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[RP ouvert] A Clermont,un bal est donné !

Jazon
A l'extrémité de la place, un groupe armé....

Messire je vous salue, venez vous vous joindre à nous? Je suis Jason Baron de Vissac.

Jazon se tourna vers le jeune de Vissac, surpris qu'il se présente ainsi. Ce n'était pourtant pas la première fois qu'ils se croisaient. Et il était de plus le fils de Phaleg ! Le Marigny avait il tant changé que ça depuis son retour du monastère ?
Je sais qui vous êtes jeune homme !
Je ne demanderais pas mieux que de me joindre à vous mais mon devoir m'appelle.
J'écourterais si possible.....


Vandale s'impatientait, grattant le sol d'un antérieur.
Androlyne
La Duchesse, un verre à la main regardait arriver les invités avec amusement, sauf quand elle vit entrer une troupe armée dont elle reconnut certains membres.
Décidément le Bourbonnais-Auvergne ne sortirait jamais de sa haine viscérale avec autant d'esprits étroits qui préféraient vivre dans le passé pour alimenter leur désir de vengeance plutôt que de laisser une chance à la paix.

Comme ils n'avaient pas la politesse de venir la saluer en tant que duchesse ni même en tant qu’hôtesse de ce bal, elle prit les devants et s'approcha d'eux, en prenant soin de saluer ses conseillers arrivés les premiers, le Consul Jazon de Marigny à qui elle sourit de loin, se promettant de venir échanger quelques mots avec lui, ainsi que les villageois qui avaient pris la peine de venir dans leur plus beaux atours.

Elle fit signe à son valet pour qu'il s'occupe de diriger les timides vers le buffets tandis qu'elle s'approche devant le groupe de militaires.


Duc de Lapalisse, Baron de Vissac, Vicomte de Valmonte, bien le bonsoir à vous. Je suis vraiment ravie que vous soyez venus.
Je connais parfaitement les sentiments qui vous animent envers les Berrichons, c'était totalement inutile de les afficher avec autant d'ostentation !
Aussi, je vous prierai de bien vouloir laisser vos armures à l'entrée.
De toute façon elles vous gêneraient pour danser.
De plus, je vous rassure, nous avons suffisamment de soldats et de maréchaux dans les rues pour assurer la sécurité de chacun ici.
Je vous laisse aller vous délester de vos lourds attributs et vous attendrai au buffet pour vous offrir le verre de l'apaisement avant d'ouvrir le bal.

Alors qu'elle prend congé des va-t-en guerres, elle voit arriver le Chancelier du Berry, qui dépasse largement toute l'assemblée de plus d'une tête et se dirige vers lui pour le saluer et lui souhaiter la bienvenue.


Excellence June, je vous remercie d'avoir accepter notre invitation pour vous joindre à nous pour ce bal et je vous souhaite la bienvenue.

Avant même qu'elle ait pu faire un signe, le Duc Semias, s'approche d'eux suivi d'un valet portant'un plateau chargé de coupes de vin. Elle reconnait la prévenance de son filleul et prend une coupe en souriant.
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June
    Observant la Duchesse saluer Le Ludgarès et lui glisser quelques mots, il ne se permis pas de sourire ni de laisser passer une quelconque expression sur son visage à la peau pâle. Lorsqu'elle eut fini, il laissa son étalon à un des membres de la délégation et se dirigea vers Androlyne, qui s'avançait elle-même vers lui. Elle le salua et lui souhaita la bienvenue, ce à quoi il répondit de suite, précédant ses paroles d'un élégant baise-main.

    "Mes hommages, Votre Grâsce. C'est toujours un plaisir de venir en Clermont, et en votre Duché en général. Il m'est agréable de vous revoir."

    Attrapant une coupe à son tour, il se tourna en souriant vers Semias.

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Sofio_de_valmonte
Jeu de heaume, jeu de monture, l'annonce du bal avait bien fait le tour du duché, n'entendant que le mot festivité, elle avait alors pensé toilette, voilage et dentelle, l'occasion enfin se présentait, puis elle avait appris que les invités étaient leurs ennemis d'hier, un soupir en déposant dans la malle la robe prévue, pour enfiler ses éternels braies et sa chemise d'ordinaire.

Le pas des chevaux imprime la cadence, déjà quelques personnes connues ou inconnues , un bal qui se prépare, tant d'honneurs que n'auront pas les soldats de la COBA. Denrées et boissons, que les bénévoles de la guerre ne verront pas s'étaler. Danses et sourires hypocrites que Bourbon se remémore encore.

La tête renversée, ses cheveux de feu coulant dans son dos, elle admirait le ciel. Aristote pardonnait, les bons pensants oubliaient, les politiciens souriaient , elle pensait....


Provocation...

Le mot lancé entre des lèvres pourtant fermées avait fusé, plus loin que ses pensées l'emportaient.Mais si celles-ci dérivaient irrémédiablement, vers ce qui aurait dû être, alors l'instant du moment aurait dû être une remise de médailles, pour ces hommes et ces femmes qui s'étaient battus contre la félonie, n'écoutant que leurs convictions , pour tous ces soldats qui avaient fait le siège devant Bourges, récompensés quand les murailles cédèrent, pour ces plaisirs volés quand Alleaume redevenait l'enfant qu'il tentait de camoufler. Pour les villageois de Bourbon qui furent libérés de l'empreinte des mercenaires du Berry...

Le cheval trépigne, les sabots martèlent le sol, l'impatience, diantre! ils ne sont pas en guerre, quel est cette petite voix qui en son for intérieur lui parle alors de fourberie , quelles sont ces couleurs mises à l'honneur qui ne sont pas celles du Bourbonnais Auvergne.


Corti...

Cortina... un ami, un soldat, tombé en guerre pour ne jamais se relever, ce bal serait le sien, un nom parmi tant d'autres, un brave parmi les souvenirs. Un soupir qu'elle laissa s'extérioriser , il allait falloir subir les passages des félons, en plus des sourires des faux culs. Bon sang qu'on en finisse, que des soldats drapés sortent pour déclamer que foutaises, un lancé de Berrichons y avait que ça de vrai en festivités.

Placés en ligne, elle sait sans un regard ce que peut ressentir son époux, ce que doit ressentir Tixlu et tous ceux qui dévieront le regard pour ne pas avoir la nausée.Les paroles de la duchesse tintent et si le cheval acquiesce, alors ce sera un sourire, toujours ça de gagné....

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Missanasthasia
Une heure... Oui une heure pour trouver une jolie robe à mettre, car Anasthasia n'allait comme même pas se ramener en braie au Bal, cela ferait un peu tâche pour une jeune femme... Pis bon, elle devait être présente en tant que Prévôt, alors autant faire un effort pour une fois. La montée dans la calèche fut quelque peu laborieuse, heureusement le valet du Domaine veillait au grain et aida gentiment la blonde à monter, puis à descendre une fois arrivée sur place, elle le remercia gracieusement avant de s'avancer vers l'édifice en prenant une profonde inspiration. La jeune femme fit une entrée discrète, en jetant des coups d’œil un peu partout, elle n'était guère habituée à apparaitre en public, elle préférait plutôt la tranquillité de la Prévôté où ses joues ne s’enflammaient pas à tout va...
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Pascale.
Elle ne peut y croire..
Le Berry reçu à la capitale avec les honneurs!
Est ce une imposture?Une rouerie sans égale qui se veut nuage de fumée pour masquer quelque fourberie aux yeux des Bourbonnais-Auvergnats?

Le conseil avait il si peu de mémoire pour vouloir honorer une délégation berrichonne en donnant bal pour sa venue à la capitale?

Surement que ceux qui iraient y danser seraient de jeunes parvenus, ou des vieux planqués dans leur chateau qui n avaient jamais entendu parlé de guerres, de combats, de blessés, de morts..
De cette haine que le Berry voue au Duché et à son peuple!

Peut être sera t elle seule à montrer son désaccord, mais sans hésiter ,elle a franchi les lieux la séparant de Clermont, sa ville natale, chevauchant sa fidèle monture qui elle aussi se rappellerait surement l odeur de traitrise du berrichon.

Des cavaliers en armes sur la place de Clermont..
Y a t il déja eu altercation?
Elle reconnait hommes et femmes en armes,ceux qui sans rancune mais avec prudence ,ont connu la prise de Bourbon, les privations d une guerre, l acceuil malveillant du Berry de l entre deux guerres,la fourberie dont ils sont capables!

Elle mène sa monture près du groupe, et les salue tous :

Bonjour!
Contente de voir que je ne suis pas la seule à avoir un peu de mémoire..


Pascale sourit

Et pourtant je suis blonde..
Puis je me joindre à vous?
En souvenir de ceux qui ne pourront , hélas pas venir, car tombés sur un champ de bataille pour lutter contre le Berry?

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Jason_de_vissac.
Il vit arriver Pascale montée comme eux sur son cheval et prête à en découdre avec l'ennemie héréditaire. Il sourit en la voyant arrêter sa monture prêt de la leur.

Bonjour Pascale, bien sûr que tu peux te joindre à nous on ne sera jamais de trop si les choses tournaient mal.

Il cru qu'il allait vomir quand il vit la Duchesse du Boubonnais Auvergne accueillir le chancelier du Berry d'une voix mielleuse. Serait elle devenue amnésique où le prestige de porter couronne ducale était plus fort à ses yeux que la pensée des auvergnats tombés au combats sous les coups des lames berrichonnes.

Sa main se crispa sur le pommeau de sa selle à en devenir blanches. Il pensa à son père et à ses amis mercenaires qui eux auraient été là à leurs côtés plutôt qu'a faire des courbettes et à sa mère, fière Écuyère des Dame Blanche qui elle aussi aurait tenu sa place parmi eux l'arme levée.

En cet instant ses pensée allaient vers tous ces soldats ayant donné leur vie pour sauver leur duché et que l'on tuait une seconde fois ici ce soir.

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Morphey_de_valmonte
Juste un salut à la Duchesse qui, passant non loin de la troupe leur conseille de déposer armes et protection.
Il n'est nul désir ici de guerroyer, sinon que de prouver que la vigilant est de mise et que le temps des bals n'est point venu entre les deux belligérants.
Ils sont là en devoir de mémoire, ils sont là pour rappeler à tous que nul accord n'a vu le jour et qu'ils sont toujours en guerre même si les combats ont cessé.
Une trêve signifierait-elle la paix pour ce Conseil ?
Il fronce les sourcils. Il se souvient de la Duchesse hurlant lors de la prise de Bourbon leur reprochant de n'avoir pas foncé comme des lapins d'une semaine dans la gueule ouverte des berrichons pour venir les tirer de ce guêpier et voilà qu'en ce jour, elle les accueillait, dentelles au corps et sourire aux lèvres.
Mais que la mémoire de certain est courte !

Ce bal, ils le prennent comme un soufflet. Ce n'est qu'une provocation supplémentaire. Cette fois ce n'est plus une erreur comme il peut en être mais bien une faute commise. Ce Conseil se montre félon en recevant les ennemis du Roy. La position affichée du Conseil n'est pas celle du Bourbonnais Auvergne et ils sont là, en arme, pour en témoigner.

L'arrivée de Pascale le détourne un instant de ces sombres pensées.
Salut chaleureux cette fois.
Pascale est une arverne. La lave des volcans coule dans ses veines. Il n'est pas surpris de sa présence et encore moins de la voir rejoindre leur rang.
D'un signe de tête il désigne l'estrade d'où montent les flons flons de la fête.

- Hors ça, compagnons ! Mettrons-nous pied à terre ? Tout cul tendu mérite son dû, il me semble. Ne soyons pas en retard !

Et joignant le geste à la parole il saute bas, proposant sa main à Sofio pour l'inviter à le rejoindre.


Citation:
Edit pour une meilleure cohérence du RP !
Désolé j'avais zappé qu'il s'agissait d'un bal "champetre"...

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Dict l'Impétueux
_ninon
Alors qu'elle coulait des jours tranquilles et réparateurs à Moulins, une fiente évitée de justesse lui annonça la venue d'un message surprenant. Il émanait de la rousse qui la conviait à un bal.
Une grimace perplexe déforma le visage déja bien mis à mal par ses derniers déboires bourguignons alors que ses yeux parcouraient la missive en son entièreté. Mouarff ! Des berrichons mis à l'honneur par le BA ! Dire que quand on accusait à demi-mots le duc Semias d'être félon à la couronne, c'est tout juste si on avait pu éviter la lapidation publique en place de Clermont.

Sûr qu'elle n'irait pas pour danser. Elle voulait bien prendre un berrichon dans ses bras, mais seulement pour l'installer sur la catapulte après l'avoir bien huilé pour qu'il glisse parfaitement dans le vent, ou, encore mieux, pour lui offrir le baiser de la mort

Alors qu'un lent sourire carnassier tiraillait la longue cicatrice qui lui barre la joue, elle s'ébroua et rassembla son maigre paquetage. Chance, la veille elle avait trouvé un bouclier pour presque rien sur le marché, presque neuf. L,'épée dénichée au fond d'une malle par contre, avait tout d'une vieille ferraille, mais bon, fallait des écus pour se payer du beau et ça, elle n'avait plus. Restait le cheval. Sur le pas de la porte, ses furets récupérés, elle se grattait la joue, se demandant où elle pourrait bien s'en procurer un.

Arthur ! Son maire préféré faisait un bref séjour chez les moines, il n'avait donc pas besoin de sa monture, puis même, elle avait pas besoin de lui dire, après tout, ce n'était qu'un bref emprunt.

C'est donc, juchée sur la monture quelque peu récalcitrante de son ami qu'elle arrive sur la place de Clermont, n'ayant croisé que quelques gardes dans les ruelles avoisinantes, sans subir le moindre contrôle. Le conseil avait-il donc une confiance aveugle en leur ennemi de toujours ? Ninon frissonne, elle n'a rien oublié, pour sa part.

Elle s'arrête à l'extrémité de la place, observe... L'estrade est occupée par un groupe de troubadours, un grand buffet est installé d'un côté, quelques conseillers évoluent en tenues d’apparats, aucune tête de berrichon n'attire son regard. 'fin à part celle avec de la verdure dans le nez et les oreilles, présentée sur le buffet. La brune est saisie d'un bref fou rire en regardant les yeux morts du cochon ainsi paré. Une fine plaisanterie d'un marmiton ? Ses prunelles dorées cherchent la chevelure flamboyante, la repère enfin au milieu d'un groupe de cavaliers à l'autre extrémité de la place


Wouah ! Mais c'est qu'il y a du beau monde à cette petite sauterie !

Elle remet son cheval au pas, avance lentement en diagonale, repère l’acariâtre duchesse qui semble s'adresser aux cavaliers en armes et ralenti encore l'allure, histoire de ne pas se gâcher la soirée directement, toute à la joie de revoir certains de ses amis présents parmi les cavaliers.

Enfin la voie est libre, elle s'approche, un sourire jusqu'aux oreilles, du moins jusqu'à ce que son regard se pose sur l'Epoux, qui vient de mettre pied à terre. Sa main se crispe, sa respiration se bloque et elle doit se faire violence pour passer outre ses envies d'en découdre immédiatement. Elle dégluti, relâche ses muscles un à un, elle réglera ça un autre jour. Elle a toute la vie devant elle.

Sourire revenu, elle salue la petite troupe montée


B'soir tout le monde ! Alors, c'est vrai ce qu'on raconte !!! Les fondus organisent bel et bien tout ceci pour remercier les berrichons de toutes les infamies perpétrées en notre duché ?
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Jason_de_vissac.
Il vit Ninon arriver et arrêter sa monture près de celle de ses compagnons, armée comme eux.

_ninon a écrit:
Sourire revenu, elle salue la petite troupe montée

B'soir tout le monde ! Alors, c'est vrai ce qu'on raconte !!! Les fondus organisent bel et bien tout ceci pour remercier les berrichons de toutes les infamies perpétrées en notre duché ?


Bonsoir Ninon. Oui ce qu'on raconte est vrai, tu en as devant toi la preuve évidente. C'est comme si la mémoire leur faisait défaut où que le prestige d'être au conseil leur fait oublier qu'ils sont Avernes comme nous.

Puis Morphey prit la parole

Morphey_de_valmonte a écrit:


- Hors ça, compagnons ! Mettrons-nous pied à terre ? Tout cul tendu mérite son dû, il me semble. Ne soyons pas en retard !

Et joignant le geste à la parole il saute bas, proposant sa main à Sofio pour l'inviter à le rejoindre.[/color]


Suivant l'ordre de Morphey il met pied à terre et se place à côté du couple des Valmontes.

Morphey voulez-vous que nous allions au bal nous mêler à eux?
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Rv007
Au près de la petite troupe:

Et une petite question a laquelle le Capitaine se fera un plaisir de répondre


Jeune Vissac,
bien qu'a ce qu'on dit, le Roy ai donné bénédiction quant a cette invitations... J'avoue que, pour ma part, je trouve qu'un bal c'est un peu... "de trop".
Et puis, les courbettes... J'ai quelques vieilles blessures qui se réveillent rien qu'a cette idée

L'Emerask ne put retenir un rire avant de reprendre

Mais, bon...
Je me dois, en tant que Capitaine, d'aller veiller a ce que tout se petite monde se tienne correctement.
Et puis, avec mon ami Jazon, nous sommes rompu a l'exercice du "raccompagnement a la porte"


Quand on parle du loup... voilà le vieux Jazon qui pointe le bout de son nez.
Ah, voilà mon consul favoris, l'air plus sage que jamais avec sa belle barbe.
Franc sourire pour son vieil ami
Oui, je pense aussi que nous devrions avoir une petite discutions.
Nous verrons cela tout à l'heure.

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Jason_de_vissac.
Le jeune Baron regarda le capitaine avec une interrogation dans le regard.

Excusez mon audace Capitaine, mais notre Roy aurait accepté qu'un Duché comme le notre fidèle à la couronne royale reçoive une délégation d'un Duché félon. Je ne suis pas diplomate c'est vrai mais là j'ai du mal à y croire. D’après ce que vous dites ce ne sont que des on dit. Quelqu’un a t'il vu un écrit royal attestant de cette sois disant bénédiction?
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Ivrel
Arrive en retard, comme à son habitude.... c'est pas que le cardinal-évêque aime bien danser, vu ses genoux perclus de rhumatismes, mais c'est surtout qu'elle aimerait savoir comment se porte le chapitre de la cathédrale de Bourges.
Elle prend cependant le temps d'observer l'assistance pour voir qui et où sont les berrichons dans la salle.

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Cardinal-évêque de Clermont - Co-fondatrice de la Manufacture du Luern - Capitaine du Voitloin
QSLP vivant dans le luxe, le calme et la volupté... CHUT !
http://img155.imageshack.us/img155/6285/bannireivrel11qm1.gif
Androlyne
Petite aparté pour un peu plus de cohérence, la place de Clermont a été aménagée avec des tables des tentes et tout le toutim, vous seriez gentils d'en tenir compte et de faire descendre vos maionettes de leur chevaux surtout si elles voient les autres invités à pied ... elles ne peuvent donc pas entrer sous près des tables sur le dos de leur bourins, non plus que ma marionette n'interpelle qui que ce soit d'un balcon puisque elle est bien à pied près du buffet ...



Androlyne surveille du coin de l'oeil l'attroupement des farouches ennemis du Berry en soupirant ! Non seulement ils déforment la vérité pour s'en servir pour leur campagne électorale, ce qui n'est ni le lieu ni l'occasion, mais en plus ils viennent uniquement à ce bal pour faire de l'esbrouffe alors qu'ils ne sont au courant de rien de ce qui se passe chez le Roy et chez les feudataires.

Que le BA est tombé bien bas, d'être obligé de se servir de ses morts pour faire de la propagande électorale, ça lui donnerait presque envie de vomir.

Elle s'excusa auprès du Chancelier Berrichon et le laissa en compagnie de Semias pour aller au devant de RV qui semblait s'empêtrer dans ses explications. Evidement le jeune Vissac s'était jeté sur la petite information concernant le Roy comme la vérole sur le bas clergé.

Tout sourire elle s'approche de la troupe


Ce bal est donné en l'honneur de tous les habitants du Bourbonnais Auvergne.
Il se trouve que la délégation bérrichonne se trouve sur nos terres en ce moment, que le Roy est au courant, ne vous en déplaise Baron de Vissac et qu'il n'a pas l'étroitesse d'esprit de l'avoir condamné, mais ne vous fera pas le plaisir non plus de vous demander l'autorisation ou de vous faire un mot d'excuse.

Quand à ce qui se passe actuellement chez le Roy et ses conseillers autour de la trève, je sens que ça vous démange de savoir et il est fort dommage que vous n'y ayez pas accès, vous devrez attendre hélas une communication officielle. La seule chose que je peux vous dire c'est que le Roy est loin d'être animé des mêmes sentiments belliqueux que ses prédécesseurs et que vous tous ici.

Pour finir, il n'est pas question de faire table rase du passé, ni d'oublier nos morts, ni d'un côté ni de l'autre, car je vous rappelle au cas où votre mémoire flancherait, qu'une guerre fait des victimes innocentes dans les deux camps, mais juste de recevoir nos voisins en toute civilité.

Ce bal est un lieu de détente et festivité pour se réunir autour d'un verre et écouter de la bonne musique, pas une estrade où faire votre campagne éléctorale.Si l'un de vous n'est pas capable de montrer un tant soit peu de politesse, envers un voisin et ne se sent pas capable de rester dans le même périmètre qu'un berrichon sans avoir des envie de meurtre, je lui demande de bien vouloir rentrer chez lui.

Par contre ceux qui veulent gouter un bon vin de Champagne ou un bon vin de Bordeaux que nous avons fait venir exprès pour l'occasion je serai heureuse de trinquer avec vous.

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Sofio_de_valmonte
Une main tendue, pour mettre pied a terre, l'autre main gardera la longe de la monture. La Ninon fraichement débarquée s'est jointe à eux, c'est vrai que beaucoup de personnalités sont présentes en ce lieu.

Ce qu'en pensera le Roy, ils auront réponse surement, parfois les missives se croisent et se recroisent au détour des vents, l'important est bien misé sur l'honneur qui semble avoir disparu, loin d'être une plaisanterie cette histoire de délégation berrichonne semble être véridique, les rumeurs des tavernes s'accompagnaient d'indignations, prémices des préparatifs festifs, sourire qui s'amorce, le peuple a compris.

Un regard sur un Estranger qui semble faire partie des fourbes, mais cet air insuffisant, cette allure d’arrogance, cette ressemblance physique est troublante, pourvu que Ninon depuis le temps ait oublié....Le regard dévie sur sa comparse, l'a t'elle déjà remarqué, trouve t'elle comme elle que le fourbe berrichon lui ressemble aussi...

Que s’était-il donc passé pour que la volonté de résistance soit annihilée, à ce point, autant leur donner les épées qui demain viendront tuer les nôtres. Ils étaient loin les premiers temps de la chevalerie et des premiers sangs bleus qui avaient gagné leurs blasons à la force de l'épée, sous la morsure acide de la sueur, le goût métallique du sang dans la bouche.


Pensez-vous qu’ils sont là, pour expier leurs crimes de guerre ? Venus payer peut-être leur lâcheté ?.

Un sourire amer ponctue ses réflexions.Sabots de la monture qui claquent sur les pavés de la capital. Besoin de se restaurer, de laver cette gorge sèche pleine de poussière respirée des chemins.

Alors Ninon, tu fais ton marché ?
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