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[RP] C&A : Comptoir Artésien / Atelier d'Enluminures

Vints
Arras, forge de Vints le 20 juillet 1460.

Vints tournait en rond dans sa forge.

Il venait de rentrer le matin même de Tournai. Un aller-retour, un court séjour durant lequel il avait vendu quelques marchandises pour la mairesse d'Arras au maire de Tournai. Et surtout trouvé une bonne excuse pour revoir Eulaly.

Mais il avait dû rentrer... la mairesse attendait ses écus, et ses bêtes leur traite.

Vints continuait à tourner en rond dans sa forge.



Que faire ? Que faire ?


Comme si son enclume allait lui répondre...

Certes, du travail il y en avait : entre son champ de maïs, son élevage bovin et les haches à aiguiser de la mairie, il avait de quoi s'occuper.

Mais il avait rencontré cette jeune Tournaisienne, Eulaly... et le goût de la route, de voir d'autres horizons, d'autres cieux l'avait attrapé... de revoir ces yeux à Eulaly aussi.

Mais comment joindre l'utile, l'économique et l'agréable ?
Prendre la route pour compter fleurette c'est bien, encore faut-il subsister.
Et puis, il y avait la forge, la ferme et les animaux... partir longtemps était difficile.
Et si cette histoire n'était qu'une passade : tout sacrifier et se retrouver seul et sans rien ne serait pas intelligent.

Vints était plus malin que ça : il fallait être malin pour bien plier le fer et transformer le minerai en couteau tranchant.



Je vais aller payer la mairesse et boire une chopine : les idées viennent parfois devant une bonne mousse...


Et c'est vrai que les idées viennent devant une chopine.

Rentrant en fin d'après-midi, l'idée lui était venue (avec les conseils de sa mairesse Erinne : créer une petite entreprise commerciale entre les Flandres et l'Artois.

L'utile, avec le commerce, et l'agréable car il fallait bien passer à Tournai pour commercer avec les Flandres.

Erinne lui avait d'ailleurs confié un premier contrat : vendre du bois régulièrement à Tournai.
Il avait réussi à vendre 40 stère la veille ? Et bien qu'il continue et qu'il en tire bon prix.
Et puis, si des produits Tournaisiens étaient intéressants, et bien qu'il en fasse profiter Arras !

Elle est bien maline sa mairesse. Elle aurait fait une bonne forgeronne !

C'était décidé : il allait repeindre immédiatement sa vielle charrette et en faire une belle carriole de colporteur.
Il avait acheté à Berthe, sa mule, un harnachement tout neuf au marché et l'avait reféré de frais.

Un petit tour par le marché... Une dernière chopine, les dernières consignes échangée avec Erinne pour l'entretien de sa propriété et pour le commerce, et direction Tournai !

Passant devant l'Eglise d'Arras en prenant la route, Vints ne pu s'empêcher de lever les yeux au ciel et de dire :



Très Haut, je te présente la Carriole Artésienne... Prête nous prospérité, chance... et bonheur si tel est ton désir !


Puis caressant gentiment la croupe de sa mule :

Allez ma Berthe, prenons la route : une Belle et la Fortune nous attendent !


Vints arrivant à Tournai et présentant sa carriole à Eulaly
Vints
Vints avait fini son périple en Flandres et en Artois.

Depuis quelques jours, la forge avait son foyer qui rougeoyait à nouveau.

Non pas que Marchant Ambulant déplaisait à Vints, mais, tout simplement parce qu'il fallait des pelles. Oui des pelles !

La folie des Reliques avait vue le jour depuis moins de deux semaines et les commandes commençaient à affluer. les chercheurs en quête de trésor voulaient des pelles pour transformer les champs autours d'Arras en gruyère savoyard !

Regaradnt sa mule, il lui disait :


Bon, ma Berhe, on va rester un peu ici, à Arras.
A moins d'avoir une commande, je vais forger et toi, tu va retrouver ton champ préféré.

Et puis, Eulaly veut rester aussi il me semble...
On va lui laisser l'appartement... et l'échoppe du dessous qui ne servait plus depuis longtemps, on va en faire une devanture pour notre entreprise de livraison et pour la vente des outils de la forge.

D'ailleurs, s'il y a de la place, on pourrait en réserver une partie à Eulaly, pour peu qu'elle veuille y faire son atelier d'enluminures.
En ville, avec un peu de publicité, ça ira mieux !


Détachant Berthe dans le champs, il revenait à la grange récupérer la toile confectionnée par Eulaly et portant sa marque "C & A".

Puis, se dirigeant vers la ville et l'échoppe, la toile sous le bras, il sifflotait en pensant à l'écriteau qu'il devait acheter pour annoncer l'ouverture du Comptoir Artésien

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Vints
La vieille échoppe abandonnée au-dessus de laquelle était l'appartement de Vints reprenait des couleurs.

Après une matinée de dépoussiérage, de rangement, de cirage de parquet... Vints venait de tendre au dessus de l'entrée, comme un auvent la toile qui couvrait normalement la Carriole Artésienne.

Après un rapide déjeuner, il prit le temps de passer acheter peinture et grande planche de bois pour faire la pancarte qui trônerait au-dessus de l'entrée.
Après deux heures de peinture, et par ce beau soleil, la pancarte serait vite sèche et serait cloué avant la fin d'après-midi.


Voilà qui est fait !
Le Comptoir Artésien, magasin de la Carriole Artésienne, va pouvoir ouvrir dès demain
se disait Vints.

Il retournait déjà à sa forge récupérer son stock afin que les ventes puissent commencer... Au passage, il récupéra l'écriteau qu'il devait confectionner pour annoncer les commandes de pelles.

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Eulaly_de_baylaucq
Allongée sur le lit, flemmardant - une fois n'est pas coutume et après tout, elle était en vacances ! -, Eulaly entend des bruits à l'étage du dessous, désaffecté rappelez-vous. Pas encore des martres !
La curiosité l'emportant vite sur la paresse, elle enfile une paire de chausses légères pour aller voir ce qu'il en est.

C'est là qu'elle remarque la toile de la carriole tendue au-dessus de l'entrée et l'écriteau fraîchement peint. Interloquée un instant, elle entre sans frapper et, muette, se gardant bien de faire le moindre bruit qui pourrait trahir sa présence, l'observe s'affairer.

Elle l'observe vraiment cette fois-ci. Sans doute pour la première fois de cette façon là.
Il était plutôt beau garçon quoique jusqu'ici elle avait eu plutôt un net penchant pour les blonds. Son charme était certain oui. Déterminé, calme, fort et tout ceci sans omettre ses autres performances dont Eulaly pouvait juger chaque jour la teneur.
Il respirait la force tranquille, c'est sans doute pour çà d'ailleurs qu'elle se sentait si bien près de lui.
Elle sourit tendrement, l'observant toujours, se rappelle les fleurs, les rideaux qu'il avait choisi de la couleur qu'elle aimait, il l'avait rattrapée alors qu'elle avait lâchement laissé, l'avait escortée tout le chemin, lui avait offert sa première pelle, gravée à son nom, savait l'écouter aussi et même au-delà, la sentir et la comprendre. Il restait là, patient, aimant, toujours, sans jamais se fâcher lorsqu'elle tempérait ses élans concernant leur avenir commun, semblait commencer à construire quelque chose pour eux deux, plein d'espoir, alors qu'elle restait encore réservée.

A pas de loup elle s'avance derrière lui et ceint son torse sans prévenir, pose sa joue contre son dos avec une infinie tendresse tandis que ses bras se referment plus fort sur lui, toujours sans un mot, les jugeant superflus cette fois-ci.

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Vints
Vints sursauta légèrement en sentant une présence dans son dos et le ceindre.
Baissant les yeux, reconnaissant la blancheur des mains croisées sur son torse, il se rassure et profite quelques instant se sentir Eulaly contre lui.



J'ai fait trop de bruits.. et je vous ai réveillé. Pardon.
Mais c'est qu'il faut bien



Puis, se retournant, l’enlace et prend le temps de l'embrasser, le tout avec une infinie précaution, tout sale et plein de poussière et de sueur qu'il est.

Se reculant, tout en lui tenant les mains, il note d'un regard la silhouette en ombre chinoise offerte par les rayons de soleil passant par la fenêtre de l'échoppe, appréciant la finesse du tissus de la tenue qu'elle porte.

Une idée fugace passant dans sa tête, Vints se mord les lèvres, puis se reprenant



Vous ne devriez pas être là... C'est tout sale, tout empoussiéré... et... votre tenue...
Comment voulez-vous que j'avance si vous m'offrez autant de tentations.
Vous savez que je ne sais vous résister, et ce n'est pas l'heure
dit-il en souriant, regrettant déjà de ne pas être à ce soir pour retrouver intimement son aimée qui venait le taquiner ainsi.

Puis, la prenant d'une main, il décidait de lui faire faire le tour du rez-de chaussé.
Allant à l'entrée, il lui montre le auvent et l'écriteau...



J'ai pris la liberté de réutiliser votre toile : ça protège du chaud soleil et fait une belle publicité.
Ici, l'écriteau pour annoncer les promotions... et là, au-dessus de la porte, la pancarte avec le nom de l'échoppe. J'ai pensé au "Comptoir Artésien... comme ça, ça reste en accord avec la Carriole Artésienne.
C&A va devenir une grande marque de commerce à l'avenir !
dit-il en souriant.

Puis l'entrainant à l'intérieur, il lui présente la partie droite de l'échoppe :



Vous voyez ici, ce sera le comptoir, où vous... pardon... où je pourrai servir la clientèle. Là, je mettrai quelques enluminures représentant les différents productions que je fabrique pouvant être commandées : haches, couteaux, pelles...
De ce côté, idem pour les produits que je pourrai aller chercher avec la carriole, que ce soit des produits de luxes ou des denrées plus courantes, comme les bons fruits tournaisiens ou les poissons de Dunkerque ou Calais.
Là enfin, mes productions alimentaires : bouteilles de lait, maïs et la possibilité de commander les carcasses entreposées au frais ou en salaison à la cave.

Pour finir, pour vous et vos talentueuses occupations... le temps que vous resterez à Arras en villégiatures, ou autant que vous le souhaiterez :



Se dirigeant vers la partie gauche en partant de l'entrée, Vints montrait un vaste espace, continué par une pièce plus petite dont le mur de séparation comportait une porte entre-ouverte et surtout un grande ouverture telle un passe-plat.

Voyez : Dans l'espace de devant, vous pourriez exposer vos enluminures.
Derrière, ce serait votre atelier...
A la place de ce passe-plat, nous pourrions commander au verrier une large fenêtre pour que les clients vous voient à l’œuvre et que vous aillez un peu plus de lumière.
Sur le fond de la pièce, je ferais bien ouvrir une fenêtre afin que vous ayez une vue sur le jardin... ce qui vous aiderait pour l'inspiration.
Qu'en pensez-vous ?


Vints trônait fièrement, quoique transpirant au milieu de la pièce, attendant anxieusement qu'Eulaly lui fasse part de ses commentaires...
[/b]
_________________
Eulaly_de_baylaucq
Tout sale... tout empoussiéré ?
Pas plus que les deux étages qu'elle s'était efforcée de rendre habitables durant plus de deux jours. Pas plus que lui à l'instant non plus d'ailleurs. Elle hausse les épaules en constatant que sa chemise blanche est effectivement tâchée.


La poussière n'est rien Vints. Ce n'est que de la poussière. Et j'ai d'autres chemises.

Elle sourit à l'évocation du désir qu'immanquablement elle réveillait chez lui. Elle n'avait pourtant pas l'impression d'avoir revêtu quelque tenue affriolante mais elle lui rétorque quand même.

Pensez-vous qu'il y ait une heure ? Nous sommes seuls et chez vous. Il suffirait de fermer la porte. Mais soit. Je ne voudrais pas vous déconcentrer. Vous semblez si affairé...

C'est qu'elle ferait presque mine d'être vexée et de partir. Seulement le voilà qui entame des explications enthousiastes. Finalement, elle n'a plus l'impression de tant gêner et se laisse emmener par la main à la découverte de l'échoppe l'écoutant sans mot dire raconter ce qu'il voulait faire de l'endroit, le visualisant selon sa description, hochant la tête parfois.

Citation:
Pour finir, pour vous et vos talentueuses occupations... le temps que vous resterez à Arras en villégiatures, ou autant que vous le souhaiterez :

Voyez : Dans l'espace de devant, vous pourriez exposer vos enluminures.
Derrière, ce serait votre atelier...
A la place de ce passe-plat, nous pourrions commander au verrier une large fenêtre pour que les clients vous voient à l’œuvre et que vous aillez un peu plus de lumière.
Sur le fond de la pièce, je ferais bien ouvrir une fenêtre afin que vous ayez une vue sur le jardin... ce qui vous aiderait pour l'inspiration.
Qu'en pensez-vous ?


Elle reste sans voix un instant, lâche doucement sa main pour faire le tour des pièces, un peu éberluée.

Ce que j'en pense... C'est...

Elle s'arrête, le fixe.

C'est trop Vints... Trop... Beaucoup trop... Mais c'est...

Elle ouvre les bras sur l'endroit, la bouche béate, s'imagine assise travaillant à une bannière, ses fusains, ses plumes, son encrier, ses bocaux de pigments alignés que la lumière provenant du jardin traverse via une grande fenêtre. Elle imagine les clients déambuler dans l'échoppe de Vints, poursuivre jusqu'à la salle d'exposition de ses toiles. Elle les imagine ensuite l'observant à travers le passe-plat vitré, comme une oeuvre vivante créant d'autres oeuvres (oui, son égo était sans aucun doute au-moins à la hauteur de sa jeune beauté). Elle touche les murs, la porte, pose sa main sur le bord du passe-plat. Il agrémenterait l'endroit pour elle, rien que pour elle. Se rendait-il compte qu'elle pourrait repartir comme çà, du jour au lendemain, sur simple ordre de sa hiérarchie ?

Citation:
le temps que vous resterez à Arras en villégiatures, ou autant que vous le souhaiterez


Elle ferme les yeux un instant. Oui, il s'en rendait compte. Et oui il essayait de faire en sorte qu'elle ne veuille plus jamais repartir d'ici. Mais s'il faisait battre son coeur, si Eulaly ne doutait pas un instant qu'il fasse un compagnon voire un époux parfait, elle peinait à s'engager plus avant.

Vints... Tous ces cadeaux... Vous ne devriez pas...

Elle se pince les lèvres, regardant encore les lieux.

Ecoutez... Je veux bien que vous fassiez de cet endroit un atelier dans lequel je puisse m'adonner à ma passion mais laissez-moi au-moins vous payer un loyer le temps que je reste... Un pourcentage sur mes ventes... Vous m'offrez déjà gracieusement un toit. Vous allez engager des frais pour faire de cet endroit un véritable atelier. Ce serait bien un minimum...

Des paroles de son oncle lui reviennent en mémoire. Il disait grosso modo qu'elle ne devrait pas vivre aux crochets d'un homme. Vints était un notable dans sa ville et il ne manquait pas d'argent. Pour sûr il aurait de quoi l'installer dans un savoureux confort mais elle n'était pas une princesse. Et elle ne voulait pas l'être.

Merci d'avoir pensé à moi... Mais je ne peux accepter. Pas gratuitement.
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Ermite
le voyageur venait d'arriver à arras, il voulait se faire discret, et à défaut d'avoir eu sa spécialitée artésienne servie sur un plateau à Tournai, il profitera de l'effet de surprise -qui est sa spécialitée-, quant à sa présence, au comptoir, et encore mieux, à arras. bref, son corps était recouvert d'une longue cape usée, et déchirée à certains endroits, tandis que son visage était caché par une capuche, et un "masque" du même style que les bandits étouffant ainsi sa voix. un déguisement parfait pour un Tournaisien tordu se disait-il...M'enfin ! pour unique arme un long baton, qu'il utilisait surtout pour se soutenir, fatigué du voyage à pied depuis Tournai, et trempé à cause de ce temps pourri, qu'est la pluie, il arriva en vue d'une échoppe dont il reconnaissait le nom, non pas parce qu'il avait déjà passer commande, non non non, mais parce qu'il avait voyager pendant quelques jours avec la carriole artésienne et le chef d'entreprise, Vints.
Il entra dans le batiment, après un rapide tour du rez de chaussée, il posa son balluchon au coin d'une petite salle, qui semblait être un début d'atelier, autant être franc, c'était le bazar, mais il reconnu le matériel qu'utilisait Eulaly pour ses enluminures, il esquissa un sourire, bien qu'invisible sous le masque, et alla s'adosser à un mur, comptant les secondes, puis les minutes, avant que ses amis -qui ne le reconnaitrait sûrement pas et qui le prendraient pour un gueux, voire un bandit- ne se rendent compte de sa présence, et de sa voix étouffée par le masque il murmura quelques mots pour lui même

J'éspère qu'ils vont pas m'égorger à vu...alalah, faut qu'j'arrête de boire moi...

Certes il n'en pensait pas un mot, un tournaisien, surtout CE tournaisien, sans alcool, n'est plus un tournaisien, surtout lui !
Eulaly_de_baylaucq
Un loyer de 15 écus juste suffisant pour couvrir les frais d'entretien du local, un pourcentage de 10% sur ses ventes. Un partenariat. Voilà ce qu'ils avaient conclu. Parfait !

Après avoir nettoyé et agencé l'atelier et en attendant de voir arriver le verrier, Eulaly installe son matériel tout en sifflotant, les ocres, les rouges, les bleus, l'encre, les fusains, les sanguines, les parchemins, les toiles vierges et expose les quelques esquisses de toiles qu'elle avait emmenées avec elle.











Quand un besoin urgent la mène jusqu'au fond du jardinet qu'on pouvait à présent traverser sans s'écorcher les chevilles ni se piquer les jambes. Lorsqu'elle revient elle n'est plus seule. Un homme totalement encapuchonné est là, adossé contre le mur. Elle s'arrête net à bonne distance et le fixe froidement, prête à attraper la dague qu'elle garde dans sa botte ou, si le temps lui manquait, à lui jeter un quelconque bocal de pigments dans les yeux. D'une voix sèche elle lui dit :


Vous savez que garder sa capuche et ne pas se présenter à une damoiselle est d'une impolitesse sans nom ? Vous cherchez quoi ici ?

Et d'attendre sa réaction toujours sur le qui-vive.
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Ermite
Le temps passait, et après un certains moment d'attente il se retrouva face à Eulaly qui, sur le qui-vive le questionnait déjà, de sa voix étouffée par le tissu il répondit simplement

Mon nom, je le garde pour moi même, belle demoiselle
Tant qu'à éviter d'être reconnu, autant jouer le jeu à fond qu'il se disait l'aspirant !
Quant à la capuche, je préfère garder mon visage caché.
Il sourit, bien que seul lui le savait.
Quant à ma présence ici...cela ne vous regarde point.
il la regardait dans les yeux, seule partie du visage qu'il n'avait pas masquée. et changeant de sujet il rajouta
Je trouve vos enluminures très Réussies...serais-je dans l'erreur d'affirmer qu'il y en a d'autre, pas encore exposées ?
il savait qu'il y en avait encore, celle de kim par exemple.
De celles qui sont exposées, permettez moi de dire que la fédération des flandres et ma préférée.
Il en était membre, tout comme il était aspirant FSF, mais chut, c'est un secret.
Et de son "impolitesse sans nom" il rajouta
Palatina m'a demander de vous passer le bonjour, jeune fille.
Roh pitin, un gars qui vient de Tournai ! saperlipopette !
Eulaly_de_baylaucq
Sourcils froncés et moue frondeuse vers l'homme qui refusait de se présenter, Eulaly lui rétorque :

Vous pouvez garder votre nom et votre capuche mais vous dégagez d'ici parce que contrairement à ce que vous croyez ce que vous faites ici me regarde. Vous vous êtes cru sur la place du marché ou quoi ?

Elle allait poursuivre sur une tirade sauvage dont il se serait souvenu quand il lui parle de ses enluminures. Effectivement, il n'y avait là qu'un petit échantillon de ses oeuvres mais que pouvait-il en savoir s'il n'était pas de ses connaissances ?
Quand le nom de Palatina, prononcé, comme le reste à travers le foulard, termine enfin de lui mettre la puce à l'oreille.


D'accord. Assez joué.


Sans plus aucune hésitation elle marche à grands pas vers lui pour lui ôter violemment la capuche.


P'tain Illi !!!

Et de lui mettre une bonne claque derrière la tête.

Tu sais que j'aurais pu te tuer ? T'es un inconscient !

Edit : grammaire
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Ermite
Pas le temps de réflechir que la supérieure lui ôte la capuche, gueule un coup, et lui fiche la claque habituelle derrière la tête.
Merdà ! découvert !
dit-il en abaissant son masque, laissant paraitre son sourire en coin habituel.
tu aura mis du temps à deviner qu'il s'agissait d'moi !
et avec un faux air surpris il rajouta
me tuer ?! comme elle y va fort la ptiote hé !
il s'attendait déjà à un "tss", et après avoir rit boh, au moins 15 secondes,-imaginez l'exploit !- il rajouta
Nan, pas inconscient...juste Tournaisien !
et après un rapide coup d'oeil de droite à gauche il grommela
Y'a pas d'alcool 'ci ? b'sang, comment tu fais pour surviv' ?!
Ouais, quand il le voulait il faisait très bien l'accent du gueux manchot assoiffé...comment ça les manchots on pas d'accent ?! m'enfin bref, l'aspirant tout en souriant, sort une bouteille de vin, -qu'il avait trouver lors de son retour en flandres-, de sa besace avant de demander à Eul'
On partage ou tu compte arrêter l'alcool ?!
Vints
CHLONG !!!!

La hache lancée par Vints depuis l'autre côté de l'échoppe s'était plantée dans le poteau de soutènement à gauche de l'intrus.


Maraud ! Que fais-tu dans mon échoppe ? Et que viens-tu chercher querelle à ma Fian... heu... ma partenaire ?



Vints avançait maintenant d'un pas décidé vers l'intrus, torse nu recouvert juste de son tablier, sa pelle toute neuve dans la main droite.

La demoiselle t'as demandé ton identité, alors décline...

Illi ?
Illi ?

Tu sais que j'aurais pu te tuer ? T'es un inconscient !

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Eulaly_de_baylaucq
CHLONG !!!!

Eulaly qui vient, sans crier gare, d'avancer rapidement mettre sa claque à Illi regarde la hache se ficher dans le poteau gauche et se retourne au ralenti vers Vints muette d'ahurissement. Comment un accident peut si vite arriver... Heureusement qu'elle venait de la droite !

Elle bafouille deux trois mots incompréhensibles, se tourne à nouveau vers Illi.

Nan mais sérieux... Euh... Plus jamais tu fais çà hein...

Puis à Vints :

Je suis heureuse que vous n'ayez pas visé Illi... Vous ne le visiez pas, n'est-ce pas ?
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Ermite
Chlong !!!!
Sans surprise illi tourna son regard vers la hache qui s'était fichée dans le poteau,il se doutait qu'il aurait affaire à ça,et d'un ton moqueur il dit
Eh beh...si c'est comme ça que vous accueillez les inconnus qui entrent dans cette échoppe...même les plus suspects...vous risquez de fermer boutique aussi rapidement que l'ouverture...
il se saisit de la hache et la délogea du poteau avant de la rendre à vints et rajouta
Si tu veux tuer quelqu'un comme ça...soit plus précis...z'êtes pas accueillants à Arras...ville fermée, interdit de passage dans les échoppes...pinaise !
et en souriant il lança à vints
me tuer ? comme il y va fort l'vieux qui sent l'fer chaud !
Bah quoi ? il pouvait se permettre de dire ça...c'est quand même lui qu'a failli être mourru !!
Et comme je l'ai déjà dit à Eul me semble-t'il...Je ne suis pas inconscient, mais juste Tournaisien, et en plus, Roy de l'alcoolisme et adepte de la fée qui trinque !!
se tournant vers eul
Euh...C'est plutôt moi qui doit vous dire ça...z'auriez pu tuer quelqu'un qu'à rien d'mander hein...
Puis d'un ton moqueur il rajouta
Sisi ! chui sûr qu'il m'a visé moi ! Biensûr, il n'en pensait pas un mot...quoique...toujours être sur ses gardes Hors de Tournai !
Eulaly_de_baylaucq
Quelques jours plus tard, après avoir reçu la dernière missive de Jo

La jeune fille déboule l'escalier qui mène à l'échoppe.
Comment allait-elle s'y prendre ?
Evidemment, il ne fallait pas compter sur elle pour y avoir pensé avant et c'est les mains sur les hanches, le visage trahissant une colère qu'elle-même ne comprenait pas qu'elle se plante devant Vints sans même un bonjour.


Bon ! Racontez-moi une blague !

Un ange passe, le temps pour Eulaly de se rendre compte de l'incongruité de la situation, pour Vints de... le pauvre ! ... réaliser un peu ?

Un peu moins sûre d'elle d'un coup, elle s'entête cependant dans cette attitude pour le moins étrange, car qui franchement demanderait à quelqu'un de lui raconter une blague sur ce ton ?
Elle enfonce même le clou. Quitte à passer pour une folle autant le faire bien.


Oui, racontez-moi une blague et après çà, j'aimerais aussi que vous fassiez un truc fou. Complèment fou. Sans queue ni tête.

Et de le fixer les bras croisés, attendant ce qu'elle considérait presque comme son dû.
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