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[RP ouvert] « Dessine-moi un blason » – Atelier héraldique

Ingeburge
Un ultime tour. Juste un. Il ne ferait que suivre les six précédents, tous présentés d'un ton convaincu en son for intérieur comme étant le dernier. Mais elle en avait besoin pour se rassurer, pour se persuader une fois de plus que ce qu'elle mettait en place en valait la peine et donnerait quelque chose. Il y avait aussi ce besoin de tout contrôler après pensé à l'ensemble dans le moindre détail. Puis, c'était aussi un moyen de tromper son attente jusqu'à l'ouverture officielle, ou tout au moins matérielle, de l'atelier. Alors, pourquoi pas? Personne ne la verrait sauf si la dame de Counozouls qu'elle attendait se matérialisait durant cette ultime – promis – inspection.

Résolue, elle grimpa immédiatement à l'étage, ce serait plus court et il n'y avait pas grand chose à voir. Personne hormis Ariana et elle n'y accèderaient. Le niveau supérieur consistait en un pallier séparé par un vantail de bois de l'unique pièce qui y avait été aménagée. On y trouvait deux couches pour le repos, le même nombre fauteuils destinés peu ou prou à un usage similaire, trois coffres et dans une encoignure avait été installée un espace dédié aux dévotions. Rien de bien notable en somme, seules les deux jeunes femmes devant animer à l'atelier y trouveraient un intérêt et un lieu de retrait si le besoin de faire une pause se faisait sentir. Refermant la porte, Ingeburge descendit plus lentement l'escalier, une de ses mains retenant sa houppelande. Les degrés donnaient au rez-de-chaussée, sur l'un des côtés de la grande pièce qui en occupait tout l'espace. Celui-ci fut traversé vers la porte du fond qui faisait exactement face à celle d'entrée de l'atelier, la première donnant sur le jardin.

Ce jardin était donc situé à l'arrière de la petite maison que la duchesse d'Auxerre avait choisie pour y installer son atelier héraldique. Il était clos, de dimensions honorables et était en partie ombragé. On y trouvait un pommier, un cerisier, un abricotier, les deux derniers arbres présentant un grand intérêt pour les enlumineurs : la résine que l'on pouvait y collecter servait en effet à fabriquer le liant nécessaire à la pose des couleurs. Deux bancs avaient été placés sous la ramée, mais ce n'était pas en ce mobilier spartiate que résidait le plus grand intérêt du jardinet. Non, outre les arbres, il y avait un puits et un grand tonneau destiné à recueillir de l'eau de pluie. Il y avait aussi un poulailler dont la porte était en journée laissée ouverte. Les deux poules y logeant pouvaient ainsi évoluer dans l'espace de verdure en toute quiétude. Ingeburge alla vérifier les nids, elle dénicha deux œufs et sourit; les pondeuses s'employaient avec une régularité qui leur faisait honneur. Avec précaution, la Prinzessin s'empara de ce qui constituait pour elle un vrai trésor. Nul intérêt alimentaire là-dedans, simplement un intérêt pour son office, le jaune et le blanc d'œufs étaient eux aussi excellents pour préparer le liant à adjoindre aux pigments.

Restait à inspecter ce qui constituait le cœur de l'atelier : le rez-de-chaussée. Ingeburge s'y engouffra et se délesta aussitôt des œufs dans une écuelle. Tout le niveau inférieur de la maisonnette avait été aménagé en vue du grand projet qui avait occupé le Roi d'Armes ces dernières semaines : un espace ouvert à tous les Languedociens curieux et intrigués par l'art héraldique, qu'ils fussent nobles ou non. Bien que la question des armoiries agitaient surtout les nobles, l'héraldique n'était certainement ni leur apanage, ni leur domaine réservé. Les visiteurs trouveraient donc réponses à leurs questions qu'elles portent sur les lois en vigueur ou sur le langage héraldique, pourraient passer commande de blasons et d'oriflammes et pourraient assister à la confection d'armoiries. Ainsi, l'espace avait été divisé en deux sur toute la longueur : le premier-tiers était destiné aux gens de l'extérieur, de là, ils auraient la possibilité d'observer Montjoie au travail dans les deux autres tiers, les deux aires étant séparées par un comptoir. Légèrement anxieuse, l'une des deux maîtresses des lieux détailla à nouveau l'observation.
Sur le mur du fond, de part et d'autre de la porte donnant sur le jardin, avaient été suspendus des casiers et des étagères. A gauche, on y trouvait, impeccablement rangés tous les outils et matériaux nécessaires : pierres ponces et os de seiche en poudre pour affiner le grain des parchemins; règles et compas à pointe sèche pour le tracé; bol d'Arménie, céruse, plâtre éteint, colle de poisson, jus d'ail, miel pour préparer l'assiette à dorer; pierres d'agathe pour appliquer la feuille d'or; alun pour les encres; pinceaux de toutes tailles et de toutes origines : poils d'écureuil, de marte, de zibeline, plumes de bécasse; plumes d'oie, de faisan, calames, pointes d'argent, mines de plomb et de graphite, poinçons, stylets; bols, écuelles de toutes dimensions; canivets. A droite, c'était le royaume des couleurs avec une large gamme de matières premières à disposition pour confectionner les pigments : ocres, noix de galle, curcuma, ancolie, malachite, azurite, garance, safran, coquilles d'œufs, lapis-lazuli, vert de cuivre, céruse, cochenilles séchées, terres d'ombre, guède, craie, charbon de bois, orpiment, terre de Sienne, gaude, cinabre, coquillages, or en poudre, réalgar, vert de gris, genêt des teinturiers, bois de cerf, sang-de-dragon, végétaux calcinés, terres vertes, bois de braise. Pour l'oxydation l'on avait du vinaigre et du marc de raisin – l'urine pouvant aussi faire office de –; pour le liant des gommes arabiques et ammoniaques, diverses colles, des résines, de cires et du fiel de bœuf; et pour la conservation des clous de girofle et de l'essence de lavande. Dessous, avait été poussée une table destinée à la préparation des couleurs, c'était là que les œufs avaient été déposés; on y trouvait aussi des mortiers, des pilons, des molettes, deux plaques de marbre et des bols pour la détrempe. A gauche en revanche s'alignaient deux coffres, c'était là qu'avaient été serrés les parchemins, chaque feuillet étant glissé entre deux feuilles de cuir. Il y avait de tout : peaux de mouton, de chèvre mais aussi plus coûteuses et plus fines, des peaux d'agneau et de chevreau, ainsi que des peaux de veau, les plus précieuses ayant été réalisées à partir d'animaux mort-nés pour donner les vélins. Le point commun était que les peaux avaient été trempées, ébourrées et effleurées et étaient prêtes à l'usage, ayant été découpées en différents formats.
Sur le côté gauche de la pièce, une bibliothèque, y avaient été glissés quelques ouvrages, registres et armoriaux, copies de pièces de référence et un coffret contenant les feuilles d'or; une autre table destinée au séchage y était accolée. A droite, le mur était nu, simplement percé de deux croisées qui laissaient passer des flots de lumière, l'escalier donnait entre les deux fenêtres; non loin un aquamanile avait été disposé pour permettre de se laver les mains.
Au milieu enfin, un grand pupitre à la tablette inclinée avait été disposé de façon à ce que les visiteurs puissent assister à toutes les étapes du dessin. S'y trouvait de quoi fixer le parchemin sur lequel serait réalisé le travail et y était adjoint un tabouret.
D'autres sièges complétaient l'ameublement, ils étaient placés çà et là et seraient déplacés selon les occasions.

Machinalement, la Prinzessin tritura le ruban du devantier qu'elle avait passé par-dessus sa houppelande,a anxieuse. A priori, il ne manquait rien de ce qu'elle avait fait venir à grands frais, comme elle avait déjà pu le constater lors des six inspections précédentes. Mais il manquait des personnes, à commencer par Ariana. Quittant son poste d'observation, elle se dirigea vers la porte d'entrée et l'ouvrit, pour constater qu'elle l'avait bien déverrouillée. Jetant un coup d'œil à l'extérieur, elle leva les yeux vers l'enseigne.



L'atelier héraldique était bel et bien ouvert.
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[Oui, à la bourre, je sais. ]
Malkav
[Quand passion...]

Alors que le vicomte nouvellement baronné allait s'en aller de Montpellier pour retourner en ses terres une pancarte attira son oeil. Un atelier? Curieux il l'était et ce n'était plus un secret pour qui que ce soit. Aussi il fit stopper sa garde pour pouvoir jeter un oeil.

S'approchant de la batisse il constata que la porte était ouverte. L'atelier en question devait donc être ouvert. Attiré par un mélange de senteur alliant peaux fraiches et produits colorés qu'il pouvait humer de l'exterieur il entra. A son entrée, il ne pensa qu'à une chose. Où se trouvait feue son épouse? Il se posa cette question car pour Sam cet atelier représentait surement le paradis. Dans les details, Malk parcourut le lieu des yeux et du nez. Ce lieu ressemblait beaucoup à l'atelier de Sam, artiste de renom.

La blessure était encore fraiche mais suffisament lointaine dorénavent pour réaliser par lui même que ce n'était pas possible. Mais dans le doute ou plutôt dans le la problématique du sait on jamais il dit.


Il y a quelqu'un? Je me suis permis d'entrer la porte était ouverte...

Son cerveau bouillonait à l'idée de ce qu'il pourrait découvrir.
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Ingeburge
Mais où pouvait-elle avoir filé? La question était d'importance, elle était même capitale car l'égarer était tout simplement impossible et ouvrait la voie à des perspectives moins réjouissantes : si elle pouvait la perdre alors qu'elle était de taille remarquable, qu'adviendrait-il du reste, moins visible? Embêtée, Ingeburge avait regardé à l'étage puis avait inspecté le jardin et maintenant, accroupie au sol, juste derrière le comptoir, elle tentait de voir si elle la trouvait. Ridicule, évidemment, mais qui ne tente rien à rien.

C'est donc dans cette position assez déconcertante qu'elle fut cueillie par une voix. Mue par la joie de voir quelqu'un franchir le seuil de l'atelier, elle se releva aussi sec, prenant soin d'éviter le rebord de la banque au passage. Si elle avait perçu que le propriétaire de cette voix était un homme, en revanche, elle n'avait pas assez attentive pour l'avoir reconnue et elle eut la surprise de se retrouver face au vicomte de Rochefort d'Oc. A cette venue, elle ne s'attendait guère.

Etonnée, mais maîtresse d'elle-même, comme d'ordinaire. D'un ton neutre, elle salua son visiteur – le premier :

— Monseigneur, le bonjour et la bienvenue.

Un caquètement se fit alors entendre. Ingeburge tourna la tête et vit installée sur le tabouret faisant face à son pupitre la poule introuvable. Sale bestiole. Sur ce constat, elle reporta son regard pâle sur Malkav.
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[Oui, à la bourre, je sais. ]
Gabrielle_montbray
Gabrielle s'était découverte une mère noble. Si son père était vicomte, elle avait grandit dans la certitude qu'elle-même n'était qu'une demi-gueuse, une bourgeoise plus exactement, sa mère ayant tenue à lui inculquer une éducation de bon niveau. Et si la petite fille qu'elle avait été avait beaucoup râlé face à ses précepteurs, l'adulte qu'elle était maintenant la remerciait fortement.
Mais peu importe, ce qui motive Gabrielle à pousser la porte de l'atelier c'est cette étrange fascinantion qu'elle a pour un monde dans lequel elle aurait du grandir si ses parents avaient légitimé leur union, un monde qu'elle avait tenté de fuir mais qui la rattrapait. Un monde qui devenait sien et avec lequel elle devait faire la paix. Gabrielle ne voyait la noblesse que comme un fardeau qu'on trainait, tout en éprouvant la sensation qu'elle devait lui faire honneur.

La jeune femme commençait tout juste à appréhender les codes et rituels de cette caste étrange et lointaine. En entrant dans cet atelier, Gabrielle ne savait pas bien ce qu'elle cherchait mais il lui semblait que c'était faire un pas de plus vers ce qu'elle avait rejeté si longtemps.


Un homme était déjà là, qu'elle n'avait jamais vu et une femme aussi. Elle la reconnue aussitôt, c'était la Dame qui faisait partie du convoi d'Actarius qu'elle avait intégré lors de son arrivée dans le Languedoc. Si Gabrielle ne se souvenait pas de son nom, elle se souvenait qu'on lui en avait dit deux choses "elle est plus titrée que le Roy lui-même" - et même si la chose semblait impossible, ça n'était pas du menu fretin - et "elle ne t'adressera jamais la parole, mais si elle le fait, dis-lui Votre Altesse".

Gabrielle sourit donc aux deux personnes présentes, et ayant entendu la salutation de la femme à l'homme, il lui facile de ne pas commettre d'impairs, du moins l'espérait-elle.


Votre Altesse, Monseigneur, le bonjour. Il semble que cet atelier soit ouvert à tous, je me suis donc permise d'entrer.

Puis elle resta à attendre elle ne savait trop quoi.

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Maelysa
Une gamine d’une dizaine d’années arpente la rue depuis quelques minutes quand son regard est attiré par une enseigne, elle s’approche timidement, quelques gardes semblent attendre…

Elle déchiffre, elle ignore comment elle sait lire, mais elle sait, elle a renoncé à comprendre et à chercher… elle lit c’est tout…

Ate…Atelier…de.. mer..cu..re
Atelier de mercure… c’est quoi ça ?

Un pas… puis un autre… la voilà devant la maison… c’est ouvert…

Bon…
J’fais quoi…
C’est pas mal ici…


Un garde la regarde de vilaine façon

Faut p’te mieux pas s’attarder d’vant trop longtemps
Ohhhh pis après tout hein…

Si y’ a un atelier, y’ a du monde, pis si y’ a du monde ben moi j’peux gagner ma croute !

La gamine pose son baluchon par terre, sa petite pelle sur le muret, et avance sa petite main, souffle un bon coup, prend sa respiration et…

Une p’tite pièce m’sieurs et m’dames, une p’tite pièce pour manger, une p’tite pièce pour rigoler, une p’tite pièce parce que t’aime bien aider les n’enfants et que ton Aristote il sera content de toi !
Une p’tite pièce m’sieurs et m’dames, une p’tite pièce pour moi…


La gamine avait baissé la tête pour éviter les regards, depuis un moment il lui arrivait de mendier, elle n’avait pas vraiment honte, elle se disait que c’était un moyen facile de se nourrir, alors pourquoi s’en priver… baisser la tête ça faisait plus miséreux, alors c'était bien...

Elle reprit un peu plus fort avisant quand même les bottes des gardes un peu plus loin, prête à détaler au cas où…

Une p’tite pièce m’sieurs et m’dames, une p’tite pièce pour manger, une p’tite pièce pour rigoler, une p’tite pièce parce que t’aime bien aider les n’enfants et que ton Aristote il sera content de toi !
Une p’tite pièce m’sieurs et m’dames, une p’tite pièce pour moi…

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Malkav
[...rime avec déception]

Et elle fut grande! Une personne se leva derrière le comptoir mais par Aristote non ce n'était pas Sam. Comment cela aurait pu être possible de toute façon? L'être autrefois tant aimé était parti il fallait s'y résoudre.

Non, c'est celle que le Languedoc surnommait l'Iceberg de part sa froideur qui se leva de derrière le comptoir. Point de sourire comme à son habitude elle semblait tout de même préoccupée. Cet atelier lui appartenait donc? Déconcertant!


Dame la marquise! Me voilà fort surpris de vous trouver vous ici. En tous les cas bien le bonjorn.

Répondit le vicomte. Mais déjà une question lui perturbait l'esprit, il fallait qu'elle sorte.

Mais dites moi, que faisiez vous à quatre pattes derrière le comptoir?

La grande dame n'était pas seule peut-être? Se permettait elle de se livrer à un homme de la sorte? Ou alors elle aussi savait siffler en douce du bon calva? L'imagination...toujours là pour vagabonder sur les finalités les plus improbables. C'est en la voyant tourner la tête vers une poule qu'il comprit que comme toujours la finalité était beaucoup plus terre à terre.

Mais puisqu'il était le bienvenue il s'attarda d'avantage à la fonctionnalité du lieu et cela ne pouvait pas mieux tomber! En effet, fraichement baronné il devait refaire ses armes et les faire lui même serait un immense plaisir. D'autant plus qu'il avait des questions à ce sujet. Aussi il questionna denouveau Ingeburge.

M'aideriez vous à redessiner mes armes votre altesse?

A cette question une autre personne fit son apparition. La femme semblait appartenir à la roture bien que ses vêtements présumaient un certain confort. D'un sourire qu'elle ne trouverait pas sur les lèvres de l’hôtesse des lieux il répondit.

Malkav de Vampérià, Vicomte de Rochefort d'Oc et baron de Bagnols, enchanté mestrà. Mais tu peux me nommer Malkav avec plaisir.

Le noble pas comme les autres avait encore sonné! Puis cette manie de tutoyer tout le monde. On lui avait fait déjà la réflexion...pourtant ses convictions étaient plus fortes. Pour lui le tutoiement était beaucoup plus de proximité et ainsi davantage convivial et de respect. D'ailleurs à cette heure, la seule personne qu'il vouvoyait était également présente dans l'atelier...

Soudain un braillard se mit à mendier à la porte. Une enfant?

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Gabrielle_montbray
Malkav de Vampérià, Vicomte de Rochefort d'Oc et baron de Bagnols, enchanté mestrà. Mais tu peux me nommer Malkav avec plaisir.

Gabrielle retint le soupir qui menaçait de s’échapper de ses lèvres. Cette manie des nobles de vous cracher tous leurs titres. Et puis, c’est quoi ce tutoiement ? Là ça n’est plus un soupir qu’elle retieint mais un sourire. Non, parce que qu’est-ce qu’on l’a emmer… embêtée avec ces histoires. C’est que plusieurs années à parler anglois, ça vous fait vous mélanger entre le « tu » et le « vous ». Mais là, c’est bon, elle avait repris le pli. Et voilà qu’un Vicomte et Baron la tutoyait. Mais peut-être la prenait-il pour la gueuse du coin ? Allez savoir, les nobles sont si imprévisibles… Ceci dit, il avait l’air plutôt amical et pas pédant pour un sou. Quoique que Gabrielle ne détesta point l’arrogance chez un homme.
Elle sourit donc au dénommé Malkav, Vicomte de je ne sais quoi et Baron d’autre chose.


Gabrielle Blackney de Montbazon-Navailles, fille de..., cousine de..., et femme de... Mais vous pouvez m’appeler Gabrielle.

Et dehors, ça piaille ! Une voix de gamin, ou de gamine, pas facile à identifier. Quoique… Il semble bien à Gabrielle la connaître cette voix. Enfin, elle verra plus tard, pour l’instant, elle attend que la Pair de France et des-tas-d’autres-choses-aussi-mais-elle-ne-sait-plus-quoi se manifeste. Gabrielle pose ses yeux bleu sombre sur elle et se demande si oui ou non, elle est si terrible que la légende le dit.


Edit pour faute d'ortho sur le nom de famile, ça fait désordre

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Ariana_anthea
Au pas de course, rien de moins ! Montjoie allait la tancer et pas qu'un peu, elle était en retard ! Et tout ça parce qu'elle avait tenu à faire un détour par la Cathédrale pour aller prier.

Elle arrivait donc, le souffle court et relevant le bas de sa houppelande, du moins jusqu'où la décence le permettait mais elle fut arrêtée dans son élan. Une enfant criait à qui voulait l'entendre afin d'obtenir son gain du jour !
Elle lâcha sa vêture, reprit contenance et s'approcha, avisant l'enfant mais surtout lui souriant.

Bonjorn ma mignonne. Si je t'ai bien entendue, tu quémandes ?


Elle ouvre son aumônière , en sort une miche de pain fraiche du matin ainsi qu'une piécette et tend le tout à l'enfant.


Tiens, voilà pour toi. Fais en bon usage !

Elle est amusée, se doutant bien de ce que la gamine peut en faire et reprend tout bas...


Tu sais, Aristote n'a pas besoin de cela pour être content de nous...Chacun de nos gestes, chacune de nos paroles peut le rendre heureux si nous faisons le bien autour de nous et surtout si nous le faisons sans arrière pensée...

Elle regarde toujours l'enfant, et en a complétement oublié qu'elle était attendue !
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Maelysa
Bonjorn ma mignonne. Si je t'ai bien entendue, tu quémandes ?

La gamine relève la tête et avise la dame avec une belle robe

Voué m’dame, j’demande un peu des écus parce que moi ben... j’en ai pas.
C’est que ça pousse pas ces choses là et ça ben...

la rouquine grimace un peu
C'est pas bien du tout m’dame…

Elle la regarde faire et sortir un pain et une pièce
Tiens, voilà pour toi. Fais en bon usage !

M’ci m’dame, j’suis bien contente…
En plus ben… l'est pas tout sec ton pain...
Euh j’ferai…
J’sais pas trop quel usage, p’te que j’pourrais m’acheter des nouvelles bottes, p’te bien… parce que les miennes ben elles sont trop p’tites… mais faudra que… fin faudra plus d’écus hein…parce là j’suis pas rendue…


La gamine tend l’oreille quand elle parle d’Aristote

Tu sais, Aristote n'a pas besoin de cela pour être content de nous...Chacun de nos gestes, chacune de nos paroles peut le rendre heureux si nous faisons le bien autour de nous et surtout si nous le faisons sans arrière pensée...

la gamine plisse légèrement les yeux, semble réfléchir un instant avant de répondre.
moué ben si y'avait un Aristote pour moi, il m'aurait pas pris ma mémoire et moi j'serai pas ici à pas quoi savoir faire pour la retrouver, pis y m'aurait donné une belle maison et p'te même bien un chien, pis des belles robes, pis...
Mais y s'en fiche bien pas mal de moi et moi j'm'en fiche qu'il soit content de moi ou pas lui, parce que déjà qu'il me parle jamais, j'ai rien à lui dire non plus... v'la... pis c'est tout.
Déjà qu'il me rende heureuse moi, pis après j'verrai ce que j'vais faire pour lui hein... nan mais... comme si j'avais que ça à penser pis à faire...


Voyant la dame la regarder, elle se dit que ce n'est pas vraiment le genre réponse qu'elle attend, alors elle se contente de lui dire...


Voué m’dame ben là j’crois que ton Aristote à toi y va être bien content d’toi quand même…
M’enfin j’sais pas trop si il écoute tout l'monde, parce que sinon y doit avoir vraiment mal à la tête lui !
Moi…j’fais bien autour de moi, vu que j’suis toute seule, ça aide...pis les pensées c’est déjà bien assez compliqué, même que des fois ça prend toute la place, alors si y’en a encore en arrière... on s'en sort plus hein !


Dis tu sais ce que s’est que cet Atelier Mercure toi, j’aime bien les odeurs, tu sens toi dans ton nez ?

Tu crois que j'peux rentrer moi ?

la petite se dit qu'il y a sans doute de bonnes choses à manger là dedans... oui bon quand on a faim on ne pense qu'a ça... m'enfin quand même ça sent... ça sent plein de choses étranges...
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Malkav
Ca papotait sec à l'extérieur, il y aurait bientôt plus d'activité à l'extérieur qu'à l'intérieur! A la jeune femme qui lui répondait Malk pensa.

Cette manie qu'ont toujours les gens à étaler qu'ils sont cousin de, fille de, maitresse de...

et il sortit.


De Montbazon-Navailles? Tiens donc. Comme la vieille Al? Tu es de sa famille?

Le vicomte ne sut pas trop comment il devait appréhender la chose.

Solution 1 : Au secours!!! Encore une! On avait assez d'une Montbazon!!! Sauve qui peu !

Solution 2 : Peut-être que toutes les Montbazon ne sont pas aussi casse c** que la Al. Apprenons à mieux la connaître.

Courageux à ses heures perdues il l'était le Malk aussi tel un nouveau défit il opta pour la deuxième solution. Il nota d'ailleurs qu'il faudra qu'il aille embêter la Al, ça faisait longtemps. Il ne l'avait plus vu depuis qu'elle avait choisi de faire parti du petit monde restreint de la curia. Quelle idée?

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Gabrielle_montbray
De Montbazon-Navailles? Tiens donc. Comme la vieille Al? Tu es de sa famille?

Gabrielle soupira légèrement. On lui rebattait les oreilles avec "vous êtes de la famille de la comtesse?" dès qu'elle se présentait.
Par contre, c'est bien la première fois qu'on lui parlait de cette "vieille Al". Elle n'avait pas paru si vieille à Gabrielle la seule et unique fois où elle l'avait rencontré. Plus qu'elle certainement mais elle tenait encore debout lui semblait-il. Enfin...


Oui. Il parait. Une lointaine cousine certainement. Je ne connais aucun Montbazon-Navailles. Ma mère a cru bon de fuir sa famille alors qu'elle était plus jeune que moi. Je n'ai découvert cette parenté que trés récemment...

... Et je ne sais pas quoi en faire. Mais Gabrielle garda cette réponse pour elle, les histoires de famille ne regardait pas cet inconnu après tout. Et encore moins, les histoires de l'autre branche familiale. Elle était finalement chanceuse qu'Alandrisse soit bien plus connue dans le comté que le Duc-chat. Ca évitait les questions gênantes.

Qu'est-ce que c'était pénible d'avoir le sang bleu. Dès qu'on quittait un tant soit peu son rôle de marchandise à échanger pure et vierge lors d'un mariage arrangé, on ne pouvait plus faire un pas tranquille sans risquer que quelqu'un connaisse votre oncle, votre cousin, votre grand-père ou que sais-je et ne vous pose des questions gênantes pour tenter de savoir si vous teniez votre rang.

Gabrielle posa ses yeux bleus sombres sur le Vicomte et Baron et lui sourit. Un noble qui tutoyait et appelait une comtesse "vieille Al" ne pouvait pas être foncièrement mauvais, ou du moins, ne devait pas prêter grand cas de qui elle était, d'avec qui elle couchait et qui ça contrariait fortement. Bref, avec un peu de chance, un noble un peu moins casse-bonbon que les autres.
Gabrielle tenait à ne pas se faire mal voir de la noblesse locale, déjà parce qu'un Duc à dos, ça suffisait et puis parce qu'elle était bien décidée à se trouver une occupation digne de ce nom et qu'il n'y avait que chez ces gens là qu'elle trouverait.
En attendant, le mystère restait entier sur cet atelier. Elle demanda donc à mi-voix à Malkav.


Dites-moi, vous savez ce qu'on y fait ici précisément?

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Ariana_anthea
Elle rit en l'entendant rétorquer et pose machinalement sa main sur la tête de l'enfant, presque tendrement...

Tu sais, le "merci" que tu viens de me donner a déjà réjoui Aristote, j'en suis persuadée. J'ajouterais autre chose...Ce n'est pas en agissant pour vouloir recevoir les bienfaits du Très-Haut que nous rendons Aristote, Christos et Dieu heureux, mais bien plutôt le contraire. Pour moi, le plus important est d'agir avec bonté envers nos frères tout simplement parce que nous en avons envie, comme une façon de remercier le Très-Haut de ses bienfaits...du moins c'est mon avis.

Elle enlève finalement sa main se rendant compte de l'inconvenance de son geste puis reprend après sa question concernant l'atelier.


En fait je me rendais dans cet atelier lorsque je me suis arrêtée pour te parler. Veux-tu y entrer avec moi ? Tu pourras voir par toi-même ce qu'il s'y passe.

Elle sourit et lui tend la main, incertaine, mais après tout quel mal fait-elle en s’intéressant à une enfant ?

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Maelysa
La gamine écoute plus attentivement

Juste parce qu’on a envie, oui, moi j’crois que t’as raison, faut avoir envie pour bien faire les choses, le tout c’est juste de savoir de quoi on a vraiment envie…
J’crois que j’vais réfléchir plus tard à ce que tu dis...
Des fois c’est marrant, on dit des choses aux autres sans s’en rendre compte et ça peut t’faire trouver des solutions à tes soucis…


Elle la regarde et lui sourit un peu gênée de son geste, la gamine n’est pas vraiment adepte des démonstrations mais elle sent que la dame est gentille…
Elle ne se recule pas comme elle le ferait habituellement, elle change ces derniers temps, apprend doucement à se sociabiliser mais de là à lui donner la main… elle en est bien incapable.
C’est un peu trop pour la farouche petite demoiselle.


Elle regarde sa main, fronce légèrement les sourcils et regarde ses affaires…

Oui j’viens avec toi mais faut que j’prenne mes affaires…

J’arrive m’dame, j’te laisse passer d’vant, j’prends ma pelle et mon baluchon, je ne voudrais pas qu’on m'vole...

Elle ajoute tout bas
Tout ce que j’ai…

Elle la laisse passer devant, la regarde entrer et franchit la porte à son tour…
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Ariana_anthea
Elle reprend sa main après avoir souri une dernière fois à l'enfant, après tout il aurait été étonnant qu'elle lui prenne la main, elle ne la connait pas !

Elle passe donc la porte...se souvenant qu'elle aurait du être là depuis déjà quelques temps. Elle déglutit un peu mal à l'aise mais se détend en voyant que l'atelier n'est pas vide et que, de plus, elle connait tous les présents, une aubaine !


Adissiatz Sènher Vescoms, Mestra Gabrielle, je suis ravie de vous revoir.


Elle salue le Vicomte d'une révérence légère mais des plus courtoises, puis salue la jeune femme présente d'un signe de tête. En ayant terminé, elle avise son supérieur, s'approche d'elle, et dans un salut protocolaire mais surtout gêné...


Le Bonjour, Montjoie. Je vous prie de pardonner mon retard, j'étais allée prier et je n'ai pas vu le temps passer...

Et de prier à nouveau pour ne surtout pas se faire tancer devant une si belle assemblée !

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Malkav
Tout ce que le vicomte pouvait en conclure c'était que la mère de la jeune femme était surement très sage. Fuir avant que la stratégie Montbazonnienne vous frappe relevait en effet d'une grande sagesse. Le rouquin en avait fait les frais contraint et forcé de prendre plus d'un bain par semaine. Une honte!

Malk sourit à son interlocutrice, il était soulagé. Devant le silence de Montjoie il lui répondit.


Autant pour moi!

Le Malk était curieux, très curieux...il aurait aimé en connaitre davantage mais pour une fois il se retint. Ce n'était pas vraiment le lieu pour éplucher le passer d'une dame aussi jolie fut elle. Il était déjà assez clair comme ça qu'il était un noble pas comme les autres. Il ne le faisait pas exprès, les valeurs d'exemple qu'il fournissait n'étaient simpelement pas les mêmes que les autres.

Ce que nous faisons ici? Pour ma part pour le moment je rencontre une nouvelle Montbazon. Par la suite peut-être aurai-je le plaisir d'avoir la fine fleur du Languedoc travailler hardemment sur l'élaboration de mes nouvelles armes. Montjoie nous en dira surement plus.

Une dame et une enfant entrèrent alors dans l'atelier. Plus on est de fou, plus on rit! Même si le gosier du vescoms était bien sec. L'acceuil bourguignon... Bref! Il reconnut Ariana. Cette dame regorgeait de douceur et de calme. Jamais il ne l'avait pu perdre son sang froid ce qui était assez rare pour un Languedocien.

Bien le bonjorn Donà. Mestrà...

Finit-il par l'enfant. Ariana semblait s'avancer timidement comme si la foudre allait lui tomber sur la tête. Malk ne comprit la raison de ceci que lorsqu'elle s'excusa de son retard auprès de Montjoie. Déjà le vicomte imaginait le chaudron dans l'arrière salle bouillu à point pour punir la pauvre dame. Avec dame la marquise, la peur d'Ariana était justifiée bien que la prière fut une bonne excuse. Mais ils allaient tous bientôt en avoir le coeur net.
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