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Accueil des Visiteurs

M.reginae
Allez soyons fous, rendons le coin convivial.

Imaginez vous des coussins en plume, des chopines remplies de doux nectars, les mets les plus fins à foison, et tout ce qu'il faut à portée de main pour combler les désirs charnels.

Ca y'est? dans l'ambiance?

Bon très bien alors du calme et de la modération, ici ne sont présents que des Croyants de la Vray Foi, des Réformés.

Par contre, le 3 ° prophète, Averroes, est ici reconnu..ouvrant ainsi les yeux aux fidels sur l'intêret des plaisirs dans la vie.


Reginae, parcourant le livre de vertues et le Liber Leonis, assure une permanence pour ceux qui pressentent que la Vrai Foy n'est pas à Rome.

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Sicaire morte

Aubernard
Un homme encapuchonné entra dans la pièce. Ses haillons crasseux ne trahissaient point ses origines : il s'agissait la d'un pauvre paysan comme il en existait des milliers de milliers de par le monde. A l'intérieur du bâtiment, le gueux soupira. Il semblait réfléchir : la nature l'avait doté d'un minimum de cervelle, cervelle qui lui avait d'ailleurs permis d'éviter moult rixes et autres situations hasardeuses. Il était jeune et il voulait encore vivre quelques années. En fait pour la première fois depuis que sa mère le mit au monde, il eut un sentiment nouveau : celui de liberté. Enfin, il se sentait maître de son destin, et même si celui-ci ne paraissait point reluisant, il en revenait désormais à son entière responsabilité.Une Dame assurait la permanence de ces lieux. A sa main, l'on trouvait bien sur le livre des vertus , mais ce fut l'autre texte sacré qui retint l'attention de l'homme.
Le Liber Leonis murmura-t-il. Il retira sa capuche, dévoilant ses cheveux blonds emplis de poussières et sa moustache grossièrement taillée... Un paysan comme lui n'avait point le temps de se faire beau...Ses yeux s'étaient illuminés à la vue du livre sacré. Bien que profondément anti-aristoclétien, jamais il n'avait vu les textes réformés. Son voyage touchait enfin au but...
Il s'approcha de la damoiselle. A la vue de ses habits et de sa coiffe, il devina qu'elle n'était pas sans le sou... Loin de là. De nature bavarde, il entama la conversation.


Bonjour madame, l'on me nomme Aubernard le métivier. Enfin, vous pouvez m'appelez Beber, mon surnom pour mes connaissances... Euh oui bien sur nous ne nous connaissons point encore mais je suppose que ca ne va point tarder n'est-ce pas? Il marqua une pause et sourit
Excusez moi, l'on m'a doté d'une langue bien pendue et je raconte fariboles... J'en viens donc au but de ma visite : il y a peu, mes parents ont été emportés par la peste, ainsi que tout mon village. C'est fou comme ce fléau peut détruire des villages entiers n'est-ce pas? Euh bref... Quoi qu'il en soit, je ne sais par quel miracle, Dieu a voulu que j'en réchappe...Je ne connais point ses desseins, mais il me parait nécessaire de rejoindre la communauté réformée... Je suis helvète, et profondément Aristoclétien. J'étais là lorsque les traîtres de l'Eglise firent le siège de Genève, et je ne vis rien de divin à leur fourberie et leur cruauté... Je suis donc venu ,humblement, me présenter devant vous.
M.reginae
Des bruits de pas, Reginae sursaute. Voilà quand même un bon moment qu'elle est là, un peu plus elle partait pour une bonne sieste. La main devant sa bouche pour dissimuler un léger baillement, elle en profite pour observer rapidement l'homme qui s'avance. Apparence simple, sans doute un paysan, le genre d'homme au regard franc et à l'âme point encore pervertie par la soif de pouvoir et de possession. Comble de la chance, il est bavard et entame la conversation, ce qui surprend tout d'abord la Sicaire, puis lui éclaire le visage d'un sourire chaleureux.

Beber qu'il s'appelle, au moins ce sera facile à retenir. Puis il lui raconte rapidement sa vie, terminant sur sa présence lors de la croisade de Genève, quand les Réformés ont bouté hors des frontières les sanctes armées.

Reginae a écouté avec attention, posant son livre, mais ne comprend pas exactement ce que l'homme est venu chercher.


- Ravie de te rencontrer Beber. Je suis Reginae, Bourguignonne de naissance, mais Hélvète d'adoption. Je suis désolée pour ta famille...

Salutations cordiales d'un geste de la tête, puis d'une main elle l'invite à s'assoier sur la chaise face à elle, de l'autre côté de la table, sur laquelle est posée une bouteille de pinard Hélvète. Le servant sans lui demander son avis, et lui collant un verre dans la main, elle continue sur la lancée

- Hélvète tu dis? je ne t'ai jamais croisé là bas. Où habites tu ?

La jeune femme sirote le vin, qui il faut le dire, n'est pas la spécialité de la confédération. Ca arrache même sec.
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Sicaire morte

Aubernard
Son interlocutrice lui parut honnête et de bonne foi. Elle l'invita à s'asseoir et l'obliga presque à boire la bonne vinasse Helvète. Aubernard n'avait jamais refusé un peu d'alcool, c'était là une de ses passions, et à fortiori, de ses faiblesses. Il but une grande rasade de vin avant de répondre à la Dame

Bah, on est tous orphelin un jour n'est ce pas?En plus, mon père, forgeron de son état, était d'une estourderie sans nom ... Un jour que j'étais gamin, il confondit le fer chaud avec mon petit doigt... il montra alors sa main droite estropiée.Cette main si peu esthétique faisait bien souvent fuir les passants, mais Aubernard s'y était habitué...Il fallait bien vivre avec après tout. Il se râcla la gorge et reprit ses palabres. Effectivement, il vous est certainement impossible de me connaître. Moi-même d'ailleurs, je n'ai pas souvenance de vous y avoir vu. Voyez vous malgré mon apparence de veillard, je fêterais mes 21 printemps lorsque la nature , dans un ultime élan de beauté, colorera ses feuilles de mille couleurs avant de chuter mollement sur le sol tourbeux de notre bonne vieille mère la terre. Triste destin pour ces feuilles vous ne trouvez pas? Enfin ce ne sont que des plantes bien sur, mais tout de même... Enfin, tout ca pour dire que j'étais fort jeune à l'époque, encore un jouvenceau sans moustache ni calvitie précoce...Je suis fort gêné car je n'ai que ma parole d'honneur à vous offrir... Si vous me connaissiez mieux, vous sauriez que je ne suis point homme à trahir ses compagnons, mais j'avoue que le cas est ici litigieux et qu'il vaut mieux se méfier...J'habitais un petit hameaux non loin de Genève , et c'était jour de marché lorsque les perfides armées papales assiegèrent notre bonne ville. Désormais, après ce qui est arrivé à mes parents... Il était clair pour moi qu'il me fallait changer d'air et je décidai donc de m'installer à Poligny...Etonnant n'est ce pas? [/b]Il toussota, quelque peu gêné par l'explication abracabrantesque qu'il eut à fournir
M.reginae
L'homme montre une de ses blessures. Sans doute devrait elle s'en émouvoir..mais non..de par son passé elle ne connait que trop les stigmates des combattants. Puis toutes ces blessures invisibles à l'oeil nu, qui brisent des êtres...Son regard ne survole que légèrement la main atrophiée, mais rapidement il se dirige vers le visage de bebert, qui visiblement n'a pas la langue atrophié.

Dans ses paroles, il soupçonne Reginae de douter de sa parole. Pourquoi le ferait elle?


- Poligny...juste à côté de Dôle ! la sicaire se souvient du temps passé là bas, cachée par le feu Francesco_Sforza . Vous avez des fruits à foison là bas, si mes souvenirs sont bons.

sirotant toujours l'infâme piquette,

- vous avez donc vécu la croisade. Pour un Réformé cette page de l'histoire est cruciale. Mais..j'espère qu'en tant que Réformé personne ne vous maltraite à Poligny. puis, la Foy Réformée ne réclame aucun intermédiaire, et je ne veux et ne veux vous jugez sur votre relation au Très Haut. Vous passez ici pour me tenir compagnie?

Un peu gênée par sa lourdeur, Reginae ôte sa Sica qui pend à sa ceinture, et la pose non loin.

- pardon, aucune agression rassurez vous ! s'exclame t'elle en riant
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Sicaire morte

Aubernard
Il fut quelque peu surpris par la réponse de la damoiselle... Lui qui n'avait connu jusqu'alors que le poids de l'Eglise aristoclétienne, le voila libre de communier librement avec Dieu, tenant fermement son avenir entre ses mains! Plus de prêtres, de papes, d'excommuniations, d'inquisitions, de bûcher, de meutres, leurs âmes étaient si sales, si noires... Comment pouvaient-ils se croire mandatés par Dieu apres tant d'atrocité? Non, la vraie foi était là, il le pressentait. Il fatrouilla de nouveau
Oui, des fruits d'un goût exquis, tellement beaux qu'on hésiterait à les manger, tant leur esthétisme nous touchent au plus profond de nous même. Enfin, vos souvenirs sont exacts madame.
il fit une pause et sourit.
Oh non madame... Je reste fort discret quant à mes convictions religieuses... J'ai la langue bien pendue, mais je tiens bien à la garder à l'intérieur de ma bouche le plus longtemps possible... Bien que j'espère que le jour ou nous pourrons librement prôner nos convictions arrivera bientôt. Pour cela, ces chiens galeux de Rome devront recevoir moults corrections,et si c'était possible, le pape et sa clique se baladeraient nus comme des vers dans les rues de la ville Sainte pour leur apprendre la vraie foi! Quant à ma relation avec le Très Haut, je conçois que vous ne puissiez rien y faire, puisque c'est la le principe même de la réforme. Non, mon but est tout autre : je veux que ma vie soit motivée par un idéal... J'ai entendu les échos de la bataille des Républicains en Franche-Comté, et je sais que ce n'est point la fin... Tant que la tyrannie imposera ses lois sur nos têtes ,il y aura toujours des gens pour leur tenir tête...Il me faut être de ces gens...Il sursauta lorsque la dame déposa son arme .
Seulement... euh je ne sais point quoi faire pour me rendre utile... Alors j'avais pensé... Enfin, peut-être que vous pourriez m'aider?
M.reginae
Satanée piquette..vraiment pas terrible pour l'accueil. Faudra vraiment voir à trouver quelque chose de moins âcre. Cela n'empêche pas Reginae de resservir Beber, comme à l'habitude ches les Réformés.

L'homme s'enflamme et ses yeux brillent sous l'expression de sa Foy. Reginae approuve d'un signe de tête ses paroles. Les récents évènements de Pontarlier ont émoussé son désir de combat contre le joug des suppôts de Rome, pense la Sicaire.


- Pontarlier n'est qu'un début en effet. La République Réformée est Universelle, elle doit être installée de partout où cela sera possible, et même impossible.

Pause durant laquelle Reginae laisse s'installer un silence, regardant son interlocuteur dans les yeux.

- tous les Réformés peuvent se rendre utiles pour la cause, chacun à la manière qu'il le souhaite. Certains s'investissent en politique, d'autres écrivent, d'autres combattent par le fer, et sûrement j'en oublie. Le seul point commun à tous est la foy qui nous anime, et nous fait faire les bons choix.

A nouveau court silence pour donner de l'emphase à ses dernières paroles.

- en quoi puis je vous être utile donc? Vous devez connaître vos aptitudes mieux que je ne peux le faire.
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Sicaire morte

Aubernard
L'hospitalité des Réformés n'était décidément plus à prouver. La vinasse coulait à nouveau dans le verre de l'estropié, comme il aimait à se surnommer. Il but une nouvelle fois une longe rasade de vin. Ses joues commençaient à rosir...Il regarda l'intérieur du verre, en fit tourner le contenu en souriant. Il fixa ensuite son interlocutrice avant de reprendre.
Eh bien, il parait que je suis fort doué en palabre, mais ma foi, je ne le remarque pas toujours! Certes je parle beaucoup, mes mon auditoire a parfois l'air tellement passioné, alors je m'emporte et... Il toussota à cause d'une trop grande gorgée de pinard. Il reprit
Enfin comme vous le voyez, il arrive que mes mots sortent d'eux même, et je pense être assez habile pour convaincre les gens avec ma bonne foi et ma sincérité.Quant à me battre... Je n'ai encore jamais combattu de ma vie, et les seuls armes que je manie sont la fourche et la faux , pauvre paysan que je suis! Ceci dit, je suis loin d'être un lâche, et ma foi doit être éprouvée... Il me semble que ces... Aristoclétiens ne connaissent Dieu que par le fer, alors je n'ai point peur d'être une des multiples pièces qui composeraient le bras justicier et vengeur de la vraie foi...Mais comment pourrais-je m'entraîner aux parades d'escrime et autres joies du combat? Car, il est clair qu'on ne peut faire partie d'une armée secrète que par des moyens ...secrets... Aussi, que pourrais-je faire pour entraîner ma dextérité?
M.reginae
Ca pour causer, il cause, en effet. Heureusement qu'il boit quand même un peu de temps en temps, évitant la sécheresse. Reginae est de plus en plus amusée et intéressée par Beber, qui lui rappelle par moment certaines de ses connaissances. Cela se traduit par un visage très détendue.

Elle s'appuie le dos sur la chaise, et pose ses bras croisés sur son ventre, surprise par ses dernières paroles.


- Armée secrète? les Réformés n'ont rien de secret.

Puis posant ses mains sur la table, relevant son torse

- les Sicaires du Lion de Juda, dont je fais partie se chargent de protéger les Réformés, et utilisent des méthodes de petits groupes furtifs.En tant qu'Hélvète vous devez nous connaître. Mais en effet, ils se sont alliés à des idéalistes ivres de liberté pour créer l'"Armée du Salut", force militaire au service de la République Réformée. Enfin un peu mal en point quand même là l'armée, vu qu'elle vient de combattre trois armées, mais ce n'est que temporaire. Je suis moi même blessée, mais ma convalescence ne sera pas éternelle

glou glou quelques gorgées

- mais revenons au côté "secret". En effet devenir Sicaire est un choix de vie, un dévouement total, et demande du temps, beaucoup de temps, et aussi de prouver sa valeur et son intégrité. Mais combattre pour notre idéal ne demande pas forcemment de faire ce choix, les grandes actions se font grâce à la pierre apportée par chacun. Que pensez vous de déjà rejoindre Génève ou Grandson, pour vous investir dans notre communauté?
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Sicaire morte

Aubernard
Nouvelle rasade de vin. Réflexion sur les paroles de la damoiselle...La tête d'Aubernard commençait légèrement à tourner... Il se frotta le menton, reprit ses esprits après ce léger moment d'égarement.
Votre idée est effectivement un bon premier pas vers le chemin de la foi madame. Cependant l'hiver a été rude pour moi, et les routes sont certes parsemées de brigands et autres marauds du genre. Aussi me faudra-t-il quelques semaines de préparation avant de pouvoir prendre les routes sereinement, avec Dieu comme compagnon... Votre proposition est cependant fort alléchante, et nul doute que le temps du voyage, mon choix se précisera quant à l'aide que j'apporterais à la réforme...Comme disait mon oncle Firmin, un grand homme d'ailleurs , nul ne sert de courir , il faut partir à point... C'était quelqu'un mon oncle, et toujours le mot pour rire!! Ca me rappelle l'histoire du ferronier qui.. Euh bref ... Je m'emporte, une fois de plus... Allons, je pense qu'il faut me préparer pour ce voyage périlleux, n'est ce pas?

Mon perso est actuellement lvl0; Peut etre serait-il sage d'attendre un peuavant de prendre les routes? De plus, je ne serais pas disponible durant une dizaine de jours, je vous remerci d'ors et déjà pour ce rp LJD Aubernard
Siahm...
Attirée par les éclats de voix, l'espiègle jeune fille s'approcha et tendit l'oreille. Du haut de ses dix-huit ans, elle cherchait la vérité comme on cherche une goutte d'eau dans le désert, essentielle mais si inaccessible...

Après avoir écouté un petit moment, elle se décida à sortir de l'ombre et s'adressa à la préposée à l'accueil qui avait l'air d'avoir la main lourde sur le calice. Elle se campa face à elle et lui tendit une main ferme:


B'jour m'ssire, B'jour M'dame. Voilà, j'vous explique, j'vous ai entendu causer et vot'discours m'intrigue. V'savez, j'ai été élevée par un bigot mais honnêtement, j'me pose trop de questions, sur le sens de la vie tout ça... J'ai b'soin de réponses vous comprenez?

Elle fixait la jeune femme de ses yeux d'ambre et d'améthyste, essayant de chasser de sa tête l'image de ces être qu'elle avait aimés mais qu'aujourd'hui elle ne croyait plus. Les mains sur les hanches, elle ne baissait pas les yeux, elle avait soif de connaissance, soif de vérité, assez des mensonges qu'on lui avait raconté durant toute sa courte vie. Elle ajouta, d'un ton badin.


Dites, zen auriez pas un pour moi, vot'bouquin en question, que j'y jette un oeil?
M.reginae
va falloir lui apprendre à picoler un peu plus à Beber ! Reginae sourit à cette idée, mais s'abstient de tout commentaire.


- Prenez votre temps, la communautée Réformée est définitement installée en confédération. Elle vous accueillera le jour où vous voudrez, signalez vous en arrivant, où écrivez moi. Le voyage n'est pas si périlleux que cela, je l'ai fais plusieurs fois, il suffit de vous équiper d'une bonne bouteille pour lutter contre le froid. Puis, pour vous donner du courage, méditez donc ces paroles tout en marchant. Elles sont d'Averroes, le troisième prophète, celui que nous reconnaissons, en sus d'Aristote et Christos.
Citation:
"Verset 1 : Toi qui crois, ouvre grand tes yeux et tes oreilles. Car l'Unique a révélé bien des choses et il en est de merveilleuses.

Verset 2 : Et Il a dit : « Si je vous fais rire, vous m'aimez plus, ce qui vous rend plus réceptif à mes idées. Et si je peux vous faire rire d'une chose que j'ai dite, comme vous en riez, vous en reconnaissez la vérité ».

Verset 3 : Et l'amour et l'amitié, c'est surtout rire avec l'autre, c'est partager le rire que de s'aimer. Et l'Unique a beaucoup ri quand il a créé les choses et les êtres vivants."


A bientôt Aubernard, nos chemins se croiseront sans doute à nouveau, ci ou là.


A peine fini de saluer l'homme,, qui d'ailleurs n'a pas le temps de partir une jeune furie mutine déboule telle un dahut chassé par un Hélvète. Reginae sursaute, la regarde lui sourit amicalement,(normal me direz vous, elle est là pout recevoir du monde...manquerait plus qu'elle tire la tronche), et se penche à nouveau en arrière sur la chaise
.

- oyé oyé, et bonjour. Je m'appelle Reginae, enchantée et ravie de vous voir ici. Pour les réponses, le mieux c'est que tu poses d'abord les questions, ça m'aidera beaucoup.

moue un tantinet moqueuse, mais dans le bon sens

- pour le bouquin, commence donc par t'assoier et boire un verre de piquette Hélvète.

plus de verre...zut..pas grave elle lui tend la bouteille.

- sinon, tu as un prénom, une provenance, enfin un truc dans le genre?

La Sicaire ce doute qu'elle a intêret à trouver à manger fissa, car la discussion va être longue.
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Sicaire morte

Siahm...
Large sourire qui s'épanouit sur le visage mutin. En voilà une qui est prête à papoter, et pas des dernières amours du village. Voilà qui la changera des bisounours d'Albi!
La préposée fait de l'humour... Les questions viendront, qu'elle se rassure.

Du reste, déjà la dame lui propose un siège (qui manque un peu de paille, mais on s'y fera), tend la bouteille, ça commence fort bien... A Albi elle n'a jamais rencontré d'ivresses, même justifiées...

Sentiment d'aisance naturelle que la jeune fille ne peut expliquer, elle songe l'espace d'un instant que cette famille pourrait être la sienne. C'est donc avec un soupir de soulagement intérieur qu'elle prend place en se saisissant de la bouteille.


Zêtes une marrante vous! Ben moi j'm'appelle Siahm, comme ma grand-mère paternelle. Ch'suis.. d'Albi... enfin disons que je m'y suis posée un moment quoi... en fait ch'suis née à Lodève. Mais bon, j'ai pas mal voyagé, tout ça tout ça... Savez, ce que j'cherche en fait, c'est tout simplement la vérité sur l'dieu et tout ça... Leurs histoires d'Aristotélisme, j'finis par plus y croire vous comprenez? Donc me vla sur les routes à chercher c'que j'dois croire, c'que j'veux croire ptete... J'ai vu d'la lumière ch'suis rentrée quoi...

Pause, à parler le gosier s'assèche, elle boit goulument, ignorant le goût un peu amer de la piquette. Siahm repose la bouteille avant de reprendre la parole.

Ouaip, j'serais vous j'me mettrais à la binouze, ou au chouch c'est pas mal aussi... 'Fin bref. Donc comme j'vous disais, j'crois... que j'ai b'soin de croire, ouaip, aussi simple que ça... donc bon... j'voudrais connaître vot' dogme, vos croyances tout ça... ce qui vous différencie des aristo, voyez quoi?

Siahm plissa les yeux en regardant la femme face à elle. Elle espérait que sa quête de sens allait prendre enfin prendre fin.
Zarathoustra
Zarathoustra avait vu qu'il y avait du monde chez les Réformés. Reginae s'activait et servait des coups à boire. Il s'approcha et attrappa la bouteille après avoir salué l'une et l'autre.

Pour ce qui est de la vérité sur Dieu, nous ne pouvons guère vous aider. Il faudra vous faire votre propre idée. Nous luttons contre l'Eglise justement parce qu'elle prétend s'arroger l'exclusivité de l'interprétation des textes et de prodiguer les sacrements.

Nous n'avons pas de spiritualité toute faite à vous offrir. Etre réformé est une vocation, pas une option parmi d'autres.


Il sourit.

Mais votre curiosité pour la chose spirituelle vous honore. Nous louons les enseignements d'Aristote, Christos et Averroes, car leur parole est celle de prophètes. Nous rejetons la possibilité pour une personne d'être un intermédiaire entre la communauté humaine et l'Unique, par la messe et par le sacrement. Le vrai croyant ne rend compte de sa foi à personne.

Il but un coup et posa la bouteille.

Et nous vénérons aussi la Boulasse, car la vie qui est courte doit être bien remplie.
Siahm...
Petit hochement de tête en guise de salut. Siahm n'est pas femme à aimer les mondanités.

Elle écouta avec attention les dires de l'homme nouvellement arrivé et répondit d'une voix neutre.


Mouais... Ch'suis plutôt d'accord avec ça, l'Eglise pète plus haut que son..

Elle s'interrompit, sourire au coin des lèvres, pour le laisser poursuivre. Puis reprit, d'un ton convaincu:

Ouaip, Ch'suis curieuse moa, et j'aime pas qu'on me mente.. V'savez... J'pense qu'ya quelqu'un la-haut..

Elle pointa le ciel, enfin, le plafond.

Mais, doit bien être caché!

Siahm s'esclaffa avant de reprendre.

J'aime bien c't'idée de pas rendre compte aux zautres zhommes, mais comment vous faites pour les mariages, les enterrements tout ça, sans personne pour les célébrer?

Elle ponctua sa question d'un geste vif pour se saisir de la bouteille et la porter à ses lèvres, le faciès épanoui.

Et à la vôtre mon bon!!! Héhéhé
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