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Et l'Ours Bourgignon alors?

Ronea
Elle avait le goût de la marche, elle avait le goût de l'épreuve, du vent dans ses cheveux, et de cette solitude qui était toujours remplit de présence. Depuis les retrouvailles avec sa mère elle avait posé son baluchon un temps. Le temps de se refaire la petite fille qu'elle était. Ronea, 8 ans maintenant, mais qui aimait encore temps être dans les bras tendre et sentir le parfum si apparaissant.
Il y a un temps pour courir et un temps pour finir d'apprendre et se mettre à l'écart.
Ronea avait rejoint un temps les nones, mais cette fois ce n'était pas contre son gré c'était pour finir d'apprendre à lire et écrire chose qu'elle voulait. Elle avait pris assez de sagesse pour savoir qu'on doit savoir s'exprimer par vélin correctement.

Elle eut la frousse quand l'homme s'était approché d'elle pour lui tendre la pioche. Machinalement elle hurla "j'ai rien fait" . L'homme n'avait pas pu s'empêcher de rire et elle comprit vite qu'elle n'avait rien à craindre.
Lorsqu'elle se retrouva avec la pioche d'une main et vit les fils tissés sont cœur se mit à battre. Elle mit du temps à déchiffrer, ne se souvenant plus de toutes les significations des nœuds, puis peu à peu, cela lui revint et elle finit pas tout comprendre dans l'ensemble.


Citation:
Ma Fille,

Le Temps toujours avance, et toujours autant tu me manques. Ni plus, ni moins à bien y compter.
La cruauté du vide est de ne jamais vraiment pouvoir se mesurer.
Le Temps peut être a trop passé, les Vents peut-être ont trop cherché?
Qu'as-tu appris du monde et des hommes ma fille?
Qu'as-tu choisi comme Chemin à ta vie?

Au Nord, comme au Sud, les Grands du Monde font la fête.
Il est d'obligation pour un Prince qu'il s'y arrête...
Il est un ours Bourguignon, qui prendra un bateau à Lyon
Peut-être à descendre vers l'Azur des côtes où se reposent les Dragons...
Vers le Levant, bientôt, leurs ailes les porterons,
Un long voyage, de plusieurs saisons...

Il est plusieurs Routes que l'ont peut arpenter, quand à Chat l'on veut jouer...
Il est des trésors que l'on garde pour soi, d'autres que l'on voudrait déterrer...
Cailloux ou crânes, le pic sert à casser!

Je t'embrasse,

Ton Père



Elle resta un moment comme sonné, ne pensant plus qu'il lui écrirait. Puis son regard se posa sur la pioche et de suite alla s’amuser avec. Elle avait tant de chose à dire à son père mais la tristesse qu'elle avait ressentit depuis leur séparation faisait qu'elle avait besoin de réunir ses idées, et faire des trous s'était oublier un moment tout ce qu'elle voulait dire. Tant de chose...

Le soir, elle prit des fils et commença. Fermant les yeux pour mieux sentir quand elle essayait de déchiffrer ce qu'elle avait fait.
Elle eut un mal fou et cela lui prit plusieurs jours. Savoir écrire avec une plume ça ne servait pas pour communiquer avec son père.
Mais si on savait lire et relier sans voir les erreurs on pouvait y comprendre cela.


Citation:
Gobon

Pourquoi tu t’es caché tout le temps ?
Je t’ai cherché partout et je ne t’ai jamais trouvé.
J’ai pas aimé.
Mais j'm'en moque maintenant.

J’ai retrouvé maman, elle est sortie de sa cachette depuis longtemps.
Je t’écris avec la ficelle mais maintenant je sais écrit normal aussi.
Je pensais que tu voulais plus me voir, jamais.

La pioche c’est trop chouette pour faire les trous.

Je sais tout plein de truc.
Je sais que les moches sont des fois des gentils et que les beaux ça peut être très méchants.
Je sais tirer les flèches.
Je sais que maman m’aime.
Je sais que Elouen c’est mon copain pour la vie.
Je sais que Théo vient si je demande.
Je sais que les chemins c'est bien et moi aussi j'suis un dragon.

*Puis même si elle est en colère après lui elle rajoute en tressant les fils les plus fins.*

Tu me manques aussi beaucoup plus.


Cette nuit là, elle fit son balluchon prit Coin sous le bras et siffla Héméra, et se cacha dans une charrette allant vers Lyon.
Elle ne dit pas à son père qu'elle venait, persuadée qu'il allait encore se cacher. Elle allait essayer de trouver l'ours Bourgignon, le bateau et de monter dedans.

Arrivée à Lyon les choses ne semblèrent pas aussi facile qu'elle le croyait. C'était grand, il y avait plein de bateau. Alors comme à son habitude elle entra dans toutes les tavernes pour poser la même question.
Devant l'homme elle fit comme avec les autres. Elle se planta devant lui, sa jeune oie dans les bras:

B'jour, j'suis Rone.
Tu connais un ours Bourguignon qui va en bateau?


Dans sa jeune vie Ronea a toujours eu de la chance... ou presque.

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Volkmar
La chance, ce n'est rien devant la providence, comme un coup de pouce du Très Haut en personne.
Mais enfin, tomber sur une gamine de sept ans de sang plus ou moins royal quand on sert Eusaias, ça doit regrouper un peu des deux. Vraiment. A moins que ce ne soit un piège, et que la gamine en question soit une arme de destruction massive par accumulation de questions sans réponses. Ah, oui, parce qu'elle a quelque chose qui s'apparente à du sang royal. Vous voulez tout savoir ? Allons-y !
Comme d'habitude, il se prélassait en taverne, bougon, perché au dessus d'une chope, quand une mioche était entrée, cherchant déjà l'une ou l'autre incohérence incompréhensible. Non, parce que, pour ainsi dire, un ours, bourguignon, dans un bateau, c'est à peu près aussi logique que deux rois concurrents qui s'embrassent..
Toujours est-il que par dessous ces bribes de rêveries éveillées, ou quelque chose du genre, elle cherchait son père. Etait tout à fait seule et sans compagnie. Avec une mère Corleone. Et le père, c'était Gorborenne. Gasp !

Bon, Gorborenne, c'est le frère de Vonafreux qu'on ne voit pas, qu'on n'entend pas, qu'on ne connait même pas ; bref, le type qui ne sert à rien. Mais c'était toujours une nièce du couillonné (en plus d'être couronné).
Alors ? Alors, décision vite prise, le corbac allait devoir se trouver une nounou de luxe.. Parce que..


"Moi, je sais où il y a des bateaux."


Et d'autres réponses à des questions sans queue ni tête si bien qu'à la fin elle le suivait comme son ombre mais lui ne savait plus où il allait. Heureusement, ces bêtes là, ça dort.

***

Et c'est comme ça qu'on s'en trouve à tailler la route à un et un quart sur un cheval de mauvais poil. Ce qui n'a rien d'une nouveauté, l'espèce d’Alezan lui servant de monture étant toujours caractériel et grincheux, pire que son maître. Quand on a l'habitude, ce n'est en rien gênant, et on finit par s'habituer.
Quand on s'alourdit d'une môme curieuse pire qu'une fouine, par contre, ça - Faut dire, quand on a pas l'habitude des enfants, ils semblent tous poser des questions cons.
Il avait prévu de faire le trajet rapidement, presser le rythme et rattraper son retard.
Halte au matin près d'un ruisseau, on repartirait vite jusqu'à Mâcon Pourvu qu'aucun désagrément ne vienne pointer le bout de son nez.
Le Rouge descendit la gamine de cheval, et lui colla une pomme dans les mains.


"Boit un coup, fait un brin de toilette si tu veux, et mange un morceau. T'approches pas du cheval, il mord. Moi, je vais prier, veille à ne pas me déranger."

Puis, la laissant plantée là il s'éloigna de quelques pas, jusqu'à trouver le coin de mousse où il pourrait s'agenouiller. On peut être réformé, et aimer ses genoux même quand on rend grâce.

"L'Unique est raison.
L'Unique est raison.
L'Unique est raison.

Louange à Celui qui a mis tout cela à notre service, alors que, de nous-mêmes, nous n'y serions pas parvenus.
Oui, nous nous tournons vers Toi. Unique, certes, je Te demande l'acquisition du bien et de la piété dans ce voyage et de raccourcir son long trajet.

Unique, Tu es le compagnon dans le voyage, le lieutenant pour la famille.
Unique, je cherche certainement Ta protection contre les difficultés du voyage, contre une triste vue, contre toute mauvaise destinée dans la fortune et dans la famille.
Nous sommes les revenants, les repentis, les adorateurs et à l'Unique nous adressons les louanges."


Prendre un instant de recueillement.. Et puis ses mots à lui.


"Deos, garde en ta paume miséricordieuse ceux qui connaissent tes prophètes et qui suivent leurs préceptes. Daigne accorder les signes promis par la parole d'Averroës, accorde ton pardon."

Toutefois, dans sa hâte à se placer sous le regard du Très Haut pour lui rendre tout ce qui lui était du, il avait un peu oublié l'ingénue qu'il avait détournée de sa route. Idem qu'il ne s'était pas souvenu qu'il aurait fallu l'attacher, pour éviter justement les contretemps.
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Ronea
A le voir comme ça elle le trouvait pas spécialement gentil. Il ne ressemblait pas à Théo qui lui était un vrai ange de garde. Mais Volkmar savait où trouver ce qu'elle chercher et chercher avec un grand c'est quand même plus facile.
Alors Rone après des tonnes de questions et un peu d'hésitation décida d'aller avec lui. En plus c'était un chevalier! Oui, un vrai chevalier qui poursuit les méchants et même les mangeurs d'enfants. Et il n'avait même pas râlé après Coin, la jeune oie un peu encombrante qu'elle avait sauvé de la marmite du couvent en la cachant dans sa cellule.

Elle était montée sur le cheval et après encore quelques questions elle s'endormit.
Durant sa courte vie elle avait tellement voyagé qu'un cheval était devenu un lieu pour dormir comme les autres.

Quand au petit matin ils s'arrêtèrent
"Boit un coup, fait un brin de toilette si tu veux, et mange un morceau. T'approches pas du cheval, il mord. Moi, je vais prier, veille à ne pas me déranger."

Elle regarda autour d’elle pas de chapelle alors elle commença à dire, Mais y a pas… mais Volkmar était déjà partie.

La pomme dans la main elle alla directement :
- boire un coup ? Non
- manger un bout ? Pas du tout
- se laver ? Encore moins! Elle déteste ça et supporte bien deux trois mois sans bain.
- vers le cheval ? Bingo !

Elle alla tout droit vers le cheval pour lui faire une caresse et lui donner la pomme. Les animaux st Rone c’est une longue histoire et lui dire de ne pas faire quelques choses c’était pour elle comme une obligation de le faire.
Le cheval avait apprécié la pomme. Ronea avait trouvé un nouveau copain avec qui discuter.

Il ne parle pas beaucoup ton maître hein ?
On dirait tout le temps qu’il fait la tête, tu ne trouves pas ?
etc…Tout en sortant un bout de pain de sa sacoche et le partageant entre Coin, elle et le cheval. Héméra, le faucon crécerelle qui voltigeait au dessus d’eux n’en eut pas, elle n’aimait pas ça.

Quand Volkmar arriva elle s’éloigna rapidement du cheval. Il avait pas l’air commode. Et elle put reprendre les questionnements. Pourquoi tu ne pries pas dans une chapelle ? Pourquoi t’as pas de drapeau blanc comme les chevaliers ? C’est encore loin ? ..…C’est encore loin ?.... C’est encore loin ?....

A Macon, rien de nouveau. De toute façon elle avait déjà posé les questions il y a deux jours. Elle rencontra un homme qui s’appelait Finn, chevalier aussi mais plus dans le style pas trop pour les pauvres parce qu’ils les zigouillent s’ils ne paient pas leurs dettes. Rone avait même du payer à boire pour qu’il l’embête plus avec les sous à donner à Volkmar pour le trajet alors qu'il avait rien demandé. Drôle de chevalier.

Encore un autre trajet et arrivée dans la ville de Chalon. Et là ! LA révélation!
Il y avait une taverne qui avait comme nom« L'ours et la poupée » c’était certain, l’ours devait être là.
Elle entra en taverne en courant. Elle ne rencontra pas l’ours mais Karty, un homme gentil qui essayait plein de nom de fille sur Coin, parce qu’il pensait que dinde et oie c’était pareil et qu’à Macon il y en a plein... de dindes. Rone n'avait pas tout compris. Mais cela là faisait rire. Après les questions habituelles de Rone comme " t'as pas vu un ours Bourguignon qui va dans un gros bateau? . L'homme eut une idée géniale. Il lui donna un écu pour aller acheter du miel. En lui disant que si elle se mettait au milieu de la ville, sûr, que l’ours allait arriver. Ni une ni deux la gamine alla acheter le miel et s’assit en plein milieu de la ville bien décidée à ne plus repartir de là avant que l’ours Bourguignon n’arrive.
Il n'y avait pas grand monde et pour passer le temps elle commença à plonger un doigt dans le bocal, puis encore et encore.... au bout d'une heure on pouvait voir une gamine assise au milieu de la rue, se débattant avec ces cheveux noires qui lui collait sur le visage et les plumes de coin collées sur ses mais... un style d’épouvantail.


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