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[RP]Festivité de la Sainct Georges - Concours de Beauté

Mirandor
Deuxième partie de l'épreuve... Mirandor espérait que celle-ci soit plus en mesure de dissocier les concurrentes que l'étape des présentations... Lhunne appela Dame Antlia à se présenter... Celle-ci avait choisi de faire découvrir à l'assemblée ses talents à la harpe et sa voix mélodieuse...

Tout simplement divin... Mirandor se laissait hypnotiser par la musique, incapable de décrocher son regard de la noble Dame... La mélodie ne semblait pas vouloir s'arrêter, pour le plus grand plaisir de ses oreilles...

Une fois le morceau terminé, l'assemblée resta silencieuse quelques instants, puis des applaudissement alors qu'Antlia quittait la scène avec grâce... Mirandor applaudit longuement, regrettant que sa compagne ne soit pas là pour profiter d'un tel spectacle...

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Lhunne
Lhunne se leva pour applaudir. La musique était vraiment quelque chose de très beau. Elle avait fermé les yeux alors que Lady Antlia jouait. Et elle avait eu l'impression de respirer plus profondément, plus intensément avec cette musique au bord des oreilles.

Les applaudissements cessèrent et Lhunne chercha Dame Peneloppe du regard.
Feanaro56
Florian arriva à Lyon, il savait que le concours de beauté devait avoir comencé depuis un moment mais il fallait absolument qu'il soit là pour voir ces belles dames, enfin surtout la dame de Neuville sur Saone.

Lorsqu'il entra, il entendit les dernieres notes que Lady égrénait sur son instrument. Il se mit dans un coin et applaudit à son tour.
Le silence se fit à nouveau et il attendit de voir la suite des prestations des diverses participantes en espérant ne pas avoir loupé la plus belle à son coeur.

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Guidel
Le salon où Antlia devait chanter était grand et empli de monde. Assurément, la promesse d'un chant de la Dame à l'Etoile avait attiré grand monde, qu'ils soient nobles, conseillers ducaux, militaires, notables ou gens du peuple.
Il garda instinctivement l'habitude qu'il avait prise lorsqu'il était héraut de Dauphiné, restant à l'écart à observer, témoin et protecteur discret, la lame toujours prête à sortir pour remplir son devoir envers un suzerain ou envers un proche.

Le baron de La Salle n'était sans doute pas le seul à avoir remarqué l'exceptionnelle beauté de la jeune baronne, mais il voyait sa fragilité aussi, alors que ses joues rosissaient déjà de devoir se dévoiler devant tant d'inconnus.
Qui l'aurait cru? Cette femme à la beauté incontestable, élevée par Samarel -un rude Ecossais- habile soldate et fine stratège de sucroît, capitaine durant deux mandats et à présent conseillère militaire et prochainement intronisée escuyère à l'Ordre Royal de la Licorne. Comment cette femme-là pouvait-elle être en réalité fragile, sensible et avoir autant besoin de recevoir de la tendresse, et d'en donner? ...
Et comment lui, si austère, blessant et froid par moments, aurait-il pu trouver en lui tout cet amour à lui donner? Et pourtant il l'aimait, chaque jour un peu plus, elle avait trouvé une faille dans son armure, qui par la suite s'était fendue toujours un peu plus, révèlant ce qu'il était, sous cette coquille de souffrance, de combats et de solitude qui s'était progressivement créée autour de lui.

Cette fois encore, elle le surprenait. La seule voix qui faisait désormais frémir son coeur le toucha plus profondément encore, le laissant aphone. Il se délecta de ce moment de plaisir, laissant vagabonder son esprit dans le passé, le présent et l'avenir et laissa échapper une larme, que certainement d'autres auraient vu perler sur sa joue s'il n'avait rabattu le capuchon de sa lourde cape sur son visage.

La mélodie résonnait encore dans sa tête un moment après qu'elle se fut tue, il n'aurait pas voulu que ce moment se termine, mais déjà il lui avait semblé si court... Cherchant dans sa mémoire à fixer cette mélodie, l'image de sa belle chantant, oubliant le temps, l'espace et les gens, il ne remarqua pas qu'elle s'était levée et doucement s'approchait de son point d'observation pour mettre sa harpe à l'abri. Quand il leva les yeux, elle était là, tout près de lui, sans même peut-être l'avoir remarqué. Il voulait l'appeler, la féliciter, lui dire qu'il l'aimait, mais aucun mot ne pouvait franchir sa bouche.

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Penelopedefrance


Pénélope s'extirpa de ses pensées grâce au coup de coude infligé par Lotus.
Remarquant le regard de Lhunne elle se leva en se dirigeant vers la fenêtre qu'elle ouvrit en grand.
Puis elle rejoint le centre de la salle en croisant les mains dans son dos, inclina légèrement le buste en guise de révérence et entama son récit.

Il était une fois....

Elle sourit à son époux qu'elle repéra au fond de la pièce, enfin il avait donc réussi à trouver le chemin

Il était une fois, au printemps, une euphorie de couleurs et l'évanescence des formes qui miment l'irréel, pimentent l'esprit, subliment ce temps suspendu et tracent en tous sens l'envoûtement d'un monde imaginaire.

Si vous regardez au delà de cette fenêtre ouverte.........


Son bras s'allongea et de l'index elle pointa

Sur la colline esseulée et arrondie, audacieusement flanquée de deux grands tilleuls, se trouve un joyau que beaucoup ignorent....Cela n'a rien à voir avec des roses trémiaires, mais s'il vous plait, un jour de grand soleil, grimpez au sommet de la colline, dans la fraicheur du vent pour saisir le pissenlit.
Inutile de courir il est juste là, de l'autre côté, dans le pré, là-bas.......Rien ne le fait fuir, dit-on, il se laisse apprivoiser.

Vous qui êtes toujours trop pressés, pour une fois ouvrez grands les yeux, savourez l’instant et buvez le soleil à grandes lampées dorées, aujourd'hui vous avez tout votre temps...

Pénélope sortit de son petit sac une fleur jaune de pissenlit et fit rouler sa tige entre son pouce et son index tout en reprenant son récit



Délicatement prenez la plante dans la main, ses feuilles tendres et fraîches s''effeuillent facilement, puis vient ce qui représente le plus long de votre besogne.

Cueillez 180 fleurs de pissenlits, 180 ne veut en aucun cas dire 181, surtout respectez les consignes cela risquerait d'être une catastrophe totale si vous dérogez à la règle...Oui oui j'ai bien dit une catastrophe !


Elle sourit largement, son nez se plissa pour laisser apparaitre une fossette rieuse au centre de sa joue gauche

Puis découpez les tiges avant d' étaler les fleurs sur un linge........
.se tournant vers les Dames......Préférez un grand torchon blanc à votre jupon, vous risqueriez fort d'être gênée pour cacher vos genoux sans laisser choir votre récolte.

Laissez-les ensuite sécher quelques heures au soleil, profitez de cet instant pour chercher un trèfle à quatre feuilles dans la luzerne, quand vous l'aurez trouvé, les fleurs auront sans doute séché........et si vous ne le trouvez pas elles auront séché aussi !

Réunissez ensuite les 4 angles du tissu et rejoignez votre chaumière à petits pas pour ne rien semer en route.

La recette vous accorde une pause, ne vous en privez pas surtout, et profitez-en pour vous recoiffer, des brins d'herbe se sont mêlés à votre chevelure alors que ventre à terre, vous pensiez trouver le trèfle du bonheur dans le pré !


La suite est un jeu d'enfant, il suffit de faire chauffer 75cl d'eau dans une grande bassine cuivrée, d'y vers les 180 fleurs séchées accompagné d'un coing découpé en morceaux, 45 minutes plus tard, filtrez le jus à l'aide d'une passoire garnie d'une fine mousseline.
Puis pesez le jus et préparez le même poids de miel. Remettez le jus dans votre casserole et portez à ébullition....
Quelques minutes plus tard, écumez la mousse blanche qui se forme à la surface avec une écumoire et mettez en pots votre gelée de pissenlit !


Pénélope se leva et alla refermer la fenêtre, le pissenlit tournoyait toujours entre ses doigts.

Ainsi chaque matin, pour chasser le chagrin, ouvrez un pot de ce petit bonheur précieusement gardé et faites le partager à ceux que vous aimez !

Elle inclina la tête et tendit la fleur à Lhunne

Merci à vous de m'avoir accompagnée au sommet de la colline dorée !


Elle rejoint sa place, le pas léger et le coeur heureux...
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~ Fidelitate et Honore ~
Lafaria
***A peine levée et son petit déjeuné avalé, Lafy se rendit comme à son habitude à la taverne enfilant tranquillement quelques choppes en attendant Coco.
Les habitués étaient là, tous sauf Coco et môsieur joli coeur.
Le temps passait, les choppes aussi, Lafy commençait à sérieusement s'inquiéter puis son esprit enfin débarrassé des brumes matinales et du manque d'alcool elle se souvint....le concours de beauté.

Jurant et pestant, elle partie en courant, visant bien entre les deux portes d'entrées de la taverne.
Elle fila chez les d'albon espérant y trouver son amie et tomba sur un jeune homme portant la mandore de Coco à la main.
Celui-ci devant l'air soupçonneux de la jeune femme lui expliqua brièvement la situation.
Lafy prit donc l'instrument et partit en courant vers le château ducal en priant sainte boulasse de ne pas arriver trop tard.

Après s'être perdue deux ou trois fois dans les dédales du château, elle déboula, rouge comme une pivoine dans la salle bleu où tout les convives étaient suspendus aux lèvres de Pénélope.
Un freinage extrémiste et elle s'arrêta à temps pour pouvoir entrer plus ou moins discrètement.

Le temps de reprendre son souffle et elle vit Coco en compagnie de Geoff.
Passant par le fond de la salle, elle les rejoignit.Là elle bouscula sciemment ce dernier avec un regard espiègle et se plaça à côté de Coco.
***

Tiens ma Coco, je crois que tu avais oublié ça.




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Princesse_lotus
Après l'ipressionnante prestation de Lady_Antlia, Lotus remarqua Lhunne qui cherchait du regard la candidate suivante. Elle donna un discret coup de coude dans les côtes de sa siamoise et lui chuchota :

C'est à toi Péné...

Elle l'observa ensuite aller ouvrir la fenêtre puis l'écouta faire son récit. Lotus adorait la façon qu'avait Penelope de conter ses aventures.
Elle regarda par la fenêtre quand elle le demanda et laissa son imagination mettre en image les mots de son amie. Elle vit alors la Dame de Neuville sur Saône dans un champ de pissenlit et sourit en l'imaginant plonger au milieu des fleurs jaunes. Parce qu'elle en était sure, elle se serait ruée tête la première dans les fleurs... ne serait-ce que pour y dégoter un trèfle à quatre feuilles...
Elle tendit l'oreille lorsqu'elle donna à voix basse quelques conseils pour la collecte des fleurs. Elle sourit, trouvant le conseil fort judicieux...
Elle enregistra la recette dans un coin de son cerveau surchargé et s'attendait à voir Péné sortir un pot de ce petit bonheur mais elle se contenta de donner la fleur de pissenlit à Lhunne puis revint s'assoir.
Il lui faudra donc elle même tester la recette pour chaque matin chasser le chagrin...
Elle applaudit sa prestation et attendit que la suivante se présente...
_geoffroy_
La seconde partie du concours pouvait débuter, toutes ces Dames s'étaient divinement faites remarquer avec leur présentation. Certaines avaient même poussé la curiosité de la foule à vif en parlant brièvement de ce qu'elles allaient offrir pour la deuxième partie...

La première à passer fut encore la Baronne de Grignon, elle joua un petit air à la harpe, accompagnant sa mélodie par sa voix douce. Voilà ce qu'il lui fallait pour s'endormir plus vite... A son retour, il demandera à sa mère si elle sait aussi chanter de la sorte... Il en doutait mais il pouvait toujours tenter... Après quelques applaudissements, ce fut au tour de Dame Penelope, qui conta une petite histoire, elle le fit sourire, c'était différent d'un chant, mais tout aussi captivant. Les deux premières étaient passées, il avait eut l'impression qu'elles étaient passées comme des éclairs... ça signifiait que Colombine allait devoir bientôt passer...

Il se tourna un instant vers elle et l'aperçut le visage quelque peu fermé par la tension qui la gagnait... Il approcha sa main de son épaule puis d'un coup se fit bousculer par une dame très pressé. Sans s'y attendre, il bouscula à son tour l'organisatrice.. Il se redressa rapidement puis s'excusa, l'aidant à se remettre en place puis tapotant ses épaules pour défroisser sa tenue. Il rosit légèrement puis se retourna vers la Dame qui s'était placée près de Colombine.. Il grommela puis reconnu Dame Gronchon...

Ni une ni deux, il s'avança vers elle puis lui pinça discrètement le bras avant de remarquer la mandore. Colombine la tenait contre elle, Lafi l'avait sûrement ramenée avec elle. Juste à temps se disait il...

Il sourit à Colombine puis lui fit un clin d'oeil pour l'encourager à monter sur l'estrade à son tour.

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Aide-Armurier en formation
Colombine.d.albon
La douce complainte venait de s'achever, Colombine ouvrit ses yeux embués de doux rêves et applaudit discrètement Dame Antlia.
Vint le tour de Péné, son angoisse montait de plus en plus, cependant au fil de l'histoire un léger sourire revint éclairer son visage, elle connaissait bien la colline que la Dame désignait, il n'y a pas si longtemps elle s'y était encore laissée aller à batifoler telle une enfant, roulant joyeusement dans l'herbe tendre écrasant au passage nombre de pissenlits.
Lorsque Péné eut terminé son histoire, elle l'applaudit se promettant d'éviter de les écraser à l'avenir, mais son visage se ferma de nouveau et l'angoisse la reprenait.

C'est alors qu'elle vit Geoffroy trébucher et heurter Lhunne, elle sortit alors de sa torpeur reconnaissant la personne à l'origine de cette bousculade.
Lafaria son amie depuis toujours était là à ses cotés lui tendant sa chère mandore, elle porta son instrument contre son coeur et lui chuchota...


oh merci ma Lafy! tu me sauves


C'est d'un pas léger presque dansant qu'elle s'avança de nouveau vers le jury, égrainant de ses longs doigts quelques arpèges afin d'attirer l'attention.
Elle s'inclina devant le jury puis elle virevolta faisant danser ses folles boucles autour d'elle, elle s'adressa à l'assistance.



Je vais vous interpréter "Le grant desir d'aymer my tient" et je compte sur vous pour répéter après moi à chaque refrain " Et hoye!"


Son agoisse était tombée, elle était heureuse de partager avec eux cette chanson.
Ses longs doigts alors caressèrent les cordes de sa mandore et les notes joyeuses telle une pluie d'été emplirent la salle, de sa voix cristalline la jeune fille accompagna les notes.



Le grant desir d’aymer my tient
Quant de la belle me souvient,
Et du Jolly temps qui verdoye

Et hoye!

Tantost aller y my convient
Vers celle là qui mon cueur tient,
Je croy qu’el en aura grant joye.

Et hoye!

"Belle, je viens par devers vous
Pour avoir plaisir et secours
Vostre amour trop fort me guerroye."

Et hoye!

" Bienviengnez, amy, par amours;
Or me dictes que querez-vous?
Vous fault il rien que de moy j’aye?"

Et hoye!

"Belle, par raison me convient
Dire d’amours ce qu’apartient
Que vostre amy tenu je soye"

Et hoye!

"Je suys celle qui rien ne tient
A son amy, quant il y vient,
Bien vous en monstreray la voye.

Et hoye!

"Ce faulx jalloux souvent y vient,
Lequel m’a dict qu’il me convient
Delaisser l’amoureuse voye."

Et hoye!

"Maiz, mon amy, c’est pour neant.
Car quant de vous il me souvient,
Mon cueur vit et volle de joye. "

Et hoye!


[Manuscrit de Bayeux du XVè siècle]


Allant du Jury à l'assistance, elle virevoltait heureuse d'apporter sa touche de gaîté, son interprétation teminée, elle leur adressa une petite révérence, un large sourire aux lèvres,
avant de s'en retourner auprès de ses amis leur adressant un joyeux
Et hoye! , d'un air mutin.
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Lafaria
***Lafy réprima un cri de douleur quand môsieur joli coeur la pinça.
C'était au tour de Coco de montrer ses talents artistiques, aussi Lafy choisit d'ignorer le malotru non sans lui avoir tiré la langue avant.

Coco avait prit soin de choisir un air agréable, entrainant.
Aussi Lafy ne pu se retenir et attrapant môsieur joli coeur par le bras l'entraina sur la piste pour danser au rythme de la musique en lui chuchotant malicieusement.
***

Premier test, voyons voir si tu sais danser, pas de danse et pas de ....

***Laissant sa phrase en suspend, Lafy lança un joyeux.***

Et hoye!

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_geoffroy_
Colombine s'était empressée de monter sur l'estrade, dès les salutations au jury, elle semblait radieuse, comme déjà portée par ce qu'elle allait faire, tenant en main sa mandore, puis se mettant à virevolter avant d'entamer sa chanson... L'air était jovial, entrainant, Geoffroy se mit à taper du pied au rythme de sa chanson, ayant sourit à Dame Gronchon après lui avoir pincé le bras.

Mais elle n'en restait pas là... A peine la chanson commencée qu'elle lui attrapa le bras, l'entrainant jusqu'à la piste de danse de force... Et Colombine alors ! Il ne la verrait même pas chanter ! Il marmonna puis une fois arrivé là où elle voulait qu'il soit, elle se rapprocha puis lui murmura une phrase à l'oreille qui le fit sourire. Danser... Elevé certes par les moines à Tastevin, il en connaissait quand même les rudiments ! En tout cas suffisamment pour ne pas lui marcher sur les pieds.

Il se laissa donc aller, se glissant face à elle, puis posa sa main sur la sienne quand l'autre vint se glisser dans son dos pour la garder à une distance convenable de son corps. Il se laissa entrainé par le rythme de la musique, la faisant tournoyer ci et là, frôlant quelques personnes par moment qui étaient bien trop occupés à écouter Colombine pour les remarquer. Il souriait, regardant Dame Gronchon d'un autre oeil. Après tout, elle ne savait pas que grogner apparemment. Il tourna sa tête vers l'estrade pour apercevoir Colombine dans son dernier couplet, puis reprit avec Lafi en choeur


Et Hoye !!!

Il s'arrêta de danser, puis relâcha sa partenaire improvisée pour la laisser libre de tout mouvement puis la salua poliment d'une révérence en guise de remerciements avant d'applaudir. Se redressant, il fit face à l'estrade, puis regarda Coco descendre et les rejoindre le sourire aux lèvres.

Et hoye!

Il reprit également puis sourit amusé.
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Aide-Armurier en formation
Lhunne
Lhunne s'était redressée en hate pour voir la participante suivante Dame Colombine poser ses doigts sur l'instrument lorsqu'elle se rendit compte oh! horreur! Qu'elle avait laissé tomber la fleur que Dame Peneloppe lui avait offerte avec ses compliments. Lhunne en avait rougi de plaisir. Elle se mit à genou à terre fouillant du regard, et soulevant quelques pans de jupes (de dame absorbée par le spectacle fort' heureusement). La fleur jaune n'était pas abimée et reposait sur une dalle. elle la saisit rapidement et l'accrocha à son corsage. Toute l'assemblée avait l'attention fixée sur la jeune dame Colombine (du moins l'espéra-t-elle). ainsi personne (du moins l'espéra-t-elle) n'avait du remarquer sa maladresse .
Lorsque le morceau fut fini, elle applaudit elle aussi. Puis elle demanda a la dame suivante, Dame Karel de venir présenter son art, priant pour que ses pommettes aient une couleur normale...
Karel92


Karel avait prêté toute l'attention du monde aux autres concurrentes. Ces Dames étaient toutes plus talentueuses les unes que les autres. Comment passer après cela? Karel avait toujours une peur étrange qui la poignait au ventre lorsqu'elle présentait publiquement ses œuvres. Elle prit une grande respiration et releva quelque peu son fin nez. Le vide se fit dans sa tête et elle sourit sereinement en se dirigeant devant les juges. Après une élégante révérence elle entreprit de présenter son texte:

La ballade que je vous présente est composée des mots que m'inspirent les amours au printemps. Elle s'intitule donc "Balade au Printemps".

Elle respira à nouveau profondément et fredonna une ou deux notes afin de s'assurer qu'elle était bien dans la bonne gamme. Elle commença donc à chanter, sa voix toute douce s'éleva au fur et à mesure que l'émotion gagnait de l'intensité. Le refrain était fait de crescendo poignant et nuances qui, même si elles étaient soigneusement analysée, coulaient comme l'eau d'un ruisseau sur les galets de pierre opaline.

Cristaux de glace miroitants
La lumière de mon âme faiblement
Au passage, tu attrapas cette lueur
Tu ne le sus, mais tu capturas mon cœur

Sur le sol, l’eau ruissela
Mon esprit vola en mille parcelles
Par ta chaleur et ta lumière
Tu fis fondre mes durs hivers

J’ai besoin de te savoir bien au chaud
J’ai envie que le Printemps soit notre cachot

Je fleurirai de tous les pétales du monde
Et pour toi ma voix se fera plus profonde

Sur le sol, l’eau ruissela
Mon esprit vola en mille parcelles
Par ta chaleur et ta lumière
Tu fis fondre mes durs hivers

Je serai vieille, un jour, qui sait
Si le destin consent à me laisser faiblir
Je serai honnête, juste, vraie
Je t’aimerai encore pour ne pas m'assoupir


La finale avait été toute aussi douce et tendre que le début de la balade. Karel avait fermé les yeux un court instant, emportée par les émotions qui la soulevait lorsqu'elle chantait. Elle était à présent plus radieuse encore qu'à n'importe quel autre moment de sa vie. Le chant était pour elle, tout simplement, le plus bel art du monde.

Elle remercia brièvement les juges et reprit sa place dans la salle. N'osant pas vraiment regarder les réactions autours.





Pardonnez-moi cette intrusion HRP, je vous en prie.

J'attache beaucoup, même énormément, de valeur sentimentale aux mots.
Or donc je vous serais bien reconnaissante de bien vouloir ne pas me les voler!
Par respect des droits d'auteurs et respect de l'auteure point.

Merci!

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Dame Karel Neige Longora

Les Longora trouveront toujours le chemin qui mène à Embrun...
Emilie_la_belle
Collée contre celui qu'elle aimait tant, Émilie regardait les jeunes femmes passer, toutes aussi jolies les unes que les autres. Après les présentations vint le moment des prestations artistiques. Et là Émilie fut époustouflée. Sa main se serra davantage sur celle de Vortiris au son de la harpe de Lady Antlia. Pour sûr qu'il allait encore se plaindre qu'elle le martyrisait mais qu'importe. Puis se fut au tour de Pénélope, et là elle se prit à s'imaginer en train de cueillir les 180 pissenlits, à chercher à plat ventre un trèfle à quatre feuilles .... Son histoire était si captivante qu'elle en aurait voulu encore mais il était temps de passer à la jeune femme suivante.

Et cette fois ce fut une chanson des plus entrainantes, donnant envie de danser. Émilie ne manqua pas de suivre attentivement et de répéter en chœur "Et hoye !", battant la mesure avec son pied. A n'en pas douter, la jolie Colombine avait du talent. Enfin vint la dernière candidate avec une chanson plus douce, une belle ballade, dont les mots collaient parfaitement avec ce qu'elle avait vécu. Un bref regard vers Vortiris accompagné d'un sourire. Oui, il avait su faire fondre la glace qui avait emprisonné son cœur et si elle avait eu un quelconque talent, elle aurait aimé le lui dire avec des mots aussi beaux.
Comme pour chaque sortie des candidates, Émilie se mit à applaudir la jeune femme, glissant rapidement sa main à nouveau dans celle de Vortiris.

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Lady_antlia
Au fond de la salle, la belle écoutait..... son amie Pénélope tout d'abord qui , pour une fois portait robe.
Elle la trouvait bien jolie en robe, toujours en uniforme ... tout comme ele d'ailleurs .
Antlia découvrait son talent de conteuse ; à présent, elle comprenait pourquoi Appolline, sa fille, aimait rester à ses côtés et passer de longs moments avec elle .

Puis vint Damoiselle Colombine et elle sourit de voir une telle fougue ... celle de la jeunesse. Antlia regardait précisément le jeu des longs doigts sur les cordes de l'instrument.

Sa harpe était en sécurité à présent, loin de tout coup, et durant le temps des applaudissement elle jeta un coup d'oeil aux personnes présentes dans la salle . SOn regard fut attiré par une cape dont la couleur lui était familière. Quand elle vit l'estampille de la Licorne, elle sourit, son cœur battit plus vite .
Elle s'approcha de l'Homme, puis doucement glissa sa main dans la sienne.

Là, tout près de l'Homme qu'elle aimait un peu plus chaque jour , elle écoutait le poème de Dame Karel avec une attention particulière ....
Certains mots plus que d'autres lui rappelaient leur histoire , un doux sourire apparut sur son visage .

Même si elle avait été réticente à venir, la jeune femme n put que se réjouir d'avoir entendu de si belles choses .

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