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[RP] Je crois que je veux t'épouser *

Milo
Milo devait rejoindre Patt et les enfants au mariage de Syu et Seurn...
Peu habitué a ce genre de cérémonie , il s'était promis de ne pas arriver trop en retard pour ne pas faire grogner la jolie rousse....


Il avait tout de meme prit le temps de se préparer pour l'occasion , en enfilant le costume offert par la vindicative..



Arrivé sur le lieu de la fete , il s'empressa de rejoindre Patt et de saluer les personnes déjà présentes ...

Bonjour , comment allez-vous ?

Il se tourna ensuite vers la jolie rousse , lui déposa une bise sur la joue avant de lui murmurer a l'oreille ...

Bonjour toi , tu es magnifique ...


[Cheffe Aldraien
Retrait de l'image, cf Règles d'Or. Bon jeu.]
Natale
Sarlat, une clairière, trouveront-ils des truffes ?



Le blond de Saint-Marc, qui sent bon la résine de pins, mais pas encore le sapin, avait donc fait le déplacement pour assister au mariage du "ptiot".
Baste des flonflons, des couronnes, des grands édifices et des camisoles, aujourd'hui ce sera la forêt et ses parterres de fleurs. Bucolique isn't it ?
Cela n'était d'ailleurs point sans rappeler à sa blondeur une certaine clairière montalbanaise ainsi que le mariage païen de feu Amael. Souvenirs, souvenirs.

Alors pour trouver The clairière, c'est bien simple vous suivez le panneau.

Lui ? Bon, il est vêtu "sobrement" on dira ça comme ça. Habillé en circonstance, il revient du front de Catalogne, tout juste après avoir jouté au Tournel en Languedoc, le temps d'un aller/retour, "Barça Express".
Le puissant destrier transporte donc son Seigneur, que dis-je Sa Magnificence, on distingue un ciel constellé d'étoiles d'or et au lion du même, en souvenir de sa lointaine Vénétie, du rouge de Toulouse et de Luxembourg qui a de la gueules, et bien entendu les puissants pals - de gueules - sur champs d'or, de Rabat, là-haut dans les hauts monts d'Ariège. Dans son dos se trouve son luth et à la taille l'épée tolosane.
A tout seigneur tout honneur, ce jour bienheureux il ira se frotter aux petites gens et aux bourgeois du bourg et des environs. Par contre le radin n'a pas encore eu le temps d'imaginer ce qu'il allait apporter en présent aux épousés. Sa blondeur l'excuse.
En tout cas la forêt n'est pas avare en présents pour ceux de sa conditions qui ont le privilège de pouvoir chasser : une perdrix et deux lapins sont rangés dans la besace. Il faudra encore les vider.

- Hola ! Mais que voilà une bien belle prestance, m'est avis que tu devrai te marier plus souvent pitchot.
Dit-il tout en prenant le temps de démonter - de sa monture - et d'aller faire l'accolade au Périgourdo-Dano-Ecossais.
- Ta damoiselle m'a fait l'honneur de m'inviter à vos épousailles, cher Damoiseau.
Sourire espiègle de rigueur, le Soren en entendra parler encore longtemps de sa tenue de mariage.
- Mes Dames !
A destination des jouvencelles et autre volailles qui forment ci présent la cour du ptiot. Puis en aparté :
- Est-elle belle ? Cela ne saurait pas sans aller avec des hanches bien fermes. J'espère qu'elle t'apportera de beaux poupons. Ta mère a dû être fort heureuse d'apprendre que son fiston a fini de courir la gueuse et s'est trouvé une Tendre point trop bigote pour veiller tout à la foi sur sa descendance et sur ses vieux jours.
Regards alentours...
- Mais dis-moi est-elle encore en Sarlat ? ... Les donzelles, toujours à passer trop de temps aux dentelles et aux rubans, tant bien même qu'elles finiraient par en oublier la raison de ce jour...
Cela faisait depuis l'étape thalasso-catalane qu'il n'avait point revu la brune génitrice.
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Blason pour la France
number 7
Alise
Alise marchait donc en tête du petit cortège. Elle regardait devant, c'était son rôle... Elle devait se retenir de regarder derrière, d'admirer la mariée, mais surtout, le beau Manu ! Elle était fière et heureuse d'être la demoiselle d'honneur, de cacher la mariée aux yeux des invités et de Seurn le plus longtemps possible, mais elle regrettait de ne pouvoir les voir arriver. On ne peut tout avoir hein !

Alors qu'ils approchaient des lampions, Alise aperçu Seurn, qui bavardait avec... mais qu'est-ce que c'est ? Deux êtres humains identiques ? Avait-elle la berlue ? Puis Seurn se tourna vers eux, alors que Manu lui attrapait le bras.

Es-ce que tu es prête ? entendit-elle Manu demander à Syu. Elle se retourna, pour entendre la réponse, alors qu'on même moment, on entendit la voix de Seurn :

Manu, elle fait quoi Syu? J'espère qu'elle n'est pas encore devant ses fioles à concocter une potion aux choux verts? Ah! Et puis t'aurais pas croisé quelqu'un qui ressemble à une grande prêtresse? Parce que pas de Séléna, pas de cérémonie! Que Syu soit là...ou pas!

Comment ? La célébrante n'est pas arrivée ? Pas question que la mariée arrive avant la célébrante.

Syu, il semble que Selena ne soit pas là... veux-tu qu'on recule de quelques pas, je vais aller voir où elle est ?

Puis elle se tourna vers Seurn.

Sois patient, moi ami ! Tu ne le regretteras pas !

Elle rit, puis attend les réponses de la plus belle des mariées.
Selena_d_alaric
Y'avait du monde là bas.......Séléna soupira et respira mieux d'un coup...Elle s'était pas égarée.....

Non mais parce que finalement à tourner en rond dans cette forêt elle commençait sérieusement à se poser des questions...Arriver jusque là la veille et être en retard au dernier moment...Y'avait de quoi perdre la face...

De plus elle ne connaissait finalement que le futur marié ...et encore...si peu.....
Et voila ..son retard n'avait pas pu passer inaperçu......
Zut... Flute.... Crotte......Pour rester dans la bienséance nécessaire aux évènements...

Séléna abandonne sa monture un peu en retrait,lisse sa longue tunique blanche et prends un air des plus respectables pour avancer vers les premiers convives qui papotent à l'orée de la fameuse clairière.

Son regard émeraude repère vite un Seurn flambant neuf,visiblement aussi peu à l'aise dans ses vêtements de fête qu'une nouvelle recrue arborant pour la première fois sa tenue militaire.
Elle qui avait pensé le trouver vêtu du kilt et du plaid traditionnel en est pour ses frais......Il faut reconnaitre qu'il est tout aussi beau sinon plus avec sa tenue rouge sombre brodée dont elle ne peut qu'admirer le tombé impeccable....La mariée va faire des envieuses c'est certain....

Le plus discrètement possible la rouquine lui fait un petit signe de la main .....
Discrètement ...Tu parles.....A peine a-t-elle franchit les derniers mètres qui la sépare de la fameuse clairière que tous les regards se tournent vers elle.....

Arffff.....Elle aurait dû venir plus tôt et rester à l'ombre du grand chêne sous lequel ils doivent cérémonier.....Elle aurait été à sa place avant l'arrivée des autres et se serait fondue dans le décor.....

Personne ne doit voir quelque hésitation que ce soit dans son arrivée......
Faisant fi des yeux dardés sur elle,Séléna,menton levé et l'allure la plus digne qui soit avance vers le futur marié,mains tendues dans le geste d'accueil propre aux "Parfaits":
"Bonjour Seurn......Vraiment désolée de ce petit retard.....Mais ....Bon....Cette clairière n'est pas si simple à trouver..Ou je ne suis pas arrivée par le bon côté..."

Excuse vraiment tordue s'il en est mais faut bien dire quelque chose,quitte à paraître plus blonde que rousse....

"Vous êtes positivement superbe.....Heu....Puis je aller sous l'Arbre? Pensez vous que nous puissions bientôt commencer?La mariée?????est elle là?"

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Jessienigma
*Elle n'était pas en avance. Elle avait longuement hésité. La NicDouggal ne voulait pas la voir et elle n'aimait pas s'imposer, mais à côté de ça, elle avait fait une promesse à Seurn et elle tenait à lui plus qu'à quiconque au monde... ou presque. Ses pensées s'égarèrent un moment vers le blond champenois qui ne quittait jamais ses pensées alors qu'elle était en route pour le mariage. Elle passa à côté de Syu qui semblait se planquer. Juste un signe de tête, un salut et un sourire à Manu et à Alise et elle passa devant eux. Ils devaient ménager leur effet. Elle brûlait d'envie de féliciter Syu, de lui dire combien elle était ravissante ainsi vêtue, mais non, il n'en était pas question.

Entrant dans la clairière, elle se dirigea vers Mey, Patt, Milo et Seurn et les salua d'une bise. Le grand blond était superbe ainsi vêtu. Il aurait dû faire ça plus souvent, mais fallait pas trop lui en demander. Elle-même ne se sentait pas particulièrement à son aise dans cette robe qu'elle portait. Elle était pourtant simple et jolie, mais ça lui ressemblait si peu ... excepté peut-être ses pieds nus bien cachés sous le tissu vert...*


Syuzanna.
Es-tu prête ? La question a de quoi surprendre. Mais la rousse sait pourquoi Manu le lui demande.
Est-elle prête ? Elle ferme les yeux quelques secondes. Faire le vide, vite. Prête ? Elle l'est depuis qu'elle l'a rencontré. Elle l'avait su dès qu'elle l'avait vu. Ce serait lui, ou personne. Mais il y avait eu Loh, et elle s'était naturellement mise en second plan. Sans perdre l'espoir qu'un jour peut-être... Et le jour est venu.
Son coeur bat à lui en briser les côtes. D'une telle force ! A lui en couper la respiration. Elle épouse aujourd'hui l'homme qu'elle aime depuis des mois. N'y-a-t'il pas de quoi déborder de bonheur ?


- Oui, Manu. Je suis plus prête que jamais. Je n'ai jamais été aussi prête de ma vie.

La voix de Søren retentit non loin. Visiblement, il la cherche. Et s'inquiète de l'absence de Séléna. Mais elle l'aperçoit bientôt, dans une robe blanche simple, mais de goût. Un sourire se dessine sur les traits de l'Ecossaise. Ne manque plus qu'elle, visiblement.
Une silhouette passe, de verte vêtue. Enigma. Une moue de dédain passe rapidement sur ses lèvres. Mais la joie refait aussitôt surface. Qu'elle soit ou non lui importe autant que la mort d'une fourmi à des milles de là.
Les voix de Patt, Milo, Mey, Améline, Cristaline ?, un inconnu, lui parviennent.
Elle expire un grand coup, puis se glisse au bras de son cousin. Oui, elle est prête. Plus que jamais.


- Allons-y...

Et tandis qu'Alise les précède de quelques pas, elle s'avance, au bras de son cousin, vers celui qui deviendra son époux.
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Herboriste - Apprentie Druide
Manu.
Citation:
Manu, elle fait quoi Syu? J'espère qu'elle n'est pas encore devant ses fioles à concocter une potion aux choux verts? Ah! Et puis t'aurais pas croisé quelqu'un qui ressemble à une grande prêtresse? Parce que pas de Séléna, pas de cérémonie! Que Syu soit là...ou pas!


Il sourit. Seurn a l’air tendu, angoissé. Mais qui ne le serait pas en un pareil jour ? Même si les deux futurs époux s’aiment, il y a toujours ce moment où l’on se rend compte qu’on va lier sa vie à celle de l’autre et ce, pour l’éternité.
Avant même que sa cousine ne lui réponde, il sait. Il sait qu’aujourd’hui Syuzanna deviendra l’épouse de Seurn. Comme en écho à ses pensées, trois phrases, Syu est déterminée, confiante. Il sourit à nouveau, sincèrement heureux. Il salue de la main ceux qu’il distingue au loin, même ceux qu’il ne connaît pas.

Citation:
Allons-y...


Ca y est, c’est le moment. Séléna, celle qui d’après ce qu’il a compris doit les marier, est là. Il avance vers elle, sa cousine à son bras, fier du rôle qui lui a été attribué.
Soren
Alors là, ça commençait vraiment à devenir difficile à gérer tout ça! Les mines du Périgord à côté de l'organisation d'un mariage c'est de la petite bière! Et croyez-moi, en bière, je m'y connais! J'ai à peine terminé de discuter avec Manu que l'italien ami des MacFadyen pointe son museau.

- Seigneur Natale! Ah ça alors! Ça me fait plaisir de vous voir ici! Mais vous avez fait un long voyage depuis le Sud pour venir vous crotter les chausses dans la forêt de Sarlat!

Même si j'essaie de paraître détendu, avec Natale, j'ai toujours eu une relation particulière. Il faut dire que le quidam est bardé de tellement de titres qu'on ne sait même plus comment il faut l'appeler. Je jette un coup d’œil sur sa besace, intrigué par les deux paires d'oreilles qui en sortent.

- Hum! Original la décoration de son sac sieur! Ça rehausse votre prestance naturelle! Si, si! Et ce n'est point flatterie ou flagornerie de ma part que ses paroles, croyez-moi! Vous les méritez amplement.

Qu'est-ce que m'a dit Bryn déjà à propos de Natale? Ah oui! C'est vrai! Toujours respecter son rang et toujours lui baiser la cabochon monstreux qu'il porte à son annulaire droit. D'un geste gracieux, je m'exécute.

- Elle est ravissante! Elle a un corps de rêve tout aussi bien mis en valeur par une robe au découpé affriolant que...dans le plus simple des accoutrements. Ses hanches, monseigneur, sont aussi liquoreuses en bouche que la plus onctueuse des bières des Amazones. Mais quand aux poupons...Voyez-vous, j'ai d'autres projets dans l'immédiat et par ailleurs, je ne voudrais pas offusquer ma sainte mère. Son anniversaire l'a beaucoup affecté vous savez et de devoir porter le titre de Grande-Mère à la place de celui de "La Grande", je crois que ça finirait de l'achever.


L’étonnement se lit sur mon visage à l'énoncé des dernières paroles du Signore.

- Hum... Sieur, cela doit faire bien longtemps que vous n'avez pas vu ma sainte et bonne mère. Par où commencer? D'abord par le fait qu'elle s'est de nouveau blessée à la hanche en jouant à la soule! Que voulez! Elle est trop hardie. Elle fonce, elle s'enfonce dans les lignes ennemies alors que le reste de l'équipe n'a pas encore fini sa première chope d'avant-match! Ah! Et saviez-vous qu'elle a un polichinelle dans le tiroir? Eh oui, je vais avoir un demi-frère! Faut dire que ça ne m'étonne guère. Il parait que les nuits sont agitées au phare. Una les a d'ailleurs déjà surpris en plein galop! Croyez-moi, elle en est restée marqué à vie! D'ailleurs, depuis, elle ne pense plus qu'à une chose: devenir diaconesse! Ah et sinon... J'ai le regret que vous ne pourrez croiser mère ici. Voyez-vous, celle-ci réprouve mes choix quand au déroulement de la cérémonie. Mais je vois que d'autres invités viennent d'arriver. Signore, votre grandeur, je vais vous laisser et remplir mes obligations de futur marié.

Une main devant la bouche, j'ajoute discrètement...

- Il n'y aura pas beaucoup de sieurs présents. Est-ce un mal ou un bien, je ne me prononcerai pas là-dessus. Toujours est-il que si vous cherchez une présence féminine pour vous accompagner pendant la cérémonie, je ne saurais que vous conseillez les deux jumelles là-bas. Améline et Cristaline Vrigny... Sinon, ma cousine Kildara se languit de trouver un cavalier pour l'accompagner icelieu...

Il n'empêche que tout ça n'a pas vraiment fait avancer les choses dans le bon sens.

- Ah Aliiiiiise! Enfin! Sais-tu où est Syu? Les invités commencent à arriver en grand nombre et je ne sais plus où donner de la tête moi! Patient, patient... Séléna pas là et tout ce monde qui n'arrête pas de venir me voir!

Des pas dans mon dos... une voix...

- Ah! Séléna! J'avais un instant craint que vous n'ayez trouvé le chemin de Sarlat. Le prévôt m'a dit que les chemins du comté étaient tranquilles en ce moment, mais un brigandage est si vite arrivée! Mais... Où est-donc Monsieur votre époux et toute votre petite famille? N'assiste t-il donc jamais à vos célébrations?

La mariée? Ah ça, je n'en sais rien! Impossible de vous dire où elle se trouve! J'espère juste qu'elle n'a pas oublié!

Oui, oui, prenez place sous l'arbre. Choisissez celui qui vous convient le mieux. Je vous préviens, on n'a pas vérifié qu'il n'y avait pas de nids d'oiseaux dans les branches ba....


Une présence sur mon côté gauche attire alors mon attention. Je me retourne et elle est là. Toute pression disparait instantanément. Mes yeux glissent sur son visage. Elle est belle. Non.... Elle est magnifique. Mes mirettes pétillent. Les mots n'ont pas de suffisamment de force pour décrire de ce que je ressens. J'esquisse un léger sourire et lui prend la main. Je la lève et la porte au niveau de mes lèvres. Je me penche légèrement vers elle et je les dépose sur le revers de sa main. Puis je m'approche de son oreille et lui murmure...

- Je serais toujours là pour toi.

Échanges de regards complices.

- Syuzanna NicDouggal, je te présente Séléna d'Alaric. Séléna? Voici celle que vous attendiez avec impatience! Nous pouvons débuter désormais.

Je me retourne une dernière fois vers l'assemblée. Je lance un clin d'oeil en direction de la mioche puis je me retourne définitivement vers la grande prêtresse. C'est le moment.
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Una_agnes
J'avais répondu à l'invitation. Enfin, je crois. J'avais dû lui demander des explications. Je n'avais rien compris. Je ne comprenais que très rarement quand mon frère parlait et cela n'avait rien à voir avec l'accent.

Il avait été un temps où je m'étais juré de le protéger contre vents et marées. Je ne sais même pas comment je fais pour m'en rappeler. Simplement, c'est resté gravé comme son visage rouge sang. C'était mon petit frère et c'était un étranger. Je ne le connaissais pas et je l'aimais. Enfin, j'aurais pu l'aimer si j'étais capable d'un tel sentiment. Joli ensemble de contraditions.

J'arrivais sur place. Enfin, je crois. Les arbres avaient été maquillées comme des putains à matelots. Il ne faut pas me prendre pour une gourde : je suis nonne par choix. La vie je la connais aussi même si je ne la goûte pas. Alors voilà le tableau : des fleurs coupées de la terre qui sont en train de crever sous la chaleur caniculaire, une odeur fétide qui d'habitude doit cacher celle du stupre ; d'ailleurs, les fleurs sont déjà tombées sur le chemin. Les malheureux pétales sont tombés sur le chemin, tout autour... mélangés à la poussière, je suis encore plus contrariée de leur sort funeste. Enfin, il y a les torches, ou plutôt des lanternes, comme dans un vrai bordel quoi. Je suis cruelle : il existe sans doute des invités qui sont venus sans la leur. N'était-il pas question de venir nu ? Si, c'est ça...

Le pire est à venir. J'aurais dû m'en douter. Des parures de guignol au milieu des bois. Les gens du petit peuple doivent se tordre de rire. Si je tends l'oreille, je suis sûre que je pourrais entendre leur gloussement. Oncle Adriano est là, sobre lui... normal quoi. J'aimerais l'embrasser, mais je ne le peux pas. Je suis tétanisée. Plus un pas. Je n'aurais pas dû venir. Je le savais. Je m'en veux de m'être disputé avec Mère pour essayer de lui faire réviser son jugement. C'est mon frère... C'est mon frère... C'est mon frère... C'est vulgaire... C'est vulgaire... C'est vulgaire...

J'entends mon frère.


Non, ce n'est pas le moment.

Je suis loin derrière lui mais s'il ne m'a pas entendu alors tant pis. Ma bouche a de toutes manières parlé pour moi, comme à chaque fois qu'il s'agit de lui.

Do yer dinger. Je suis désolée... MacFadyen tu es et par la grâce de notre Mère, MacFadyen tu resteras. Tu es le seul enfant mâle à avoir survécu jusqu'à l'âge de se marier... Pour ça ?

Je regarde la rousse dégoutée. Je regarde la parodie de prêtre et je me mets à rire sans pouvoir me contrôler.

Tu es le seul enfant mâle à avoir survécu jusqu'à l'âge de se marier... et personne de ta famille ne sera là...

Je chasse de la main les larmes qui perlent. Mes jambes me guident jusqu'à lui.

Adieu, mon frère... Mère aurait certainement pu te pardonner une entorse au livre des vertus. Mais pas de bafouer les anciens.. J'ai fini par comprendre la raison de son obstination. Moi non plus... Adieu, mon frère. Marie-toi... sans moi.

Je dépose doucement mes lèvres sur les siennes comme pour le délivrer d'un pacte qui nous liait et je me retourne pour fuir en courant.

Expression scot de la désapprobation.
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Ameline
Alors que la mariée fit son entrée, Améline serra plus fort la main de sa soeur dans la sienne. Syuzanna était splendide, ainsi vêtue. Et les fleurs, sur sa chevelure rousse, étaient du plus bel effet. Comme au spectacle, elle applaudit, émerveillée. Son amie était encore plus belle que d'habitude, et ce n'était pas peu dire !
Puis il y eut cette drôle de femme brun, aussi joyeuse de figure qu'une pierre tombale.

- Ma soeur, glissa Améline à l'oreille de sa jumelle. Regarde-la donc, la nouvelle, la brune. As-tu déjà vu mine plus sinstre que celle-ci ?

Mais c'était qu'elle était venue là pour insulter la mariée ! Et quoi ? Elle était la soeur de Soren ? Son sang de Vrigny ne fit qu'un tour. Le marié, il se débrouillait, mais la mariée, pas touche.

- Par tous les Saints, Madame !, lança-t-elle alors que la brune déversait son fiel. Ôtez donc le balais que vous avez de coincé, et profitez de la vie ! Au lieu de pleurnicher tel un nouveau né parce qu'il n'y a pas de sacrement religieusement aristotélicien, réjouissez-vous plutôt du bonheur de votre frère ! Et pour vos rites anciens, remettez-vous ! Si vous ne supportez pas que les gens ne fassent point comme vous l'auriez fait, demandez-vous bien qui est le réel fautif : de celui qui n'accepte pas les manières des autres, ou de celui qui veut vivre la journée du mariage comme le désire son coeur. Si vous n'êtes point capable d'être simplement heureuse pour Soren, alors c'est lui qui doit avoir honte de vous avoir pour soeur !

Oui, il fallait toujours qu'Améline défende bec et ongles ses amis, sa famille, le chien du voisin. Mais elle ne supportait pas la mine renfrognée des envieuses comme la soeur de Soren. Car envieuse, elle devait bien l'être, oui ! Son frère faisait ce que les autres n'avaient pas osé faire, et c'était tant mieux.

- Fichtre alors, reprit-elle pour sa soeur. Elle devrait aller au couvent des Soeurs de l'Austérité, elle s'y épanouirait sans nul doute !
Cristaline
Sentant qu'ca sentait le roussiche... Ou russische... Ou roussis, arrêtons nos deutscheries deux s'condes, quand même. Bref, humant l'odeur du rififi domestique, Cristaline sursaute en voyant sa soeur jumelle dégainer son calibre-défendre-les-mariés-visés-par-la-soeurette-en-pétard, avec son regard revolver dirigée contre la soeur dudit marié. Elle se lève aussitôt, ne sachant pas trop pourquoi, mais euh... Elle se lève aussi, à côté de sa soeur! Peut-être leur ressemblance allait frapper la soeur McFadyen-du-clan-des-McFadyen (à la fin, un seul d'entre eux survivra). À coup de regard revolver et de ressemblance frappante, ca allait p't-être devenir un peu trop violent, ce mariage. Et puis Cristaline n'a rien contre personne, ni contre la soeur du marié, ni contre le marié et la mariée, ni même contre ce soleil qui tape un brin trop sur son teint frais de porcelaine alenconnaise. Non, elle n'a rien contre personne et rappelle de fait la prescription des saints.

- Vivons en enfants de lumière!

Elle indique les lanternes suspendus, de son auguste doigt.

- Et les gains de la lumière sont miséricorde, patience, charité.

Peut-être serait-ce apaisant de rappeler cela.
Mais comment s'interposer entre une soeur et un frère? Il y a beaucoup de douleur dans chaque revendication, dans chaque reproche. Cristaline se tourne vers Améline et lui murmure :

- N'est-ce pas là plutôt une querelle de famille? Peut-être devrions leur conseiller de vider leurs sacs dans un endroit éloigné de ce lieu, les rancoeurs peuvent affecter l'espace consacré du mariage. Il ne faut pas laisser la contagion de cette rancoeur atteindre la cérémonie. Ce serait malheureux pour le mariage de Syuzanna.
Syuzanna.
Et ils sont là. Tous, ou presque.Un large sourire se dessine sur les lèvres de la rousse. Améline et Cristaline, parfaitement identiques. Patt et Milo, tous deux superbes dans leurs tenues. Satinea et Klem, qui ont fait longue route pour être là. Séléna, bien sûr. Le sieur inconnu d'elle, ami de Søren. Et Søren, évidement. Beau comme un dieu. Elle serre légèrement plus fort le bras de Manu, heureuse de le savoir à ses côtés. Elle ne peut retenir un léger rire en constatant qu'il dévorre littéralement Alise des yeux.
Puis une arrivée, surprenante et inattendue.

Au regard de mépris lancé par Una, elle rétorque un sourire amusé. C'est donc au tour de Una de cracher le venin ? Qu'importe. Elle ne peut s'empêcher de se gausser intérieurement aux remarques désobligeantes. Elle a toujours trouvé cela palpitant, les gens qui se permettent de juger sans connaître tous les tenants et aboutissants d'une affaire. Un peu comme ces personnes qui se permettent de critiquer une pièce de théâtre en n'en ayant vu que la fin. Les commentaires sont sans valeur. Et ne méritent pas d'être pris en compte. Les rites anciens... Nouveau sourire, ironique cette fois. Comment peut-elle demander à son frère de respecter des rites qui lui sont étrangers ? Il n'a découvert ses origines écossaises que quelques mois auparavant, et elle voudrait réellement qu'il considère les rites comme étant les siens ? C'est en parti pour cette raison qu'elle n'a rien dit à la suggestion de Søren lorsqu'il lui a dit faire appel à une cathare. Les autres raisons ne regardent qu'elle, et elle n'a pas envie de teinter cette journée de tristes souvenirs.
Alors elle ne pipe mot, ne voulant briser l'instant enchanteur des répliques vaguement cinglantes et tout à fait pathétiques de la brune. Pathétiques oui, car l'on frise la tragédie grecque, là, tout de même. Instant brisé par Améline qui elle, n'en a que faire de chagriner Søren. Parce que si Syu ne dit rien, c'est bien pour ne pas lui faire de peine. Ah, le pouvoir de l'amour... Peut-elle le sentir, la brune ? * Sans doute pas. Les lèvres de Syu pourtant, la brûlent d'une réplique piquante.

Mais Una s'en va au meilleur moment. Quel dommage ! Toutefois, la rousse devrait sans trop de peine se remettre de son absence. Car après tout, ils ne sont pas là pour pleurer, mais bien pour rire. Et les remarques agacées d'Améline lui arrachent bel et bien un sourire. Sacrées soeurs Vrigny ! Incroyable, songe-t-elle en les contemplant, qu'elles puissent être si parfaitement indentiques. Elle a bien eu l'occasion de croiser quelques jumeaux, mais les deux demoiselles devant elle sont si conformes l'une à l'autre qu'elle a un peu l'impression d'être ivre alors qu'elle n'a rien bu.

Elle incline respectueusement la tête devant Séléna d'Alaric. Sa robe blanche lui rappelle la sienne, désormais tâchée de sang. Elle a une pensée, fugitive, pour son amie Danoise, qui n'est plus. Elle aurait complété le tableau avec superbe, sans aucun doute.
De nouveau, elle lève les yeux vers son cousin. Elle est réellement heureuse aujourd'hui. Elle le remercie du regard, ayant déjà chassé de son esprit l'intervetion ô combien stimulante, d'Una.




* The Power Of Love - Huey Lewis
{The power of love... can you feel it ?}
{Le pouvoir de l'amour... Peux-tu le sentir ?}

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Herboriste - Apprentie Druide
Ameline
Améline hocha la tête à la dernière réplique de sa soeur. Oui, c'était un mariage, pas la place publique d'Alençon. Il fallait que la paix règne de nouveau, ou sinon, cela allait se terminer en bataille rangée. Et si l'Imaginative savait manier les pinceaux, elle ignorait tout du maniement des armes.

- Tu as raison mon adorée. Faisons régner la paix, nous qui sommes contre la violence.

Prenant dans sa main celle de sa soeur jumelle, elle leva les bras en l'air, et déclama, pleine de ferveur :

- Pays d'amour n'a pas de frontière, pour ceux qui ont un coeur d'enfant !

Soudainement inspirée, sans doute par Christos ou Aristote lui même, elle poursuivit en chantant gravement :

- Ecoute la voix du Seigneur, prête l'oreille de ton coeur. Qui que tu sois, fais-toi violence, qui que tu sois, rejoins ton frère !

Puis, elle hocha la tête, lèvres serrées, et réintégra sa place sur le banc avec sa jumelle. Un sourire se dessina sur ses lèvres. Un sourire franc et sincère. Et maintenant, il n'y avait plus qu'à attendre le début de la cérémonie.
Satinea
Le passé se superposait au présent et des images lointaines revenaient hanter sa mémoire.

Le mariage... Aujourd'hui, on aurait pu célébrer le sien. Il y aurait eu le même rite, les mêmes sourires, des tartans à en avoir la tête qui tourne. Seulement, les rires auraient sonné faux, elle n'aurait pas vu les couleurs dans le brouillard qui l'aurait emmené à l'autel. Car ce mariage elle l'avait fui, elle l'avait relégué au fond de sa mémoire, il n'existait plus.

Elle secoua la tête et revint à la contemplation de sa cousine. Finalement, c'est elle qui l'avait libérée de ce poids. Elle se souvenait encore de son arrivée à Angers, de la peur qu'elle avait ressentie en pensant qu'elle allait la ramenait en Ecosse pour épouser le vieux Mac F*** . Mais Syuzanna l'avait serrée dans ses bras, lui apprenant que son fiancé n'était plus et qu'elle était à présent libre de ses choix.

Un éclair blond déchira l'horizon. Soren, le futur époux de Syu se penchait sur sa bien-aimée. Satinea en profita pour observer attentivement cet homme qu'elle n'avait jamais vu avant la cérémonie. Elle essaya aussi d'apercevoir la mère du marié dont elle avait beaucoup entendu parler...mais elle n'en vit nulle trace. Une mère ne se devait-elle pas d'être là en ce jour si spécial?

L'arrivée de la prêtresse l'arracha à ses pensées, la cérémonie allait commencer. Satinea glissa ses doigts dans la main de Klem et la serra tendrement.
Alise
Alise avait marché devant Syu et Manu, s'écartant de la vue de Soren au dernier instant. Il avait ainsi découvert la mariée, la plus belle d'entre toutes. Alise s'était discrètement glissée derrière Manu, et attendait maintenant la suite. Elle ne put s'empêcher de le regarder, son beau Manu, de la tête aux pieds. Elle se mord la lèvre, silencieusement, elle a tellement envie de se blottir contre lui, d'être dans ses bras... mais ce n'est pas le moment du tout !!

L'endroit était plein de gens qu'elle ne connaissait pas, Soren présentait sa future épouse à ses amis et amies, Manu ne disait mot. Alise choisit de garder le silence et de faire profil bas. Elle était la demoiselle d'honneur, elle n'était pas ici pour faire du social. Enfin, pas pour le moment. Elle profita du moment pour replacer la robe de Syu, replacer un peu la sienne, puis elle attendit la suite de la noce, sourire aux lèvres, attentive aux moindres besoins de la mariée.
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