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[BANQUET] En avant pour ripailles et danses enjouées !!

--Euzebe
La salle était fin prête.
Les troubadours et autres ménestrels, déjà installé sur une estrade faisant face à la porte d'entrée accordaient leurs instruments et leurs voix en attendant la fin de la cérémonie.

Valets, servantes, échansons, cuisiniers et gâte-sauce étaient à l'ouvrage, mettant la dernière main aux plats nombreux et variés commandés par leur noble maitresse et son promis. Chacun s'affairait, soucieux de ne point déplaire à la volcanique Johanara qui depuis quelques jours déjà donnait de la voix pour tout et rien.

La table du banquet était dressée dans le fond de la salle formant un "U". On avait recouvert les tréteaux de belles planches, elles même parées des plus belles étoffes et jonchées de jasmin et de pétales de rose abondantes déjà en cette printanière époque de l'année... Les hautes cathèdre marquant la place centrale bien entendu aux jeunes époux brillaient des dorures fraichement ravivées et une longue guirlande de fleurs tressées parait le devant de la table ainsi constituée.

De loin en loin, une tête curieuse apparaissait dans l'entrebâillement de la porte des cuisines d'où s'échappaient des fumets forts appétissants ; non loin, adossé au mur, l'Euzebe révisait tranquillement en sifflotant, le long menu qu'il devrait annoncer au fur et à mesure de l'avancée des ripailles. Il crierait ainsi à pleine voix le nom de chaque plat offert à la tablée.

C'est qu'il était fier d'avoir été choisi pour sa voix aussi harmonieuse que portant loin, le valet...
Mysouris
Foule évitée. Drizz le fol a ses pieds. Salle trouvée, mais bien silencieuse. Où étaient ils tous ?

Norf de norf de crénom de norf ! Y'a quelqu'un ici ?

Claquement de ses pas sur le parquet de bois. Piste de danse surement.

Un fol laché dans l'arène pour une Mysouris qui s'en donne à coeur joie de quelques pas avant que quelqu'un n'arrive. Le ridicule ne tue pas, certes mais il peux y aider.

Après avoir marché 2 fois sur le bas de sa robe, la danse cessa. Oreilles aux aguets, toujours personne dans les environs. Mais que font ils donc ?

Sifflement long et aigu pour rapatriement du canidé. Pat Pat Pat Pat Biiiiiiiiiiiiiiz. Un fol arrive et glisse sur le sol ciré. Eclat de rire tout en étant bousculé. Cul par dessus tête. Bin pour cette fois, si quelqu'un entre, le ridicule, elle y a le droit.

Debout Drizz ! Et pas bouger !, finit elle par dire entre deux éclats de rire. Puis une fois le chien tranquille, elle se relève elle même et rattache sa laisse.

Bien bien bien, cette fois, plus faire le basin, sinon on va croire qu'elle a bu avant d'arriver. Et si ça réputation de soiffarde n'est plus à faire, il ne faut tout de même pas abuser.
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Ecuyère Dame Blanche

L'histoire dont vous auriez pu être le héros
--Euzebe
Un commis de cuisine préposé à cette tâche par le grand chef qui ne pouvait quitter ses fourneaux, forcément, se dirige vers la salle du festin tout courant... Le gamin entre, rapide coup d'oeil alentours et soudain, avisant l'Euzebe le nez sur son parchemin, prend un air important et vient près de lui....

" - Ca yest !! Je reviens de la chapelle Zeb !! J'ai glissé l'oeil par la porte entrouverte et c'est fini ! Not' Maitresse et not' nouveau Maitre vont sortir ! Faut t'tenir prêt !! "


Deux toises filiformes se déplient alors et c'est un Euzebe tout empreint de l'importance de sa tâche à venir qui se redresse.... Lentement... Le temps qu'ils fassent le chemin les nouveaux épousés... Inutile de s'affoler. C'est qu'il est philosophe l'Euzebe... Rien ne sert de courir, si on veut bien faire...

Roule avec componction son parchemin ; toise le gamin et décide de lui sourire avec suffisance... C'est lui la personne importante ce soir, il choisit donc de se comporter comme il se doit.


" - File en cuisine morveux ! Je suis persuadé qu'on y a besoin de toi ! Allez ! Norf de Norf ! Bouge de là ! C'est pas la place de la valetaille !"


C'est alors qu'entre une Dame... qui glisse, puis tombe et avant que l'Euzebe ait eu le temps de faire le moindre geste, un chien arrive tout frétillant. La jeune personne se relève, Euzebe s'avance et cérémonieux fait mine de n'avoir rien vu. C'est qu'il a de l'éducation l'Euzebe ! En s'approchant, il s'aperçoit qu'elle est sans conteste aveugle... Et la Baronne a bien dit en donnant ses ordres, que chacun devait être aux petits soins pour TOUS les invités.

* Allons bon ! Ils courent vite cette année les invités !*


Euzebe n'a pas oublié et c'est la voix pleine de déférence qu'il s'avance...


" - Gracieuse et noble Dame, puis-je vous aider ?"
Nkhan
La cérémonie avait pris fin..l'on pouvait passer enfin aux choses sérieuses..ripailles et boissons, le clou final et tant attendu par le Baron, adepte de la bouteille plus qu'il ne fallait pour son âge..

Suivant d'abord le couple enfin marié en direction de la cérémonie, il glissa alors un mot discret à l'oreille des nouveaux époux..


Si vous me le permettez mes amis, je me retire pour un court instant..en espérant ne pas vous retrouver entourés d'une foule immense..
Je reviens..gardez-moi une bonne bouteille au frais!


Il fit un court salut de la tête, puis s'éclipsa comme il l'avait annoncé..
Il n'avait pas voulu offrir ses cadeaux comme tout le monde, et tenait à les remettre en mains propres à ses amis, désormais unis pour la vie...

Il partit donc en direction de son homme de main qui l'attendait patiemment avec ses bagages, en sortit un sac en toile de jute, vérifia son contenu, et se mit en quête de revenir aux réjouissances..

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Mysouris
Une voix qui s'élève d'elle ne sait où et qui semblait s'adresser à elle.

" - Gracieuse et noble Dame, puis-je vous aider ?"
Norf , répondit elle pour commencer, C'est bien ici la suite des festivités pour le mariage de Johanara ?

Ne pas tenir compte du gracieuse qui devait lui faire comprendre qu'il avait tout vu, ou du moins suffisamment pour la mettre mal à l'aise.

C'que coum y'a personne... j'me d'mandais si je m'étais pas trompée...

Envie de s'enfuir, de se cacher au lieu de rester planter là, le fol à ses pieds les badigeonnant copieusement de bave. Mais, il fallait attendre, une réponse qui peut être ne viendrait pas.

J'ai perdu la noce à la sortie de l'église... et je pensais les trouver par ici... Mais il semble que... norf de norf... comment dire ? Elle se soit volatilisée ?

Mais qu'est ce que je dis, se disait elle, il va me prendre pour une basiau en plus de "gracieuse".

'fin, si vous pouviez m'dire où c'qu'ils sont tous, que je les rejoigne. A moins que je ne puisse attendre ici, s'il est prévu qu'ils y viennent.

Aux odeurs de buffet qui imprégnait la pièce, il était presque certains que c'était bien le cas.

En ce cas, j'vous prierai de m'indiquer ou je puis m'asseoir en attendant.
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Ecuyère Dame Blanche

L'histoire dont vous auriez pu être le héros
--Euzebe
L'Euzebe sourit de toutes ses dents en entendant le discours de la Dame qui semble complètement perdue son chien à ses pieds.

Tout en lui répondant d'une voix la plus rassurante possible, il se permet de lui prendre le bras pensant qu'elle ne lui en voudra pas et se met en devoir de la conduire près d'un des murs orné de riches tentures où sont alignées de hautes cathèdres garnies de moelleux coussins...


" - Si vous permettez gracieuse Dame, je m'en va prendre votre bras et vous mener à un siège. Parce que oui, pour sûr que c'est ici qu'aura lieu le banquet ! Je le sais, c'est moi le Maitre de cérémonie, alors pensez donc ! Les invités vont arriver bientôt sans doute... Vous êtes la première ma foi. "


Aidant la Dame à repérer son siège, s'incline plus par habitude que par obligation puisqu'elle ne peut le voir faire...


" - Si vous permettez, je vais vous laisser, Dame... Le devoir m'appelle. Si vous êtes là, les autres invités ne vont plus tarder. Et si besoin d'aide se fait sentir, criez donc, je viendrai ! Je m'nomme Euzebe !"


Et revenant sur ses pas après s'être éloigné, ajoute d'une voix où pointe un soupçon d'agacement...


" - Hum... Votre chien a suivi. Il est vautré sur les coussins près des votres ! Joyeuses ripailles, gracieuse Dame ! "
Noiraude
Noiraude qui avait hâte de se dégourdir les jambes sortie de la chapelle et se fraya un chemin vers la salle du banquet. Elle avait grand soif et espérait trouver de quoi se satisfaire la palais.
Elle jeta un oeil dans la grande salle qui était encore presque déserte.
Mais qu'attender donc tous les inviter pour venir se rafraichir ici lieu ?
Les victuailles et boissons fraîches semblaient l'attirer comme un aimant.
Elle finit par découvrir une jeune dame assise confortablement sur de jolis coussins . Malheureusement cette dernière n'avait aucun verre à la main!


Arf va falloir encore attendre se dit-elle!

Elle décida de se joindre à la jeune esseulée, histoire de faire causette, et d'oublier sa soif.

bonjour Dame, je me...

GRRRRRRRRRR!

Noiraude venait de faire un bond en arrière devant le grognement menaçant du chien assis prêt de sa maîtresse
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Suniva
La nuit était installée, étendant son manteau d'étoiles sur ce coin du Berry qui pour l'heure était voué à la liesse des épousailles des deux êtres d'exception qui avait rassemblé pour l'occasion nombre d'âmes qui si elles n'arboraient pas toutes blasons brillants étaient toutes pleine de la noblesse la plus précieuse : celle du coeur... C'était donc le soir tombé, éclairé par les étoiles. Voila.

Suniva était sortie des jardins, son compagnon à quatre pattes après elle, la suivant comme son ombre. L'instinct des animaux n'étant pas chargé de tout un tas de choses inutiles à leur vie, ils savent donc reconnaître facilement la vérité là où elle se trouve sans se tromper...
La jeune femme parcourait l'allée menant au Castel, jupons relevés pour aider sa marche. De temps à autre elle se retournait sur ses pas pour vérifier que le barbet suivait bien malgré sa fatigue. La boule de poils, langue pendante suivait sans hésiter... Arrivée aux abords de la noble construction Suniva invita son compagnon improvisé à la suivre et se dirigeant vers l'entrée des communs s'arrêta, dans l'expectative.


" - Ahemm.... Madoué, je fais quoi maintenant ? Il faut vraiment que je donne à cette bête de quoi étancher sa soif et surtout sa faim : qu'il ait l'air un peu moins miteux avant de le proposer à la garde des Barons... "

" - Bah ! Tu entres aux cuisines, tu prends ce qu'il faut discrètement et tu ressors ! Où est le problème ?"

" - Facile à dire ! Et si je tombe sur un allumé de l'économie qui me refuse ce que je prendrais ? Hum ? J'fais quoi moi ? J'attends de subir les foudres de la noble Johanara ?!"

" - Meuhhh nan ! Dis que tu veux nourrir les mendiants qui se sont agglutinés à la porte à l'annonce de la fête ! Elle n'en saura rien et puis si elle sait, elle approuvera nan ? De toute façon, elle ne pense qu'à la fête pour l'heure et à sa nuit de noce ensuite. Tu n'crains rien ! Sûr !!"


Après ce rapide et édifiant dialogue avec sa conscience Suniva jette un oeil sur le Cabot qui la voyant s'arrêter, s'est allongé, langue pendante et la regarde une lueur d'espoir filtrant des prunelles noires voilées par la masse de poils frisés qui leur retombent dessus. Les mirettes mordorées s'allument doucement d'une lueur de compassion pour le bel animal qui lui a donné toute sa confiance. Sourire et volte-face. La jeune normande pénètre les cuisines d'un pas assuré...
Le chien d'abord prêt à suivre le mouvement, se rallonge sur un signe ultime de la jeune femme avant qu'elle ne disparaisse dans le bâtiment par une porte dérobée... Les minutes s'égrènent...

La robe à l'étoffe teintée d'un doux vert dont la couleur à été sciemment choisie, réapparait soudain. Une main fine tient un panier rempli. Léger sifflement pour appeler le chiot qui monte la garde... Suniva sort de son bagage d'osier quelques cotes de porc savamment grillées aux feux des cuisines du Castel et les présentant au chien l'entraine vers un coin plus sombre...


" - Tiens mon beau ! Mange ! Il faut que tu sois vaillant pour quand je te montrerai aux Rois de la fête ! Je suis certaine que tu trouveras ta place ici... Ça doit être plein de canards dans le coin !"


L'animal ne se fait pas prier et se jette sur la provende et à coup de crocs, mastique la savoureuse viande. Suniva sourit, satisfaite puis tend l'oreille : Nombreux rires et éclats de voix se font entendre. Nul doute ! Le cortège nuptial rejoint la salle de bal. Repousse du pied le panier. Imaginant un stratagème, rappelle le chien et avance au devant des mariés....


" - Noble Dame ! Gentil Sire !! "


Profonde et humble révérence pour mettre tous les atouts de son coté... Se relève, l'air de celle qui a fort à faire et entend le bien faire.




" - Il se trouve que j'ai trouvé l'un des chiots de votre meute... Magnifique bête, d'ailleurs et je m'y connais ! Puis-je vous demander de me dire à qui m'adresser pour qu'il rejoigne ses compagnons ? Je me ferai joie de l'y amener, je ne voudrais surtout pas qu'il incommode l'un de vos prestigieux invités... "


Et de montrer l'air innocent, l'animal qui en toute confiance vient de s'asseoir derrière ses jupons, la tête basse. A croire qu'il a compris que c'est son avenir qui se joue ici ! Les prunelles couleur de bois d'automne regardent tour à tour la Baronne et son flamboyant époux ; elles accompagnent ses mots de son plus gracieux sourire.
Sourire qui soudain tremblote en même temps que les douces mirettes s'allument de mille feux, imitant le ciel étoilé... Suniva vient d'apercevoir une tête blonde surplombant une silhouette qu'elle reconnait.
Coeur qui manque un battement comme à chaque fois.
Toussote et se reprenant à grand peine, reste bien sage, le chien blotti dans son cotillon devant les épousés qui se sont arrêtés pour l'écouter.

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Mysouris
Une porte qui grince et s'ouvre puis se referme. Quelques pas s'approchant. Tiens il y a quelqu'un. Mais qui donc ?, pense l'ancienne berrichonne.

Les pas se font plus près, toujours plus près, et au moment même où une voix s'élève, le Drizz bondit de son siège pour grogner de plus belle. Comment donc ? Est ce ainsi qu'il a été éduqué ? Par Aristote que non. Entendant cela, Mysouris saute sur ses pieds à son tour et ordonne d'un ton sec.

Norf de norf ! Tais toi Drizz ! Couché et sage !.

Prestement le canidé obéit, se couchant au pied de sa maitresse, ne faisant plus que lorgner la nouvelle venue.

Bonjour. Excusez Drizz le fol, il est calme d'habitude, mais vous avez du le réveiller, il aura eu peur. Je suis Mysouris, une amie de Johanara depuis longue date. Et vous êtes ?

Proposant une chaise à son côté de la main, elle se rassit, penchant la tête pour mieux écouter la réponse de la nouvelle venue.
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Ecuyère Dame Blanche

L'histoire dont vous auriez pu être le héros
Noiraude
Après l'ordre sec de sa maîtresse le toutou redevint aussi sage qu'une image et Noiraude pû enfin faire connaissance avec l'inconnue.
Elle s'installa prêt d'elle et se présenta à son tour.


Enchantée Mysouris, je suis Noiraude aussi une amie de Jo,enfin je veux dire de la Baronne.
Je l'a connais depuis moins longtemps que vous,mais son tempérament ne l'a laisse pas longtemps dans l'ombre.
En Armagnac où nous avons fait connaissance elle est connue et reconnue comme une des plus belle et fougueuse du comté.

Je l'entend déjà dire un de ses :m'enfin! pour manifester sa désapprobation.

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Valezy
Enfin, les jeunes mariés étaient parvenus à quitter la chapelle Saint Louis…
Et si une poignée avait bel et bien tenté de les retarder, sous prétexte de les féliciter pour leur union… Cela avait été sans compter sur l’opiniâtreté de Valezy qui, jamais, n’avait cessé de cheminer vers la porte qui symbolisait sa proche libération…

Non pas qu’il éprouva un quelconque regret vis-à-vis de la cérémonie qui s’était déroulé en ce saint lieu… Bien au contraire… Mais force était d’avouer qu’il en avait raz le pompon des confessions, des eucharisties, des chants sacrés et autres bigoteries auxquelles on l’avait soumis sans répit en ce jour.

Et tandis que le cortège nuptial cheminait à travers les jardins de Lignières, faisant ainsi route vers le castel qui verrait se dérouler le banquet donné en honneur de leurs épousailles, Valezy jeta un dernier regard sur l’édifice dont les contours disparaissaient déjà dans la pénombre nocturne.

A la prochaine Aristote, pensa t’il alors, mais avec chance, pas avant la prochaine Pâques. C’est qu’il faut savoir arrêter la déconne de temps en temps…

C’est ainsi que quelques minutes plus tard, le couple fit son entrée dans la grande salle où avaient été dressées de larges tables garnies de pétales de roses et de jasmins. Les senteurs printanières de ces dernières avaient cependant grande peine à rivaliser avec le doux fumet que laissait dégager les cuisines.

De ci, de là, quelques personnes étaient déjà arrivés… Il se demanda alors, non sans une certaine pointe d’amusement, lesquels d’entre eux avaient eu le bon gout de leur laisser un cadeau avant de venir piquer dans les assiettes de Lignières ? Il y avait cependant fort à parier que jamais il n’aurait réponse à cette question.

La voix de Nkhan se fit alors retentir à son oreille en un murmure…
Une bonne bouteille au frais ? Voila une idée qui était fameuse et il n’en attendait pas moins de son ami, aussi lui répondit il sur le même ton.

Ne t’en fait pas, il devrait y avoir en suffisance pour combler ta soif… Aussi grande que soit cette dernière.

Et pendant que le vieux militaire quittait la pièce, il se dit que tout ceci lui avait donné bien soif à lui aussi… De plus quel était cet enivrant parfum qui s’échappait en cet instant même des communs ? Ne serait ce point… de la tourte à la courge ?

Une part de tourte et un bon verre… Voila qui saurait à merveille le remettre des émotions de la journée et le faire patienter en attendant ses justes noces. Ainsi, en était il là de ses pensées tout en s’apprêtant à se rendre dans les cuisines pour apaiser sa faim quand Suniva fit son apparition devant eux…

Enquiquineuse, se dit il, tout en portant, tour à tour, son attention sur la jeune normande et sur la boule de poil qui l’accompagnait.

D’après ses dires, un chiot s’était donc échappé du chenil… Visiblement pas bien loin pour être si facilement retrouvé. Il se pencha alors vers l’animal tout en considérant ce dernier de son céruléen regard.

C’est étrange ma chérie… Ne m’avais tu point dit que la meute de Lignières était uniquement composée de lévriers ?

Se disant, une lueur de malice put se lire dans ses iris tandis que sa main s’avançait pour flatter le crâne de l’animal qui sembla accueillir cette caresse avec délice.

Enfin, même s’il est trop poilu pour être un lévrier… Il n’en reste pas moins mignon…
Son petit air pataud et ahuri me rappelle quelqu’un d’ailleurs. Pour la peine je l’appellerais gourdin !

Un léger rire ponctua alors sa déclaration, peu avant qu’il ne se redresse et qu’un sourire se dessine sur ses lèvres. C’est que l’homme qui, avouons le, avait une bien faible opinion de ses congénères, adorait les chiens... Appréciant leur fidélité et leur loyauté, deux qualités dont beaucoup d’hommes et de femmes manquaient cruellement.

Damoiselle, je vous serai grès de le conduire à Gaspard… Vous ne devriez avoir nul mal à le reconnaître puisque c’est un nain. J’emmènerai en effet gourdin avec nous dans le sud. Du moins, si ma douce n’y voit nul inconvénient.

Il se tourna alors vers son épouse pour chercher son approbation, tout en rajoutant comme pour mieux justifier sa requête.

Je doute en effet qu’il manque beaucoup à la harde de ce castel.
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Lolodrogba24
La cérémonie était finie, Lolodrogba24 n'en avait jamais vue d'aussi belle en fait c'était la toute première........
Ses yeux étaient remplies de milliers d'étoiles de bonheur et quand les jeunes mariés s'étaient dit oui, ils avaient cru que leurs visages changer et se voyait avec sa tendre fée, peut être cela se réaliserait il un jour.........

Il s'était retirait avant la fin pour ne pas se faire bousculer par les personnes voulant absolument féliciter les mariés , il le ferait après avec sa muse, ainsi les jeunes mariés pourraient souffler un peu.

Il se mit dans un coin en attendant Hildegarde, elle le retrouverait surement , un fil d'amour invisible était tendu entre eux.
Maryan
[Depuis le jardin des simples jusqu'à la salle de bal...]


« Mon épouse… »

À l’instant où il fût évoqué, Maryan songea combien elle aurait aimé porter ce nom, et la douleur de ne l’avoir pas s’accrût d’autant.
Le destin s’était montré bien dur avec ces deux là, mais au fond d’elle-même, Maryan n’avait jamais cessé d’espérer qu’il fût un jour plus clément.
Elle ne pouvait croire, en effet, que le Ciel eût mis tant d’amour en son cœur pour ne l’en voir que souffrir éternellement sans jamais lui apporter de plénitude aucune. C’était un non-sens qu’elle ne pouvait accepter, et même si quelques sursauts de mélancolie l’avait quelques fois amenée à nier tout espoir pour le futur, elle ne s’était jamais vraiment résolue à y renoncer totalement.

Les paroles du Vicomte eurent l’effet d’un raz-de-marée dans le cœur de Maryan.
Se pouvait-il…?

Ils arrivaient au-devant de la grande salle des festoiements. Déjà, le son des violes, des flûtes et des guiternes parvenait à leurs oreilles. L’on avait laissé les portes grandes ouvertes, afin de permettre à l’air frais du soir de s’engouffrer dans la salle déjà emplie de mille et une odeurs.

Maryan chancela en entrant, un bon millier de pensées lui traversant l’esprit. Le cœur avait compris dans les paroles du Vicomte ce que la conscience se refusait encore à admettre. L’habitude –terrible- d’écarter toute forme d’espoir quand d’aventure l’une d’elle se présentait…
Toute sa vie, elle avait souffert ce que souffre un corps séparé de son âme. Se pouvait-il que le Ciel lui offre enfin ce que tout son être réclamait depuis des années ?
Non… C’était impossible. Elle avait mal compris, mal ouï.

Elle chercha son frère du regard. Ce maraud ne l’avait-il point assuré qu’il lui viendrait porter un verre, tantôt ? La Vicomtesse songea que c’aurait été le plus avisé des moments.
Ses yeux tombèrent sur un tonnelet d’hypocras. Elle en aurait presque rit, tellement le sort s’acharnait à lui évoquer des souvenirs.
Soit. Puisque le Ciel semblait lui vouloir faire comprendre quelque chose, elle se laisserait guider sagement, en n’écoutant que son instinct.

C’est un visage amène et serein qu’elle tourna vers le Vicomte de Meillant et de Jussy-Champagne, avant que de prononcer ces quelques mots :



« Eh bien, Monseigneur, il semble qu’on ne nous ait guère attendu pour commencer les festivités icelieu.
Vous plairait-il de profiter de ces exquis breuvages que je vois mener sur toutes les tablées ? Il en émane des senteurs qui ravissent mes sens. »


Un geste du côté des dits breuvages, que des laquais servaient à tout va. Maryan s’avançait déjà, sans attendre de réponse, quand elle se retourna soudain vers son interlocuteur, lui offrant des iris plein d’espièglerie, un sourire étirant ses lèvres vermeilles.


« Mais peut-être devriez-vous ôter votre mantel auparavant. Sans quoi il risquerait de lui en coûter. »
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--Euzebe
Les invités commençaient d'entrer dans la Salle du Banquet et Euzèbe, fier de son poste multipliait les courbettes plus ou moins appuyées selon l'importance qu'il accordait aux invités en se basant sur leur mine et leur vêture.

Cérémonieux et compassé, il risqua un regard vers l'extérieur et aperçut la haute stature de son nouveau Maitre, sa Baronne auprès de lui, tout deux en conversation avec la jeune armagnacaise qui devait être la couturière ou la camériste ou... Euzebe s'en fichait. La donzelle était bien tournée et savait s'exprimer, c'est tout ce qui lui importait au grand dadais ! Il se promis intérieurement de tenter de l'approcher plus tard... Quand la fête battrait son plein et que le banquet serait bien entamé.

Il était temps que la fête commence, les mariés à leur tour allaient entrer, et comme si ses six toises ne suffisaient pas à attirer l'attention, l'homme leva les bras en direction des menestrels afin de les inviter à faire ce pour quoi ils étaient là. D'un signe de tête, le Maitre de musique lui fit comprendre qu'il avait compris et après une brève concertation avec musiciens et troubadours, une mélodie commença de remplir la pièce de notes douces et une voix féminine s'éleva pure et claire...

Satisfait, Euzebe frappa dans ses mains avec énergie et la voix de stentor annonça cérémonieusement :


" - VOICI QUE S'AVANCENT LES NOUVEAUX EPOUSES !! DAME JOHANARA ET MESSIRE VALEZY, BARONS DE LIGNIERES, GENTE DAME ET FIER SEIGNEUR DE ST LYS, ANTRAS ET MAGNET !!! QU'HOMMAGE LEUR SOIT RENDU EN CE JOUR DE LIESSE !!!! "
Hildegardelapure
Elle était entrée dans la salle avec le flot de monde... elle avait cherché du regard mais ne l'avait pas vu... avait-il trouvé le lieu...?

Elle commençait à être inquiète... On annonça l'entrée des mariés... c'est à ce moment là qu'elle le vit...dans un coin de la pièce... tout près d'elle... elle arriva derrière lui et mit sa main sur son ventre... doucement... tendrement... pour qu'il sente qu'elle n'était pas loin et ne pas le gêner pour voir la magnifique arrivée du couple...

Elle regardait les épousés et se disait que c'était un merveilleux moment quand il était partagé avec autant d'intensité...

Elle laissa sa main... souriant aux mariés...

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