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[RP/IG] La Nef des Sentinelles

Anguerand


La nuit tombait sur la place de Clermont. Seules quelques manants inconscients traînaient encore dans les ruelles à l'heure ou sortent les marauds et ou rentrent chez eux les pleutres. L'abbé venait de recevoir missive roucoulante de Vendôme avec quelques demandes.


Citation:
Ola l'abbé.

Comme tu le sais, prend donc garde à ton fondement si tu esquisses le moindre sourire, je suis quelque peu en villégiature forcée chez nos amis les francs Compagnons de Touraine. Une partie d'entre sont déjà partis vers leurs terres pour affaires urgentes à traiter. Je te demande de faire un peu de ménage à la Nef et d'ouvrir les lieux.

Retire moi donc tout ce qui ressemble de près ou de loin au gonfanon Auvergnat et aux armoiries Bourbonnaises. La Nef se veut Franche, en gros un peu comme une ville franche. Vois tu ce que je veux dire ? Un petit îlot de sérénité dans cette ville de la Bouffonnerie Royaliste. Tu afficheras bien en vue, les nouveaux écus Sentinelles et feras le plein de mangailles et de tord boyaux. Va y avoir des visites.

En te rendant sur place, si dans les bois Clermontois tu croises des tentes rouges, bleues, vertes, blanches, jaunes et autres couleurs peut être.. Ne t'inquiète pas, ce ne sont pas des Bretons manoeuvre, mais certainement un groupe de ménestrels et autres joueurs de pipeau déguisés pour les prochaines Ducales. Enfin c'est le bruit qui court à Vendome.

Bon je compte sur toi pour tout mettre en ordre comme tu as l'habitude de faire.

Ton seigneur adoré..



PS/ Soit pas surpris. Je celle ce pli au cas ou. Puis c'est tout nouveau tout beau. Par contre ça consomme beaucoup de cire.

_________________
Opheliane
Passage rapide dans les ruelles, elle n'a pas de temps à perdre. Elle doit passer à la Nef, histoire de voir si les autres sont là et les prévenir puis repartir vers d'autres cieux sûrement moins cléments. Son fils est solidement attaché à l'avant du cheval. Pas question qu'il lui arrive quoique ce soit. Quoique. Vu là où elle va. Ne l'emmène-t-elle pas dans le plus grand risque qu'elle est jamais pris.

Elle arrive devant la porte de la Nef et démonte. Petit tour pour parquer le cheval, retour vers le devant avec fiston dans les bras et elle passe la porte.

La pièce est déserte mais la place est propre. Les anciens blasons ne sont plus là et Opheliane sourit. Lui est avis qu'il y a eu un petit message avant leur retour. Elle lâche alors son fils qui se met à gambader entre les tables et les chaises. Apparemment il n'y a personne mais cela l'étonne, celui qui avait du tout remettre d'appoint ne devait peut être pas être très loin.

Alors pour patienter, elle déroule le parchemin avec lequel elle est venue. De forte importance. Pour eux et pour d'autres. Elle le relit un peu puis le laisse s'enrouler sur lui même. Elle le mettrait à l'extérieur, sur la porte, une fois qu'elle partira de ce lieu la panse un peu remplie.
---fromFRAlianor d'Aiguebrune
Silhouette noire et encapuchonnée filant vers la porte. Le battant cède sous une poussée de la main, et elle pénètre dans les lieux. Le capuchon glisse une fois qu'elle a embrassé la pièce, aucun risque de se faire montrer du doigt ici.

Puis, elle est là elle, sa chère fillote butée comme une tête de mule... Depuis le temps qu'elles cherchaient à se croiser, Alianor savait bien qu'elle la trouverait en un tel lieu, rien que le nom donnait espoir "Nef des Sentinelles". C'était bien ce qu'elle était Opheliane, une Sentinelle.

Et elle...? Qu'était-elle devenue...? Tête se secouant. A quoi ça sert d'y penser? Elles auraient tôt fait d'en discuter, parce que les deux elles ne faisaient pas dans la dentelle.

Tandis que la brune lit un parchemin, perdue sur quelques lignes, Ali se dirige doucement vers l'enfant. Sa filleule doit penser qu'elle est le tavernier car en des temps un peu plus reculés elle se montrait plus méfiante, sursautant au moindre bruit. Phoebus fait bon accueil, dieu qu'il a grandi, Ali en profite pour héler la mère.


C'est à toi le marmot?
_________________

S'est éteinte le 21 février 1456 auprès de son Commandeur, dans les geôles de Clermont.
Opheliane
Dans un sursaut, ses jambes quittent la table où ils se reposent et la tête se relève vers la voix. Voix bien connue en fin de compte et profil encore plus. Les sourcils se froncent, qu'est ce qu'elle vient faire ici. En même temps, cela lui rappelle une fameuse lettre reçue à Vendôme il y a peu. D'où lui venait cette question idiote sur Phoebus ?

-"Pourquoi, tu ressens enfin l'instinct maternel ? Tu veux adopter ?"

Opheliane jette le parchemin sur la table et se lève, les yeux toujours rivés sur sa marraine. Elle fait un tour sur elle-même, les bras à l'horizontal.

-"Tu vois... malheureusement j'suis toujours entière. Même pas de petites complications sur la route du retour. Bon un peu douloureux encore au niveau du bras mais ça va passer. "

Elle s'avance, tend les bras vers son fils qui court et monte sur elle en prononçant un petit "fé" de contentement comme d'autre bredouilleraient "maman" ou "m'man". Elle regarde Ali, de haut en bas, sans sourciller, le visage froid. Peut être une petite lueur de malice ou d'ironie dans le coin de l'œil. Juste ça de vivant et la chose qui gesticule dans ses bras.

-"Phoebus, voici Alianor, tu t'en souviens ?"

Puis s'adressant de nouveau à celle-ci.

-"Alors ? Ils ne t'ont pas encore eue ? Je savais qu'ils étaient mauvais en BA mais à ce point...

Et intérieurement, elle espère que l'Unique les guide encore sur les bons chemins, prospères et peu dangereux... pour elle.
---fromFRAlianor d'Aiguebrune
Elle s'attendait à une telle réponse, peut-être pas à un tel accueil, elle suit le jeu, c'est une vieille règle entre filleule et marraine.

J'étais juste surprise de voir que tu ne l'avais pas encore assassiné, tu sais toi et ta manie de te débarasser des choses encombrantes.

Nonchalament, elle porte la main à son front et à son coeur la saluant de ce fait à la manière averroïste.

Entière ? Tu dis être entière. Elle leva un sourcil posant sur elle un regard calculateur. Tu as perdu quelque chose... On dirait un mécanisme rouillé...

Elle se penche vers Phoebus, suffisament loin pour ne pas le toucher.

Qui voudrait voir cette adorable tête blonde croupir au fond d'un orphelinat avec pour petits compagnons des êtres barbares qui le défigureraient, hein qui?

La Prima sait bien que cela ne ferait pas mouche, mais peut-être qu'avec un peu de macération, un jour ses propos reviendraient à la surface. Elle s'étire lentement.

Piouf, les voyages forment la jeunesse... Quel mensonge! Et non comme tu peux le constater ils ne m'ont pas eu. Quelques bavards ont mis fin à mon avis de recherche. Ce n'est que parti remise.

Toi que vas tu faire maintenant? Toutes deux savent de quoi il retourne dans cette question. Rejoins nous...
_________________

S'est éteinte le 21 février 1456 auprès de son Commandeur, dans les geôles de Clermont.
Opheliane
Laisser couler ce qui est dit. Peu importe. Que piques et orgueil mal placés.

-"Rejoins-nous".

-"Non."

La réponse est dite sans hésitation, sans frisson, déterminée. Elle est sans équivoque. Elle y a pensé bien sûr. Mais le non veut dire surtout, pas maintenant. Elle a d'autres chats à fouetter, d'autres sentinelles à aider. Elle a fait son choix bien avant elle de choisir les armes, même si ça n'était pas pour l'Unique. Sa famille, elle l'a choisit cette fois. Même si elle sait que pour quelques jours, ils ne seront pas réunis.

-"Ce n'est pas dans mes projets actuels..."

Elle a un lieu à visiter. Qui l'intrigue, lui fait se poser des questions. Qui l'attire à force d'y penser, d'en entendre parler. Lieu de vermine. Ça lui va bien ça, oui. Elle verrait bien ce qu'elle y croisera. Enfin ils.

-"Et t'en fais pas, je n'ai jamais abandonné mon fils... et risque pas d'arriver de si tôt... même à une "amie"."

Elle appuie sur le mot. Elle se doute qu'Ali, elle, l'a sûrement fait, amie ou nourrice. C'est pareil. Elle laisse retomber Phoebus au sol après l'avoir embrassé puis se rassoit.

-"Tu n'auras qu'à me tenir au courant... on sait jamais..."
---fromFRAlianor d'Aiguebrune
Tu sais que j'ai toujours un oeil sur ce que j'apprécie.

Le regard se fait distant et glisse sur diverses choses, elle a retenu la mauvaise foi de son interlocutrice au sujet de sa fille. Elle ne veut pas laisser le sujet en suspens.

Elle n'est pas avec moi... Ophe sait de quoi elle parle. Trop peur qu'on fasse pression sur moi en se servant d'elle. Une bonne nourrice veille sur elle, comme sur la prunelle de ses yeux. Rassurée je vais plus vite, et frappe plus fort.

Un sourire étire le visage fatigué.

Nous sommes aux prémices, mais je me sens revivre. Le coeur se fait surtout moins douloureux, voilà ce que la jeune femme voulait dire.

Du temps... Du temps et puis ça passe... Elle remet sa capuche, tout a été énoncé, ça ne sert à rien de continuer.

Je t'épargne le "prend soin de toi" et le "à bientôt". Quelques pas vers la porte, elle se retourne, regardant Phoebus.

Lui, il n'a rien demandé Ophe. De dos elle lève la main pour la saluer. Contacte moi dès que tu le souhaites bourrique, je serai toujours par là...
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S'est éteinte le 21 février 1456 auprès de son Commandeur, dans les geôles de Clermont.
Opheliane
-"Je n'ai plus confiance en personne, il est plus en sécurité avec moi..."

Ne pas lever la main, ne pas la saluer. Juste un petit mouvement de la tête. Un rire monte en elle, sordide, de plus en plus souvent. Un joli dos tourné vers la porte. Cible facile. Non, surtout pas. Rester de marbre et la regarder partir. La bourrique restera dans l'ombre à regarder son marmot courir et rire. La tête s'incline pour la saluer. Quand même. Un minimum de politesse, toujours.

-"Aurevoir Ali..."

Ça y'est, l'esquisse du sourire mauvais se dessine. Elle reprend sa position d'avant, jambes étendues sur la table, parchemin en lecture. Au moins le temps que la porte se referme...
Jazon
De la lumière à la Nef !
Sourire qui éclaire le visage de l'homme.
Il talonne son cheval et approche au petit trot de la taverne.
Il met pied à terre et attache son cheval à un anneau dans le mur.

Il pousse la porte et entre.
La salle est vide.
Non ! Opheliane est assise les pieds sur la table.

"OLA Sentinelle !!!!
Comment vas tu ?"


Des feuillets sont éparpillés sur la table.
L'homme s'approche et jette un oeil.

"C'est la charte !!! Il nous faut l'afficher !!!!
Et tiens... !"


Il sort de sa veste plusieurs parchemins qu'il jette sur la table.
L'un avait déjà été porté au bureau du Porte Parole au chateau et un autre placardé sur la place.

Les parchemins se retrouvent mélangés aux autres.

"La réponse correctement écrite à not'bon duc !
On va l'afficher à côté et laisser les autres ici.
Ca pourrait interesser les gens !"


L'homme en garda un en main et prit la charte.
Il se dirigea près de la porte et afficha les parchemins sur une poutre verticale.



Citation:

« La crainte de la guerre est encore pire que la guerre elle-même » Sénèque.


Les échos de la Vieille guerre s'estompent, elle dura, dit-on, cent années, les valeurs chevaleresques s'y embourbèrent, laissant place au profit et intérêts des couronnés, et l'honneur des combattants chercha son camps, le cherche encore, délaissant les armures pour l'odeur de la poudre, prouesses et courtoisie rendent gorge face aux gens de cuirs, conscient de cela, par l'expérience du fer et de la chair, nous, francs compagnons, choisissons la loyauté de la parole et des actes.

Notre vocation est la voie des armes, en toute conscience, guidée par l'intime conviction de nos choix, pesés, réfléchis et emportés, notre allégeance allant à l'estime de la situation, plutôt qu'aux serments de noblesses intéressés, en toute indépendance des vindictes et haines de nos employeurs, suzerains et de leurs ennemis d'aujourd'hui, souvent amis d'hier ou alliés de demain.

Si la guerre est notre métier, l'objectif est donc d'user de la violence requise à sa résolution, et aux objectifs, politiques, économiques ou philosophiques des batailles, mais d'en user justement, ouvertement, et sans excès, les Compagnies Franches sont la Raison de l'acier tranchant. Notre front n'est point voilé d'illusions, la guerre a la puanteur du sang, de la tripaille épandue en moissons putrides, notre volonté n'est point de changer cela, simplement de faire connaître à tous les fondements de nos engagements.

Être Compagnie Franche ne signifie mercenariat sans foi ni loi, et point actes de soudards pour l'assouvissement de nos pulsions. Notre honneur est de tenir nos serments, de soutenir nos compagnons et de ne pas avancer masqué au combat, revendiquant l'expérience et la profession en soldats de fortunes.

Que cela soit inscrit en notre charte, ciment fondateur de celle-ci, devant Dieu et les hommes, pour les batailles de l'époque à venir.



Charte des Franches Compagnies


Préambule :
La présente charte a vocation de fixer un code de bonne entente et bonne pratique entre les Franches Compagnies signataires ; lesdites compagnies, par leurs sceaux, prêtent serment de respecter les dispositions suivantes :


Des us entre Compagnies.

Les Compagnies Franches doivent toujours marquer leurs indépendance, singularité et appartenance à la présente charte.
Ainsi :
- Si un engagement armé oppose des compagnies signataires, respect et loyauté à la présente chartre doivent en tout temps être privilégiés, en dépit des possibles demandes des commanditaires. Ainsi, trahisons, vilenies et bains de sang seront évités entre elles.
- Elles se doivent d'arborer leurs propres bannières et s'interdisent de porter toute autre couleur, quelle que soit l’armée (IG) dans laquelle elles sont intégrées.



Des us de campagne

Lors de conflits armés auxquels participent les Compagnies Franches signataires, celles-ci doivent toujours veiller à privilégier, dans la mesure du possible, la vie d’un prisonnier de guerre à toute forme de tuerie inutile, considérant qu’un prisonnier mort n’a aucune valeur marchande.

Le pillage est un usage naturel garantissant une rentrée d’argent suffisante en échange du service rendu.
Par ailleurs, un partage équitable des gains de campagne est exigible auprès du commanditaire ou suzerain et doit être déterminé avant la campagne.

Un contrat est rempli lorsque la mission est satisfaite.
Toutefois, une mission peut se voir interrompue par le non respect des conditions définies de la part du commanditaire. Dans ce cas, les compagnies signataires s'engagent à n'accepter aucune nouvelle campagne de la part de ce commanditaire tant qu'il n'a pas dédommagé la compagnie concernée à juste réparation.


Du soutien mutuel

Les Compagnies Franches signataires ont un devoir de soutien et d'entraide mutuelle envers toute compagnie signataire en difficulté, Lors leur existence même est remis en cause, par quelque autorité que ce soit, en étant menacée par Lois, Décrets, ou bien par les armes.

Les Compagnies signataires tenant position s’engagent à laisser libre passage aux membres des autres compagnies signataires à condition que le motif soit d'ordre privé ou pour contribuer à résoudre un conflit.

Les Compagnies s'engagent à promouvoir la-dite charte et ainsi codifier et protéger les groupes ayant vocation à obtenir un Statut en ce royaume.


Des conditions d'adhésion de nouvelles Compagnies

Toute compagnie désireuse de rallier la présente charte se devra d'être cooptée par deux autres Compagnies Signataires.
Une présentation de ladite compagnie candidate devra être effectuée à l'ensemble des Compagnies Signataires, afin que celles-ci puissent juger, d'une part de la pertinence de la candidature (viabilité du groupe, absence de conflit d'intérêts entre les compagnies signataires et la compagnie candidate), d’autre part de la corrélation entre les visions de cette Compagnie (éthique, motivations) et l'esprit générale de la présente chartre.

Un conseil de francs compagnons sera constitué afin de juger les cas licencieux entre Compagnies Signataires; il sera constitué de deux membres vétérans de chaque compagnie, possédant le recul et l'expérience nécessaire pour statuer de façon juste, en tenant compte des intérêts de chacune des compagnies concernées, et de l’intérêt général des compagnies franches.


Les présents statuts seront rendus caduques en cas de trahison avérée envers une autre compagnie Signataire ou dans le cas de manquement a un contrat passé avec un commanditaire. Cette décision sera prise à l'unanimité des Compagnies Signataires.


Cuculus pour la Compagnie des Lucioles
le 27 de janvier 1456


Phaleg du Velay pour le Clan des Sentinelles
le vingt-septième jour de janvier de l'an de grasce mil quatre cent cinquante six





Citation:
Vénérable duc participant à sommet central !

Le Clan des Sentinelles te remercie toi et ta noble assemblée alliée d'avoir pointé comme axe principal de votre premier opus de communication, le problème colossal que posent les si franches compagnies à vos équilibres très instables.

Depuis quelques semaines, en effet il semble que celles-ci soient au coeur de toutes vos attentions ! Vous détaillez fort bien d'ailleurs, les nombreuses tentatives qu'unis vous déployez pour endiguer ce fléau !

Notre respect va aux valeureuses compagnies guerrières du Domaine Royal (et non l'ost royale) que le Clan et les compagnies franches de Touraine ont affrontés en ce début janvier au Guet du Loir et Bois et Michaud (abords de Vendôme)...... ! Ce fut de loin votre argument le plus affûté.

Nos "entités encombrantes " sont donc sur la sellette, jusqu'aux autorités religieuses qui jettent anathème fort à propos !

Mais voilà qu'au mitan de votre lettre , nous nous voyons donc qualifiés de routards … Touristes nous sommes, certes, mais parlez donc de routiers et nous nous comprendront peut être !
Routiers donc. Voilà de quoi flatter nos ego très peu centrés en effet sur les diplomatiques situations fâcheusement troublées , bien que ce soit toujours festif , vous le reconnaissez vous-même par nos exactions farouchement tracassières !

Transmets , lors de vos prochaines réunions, nos amitiés à tes confrères de l'ADC, et particulièrement à ceux de Touraine et du Limousin, dont l'union semble, à ce jour, des plus harmonieuse. Quoi qu'il en soit, vu le sort que le duché du Bourbonnais Auvergne réserve aux malfrats, nous ne t'en tiendront pas rigueur ! Aux dernières nouvelles, Cratégos se porte bien, Kao aussi, et Bap n'a de séquelles que dans le tréfonds de son amour propre au vu de la légèreté des sanctions qui lui ont été infligées.

Les Compagnies Franches personna non grata ?
Non ! Compagnies franches, voix libres de gratter les dorures trop clinquantes d'un langage par trop propagandiste !
Vous en appelez au Roi maintenant..... Alors que l'arsenal déjà déployé semble n'avoir porté aucun fruit !

Gageons que son altesse, entourée à la cour de nombre de courtisans, mais espérons-le de conseillers excentriques communément appelés "fous", à la clairvoyance dissimulée derrière leurs pitreries, saura reconnaître l'imminence de la menace .

Vénérable duc, tu ne mérites pas tes ennemis et nous comprenons fort bien qu'il te faille t'en inventer. Saches cependant que devant une telle ardeur à vouloir faire taire paroles libres en ce Duché, tu généreras union et solidarité autour gens de cuirs et de fer que nous sommes. N'y vois pas la point noir douloureux sur ton tarin, mais juste une mouche de belle facture, délicate et fort appréciée en hauts lieux.

Allez mon pair, et non moins vénérable Duc de si grande autorité. Le Clan revient en Bourbonnais Auvergne, il est le bienvenu, n'est il pas ? Nous ne mettons point en doute ta parole, loin de nous cette ambition sur ce point précis, mais nous avons oui fortement des deux oreilles tes déclamations, dans le bureau du Porte Parole.

Le Clan des Sentinelles



Une fois fini, la sentinelle passa derrière le comptoir et sortit une bouteille d'Hypocras et deux verres.

Il traversa la salle et vint s'asseoir à côté d'Ophe.
Il lui poussa les pieds qui retombèrent fortement au sol, posa les verres et les remplit du nectar.
Levant son verre....

" Aux franches compagnies !!! Aux sentinelles !!!"
_________________
Jazon Duchesne de Marigny Seigneur de Sainct Maurice, Vicomte de Ravel et Seigneur de Viverols.
"A coeur vaillant, rien d'impossible"
Opheliane
"-OLA Sentinelle !!!!

De nouveau un sursaut et relâche les parchemins qu'elle pose sur la table de nouveau. Un Jazon qui rentre plein d'énergie. Tout le monde est obligé de rentrer ainsi ici ? Doucement avec un bref bonjour, ça existe pas ? Non ? Tant pis alors...

"C'est la charte !!! Il nous faut l'afficher !!!! "

-"Non mais c'est bon, je sais, tu crois que je suis ici avec pour faire quoi ? décoration ?"


Ton exaspéré. Le laisser faire dans sa précipitation, puis prendre le parchemin, l'autre, celui qu'il jette comme ça, sur la table et le lire. Sourire et même se mettre à rire. Belle réponse que celle-ci, vraiment, ils assurent en matière de prose et de vérité. Jazon s'en va afficher le tout et revient avec godets et hyprocras.

-"Hey ! mes jambes !"

Râler pour râler. Elle se redresse et lève son verre qu'il vient de remplir copieusement. Elle réfléchit, regarde les parchemin suspendus à présent.


-"Moi j's'rais toi, j'aurais mis la charte carrément sur la porte à l'extérieur. Comme ça, tout le monde, même les passants, la verrait.
Allez ! Aux sentinelles, oui. Et à tous nos combats !"


Elle boit quelques gorgées, repose le godet un peu brusquement, et remet ses pieds sur le coin de la table, d'un air de défi, vas y, essaye encore de les y déloger.

-"Dis moi Jaz, t'as des nouvelles de ceux restés à Vendôme ? Faut aller les chercher ou ils rentrent tous seuls comme des grands ?"

Le regard est un peu moins dur que quand Alianor est entrée mais le visage toujours de marbre. Soudain une tête blonde fonce droit vers elle et lui enserre la taille. Une main se pose sur la tête et elle écoute la réponse de Jazon.
Anguerand
Ruelles de Clermont - Canne à tête garnie de plomb pouvant servir de massue.

L'abbé avait organisé la taverne conformément aux souhaits de son maître adoré. Ouvrage fait, il s'était dit qu'une petite ballade sous la lune rousse, dans les étroites ruelles de la capitale serait de nature à lui faire venir l'appétit.

Quelques groupes de gueux, attablés sans cravate, buvaient à leur habitude. Tout semblait calme. Ça discutaillait sec de droite et de gauche. L'armée mobilisée ? Un changement de capitaine soudain ? La liste du Sieur Benchichi qui faisait un peu poil à gratter chez les Fondus et au Bar etc... bref nouvelles de nature à sourire et a permettre les brèves de comptoir.

Soudain un petit noiraud, apprenti charbonnier certainement, arriva avec sous le bras un parchemin habilement subtilisé dans le bureau du Porte Parole. Point grave que ce petit larcin, le document serait rapidement remplacé à l'endroit ou il devait de trouver. Le Duc fera une nouvelle page d'écriture. S'il pouvait mettre les voyelles en rouge et les consonnes en bleu, cela lui passera le temps.

Hé, M'sieur... J'ai ça pour toi. On m'a dit que tu payais bien pour les choses comme ça que j'ai la sous le bras.

L'abbé ne releva pas la tète. Il se saisi du document que lui tendait le petit. Coup d'oeil rapide, l'information ne valait pas un clou, mais l'initiative était bonne et louable. Il lança un Écu au gamin, qui s'enfuie rapidement.

Ola gamin, continue comme ça .. Un jour tu seras digne d'entrer toi aussi.


L'abbé s'en retourna, clopin clopant vers la Nef pour y afficher à l'endroit convenu le document. Chemin faisant et propice à la réflexion, il se dit qu'il fallait que la taverne se remplisse rapidement et que seraient bienvenus tous ceux qui n'avaient pas envie de camper dans les bois en montant leur tentes eux même. Il parait même que les ours parlent là-bas? Sorcellerie ? L'abbé frissonna rien qu'a cette pensée.


Il murmura, personne ne devait entendre, il arpentait seul les ruelles:

Oui bienvenue au gens forts, subtils d'écriture, qui n'ont pas froid aux yeux. Oui bienvenue à ceux à qui attrapent la gerbe rien qu'en pensant à cette politique de pleutre.

Nef des Sentinelles

L'abbé arriva enfin à la nef, entra.

Salut à vous camarades. J'ai la une bafouille Ducale que j'affiche. Je vous laisse en prendre connaissance. Rien de bien intéressant. C'est la encore preuve de la capacité d'analyse et de communication de notre Ducaillon. Cela montre bien néanmoins l'honneur et la taille des gonades du pouvoir.


Citation:
Sentinelles,

Je crois percevoir dans votre babiage quelque question afin de savoir s'il vous est autorisé d'entrer en Bourbonnais Auvergne. Vous en êtes citoyens, et quand bien même ne le seriez vous pas, nos frontières ne sont pas fermées, excepté à quelques organisations spécifiée au sein desquelles vous ne figurez pas. Je n'ai pas de raison de vous refuser cette entrée tant que je n'en ai pas de vous mettre en procès. Vous êtes donc libre d'entrer tant que l'ordre public vous ne troublerez pas.

Pour le reste vous m'excuserez de n'avoir que peu de temps à perdre à répondre à vos élucubrations.



Il passa au comptoir, prit une cruche d'hypocras et un verre. Il se dirigea vers le fond de la salle vers sa place habituelle ou, tête baissée, il entreprit de se servir à boire.
_________________
Jazon
"Moi j's'rais toi, j'aurais mis la charte carrément sur la porte à l'extérieur. Comme ça, tout le monde, même les passants, la verrait.
Allez ! Aux sentinelles, oui. Et à tous nos combats !"


Opheliane trinqua avec Jazon et but quelques gorgées.
Jazon la vit remettre ses pieds sur le coin de la table. Ca ne servirait à rien de lui dire quelque chose, surtout pour l'entendre encore raler....

La sentinelle but son verre, se leva et prit un autre exemplaire de la charte.

"Tu as raison, Ophé ! Je vais la mettre dehors à l'entrée ! Pour les timides qui n'oseraient pas entrer !"

"Dis moi Jaz, t'as des nouvelles de ceux restés à Vendôme ? Faut aller les chercher ou ils rentrent tous seuls comme des grands ?"

"De ce que j'en sais, certains doivent être en route mais les plus amochés, on doit aller les chercher quand ils seront en mesure de voyager."

La porte de la Nef s'ouvrit et Jazon reconnu l'Abbé qui entrait.
Salut à vous camarades. J'ai la une bafouille Ducale que j'affiche. Je vous laisse en prendre connaissance. Rien de bien intéressant. C'est la encore preuve de la capacité d'analyse et de communication de notre Ducaillon. Cela montre bien néanmoins l'honneur et la taille des gonades du pouvoir.

Jazon s'approcha de l'Abbé.
"Bienvenue à toi l'Abbé !
Je vois que tu nous as bien arrangé la Nef . Ton maitre va être satisfait !"


Il lut le parchemin que l'Abbé était entrain d'afficher sous la lettre des Sentinelles au Duc. Un sourire....
"En effet...."

Puis il sortit pour accrocher la charte à l'extérieur, bien en vue.
Les rues n'étaient pas très animées.
Mais ca n'allait pas durer. Les Ducales approchaient.

Il rentra au chaud, referma la porte et retourna s'asseoir près d'Ophé. Il remplit à nouveau les verres.
L'abbé, quand à lui, avait pris sa place habituelle au fond de la salle.

_________________
Jazon Duchesne de Marigny Seigneur de Sainct Maurice, Vicomte de Ravel et Seigneur de Viverols.
"A coeur vaillant, rien d'impossible"
---fromFRExisTenZ*
ExisTenZ arriva à son tour, elle ne connaissait pas la Nef encore, mais elle en avait beaucoup entendu parlé et en bien… Elle décida alors de s’y rendre… On lui avait dit que là-bas elle pourrait peut être y trouver des compagnons…

Elle chevaucha « Douce »… Elle en profita tant qu’elle avait encore la jument, bientôt il lui faudrait la rendre à son propriétaire Jehan de Grissol… Cela lui faisait bizarre de chevaucher sur la jument à présent…

Elle arriva enfin à la dite « Nef »… On lui avait indiqué le lieu clairement, d’ailleurs, elle trouva facilement le chemin pour s’y rendre. Avec de bons conseils impossible de se perdre…
D’autres chevaux étaient déjà stationnés là… Chouette ! Elle ne sera sans doute plus seule longtemps… elle devrait y croiser des compagnons…

Elle ouvrit la porte timidement… ne sachant pas quoi ou qui trouver derrière cette fameuse porte… A l’intérieur, elle reconnu ses compagnons : la râleuse et Jazon… Elle les salua avec grand sourire. Cela faisait plusieurs jours qu’elle ne les avait pas croisé, en tout cas depuis leurs retours de Touraine. Elle vit également un abbé déjà croisé devant le bureau du journal… elle avait trouvé cet abbé « Fun » d’ailleurs… Elle le salua également.

Ne connaissant pas le lieu, elle se permis de jeter un coup d’œil à l’intérieur. Elle passa en revue pas mal de chose : décoration, ambiance… et affichage. Elle s’approcha des affiches misent pour en prendre note. La charte des Compagnies Franches et la réponse du Duc suite à un courrier fort bien rédigé. Elle fut amusée voyant la réponse… et pensa que le Duc avait un peu bâclé sa réponse… et donc son travail par la même occasion…
Dans cette réponse on pouvait ressentir un certain mépris… était ce une mauvaise interprétation de la part d’ExisTenZ ? Elle se dirigea vers ses compagnons :


Puis-je me joindre à votre tablée compagnons ?

Elle les regarda bêtement… la râleuse l’impressionnait beaucoup… depuis… le campement du Chico carrié ou ExisTenZ lui avait tendue la main. La donzelle l’avait envoyé paître… pas toujours sociable… et quel caractère…
_________________

le journal de Mb
Jazon
Jazon dégustait son verre quand la porte s'ouvrit à nouveau.
Il reconnut Existenz qui les salua.

"Bienvenue à toi Exis ! Entre ! Tu es ici chez toi !"

Elle entreprit de visiter l'endroit, s'arrêta un instant devant les affiches à l'entrée. Il la vit sourire en lisant les parchemins.

Puis elle approcha.

Puis-je me joindre à votre tablée compagnons ?

"Bien sur ! Prends toi un verre derrière le comptoir et viens donc trinquer avec nous !"
_________________
Jazon Duchesne de Marigny Seigneur de Sainct Maurice, Vicomte de Ravel et Seigneur de Viverols.
"A coeur vaillant, rien d'impossible"
---fromFRExisTenZ*
La jeune femme exécuta l’ordre… cela ne ressemblait aucunement à une corvée… Elle se dirigea donc derrière le bar et saisit un godet. Elle revint près de ses compagnons en souriant…

Merci de m’inviter à votre table compagnons.

Puis elle jette un coup d’œil sur la râleuse… son sourire se baisse. Le jour où la dame décrochera un sourire il pleuvra des écus… Au fond, elle se demande qu’elle a pu être le parcours de la ténébreuse…
Elle s’installe à la table.


Je suis contente de vous trouver là. Des nouvelles de nos compagnons ?

ExisTenZ elle n’en n’avait, pourtant certains d’entre eux vivaient à Montbrison… Il faudra qu’elle cherche à les croiser… histoire de prendre des nouvelles de courtoisie.

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le journal de Mb
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