[RP] Allégeances à Arthur Cano – la cérémonie

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Dans un camp ostien ou du moins militaire quelque part en Languedoc, deux jeunes nobles discutaient

Pffff quand c’est qu’on va leur distribuer des baffes, ca fait 40 jours que je suis bénévole dans cette armée et j’ai tapé sur personne, pas même une armée de scarabé...

La jolie blonde rit puis répliqua

Tu t’ennuies ?? Rassure toi j’ai reçu de nouvelles consignes

Regarde !!!

Lise tendit un parchemin froissé à son époux

De nous mirabelle
A vous Eglantine

Nouvelle consigne

raccroche puis décroche

kelak lu et fit la moue

euh tu oublies que je ne suis pas un expert militaire c’est quoi ce charabia …

Lise sourit

Ca veut dire qu’on quitte cette armée ci pour en monter une autre

Nous épargnerons le lecteur des jeux de mots graveleux qui s’en suivirent autour des mots « en monter une autre » ceux qui connaissent les deux protagonistes imagineront facilement

Pffff Maugréa finalement Kelak

Lise fila accomplir l’une des nombreuses missions que lui avait confier son bourreau de patron laissant seul le jeune homme

La monotonie de la journée fut rompue par l’arrivé d’un messager

Oh une lettre...

wouaw c’est l’une des plus fantastiques figures du royaume qui m’a écrit

murmura t'il avant de rire tout seul en se souvenant à qui il avait emprunté ses propos

J’espère que c’est pour mes armes

Il lu la missive et continua de marmonner

Hum bon c’est pas mes armes mais c’est pas si mal, une invitation pour rouler une pelle à Tutur et en plus j’espère recevoir un nouveau tonneau…

Et oui Kelak avait reçu un tonneau lors de ses 2 précédentes cérémonies d’allégeance et espérait bien poursuivre sur sa lancée

Cette tradition de recevoir un tonneau tous les 2 mois par la poste perdurera longtemps, longtemps certaine société en forme de globe en feront même leur commerce.

Permettant au mortel de collectionner tout et n’importe quoi (louche, boomerang,...) et de se faire inviter le mercredi soir à des diner pour en parler longuement.

Mais en attendant cette lointaine époque, les collectionneurs de tonneaux se devaient d’être nobles et même si certains d'entre eux avaient de belles têtes de vainqueurs… la mode de ces fameux diners n’avait pas été lancée non plus.

Kelak fit préparer deux chevaux, puisque la consigne avait été donné de quitter le camp tout se mettait bien

Lise revint, ils discutèrent et à l’aube du lendemain ils prirent la route pour la cérémonie

Lise tu me rappelles le protocol ??? je peux crier PREMS en arrivant devant l’ice euh le roy d’armes ??

le visage emplit d’une consternation amusée, Lise répondit

hum non mon tendre époux laisse moi faire va

ils descendirent de chevaux, les confièrent au palefrenier comtal et rentrèrent dans la majestueuse salle ou se donnerait l’allégeance.

Même si Kelak n’était pas très porté sur la noblesse, les blasons et leur histoires ça l’avait toujours passionné il les contempla quelques instants tout en s'avançant vers l'hôte de la cérémonie... kelak s'assura que son épouse ne regarde pas de trop près la garde lombarde... puis...

Les nobles se présentèrent

Respectueuses salutations Montjoie, merci pour l’invitation, euh nous ne vous dérangeons pas plus longtemps.

Hop les drôles s’éclipsèrent et s’installèrent à leur place en attendant la suite

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Sa prière achevée, Ingeburge s'était déplacée jusqu'à son pupitre qui avait été débarrassé de son manteau encombrant, celui-ci avait été plié et remisé sur un tabouret. Puis, sans un mot, elle s'était vissée sa couronne de Roi d'Armes sur la tête, seule concession à l'uniforme de Roi d'Armes, le tabard était sur le manteau et le caducée... ça devait être le roi qui l'avait, encore.C'était là qu'elle attendrait comte, chevaucheur et nobles et elle se plongea dans un incunable de Boccace : De Mulieribus Claris.

C'est au milieu de la biographie consacrée à Didon qu'elle s'interrompit, ayant perçu des bruits de voix et de pas. Arrivaient au devant d'elle les seigneurs de Montmoirac qui après l'avoir salué, se retiraient déjà. Sauf qu'elle avait besoin de leur parler armoiries. Elle referma son ouvrage et entreprit de chercher ce dont elle avait besoin dans sa reliure.

Relevant les yeux, elle reconnu la dame de Counozouls plongée dans une révérence :
— Le bonjour, dame Arianha. Je suis heureuse de vous revoir.
Les propos étaient sincères, elle appréciait la femme et la voir parmi les premiers visages qui se presseraient tout au long de la journée lui paraissait de bon augure. Ingeburge, sous un fond de froideur et de réserve, croyait aux signes, superstition qui lui venait de son enfance danoise mais aussi provençale. Alors, Arianha, pour une Ingeburge qui avait le besoin d'avoir des repères quand elle sortait dans le monde, c'était positif.
— Je vous en prie, installez-vous donc à mes côtés.
Le fauteuil jouxtant le sien fut désigné.
— Vous pourrez ainsi assister à la cérémonie en bonne place.

Puis, son regard se reportant sur les Akap, elle dit encore :
— Veuillez m'excuser, j'ai quelque chose à régler.
Sa voix se faisant plus forte; elle appela le couple :
— Dame Lise et messire Kelak, j'ai quelque chose pour vous.
Ce quelque chose fut révélé.
— Vos blasons. Celui de dame Lise se retrouve sans devise : en effet, celle demandée était trop longue. Il faudrait m'en faire connaître une variante plus courte, voyez, un listel a une taille limitée et « l’amour pour épée, l’humour comme bouclier » ne peut y être brodé.

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Le comte avait été informé de l'arrivée prochaine de Montjoie par un pigeon venu de Bourgogne et telle une promesse faite à son encontre n'avait rien dis comme un pacte entre eux.

Il arriva en salle du plaid qui était recouverte des Oriflammes des nobles Languedociens, parmi eux

Ce n'était que la seconde fois qu'il fréquentait cette salle et pour cette seconde il prendrai place de son prédécesseur... et maintenant Capitaine Roderick de Vandimion.

Kelak et Lise déjà présents, il lui serra chaleureusement la paluche et lui mumura... Si on m'avais dit un jour que j'embrasserai... Il sourit et enlaça comme un père sa tendre fillote qui ces derniers jours lui était du plus grand secours... A elle seule, il murmura... Ma chère Fillote que ton rêve avec Kelak ne s'éteigne jamais... Et puis faudra nous faire une petite famille de Kelilak...

Il salua au passage le Baron d'une poigne chaleureuse et lui murmura... Courage mon ami... Bientôt le cauchemar sera fini...

Puis,il repris chemin jusque vers le Trône... et vit que le Roy d'Armes était prés du trône comtal avec son ,et s’avançât vers elle, fit une révérence et ...

Bonsoir Montjoie. Votre présence m'honore et si utile en quelque chose je puis à votre égard, avec plaisir le ferait. Comme à votre habitude, je vois que tout est parfaitement préparé.

Une légère pause se relevant, il salua dona Ariana d'une profonde accolade, puis pris place sur le trône comtal...

Il se pencha un peu vers Montjoie, pas trop juste ce qu'il faut et lui proposa de démarrer la cérémonie dès que paraît elle serait...
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Des pas qui s'avancent dans la salle, une robe de soie rouge foncé, pas la même qu'au bal dont les mesures sur pièce avaient été réalisées mais ce presque même rouge vu sur une toile...

Le comte sourit au clin d'oeil et à sa chère Vicomtessa...
Point besoin de grandeur entre nous Ceb et tu le sais bien, quoique en ces lieux c'est de rigueur... A tout à l'heure Ceb...

A son tour lui fit un clin d'oeil puis Arthur joint ses mains devant sous son menton et sourit, quelques jours que cela n'était point arrivé, comme quoi un simple clin d'oeil d'azur pouvait changer bien des choses...

Il patienta tranquillement songeant à la masse des dossiers encore à venir...
Ne pas décevoir le Languedoc... Faire que... Lui le petit Sacristain... Avait foy en ses conseillés... Foy en son Languedoc... Ne pas décevoir...
Le pouvoir pesait mais contre vents et marées, pour l'instant il passait...
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De la retenue de la retenue se répéta Kelak dans sa tête, Lise le regardait inquiet craignant visiblement la même chose que lui

Mais c’est que le blason était trop beau et quand Kelak recevait quelque chose qui lui plaisait et bien il était du genre exubérant et enthousiaste….

Mais bon on ne bisouille pas un héraut…on ne saute pas autour d’elle et on ne lui offre pas une chopine non plus…

bien qu’écrit en tout petit tout cela se trouvait dans le code héraldique

Enfouissant son enthousiasme il se contenta d’une voix sincère et EUPHORique

Merci Montjoie quel magnifique travail je me réjouis de pouvoir arborer cela avec toute la fierté qu’il se doit

Kelak s’imagina déjà la chose…

Une peinture de son château, de son mariage, de son blason…



ferait il un crochet chez DECO, passerait t'il voir Socrate ou se contenterait t’il de son travail personnel il ne le savait pas encore

il poursuivit sa conversation avec la héraut

Ah mon grand-père Tep serait si fier !!! vous ai-je déjà parlé de lui montjoie ??

Kelak s’apprêta à raconter une nouvelle anecdote, au grand dam de la héraut, qui tout comme les trois quarts voir les neufs dixièmes des languedociens, s'en tamponnait l'oreille avec une babouche des histoires de TEPakap

Heureusement Lise sauva une fois de plus tout le monde, un bon coup de coude dans les côtes de son époux et paf le voilà muet... quelques précieuses secondes

Oups voui hum pardon ce n’est pas le lieu pour en parler, j’irai jusqu'à vos locaux pour le faire si l’impatience d’avoir un nouveau récit sur lui ne vous consume pas d’ici là.

Quant à la devise de mon épouse… oui elle a toujours aimé ce qui était long…je vais voir si pour une fois quelques choses de plus court pourra la satisfaire…

le jeune couple retourna s’assoir et croisa d'autres arrivants kelak salua très chaleureusement la chevaucheuse, salua plus froidement le baron bentich, les événements récents avaient pour le moins marqué Kelak, mais le lieu n’était pas propice à en parler il se contenta donc de ce froid salut.

Ensuite le comte arriva, ils s'échangèrent discrètement quelques mots

Hébé vouai si on m’avait dit qu’en jour nos lèvres s’effleureraient j’aurais parié pour un pari d’ivrogne ayant mal tourné…

Jamais pour ce scénario ci

le comte salua alors sa fieulle, il lui murmura quelque chose et un immense sourire illumina le visage de la jeune fille et elle répondit pas un clin d'oeil à Arthur comme pour dire

oui oui c'est en route mais chuuuutt

Cebounette arriva puis Al

Kelak les saluèrent presque avec la retenue de circonstance…

Encore une petite centaine de cérémonie d’allégeance et Kelak aurait appris les bonnes manières

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Le Sènher Kelak venait de répondre chaleureusement à son salut, et elle s'apprêtait à s'installer près du fauteuil désigné mais à ne surtout pas s'y asseoir avant le Roy d'Armes, gare aux convenances, or donc, elle allait prendre place lorsqu'on arriva.

Si elle avait su qu'elle arborerait une jolie couleur garance ce jour, elle aurait évité de porter du bleu. Pourquoi ? Tout simplement parce que le bleu jure horriblement avec cette autre couleur !

Bref, tout allait bien, Montjoie l'avait accueillie avec tiédeur, le mot chaleur n'étant sans doute pas le bon, lorsque le Baron de Saint Didier arriva.
Elle prit le sourire de circonstance qui avait tout de naturel et franc, et allait le saluer lorsqu'elle en perdit son latin. Il fut...charmant on ne peut dire le contraire, sauf qu'elle abhorrait ce genre de remarque. Non qu'elle pensa qu'il le fit exprès, loin de là, mais elle avait toujours fui les hommes un peu trop galants pour des raisons qui n'appartenaient qu'à elle, sauf que là, elle ne pouvait rien dire ni faire si ce n'est continuer à sourire. Sa seule option fut donc de passer au cramoisi non par le plaisir qu'ont certaines dames à être ainsi complimentées, mais par ennui de ne pouvoir répondre que ces gentillesses ne l'atteignaient pas.

Elle respira à fond et tenta un ...

Adissiatz Sènher Baron, c'est un plaisir de vous voir.

A son grand soulagement le prochain arrivant ne lui ferait pas la même farce, c'était le Coms !...qui lui donna l'accolade ! Il était dit que ce serait le jour des surprises. Elle ne rendit pas la dite accolade, vous vous en doutez, elle salua d'une belle révérence, ici il était tout de même le Coms, puis continua sur sa lancée de salutations avec la Comtessa de Menerba à qui elle destina un sourire chaleureux puis un autre vers la Comtessa Alandrisse qu'elle côtoyait en d'autres endroits, mais comme on dit parfois-enfin pas tout à fait- autres endroits, autres mœurs...et finalement le Vescoms Actarius qui venait de paraitre.

Et d'attendre la suite des événements.
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Mounia était restée longtemps pensive après son échange de courrier. Elle avait exprimé ses doutes à son ami Malkav qui l'avait encouragé à accepter.

Elle avait donc harnaché son cheval à la fin de la nuit après avoir prévenu le couvent de Montpellier de son arrivée et de son besoin de gîte et de couvert. La route avait été calme malgré l'épée cachée sous la cape. La blonde avait retracé mentalement son histoire. La provençale à moitié berbère avait fait du chemin depuis sa fuite...

A Montpellier

Elle laissa le cheval au couvent et discuta avec la mère supérieure qui l'encouragea avec bonté. Mounia serait une bonne dame. Elle partit à pied vers le château, toujours en tenue de cavalière : braies, bottes, chemise et cape. La tenue n'était sans doute pas adapté mais la blonde n'avait, dans tous les cas, pas d'habits appropriés. Elle prit cependant le soin d'attacher ses cheveux avant d'entrer dans la salle de plaid.

Cérémonie d'allégeance

Son regard parcourut la salle. Par Aristote, que faisait-elle là?Sa tenue faisait vraiment tâche et tous semblait fort occupés.Elle reconnut beaucoup de gens mais subitement n'osa se tourner vers personne. Se mordant discrètement la lèvre, elle pensa que roturière tout lui était pardonné mais maintenant?Comment se comporter?Et quoi dire pour ce fameux octroi et cette allégeance?Et où s'asseoir bon sang!Elle marmonna avant de se jeter dans la gueule du loup:

Aristote, vous êtes bon. Aidez moi.
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Le Roy d'Armes parle, le Roy d'Armes prend place et s'installe, elle peut donc en faire autant.

Tout les convoqués n'étaient pas encore là, mais peut-être certains d'entre eux ne viendraient-ils pas. N'ayant eu connaissance d'éventuelles lettres parvenues au Roy d'Armes, elle se contenta de saluer le dernier arrivant, comprenez Messer de Vandimion, qu'elle reconnaissait une jeune femme blonde qui venait d'entrer mais qui paraissait bien perdue.

Elle la regarda tout en écoutant Montjoie qui la renseignait sur les us et coutumes essentiels à toute ouverture d'une cérémonie d'allégeances, et lorsque celle-ci lui demanda de lui nommer la nouvelle arrivante, répondit-elle tout aussi bassement...

C'est Mestra Mounia Land, Montjoie. La future Dame de Lédenon.
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Le regard alerte, il observait la foule se présenter pour cette cérémonie d'allégeances, peut habituer à être autant dans la lumière, il faisait pour eux tout ce dont il était capable... Des erreurs sans doutes, des réussites aussi... Mais avec son coeur et son âme investie... Jusqu'à son dernier souffle s'il le fallait...

Son fiers capitaine, davantage homme de l'ombre mais aux qualités indéniables quand au service et au dévouement dans les affaires militaires. Il avait fait déplacement de Carcassonne et il le savait inquiet de laisser ses hommes la-bas alors que le départ se rapprochait...

Il avait oeuvré sous Roderick 1er, ce Jour les rôles étaient inversés... Depuis peu ils se connaissaient mais entre eux un courant été passé...

Arthur se le va du trône et posant main sur son épaule, pris parole de sa voix de Ténor qui habituellement emplissait la cathédrale de Narbonne...

Roderick de Vandimion, Voulez vous être tout à fait notre Homme ?

Arthur retira alors sa main et se recula d'un pas regardant le frère Roderick....
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La question fatidique avait été posée...



Le Celt , toujours genou a terre, donna la réponse murement réfléchie, dans sa langue d'adoption.

Oc! Lo voli!

C'était dit.
Par ces mots il enchainait officiellement sa vie a son comté...
En son for intérieur Roderick savait que ça ne changerait rien.
Sa vie avait été enchainée au Languedoc le jour ou il était arrivé a Narbonne.
Accolade... Baiser de paix...
Attendre et s'adapter telle aurait pu être la devise de Roderick
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Vicomte de Beaumont-du-Roure, seigneur d'Aumes et de La Rochette
En attente de blason

Roderick s'était relevé sur demande et la baiser de paix échangé.
Il regarda le Coms et lui répondit en ces termes.

Je vous reconnais, Arthur Cano de Genolhac, comme Coms du Languedoc et mon suzerain légitime. Je vous jure en ce jour fidélité, aide et conseil. Le Trés Haut fasse que mon bras et mon epée soient longtemps encore au service du Languedoc
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Vicomte de Beaumont-du-Roure, seigneur d'Aumes et de La Rochette
En attente de blason

Il était en retard! Ariana avait dû partir plus tôt pour aider Ingeburge à préparer la salle, mais il ne voulait pas manquer l’allégeance faite à son ami. Il avait aussi pris plus de temps. Depuis qu'il pouvait chevaucher à nouveau, la difficulté devenait de s'arnacher sur le cheval. Avec une jambe incapable de le tenir en place et un bras bien incapable de le retenir en cas de chute, il n'avait d'autre choix que de se sangler. Bien sur, personne ne devait voir qu'il était littéralement attaché et qu'il ne pouvait donc pas sauté de cheval ou même avoir une certaine liberté de mouvement.

Quoi qu'il en soit, dans l'écurie ce fût un gentil écuyer qui l'aida à descendre de cheval. Après un peu de brossage, son habit devint aussi soyeux et brillant que la robe du destrier. Il pus alors se diriger vers la salle de plaid.

Arrivé là... Oui bon, il n'est pas sur de pouvoir s'y sentir vraiment à sa place, mais enfin, il doit ça à son "patron" et ami. Il avance donc dans la salle et salut son épouse d'un léger baisé soufflé avant d'aller rejoindre, aussi visiblement que possible, une autre amie, Cebyss! Il s'approche d'elle et la salut chaleureusement, mais silencieusement.

Bonjorn Cebyss! C'est un grand jour pour ton futur gendre non? Et toi, comment va-tu?
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Mounia sursauta à l'appel de son nom. Sa gorge se noua et elle sentit ses jambes flageoler. Elle respira un grand coup et s'avança en tachant de garder la tête droite et le visage avenant. En marchant, elle tâcha de se remémorer les gestes et les paroles de l'ancien coms.

Arrivée devant Arthur, elle lui sourit amicalement avant de mettre genoux à terre et d'incliner la tête vers le sol en signe de soumission. Elle priait pour ne pas commettre d'impairs et pour être digne du titre qu'on lui offrait pour ses services au Languedoc. Elle jeta un oeil discret vers la maîtresse de cérémonie voir si une grimace de dégout ou de moquerie ne traversait pas son beau visage.
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Roderick lui fit salut militaire et quitta prestement la salle pour s'en aller rejoindre ses frères d'arme.

Il n'eut pas attendre longtemps que Montjoie appelle la suivante... Mounia...

Mounia qui déjà s'avançait et mettait un genou à terre, comme nombre sa dévotion au comté n'était plus à démontrer et sa constance à la mairie de Nîmes d'un secours inconditionnel pour cette ville... Le temps, il le savait commençait à lui peser et du sang neuf était attendu à Nîmes pour lui permettre un repos mérité.

Arthur devant Mounia dis alors les mots coutumiers...

Mounia Land, voulez vous être tout à fait notre femme?

Ces mots toujours le surprenait mais la tradition Languedocienne continuerait ainsi longtemps...
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Arthur voyait dans le regard de la blonde Mounia, ce même désarroi que lui même avait connue deux mois auparavant... Fort de ses amis présent, il avait trouvé force et courage. NE voyant pas son époux, il lui adressa un regard de soutien et lui murmura... Tu t'en sort très bien...

De ses mains posés sur ses épaules, il l'aida à se relever et posa sur ses lèvres le baiser chaste de cette coutume ancestrale...

Puis, il fit un pas en arrière toujours souriant... Attendant son allégeance...
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Et comme elle le lui avait murmuré quelques minutes plus tôt quand elle s'était avancée vers le trône, Ingeburge se pencha vers Mounia et lui indiqua à mi-voix la marche à suivre maintenant que cette dernière avait formellement accepté de devenir vassale du Languedoc et que le comte l'avait favorablement reçue :
— C'est encore à vous. Il vous revient de prêter serment et d'assurer votre suzerain de votre fidélité, de votre aide et de votre conseil pour les terres de Lédenon.
Cette première fois, Ingeburge l'avait elle-même vécue. C'était un instant particulier, déroutant quand on n'y connaissait rien, ou si peu. D'où son assistance promise.

Son rappel effectué, le Roi d'Armes retourna à son pupitre mais ne se rassit pas. Il lui restait encore quelque chose à faire. Là, elle reçut le baron d'Apcher, qu'elle salua d'un bref bonjour à voix basse, afin de ne pas troubler l'échange en cours.
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[Oooooo mon batôôôôoooooo]

Doudiou! Mais hissez moi donc cette voile !!!

Trépignait d'impatience le vicomte. Il était attendu, attendu pour une cérémonie de la plus haute importance. Non seulement elle était sous la supervision de son vassuzerain Arthur Cano mais une amie chère à son coeur allait recevoir ce que depuis bien longtemps elle méritait. A ses interrogations il lui avait répondu ce qu'à lui même on lui avait dit lorsque le choix était venu à la fin de son règne. La noblesse languedocienne avait besoin de gens comme elle.

Il ne savait pas encore à l'heure actuelle si elle avait décidé d'officialiser le fait d'être sa voisine et plus particulièrement celle de ses vassaux de Domazan Kelak et Lise. Aussi curieux qu'il était il désirait connaitre le choix final.

Mais le navire n'avançait pas comme il le voulait.

Nous sommes trop lourd, que tous les tonneaux soient vidés!

Ordonna-t-il en prenant sa dague pour le planter dans une tonneau et y apposer sa bouche face au trou formé. Ils devaient avancer et tous les moyens étaient bon. Il montra l'exemple.

Quelques instants plu tard, hallucination ou non, le fier château de Rochefort d'Oc commençait enfin à se dessiner. L'on pouvait apercevoir la plus haute tour du Castel.

Malkavien il était, pris surement par la folie ou l'abus d'alcool il entreprit l'accostage du navire sur la rive. Ils ne pouvaient attendre d'accoster en Uzège. Ce fut périlleux mais en fier capitaine il y parvint retrouvant son équipage les fesses serrées plus que de la normale.

Ni une ni deux il sauta par dessus bord se plongeant dans le gard. Les pieds dans l'eau il gagna la rive puis s'élança vers le Castel. Alors que son bienveillant peuple célébrait son retour. Il s'écria.

Une monture! Qu'on m'apporte un cheval je vous prie!

Arnhild, capitaine de la garde Rochefortaise, toujours plus vive que jamais se hissa sur la selle de son cheval et attrapa en vol le vicomte. Elle ne pouvait laisser passer une telle occasion de faire pendant plusieurs jours corps à corps avec son maitre. Ce dernier fut surpris mais ravi. Il enlaça la belle suédoise ce qui lui procura la force d'avancer plus vite que jamais.

Fonces, Arnhild, fonces direction Montpellier!

Il n'eut point le temps de se changer, ni même de dire au revoir à son équipage ou encore de saluer son peuple. Le retard était trop important pour s'attacher aux convenances. Ils ne lui en voudraient pas sachant le pourquoi du comment.

[Montpellier]

Plusieurs jours de cheval les amenèrent à Montpellier au castèl. Le voyage depuis plus d'une semaine avait été éprouvant mais jamais Malkav n'aurait failli à une promesse. Ses valeurs lui donnant la force de poursuivre.

Il était déjà en retard lorsqu'il se présenta devant la salle de plaid. La cérémonie avait sans doute déjà commencé. Son allure était loin de celle que l'on pouvait attribuer à un noble. Il était sale et son odeur légèrement incommodante. Sa chemise était à moitié déchirée laissant dévoiler une grande partie de son torse. Ses braies de nature blanche arboraient un beau marron.

Les gardes de la salle voyant un tel personnage s'avancer se braquèrent et lui défendirent d'entrer. Le vicomte du sortir de sa besace sa couronne vicomtale qui ne suffit pas. A deux doigts d'être jeter en geôle pour vol et usurpation ce fut Arnild qui leur trancha la gorge pour permettre à Malkav d'entrer. Du moins, c'est ce qui sera plus tard raconté..la vérité moins sanguinaire étant que Malk pu retrouver heureusement l'invitation à la cérémonie de Montjoie.

Les portes s'ouvrirent donc avec le fracas caractéristique de chaque entrée du vicomte. La salle était comme à chaque fois presque parfaitement décorée arborant des oriflammes plus beaux les uns que les autres. S'avançant dans l'allée centrale, Malk aperçut au loin sa vieille amie Mounia à genou. Il arrivait donc à temps! L'iceberg n'étant pas encore en mouvement, le serment ne devait pas être échangé. Il s'en serait voulu de rater l'anoblissement de Mounia et ainsi l'entrée d'une vraie noble dans l'assemblée nobiliaire du Languedoc. Assemblée qui commençait à reprendre fière allure.

Le vilain petit canard qu'il était ne se rendit pas plus en public, il alla trouver place. Il lança tout de même un salut bienveillant à ses vassaux y compris celui sur le trône comtal. Il était fier d'un tel spectacle.

Une fois confortablement installé il tenta tout de même d'arranger ses longs cheveux pour effacer ce look bad boy. De fraiches odeurs se véhiculaient en provenance de chaque noble présent. Le parfum charmeur de ses belles dames l'envoutèrent comme à chaque fois. Apaisé, il se promis de lutter pour ne point s'endormir... Arnild non loin y veillerait.

Première sortie officielle comme mestresse.
Changer d'apparence avait été son premier soucis, car les gens se font naturellement une idée des autres d'après ce qu'ils en voient, et on pouvait ajouter à cela "dis-moi qui tu fréquentes et je te dirai qui tu es". En d'autres termes, puisque le senher Salvaire avait accepté de la mener à la cérémonie et qu'ils y paraitraient de façon à ne laisser aucun doute sur leur relation, elle s'était fait un devoir de lui faire honneur : pas d'ostentation, mais plus question de garder sa simple tenue bourgeoise. Ils avaient passé du temps à lui choisir robe seyante, qui la mette en valeur sans pour autant qu'elle la mette à égalité avec les vraies donas : de l'élégance et une jolie tournure, mais un minimum de sobriété. Car Boulga, si elle tenait à assumer au mieux ce nouveau rôle de mestresse officielle, tenait tout autant à rester à sa juste place : hors de question d'aller faire de l'ombre à des donaselas qui auraient pu épouser le double baron ni de se mêler à elles sans y avoir été invitée.

Fière, elle l'était, plan segur. Fière de l'affection et de la confiance que son senher lui portait, et c'est donc souriante et toute droite qu'elle entra dans la salle de plaid, à son bras.
Elle le lâcha cependant avant d'arriver jusqu'au Roy d'armes.
La présence du senher Bentich lui rappela la grave affaire à laquelle ils avaient pris part, mais elle se refusa à porter quelconque jugement, même en son âme et conscience : elle avait eu vent au castel, presque par hasard, d'un autre incident similaire, mais avec une autre armée languedocienne, seulement un ou deux jours après le premier. Elle en restait simplement à se demander pourquoi celui-ci n'était pas arrivé jusqu'en place publique.
Elle chassa ses tristes pensées et s'installa à côté de Marieline, qu'elle était bien contente de revoir après tous ces jorns de voyages.
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Surpris d'entendre Monjoie appeler Mélissa de Montbazon-Navailles, dicte l'Alouette et de comprendre que le programme était changé...

Fronçant légèrement les sourcils en retournant sur son trône, une fois assis, lui murmura... Je ne comprends guère Montjoie ce changement, pourriez vous me dire que quoi il retourne ?

D'un oeil circulaire, il fit le tour de l'assemblée mais rien ne lui laisser paraître le pourquoi du comment... Dubitatif il était ...
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Et encore une ! Il ne les compte plus, tellement il a participé à des cérémonies de ce genre. Pendant longtemps, il n'y est apparu qu'en tant que garde d'argent, puis en tant que commandant de l'unité d'élite aujourd'hui dissoute, avant enfin de s'y présenter en tant que vassal pour prêter le fameux serment d'allégeance. Le rituel ne change jamais d'un iota. La question qui se pose, c'est s'il devra attendre son tour en fonction de son heure d'arrivée ou de son rang dans la noblesse languedocienne. Auquel cas il va encore devoir trouver un pilier confortable afin de se reposer des heures passées penchées sur des pièces de procédure et sur son siège à écouter les uns et les autres parler, les uns pour faire condamner, les autres pour essayer de sauver leur peau. Il y a bien ce pilier à droite, qui l'a accueilli si souvent dans ces moments de profonde solitude et d'attente éperdue.

Lorsqu'il fait son entrée dans la salle, habillé de gris et de noir, il tente de se faire discret. Plusieurs membres de la noblesse sont présents, mais il ne peut pas dire qu'il les connaît très bien pour la plupart. Il salue chaque personne d'un hochement de tête, plus appuyé pour certains qu'il connaît plus particulièrement ou qu'il côtoie fort souvent, comme Messire Actarius ou Messire Finubar. Il adresse une courbette polie à la nouvelle prime ambassadrice, dont le charme est bien supérieur à celui de son prédécesseur. Faisant quelques pas, il s'approche du Roy d'armes : "Bonjour, Madame. Je vois que vous officiez à nouveau pour cette cérémonie d'allégeance. Je vous souhaite bon courage pour cet office et vous prie de noter que le baron d'Anduze est présent afin de remplir son devoir de vassal".

Puis il jette un coup d'oeil rapide vers son pilier fétiche pour s'apercevoir qu'il n'est point occupé.
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Un regard sur les allégeances qui s'enchainaient plus que rapidement. Elle observa Celt qui partait déjà de la cérémonie. Petit pincement des lèvres, il n'allait pas partir sans sa logisticienne tout de même. Il passa les portes et là, un doute commença à se creuser dans son esprit. Puis Montjoie fit entendre sa voix, déclamant le nom de la Montbazon. Un froncement de sourcil plus tard, la jeune femme se demandait comment le grand manitou des hérauts arrivait à savoir des détails qui n'étaient pas si connus que ça. Elle s'avança prestement, déjà que la brunette grillait la politesse, il n'était pas utile de se faire désirer en plus. Un remerciement de la tête à la Bourguignonne avant de saluer le Coms du Languedoc.

Nous, Alandrisse de Montbazon-Navailles, Comtesse de Pézenas, Vicomtesse de Cessenon et Baronne de Pouget, vous reconnaissons, Arthur Cano de Genolhac, comme Coms légitime du Languedoc. Nous jurons fidélité, aide et conseil. Tant que vos choix seront en accord avec le bien être de la Couronne de France.
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[En refonte]

Le programme avait été changé et en quelques mots s'en rappela la raison enfin tout du moins pour ce changement, dont pourtant peut se devait d'en connaître. Un signe de tête à Montjoie comprenant les propos...

Puis l'Alouette s'avançant, il se releva et à son devant se présenta...

J'accepte votre allégeance Comtesse Melissa, dicte Alandrisse et en retour je vous promets protection, justice et subsistance pour les terres de Pézénas, Cessenon et du Puget.

Arthur alors donna le chaste baiser à la soeur Alouette qu'il côtoyait de plus en plus par delà ses différentes fonctions, femme d'énergie et de sagesse elle était...

Il se recula et lui remis alors un ouvrage d'un poète originaire de Cessenon et quelques brassées d'Oeillets Jaunes symbolent de votre exigeance dans le travail dont vous faites preuves.

Je vous sais devoir rejoindre Roderick, qu'Artistote veille sur vous !

Arthur se recula et patienta pour la suite de la cérémonie...
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Impavide, Ingeburge écouta l'échange. Elle sentit bien, tant chez le comte du Languedoc que la comtesse de Pézenas, mais elle demeura de marbre, se contentant de tendre l'oreille pour ne rien perdre de l'échange entre vassale et suzeraine. Il suffisait simplement que tous sachent qu'elle savait beaucoup de choses et que chaque information qui tombait dans son escarcelle était toujours, tôt ou tard, exploitée et utilisée à bon escient.

Tranquillement, elle dit, une fois son tour venu :
— Que se présente ensuite messire Kelak Akap, pour les terres de Montmoirac.

Le Roi d'Armes gérait et c'était bien tout ce qui comptait.
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Mounia remercia Kelak d'un sourire chaleureux et d'une bise amicale avant de lui glisser.

Je suppose que l'on fêtera ça très bientôt...Prépares toi!

La blonde rejoignit ensuite le fond de la salle et tandis qu'elle écoutait sagement, un pssst psst désagréable lui fit tourner la tête. Malkav ici!Elle se dirigea en silence vers lui et se plaça juste derrière son ami avant de lui chuchotter à l'oreille.

Si j'avais su que t'étais là, j'aurais été bien plus vaillante!
Mais dis moi, à côté de toi, je suis bien élégante. Un souci en route?
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Cette cérémonie-là promettait d'être plus rapide que les deux précédentes auxquelles Boulga avait déjà assisté. Il y régnait un grand calme, un bel ordre, du moins en apparence, et ceux qui prêtaient serment semblaient bien pressés de partir.
Rien à voir avec le mini-scandale de la dernière fois, quand deux doubles barons s'étaient disputé les faveurs d'une héritière. D'ailleurs où était-elle ? Repartie elle aussi voir sa soeur en Bourgogne ? En même temps que dona Jehanne_Elissa ?
Et le senher Jehan-Djahen ? viendrait-il ici pour prêter serment ou enverrait-il un courrier ? Depuis sa visite à Mende, vers la fin du mois d'avril, Boulga n'en avait pas eu d'autres nouvelles que les publications officielles du comté. Elle n'avait jamais répondu à la lettre qu'il lui avait laissée, celle qui annonçait son départ de Mende sans elle. En vrai, elle n'avait jamais osé répondre, même pas pour l'assurer de son amitié, car ce qui s'était passé à Mende était trop... trop... la pensée de Boulga butta à cet endroit, elle ne parvenait pas à trouver le mot juste. Trop entaché de passions et sans doute de folie. Voilà, quelque chose dans ce goût-là.
Un orage, une tempête était passée, qui avait bousculé le senher Jehan, le senher Salvaire aussi, sans doute, et elle-même.
Et maintenant que le calme était revenu, elle se demandait ce que leur hôte de quelques jours était devenu. Elle savait seulement qu'il avait tenu au moins une résolution prise au cours de son séjour. Et l'annonce lui avait fait plaisir.

Boulga fut tirée de ses pensées par les psss psss passablement bruyants d'un personnage qu'elle reconnut pour un des nobles du Lengadoc.
Enfin, bruyant, c'était beaucoup dire ! Il le paraissaient surtout parce que tout ce beau monde restait sage et silencieux.
Elle tourna la tête vers son senher et étouffa un soupir derrière son sourire. A celui-ci, elle avait donné sa vie. Mais elle la lui rendrait tojorn la plus légère possible à porter.
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Le vouloir était franc et massif comme la corpulence de l'ami Kelak, aussi il le pria de se lever afin qu'il puisse alors faire son allégeance...

Mais avant qu'il ne parle, Arthur posa ses bras sur ses épaules et lui donna le baiser fraternel...

Il se recula ensuite et fit signe au servant de lui apporter le présent préparer dont nul doute Kelak en ferait bon usage...
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...il revient au galop

après avoir reçu sont baiser de paix, Kelak se mit à loucher de plus en plus sur le servant qui tenait quelque chose

il fantasma également sur la suite des évènements si son souvenir était exact il faudrait jurer fidélité à tutur et en échange le comte lui promettrait aide protection et tout un tas de truc...

l'aide et la protection hum kelak n'en avait pas trop besoin

par contre ce que Kelak désirait plus que tout c'est qu'arthur donne quartier libre à Lise au moins un soir par semaine...^^

hum difficile à caser en pleine cérémonie d'allégeance, meme pour Kelak, même pour un vassal de malkav...

kelak se résigna donc à la version officiel

Je te reconnais, Arthur Cano de Genolhac, comme Comte du Languedoc et mon suzerain légitime. Je te jure en ce jour fidélité, aide et conseil pour les terres de Montmoirac


il ajouta à voix plus basse tout en posant sa main sur l'épaule de son ami

Et si un soir tu as besoin simplement d'un ami pour boire un calva loin de toute la pression qu'incombe à ta fonction surtout tu n'hésites pas hein

kelak se retourna rapidement pour échanger un regard avec son épouse et apperçut son amie Fred,

un sourire illumina le visage de kelak pourtant déjà bien joyeux....

pfff encore devoir retenir son enthousiasme pas de hey fredouille ou de truc du genre, juste un léger salut de la main...

du moins pour le moment

il se retourna vers le comte et le fixa comme un gosse fixe le père noël après avoir fait la queue durant une heure dans un marché couvert... dans les yeux de kelak on pouvait lire "il est ou mon cadeau^^"


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— Montmoirac, Votre Grandeur. Vous n'êtes nullement le seigneur dominant de Domazan.

La phrase vint à l'issue du dialogue, du baiser et de la remise de cadeau. Il y avait des choses qui devaient être dites et c'était son rôle de relever ce qui devait l'être. Et puis, ça montrait que le témoin héraldique, il était loin de piquer un somme.

Un coup d'œil à son ordre de passage plus tard, elle dit :
— Que s'avance messire Bentich, pour les terres de Saint-Didier-en-Velay.
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C’était au tour de Ben de s'avancer, il fait un baise mais a Mounia au passage et la félicita

Tu le mérites ma belle je suis fier de toi

Puis il s'avança vers le trône mais ralenti le pas pour éviter d'arriver en pleine conversation entre le Coms et Montjoie, une fois qu'il fut sur, il accéléra pour revenir à un pas normal

Il mit un genou à terre devant Arthur et attendit la suite des évènements
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Et Ingeburge de compléter les propos de son chevaucheur, placide :
— Et il est indiqué que la seigneurie meut de Rochefort d'Oc sur ce document que vous présentez et qui a été écrit par moi, par personne d'autre et qui n'est destiné à personne d'autre que moi. En outre vous savez fort bien pour Domazan, vous étiez présent lors de l'octroi, Votre Grandeur. De surcroît, quand vous avez reçu le vicomte Celtic de Vandimion, lui aussi vassal d'un noble du Languedoc, vous n'avez pas parlé d'Aumes qui est pourtant inscrit sur ce document, de la même manière que Domazan. Enfin, j'ai appelé pour Montmoirac et c'est tout, je n'ai rien dit d'autre. Mes sages paroles ont été prononcées à voix haute, suffisamment en tous les cas que pour la personne concernée et présente dans la salle, donc pas à côté de moi, contrairement à vous, m'entende et s'avance. Il vaut mieux donc répéter ce que je dis puisque mon document ne vous est pas compréhensible. Mais peut-être au final que je ne sais pas de quoi je parle, c'est en tous les cas ainsi que je prends votre remarque.

Tout ceci avait été murmuré, pour ne pas rajouter la confusion à la confusion mais tout ceci avait été dit d'un ton ferme et calme. Montjoie gère, qu'on se le dise. A Arianha, elle glissa :
— Merci bien, ma dame.

Aaaaaaaaaah! Le baron de Saint-Didier-en-Velay.
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Une fois devant le Coms, celui ci mit sa main sur l’épaule de Ben et la phrase fatidique arriva. Ben se dit qu'il n'y avait vraiment pas a se poser la question, mais le protocole le prévoyait et il fallait et il fallait s'y plier.

Ben pris une grande respiration et d'un voix neutre et clair il répondit

Oui je le veux votre Grandeur.

Une fois cela fait il attendit la suite patiement
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Et le cérémonial continuait avec les suites logiques des choses.

Il se releva à la demande d'Arthur et son regard franc fit comprendre au Coms, que rien ne pouvait l'atteindre, il avait sa conscience pour lui ce qui était loin d'être le cas de beaucoup, présent ici dans cette salle ou même sur les terres Languedociennes.

Une fois debout et apres avoir eut le baiser traditionnel. Ca faisait deux fois deja qu'il faisait ce geste sur un homme et bon c’était la tradition et c’était symbolique, mais fallait pas que ça devienne une habitude, jusqu'à présent Roderick et Arthur était disons dans la logique des choses, mais si un jour le Coms en place était porté sur les pratique disons non conventionnel, ce serait Aeris qui viendrait, fallait pas pousser quand même.

Ben repris sa voix clair, neutre et naturelle pour faire son serment

Je te reconnais, Arthur Cano de Genolhac, comme Comte du Languedoc et mon suzerain légitime. Je te jure en ce jour fidélité, aide et conseil pour les terres Saint Didier en Velay

Une fois cela fait Ben attendit, comme il avait l'habitude de le faire depuis quelques semaines avec patience la suite des évènements. Ce que l'on pouvait perdre comme temps a attendre que ce soit pour une chose ou pour une autre. mais ne disait on pas "La patience est mère de toutes les vertus", et il fallait en avoir en Languedoc, avec toutes les magouilles et manigeances qui pullulaient sur les terres qui avait vu grandir le recteur
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Le regard lorgnant vers le buffet, la duchesse d'Auxerre s'imaginait croquer dans un de ces admirables petits pâtés à la viande proposé à la dégustation de tous. Admirables car confectionnés selon la recette qu'elle appréciait tant et qu'elle avait communiquée; admirables car elle en avait supervisé l'élaboration, juste avant de surveiller l'aménagement de la Salle du Plaid; admirables car bien frais tout en étant chauds. Admirables. La tentation était grande, elle avait encore le nez plein du fumet cueilli dans les cuisines même si maintenant les senteurs de disputaient maintenant la place. Mais succomber si tôt, c'était un risque à passer la journée à manger ces remarquables et goûteux petits chaussons de pâte fourrée de farce relevée d'épices et de condiments.

Bast, il y avait autre chose à faire avant. Elle s'exécuta, reléguant sa fringale :
— Que se présente maintenant Sa Grandeur Cebyss l'Acier, pour les terres de Minerve et de Saissac.
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Manifestement on pouvait noter deux choses. La première était que l'odeur d'Homme que dégageait Malkav n'était point aussi néfaste qu'il pouvait le penser. Elle n'attirait presqu'aucun regard au point que le Rochefortais passait pour quasi invisible.

La deuxième était qu'à priori les gens qu'il côtoyait étaient plus habitués à voir un vicomte soigné. Il était vrai que le temps où il terminait ses nuits dans un fossé était loin. Seuls les fameux fossés d'Uzès en témoignaient ayant épouser la forme de son corps. Tellement pas habitués que peu le reconnurent. Il abandonna un instant d'essayer d'attirer l'attention de Montjoie surtout qu'après un regard interrogateur de son vassal de Domazan, un souffle doux et chaud d'une belle blonde vint lui caresser l'oreille.

Ma beauté!, s'exclama t-il!

Toutes mes félicitations belle voisine. Tu as été parfaite. Et tu vois...

Il se présenta de la tête aux pieds.

Pour rien au monde je n'aurai râté ton anoblissement! Bienvenue chez les fous... L'histoire serait trop longue à te raconter mais cela fait une semaine que je fais la course pour arriver à temps.

Il lui porta une caresse amicale et bienveillante sur la joue. Mounia était vraiment une personne chère à son coeur tant pour sa bonne humeur que pour l'amour qu'elle savait porter à son prochain. Ou peut-être cela était du plus simplement à la période "blonde" que Malk traversait. Ses blondes qui lui faisaient tourner la tête. Des blondes plus gouteuses les unes que les autres, d'un caractère d'exception. Des blondes qui donnaient envie de lever l'épée et de dire "stop aux rumeurs!". En particulier une, bafouée injustement... Des blondes qui donnaient envie de chanter.

"Les gens disent des choses folles,
Juste parce que je l’ai dit, ça ne signifie pas que j'ai voulu le dire,
Juste parce que tu l’as entendu,

La rumeur court, ooh,..."*

Des blondes dont il n'hésiterait pas à défendre l'intégrité même si ses mêmes rumeurs empiétaient sur sa propre réputation. Malk était ainsi, il ne supportait pas l'incompréhension.

Voilà qu'il était reparti dans la rêverie. Mais une vieille et non moins importante connaissance arriva. L'avantage de cette cérémonie était tout de même de revoir des personnes chères.

Hey Fredouille !, lança-t-til alors que ses vassaux pas encore dévergondés n'auraient pas osé.

Il invita la croqueuse d'homme à venir s'installer près de lui. D'autant plus que pas plus que lui, elle n'attira pas l'attention de Montjoie qui ne nota pas sa présence.

Ravi de te revoir beauté. Quel bon vent t’amène?

Finalement, malgré la fatigue cette cérémonie s'annonçait bien. Voir ces visages ravissait le vicomte. Il tendit une oreille attentive lorsqu'on parla de lui.

Envie de se lever en déclarant, où est le problème de rendre honneur à la vicomté la plus forte de ce comtat, Rochefort d'Oc? Mais il se tut car il savait que Montjoie avait eu raison de reprendre son vassuzerain.

Les allégeances s'enchainaient à un rythme fou. Malk aperçut d'ailleurs les couleurs de Laulau dans la salle. Celles de Baumont de Roure. Cela ne l'avait pas choqué auparavant. Il eut alors une pensée à sa défunte amie...

Sage comme une image la donzelle..certains dirait que tout dépend de la dite image, mais pour le coup c'est une blonde muette et à peu près tranquille qui assistait au pas très joyeux défilé des allégeances.

Un soupir en voyant Roderick et Al quitter la salle précipitamment, une furieuse envie de se lever en hurlant * Attendeeeeeeeez moi!!*, et rien...
Une blonde résignée et responsable..on aura tout vu.

Quitte à être coincée ici, autant profiter du spectacle, d'autant plus que la belle blonde nimoise s' avançait vers Montjoie.
Lise souria et murmura à l'oreille de son époux

T'as vu çà chéri, incroyable, Mounia anoblie! Faudrait quand même pas que çà devienne une habitude de récompenser trop vite les gens qui s'investissent sans compter pour le comté.

Sage oui, mais pas endormie et l'arrivée pas si discrète que çà de Malkav attira son attention.
Enfin ce n'est pas l' entrée du marin au long cours qui la frappa en premier, mais bien celle de sa nouvelle meilleure amie...la pomponnette en short.
Décidement, allez savoir pourquoi mais rien a faire, elle ne l'aimait pas celle là et Kelak un peu trop.
Lise grimaça en voyant le regard quasi lubrique de son époux détailler les courbes aguichantes de la garde du corps malkavienne et lui colla un grand coup de coude dans les cotelettes avant qu'il ne se mette a baver.

Tu veux un coup de main ?

Nan mais j'vous jure les hommes..des cuissots exhibés et on les tient plus.
Lise jeta un regard pas vraiment engageant à la brune puis fit un grand sourire blondivassalesque à Malk.
Un peu surprise, la donzelle l' observa avec sans doute avec un peu trop d' insistance mais ce teint buriné, les cheveux emmêlés et cette chemise déchirée...

Un petit sourire s'afficha malgré elle sur son visage, déjà son esprit retord imaginait Kelak en vieux loup de mer sexy en diable et seule l'intervention du roi d'arme lui permit de reprendre ses esprits.
La blonde se retourna et souria tendrement à son époux tandis qu'il allait renouveller son allégeance au Comté...néanmoins dès leur retour, elle s' occuperait de ses chemises, toutes ses chemises!

Cette allégeance avait quelque chose de particulier pour la jeune fille.
Les deux hommes qu'elle aimait le plus se tenaient l' un devant l'autre.
Son époux, son faiseur de miracles, sa source inaltérable de bonheur, et Arthur, son Parrain, celui qu'elle tenait en son coeur pour père, il n'en fallut pas plus pour lui arracher une larmichette..
Sensible la Lisette..té n'importe quoi, les hormones bien sur, çà fout un de ces bazar çà chez une femme!

Enfin c'est toute attendrie qu'elle assista au bisou, ravie qu'elle vit Kelak revenir avec de l'Armagnac et des étoiles pleins les yeux qu'elle observa la suite de la cérémonie.

Ben, puis la jolie Cebounette qui s'avance.
La main de la drôle se glissa dans celle de Kelak , et que le spectacle continue..
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La Comtesse se releva, et sans relever la tête répondit d’une voix claire à la question du Comte.

Oui, je le veux

Réponse qui coulait de source pour la brunette dont le Languedoc coulait dans les veines, mais il fallait la donner. Elle releva finalement la tête et attendit la suite du cérémonial.

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Le pacte scellé, la Comtesse d’une voix claire déclara ce serment d’allégeance qui pour elle était une évidence.

Nous, Cebyss l’Acier, vous reconnaissons, Arthur Cano de Genolhac, comme Comte du Languedoc et notre suzerain légitime. Nous vous jurons ce jour fidélité, aide et conseil pour les terres de Minerve et Saissac.

Son devoir accomplit la Comtesse se tut attendant le retour du Coms.
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La voix était claire, le Languedoc elle avait dans la peau... Le temps était venu pour lui rendre la pareille, Il fit signe au servant de lui apporter les présents et avant cela repris parole...

Dona Cebyss, J'accepte votre allégeance et en retour je vous promets ainsi protection, justice et subsistance pour les terres de Minerves et de Saissac.

Il fit quart de tour pour faire face au servant puis il pris une broche au couleur de l'Azur de Saissac qui servirai l'hiver prochain pour accrocher un col ou un châle, et un bouquet de Perces-neige symbole de l'espoir de jours moins sombre entre eux qu'ils ne le sont ce jour...

Voici pour vous Dona Cebyss, une broche aux couleurs de votre fief à Saissac et ces fleurs dont vous connaissez sans doute la signification.

Arthur recula d'un pas... Les yeux baissés, le coeur las et priant le Très Haut qu'Aristote veille sur elle... La suite de la cérémonie allez ensuite continuer...
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Ingeburge n'eut pas besoin de faire glisser son index orné d'une émeraude le long du vélin reprenant l'ordre de passage, elle savait fort bien qui devait être appelé après la comtesse de Minerve qui venait d'être chargée d'un bouquet de fleurs et cette absence de vérification n'était pas dû à sa bonne mémoire, non, mais à bien autre chose. Depuis qu'il était entré, elle pensait, anxieuse, à cet instant où elle devrait l'appeler et où il s'approcherait du trône pour prêter serment, sans qu'elle eût la possibilité de l'interroger, de prendre des nouvelles et s'il lui pardonnait le tour de passe-passe auquel elle s'était, à son cœur défendant, livrée. Elle n'avait pas peur de se trahir, il y avait trop longtemps qu'elle opposait à tous et toutes circonstances un masque de froide hauteur. Ce qu'elle craignait, c'était cette absence de réponse puisqu'elle ne pourrait poser de question là où pourtant elle avait besoin de savoir.

Le doigt blanc glissa sur le parchemin néanmoins, même si elle pouvait et saurait se contrôler il fallait encore et toujours donner le change et de sa voix indifférente, elle dit :
— Que s'avance désormais Sa Seigneurie Actarius d'Euphor, pour les terres du Tournel et de Florac.

A l'intérieur, en revanche, c'était bien autre chose.
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Et le Vicomte, qui avait assisté souriant aux échanges précédents et plus particulièrement celui de la blonde Nîmoise, se leva et approcha du Comte. La voix glaciale qui l'avait appelée ne le perturba pas. Il était désormais habitué à ce vent du nord et, quand bien même son coeur fût demeuré indifférent, il ne s'en serait pas alarmé. Elle était ainsi, fidèle à elle-même, impénétrable et froide, ténébreuse et belle. Et ainsi il l'aimait. Son regard ne s'arrêta pas sur elle pourtant, mais vint se fixer sur le clerc devenu Comte. Le temps de renouveler l'allégeance était venu.
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Oc, rétorqua un Mendois, toujours bien campé sur ses jambes et tout en lançant un regard farouche au Comte. Farouche car il disait "pas de baiser avec moi, une accolade juste une accolade". Le mystère de ses iris fut-il déchiffré ou non ? Peu importait au final, le Vicomte se prêta de bonne grâce à l'échange physique et ne tarda pas à reprendre la parole une fois celui-ci "consommé".

Moi, Actarius d'Euphor, vous prête serment d'allégeance pour ma Vicomté du Tournel et ma Baronnie de Florac. Je jure solennellement de demeurer fidèle à la Couronne Comtale que vous portez et incarnez ainsi que je l'ai toujours été, de vous apporter mes conseils et mon aide. Soyez assuré que vous trouverez en moi un vassal dévoué à ses terres et au Comté qui l'a vu naître.

Inutile d'en dire plus, le ton de sa voix et ses iris scintillant de conviction suffiraient à faire entendre toute l'importance que portait ce serment pour le Phénix.
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Les messagers ont toujours le don d'arriver au moment le plus inopportun : quand vous vérifiez vos livres de comptes, quand vous vous apprêtez à déjeuner, quand vous allez prendre votre bain ou quand vous êtes sur le point de vous coucher. Et plus le moment est inopportun, plus ils semblent être disposés à débarquer sans crier gare. Pour une cérémonie d'allégeances, un messager ne tombait jamais – ou rarement – au mauvais moment, il devait venir, signe que celui qui l'envoyait et ne pouvait se présenter en personne, pensait à ses devoirs. Aussi celui qui venait sur les ordres de la comtesse du Gévaudan fut accueilli de manière fort civile et même davantage car il permettait à la duchesse d'Auxerre de ne pas rester comme une bécasse à boire les paroles du vicomte du Tournel. Certes, personne ne l'avait pris en pareille posture mais elle ne cessait de songer que Ça devait se voir comme le nez au milieu de la figure alors que Ça ne devait pas être remarqué. Un miroir aurait pu la renseigner, elle n'arborait pas un air benêt mais voilà, elle ne pouvait se mirer et s'imaginait le pire : l'arrivée du messager fut donc une bénédiction.

L'homme repartit, juste après que l'Euphor se fût détourné, décidément, le premier n'avait pas de problème pour faire ce qu'il faut quand il faut.

Enfin, c'était au suivant :
— Que s'avance maintenant le baron Finubar Anar, pour les terres de Pérignan.
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Le tour était celui du Baron Finubar peut bavard mais dévoué à son comté, sa présence en terre Toulousaine fut remarquée et appréciée de part l'action entreprise.

Les deux hommes ne se connaissaient que très peu mais parfois point besoin de mots pour comprendre chacun.

Le baron de ses yeux le fixait preuve d'une certaine assurance, et Arthur soutint le regard en preuve de respect mutuel.

Arthur d'une voix clair dit alors...

Baron Finubar, pour les terres de Pérignan, Voulez vous être tout à fait notre Homme ?
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Dans le regard d'un homme, il est dit que l'on peut voir la bonté de l'âme, de bonté il ne savait mais dans le regard de cet homme il était possible de ressentir grande dévotion pour son comté et ses dernières actions en Toulousain le démontrer.

Arthur s'avança vers le baron et comme avec Actarius et les précédends, scella par l'échange du baiser coutumier le pacte d'allégeance puis se reculant, il écouta ensuite le Baron avant de lui répondre...

Baron Finubar, J'accepte votre allégeance et en retour je vous promets ainsi protection, justice et subsistance pour vos terres de Pérignan.

A cet homme quoi lui offrir, longuement question s'était posé, il fit signe cependant au servant de lui apporter un tonnelet d'eau de vie de Poire provenant de ses terres.

Voici pour vous et votre réserve personnelle un tonnelet d'eau de vie de Poire qui pour l'hiver prochain pourra vous réchauffer le gosier. A votre dévouement reconnu pour notre comté et comme indiqué par mon courrier remercier vos hommes en mon nom.

Arthur le regard fixait au sien, inclina légèrement le buste et recula de quelques pas avant de retourner un peu sur son trône poser son séant quelques instants.
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De son pas tranquille mais point nonchalant, il avança à l'appel de son nom. S'inclina devant Montjoie, puis, posant genou sur le sol devant le coms élu du Lengadòc :

Pour Apcher et pour Randon, me voici présent devant vous, senher coms !
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“ Se ne vos pas sentir la fret, te cal minjar un caçolet”Salvaire d'Irissarri é Castelmaure, baron d'Apcher et de Randon, en Lengadòc.

Oups ! Je n'avais point remarqué déja cette forte voix. Plan segur, pour un homme d'église, mieux vaut se faire entendre jusqu'au dernier banc, pardine !

Sa première surprise passée, le double et tojorn bel et blond baron répondit d'une voix tout aussi forte et assurée :

Òc ! Lo voli !
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“ Se ne vos pas sentir la fret, te cal minjar un caçolet”Salvaire d'Irissarri é Castelmaure, baron d'Apcher et de Randon, en Lengadòc.

Se relève donc et solennel :

Ieu, Salvaire d'Irissari é Castelmaure, déclare humblement tout autant qu'avec grande fierté, porter devant vous, Arthur Cano de Génolhac et de Tavel, Coms justement élu du Lengadòc, acte d’allégeance pour mes terres de baronnies de Randon et celles d'Apcher.
Je jure de vous apporter conseil, aide et fidèlité.
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“ Se ne vos pas sentir la fret, te cal minjar un caçolet”Salvaire d'Irissarri é Castelmaure, baron d'Apcher et de Randon, en Lengadòc.

Nouveau trait de plume pour consacrer l'échange prêté et le Roi d'Armes de France étudia la liste déroulée sous ses yeux. Ce serait un homme, encore, et un baron, encore, tant et si bien que le contingent des barons ayant fait le déplacement serait après le serment à venir épuisé. L'on retournerait chez les vicomtes, pour deux tours.

Ainsi, Ingeburge appela :
— Que s'avance maintenant le baron Vanye, pour les terres d'Anduze.
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Vanyë entend son nom cité dans l’espace surchauffée de la salle de cérémonie. Il cligne des yeux. Aurait-il fait un petit somme, calé contre son pilier fétiche ? Non, tout juste s’est-il abimé dans une réflexion intense sur les procédures en cours devant sa juridiction. Se redressant, il s’avance jusqu’au bas de l’estrade et met un genou en terre, dans l’attente de la phrase rituelle qui déclenchera le début de son allégeance. Il ne se rappelle même plus combien de fois il s’est retrouvé dans cette situation. Parfois, il a prêté serment devant des amis, parfois des ennemis ou du moins des adversaires, souvent devant des coms qui lui étaient étrangers, ou qu’il ne connaissait pas vraiment. Cette fois, la situation est un peu particulière. S’il ne connaissait pas l’homme présent devant lui avant les semaines précédentes, il a appris à le découvrir et à lui découvrir quelques qualités. Le fait de travailler avec une personne force parfois les choses et entraîne des sentiments qu’on ne maîtrise pas tout à fait. Si leurs idées politiques les opposent fréquemment sur le fond, leur même dévouement pour le comté les rapproche. Un certain sens de l’honneur également, et de ce qui est juste ou non.
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Vanyë répond sans hésitation "Oui, je le veux !" et attend la suite des événements.
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Fixant le coms dans les yeux, de manière à ce que les mots aient autant de sens que ce qu'il ressent et ce qu'il veut faire passer comme message, le baron d'Anduze se lance dans un serment improvisé, comme à chaque allégeance : "Moi, Vanyë, baron d'Anduze, jure fidélité indéfectible au comté du Languedoc et à son incarnation terrestre en la personne du Coms. Mon épée et mon bouclier seront toujours au service de mon comté et de mon suzerain pour apporter assistance en cas de nécessité. Mon coeur et mon esprit seront toujours au service de mon comté et de mon suzerain à chaque fois que le besoin s'en fera sentir pour apporter conseil."
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Comme si elle la voyait pour la première fois, Ingeburge contempla sa liste ornée de couleurs et de signes kabbalistiques. Déjà. Ce fut le constat qui la traversa en faisant le compte de ceux qui étaient passés et de ceux qui devaient être encore appelés. Elle avait l'impression qu'il y avait encore quelques minutes, sa synthèse présentait l'aspect totalement inverse. Une nouvelle annotation vint habiller le vélin, comme pour confirmer la tendance et le point fait, elle dit :
— Que se présente ensuite Monseigneur Malkav Vampérià, pour les terres de Rochefort d'Oc.
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Cette fois il était le tour de son Mentor... Un homme qui l'avait honoré récemment d'un fief vers Tavel, et bientôt serait l'heure des vendanges... Un petit sourire pensant que le vin de messe l'année prochaine aurait un gout des plus merveilleux... Rosé des sables mouarf... Quel pêché...

La classe il l'avait ou pas mais s'approchant de lui, Arthur faillit se pincer le nez à cette odeur iodé et de poissons pas frais...

Entre un murmure de ce beau gosse... il lui répondit...
Point offusqué mais il faudra me donner ta recette pour qu'avec pareille odeur tu puisses être si bien entourés... Sans doute que tu le vaut bien...

C'est alors que Malk mis genoux à terre, pfiou si on lui avait dis qu'il verrait cela un jour... Large sourire et s'approchant posa une main sur son épaule gauche puis...

Monseigneur Malkav Vampérià, pour les terres de Rochefort d'Oc, Voulez vous être tout à fait notre homme ?
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Vanyë s'incline en recevant les cadeaux de son suzerain. Le premier le fait sourire. Il est sensible à l'humour, et ce trait ne le laisse pas de marbre. Il faut dire qu'il a sauvé une bonne partie des exemplaires de l'ancien coutumier, bien qu'il n'était pas parfait, loin de là. Mais il a largement participé à la création d'un droit écrit en Languedoc, et demeure attaché farouchement à cette idée. Oui, un fossé idéologique sépare le coms et son vassal, mais cela n'altère en rien le lien vassalique et le respect des serments.

Le second cadeau le laisse muet. Bien qu'il ne soit plus militaire, il reste attaché à défendre par les armes sa terre d'adoption qu'est le Languedoc. Cette armure lui sera sans doute un jour très utile.

Le baron remercie d'un signe de tête son suzerain, fait un signe discret à son Ombre, Abel Ranne, pour que celui-ci vienne prendre livraison de l'armure. Il lui faudra très certainement plusieurs voyages pour la ramener à l'extérieur de la salle et la monter jusqu'au bureau de la tour du Pic Saint Loup. Vanyë jubile intérieurement. Voilà un bon tour de joué à cet impossible serviteur. Il se retire et passe devant son pilier fétiche. Lui jetant un regard de gratitude, il quitte la salle pour permettre aux autres vassaux d'avoir un peu plus de place.
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Il les préférait blonde à forte poitrine. D'ordinaire, l'idée d'embrasser un cureton ne l'emballait pas plus que cela. Mais là, c'était différent, il ne s'agissait pas de n'importe quel baiser. Ce baiser chaste représentait beaucoup. Une confiance absolue entre un suzerain et son vassal. Un baiser qu'il n'était pas donné à tous de recevoir.

Aussi lorsqu'Arthur approcha ses lèvres pour la seconde fois en moins de deux mois, Malk en fit volontiers de même. Cela devenait tout de même une habitude inquiétante. Plus que jamais sur de lui, il posa rituellement une main sur son coeur et prononça.

Si toutefois vous, Arthur Cano, comte du Languedoc, nous pensez toujours apte d'être digne d'être votre vassal et de continuer à faire fructifier les terres de Rochefort d'Oc. Nous, Malkav de Vampérià, vous jurons fidélité. Notre aide sera votre ainsi que nos conseils à chaque fois que vous nous les demanderez. Malgré le temps restreint qui nous est imparti nous ferons notre maximum pour vous attirer satisfaction.

Il va de soi que le tirage d'oreille et le bottage de fesse pourra éventuellement faire partie de l'aide que nous pourrons vous apportez pour vous guider dans le droit chemin.

Malkav esquissa un léger sourire. Ben voui, même avec ses plus chers amis Malk n'était pas réputé pour être tendre lorsque ce dernier ou cette dernière tenait entre ses mains le destin des languedociens. Un ptit tirage d'oreille de temps à autre ne pouvait pas faire de mal!

Après ce serment peu commun il se tut. Il réalisa que c'était le premier serment qu'il faisait seul, sans la présence de sa défunte épouse. Une douce fleur du Languedoc avait fini par faner. A jamais il n'oublierai Sam. Il attendit enfin toujours avec un pincement au coeur de découvrir si son nouveau suzerain poursuivrait à lui confier les terres de Rochefort d'Oc.
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Arthur sourit d'écouter le serment peu commun de cet homme dont il était fiers de porter haut les couleurs à Tavel.

Comment ca botter le derrière de son suzerain... Discretement il s'approcha et mumurra.. Nanmaioh tu sais pas de quoi je suis capable si on me nuis... M'enfin si tu passes à la MaiSoN on pourra toujours s'occuper de nos arrières trains...

Il recula ensuite et dis en ces mots...

Monseigneur Malkav de Vampérià, J'accepte votre allégeance et en retour je vous promets ainsi protection, justice et subsistance pour vos terres de Rochefort d'Oc.

Il vint de nouveau à lui... Et murmura tu sais pouvoir compter sur moi comme toi pouvoir le faire avec moi... En tout temps et tout lieux.[

Il recula de quelques pas et d'un signe le servant vint à lui pour remettre à nouveaux deux objets... Le premier un clin d'oeil au jour de leur connaissance mutuelle...

Voici une copie reliée sous cuir de ton cours de pastorale dont tu avais un professeur hors pair... Un professeur dont tu étais le premier élève autant dire que ca ne s'oublie pas !

Sourire appuyé ... Puis lui tendit le précieux cadeau...
En ces temps où tu navigues plus que ne reste à terre, voici pour toi ce tricorne qui sur le pont de ton navire et à sa barre t'iras à merveille portant fièrement au vent les couleurs de ton fief !

Arthur se recula d'un pas, et plongeant son regard dans le sien partagea sa peine tout autant que ce plaisir de le voir ici...
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