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[RP]Enzo... Grandeur & décadence...

Lahire
Le nain se sentait petit, mais alors encore plus petit que de coutume... Depuis qu'il était en Languedoc il avait presque oublié son état. Dans tout ce comté, jamais l'on ne lui avait rappelé ce qu'il était. Cette tare dont il n'était pour rien la cause mais qu'il portait.
En cette soirée tavernicole à Montpellier, pour la première fois, l'on lui avait rappelé ce que tous savait, voyait mais que que personne ne lui avait jeté à la figure...

D'abord malheureux, il rit jaune, triste ....Mais l'humour, l'humour noire qui l'avait sauvé bien des fois des remontrances des autres le sauva une nouvelle fois et lui donna ce courage de continuer et de se battre.
Il se battrait avec ses armes : son pinceau, son talent, son humour.

Après avoir bu avec de vrai amis, il sortit de taverne un peu éméché mais toujours la boule au ventre.
Dans l’église vide, il dessina une satyre, tranche de vie, vécue et ressentie dans ses tripes.
Il regarda un temps le plafond voûté, voir si le Très-Haut approuvait ! Pas de signe, il était trop petit...

Alors il pris son velin gribouillé et alla l'afficher bien en vue.
Lui aussi savait faire mal, il l’espérait, pas besoin d'être grand, bien né et supérieur...




A Enso ...Grandeur & décadence...



Merci de l'accueil...

L.


Edité à la demande du LDJ Grabrielle Blackney. / Mention Blackney otée.

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Calamity_mel
Serah qui passait auprés de l'Eglise ce soir là aperçut un homme de petite taille un velin à la main qu'il s'appliquait à afficher le plus haut possible à la vue de tous ...
Surprise d'abord, puis curieuse elle s'approcha, regarda le dessin satirique et ne put s'empecher de sourire en coin.

Ah enfin !!!
Elle n'était donc pas la seule a voir que cet homme n'avait de noblesse que le titre, car noble non il ne l'était pas.
Se permettant de venir en taverne, quelque soit l'heure, d'interrompre des discussions pour ne rien dire, de juger les gens sans les connaitres, de se croire supérieur aux autres, malheureusement....

S'il savait, s'il savait ce que pense les gens de lui dans cette Grande ville de Montpellier, s'il savait que sa femme et lui commence avec sa bande de nobliot sorti de nulle part à ennuyer le monde avec leurs remarques lancées à tout bout de champ comme si elles étaient des vérités divines ...
Serah sourit plus encore et se dit en son fort intérieur : Ah oui s'il savait !!!!

Cet homme n'avait rien de grand tout au contraire tout était petit chez lui, sa soit disant noblesse qu'il tenait à décrotter les sabots des chevaux de ses supérieurs...
Sa petitesse d'esprit, car un homme à l'esprit grand comme on dit ne pouvait se permettre autant de BASSESSES...
Sa piètre beauté sans meme rentrer dans les détails...
Enfin cet homme n'avait rien, rien pour lui et Serah fut déçue de ne pas avoir songé avant le nain, a prendre elle aussi un velin pour montrer cet homme du doigt, ce mal élevé, mal appris comme on disait chez elle en Anjou...

Secouant la tête, elle fit un léger signe de la main à l'auteur, et lui sourit avant de s'éloigner vers un horizon où les gens savent se montrer grand : en esprit, en courage, en travail mais trés petit coté méchanceté....

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Langueman


LangueMan faisait sa promenade du soir habituel dans les rues de la capitale. Il aimait ce moment tranquille, même si les soirées commençaient à se faire plus fraiches. L’automne dans le sud est une bien jolie saison et Montpellier sentait bon à cette heure ci, des odeurs de viandes rôties, d’épices, de soupes s’échappaient des foyers. C’est donc souriant et de bonne humeur, et toujours masqué, que notre héros s’avançait vers la place de l’église. Depuis que la cathédrale avait brûlé en cette triste nuit, il évitait d’y passer et son détour pour ne pas voir les funestes vestiges l’amenait vers un autre lieu saint.
Il aperçu un petit homme qu’il savait appartenir à la mesnie du Baron Salvaire, dont les apparitions en ville faisaient toujours parler. Il ne le connaissait cependant pas. L’homme était en train d’accrocher une affiche. LangueMan, qui est fort curieux, c’est là son moindre défaut, voulu s’approcher mais voilà que l’ancienne bourgmestre le prit de court.
Or notre héros refusait d’être vu en compagnie d’une femme de petite vertu en cette heure de la journée. Il tenait à sa réputation, lui.
C’est que l’ancienne maire, surnommée « la pompeuse » s’était surtout fait connaître pour lui faire concurrence en agilité bucale. Sauf que ce n’était pas la joue des âmes égarées qu’elle lêchait la brave femme. LangueMan en avait évité la taverne municipale, pourtant sa favorite, pendant des semaines, de peur de s’asseoir sur des choses pas bien ragoutantes.

Enfin, fort heureusement, la maire avait été remplacée par la rigoureuse Liz Von Frayner, qui ne se laissait pas aller à pareils débordements.
Et le nom de la catin municipale s’était perdue, deux petits mandats et déjà oublié. C’est qu’à Montpellier on parlait des Von Frayner – couple oh combien controversé -, on parlait de ce grand type arrogant et de sa femme – leurs engueulades étaient célèbres -, on parlait de Louis de Blois - le célèbre commerçant -, on parlait des membres du conseil comtal – dont la ravissante comtesse Cebyss était -, on parlait de Morphée – la jolie tisserande -, on parlait de Pépino - le forgeron le plus connu de la ville -, on parlait d’Anastasia – la fille du tristement célèbre baron Bentich, dont on parlait aussi bien que mendois depuis quelques temps -, on parlait de la naissance du fils de la délicieuse Coccinelle et de son compagnon, on parlait du Comte – le fier Actarius -, on parlait de Louis Track – l’ancien brigand repenti. On parlait de beaucoup de monde, ça cancanait, ça jasait, mais plus personne ne parlait de l’ancienne maire. Oh, ça ricanait bien de temps en temps, les messieurs regrettant les largesses dont elle s’était fait la spécialité, mais rien de bien notable.

LangueMan attendit donc que la femme disparaisse pour s’approcher de l’affiche. En voyant le dessin, il éclata d’un rire sonore. Ah il ne l’avait pas râté le grand gascon ! Vrai qu’il était un poil arrogant le nobliau. Un jour, LangueMan lui lêcherait la joue. Il aurait volontiers lêché celle de sa femme, mais quelque chose lui disait qu’il risquait de se ramasser un poing sur le nez ; c’est qu’en plus d’être arrogant, il avait l’air possessif avec sa jeune épouse le Enzo. Il allait donc éviter de le provoquer plus que nécessaire.
Mais ce dessin était follement amusant. LangueMan reconnu la signature de celui qui l’avait dessiné affrontant ce diable dans l’article de l’AAP. C’est qu’il est talentueux le petit homme. Le moustachu masqué se demanda s’il accepterait de faire son portrait. Après tout n’était il pas le seul et unique héros du Languedoc ?
Il se délectait déjà de l’idée, mais il était l’heure de rentrer, notre héros avait l’estomac qui gargouillait. La soupe n’attendait pas.


Gabrielle_blackney
« Calomnions, calomnions, il en restera toujours quelque chose »
- Beaumarchais (enfin c’est ce qu’on dit mais c’est pas certain) -

Gabrielle se promenait dans la nuit comme à son habitude, mauvaise habitude qui remontait à son enfance, qui rendait sa mère folle d’inquiétude et qui lui avait valut plus d’une paire de claques et des heures consignées dans sa chambre.
La lanterne à la main, elle ne marchait toutefois pas au hasard. On lui avait rapporté que le dénommé Lahire, nain, mais surtout artiste, avait fait afficher une caricature sur la place de l’église. Détestant les ragots, les rumeurs et les « on dit », la brune avait donc décidé d’aller voir par elle-même de quoi il retournait.

Il lui fallut un peu de temps pour trouver le parchemin et quand elle le vit, elle contempla le dessin d’un œil expert, c’est qu’elle même dessinait à ses heures perdues, mais elle ne faisait jamais dans la satyre. Elle retint un rire devant l’image et enragea de ne pas avoir pris sa besace, et donc son matériel de dessin, sinon, elle aurait volontiers corrigé quelques traits. Non, parce qu’elle n’avait pas l’air aussi cruche et Enzo avait le ventre très plat. Elle sourit néammoins, et trouvait le nain plutôt doué.

Doué mais susceptible. Il était petit, oui. Et Enzo était immense. Hors normes tous les deux par la taille, deux extrêmes qui s’étaient rencontrés. Gabrielle n’y voyait rien de bien dramatique. Au demeurant, ni elle ni Enzo ne s’étaient moqués. Ah si, de sa fonction auprès du baron Salvaire. Mais quelle idée de prendre un nain comme garde du corps ! Un nain artiste de surcroit !

Si la brune avait su que l’ancienne maire était passée et si elle avait pu lire ses pensées, elle lui aurait volontiers dit qu’Enzo savait très bien ce qu’on pensait de lui et qu’il n’en n’avait cure. Surtout pas de l’avis d’une « gueuse et fière de l’être » à la réputation guère reluisante. Mais peu importe, Gabrielle n’est pas sorcière - même pas un peu - elle ne saura jamais rien de ce qui remplit la tête de Mel, ou de Serah, quel que soit son nom. Et quand bien même, Gabrielle se serait contentée de la toiser et de lui balancer un petit sourire narquois.
Si la brune se plaçait au dessus de l’ancienne maire ? Quelle évidence ! Bien sûr que oui ! On est noble ou on ne l'est pas.

Et si elle avait su que LangueMan voulait lui lêcher la joue, elle lui aurait en effet conseiller de s'abstenir, si elle aurait pu trouver la chose amusante, elle doutait qu'Enzo ait la même largesse d'esprit concernant les langues masculines susceptibles de se poser sur elle.

Enfin, peu importe… Gabrielle laissa là l’affiche qui n’était pas bien méchante et la faisait plus rire qu’autre chose et rentra rejoindre son arrogant - mais néammoins charmant - époux.

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