Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] A la conquête de...

Emma.
nous verrons bien quand nous y serons...


Acte I ~Genève Le 28 Juillet 1460~A l'aube d'un renouveau....


La nuit avait été chaotique, la blonde marchait ou plutôt fuyait sa Terre Native, elle ne pouvait plus regarder la déchéance engloutir cette Terre d'enfance qui l'avait bercée en son sein maternel, elle ne pouvait plus voir en son regard les langues vipérines s'acharner ainsi sur des personnes qui ne voulaient que le bien-être de celle-ci.


Elle ne marchait plus en ses derniers pas elle titubait, et la Nourrice de son domaine qu'elle avait désertée la suppliait de monter dans la carriole, de se raisonner un peu, une folie dira t'on !! La folie avait prit possession de son esprit.. Non !! La Blonde prenait le large, elle fuyait ce qui n'était plus elle, ce qui appartenait maintenant à d'autre et qui n'était certainement pas ce qu'elle était au fond-elle même. Et puis après tout que lui avait t-on promit ces derniers temps mis à part une ribambelle de mensonges, plus venimeux les uns que les autres?!? Rien!! Le Néant!!!



Elle fulminait, bien que fatiguée, et la colère se lisait au feu de ses prunelles, prunelles qui avaient pris couleurs d'un océan au soir d'un orage tumultueux, et enfin les couleurs bien haute d'une ville devant-elle, les couleurs de Genève.


Genève?!? Pourquoi ce choix vous demanderez vous?!? Allez savoir, elle ne le savait pas elle même, elle avait prit la première porte de sortie de Saint Claude, et la voilà engouffrée dans la ville, elle connait déjà cet endroit, elle y a déjà séjourné mais il y a de cela bien des lustres, elle ne serait même pas y reconnaitre une tête aperçue à cette époque.


Se tournant vers la carriole, elle posa ses yeux sur son cocher et lui sourit doucement avant de reprendre de sa voix douce.


Hector emmène, Germaine et les petits à l'auberge la plus proche je vais pour ma part faire un tour en ville, j'ai besoin de me retrouver.


Elle ne lui laissa pas le libre court de répliquer, et après une bise à ses petits, elle tourna les talons, et rejoignit le centre de la ville, les marchands, les étals alléchants et les tavernes ou peu de monde se trouvait, elle poussa dans le plus grand des hasards et juste à la recherche d'un godet bien frais la porte de l'une d'entre elle, et s'installa dans le silence de la pièce, commanda un plat du jour et une bière Fribourgeoise, se laissant aller enfin sur son dossier, les regard perdu dans le vague, elle attendit qu'on la serve.

_________________
Mandorrallen
Genève, une ville qui faisait parler d'elle. Pas toujours en bien certes, mais elle restait un symbole de la résistance et peu de villes avaient autant marqué l'Histoire, notamment par ses nombreux affrontements avec les croisés. C'est dans cette ville que le jeune Mando, ex soldat du Languedoc, avait décidé de s'installer. "Les choix sont des portes" lui avait on dit, "et tu dois toujours choisir la bonne porte, même dans l'urgence". Le choix de s'installer à Genève avait été mûrement réfléchit, et celui de la quitter l'était tout autant.


Ses affaires avaient été soigneusement empaquetées dans divers sacs, sacoches ou baluchons, le tout jeté dans sa charrette. Le temps que ses champs se vendent il avait décidé de dormir à l'auberge pour ne point ressentir l'envie de rester après une bonne nuit passée dans son lit. Il était sûr de lui, c'était mieux ainsi. Il avait tout donné pour pouvoir venir ici et suivre sa belle aux cheveux de feu, mais cet amour qu'il ne jugeait pas réciproque ne pouvait plus marcher. Qu'à cela ne tienne, il avait des noms, une destination, et un objectif à atteindre. Et qui plus est, il venait d'être nommé Escuyer de l'Ordre Royal de la Licorne. Non, la vie ne s'arrêtait pas là, il avait beaucoup à faire mais avait amplement le temps.


Assis à sa place favorite, en taverne, ses bras massifs croisés sur son puissant torse, le jeune Mando s'ennuyait ferme. Genève avait beau être réputée, il n'y avait pas grand monde. Mando avait connu des villes beaucoup moins peuplées mais bien plus animées. En poussant un soupir à fendre l'âme, l'ancien soldat héla le tavernier pour commander une autre choppe. Sans aller jusqu’à s’enivrer, il commençait à apprécier les petits plaisirs que procurait la boisson.
Alors qu'il portait la choppe à ses lèvres, son regard se posa sur une jeune inconnue. La bienséance exigeait des présentations en bonnes et dues formes, aussi reposa t'il donc son fardeau pour entamer la conversation.



Le Bonjour Gente Dame, commença t'il de son habituelle voix calme.


Je n'ai pas le plaisir de vous avoir déjà croisé en ces lieux. Je suis Mandorrallen, d'ici... du moins pour quelques jours.


Alors qu'il se présentait, son regard gris acier jaugeait la jeune femme. Blonde, charmante et menue, un silhouette fine et élancée, elle avait un port noble qui contrastait avec celui des simples roturières et roturiers dont il faisait parti, n'étant point noble. Il était toutefois éduqué, ce qui lui permettait de tenir une conversation correcte avec à peu près toute les castes.
_________________
Emma.
    Elle était encore bien rêveuse la blonde, et ne prêtait aucune attention aux piliers de comptoir ou simple travailleurs venant se désaltérer le gosier d'une bonne mousse.


    Elle faisait rouler entre ses doigts un bracelet de cuir, ce qui lui restait d'un passé révolu, probablement oui, ou peut-être qu'elle retrouvait cette partie de sa vie plus tard, bien plus tard, mais pas pour le moment, pas avant longtemps.....



    Citation:
    Le Bonjour Gente Dame [...] Je n'ai pas le plaisir de vous avoir déjà croisé en ces lieux. Je suis Mandorrallen, d'ici... du moins pour quelques jours.



    Elle sursauta en entendant la voix de centaure dans ses oreilles, bien que douce et polie, elle ne s'attendait pas à ce qu'on lui adresse la parole dans cette ville ou elle n'était point connue.


    Se redressant sur sa chaise, bien droite et ses mains fines croisées sur le dessus de la table, elle leva son regard d'océan vers le Messire, un rapide coup d’œil lui donna le détail d'un homme colossal, à la carrure épaisse mais bien taillée, un homme fort mais bien présentable sur lui même.


    Un salut gracieux de la tête, dans le respect qui lui avait été apprit, la bienséance toujours présente cela ne changerait point, elle n'avait vraiment pas l'allure d'une simple roturière..Puis après déglutition reprit d'une voix calme et claire.


    Bien le bonjour!!! un sourire doux se fit sur son minois avant de reprendre. Je suis Emma Van Ansel,,elle se tut un bref instant, l'utilité était-elle de préciser son titre, n'avait-elle pas quittée son domaine et manoir la veille dans un élan de folie, dans cet élan de vouloir se détacher de ce carcan étouffant, bien que sa famille ne l'avait jamais tenue emprisonnée.


    Elle avala sa salive, puis ne le quittant pas du regard, elle reprit.


    Pour quelques jours? Vous quittez cette ville? Si cela est le cas ou allez-vous?


    Elle se tut se disant qu'elle se montrait à nouveau bien indiscrète, mais ne quitta pas le regard acier du Sire Mandorrallen





















Emma.
Acte II A l'aube d'une ère nouvelle...


Retour arrière ~GENÈVE ~ Un soir d'été...



Ils avaient discutés, elle avait prit confiance, chose qu'elle ne se pensait plus capable depuis les dernières trahisons, il lui avait parlé de son voyage, elle avait choisit de le suivre. Après tout qu'avait-elle encore à perdre, elle qui n'avait plus grand chose mis à part ses maigres économies, tout le reste elle avait laissé au Manoir.


Le lendemain de la discussion, elle bouclait ses malles, et rejoignait la carriole de Mando, un dernière regard sur le lointain ou elle pouvait encore discerner Saint-Claude, un dernier au-revoir aux souvenirs, et elle grimpa dans ce qui serait son avenir.




08 Aout 1460 ~Belley ~Quand les choses ne sont pas aussi simple...


Ils avaient prit chemin, premier nœud sans aucuns problèmes tout se passait,au mieux dans le meilleur des mondes..Elle découvrait d'autre paysages, et respectait les silences, et parfois les absences de son ami de route, elle n'osait pas poser de questions cela serait bien mal-venu alors qu'ils se connaissaient à peine de quelques jours.



Elle regardait les pigeons voletaient autour d'elle dans une pagaille, réclamant tous la même chose, son retour en sa Terre Natale, elle cachait ses yeux rougis de Mando, elle ne voulait pas passer pour une personne faible de caractère, surtout qu'elle n'a jamais été ainsi, mais la Franche-Comté et certaines personnes avaient réussis à la dégouter, et surtout à la toucher dans son amour propre.


Un passage rapide à Annecy et un nouveau nœud, et puis que dire si ce n'est qu'elle ne se souvient pas de belles étoiles, ni de la clarté de la lune, et encore moins du chant des volatiles de nuit, elle se souvient juste d'un réveil douloureux, une carriole vide, les écus envolés et une plaie au flanc pour elle, Mando quant à lui elle ne savait pas trop elle ne l'avait qu'aperçut à une vitesse digne d'un éclair un soir d'orage, et avait trouvé refuge dans une auberge agréable tenu par un aubergiste des plus aimable.


Et dans son regard, dans ce moment bien précis, on pouvait-y lire, qu'elle se mourrait lentement, dignement avec sa fierté habituelle, sentant une fin proche, une fin qu'elle a choisit..et pouvait-encore entendre le murmure d'un vieil ami lui dire..



"Sur les chemins, un jour tu trouveras la voix de ton paradis, et sans craintes aucune tu avanceras, tes yeux perdront leur éclat de bleu, l'océan qui parfois se déchaine calmera les vagues déferlante, et ton cœur doucement cessera la douce mélodie de la vie, pour prendre un repos éternel..."

_________________
Mandorrallen
Le voyage avait fort bien commencé et fort de leur toute nouvelle et encore fragile complicité, les deux compagnons de route s'en allaient gaiement sur les chemins, vers une nouvelle vie. Les aspirations de Mando étaient probablement différentes de celles de la jeune femme toutefois. Mais il espérait secrètement qu'elle reste à ses côtés. Non pas qu'il se soit éprit de la jeune femme, il était bien trop tôt, d'autant que son coeur restait pour le moment imperméable à l'amour, mais la belle lui était un peu plus chère chaque jour.

Alors qu'ils se dirigeaient vers Belley, conversant en toute tranquillité, un bruit de pas dans les fourrés parvint aux oreilles du jeune homme. D'instinct il posa la main sur la garde de son épée... avant de ressentir une vive douleur au sommet de son crâne.

Le réveil fut douloureux. La scène s'était passé rapidement, et l'ancien soldat n'avait pas eu le temps de dégainer que le manche d'une hache d'arme s'écrasait sur son crâne, le mettant hors jeu avec une humiliante facilité. Il n'eut que le temps d'apercevoir le brigand se ruer vers son amie avant de s'écrouler. Quelques minutes passèrent où il resta étendu sur le sol, au pays des rêves, avant qu'il ne sorte de sa torpeur pour prendre conscience du drame. Vider consciencieusement la charrette avait prit plusieurs minutes au brigand qui filait a vive allure a une centaine de pas de là. Mando prit sa pioche, la seule qu'il lui restait, et en poussant un cri de rage, s'élança sur les traces du vil agresseur... sans arriver à le rattraper. Au bout d'une vingtaine de minutes de course ininterrompu, il s'avoua vaincu et entreprit de retourner auprès d'Emma.

De l'agression, il ne restait plus que les traces dans le sol qui laissaient deviner une agitation brève mais intense. La charrette était vide et Emma... disparue! Le coeur du jeune Mando s'emballa subitement, tant la crainte qu'il soit arrivé quelque chose a son amie lui étreignait le coeur. Il était tôt, le soleil ne s'était pas encore levé et avec un peu de chance, la belle avait réussit a rejoindre la ville située a quelques centaines de mètres. En poussant un soupire funèbre, il se décida a se diriger vers Belley.

Fort heureusement, certaines auberges restaient ouvertes toute la nuit, et c'est dans l'une d'elle qu'il entreprit de se renseigner. Le jeune homme poussa la porte de la taverne et s'y engagea. Il n'eut pas à chercher longtemps. Un pâle sourire étira la bouche de Mando lorsque son regard croisa le sien. Elle était blessée, il était sonné, mais tout deux étaient encore en vie...

_________________
Emma.
A l'heure de panser les maux..


Assise sur sa chaise, pansant la plaie de son flanc, elle ne prenait pas attention à ce qui l'entourait, elle était blessée dans sa chair autant que dans son cœur, quand une présence à ses côtés lui fit lever le nez.


Un léger sourire se fit sur son minois, Mando vivant et un peu plus en forme qu'elle se tenait à ses côtés, elle le regarda mais n'insista pas sur son regard, elle devait garder distance, elle sentait en cet homme une fissure dans le cœur, et elle ne voulait rien espérer, elle avait comme dans son cœur eu l'alerte qui lui indiquait de tenir le large pour ne pas avoir le risque de perdre son amitié, et leur naissante complicité.

Bonjour Mando, j'espère que ton état est mieux que le miens.. On peut dire qu'il nous a laissé peu de chose ce vil maraud!!!


Elle se tut resserrant un peu plus le bandage, puis reprit à l'adresse du tavernier


Deux Chopines, et deux plats du jour s'il vous plait Tavernier!!!


Se calant au fond de sa chaise, elle contrôla dans son regard la crainte qu'elle avait eu de le perdre, et la petite voix qui trottinait dans sa tête lui indiquait la même chose.


J'espère que nous aurons gain de cause en notre procès, je rêverais de voir la mer pour ma part et encore m'éloigner un peu plus de mon ancien chez-moi..

Elle cherchait un sujet de discussion, maladroite et ne sachant pas vraiment que faire et surtout ne voulait pas briser l'harmonie qui se construisait entre eux, se calant au fond de sa chaise elle croisa ses mains sur son ventre, les yeux fixés sur la table, le tourment faisant battre des rafales dans sa tête.

_________________
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)