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[RP] Anoblissement à Cournon d'Auvergne.

Korydwen
Alors qu'elle espérait voir entrer son époux dans le grand salon, des chuchotements et une étrange agitation régnait dans son dos. Elle savait que l'un des deux aînés, s'amusaient à faire des bêtises, quoi de mieux pour rendre Nictail encore plus anxieux qu'il ne l'est. Elle déposa doucement Timothée dans les bras de son futur parrain, peut-être que cela le détendrait un peu et Nictail pourrait faire plus ample connaissance avec son futur filleul.

Korydwen se tourna doucement et posa son regard froid des mauvais jours sur son fils et lui dit d'une voix claire.


Matthis de Toggenburg de Marigny, qu'est-ce que vous avez encore fait !

Elle s'approcha, regarda ses braies toutes sales et partit en direction de la boite en bois, qu'elle comptait offrir à Nictail suite à son anoblissement, encore heureux que les dagues se trouvaient bien plus loin. Elle l'ouvrit et trouva des traces de doigts. Elle s'approcha de Matthis et d'Athalia à voir lequel cracherait le morceau en premier, bien qu'elle était persuadé que le Matthis y était pour beaucoup. Elle ouvrit la boite en grand et la plaça bien sous ses yeux.

Alors mon grand ! Dis moi tout ! Pourquoi manque-t-il de la terre ? Pourquoi as-tu touché cette boite ? Alors que je te l'avais formellement interdis ! Elle n'est pas à toi, elle est pour nos futurs vassaux Nictail et Aiguemarine, en aucun cas pour Matthis.

Ses yeux ne le quittait pas, elle le savait mauvais menteur, comme son père d'ailleurs, quand il essayait de chercher une excuse. Une envie de jouer à imiter les grands de la part de son fils, peut-être mais pas avec cette boîte. Elle attendait, elle aviserait de la punition à lui infliger en fonction de la réponse de son fils, bien qu'elle aie déjà une légère idée.
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Institut de Médecine du BA
Aiguemarine
Toujours à triturer la nappe du buffet, jetant de temps à autre un regard vers Sindbad qui s'occupait de son fils, Aiguemarine se mit à sursauter...


Matthis de Toggenburg de Marigny, qu'est-ce que vous avez encore fait !

Outch...
La Baronne s'mettait à hurlerrrrrrrrr...
Erf. Et son instinct lui disait qu'Athalia était aussi dans le coup.

Aiguemarine regarda son époux qui, par la force des choses, vient de récupérer Timothée.
L'interroge du regard. Aurait'il vu quelque chose ?!
Devant son air, elle comprend vite que lui non plus, n'a rien vu...

Aiguemarine pousse un léger soupir et va voir de quoi il retourne.
Elle se place aux côtés de Kory.
Froncement de sourcils vers Athalia, son regard planté dans celui de sa fille pour tenter de comprendre.

Lequel va ouvrir la bouche en premier ?!
Vont'ils se couvrir mutuellement ?!
Sûrement...
Enfin, elle, c'est ce qu'elle ferait.

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Dame de Sarliève
Epouse de Nictail
Maman d'Athalia et Thomas
Althiof
Althiof rentrait chez lui après une journée sommes toute comme les autres à la Prévôté. Des cris, des batailles d'oreillers, un fouet en cadeau qu'il gardait à sa ceinture, et des bouteilles vidées. Bref une journée tout à fait normal chez les fous de la maréchaussée. Même qu'il avait eu une nouvelle plainte contre Asturion. Entre celle ci, celle de Lanfeust, le dossier en HCJ et l'enquête de la Hérauderie c'était plus un dossier c'était carrément l'affaire de l'année.

Enfin voilà comme dab il avait ramené quelques dossiers au cas où il s'ennuierait mais avec soné pouse il y avait peu de chance les nuits étaient bien agréables. Misère de misère. Boarf il refilerait ça à Beths. En lui refilant le dossier Petitrusse elle serait toute contente et ça passerait facile. Ah vi c'était bien ça. Il marchait perdu dans ses pensées, passa dans les couloirs et soudain s'arrêta.

Du bruit dans le salon ? Beaucoup beaucoup de bruit ? Il entra et vit bien du monde. Marty qui discutait avec une charmante demoiselle. Aigue et Kory qui jouaient à qui ferait le regard le plus colérique devant Athalia et Matthis. Eléa qui s'occupait toute seule comme une grande et pis Nic qui essayait de s'en sortir avec Timothée et Thomas. Ah et pis Rick, Tia, Georges, Sindbad qu'il n'avait pas revu depuis cet été et Nalu...

Nalu ?


Ah mais c'est aujourd'hui ? Me disais bien que j'avais oublié quelque chose. M'enfin j'avais perdu mon pense bête. A cause de Marty y'a un peu de bazard sur mon bureau. Enfin encore plus que d'habitude.

Boarf après tout avait-il déjà été à l'heure une fois dans sa vie ? Ah si à son mariage c'était Papa Foulke qui avait quelques ennuis.

Bonsoir tout le monde. Faites pas attention à moi continuez je fais le tour.

Il s'approcha et embrassa tendrement Tia et fit une accolade à Rick. Puis il déposa un baiser sur le front de son filleul.

Vous allez bien ? Ca fait plaisir de vous voir. Grande réunion de famille et d'amis. Mais euh dites, je sais qu'on accueille du monde mais c'est qui la fille avec Marty ?

Elle était coiffée et portait une robe mais Althiof l'avait reconnu depuis longtemps. C'était la troisième fois qu'elle portait une robe et à chaque fois il était là. Et heureusement parce que c'était mémorable. Et pour une fois c'était de circonstance pas comme pour l'annoblissement et les joutes.

Il attendit la réponse et fit le tour.


Coucou Nalu, enfin Auvergne, enfin tu vois quoi. Bienvenue à Cournon. Fais comme chez toi enfin si tu t'u retrouves. Je m'y perds moi même desfois.

Il rit et s'approcha. Toi aussi tu regardes la grande plante verte avec Marty ? C'est qui ?

Il élevait chaque fois un peu plus la voix espérant bien qu'elle entendait chacune des paroles. Il alla ensuite voir Sindbad et Nic qui s'occupaient des marmots. Parce qu'il y en avait dans la pièce ça grouillait même.

Bonsoir Sindbad ravi de vous revoir et bienvenue chez nous. Allez Nic t'en fais pas ça va bien se passer. Souffle un grand coup. Faut juste te mette à genoux. Boarf je sais c'est moi mais c'est qu'un mauvais moment à passer.

T'imagines si ça avait à Aigue de le faire. Quoi que moi ça m'irait bien aussi. Ca risquerait d'être folklo.
Il essayait de détendre l'atmosphère enfin de détendre Nic surtout. Dites c'est une amie à vous la fille là bas ? Elle a l'air aussi à l'aise qu'un éléphant dans un couloir avec sa robe. On dirait un sapin de Noel avec sa robe verte et sa chevelure blonde.

L'air de rien il continua en sifflotant mais avait bien remarqué que Beths commençait à fulminer. Il sourit et avança vers Marty et elle. Il irait voir Aigue et Kory ensuite mieux vallait ne pas l'attendrir maintenant vu le cri qu'il avait entendu avant d'entrer y'a des fesses qui risqiauent de virer au rouge.

Salut Marty, comment va depuis l'autre jour ? Moi toujours dans les dossiers. D'ailleurs t'aurais pas vu la Gondole ? J'arrive pas à lui mettre la main dessus aujourd'hui pour lui refiler le travail. Surement encore en train de préparer un mauvais coup genre seau d'eau ou bataille d'oreillers ou ah vi le mieux saborder ma chaise avec des termites. Elle l'a déjà fait avec la sienne tout ça pour pouvoir m'accuser.

Se tournant vers Beths grand sourire narquois.

Bonjour jeune demoiselle. Enchanté de vous rencontrer moi c'est Althiof, le maître des lieux. Il essaya de continuer mais elle avait viré au rouge. Ca faisait comme une grosse boule sur le sapin. Il explosa de rire. T'es belle comme une charette toute neuve dis moi. Pis je vois que tas compris quand il fallait mettre une robe. Au moins suis tranquille je peux me moquer tu pourras pas m'attraper.
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Adieu Alice
--Matthis.
Le petit gars, il avait bien flairé qu'il allait avoir des ennuis, sa mère lui tomba dessus. Il esquissa un mouvement de recule, elle le regardait d'une étrange façon, ça faisait peur, elle ne s'était encore jamais mis en colère si fort. La dernière fois c'était son Papa qui lui avait fait les gros yeux parce qu'il était sorti tout seul dans les rues.

Elle se mit à hurler en le regardant. Il déglutit légèrement, perdant son sourire, d'habitude, elle ne collait jamais ses noms de famille et le vouvoyait encore moins. C'est là qu'il se rendit compte que la terre de la boite devait être différente de celle de part terre...

Aiguemarine s'approcha à son tour, faudrait peut-être couvrir Athalia, éviter qu'elle aussi se fasse gronder. Matthis s'avança vers sa mère, la gorge serrée, les larmes aux yeux et répondit à ses questions en bafouillant. Elle lui avait planté la boite en bois avec ses traces de doigts.


Mais... Mais. Z'ai p'is pou' zouer avec Thalia. Ze sais pas doit... Mais euh...

Il cherchait une excuse, une explication mais rien venait, Maman faisait beaucoup trop peur, et il n'avait qu'une envie c'était de pleurer et de revenir avant pour ne pas se faire disputer, Papa était arrivé, il avait une folle envie de partir en courant pour le voir. Il baissa les yeux et regarda ses pieds alors qu'il les agitait doucement.

Pas diputer Thalia ! Elle a 'ien fait. Que 'oi tout seul. C'était pou' mimiter toi ave' Nic... Sais doi à zenoux devant 'oi et Papa ! Pou' deveni' seineu'... Zuste zouer... Pas étise !

Matthis marcha à reculons et alla chercher le verre avec la terre sous la table, il y avait une fleur à l'intérieur. Il retourna vers sa Maman et tenant la fleur d'une main, il versa la terre dans la boite et déposa la fleur dessus. Il posa le verre par terre et regarda sa Maman. Qu'allait-il lui arriver ? Serait-il privé de la fête ? Irait-il dans sa chambre ? Où serait-il contraint à rester à côté de ses parents durant la cérémonie ?
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Fils de Korydwen et Althiof
Petit frère d'Eléa
Grand frère de Timothée
--Elea.
Eléa s'occupait toute seule dans un coin du salon, sagement pour une fois on ne l'entendait pas. Depuis l'arrivée de Timothée, elle était comme ça, un peu bizarre, assez sage, un peu trop refermée sur elle peut-être, parce qu'elle ne criait plus et ne se battait plus avec son frère Matthis. Elle avait trouvé des pinceau et une espèce de peinture, elle s'appliquait sur son dessin. Elle voulait faire une surprise à son Papa, il lui manquait beaucoup, quand il était à la prévôté, elle aimait bien quand il l'emmenait.

Elle attendait qu'il arrive, il y avait plein de monde, comme souvent ces derniers temps, le château était animé. Eléa roula son parchemin après avoir écris quelque chose dessus. Elle salua les personnes présentes pour être polie et entendit sa maman hurler après son frère il avait encore fait une bêtise, pfff, il servait à rien.

Son Papa entra dans la salle et salua toutes les personnes, quand il eut terminé, Eléa s'approcha de lui, et lui donna son dessin, alors qu'elle glissait sa petite main dans la sienne. Elle l'aimait son Papa, c'était son modèle.




Pour toi mon Papa ! Pour mettre dans bureau de toi !

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Fille de Korydwen et Althiof
Grande soeur de Matthis et Timothée
Nictail
Alors qu'il venait de récupérer Timothée, futur filleul qui plus est, il regarda Kory fondre sur les enfants. Oulala, en colère la Baronne, c'était mauvais signe ... Et Aigue qui l'avait rejionte.
Sur cet entrefait, Al' était entré ... Il semblait tout heureux de se moquer de la jolie jeune femme en vert. Il devait l'avoir reconnue sa vassale, rahhh, le méchant ! Il ne changeait pas.
Il sourit aux taquineries de son ami à son encontre.
Le détendre, était-ce possible ?!

La présence de son filleul avait eu un bon effet, mais bon ...
Et voir Kory dans cet état avant qu'elle ne s'occupe de lui, ouille !
Il s'approcha doucement des deux furies et glissa quelques mots à leurs oreilles.


Eh, je ne pense pas qu'ils voulaient faire de mal ...
Laissez-les profiter de la fête tranquillement, je crois que vu leur tête, ils seront sages ...
Vous pourrez leur faire le sermon tout à l'heure ... mais, je trouve qu'il serait mieux de les voir sourire pendant la cérémonie. Nos enfants font notre gaieté, nous avons besoin d'eux pas loin ...


Il espérait les avoir un peu calmées ...
Il ne cherchait pas à excuser les enfants, mais la punition pouvait peut-être attendre.
Enfin, il attendait d'avoir l'avis de son ange et de la Baronne.

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Korydwen
Son époux était arrivé, après l'on disait que les femmes aimaient se faire attendre, chez eux c'était l'inverse, elle ne manquerait pas de lui ressortir plus tard. Alors qu'elle grondait Matthis, elle vit sa fille partir en direction de son père.

Matthis venait de remettre la terre avec une fleur en plus dans la boite que Korydwen referma, il était peut-être temps de commencer, sinon il risquait tous de s'endormir et Matthis trouverait une autre bêtise à faire. Entre temps Nictail arriva et lui suggéra qu'il fallait remettre à plus tard la punition et une fois de plus son futur vassal eut une bonne idée... Elle lui sourit et lui répondit tout bas.


Tu as raison... Allons y ne te faisons pas plus attendre.

Korydwen déposa la boite à nouveau sur la table, récupéra Timothée pour le déposer dans son couffin et attrapa Matthis par le bras pour le garder près d'elle. Elle se mit à sa hauteur et tout en lui tenant le bras lui dit.

Je ne veux plus que tu fouilles dans les affaires des autres, si tu veux m'imiter avec Athalia, tu le fais à côté mais sans faire de bruit.

Elle lui caressa la joue et le laissa filer vers Athalia.

Elle se plaça près de Nictail, attrapa son époux par la manche et l'embrassa tendrement avant de glisser sa main dans la sienne et d'élever la voix pour tous les rassembler.


Merci à tous d'être venue, aujourd'hui est un jour important pour Nictail et Aiguemarine sa chère épouse... C'est pour ça qu'il vous a paru assez... tendu.

Korydwen adressa un sourire à son ami. Elle finit par se lancer.

Auvergne je suis prête.

Korydwen lui sourit et invita Nic à la rejoindre.

Mes amis... que vous dire à part que vous m'êtes très chers, bien que partis dans un autre duché... Loin du notre vous avez toujours été là pour moi, pour nous... Ainsi avec Althiof, nous avons décidé de vous offrir une seigneurie... Je vous l'avais annoncé à votre anniversaire de mariage. Vous étiez resté sans voix... surtout qu'à cette époque là, la troisième seigneurie était tout sauf réelle...

Regarde ses amis en riant.

Vous pensiez attendre encore longtemps... Dommage pour vous, la Hérauderie en BA est très efficace ! Voilà... Vos terres sont ici et quoi de mieux que de vous les offrir lors de votre retour en BA...

Aiguemarine, Nictail, des amis comme vous on en rêve tous, et nous, nous avons la chance de vous avoir près de nous... Loin des yeux loin du coeur, ce n'est pas vrai pour nous, bien au contraire, vous nous l'avez prouvé maintes fois...

Aigue, je garde de très bon souvenir de notre collaboration à la mairie... Un barbecue dans le bureau du conseiller spirituel, une marchande ambulante merveilleuse qui plus d'une fois m'a retiré une épine du pied... Avec tous ces mandats d'aides à porter aux villages pillés... Alors que d'autres ne voulaient pas y aller parce qu'ils passaient par des villages où une personne qu'ils ne peuvaient pas voir y résidait... Tout comme notre courte collaboration, pour les nouveaux villageois, les paysans, tout aussi enrichant... Certainement les meilleurs moments passer à la mairie. Apprendre à se connaître, partager des valeurs communes... Détester les mêmes personnes, se faire des ennemis.

Nictail, ton calcul sur le prix du poisson, pour esquisser une discussion musclée sur la baisse du prix du poisson. Même de chez les moines tu m'aidais à ta façon.


Elle les regardait en souriant, se demandant si elle allait encore leurs clouer le bec.

Vous étiez là, lorsque j'en avais besoin, que l'absence d'Al me pesait, Aigue tu as subi mes bêtises avec l'alcool... Tu as su me remettre sur le droit chemin et tu as fait ta têtue, un peu comme moi... On est pas si différente que ça en fait...

Nic, nos soirées entre amis, à boire et à rire, à s'embêter mutuellement, d'ailleurs j'ai des vengeances en retard cher ami.

Vous connaissez les vraies valeurs de l'amitié et vous ne laissez pas des êtres stupides briser ce lien merveilleux, nous pouvions compter sur vous, vous étiez toujours là pour nous conseiller, nous remonter quand ça n'allait... Nous avons placé notre confiance en vous depuis de long mois maintenant...


Elle repensa à l'idiot du village qui se déplaçait plus vite que le vent et qui un soir ayant certainement trop bu avait essayé de les monter les uns contre les autres, par jalousie certainement.

Je n'ai qu'une seigneurie, donc j'ai du faire un "choix"... Mais n'ayant pas réussi à vous départager, parce que pour moi vous êtes à égalité. Je me suis donc tournée vers le chef de famille Nictail...

Nictail acceptes-tu les terres de Sarliève qu'Althiof et moi voulons te confier ?

Elle lui fit un léger signe de main pour qu'il ploie le genoux. Elle le regardait en souriant, elle était si fière de pouvoir lui donner ces terres.
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Institut de Médecine du BA
Nictail
Nic avait souri lorsque Kory avait accepté de "reporter" la punition.

Tu as raison... Allons y ne te faisons pas plus attendre.

Bon ben, maintenant, il était l'objet du spectacle.
Pourvu qu'il ne soit pas le clown, ou le dindon de la farce ...
Mais, il faisait confiance à son amie pour être "sage" ce soir.
Et c'est parti pour un long discours.


... Vous étiez resté sans voix... surtout qu'à cette époque là, la troisième seigneurie était tout sauf réelle... Vous pensiez attendre encore longtemps... Dommage pour vous, la Hérauderie en BA est très efficace ! ...

Ah bah ça, faut dire que ça avançait.
Tourne la tête vers Nalu ... Etait-ce elle qui était si rapide ?! Etonnant !

Ah tiens, plein de trucs très drôles sur Aigue. Sourires ...
Oh, son tour maintenant ...


Nictail, ton calcul sur le prix du poisson, pour esquisser une discussion musclée sur la baisse du prix du poisson. Même de chez les moines tu m'aidais à ta façon.

Nic se mord la lèvre pour éviter de rire ...
Se souvenir de si petites choses ... Envie de rire, mais, grande émotion aussi.
Et elle continuait doucement, tranquillement à débiter des choses si touchantes et importantes. Ils étaient plus que des amis, au fond, Nic avait l'impression qu'ils formaient une sorte de grande famile unie, soudée. Ils étaient là les uns pour les autres ...

Jette un regard à son épouse. Un autre vers Rick et Tia ...
Puis Baths et Marty. Ensuite vers Sindbad. Enfin vers Nalu.
Des sourires... Retour sur Kory et Al'. Ecrasement d'une petite larme.


Je n'ai qu'une seigneurie, donc j'ai du faire un "choix"... Mais n'ayant pas réussi à vous départager, parce que pour moi vous êtes à égalité. Je me suis donc tournée vers le chef de famille Nictail...

Nictail acceptes-tu les terres de Sarliève qu'Althiof et moi voulons te confier ?


Eh bien ... Ils leur en auraient bientôt offertes 2 s'ils en avaient encore en stock.
Rien qu'à cette idée, Nic faillit éclater de rire ... Mais, se pincer le rbas évitait ce genre de ... problème. Surtout en un tel moment.


Baronne Korydwen de Cournon d'Auvergne et vous, Baron Althiof, j'accepte avec honneur les terres que vous désirez me confier.

Nic posa doucement le genou au sol.
La tension s'était éclipsée grâce au discours de son amie ...
Il était calme et prêt !

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Rick
Rick discutait tranquillement avec Tia, lorsqu'Al fit son entrée, comme à son habitude, en essayant de le faire le plus en fanfare possible. Ses premières salutations furent pour eux. Le jeune homme lui sourit après l'avoir serré amicalement dans ses bras. Et Al n'aurait pas été Al, s'il n'avait pas sorti une petite pique. Cette fois-ci, ce n'était pas lui, la cible du sarcasme, mais Beths qui avait fait un effort dans sa toilette. Le baron leur demanda qui c'était.

C'est une personne de la...... prévôté...

Rick avait à peine finit sa phrase que déjà, son beau-frère partait. Et soudain, alors que tout semblait calme, il entendit la douce voix de sa soeur qui sermonnait Matthis. Le pauvre chevalier avait dû faire encore une bêtise. L'oncle se tourna donc vers la scène du crime supposé. Et ce qu'il vit l'amusa ! Deux enfants qui semblaient être pris en faute, deux mamans qui semblaient très en colère... et peut-être un peu gênées, d'être la proie de tous les regards. Lui, ne comprenait pas tout de l'histoire car il était un peu loin, mais il se demandait comment il réagirait si dans quelques années, Georges faisait autant de bêtises. Amusé ? En colère ? Il ne savait pas mais ce qui était sûr c'est qu'un jour ou l'autre, il aurait le droit de revivre cette scène en étant sur le devant de la scène. Il regarda alors son fils en souriant. Pour l'instant, il était dans les bras de sa jolie maman et il gigotait. Nic venait de faire son apparition et parla aux deux femmes à voix basse. En diplomate, il semblait avoir désarmorcé le piège que les deux petits amoureux avaient créé. Peut-être était-ce une façon à lui de se détendre un peu. Il ne voulait sûrement pas gâcher cette soirée par les pleurs ou les cris des enfants.

Le spectacle étant terminé, Rick se tourna vers Tia pour lui demander son avis sur les bêtises des enfants et sur sa position qu'elle comptait adopter lorsque Georges serait plus grand. C'était une chose dont il n'avait pas encore parlé. Mais très rapidement, ils dûrent renoncer à ce sujet de discussion car Kory venait de prendre la parole. En bon frère qu'il était, il écouta le discours qu'elle avait décidé de faire envers ses amis, ses futurs vassaux. Elle avait le chic pour faire de très jolis discours. Déjà pour son mariage, elle avait su recréer le décor d'une fraternité jeune, complice et parfois opposée. Et là, elle savait expliquer d'où provenait cette amitié qui au fil des années avait su grandir et avait réussi à ériger un mur contre les bassesses de certains. Certaines personnes n'avaient pas hésité en effet, à tenter de briser cette muraille, mais rien ni personne n'avait réussi à y faire une entaille. C'était vraiment beau de voir cela.

Il ne put s'empêcher cependant de grincer les dents, lorsqu'elle parla de lui, sans le nommer, diplomate qu'elle était. Il avait fait une erreur, il y a longtemps mais elle ressurgissait encore et toujours... A cette époque, il traversait une situation difficile et il n'avait pas encore compris autant de choses qu'il en savait maintenant. A cette époque, il n'avait pas autant de poids dans la cervelle qu'aujourd'hui. Et si ce soir, il en avait plus, c'était en grande partie à son épouse. Il lui jeta un coup d'oeil et lui prit la main en souriant. Un petit clin d'oeil comme pour la remercier d'être là et de ne jamais baisser les bras face à ses bêtises et ses sautes d'humeur.

Il jeta un coup d'oeil à nouveau vers le devant de la scène et il vit Kory demander par un signe de la main, à son futur vassal, de plier échine devant elle. Il ne put s'empêcher à nouveau de sentir un frisson le long de son échine. Nictail avait-il seulement conscience à ce moment-là ce à quoi il s'attendait ? Connaissait-il les obligations des nobles ? Lui, Rick n'avait que trop souffert de la noblesse pendant son enfance. Oh certes, elle fut dorée, car il avait eu la chance d'apprendre beaucoup de choses grâce à un percepteur particulier au fouet vif et au regard sévère. Mais ce n'était rien en comparaison des coups de ceinturon qu'il recevait par son père s'il n'avait pas fait le travail demandé. Que dire aussi des exigences de ces ducs, barons et autres comtes qui tournaient à la cour et qui lui demandaient des choses impossibles, à lui, petit page à leur service. Leur répondre et c'était le ceinturon caressant son dos, ne pas répondre et c'était pire la prochaine fois... Rick n'oubliait pas non plus l'ambition de ce père aimé, respecté et haï à la fois. En vouloir toujours plus, voilà ce qui aurait pu être son cry... En vouloir toujours plus et mourir par cupidité... Totalement perdu dans ses pensées, le jeune boulanger ne se rendit pas compte qu'il serrait un peu plus fort la main de Tia, peut-être même un peu trop fort d'ailleurs....

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Aiguemarine
Althiof fit son entrée juste au moment opportun... Coincidence ?!

Elle le vit saluer tout le monde...sauf elle, et Kory.
Rhooo, le goujat...ça se paiera...plus tard.

Peut-être, tout simplement, se sentait'il en faute d'arriver si tard ?!

Aiguemarine souria.

Finalement, son arrivée avait quelque peu calmée sa colère envers sa fille.

Puis, son époux s'approcha d'elle et de Kory, essayant de leur faire entendre raison.
Finalement, ce n'était guère méchant.

Aiguemarine acquieça de la tête, puis retourna à sa place favorite : près, très près du buffet.

Erfff... Kory demanda le silence. Ca allait sûrement commencer.

Elle écouta le discours plutôt long de son amie.
C'est qu'elle était sacrément bavarde la Baronne quand elle s'y mettait.

Kory évoqua multitude de situations cocasses.
Aiguemarine se replongea quelques instants dans ses souvenirs.
Léger sourire.
Elle ne regrette rien de cette époque, et, comme à son habitude, si c'était à refaire...

Elle encouragea du regard son époux.
Lui aussi était ému...

Nerveusement, Aiguemarine prit un petit four et se servit un verre.
Bah oui, quoi... y'a pas de mal à se faire du bien, si ?!
Arriverait'elle à se détendre complètement ?!
Ca, c'était moins sûr.

A l'autre bout de la pièce, elle vit Rick attentif.
Elle aurait payée cher pour lire dans ses pensées...à cet instant...

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Dame de Sarliève
Epouse de Nictail
Maman d'Athalia et Thomas
Beths
Etait-ce cela le bonheur ? Ce papillon qui poursuivi, ne se laissait jamais attraper, mais qui, lorsque l’on ne s’y attendait pas, venait un jour se poser sur l’épaule ?
Peut-être.
La jeune femme avait posé un regard brillant sur l’homme qui la faisait rougir, celui qui faisait battre son cœur plus vite, celui qui l’avait adoucie avec ses baisers qu’elle appréciait tant. Elle avait un jour entendu que le plus lent des baisers était encore trop hâtif, elle en avait haussé les épaules d’exaspération. Et pourtant aujourd’hui … aujourd’hui elle comprenait ce que cela signifiait. La Gondole prenait l’eau avec félicité.
Main dans la main, doigts entrelacées, promesse inconsciente de confiance, Marty l’avait raccompagnée dans le grand salon. La robe verte resterait, il l’en avait convaincue, ses joues rouge et ses lèvres légèrement gonflées en étaient la meilleure preuve.

Ils passèrent donc ensemble la porte donnant sur le grand salon, et à cet instant Beths sentit la panique et le doute la gagner voyant les personnes souriantes et assemblées dans cette pièce. Elle paraissait main dans la main avec Marty comme si la chose était naturelle. Mais elle ne l’était pas ! Enfin si elle l’était, mais c’était un état de fait si nouveau pour elle, si déstabilisant et merveilleux à la fois, mais où elle se sentait perdue, fragile et vulnérable.
Un mélange de sentiments contradictoires affluaient dans ses pensées la laissant perplexe et mal à l’aise. A la fois un bonheur immense, inconditionnel que Marty accepte de paraître ainsi avec elle à son côté, mais aussi la crainte de le voir brusquement se détourner d’elle en riant, se moquant d’elle, de ses sentiments naissants comme d’autres l’avaient fait. Elle n’y survivrait pas. Ne valait-il mieux pas que leur béatitude resta cachée, tel un jardin secret dont eux seuls auraient la clé ?
Comme s’il avait perçu son trouble, comme s’il avait voulu en cet instant la rassurer, Marty lui serra doucement la main. La jeune femme leva alors ses yeux sur lui et ce qu’elle lu sur son visage la fit sourire, rosir de nouveau, et lui rappela qu’il avait clamé haut et fort que cela ne dérangeait pas que tous soit au courant.
La Gondole apaisa doucement ses craintes.

Elle se mit alors à observer les personnes présentes : Tia et Rick étaient là en train de discuter tenant leur petit dans les bras. Elle mourait d’envie d’aller les voir, et d’admirer enfin en prenant son temps, leur fils, leur George, le plus beau bébé du monde si elle en croyait Tia à chaque fois qu’elle la croisait à la Prévôté. Elle lâcha la main de Marty et fit un pas dans leur direction, lorsqu’elle sursauta soudain et s’arrêta en entendant Kory hurler après Matthis et une autre petite. Oucha. Les deux enfants avaient apparemment fait des bêtises. Beths se mit à sourire doucement. Si le fils était comme le père, pauvre suzeraine, elle allait y perdre ses cordes vocales.
Et justement lorsque l’on pensait au loup, il arrivait tout courant, enfin presque, il entra avec un certain flegme, bon nombre de dossiers sous le bras. Elle se douta bien la prévost royale qu’elle trouverait des dossiers sur son bureau dès le lendemain. Son apparition lui rappela aussi qu’elle voulait lui parler, qu’elle voulait le prévenir, qu’elle, que Marty, enfin … qu’il n’avait plus besoin de lui chercher un Duc, et qu’elle était heureuse.
Elle resta donc où elle était, jetant un doux regard à son Duc.
Puis elle se mit à réfléchir, comment annoncer tout cela à Al puisqu’elle était sûre qu’il se mettrait à braire avant même qu’elle ait fini sa phrase ? Peut être qu’avec un ou deux coups d’oreiller cela passerait mieux ? Elle commençait à se mordiller doucement le pouce.
Althiof était son suzerain, mais avant tout son ami, et son opinion, son avis comptait beaucoup pour elle. Un des plus grands bonheurs de cette vie, était justement l'amitié, et l'un des bonheurs de l'amitié, était d'avoir à qui confier un secret. Beths ne voulait pas qu’il l’apprenne par divers ragots, et puis, elle voulait savoir, ce qu’il pensait de Marty … si jamais il ne supportait pas Marty, elle serait confrontée à un cruel dilemme.
Mais peut être que la cérémonie d’anoblissement n’était pas le meilleur moment pour parler de tout cela avec lui ?

Alors qu’elle se posait une nouvelle fois beaucoup de questions, elle commença à remarquer le petit manège de son suzerain qui demandait à toutes les personnes présentes qui était la Dame en robe.
Se rappelant soudain sa tenue, elle commença doucement à fulminer, ah celui là ! Un seau empli d’eau, voila juste ce qu’il lui fallait. Et il continuait le bougre, il persistait. Et elle savait parfaitement qu’il l’avait reconnu, il n’agirait pas de la sorte sinon. Et mis à part son épée, elle n’avait rien à lui balancer au visage… Gggnnnnnnnnnnn
Et le voila qui arrivait vers eux.



Salut Marty, comment va depuis l'autre jour ? Moi toujours dans les dossiers. D'ailleurs t'aurais pas vu la Gondole ? J'arrive pas à lui mettre la main dessus aujourd'hui pour lui refiler le travail. Surement encore en train de préparer un mauvais coup genre seau d'eau ou bataille d'oreillers ou ah vi le mieux saborder ma chaise avec des termites. Elle l'a déjà fait avec la sienne tout ça pour pouvoir m'accuser.

Elle avait croisé les bras, et ses doigts pianotaient d’agacement sur sa chair. Son pied droit commençait également à taper au sol, elle prit une grande inspiration au moment où il se tournait vers elle avec un grand sourire narquois.

Bonjour jeune demoiselle. Enchanté de vous rencontrer moi c'est Althiof, le maître des lieux.

Ggggggnnnnnnnnnnnnnnnn !!!!!


Un grognement était sorti de sa gorge alors qu’Al éclatait littéralement de rire

T'es belle comme une charette toute neuve dis moi. Pis je vois que tas compris quand il fallait mettre une robe. Au moins suis tranquille je peux me moquer tu pourras pas m'attraper.

Crétin ! Nouille ! Déficient du ciboulot ! Grand dadais ! Gourde ambulante ! Pataaaaaaaaaaaaaaaaaaaaateuh !


Et ça pleuvait les descriptifs, et plus elle parlait plus il riait à croire … qu’il s’amusait de voir ce qu’elle pourrait inventer.

Tu sais ce qu’elle te dit la charreeeeeeeeeeeeeetteuh ?
Nan ? Ben j’l’ai déjà dit !!! Humpf !!!


Et c’était reparti, deux gamins, le pauvre Matthis s’était fait gronder un peu avant, mais eux deux n’étaient pas mieux en fait.

Accessoirement cette robe est celle de ta femme, enfin était parce ton épouse est une femme charmante, alors si tu ne tiens pas à dormir dans le parc cette nuit … tiens ta langue !!!!!
Quoi que … non, non ne la tiens pas, allez diiiiiiiiiiiiiis le qu’elle est moche et horrible, que le tissu est franchement de pauvre fabrication, et que celui qui l’a choisi n’avait aucun goût.



Beths ne put s’empêcher d’éclater de rire devant la tête de son suzerain, c’était drôle en fait.


Et tu crois ça que je ne puisse pas t’attaquer ??? Ooooooooooh mais ne me connais tu pas depuis le temps mon cher suzerain ?

A cet instant elle décroise aussitôt les bras et aussi rapide qu’un serpent attaquant une faible proie, ses dix doigts, cinq par cinq, viennent le surprendre, le chatouillant immanquablement.

Et toc !


Et un tirage de langue en règle, un !


Et puis Kory qui demanda le silence et les rassembla tous. Beths s’approcha à son tour et écouta. Ainsi c’était donc eux Aiguemarine et Nictail ? Kory les évoquait souvent, elle avait regretté leur éloignement, et elle avait été heureuse de les voir revenir en BA. La Gondole était ravie d’enfin faire leur connaissance. Elle ne doutait pas un seul instant qu’ils étaient des personnes d’exception. Si sa suzeraine les avait choisis pour recevoir l’un de leur fief.
Écoutant les compliments de Kory sur qui ils étaient, Beths apprit ainsi à connaître un peu ses futurs voisins. Elle espérait avoir le loisir de pouvoir discuter avec eux après la cérémonie officielle.
L’homme, Nictail, qui brusquement s’était détendu, acceptait les terres qui allaient lui être confiées, et il posa genou à terre.
Avec émotion, Beths repensa à son propre anoblissement, à l’étonnement qu’elle avait éprouvé, Al ne l’ayant pas vraiment prévenu avant, à sa gêne ressentie devant les compliments qu’Althiof avait exprimés, à sa joie aussi que son ami la trouvait suffisamment digne de confiance pour recevoir un fief. Plus que jamais elle était heureuse d’avoir accepté, elle était fière de porter les couleurs de Gondole, et c’est un regard empli d’une certain complicité qu’elle envoya à son suzerain.

Elle porta de nouveau les yeux sur Kory et son nouveau futur vassal. Elle se demandait où étaient leurs futures terres, Sarliève, c’était joli comme nom. Elle se demandait aussi si Nictail aurait autant de mal qu’elle à prononcer les étranges mots en latin. Hum … . Elle porta aussi un oeil sur la future Dame de Sarliève qui semblait particulièrement apprécier le buffet, ce qui la fit sourire gentiment et lui donna l'eau à la bouche.
Elle souriait la maréchale, elle souriait la Gondole, tout simplement heureuse heureuse d’assister à cet anoblissement

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Sindbad
Tout à la joie de fournir à son futur filleul un nid chaud et douillet de ses bras, Sindbad en avait quelque peu oublié le monde alentours.

Il reprit conscience de ce qui l'entourait en entendant la voix de Korydwen demander :


Citation:
Nictail acceptes-tu les terres de Sarliève qu'Althiof et moi voulons te confier ?


Levant alors les yeux, il vit l'ensemble de l'assemblée tournée vers Nic, un genou en terre devant sa future suzeraine. Et pendant ce temps, Aiguemarine était tournée...vers le buffet. Elle enfourna méthodiquement un petit four qu'elle dégusta sous ses yeux avec délectation, puis se servir un verre qu'elle but d'un trait, indifférente à son époux.

A ce spectacle d'une indécence insoutenable, les sourcils du constantinopolitain se froncèrent tandis que ses yeux se remplirent d'indignation. Cette femme n'avait-elle donc aucun respect des règles élémentaires de la bienséance, pour, au mépris des gens et des événements présents, s'empiffrer sans attendre le signal du départ ? Il lui aurait bien agrippé le bras pour le lui signifier, mais le petit Thomas dans ses bras lui rappela qu'il avait partiellement perdu sa liberté de mouvement. Qu'importe !

Se dirigeant vers la future Dame de Sarliève, il lui glissa au creux de l'oreille :


Korydwen a eu raison de vous laisser vous placer aussi près du buffet. Elle a parié que pendant que vous vous empiffreriez, elle pourrait se livrer sur votre vassal à d'époux à un osculum que celui ci n'est pas prêt d'oublier...

Il se retint ensuite de sourire. Aiguemarine serait ainsi beaucoup plus attentive à la cérémonie, et beaucoup moins au contenu du buffet.
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Toutes les réponses à vos questions me concernant sont ici

"Quand un passé pas simple débarque dans un présent progressif, le futur devient conditionnel"
Aiguemarine
Alors qu'elle dégustait un petit four tout en suivant le cours de la cérémonie, Aiguemarine vit Sindbad s'approcher.

Ravie de le voir s'approcher, mais beaucoup moins des quelques mots qu'il lui murmura au creux de l'oreille...


Korydwen a eu raison de vous laisser vous placer aussi près du buffet. Elle a parié que pendant que vous vous empiffreriez, elle pourrait se livrer sur votre vassal à d'époux à un osculum que celui ci n'est pas prêt d'oublier...

Aiguemarine resta interdite quelques instants.
Osculum ?! osculum ?!
Vite... tenter de se souvenir de la signification de ce mot latin...
Qu'essayait'il de lui faire comprendre là ?!
Souhaitait'il éveiller sa jalousie ?!
Sur l'instant, il aurait presque réussi.

Elle fronca un sourcil inquisiteur face à son interlocuteur, et lui murmura à son tour...


Elle oserait, vous croyez ?!
Personnellement, je ne le pense pas. Mais nous verrons bien.
En revanche, vous, vous m'avez l'air quelque peu tendu...
Inspirez...soufflez ! vous allez voir, ça fait un bien fou.


Aiguemarine sentait que son attitude pouvait déranger.
Devait'elle changer parce qu'elle allait avoir un "titre" ?! Certainement pas...
Rester elle-même...et elle s'y efforcerait.
De tout son coeur, de toute son âme.

_________________

Dame de Sarliève
Epouse de Nictail
Maman d'Athalia et Thomas
--Matthis.
Alors qu'il s'attendait à recevoir la plus grosse punition de sa jeune vie, parce qu'il venait certainement de faire la plus grosse bêtise de sa vie, enfin non la fois où il s'était sauvé devait être la pire, la deuxième pire bêtise de sa vie alors. Mais non Nictail vint les sauver, il était génial ce futur vassal à son papa et à sa maman, parce que même sans l'être il le sauvait des griffes de la Baronne.

Il lui envoya un bisou et regarda sa maman partir avec lui pour commencer le début de la cérémonie. Un grand discours comme souvent, elle racontait des histoires comment elle l'avait rencontré, ce qu'ils avaient fait. Il se dirigea vers le buffet et croisa Aigue et Sindbad il leur fit un grand sourire et piqua quelques friandises et gâteaux. Il les déposa dans sa chemise qu'il remonta doucement. Quelle idée ils avaient eu de lui faire porter une jolie chemise blanche.

Il s'approcha d'Athalia et lui montra son trésor et lui chuchota.


T'en veux peu ?

Matthis déposa le tout sur une chaise qu'il approcha d'Athalia et regarda la cérémonie. Tiens Nictail se mettait à genoux devant maman et si lui aussi ployait le genou devant Athalia.

Il s'exécuta et regarda bien comment faisait Nictail, alors un genou par terre et un genou en l'air, le regard vers Athalia. Il lui dit tout doucement.


Tu vois peut zouer à mimiter les g'ands. Tu 'ois faihe 'omme ma Maman.
______________________
Fils de Korydwen et Althiof
Petit frère d'Eléa
Grand frère de Timothée
--Athalia
Et bien... ils avaient eus chaud.
Grâce à son Papa, ils avaient échappé de justesse à une punition en règle. Enfin, tout du moins pour l'instant.

Athalia regarda les gens.
La grande amie de ses parents commença la cérémonie par un discours.
C'est qu'elle semblait douée la Dame.
Elle avait déjà fait à Agen... à la grande fête que ses parents avaient organisés près de la Garonne.

Puis, elle observa Matthis s'éloigner.
Où qu'il allait encore ?
Ahhhh...le buffet. Bonne idée mais... y'avais Maman là-bas. Du coup, Athalia n'osait y aller.
Elle attendit sagement que son chevalier la rejoigne, ce qui ne tarda pas.

Il ouvrit la main et lui montra ses trouvailles.
Humm...ça avait l'air bon.


T'en veux peu ?
Tu vois peut zouer à mimiter les g'ands. Tu 'ois faihe 'omme ma Maman.


Oui, c'était une bonne idée.

Athalia lui chuchota en retour...


Vi, 'onne dé !
Atta...ze vé fair' un dicour...


Regardant Matthis mettre un genou à terre...Athalia enchaîna...

Alo' moi ze coné 'Atthis depuis té long.
O débu ze lémé pas to car lui tié seveu de 'oi.
Mé apé, il doné à Tatalia un peti zibou pou' écire, et osi une soui que zé apelé peedi' !
Apé...can mon fere é moi on é venu à Counon...la voulu lete sevalié de moi ! sé souette...
Et 'Atthis, sé le pus meiyeu' dé sevalié...apé mon Papa...


Elle le regarda en souriant...espérant qu'il serait content de son petit discours...




Fille de Nictail et Aiguemarine
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