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[RP Ouvert] Vengeons Albert !

Sorel
Sorel, son tricorne et ses yeux vairons se déplacent à vive allure dans les rues de Rome. La mine patibulaire, voire franchement remontée. A ses cotés : de vieux copains d'galère, des briscards de tous horizons, de jeunes effrontés, quelques femmes courageuses, et... un âne. Leur point commun ? Tous hérétiques, rassemblés derrière un même but : venger la mort de leur pote Albert rôti vivant sur le bûcher pour des raisons "obscures". Un papiste l'avait provoqué, Sorel, en disant de ce bon vieil Albert : « il a frit, il a tout compris ». Le pauvre avait perdu quelques dents. Mais décidément, cette vile plaisanterie n'était pas du goût de tous. Sauf peut-être de l'âne... allez savoir. Toujours est-il qu'ils étaient là, les Spinozistes, et en nombre conséquent. Bien déterminés à mettre un bordel monstre et à - peut-être ? - obtenir réparation. Faut pas pousser mémé dans les orties, comme on dit.

Au bout d'un moment, le groupe déboule sur une place. Laquelle ? Il y en a tellement. Mais il y a du monde, du bon peuple, même des curés en bure. C'est tout ce qui compte. Un éclat vif traverse les yeux de Sorel, et immédiatement il chope la manche du type le plus près, sans même regarder, histoire de lui murmurer :


« Dis, tu crois qu'ça donne quoi, un curé en bure qui court parce qu'on a foutu l'feu à son confessionnal ? »

Sauf que ce gars, là, ben c'est Bernardo. Et Bernardo, c'est du lourd. Alors ce bon Sorel, tout perturbé qu'il est par cette vision divine - si, si -, il relâche sa manche, se redresse... et repense à toutes ces donzelles qu'il a troussé. Volte/face, qu'il fait. Son regard s'attarde sur l'âne, avant qu'il ne balance, hautement et clairement :

« Amis ! Allons venger Albert ! Faites peu, mais faites bien ! N'oubliez jamais que c'est Vous, NOUS contre l'oubli ! Et que jamais les cur'tons, ni même l'pape, n'doivent oublier que nous sommes venus mettre à sac leur Rome idolâtrée ! Sus à l'Inquisition ! Ce soir mes amis, nous sommes les Rois du Mooooooooon... keuf, keuf, c'te fichue quinte de toux qui le reprend, alors qu'il a regardé une seconde de trop ce beau Bernardo... du coup, il termine, la voix tremblante, ...de !!! Hein ! »
Bernardo
Y é souis Belnaldo -hahum; c'était vaseux je vous l'accorde-.

Je suis Bernardo, vingt quatre ans, toutes mes dents. Je suis la beauté incarnée. Seulement c'est à peu près tout ce que mes parents ont voulu me filer.

ça, ça aurait pû être la préface du livre que le beau Bernardo aurait écrit s'il avait su le faire. Sauf que forcément, le bellâtre ne sait pas faire grand chose d'autre que de se regarder. Trois cent fois dans la journée et sous toutes les coutures. Bernardo, ce n'est pas le genre d'homme qu'on laisse passer sans jeter un petit coup d'oeil, et ce n'est pas non plus le genre d'homme avec qui on se lance dans de grandes discussions. Il n'a pas inventé l'eau chaude contrairement à ce qu'il pense, et croyez moi, c'est beaucoup mieux ainsi. Admirez le, mais ne l'faites pas parler.

Notre brun et sa gueule d'ange, ses cheveux impeccablement dressés dans un coiffé-décoiffé des plus tapageurs, sa barbe de trois jours et ses dents parfaitement blanches et alignées doivent cependant accuser un léger défaut. Il a des jolies fesses -où est le mal ?-, seulement il aime surtout qu'on... les honore si vous voyez ce que je veux dire - oups...-. Et il a jeté son dévolu sur Sorel. Sorel et ses yeux vairons, Sorel et son chapeau, Sorel et ses cheveux, Sorel...
Ô rage Ô désespoir, le dit Sorel, lui, aimait trousser les donzelles. Mais n'est pas Bernardo qui veut, et en bon bougre qu'il est, il est bien décidé à obtenir ce qu'il veut et ce qu'il veut c'est ? c'est ??
"oh oui Sorel, tire moi.... mais non ! pas la manche... Arf..."
Le visage du brun s'illumine cependant d'un sourire radieux alors que l'homme de ses rèves s'adresse à lui



Heu ça donne.... Un curé en burre qui court parce qu'il est pas content ?


On vous avait prévenu... Il n'a pas inventé l'eau chaude. Les yeux vairons croisent les noisettes -les yeux de Bernardo quoi- assez rapidement pour mettre en émoi notre jeune homme.
Un soupir d'aise s'échappe alors qu'il reprend en coeur



SUCE l'inquisition ! ROI DU MONT ...de...
Du Mont de quoi ?



Vous avez le droit de soupirer. Il se désespère aussi. Cependant, une main musclée -tant qu'à faire- se pose sur le bras de Sorel, bien décidé à avoir une réponse.

Ce soir, il ne sait pas ce qu'il va faire, mais ils vont le faire, ensemble.

Tous ensemble -oh yeah!-.
Petit-âne
Pour une fois qu'on m'sort, j'ose dire tout haut c'que j'pense tout bas.



HIHANNNNNN



Et ça les amis, c'est un cri d'joie.
J'ai pas souvent l'occasion d'me balader. Faut dire que la Chiasse m'a appris plein d'choses que dès que je les fais, bin j'en prends plein la face, alors j'sais pas trop où m'mettre.
J'sais pas trop où j'vais d'ailleurs, le chapeauté m'a regardé alors j'l'ai suivi... Mais j'peux vous dire que j'le surveille l'animal... I'm'regarde un peu trop souvent...
J'dis ça j'dis rien mais moi, j'évite de faire tomber ma savonnette. Chose pas DU TOUT difficile, si on garde en tête que je n'me lave pas.


C'est chouette ici !

Je balance ma tête à droite et à gauche et ... surprise ! Quand j'fais ça vite mes oreilles se touchent ! Si c'est pas fendart ça ! J'suis trop fort.





Han ?


Oh trop bien ! J'suis plus dans mon champ ! Z'ont bien voulu m'sortir aujourd'hui !
Oh... j'ai mal aux oreilles ! Pas grave, j'kiffe la vie mon ami !





Hmmm HI ?



Mais... J'ai trop dormi, c'pas possible! A peine le temps d'cligner des yeux qu'ils construisent une place dans mon champs, avec des hommes en robe de deuil qui se faufilent !
Hey les amis !


Vous avez d'jà vu un âne hérétique?
Avant non, mais ça, c'était avant.
Gevaudus
En retard. Ouaip, j’suis en retard, comme d’hab’. La faute du gamin. Il devait me réveiller et il a oublié. Il a ronflé plus longtemps que moi. C’est que la journée a été bien occupée. Ville du Pape ou pas, le vin est bon et les catins pas plus farouches qu’ailleurs. Un peu la tête en vrac du coup. Mais c’pas grave, j’arrive, les braies tout juste relacées, j’ai juste filé une torgnole au gamin pour le principe.

Ben où qu’ils sont les autres. C’est qu’ils ont du boulot ce soir. Un ami à venger, du curé à molester, de la nonne à trousser. Ouais non peut-être pas, n’abusons pas.

Bref… Une place noire de monde, un coup d’oeil à gauche, un à droite et les voilà. J’arrive juste à temps pour entendre Sorel encourager ses troupes. Il parle bien le Sorel, un vrai érudit.
Les Rois du Monde qu’il dit. Ouaip, rien que ça.
J’arrive juste derrière lui et l’autre, là, le bellâtre avec un nom pas de chez nous. Antonio ? Fernando ? Enfin un truc dans ce goût là.
Je les prends tous les deux par l’épaule.


« -Tu veux sucer qui donc l’espagnol ? Je passe mon tour, elles m’ont épuisé les italiennes ! »

Et je me marre. Nan parce que rien que d’imaginer que l’autre puisse… enfin, voyez quoi… C’est contre nature quoi. Ca c’fait pas. On est des hommes nous, des vrais.

« -Bon, les gars, on irait pas enflammer du cureton ? Z’ont crâmé Albert ces inquisiteurs. Ils nous empêchent de boire, ils nous empêchent de voler, ils nous empêchent de baiser, j’crois bien qu’ils nous empêcheraient de pisser s’ils le pouvaient ! Pourtant un curé ça doit bien soulever sa robe pour se soulager comme tout le monde… »

Et je me marre encore. Ah elle va être chouette cette soirée ! Albert mon gars, j’te jure qu’on va t’venger ! Et en plus on va faire ça avec bonne humeur et classe ! Des vrais seigneurs t’vas voir !
Gillou
BouhOuhoUhouhoUUuuu.. Albeeeeeeehéhéhért !!

Il est triste le Gillou... Albert et lui, c'était comme Roméo et Juliette, Sorel et Bernardo... jusqu'au bout du monde, ils seraient allés. Ils auraient fait les moissons ensemble, les vendanges ensemble, les semailles aussi.. La première fois avec une fille, c'était avec la même. Ils étaient liés comme les doigts de la main, bien que les doigts puissent s'écarter facilement..
Non, Gillou et Albert, c'était plus fort que ça... ils étaient aussi proches que deux doigts de pied.

Mais.. voilà, Albert est mort, cramé, en le regardant droit dans les yeux, pendant que des hommes en bure l'accusaient d'on ne sait quoi.


Il méritait pas ça, il méritait pas çaaaaaaaa.

Gillou pose la tête sur une épaule pour pleurer tout son saoul, et se moucher au passage.

Qu'est-ce qu'il allait devenir maintenant ?
Bernardo
Gevaudus, un homme, un vrai, pourtant i'm'fait aucun effet. J'reste en berne, par contre son gamin...


Ma qué yé vo soucer l'inquississione !

Ouais, j'me marre tout seul comme un blaireau que j'suis. Faut dire qu'ils aiment tous quand je ressors mon accent de derrière les fagots. Moi, j'ai débarqué comme les autres, d'entre les jambes de ma mère, sauf qu'allez savoir pourquoi, la mienne parlait une autre langue. P't'ètre que mon père aussi, mais comme ma mère était une prostipute, on n'saura jamais.
Je retiens vivement une grimace quand il parle d'épuisement dû aux italiennes... J'ai du mal à comprendre, comment les Italiennes ont pu l'épuiser ? Ne m'dites pas que... LES ItalienneS ?OH ! EURK.
J'en profite quand même pour lorgner sur l'gosse qu'est avec Gevaudus, j'donnerais vraiment n'importe quoi pour que ses braies l'en tombent... Pas pour moi hein ,mais pour...
Gillou.

Il a du mal à s'en r'mettre le Gillou du cramage d'Albert. Pourtant moi j'trouve qu'il a fait un monsieur Carnaval parfait. Debout sur son bûcher, il avait crâmé lentement mais sûrement, laissant pour toujours dans mes souvenirs une bonne odeur de goret grillé.

Je pose ma main sur la nuque du Gillou, levant les yeux au ciel, j'suis outré, j'arrive pas à comprendre pourquoi les gens se mouchent sur des vêtements.



Non, il méritait pas ça. Ma chémisse non plou Heureus'ment, Gevaudus nous redemande, un, deux, trois, Maestro !

SUCE les cur'tons !
On VEUT tous vous héraldiquer, on VEUT des HOMMES et d'la bière, non de Dieu ! Un accord Déon pour dans c'est ... quand on veut !



Y a pas à dire, j'm'étonne moi même, les paroles prennent ENFIN toutes leur sens.
Je jette un coup d'oeil à l'âne qui secoue frénétiquement la tête, hey ! ses oreilles se touchent quand il le fait vite! M'enfin il a pas l'air de comprendre grand chose, pauv' bête-. De nouveau j'me tourne vers Sorel, lui montrant Gillou de l'autre main, le bon regard paumé qui signifie " bon... j'en fais quoi ?".



Sorel, Loumièle de ma vie, vo tou enfin activer ton cou' et venger notre ami ?
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