mais… était-ce bon pour l’avenir de Traigo ? Non non non, il n’était plus l’heure de douter !
Et c’est donc avec un peu moins de maladresse mais toujours gêné qu’il répondit,

Si elles conviennent à vostre Jument, alors m’en voici ravi !

Il glissa cependant un regard un peu plus appuyé à la jument, au fond, il voyait déjà un aire de rebellions avec elle... Il ne dira rien pour cette fois, et puis, ce n’était tout simplement pas de son habitude de râler…enfin si, mais lui s’en rendait pas vraiment compte…

Laissez-moi vous débarrasser de votre monture, je suis sûr qu’elle s’entendra à merveille avec mon Méthanos, j’ai comme l’impression qu’ils ont le même esprit de jeu !

Il venait de se surprendre lui-même en cet instant, il avait aligné plus de cinq mot sans aucune coupure et ni bafouer ! Il en sortit un sourire et sans vraiment attendre la réponse de celle qui occupait ses pensée, il prit les rennes de sa monture et les accrocha juste à côté de celle de son pur-sang.
Un doute... il n’était pas crédible, lui pourtant sans aucune fortune, ou très peu se balader avec un pur-sang…il devrait peut-être s’expliquer sur le sujet… Pour noyez le poisson, il reprit sur le voyage,

Le miens fut des plus calmes !

Plus calme, plus calme, peut être niveau paysage et rencontre, mais pour ce qui concerne les palpitations cardiaques, le rythme augmentait au fur et à mesure de son ascension, enfin du chemin quoi….
Il régna un autre moment de silence, et zut…que pouvait-il biens sortir à présent ? Il se rappela de ce qu’il avait prévu secrètement dans sa tête. Oui, vous savez, un peu ce que l’on fait lorsqu’on est dans sa couche, posé, en train de penser à un déroulement de la journée du lendemain et ….que tout ce passe différemment que prévu bien sur…. Donc il reprit : l’attendre, c’était fait. Lui ôter sa monture, c’est fait ! Demande pour le voyage, c’est fait ! Euh bon les fleurs, on passera sur l’option…
Ensuite, ensuite…ensuite ! L’inviter à entrer ! Qu’il pouvait être sot de temps en temps ! Ouvrant sa main en direction de l’Auberge, il enchaina,

Si vous voulez bien vous donner la peine d’entrer ma chère !


A sa grande surprise, après avoir douté de ses talents linguistiques en sa présence, ce fut le contraire : les mots sortaient alors qu’il n’y pensait même pas…zut, il ne faudrait pas qu’il sorte des âneries….Il en fut même une nouvelle fois gêné.
Sans attendre sa réponse, il lui ouvrit la porte, il paraîtrait que c’est un geste de galanterie. L’auberge n’était pas des plus spacieuses, quelques visiteurs ayant fumé des herbes plus folles les unes que les autres, il régnait une fumé désagréable près du comptoir, c’est pourquoi Traigo opta pour une table enfoncé dans la taverne, en retrait, une vue sur toute la salle, pas trop de bruit, pas trop sombre, près d’une fenêtre, enfin pas la fenêtre qui aidait, il faisait presque nuit à présent.
Un regarde sur son invité, il ajouta, peur de la réponse,

Cette table fera-t-elle votre bonheur ?

Une table faire le bonheur, on aura tout vu, décidément, il faisait une collection d’âneries ce soir…Comment pourrait-il faire bonne impression s’il faute toutes les trois phrases…
Soleil
Soleil entendant Traigo reprendre de l'assurance sourit, elle a eu peur un moment que ses petites moqueries ne fassent se rembrunir son compagnon.
Soleil regarde ce qui reste de son bouquet, et d'un sourire, elle prend une des "marguerites" restante, et habilement la plante dans sa chevelure, parce qu'il y a longtemps qu'on ne peut plus appeller chignon la coiffure qu'elle avait tenté de rétablir à son arrivée.
La fleur blanche vient contrasté avec l'épaisse chevelure bouclée de Soleil.


Elles me plaisent aussi, juste je n'ai guère envie de punir ma jument pour avoir su vous montrer combien en plus d’être belles , elles étaient délicieuses.

Elle laisse alors volontiers les rennes de sa belle monture, persuadée que Triago saura trouver un coin, ou les deux chevaux auront de quoi brouter et se désaltérer, pendant qu'ils en feront autant de leur coté dans la taverne.
Névée toute fougueuse qu'elle est à toujours aimé la compagnie de ses semblables, donc point de souci de ce coté surtout quand on sait que l'autre animal est du sexe opposé...

Soleil attend la suite, Traigo à l'air ailleurs, ou plutôt en train de suivre ses pensées, dont Soleil essaye d'en deviner les principales lignes et leur cheminement.
C'est donc tout naturellement qu'elle se l'imagine en train de tracer son voyage, imaginant une rencontre fortuite, un marchand à qui il aurait acheté les fleurs, marchands pourvu d'une carriole mais surtout d'un drôle de chapeau à plume, plume d'une rareté inimaginable puisque qu'elle vient d'un oiseau Lyre. Oiseau que Soleil a vu juste en image dans un des livres qu'elle prend plaisir à feuilleter.
Voilà notre Soleil imaginant ce marchand faire la chasse à l'oiseau, s'envolant comme un ange à sa poursuite.
La voilà partie dans ses songes, avec une imagination des plus rocambolesque. Mais ce n'est point étrange chez Soleil, c'est toujours ainsi.

Elle sursaute...

Elle vient de revenir à la réalité quand il lui demande de la suivre, d'habitude elle n'aime pas trop ce retour soudain sur terre, mais là, le visage de Traigo, sa voix qu'elle aimerais entendre un peu plus encore. Tout la ramène à un moment des plus agréables et délicieux.
Comment à t'elle pu se laisser emmener loin de tout ça !
Il lui ouvre la porte, presque elle regrette de ne pas le voir faire comme elle a vu faire à certains nobles, : lui donner le bras.
Rien qu'à l'idée de le toucher, elle en a un petit tremblement.
Mais non, rien de tout ça, puis après tout, ils ne se connaissent que depuis... deux jours . Mais c'est comme si cela faisait une éternité.

La taverne est assez sombre, peu de monde mais assez pour faire régner un brouhaha assez incompréhensible. Juste assez pour qu'on ne prête pas trop attention à eux, et c'est tant mieux.
Traigo choisit une table éloignée du comptoir, la plus éloignée d'ailleurs, la tranquillité sera de la partie, un bon choix qu'elle apprécie


Ce sera parfait!

Et Soleil de s'asseoir , souriante, montrant que même une table pouvait faire son bonheur à condition qu'elle soit en sa compagnie.
Moment fatidique, il s’assoit à son tour, et là elle se dit qu'il ne faut pas que le silence s'impose à eux, et engager la conversation n'est pas chose aisée.
Enfin, pas choses aisée dans leur cas de figure, elle ne fait pas de géométrie dans son esprit, juste...une analyse de la situation pour le moins étrange.
Elle se lance


Ce voyage bien que court a creusé mon appétit certes, mais encore plus ma soif.
Peut être pourrions nous commencer par prendre un verre, en discutant.
J'ai hate d'en apprendre un peu plus sur vous.


Soleil a déjà fait signe au tavernier pour qu'il amène deux verres de vins. Une fois les verres sur la table Soleil en saisit un, attend que son compagnon en fasse autant, et d'un sourire porte une premier toast.

J'aimrais boire à la providence, qui cette fois m'a sourit de vous avoir rencontré.
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Une rencontre particulière, et la sauvageonne se laisserait elle dompter ?
Traigo
Ce sera parfait!

Ces trois derniers mots firent sursauter son cœur. Parfait, il en demandait pas tant ! Il se serait bien plongé dans une démonstration de la perfection qui n’est qu’une variable pour l’Homme, et de toute sa grandeur, puisque celle-ci n’est que divergente en fonction de son interprète mais…ce serait sûrement plus fastidieux et ennuyeux qu’autre chose. Il se résigna donc…
Il fut, une nouvelle fois, tombé dans le « piège », son regard croisa le siens, son sourire envouta le jeune homme et sans chercher plus que ça, il prit place lui aussi à son tour. Il en oubliait même les bonnes manières…Même pas il lui avait tiré la chaise pour qu’elle puisse prendre place, honteux, il était honteux… il perdait donc tous ses moyens….A un tel point qu’un sourire niais reprenait place sur son visage, en sa direction.
C’est vrai qu’en fait…jusqu’à présent, il était plutôt ennuyé par les histoires à l’eau de rose. Puis d’abord, il n’y croyait pas réellement. Il n’aimait pas non plus jouer de ses sentiments et de ses faiblesses en temps normale, ne laissant paraître que le nécessaire à la situation en question mais…il n’était plus le même, changé, révolté, non pas de colère, mais peut-être d’amour ? Tsss, il devenait presque fougueux tel un belle étalon noir avide de toute nouvelle sensation et jamais assez rassasié.
Petit mouvement de tête pour chasser les mauvaises idées : des faiblesses oui, mais pas trop non plus ! C’est donc cette chère Dame Soleil qui entama la première la conversation, ce qui ramena complètement le Viennois à la réalité !

Sachez que je prends vos désirs pour des ordres.


Mais alors même qu’il commençait à lever la main pour interpeler le tavernier, il fut pris de court et elle commanda à sa place. Mais...n’étais-ce pas les rôles inversé ? Bon, il n’y connaissait pas des masses en galanterie mais il était presque sûr que c’était à l’homme d’inviter la femme. Gêné, il rajouta au tavernier,

Vous mettrez à mon nom bien entendu .

Puis il accompagna d’un sourire, il attrapa le deuxième verre. Du vin…c’est vrai qu’il n’avait pas souvent l’occasion d’en boire, et il n’y connaissait pas grand-chose. Une nouvelle fois me direz-vous ! Pour changer…
Et ses paroles, ses mots, les sons qui sortent de son être, il ne les écoute pas, enfin si, mais il les savoure. Elle avait donc le don de le charmer…

Il me semble que la providence fait bien les choses !

« J’ai hâte d’en apprendre un peu plus sur vous », ces quelques mots résonnaient en lui. Elle s’intéresse donc réellement à lui ? Ce n’est donc pas un jeu pour une si belle jeune femme que de perdre de son temps avec un homme comme lui ? C’est vrai que bon…Il était épais comme un manche à balais, la bourse définitivement trouée, une langue qui fourche au moindre trouble…A moins qu’il soit un peu dur avec lui-même ?...
Va-t-il falloir qu’il s’invente une vie palpitante afin de mériter son cœur ? Quoi ? Mentir ? Non non non, hors de question…

Je ferais de mon possible pour éponger votre soif, ainsi que satisfaire votre curiosité, soyez en sûr, mais…à la condition de pouvoir me laisser en savoir plus sur vous aussi...

Ses lèvres plongèrent doucement dans le breuvage, en réalité, il n’avait pas réellement la gorge sèche. Mais une immense envie de tout savoir sur la femme qui siégeait juste à quelques centimètres, tout juste un mètre de lui. Celle-ci qui, malgré lui, était au centre de toutes ses occupations…
Soleil
Aurait elle commis un impair ?
Naturellement elle a commandé à boire sans se demander si cela se faisait ou non...
Petit haussement des épaules qu'elle espère imperceptible, elle n'a pas les bonnes manières, celles qu'elle auraient si elle avait été noble de naissance, ou bien, si elle avait eu la chance de recevoir une petite éducation. Pas pour rien qu'elle a été surnommée la sauvageonne.
Après tout n'est ce pas son premier rendez vous galant dans sa si jeune vie ?
Soleil espère qu'il n'a pas été faché de la voir commander ces verres à "sa" place, voilà deux fois qu'elle risque de le fâcher. Mais bon c'est son naturel qui reprend le dessus dés qu'elle se sent en confiance...
Voilà, le mot était lancé dans son esprit, sans savoir pourquoi, elle se sent en confiance avec cet homme rencontré pourtant que peu de temps auparavant. Elle si méfiante, surveillant le moindre geste, ou signe qui pourrait trahir l'individu en face d'elle, ce soir elle ne prête garde à rien. Vrai aussi que ce n'est que sa vie qu'elle mettrait en danger, et vu l'entrainement qu'elle effectue chaque jour, et le corps si ...svelte... de Traigo, elle devrait ne pas s'en sortir si mal.
Elle sourit en pensant à un petit combat entre eux, et à son issue, porté par son imagination débordante, on peut se laisser aller à ce qu'elle a en tête au moment ou celui ci reprend la parole. Juste au bon moment pour éviter...

Soleil offre un large sourire à Traigo en lui répondant :


Vous ne savez pas à quoi vous vous engager, cher Traigo... nous risquons de peu dormir, si vous avez vraiment envie de satisfaire ma curiosité.
Soleil laisse une seconde de blanc gardant la bouche entrouverte comme si elle n'avait pas finit sa phrase, ce qui est tout à fait vrai puisqu'elle rajoute en plissant des yeux et riant
Surtout si vous étancher ma soif de vin
Je crois bien que ce soir, je me laisserais porter par un peu d'alcool pour savoir à mon tour me dévoiler.. C'est que je ne sais pas faire.


Soleil garde dans ses yeux un peu de malice, mis surtout beaucoup de gaieté. Elle se sent si bien, si heureuse d'avoir accepté ce rendez vous, qu'elle a malgré elle provoqué.....
Tout est nouveau, et elle doit bien s'avouer que c'est grisant.
Auraient ils raison, tout ceux qui lui ont parlé de ces fabuleuses rencontres et moments... passé à deux.

Soleil lorgne un moment sur les rares tables occupées, pour se donner une contenance, et une idée de ce qu'ils auront à manger ce soir.
D'un coup son estomac qui était noué, cri famine.
Elle se mord les lèvres à défaut de manger, c'est ce qu'elle se dit en se surprenant le faire, et de suite elle ose poser la première question, qui lui brûle les lèvres.



Il est magnifique Méthanos, vous l'avez depuis longtemps?


Ben non, ce n'était pas ce qu'elle voulait demander, mais au dernier moment, elle a douté de pouvoir posé la question qui occupe son esprit, et comme une imbécile elle s'est rabattu sur le premier sujet banal qu'elle a pu trouver.
Peut être pas si banal à la réflexion.

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Une rencontre particulière, et la sauvageonne se laisserait elle dompter ?
Traigo
Il sourit à la réponse de sa partenaire et réengage,

N’ayez crainte, je ne redoute pas une seconde de voir la nuit se prolonger jusqu’au petit matin !

Oui il en rêvait même…quelques heures risqueraient de ne pas être suffisante pour combler Traigo, plus les minutes défilaient et moins il voulait la quitter.
Elle n’avait donc peur de rien ! Alors que d’autres auraient décliné le fait de se laisser porter par l’alcool, Cette chère Soleil foncerait tête baissé. Il était éblouit par une telle femme mais…il ne pourrait ce le pardonne, s’il venait à profiter d’un état d’ivresse pour tirer des informations sur la vie de celle-ci. Et puis…s’il elle boit, il devra boire aussi, et vu sa carrure, et son manque d’habitude, aucun doute que ce sera elle qui pourra profiter de son ivresse plutôt que l’inverse !
Combien de temps tourneraient-ils autour l’un de l’autre ? Enfin l’un de l’autre, Traigo l’espérait mais ne savais que très peu, même rien de ce qu’elle pouvait ressentir.

Il est magnifique Méthanos, vous l'avez depuis longtemps?

Retour à la réalité, toujours aussi agréable quand on se rend compte que c’est pour retrouver une aussi belle et charmante créature…Méthanos ? Ah celui-ci...il ne l’échangerait pour rien à un autre…

Oh…et bien…le fait qu’il soit si ravissant est étonnant n’est-ce pas ? Surtout partant du fait qu’il m’appartienne…
Pour dire vrai, l’histoire n’est pas palpitante…Les vingt premières années de ma vie, je les ai passés à errer, de ville en ville, de duché en duché, sans trouver attache. Mes…


Il s’arrêta, pour plusieurs raisons…la premiere ? C’était sa dur enfance qui ressortait, sans parents, là sa mère ayant perdu la vie en donner la sienne et son père ne croyant pas assumer l’avait rejeté, du moins, c’est ce qu’avait dit un couvant…les gîtes religieux…là aussi, prêcher la bonne parole, mais si on ne donne pas les écus, ça ne pardonne pas. Mais….est-ce que cela va l’intérésser, après tout, c’est ça vie, et niveau roman, il existe mieux…. Tant pis il finit à présent,

Mes... parents, sont, mort pour ma mère, et absent pour mon père, enfin peu importe. Pour en revenir à Méthanos, nous nous somme trouvé il y a 3 ans, au bord de nuit. Nous avons un point commun, il était seul, je l’étais aussi. Sans vraiment comprendre pourquoi, il y avait quelque chose de spéciale qui se passait, un peu comme…

Il allait avouer qu’il ressentait quelque chose de spéciale. Zut, il en aurait honte et deviendrais tout rouge…Il préféra marquer une pause et boire une gorgée ou deux, une excuse pour essayer de chercher secrètement la suite de sa phrase, enfin, une autre suite que celle qu’il aurait voulu

Un peu comme…si on se comprenait…depuis, il va partout où je vais, vous l’aurez compris, une certaine complicité existe avec lui, à un tel point que je m’en surprends quelque fois.

Il aurait bien rajouté que c’est à lui qui se confit, qu’ils sont inséparable, mais...non non non il ne faut pas trop en rajouter ? Silencieusement, il voulut goûter une nouvelle fois, non pas au vin, mais aux yeux de sa partenaire, si beau, si charmant, si envoutant, afin d’y cueillir la moindre information…
Soleil
La soirée ne fait que commencer, et déjà Soleil n'en voit pas défiler les minutes, alors surement que même la nuit ne sera pas assez longue pour combler sa curiosité, pour la satisfaire. Et puis les premières minutes ont déjà été si riches.
Pas en paroles bien sur, mais en sentiments et en sensations...
A aucun moment Soleil pouvait penser que cette remarque pouvait être... indécente, ou contre toute bien séance.
Puis de toute façon, qui se soucie de la petite sauvageonne, sinon ses camarades de l'OST, et ce ne sont pas ceux là qui vont venir la surveiller, une fois sortie de la garnison.

Il semble sortir d'une rêverie quand il écoute et commence à répondre à sa question. Et Soleil n'avait pas espéré en apprendre autant en lui parlant de son cheval.
En moins de cinq phrases, il a répondu à déjà bien des questions qu'elle se posait.
Le cheval
sa famille
son manque d'attaches..
Bien cela le plus important à vrai dire, serait il seul ? ou un menteur bien malin pour attirer une femme seule dans une taverne de passage...

Soleil ne peut croire à la dernière possibilité, même si à l'instant l'idée lui en a effleuré l'esprit, elle la repousse aussitôt pour se concentrer sur la moindre de ses paroles.
C'est fou ce que sa voix peut avoir comme effet sur elle, en ces jours de chaleur, elle remarque qu'elle frisonne quand il parle. Jamais ça ne lui est arrivé, mais elle trouve ça si agréable, qu'elle voudrait que jamais il ne s'arrête de parler.
Il lui parle de sa relation avec Methanos, presque elle a un pincement, comme si...
Comme si quoi d'ailleurs?
Et il en rajoute encore, le pincement s'accentue
C'est drôle cette sensation, c'est pas très agréable d'ailleurs, Soleil ne connait pas cette sensation, elle ne sait pas encore qu'elle a un nom : Jalousie...

Soleil en prend son verre, et sans s'en rendre compte le vide d'une traite avant de le reposer sur la table.
Et la magie s'arrête il ne parle plus...
C'est à elle de parler, parler ça elle sait faire, mais parler d'elle ? ça elle va avoir du mal, pourtant c'est le moment, il semble attendre elle se lance


Vous avez vu du Pays dans votre périple, surement de belles rencontres...

Soleil retrouve ce pincement d'un peu plus tôt, mais reprenant son inspiration continue

Vu de belles et grandes choses, d'autres villes, d'autres paysages, la mer peut être ?
Moi je ne suis jamais sortie de mon duché, ou juste une fois ou deux en mission pour l'armée.
Mais je suis intarissable sur les montagnes ou je suis née.


Soleil rit doucement en prononçant les derniers mots, si c'est bien un sujet ou elle peut se lancer pendant des heures, sans s'en rendre compte, c'est celui là, ses montagnes, elle en parle avec passion, comme si elles lui appartenaient.

Elle se rend compte qu'elle a encore posé une question, sans vraiment parler d'elle, c'est tout elle ça.
Mais après tout, il n'a posé aucune question lui. Et elle sait par expérience que beaucoup d'hommes préfère qu'on les écoute plutôt que d'écouter. Et en plus ils ont une facilité ensuite pour traiter les femmes de pie bavarde.
Elle s'imagine déjà Traigo avec des ailes, sur que son poids plume serait facile à élever dans les airs.
Nouveau sourire du à son imagination
Intenable son esprit
, bon sang! qui m'a donné une pareille imagination
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Une rencontre particulière, et la sauvageonne se laisserait elle dompter ?
Traigo
De belles rencontres…Il lui-même il pensait que, jusqu’à présent, il fut rejeté, pour des raisons plus folles les unes des autres, mais pour une fois, il se retrouve, là, assis, niais, c’est sûr, mais charmé, peut-être même tombé dans l’engrenage de l’amour. Une rencontre qu’il n’avait jamais eu le plaisir d’avoir. Mais tout ça….il y garderait pour lui, pour l’instant…

J’ai vu des choses…plus ou moins agréable, la mer, oui, des personnes aussi amusante qu’ennuyeuse, mais, aujourd’hui…j’ai rencontré bien mieux que toutes ces choses…

Il s’arrêta net, sans vraiment le vouloir, et voilà que tout recommencer ? Il aurait voulu sortir une phrase, que beaucoup qualifieraient de « loveur », histoire de faire bonne impression, mais…en vain, la bouche s’ouvra, ses lèvres s’animèrent, mais aucune suite. Au risque de ne pas paraître trop ridicule, il finit de boire, lui aussi, son verre.

Car c’est vrai qu’en y repensant, elle avait une belle descente pour une femme ! Mais c’était presque compréhensible, pour assumer ses galons, elle devait bien assurer sur le terrain, mais aussi dans la vie de la garnison, qui bien souvent peut se finir lors d’un soir tranquille, autour d’un verre. Elle était donc sans faille ?

Il eut un souvenir qui remonta en lui, les paroles d’un être chère : « Je ne vous dis point que vous vous figuriez quelle est celle que nos peintres donnent à Vénus, pour comprendre la sienne, car elle ne serait pas assez modeste ; ni celle de Pallas, parce qu’elle serait trop fière ; ni celle de Junon, qui ne serait pas assez charmante ; ni celle de Diane, qui serait un peu trop sauvage. Mais je vous dirai que, pour représenter Cléomire, il faudrait prendre de toutes les figures qu’on donne à ces déesses ce qu’elles ont de plus beau, et l’on en ferait peut-être une passable peinture. Cléomire est grande et bien faite ; tous les traits de son visage sont admirables ; la délicatesse de son teint ne se peut exprimer ; la majesté de toute sa personne est digne d’admiration ; et il sort je ne sais quel éclat de ses yeux, qui imprime le respect dans l’âme de tous ceux qui la regardent ; et pour moi je vous avoue que je n’ai jamais pu approcher Cléomire sans tenir dans mon cœur je ne sais quelle crainte respectueuse, qui m’a obligé de songer plus à moi étant auprès d’elle qu’en nul autre lieu du monde où j’aie jamais été »*

Et si…c’était cette Cléomire dont cet homme avait fait allusion. Cette femme qu’on ne rencontre qu’une seule fois dans sa vie, celle dont on ne connait rien, mais dont on sait tout… Plongé dans ses pensées, un sourire s’afficha en la direction de cette femme, au nom de Soleil qui le transportait continuellement…

Il écouta les paroles de celle-ci, elle tenait à ses terre comme s’il elles étaient son cœur, son corp, sa chaire, concept nouveau pour Traigo, qui jusqu’à présent n’y aurait jamais pensée, mais maintenant…
Il n’allait pas parler que de lui, et après avoir souri à sa « Cléomire », ainsi que commandé deux nouveaux verre au tavernier, il enchaina,

Nous n’allons pas parler que de moi, nous nous en lasserons vite.
Je suis tout étonné, dans le bon sens bien entendu, de voir une femme si ravissante et si douce, œuvrer militairement pour son duché, pourrais-je savoir le pourquoi ?


C’était dit à propos de sa beauté, il ne pouvait plus le nier, mais s’il n’y avait que ça…sa beauté intérieur faisait d’elle une femme irrésistible à ses yeux, sa douceur n’étant pas qu’extérieur mais aussi intérieur…



*Extrait du livre le plus long de la littérature française de 13 000 pages « Artamène ou le Grand Cyrus », ce passage étant consacré au portrait de Cléomire…Anachronisme sur la période, je m’en excuse, mais qui allait si bien ici….
Soleil
Il répond à sa question, et la magie recommence, elle se sent bercée par les intonations qu'il met dans sa voix, dire qu'il a un accent ? surement que oui, mais elle ne saurait dire lequel
Elle rougirait presque quand il parle d'avoir rencontré mieux que... serait il de leur rencontre dont il s'agit ? Mais il s'arrête en chemin, comme s'il allait commettre une erreur.
Soleil s'en mord les lèvres, le regarde vider son verre, ne sachant trop quoi dire sur l'instant. Elle regarde le fond du sien, sachant pertinemment qu'il est vide, le regrette vivement.

Le silence est troublée par le sourire qu'il lui adresse, comme si ce sourire lui parlait, elle répond aussitôt de la même façon, et deux nouveaux verres arrivent sur la table "enfin" se dit elle, elle prend le verre dans sa main, l'approche de ses lèvres, juste pour les mouiller, elle ne boit pas, elle se grise des vapeurs de l'alcool pour le moment.
Mais cela lui donne quelque chose à faire, et lui évite de sourire bêtement et béatement.
Comment recommencer à parler sans paraitre éhontée ?
Ce souci est vite résolu, puisque le voilà qu'il pose une question.
Elle sourit à son énoncé. Douce ? elle ? c'est bien la première fois qu'elle entend pareille chose, pour le ravissant, et bien c'est un compliment qu'on lui a déjà fait, mais elle l'entend si souvent prononcé par les hommes à toutes les femmes qu'ils rencontrent,
"oh vous êtes ravissantes ce soir"
Tout cela pour commenter une tenue de soirée, ou une nouvelle coiffure, compliment léger quand on y réfléchit, et l'on peut se demander s'il est dit par simple politesse, ou pour signaler un changement concernant la personne rencontrée ou vraiment sincére.
Mais Soleil a toujours repoussé toute sortes de compliments, riant en les détournant ironiquement. C'était vrai jusqu'à ce jour...
Sauf que...

Comment être lassé d'entendre le récit de votre vie, vous avez eu une vie bien enrichissante avec vos voyages, j'ai tant envie de connaitre autre chose, de savoir comment sont les paysages, les gens, leur façon de vivre de tout ces lieux que vous avez visité ou seulement traversé.

Mais je vais répondre à votre question, je vous dois bien ça, et vous me faites rire en me qualifiant de douce femme.
Si vous n'etes pas le premier à me trouver ravissante, douce, c'est une chose que je n'avais point entendu.


Soleil rit sans retenue avant de continuer

Je dirais que devenir soldate s'est fait tout à fait par hasard, j'avoue avoir même rit quand on me l'a proposé, dans la taverne ou j’étais allée chercher ma première miche de pain offerte par la mairie...
Mais la curiosité, l'ennuie, le fait d'être seule dans cette grande ville de Lyon, ou j'ai échouée suite à....


Soleil s'arrête d'un coup se mord une nouvelle fois les lèvres, elle s'en rend compte et s'arrête aussitôt, quelle est cette manie qui se multiplie ce soir, même si ce n'est pas la première fois qu'elle a cette façon de faire, elle le multiplie en peu de temps
Il va vraiment penser que je meurt de faim !
Ce qui n'est pas vraiment faux, elle n'a pas mangé depuis le matin, et Soleil est une dévoreuse en générale..


Bon la raison de ma venue à Lyon est surement pas très réjouissante, passons la dessus. Je suis des montagnes de Chartreuses... et me voilà seule à Lyon, alors après quelques réticences, beaucoup d'hésitations, ça le recruteur de l'époque pourra vous le dire, je me suis dit :
Pourquoi pas ? il sera toujours temps de démissionner si je ne m'y plait pas, et me voilà Seigneur des lances de cette ville ou je me suis installée.


Soleil sourit, elle ne s'est même pas rendue compte qu'en parlant elle a vidé son verre une nouvelle fois.
Juste une délicieuse chaleur lui monte aux joues, et ses yeux doivent commencer à briller délicieusement. Elle est si bien en compagnie de cet homme qu'elle trouve si beau



Merci pour le passage... il est magnifique
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Une rencontre particulière, et la sauvageonne se laisserait elle dompter ?
Traigo
C’était donc par pur hasard plutôt que par conviction qu’elle était devenue une si grande dame de l’Ost comme quoi…le hasard fait bien les choses….

Tout comme il buvait les paroles sortant de la femme devant lui, elle buvait les verres. Décidément plein de belle ressource cette femme mais…c’est qu’à ce rythme il sera à quatre pattes rapidement. Il plongea ses yeux dans les siens, une nouvelle fois, comme pour les lires. Ses yeux brillaient, était-ce la lumière des bougies qui reflétaient en elle ? La fatigue d’une longue journée à la caserne qui se prolongeait tardivement à ses côté ? A moins que l’alcool joue de son stratagème déloyale ? Aucune idée, il ne savait qu’une chose : cette lueur rendait ses yeux encore plus formidables de seconde en seconde…

Puis, son sourire se transforma en une sorte de mi- grimace, mi- sourire, il venait de repenser à la distance…donc, ce soir, lorsqu’il devra la quitter, chacun repartira chez lui. Elle au nord, lui au sud…

Au fond, il avait déjà la solution, il se rendrait sûrement sur Lyon pour un séjour prolongé…elle avait bien trop d’attache chez elle que Traigo chez lui…

Mais ? Avait-il finit de se projeter dans l’avenir sans savoir même le déroulement des secondes à venir ? Tss, honteux qu’il pouvait être…Il revient à la réalité, les yeux sur son verre, vide, ainsi que le siens, vide aussi. Trouvant que le fait d’inviter le tavernier à remplir les verres toutes les 2 minutes, il jugea utile et adéquat de lui demander un pichet, par principe de facilité. Une fois le pichet plein arrivé, il le prit et servit deux nouveaux verres.

Il est vraiment bon n’est-ce pas ?

Il n’avait pas voulu prêter attention aux pincements de lèvres, de peur d’en faire que de mauvaises interprétations, mais ils le troublaient, la fin ? La douleur ? Autre chose ? Il opta pour la fin,

Voulez-vous que nous passions au repas avant d’aller plus loin ?

Plus loin ? Fichtre, lapsus révélateur, plus loin dans la discussion il voulait dire, espérant qu’il n’y ait pas de quiproquo, il rougit légèrement. C’est sûr que l’être au fond de lui, n’avait qu’une seule envie, c’était de goûter au supplice de ses lèvres, mais…rho, ce qu’il pouvait être continuellement gauche..
Là-dessus, il n’osa rien rajouter, restant silencieux, toujours rouge, et son regard fixé sur ses yeux et ses lèvres…
Soleil
Soleil a parlé bien plus longtemps cette fois qu'à eux deux réunis ce soir. Peut être est ce pour cela qu'il pense qu'elle doit avoir la gorge sèche... vu qu'il commande de nouveau à boire, et carrément un pichet.
Elle a juste le temps de se demander si elle ne va pas passer pour une ivrogne qu'il a déjà versé de ce délicieux breuvage dans leurs verres en se prononçant sur sa qualité. Son verre était donc vide, puis après tout elle ne va commencer à se soucier des convenances, sinon elle n'aurait jamais du venir seule.
Elle sourit approuvant rien qu'avec son visage réjouis l'affirmation de Traigo sur le vin.

Son regard perdu dans le sien, à moins que ce ne soit le contraire, le temps parait s'arrêter un moment, si sombre sont ses yeux, et pourtant rempli d'une lueur indéfinissable, qui empêche Soleil d'avoir une pensée raisonnable, ni même une pensée en dehors de lui... lui... et lui...

Ce moment est brisé par quelque chose qui passe dans son regard, comme s'il avait soudainement une pensée triste, Soleil cligne des yeux à ce moment là assez pour voir la grimace qui accompagne.. ce changement
A t-elle dit, ou fait quelque chose d'inconvenant ? une envie à nouveau de mordiller ses lèvres, mais avec une grande inspiration réussi à calmer ce mouvement de timidité, anxiété, gêne, elle n'a pas encore mis le véritable sentiment sur cette manie. elle finit par se dire que c'est peut être un peu des trois mélangé .

Et après avoir fait l’apologie du vin, enfin n’exagérons rien, c'est juste la piquette du pays, mais tout breuvage paraitrait délicieux à soleil à cet instant, donc juste après avoir resservi deux verres il demande si elle veut manger, là c'est le cri du cœur


Oh oui ! je meurs de faim !

Large sourire, avec de nouvelles petites étoiles dans ses yeux sombres tant elle est heureuse de la proposition.
Par contre elle ne peut s'empêcher de le plaisanter ensuite


Mais, vous comptiez faire une promenade en pleine nuit ? auriez vous des yeux de chat pour me conduire dans cette obscurité?
Ou peut être, que vous comptez sur la lenteur du service pour que ce repas nous porte au petit matin afin de nous promener dans la fraicheur de l'aube ?


Au fur et à mesure qu'elle parle, les yeux de Soleil se plissent de plaisir, jusqu'à rire autant que sa bouche le fait entendre elle aussi.

Elle ne manque pourtant pas de remarquer la rougeur des joues de Traigo, se demandant si c'est le vin, ou tout autre chose.
Elle pense soudainement que si c'est le vin, les siennes doivent être dans le même état.
Automatiquement sa main se porte à ses joues pour en saisir la température, ce qui ne manque pas d'augmenter son fou rire

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Une rencontre particulière, et la sauvageonne se laisserait elle dompter ?
Traigo
Un sourire s’afficha sur les lèvres lorsqu’il vit les yeux de Soleil briller, voici un cri du cœur, et dire qu’il la fait attendre depuis le temps qu’elle doit souffrir de sa faim. Sans attendre il lève la main pour appeler le tavernier

Serait-il possible d’avoir de quoi manger ?

Regard sur celui-ci qui demanda ce qu’il voulait manger, pour dire vrai, s’il avait faim, c’était simplement de ses yeux, mais pas vraiment de son ventre, lancé au dépourvu, ne sachant pas quoi répondre, et après quelques seconde d’hésitation il répondit,

Heum…le plat du jour fera l’affaire !

Il ne savait même pas s’il y avait un plat du jour, et même s’il en avait un, il ne savait même pas s’il ferait son bonheur, mais il en avait que faire. Sans en dire plus il se tourna en direction de Soleil. Puis sans même prêter attention à ce qu’elle répond pour ce qu’elle souhaite manger il tomba dans d’autres pensées : Il s’imaginait en train de divaguer le long d’un bois, la nuit tombé, avec pour compagnie la magnifique dame Soleil, celle qui a fait chavirer son cœur, espérant secrètement un cailloux mal placé qui pourrais lui faire perdre l’équilibre, juste un petit prétexte pour la rattraper dans ses bras. A moins de tenir jusqu’au beau matin ? Mission pas des plus facile…. Il rougit encore une fois suite aux idées qu’il se faisait puis ce fut un retour à la réalité. Etais-ce le vin qui jouait des siennes ?....
Sans vraiment savoir pourquoi il demanda,

Et comment se fait-il qu’une aussi charmante femme comme vous ne soit pas accompagné d’un prince charmant au cheval blanc ?

Petit sourire taquin du Viennois, question à double sens, il pourrait ainsi savoir si son cœur est pris, ainsi que de détendre un peu plus l’atmosphère entre eux, c’est vrai que tout compte fait, une petite balade tranquille, même de nuit pouvait être intéressante…surtout en si bonne compagnie.
Secrètement, ce n’est pas une balade qui voudrait partager, mais peut être bien ses sentiments, mais pour Traigo, c’était du nouveau tout ça, et qu’est-ce qu’il pouvait être gauche ce jeune homme…
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