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[RP-Ouvert] Les brèves anecdotes des rues Spinaliennes...

Baylina


Il faisait bon se balader à Epinal par ces jours d'été naissants...
Flâner le long des rues ou des quais qui bordaient la Moselle cette rivière, affluent du Rhin, qui découpait Epinal. Il faisait bon arpenter les places toujours vivantes du village. En passant par la rue des vieux moulins, la rue de Lorraine, ou encore la place de l'Eglise, la place St Maurice, en poussant la promenade vers la rivière sur les quais des Bougres ou de l'île sure, on y croisait toujours du monde, on y voyait toujours des choses...

Il y a de la vie dans cette ville Mesdames & Messires!!!
Que ce soit les passants, les étals et échoppes, les sorties de taverne, les conversations entre deux passants, les fêtes, les révoltes, on en apprenait toujours beaucoup sur la vie de leurs habitants... Tout métier confondu, toute classe sociale confondu, nous nous croisons et parfois nous arrêtons au gré des rencontres, au gré des envies, on y apprécie un moment, un achat, un spectacle de la vie de tous les jours...

Vous y croiserez surement la "Sentinelle. Spinalienne" qui passe et repasse, traque et aide, renseigne et observe... Qui inlassablement quadrille le village, afin de veiller à la sécurité de nos rues. Qui vous connait peut-être ou qui ne vous ai pas forcément familier, il veille spinaliens, spinaliennes, il veille...

Ecoutez les bruissements de la foule, apprenez des nouvelles, partagez un moment!
Les rues Spinaliennes vous ouvrent ses oreilles et ses secrets…



RP Ouvert à tous soumis à quelques notifications pour un bon déroulement:
>>Ce sont des brèves donc un rp qui n'a pas pour but trop d'échanges entre deux ou trois personnes qui pourrait donc etre du coup entrecoupés souvent. Voir l'idée de texte écrit à plusieurs mains?!!...

>> Essayez si possible de baliser vos post selon le lieu ou vous vous trouvez, ou celui ou vous entendez, voyez un évènement, merci.

>> Ce topic est un [RP] malgré le côté petite anecdote, alors écrivez! Faites vous plaisir, et ravissez nous!!!

>> Je parle de la "Sentinelle.Spinalienne", il est un pnj, que je propose à tous de faire vivre, si vous voulez raccontez une anecdote sans lien ou autre avec vous. Je propose de prendre le nom du pnj, comme il est écrit ici entre guillemets et afin qu'il garde son identité propre, pensez à poster sous "utiliser un de vos pnj" et pensez à décocher "attacher sa signature" merci pour lui!...
Surtout n'oubliez pas de le supprimer ensuite qu'un autre puisse l'utiliser!...

>>> Vous cherchez un nom de rue, une adresse ou localisation, pensez à passer au cadastre d'epinal et si vous n'avez pas choisit d'adresse alors allez y!!!!
(Pour plus d'info, sur le cadastre adressez vous là bas à Philibert)

En esperant que cela vous plaise! A vos plumes...

_________________
--Sentinelle.spinalienne


[Rue de la Basilique, au sud d'Epinal. En pleine nuit]

La Sentinelle spinalienne est en poste, elle a prit son tour de garde au coucher du soleil aujourd'hui. Petit rapport de la journée par le groupe de jour, récits de petites altercations, de coins à surveiller et après avoir écouté, le voilà parti...
Il évolue seul dans le village, ses années d'expérience et sa carrure imposante et entretenu font de lui un élément hors pair et aguerri. Au fil des maisons, boutiques, ils croisent des visages connus, prend le temps de les saluer, mais garde toujours une oreille et un œil pour ce qui se passe autour de lui..

Il voit les petites gens rentrer chez eux le dos courbé de labeur et de fatigue. Quelques personnes prenant les routes des tavernes ou auberge du village afin surement de se restaurer ou de festoyer.
Sa lampe au bout du bras, son épée à la ceinture, discret pour autant, il glisse le long des rues, tel le vent. Il arrive au coin de la taverne municipale, malgré l’heure tardive, un petit attroupement de personnes parlent devant le perron de l’établissement. Par quelques fenêtres ouvertes on entend des instruments, des chants, il y a de l’ambiance ici voir de l’agitation…

A son arrivée, le pas lent, certains badauds l’interpellent :
R’gardez donc qui va là !?... Not’ sentinelle préférée !!! T’pas v’nu nous mettre aux fers hein, on n’est pas plus éméché que d’habitude *hips*…

Petit sourire en coin de bouche, et hochement de tête afin de signifier que non. Une sentinelle ça veille oui certes, mais cela peut prendre un tout petit de temps pour s’attarder parfois. Et là, à côté de quelques hommes en pleine discussion saugrenue, il tend l’oreille près de la fenêtre de la taverne afin d’écouter les chants…
La chanson parle des paysans, de ceux qui travaillent chaque jour comme des forcenés, ils n’ont pas le choix ainsi va la vie ! Tapotant légèrement du pied, il refuse une choppe qu’on lui tend, non, il ne boit pas pendant son tour de garde… Il se remet à écouter les chants puis vient la fin de la chanson, après applaudissements et autres chahuts dans la taverne municipale, là une femme se prend à son tour l’envie de chanter !... "L’autre vie de ses chers travailleurs" dira t’elle avant de se lancer… attendez, écoutez…

♫♪♫♪♪♫♪[Couché tard, Levé matin…]♫♪♫♪♪♫♪

Plus le temps pourtant de trainer, il reprend sa ronde et après avoir tourné dans plusieurs rues, se mit à crier comme il le faisait régulièrement :
"Oyez, Oyez braves gens,
Il est 1h00,
Je veille ! Dormez en paix..."
Baylina


[Place du marché, vers les onze heures du matin]

Baylina se promène en ville par cette belle matinée d'été, il fait chaud mais pas trop. Du coup! Il fait bon mettre un pied dehors sans être accablée par les rayons du soleil et la chaleur écrasante qui pouvait arrivée avec l'approche du pic du soleil...

Petit tour dans sa boucherie, tout semble en ordre, elle file au marché voir l'étal ouvert par des commis à elle...
Tenant son cheval par la bride, elle marche à côté de celui ci au pas. Prend le temps de regarder à droite, à gauche, cherche un visage connu qui sait?.. Bref elle flâne et elle aime bien ça.
Plus elle s'approche du marché, plus les rues sont bondés, elle se tourne a moitié évitant des jeunes enfants qui courent entre les passants et arrive enfin sur la grand place...

Il y a de l'agitation comme d'habitude entre les marchandages, rabattages de clients, les bruits des animaux telles les poules ou vaches, les éclats de rire et les discussions diverses... S'enfonçant un peu plus dans la place, elle tourne et contourne les étals colorés, odorantes, tape à l'œil, il y en a pour tous les gouts et toutes les bourses...
Chemin faisant elle ne put s'empêcher de remarquer deux damoiselles en train de farouchement s'interpeler. Remarquer?... Non entendu plutôt!!!
Elles jurent comme un charretier! Baylina qui d'habitude n'a pas loisir d'écouter les conversations est pourtant prise dans le spectacle en cours...

-Espèce de coureuse de rempaaaaart (catin) Je vais t'apprendre moi à faire des œillades à mon fiancé!...
-Il ne viendrait pas me voir votre fiancé si vous n'étiez pas aussi froide qu'une angloise! Regardez vous avec vos vêtures digne d'une saltimbanque, tant de couleur fait mal aux yeux, par pitié rentrez donc chez vous!...
Et ça se pointe du doigt, se pousse d'une main...

-Fichtre... Malevolent (malveillante)... Nigaude... Vuiceuse (vicieuse)...Dévergoigneuse (dévergondée)... Basse extrace (bouseuse)
-Quoi? Quoi?!!! Mais espèce de croutelevée (lépreuse) Cesse donc de t'accrocher à lui, il ne te veux plus pauvre fille...

Surement le mot de trop et les voilà toutes deux en train se s'empoigner, tirant sur les vêtements, les cheveux, poussant des cris de stupeur ou de rage, l'assistance en aurait pour son argent... Un espace s'est formé autour d'elle, Baylina entend deux hommes non loin d'elle parier sur leur combat, d'autres rit, crie, on prit parti, c'est insensé...

Que dire de ce spectacle, l'amour, les hommes pfff c'est toujours pareil de toute façon, Bay s'extirpe avec sa monture de l'attroupement, de toute façon, un commerçant bien bâti vient mettre un terme à la débâcle, elle sont devant son stand et empêche les ventes ou même le passage... Retournant parfois sa tête pour observer comme une dernière fois la scène , elle le voit les séparer d'un ton fort et autoritaire qui semble faire son effet. Les damoiselles décoiffées, rougies, les vêtements fripés et mal ajustés semble partir chacune de leur côté...
Bay remarquera aussi un des deux parieurs donner quelques écus à l'autre et fou rire surement en cours...

Bay continue son chemin...

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The.killer


[Tard dans la nuit, dans une ruelle sombre]

Il est là! Tapi dans l'ombre, il attend, regarde les passants.Tapi dans les ombres de cette sombre nuit, il attend celle qui subira les foudres de son appetit morbide.
Il est un tueur froid, le visage aux traits secs, les pomettes saillantes, une bouche fine aux lèvres fines voir quasi inexistantes, un nez droit il n'est pas désagréable à voir.
Il vient d'arriver en Lorraine, après avoir commis bien des méfaits dans d'autres duchés et comtés, en fuite, il cherche un nouveau terrain de chasse et sortit du royaume de france, il se sent à l'abri et tout puissant. Ici il aura remarquer bons nombres de personnes qui auront soulever en lui des pulsions malsaines et destructrices...

Son tableau de chasse ferait frémir tout individu, il aura déjà occit une douzaine de jeunes femmes, pour la plupart des femmes de petites vertues, un homme une fois bien qu'il faillit y passer lui même tant il s'etait fait surprendre par sa force. Avant cela il partait à la chasse en forêt, tuant sangliers, biches, oiseaux, tout était bon à prendre.
Il n'a aucun respect pour la vie et la sienne d'ailleurs au fond lui importe peu. Son seul leit motiv, la mort. Parfois ivre, il dira à des compagnons soiffards qu'il est le bras droit de la grande faucheuse, qu'il est aussi noir et efficace qu'elle!... Cela engendrant rires et moqueries et autres tournées.
De jour, il est une tout autre personne, il est comme n'importe qui, il essaiera de s'integrer au village et à ses habitants, travaillera, se sociabilisera. Il est presque impossible de savoir qu'il etait un tueur.Et ce soir là donc, il était en repérage, trainant dans les bas quartiers, il regardait les femmes passées, qu'elle soit noble, des femmes de peu, des puterelles... Enfin de compte personne n'était à l'abri. Il les écoutait parler, rire, les regardait se déplacer, étudiait leur gestuelle, prennait le temps de choisir laquelle introduirait le début de sa folle série.

Et là, pam!... Une jeune lavandière surement à son accoutrement, elle devait rentrer chez elle. De bonne constitution, elle avait de long cheveux blonds tréssés, un grand sourire, elle était parfaite!... Doucement, discrètement il la suivra jusqu'à chez elle, et reviendra tous les jours afin de connaitre ses habitudes. Au fond de lui, il jubile, il est heureux, cette traque l'excite, l'extasie. Il réfléchira à quand? Comment? il pensera à de multiples façon de la tuer, à de multiples scénarios afin de connaitre une paix intérieur.
Oui car il en avait besoin, il sentait au fond de lui, dans ses veines, son coeur le désir, monter en lui peu à peu, chaque jour. Le seul moyen de se calmer était de succomber avec délice à ses pulsions. Le problème était qu'avec le temps et le nombre croissant de ses victimes, il se rendait compte qu'il lui en fallait de plus en plus. Et cette accroissance forcément passait de moins en moins inaperçu, le forçant à redoubler d'effort et à ecumer les villages et duchés dans un rythme de plus en plus effréné. Il se demandait parfois s'il arreterait un jour ou s'il arreterait uniquement quand il serait peut-être arrêté ou lui même tué.

Mais il n'etait plus question de tout cela à ce moment précis. Là, maintenant, il attendait la jeune lavandière, il savait qu'elle passerait d'ici peu dans cette petite ruelle. Des habitations de chaques côtés, quelques fenetres closes, des caisses amoncellés lui offrait une cachette idéale. Il avait remarqué que personne n'empruntait vraiment cette ruelle, il était tranquille. La sentinelle, il l'avait vu passer quelques temps auparavant, elle ne l'interromprait surement pas. Des petits bruits de pas se font entendre... Le coeur du tueur s'emballe, voilà il était temps, c'était bien elle. Il la laisse arriver à sa hauteur et lui saute dessus, posant d'un geste sur une main sur sa bouche afin d'étouffer tout cri, stupeur et appel à l'aide. De l'autre bras, il l'enlace bloquant ses bras, elle se débat, se tortille afin de sortir de cette horrible étreinte, des larmes commence à couler sur son visage, elle sait et comprend que sa fin est proche.
Il la force en lui faisant perdre l'équilibre à s'allonger au sol. Il était maintenant à califourchon sur elle, toujours une main sur son visage, elle le frappe, essaie de la griffer et lui exaspéré lui giflera et frappera à plusieurs reprises le visage. Elle tombera dans les pommes sous les coups répétés. Enfin, elle est calme, c'est comme si elle dormait, il prend le temps de la regarder, de caresser du doigt les traits ravissants de son visage, il sourit. Et la le rituel chéri commence, il sort une lame, le type de lame qu'on emmenerait afin de dépecer un animal. La prenant à deux mains, il léve les bras en l'air, inspire un grand coup et plante en plein plexus sa lame qui s'enfonce dans la chair. Le sang commence à couler et à se deverser sur les vetements de la pauvre jeune femme. Le coup l'aura fait reprendre connaissance pour connaitre la douleur et la souffrance, il remet une main sur sa bouche et lui glisse doucement des "shuuuut" comme pour qu'elle se calme doucement, tel un enfant.
Il regardera la vie quitter son regard et devenir de glace alors que c'était fini. Il entaillera son visage, un petit trait sur la joue, la prochaine en aura deux et la suivant trois, ainsi de suite... Comme pour informer les maréchaux et aures corps de défense de leur incompétence alors que le chiffre grandi.
Il prend soin d'essuyer la lame sanguinolante, sur un des jupons de feue la lavandière, méticuleusement il s'attache à ce qu'elle rutile comme elle le faisait quelques instants avant la rencontre. Il la regarde encore un peu, tout en tournant la tête parfois afin de s'assurer qu'il est bien seul, des regards aux fenetres toujours closes, rien n'a bougé, voilà qui est parfait.
Notre tueur se releve, s'épouste, vérifie que du sang ne lui aurait pas eclaboussé dessus chose qui'il a en horreur et menton relevé, part se boire une chopine avant de rentrer, il est heureux et sent au fond de lui qu'Epinal est un villlage dans lequel il va pouvoir rester un certain moment...

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Baylina


[Le 31 Aout 1460, au matin...]

Dans la rue devant le monastère, Baylina a fini sa retraite spirituelle et retourne parmi les siens...
Presque deux mois sans avoir le droit de parler, une retraite silencieuse qu'il appelait ça, à croire que ses frères les avaient briefer sur le fait qu'elle fusse une grande pipelette, bref... Enfin elle était dehors...

Il faisait encore bon en cette fin août, elle qui avait passé les mois les plus chauds de l'année dans une grande bâtisse de pierre épaisse où régnait la sérénité et le froid... Les quelques rayons du soleil sur sa peau lui faisait déjà le plus grand bien!
N'ayant voulu que l' attelage mis à sa disposition pour rentrer chez elle ne la prenne, elle avait laissé ses bagages au cocher afin qu'elle soit plus à l'aise pour marcher. Elle avait dans l'idée de marcher aussi longue la route serait elle, elle voulait croiser du monde et parler ne serait-ce que pour dire un "bonjour à vous" voir et entendre de la vie, du mouvement tout ce qui lui avait manqué...

Ça flâne, reprend les habitudes de regarder les étals des marchands, d'écouter furtivement en passant les conversations des badauds... Et puis là, l'envi de faire un tour en taverne avant de rentrer!... C'est pas quelle soit alcoolique la petite mais elle se rincerait bien le gosier avec une bonne bière bien fraîche!... En retraite, on ne boit pas une goutte d'alcool, bien que certains moines il faut se l'avouer ont le nez bien rouge, bref...

Direction 'L'auberge du Lys Noir", d'un pas décidé Bay est partie et y arrive rapidement... Regardant par la fenêtre avant d'y pénétré son regard s'illumine, et son coeur bat fort, des amis et de la famille y semblent réunis, sans plus attendre elle y pénètre...

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--Sentinelle.spinalienne


[Pendant une nuit noire, dans les ruelles sombres...]

Les sentinelles et autres groupes de défense du village étaient sur leur garde...
Plusieurs nuits de cela un corps avait été retrouvé dans une petite ruelle, il s'agissait d'un meurtre. Après de nombreuses mises au point et réunions, les groupes de patrouilles avaient vu leur nombre augmenté, une extrême vigilance avait été demandé, il ne fallait pas que les rues d’Épinal deviennent infréquentables...
Notre brave sentinelle s'était donc vu affublée d'une jeune et nouvelle recrue un tantinet agaçante...
Tout deux armés et sur le qui vive, il faisait ce que l'on attendait d'eux!

Vous pensez que nous allons attraper le monstre qui a tué cette jeune lavandière? Je n'en ferais qu'une bouchée de ce pleutre qui s'attaque aux damoiselles? Je lui montrerait ce qu'est un homme!...
Il marchait côte à côte, de façon très discrète et aux dires de la recrue, la sentinelle ne put que rouler des yeux...

J'espère qu'il ne tentera toutefois pas la folie de recommencer ou que nous arriverons à temps cette fois ci!?...
Il n'y a eu aucun témoin est-ce bien cela? Comment chercher quelqu'un qui pourrait être n'importe qui?... Rahhh...

Et la sentinelle qui le regarde s’énerver, brasser de l'air. Lui qui avait pour habitude de faire ses rondes seul, il était servi...

Tache d'être attentif à ton travail, tu t'agites, grommelles! Ecoute et observe plutôt... Sonde les passants, observe leurs réactions à notre passage!... Sent l'air qui t'entoure, mélange toi à la nuit, cela te sera plus utile crois moi!!!...
Il ne souhaitait pas qu'ils soient entendus de trop. La nuit malgré le bruit de la vie moins forte que celle diurne certes, mais toute aussi présente et vivante, les bruits avaient tendance à se propager avec résonance à travers les petites ruelles...

Ils allaient maintenant quitter un autre secteur défini par le chef de la maréchaussée d’Épinal et comme à son habitude la sentinelle entrepris son rituel qui pour l'heure rassurait nombre de villageois:
"Oyez, Oyez braves gens,
Il est 3h30,
Nous veillons ! Dormez en paix..."


Y'a pas à dire ça en jetait, et la jeune recrue ne put s'empêcher de gonfler la poitrine à ces mots. De la fierté, oui il était fier de veiller sur les rues du village le jeunot.
Eumm... vous pensez qu'au prochain secteur je pourrais faire l'appel?...?!
Tête tournée vers la sentinelle, regard de chiot larmoyant, sourire niais, il avait tout pour l'imploration suprême et la sentinelle de faire oui de la tête exaspérée.


Ils continuent leur ronde, saluant parfois les rares passants, se faisant parfois siffler par des femmes de peu aux coins de certaines ruelles, il croisèrent un fossoyeur et des ramasseurs de cadavres, cadavres que les familles déposaient au coin de leur porte la nuit venue afin qu'on les enlève...
Pas d'esclandre, pas de bagarre, pas de rapine, c'était une nuit calme.
En tournant au coin d'une rue, ils se firent surprendre par un chat venant à vive allure et leur fonçant dans les pattes, surement à la poursuite d'une souris voir d'un rat. Là, la sentinelle ne put s'empecher de rire à la stupeur flagrante qu'avait eu la recrue, tant il avait sursauté et émis un petit cri!... Il lui tapota l'épaule comme pour le rassurer et lui dit:
Et bien, on se fait des frayeurs?!... Ah ah ah... Allez, remet toi donc et rassure nos bons concitoyens!...

Le temps pour la recrue de se remettre d'aplomb, une respiration et le sourire large de crier:
"Oyeeez, Oyeeez braves gens,
Il eesst 4h00,
Nous veillons ! Dormeezz en paix..."
The.killer


Son premier crime avait attiré l'attention, à croire que d'ordinaire Epinal était un village paisible, quoi qu'il en soit notre tueur avait vu les groupes de défenses renforcés ses derniers jours... Cela le faisait doucement rire et il ne savait pas encore s'il ferait une nouvelle victime afin de leur faire un pied de nez ou s'il laisserait un peu de temps passé avant de réitérer ses actes... Le choix n'avait pas été difficile ni bien long, ce qu'il ressentait au fond de lui était clair et il s'agissait de violence, de sang, d'envie de meurtre...

Il avait comme à son habitude dès lors de jour comme de nuit, entreprit des promenades aux airs de repérage, marchant nonchalement, saluant passants et passantes, se mêlant aux foules il épiait, dévisageait et quand il trouvait la bonne victime, fantasmait jusqu'à ce qu'il passe à l'acte...
Quelques jours passèrent ainsi... Tant à son intégration en tant que villageois le jour, tant à son rôle d'oiseau de nuit, Il n'y avait pas à dire, il en croisait de charmantes damoiselles!... De toutes classes sociales, voulant arracher belles vetures et bijoux aux plus riches d'entre elles et écourtez les souffrances et la dureté de la vie aux plus gueuses d'entre elles... Et c'est le premier jour du mois de septembre qu'il craqua de nouveau pour une magnifique jeune femme simplement habillée de haillons. Une simple femme aux cheveux noires ébènes et aux yeux bleus, une combinaison qu'il trouvait des plus attrayante... D'allure fine, car elle ne devait pas se nourrir comme il se devait la pauvre... Il avait jeté son dévolu sur elle...

Les jours qui suivirent, il avait joué le rôle de son ombre. Toujours un peu plus loin derriere elle, parfois il se faisait battre le coeur un peu plus vite en la doublant, passant tout près... Il prenait le temps de s'arreter regarder ce qu'elle avait pu elle-même regardé, essayant de deviner ses gouts ou ses envies... Elle avait toujours sur son visage une expression souriante et cela sans même sourire, elle semblait douce et sa peau était-elle douce?... Il frémissait.
Mais enfin, en cette fin de journée, alors que le soleil était parti se coucher depuis quelques heures déjà, que la damoiselle semblait rentrer chez elle, il avait une telle soif de tuer!!!

Et là en cette fin de journée, son sang n'avait fait qu'un tour, presque que sans faire attention au reste du monde il la suivait de près, de très près. Des regards discrets tout autour d'eux, attentif aux bruits et aux zones semblant silencieuses il passa à l'attaque... Personne à l'horizon, il attrapa la femme par le bras et la plaqua contre un mur. Il vint se coller contre elle, afin de jouer une scène d'amoureux transit si quelqu'un venait à passer.
La menaçant d'une lame de couteau au niveau du bas ventre, juste glissée entre leur deux corps, il lui avait sussuré de ne dire mots! De plusieurs hochements de tête rapide, elle avait acquiescé, prise de panique.
Il commença par lui renifler le cou, comme pour s'impregner de son odeur, toucha une mèche de ses cheveux.Elle commençait à pleurer, pourquoi se devait-elle de toute pleurer?... Comme cela l'agaçait et comme couper dans son élan de romantique crime, il enfonça sans plus attendre la lame dans son ventre. De sa main libre, lui posa sur la bouche pour etouffer ses râles, de l'autre continuant à enfoncer au plus profond son couteau, terminant par une rotation afin que le sang puisse bien couler hors de son corps...

Que lui avait-il pris? Que s'était-il pasé? Il ne se reconnu plus alors qu'il reculait, lui même souillé du sang de cette biche morte... Il émit un grognement sourd, et s'empoigna la tignasse de rage, puis à moitié plié sur lui même se redressa et contempla le corps de la gueuse qui était auparavant tombé lourdement sur le sol... Il lui redresse le buste et l'assis contre le mur.
Là, regardant à droite, à gauche, lui entaille par deux fois la joue, son petit rituel... Il essuie sa lame sur les haillons de la victime et se relevant, rabat les pans de son lourd et long mantel, après avoir rangé son arme à sa ceinture. Il ne restera pas longtemps dans les parages, d'un pas vif retourne là ou personne ne sait qu'il se trouve...

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Le.vieux.sage


[Près de la taverne du Lys noir]

Hector, ou plus communément "le vieux sage" venait de sortir de la taverne du Lys noir, où il avait eu une conversation des plus intéressante et rafraichissante avec quelques spinaliens et spinaliennes.
On lui avait demandé de bien vouloir participer à une animation avec le conseil culturel lorrain en gargote. Il avait accepté avec joie et rentrait donc vers sa roulotte garée dans la périphérie du village. Il réfléchissait déjà aux énigmes qu'ils poseraient aux lorrains.

Son moineau sur l'épaule, il se baladait donc un peu dans les rues du village avant de rentrer. Il aimait regarder les différents artisanats des duchés et comtés qu'il traversait et rien de mieux que cela que de passer par le marché.
Aujourd'hui, le repas serait donc quiche lorraine et mirabelle solide et liquide!...
Épinal était un village animé, cela faisait plaisir a voir, les rues étaient bondés et les échoppes nombreuses. Il s'arrêtait ça et là flânant le long du chemin. Écoutant parfois les conversations de rues, ils regardaient les enfants courir en tout sens et rirent. Vraiment Épinal était parfait!...

Il prit le temps de lire la gazette spinalienne, il fut à la fois décontenancé et amusé. Il s’arrêta près d'une attraction poétique, se dit qu'il devrait y participer à son tour.
Alors qu'il était presque arrivé à destination, il vit un jardin qui semblait des plus somptueux et ouvert à tous, les jardins de lysand, il se promit d'y faire là aussi un petit tour.

Son ventre gargouille, il presse le pas, les cloches vont bientôt sonner midi. Il est temps maintenant de gouter aux spécialités lorraines et de les apprécier...


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