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[RP ouvert] Au fond des bois...

Elvire



Elvire était arrivée un beau jour à Mauléon, venant de nulle part, ne connaissant personne et personne ne la connaissant.
Une longue chevelure d'un blanc sale, son aspect loqueteux laissant entrevoir une poitrine fripée par les ans, les musettes débordant d'herbes inconnues qu'elle trimbalait, la bicoque à l'écart du village dans laquelle elle s'installa, sa propension au mutisme, répondant d'un vague grognement les villageois qui, du moins au début, la saluait , sa bouche dépourvue de nombreuses dents et surtout son âge que l'on ne pouvait déterminer mais était sans doute canonique eurent tôt fait d'éveiller la méfiance des villageois.
Les commères échangeaient des ragots à son sujet tout bas, veillant à ce qu'elle ne soit point dans les parages les jours de marché où elle venait chaque semaine acheter une grosse miche de pain noir, du moins cher.
Bientôt les ragots se transformèrent en rumeurs.
L'on murmura qu'elle pratiquait la sorcellerie.
Ne se promenait-elle point dans la foret où on l'apercevait ramassant des plantes, capturant des serpents au bout d'une longue perche munie d'un collet, qu'elle faisait sécher à l'entrée de sa bicoque ?
Et ces odeurs qui s'en échappaient, fort suspectes...
Les plus excités allèrent voir le Curé, réclamant à cors et à cris un inquisiteur...
Le Curé, ayant un certain bon sens, ne jugea pas utile de déranger l'Inquisition pour une vieille un peu marginale certes, mais qui ne faisait de mal à personne et leur fit savoir assez sévèrement.
Ils s'armèrent alors de bâtons, de pierres et de torches et battirent la vieille Elvire, qui sous une rouée de coups, sa bicoque incendiée, trouva refuge dans la forêt.
Elle s'y enfonça au plus profond, usa ses forces à se construire une cabane, se méfia désormais de tous, plus vigilante que jamais, se nourrissant de baies, de noisettes et de fruits sauvages ainsi que de quelques oiseaux qui se prenaient à ses collets.
Avec une certaine inquiétude elle en remarqua d'autres, les releva pour se nourrir.
Elle continuait à cueillir ses herbes, en cultivant certaines, fabriquant de mystérieuses potions, capturant toujours ses serpents lorsqu'elle vit des traces de pas, bien nettes dans la boue un jour de pluie.
Elle se confectionna un solide gourdin qu'elle gardait à portée de main, craignant alors la rencontre avec cet homme au vu des empreintes, qui se baladait non loin de chez elle et y resta l'oeil aux aguets le plus souvent possible...
Salvidali
Salvidali n'avait peur que d'un animal, les rats !
Aussi avait-il truffé sa maison de pièges et installé sa paillasse en hauteur tant sa crainte de ces animaux était grande.
Mais tant qu'à fabriquer des pièges...

Il avait donc fabriqué des collets dont quelques uns étaient dans son jardin, capturant surtout des oiseaux, mais dont il posait la plupart dans la forêt, où il attrapait de forts beaux lièvres et lapins régulièrement.
Il s'aperçut vite que ses collets refermés étaient vides...
La conclusion était simple : un voleur lui dérobait le fruit de son braconnage !

Il fit le tour des ses pièges, tout avait été volé.
Il remarqua néanmoins un petit détail.
La marque presque effacée d'une canne ou d'une béquille à côté du dernier piège qu'il visita.
Intrigué, il regarda et aperçut une autre trace, puis une troisième...
Un peu inquiet, il suivi les traces vers le plus profond de la forêt.
Il finit par tomber sur une cabane faite de branchages, une vieille femme cultivant un jardin d'herboriste devant.
Elle sursauta en l'entendant, et saisi un gourdin posé à côté d'elle, lui hurlant de déguerpir !

Salvalidali se mit à rire !
Vous me volez mes lapins et je crois que vous en avez plus besoin que moi !
Laissez m'en quelques un quand même ! Mais de grâce, ma visite est amicale et guidée aussi par la curiosité ! Mon nom est Salvidali, quel est le votre ?

Salvidali vit les traits de la vieille se détendre puis elle l'observa longuement.
Entrez ! répondit-elle en ouvrant la porte.
Il la suivit à l'intérieur...
Elvire

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Stephi
Je me promenais dans les bois. J'en avais besoin, avec Murlok qui était souffrant, je devais vider mon esprit. Je marchais sans savoir où j'allais vraiment, mes pensées allaient pour l'homme que j'aime. Je regardais le sol sous mes pieds. Quand soudain, je me rends compte que je m'étais enfoncée trop loin dans les bois.
Je vois une vieille mansarde toute délabrée. Je me demande à qui peut bien appartenir une telle bicoque. Je m'approche doucement, ne sachant quoi faire si quelqu'un sortirait de cette demeure qui me semblait malveillante. Après tout, je ne faisait que me promener. En me rapprochant, j'entends des voix à l'intérieur. Il me semblait en reconnaitre une en particulier. Hum me dis je, je connais cette voix, ce ne peut être que Salvidali, mon ami. Mais pourtant, une question me vins, que ferait il ici dans cette masure étrange. Je m’accroupis essayant d'entendre ce qui pouvait bien se dire.
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Kornilov
L’écrin nuageux recouvrait le ciel d’une affriolante blancheur cotonneuse. L’atmosphère se gorgeait d’une fine humidité, laissant présager que l’été et ses fournaises vivaient leurs dernières heures. Sans doute pour se laver de la brulure estivale, Kornilov se promenait inlassablement à travers la végétation verdoyante des abords de la ville. Combien de temps, combien d’heures il se pavanait ainsi ? Il n’en sait rien.

Nouvel arrivant en cette bourgade, il s’abreuvait comme un sans-soif des différentes informations qui se targuaient dans la halle. Il avait ouï les commérages des dames aux lavoirs sur une étrange personne vivant à l’orée de la ville, dans la forêt. Les ragots portaient à croire qu’une sorcière s’y était établie. Dans l’esprit du cosaque, et comme il était coutume de penser en ses lointaines contrées, il subodorait plutôt la présence d’une simple « bienheureuse » qu’à un monstre de la Bête-sans-nom. La seule vieille et doyenne qu’il a croisée ici-lieu était la …. Bon ! ce n’est pas le propos !!

Kornilov n’avait pas la curiosité aussi aiguisée qu’une certaine catégorie de la populace. Son temps était dédié à la découverte, et éventuellement à tisser quelques relations, fructueuses ou non. Aussi, la rencontre tantôt en auberge où il a eu l’occasion de faire connaissance avec son parrain, a incité l’esprit du russe à aller rendre visite en la demeure de son nouvel bienfaiteur.

Le vent faisant osciller aléatoirement tous les pièges, parsemés, par Salvi. A coup sûr, Salvi devait être un ogre carnassier ! Le plus intriguant demeurait dans le fait qu’il n’ y avait nulle proie en leurs seins. En fait, le lieu était complètement désert.

Le bruissement des arbres attirait le regard de Kornilov, il aperçut un sentier menant au cœur de la forêt. « Pourquoi pas » se dit il ! Une fine promenade dans une forêt luxuriante ne pouvait être que bénéfique. Si la providence lui accordait ses faveurs, quelques fruits juteux lui serviront de mise en bouche avant un diner à base de mie de pain. Gourmandise, gourmandise quand tu nous tiens ! Les pas de Kornilov se mirent en marche en direction du garde mangé naturel !

Comme un chat, ses pas feutrés ne laissaient que peu de bruit filtrer. En effet, son esprit était en alerte. Quelque chose d’étrange éveillait son intuition à la prudence. Il n’est pas seul, et il le ressent. Presque anxieux. Cela n’a pas loupé, il aperçoit une dame accroupie, en train de scruter et observer une cabane de fortune construite dans une lisière de la forêt. A son tour, Kornilov se fit plus prudent et observa la scène.

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le matin est plus sage que le soir
Salvidali
Salvidali regardait avec intéret les fioles et les herbes fort utiles qui s'alignaient sur les étagères de la vieille Elvire, qui avait fini par lui dire son nom et se montrait à présent tout à fait amicale !
De la sauge, d'une renommée proverbiale : son nom vient du latin salvare qui signifie guérir, sauver, L'achillée millefeuille très réputéecar vulnéraire et cicatrisante : Sainte Hildegarde recommandait d'ailleurs son utilisation en compresses ou en poudre dans du vin chaud. La consoude qui soignait les blessures de flèches d'arquebuse. L'armoise pour soulager les pieds fatigués de voyageurs. Le lys soignait les blessures de serpent (Strabo). La molène soignait la malandre. Le millepertuis qui soulageait en cas de brûlures. La guimauve officinale soignait les dents. L'angélique sutout qui protégeait de la peste. La verveine contre les pustules. La pulmonaire utilisée pour les poumons... *
Salvidali reconnaissait certaines plantes, posait des questions sur d'autres à Elvire qui était ravie de lui expliquer ses vertues.
Jusqu'au moment où un frisson lui parcourut l'échine...
Il venait de reconnaitre de la cigue et un flacon portant ce nom, tracé par des doigts malhabiles, ne laissait aucun doute sur la nature du poison...

Elvire lui avait offert une piquette aigrelette...
La main tremblante il regarda alternativement son verre, le flacon de poison, puis Elvire sentant son coeur s'emballer...
Il repris confiance et se traita mentalement d'imbécile !
Il avait pourtant lu Platon décrivant la mort de Socrate ! Et savait que la cigüe est amère et non aigre ! Et coeur qui bat est plutôt bon signe pour un empoisonné...

Il fit un sourire gêné à Elvire qui posa la main sur sa joue, d'un geste presque maternel ce qui toucha profondément Salvidali...
Soudain il entendit le craquement d'un branchage et regarda la vieille qui lui fit signe et mis un doigt sur la bouche.
Il opina du chef et regarda par les interstices des branchages...
Stephi se cachait non loin, il la reconnue sans nul doute...
Il murmura à Elvire :
- C'est une amie, elle ne vous trahira pas...
Souhaitez vous que je me montre ? Restez cachée !


Elvire lui fit un signe affirmatif et il sorti de la cabane l'air dégagé... puis saisi Stephi au collet !

Hé bien ma tribun préférée, tu m'espionne ?
Voici mon... heu mon petit pavillon de chasse si l'on peut dire.
J'y fais la sieste parfois si je veut être tranquille...
Stephi
J'étais tapis dans mon coin, quand soudain plus aucuns sons ne se fit entendre. Je restais accroupie me demandant ce que je devais faire. Quand tout à coup, une main m'empoigna au collet. C'était Salvidali. Il m'expliqua que cet endroit était son pavillon de chasse, d'ailleurs je ni croyais pas un mot.
Bien sûr, mon ami, je vais te croire. Lui répondis je sur un ton ironique.
Tu te moques de moi, ou alors tu caches une de tes maîtresses là dedans. Puisque j'ai entendu une autre voix.
J'essayais tant bien que mal de regarder par les interstices de la cabane, essayant de voir quelque chose ou du moins un mouvement quelconque.
Rien ne laissait paraître.
Accepterais tu de me faire rentrer dans ton antre ?.
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Elvire


Elvire épiait de sa cabane, à travers les intersices des branchages, la conversation de Salvidali, avec la jeune femme qu'il avait débusqué.
Elle soupçonnait fort qu'il ne lui raconte quelque baliverne pour cacher sa présence...
Elle se rapprocha du faible mur de branches, lorsqu'un craquement se fit entendre.
Vivement elle se retira afin qu'il ne s'écroule pas et en reculant attrapa par réflexe la première chose à sa portée... Les étagères cédèrent sous son poids et s'écroulèrent, les pots d'étain contenant ses potions faisant un vacarme effroyable !
Il n'était plus utile de se dissimuler davantage.
Mieux valait se parer à se défendre !

Elle saisit son gourdin, et sortit de chez elle.
Avançant légèrement, elle jeta un oeil attentif vers Salvidali et la jeune femme qui visiblement se gaussait amicalement de lui.
Malgré tout elle resta sur le qui-vive, observant les alentours...
Kornilov
Le bruissement des feuilles des arbres aiguisait le vent frais d’un automne aux portes de Septembre. Le bruit de la nature, tantôt sporadique, tantôt non, couvrait la conversation qu’avait son parrain avec la tribun. La scène pouvait passer pour ubuesque. Salvi tenant le collet de Stephi. Cette dernière avait plutôt l’air amusé, et un regard de curiosité scrutait la cabane. Kornilov ne savait que penser, que faire. La patience est maître des vertus, alors il resta toujours aussi silencieux, et observateur.

Soudain ! Un vacarme, digne d’un sanglier courant furieux dans une maison, faisait retentir le fracas des pots en terre cuite, et du bois des meubles brisés. La quiétude de la nature fut brisée, et une légère tension embaumait l’air ambiant. Kornilov sorti brusquement de sa cachète. Sur le pied de guerre, il se tenait prêt à intervenir.

Un léger nuage d’incertitude flottait avec persistance dan l’azur habituellement immaculée de son assurance naturelle. En gros, il doutait de ce qu’il allait faire. Une vieille apparaît au seuil de la porte avec un gourdin, alors tout se précipita dans l’esprit du russe, il se mit à courir en leur direction.

Une course de dératé plus tard, allez comprendre pourquoi, Kornilov s’est mis à crier en direction d’Elvira :

« Ah te voila !! Ma très chère mère ! Je t’avais dit de ne pas aller t’aventurer si loin dans la forêt ! Voila que tu déranges la tribun et mon parrain ».

Le russe, Lui-même se demandait pourquoi il déblatérait tout cela, son instinct lui disait que la situation l’exige. Sot fut il ? Allons bon ! Le voila affublé d’une maman en ce monde, malgré lui !...

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le matin est plus sage que le soir
Stephi
Je continue ma discussion avec Salvi, quand soudain, un fracas terrible se fait entendre à l'intérieur.

Que se passe t il ? C'est quoi ce bruit ?. Je regarde Salvi d'un air étonné. Tu n'es donc pas seul ici ?.

Soudain, une femme plutôt laide sort de la cabane, un gourdin à la main.

Ah, elle veut me tuer, en plus. Je me cache derrière Salvi, en disant cela.

Je regarde la femme, qui est là devant nous, elle scrute les alentours, de son œil vif. Il était plutôt difficile de lui donner un âge.
Je continue de la regarder, quand tout à coup, surgissant de nulle part Kornilov arrive en s'écriant :

Citation:
« Ah te voila !! Ma très chère mère ! Je t’avais dit de ne pas aller t’aventurer si loin dans la forêt ! Voila que tu déranges la tribun et mon parrain ».



Je reste éberlué, ne sachant trop quoi dire et quoi faire. Dois-je prendre mes jambes à mon cou, ou rester là à attendre ?.
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Elvire


Elvire fut proprement stupéfaite !
Quel était cet olibrius qui l'appelait " ma chère mère" alors que les enfants qu'elle avait eu autrefois était partis depuis bien longtemps elle ne savais où ?
Dès qu'il fut à portée d'elle, elle lui assénat un solide coup de gourdin pour lui remettre les idées en place et regretta aussitôt son geste.
Il s'agissait sans doute du fou du village, montré du doigt comme elle l'avait été...

Elle s'empressa dans son jardin et revint avec un linge qu'elle mouilla à l'eau de son puit et quelques feuilles d'arnica.
Elle lui fit une compresse sur le front et le vit avec soulagement ouvrir faiblement les yeux tandis qu'elle réfléchissait...
L'emplacement de sa cabane désormais détruite n'était plus secret.
Et pour couronner le tout, la jeune femme était la tribun du village !

Mais son jardin de simples lui avait demandé du travail... Si elle partait il lui faudrait recommencer, et à son âge...
De plus la Tribun avait l'air d'être amie avec Salvidali ce qui la rassurait.
Pour favoriser sa réflexion elle alla chercher un pot rempli d'Océbus Pacificandum dont elle faisait grand usage et en emplit sa pipe puis s'approcha de Salvidali...

Peut être peut-tu nous présenter ?
Je me nomme Elvire Dame tribun, herboriste et soigneuse que des crétins ont déclarés sorcière...

Elle ricana en la regardant dans les yeux...
Stephi
Je regardais la vieille dans les yeux tout comme elle le faisait avec moi.

Enchantée Dame Elvire, je me présente je suis Stephi la Tribun du village en effet, et très grande amie de Salvidali. Oh et une herboriste n'est nullement une sorcière. Vous possédez sûrement ce don de guérir certaines maladies, mais sachez que je ne suis point ici pour vous juger.
Je souris à Elvire, puis à Salvidali. Après tout je ne lui veux aucun mal. Chacun est libre de vivre comme il veut après tout.
Puis, il me vient une idée.
Dites moi Dame Elvire, vous m'avez dit être herboriste, j'ai une requête à vous demander. Bien sûr, je ne vous force en aucun cas. Je vous explique, voilà mon compagnon souffre d'un mal que je ne connais pas, il a de la fièvre et depuis quelques temps il est plongé dans un profond coma. Pourriez vous m'aidez ?.
Je regarde Elvire dans les yeux, je ne saurais expliquer pourquoi mais je sentais que c'était une personne de confiance. Accepterais t elle ma requête ?.
Je ne savais plus quoi faire pour sauver Murlok, elle était sûrement ma dernière chance.
J'espérais au fond de moi qu'elle me dise oui.
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Elvire


Elvire la regarda, les yeux perçants...
Je n'ai jamais refusé mes soins à quiquonque me le demandais, sachez-le !
Et vous ne m'avez point l'air d'une sotte sans cervelle !
Mais je met deux conditions à mon intervention : tout d'abord je ne veux personne dans mes pattes sauf si je le demande !
Ensuite je veut rester près du malade jusqu'à sa guérison...ou son trépas... Celà arrive aussi.
Il faudra donc me loger : si vous avez une écurie et un tas de paille cela fera très bien l'affaire !
Est ce clair ?


Elle la regarda à nouveau dans les yeux.

A votre description je crains la peste. Et je peut arriver à le soigner...ou non. S'il est infectté depuis longtemps, j'ai bien peur qu'il ne soit tard, mais j'essaierais.
Et d'ici mon arivée, je vous interdit de l'approcher ou qui que se soit d'autre !
Je ne veut pas d'une épidémie ! Dites moi où vous habitez et je préparerais mes simples pour arriver demain.
Mais l'urgence est de les récupérer !

Toi Salvidali, tu vas couper des buches pour me reconstruire une cabane solide !
Prends le fou du village avec toi ! Il a l'air simplet mais point mauvais bougre !
Et viens donc par là, j'ai un cadeau pour toi, sors ta pipe...
Vous Dame Stephi, venez m'aidez à trier mes pots et mes herbes.
Et ne fourrez pas votre nez n'importe où ! Certains sont des poisons violents, mais qui à petites doses peuvent guérir.
Allons-y !

Et Elvire de les entrainer tous deux vers les ruines de sa cabane, encourageant au passage le simplet à se lever !
Stephi
La vieille me regarde toujours avec ses petits yeux. A l'énumération de ses conditions, je hoche la tête.

Bien sûr, vous serez seule avec lui. Et au fond du domaine il y a une grange avec de la paille. Vous pourrez vous y installez. Et cela est très clair.

Je regarde la vieille toujours dans les yeux, je ne baisse pas mon regard.

Je n'est peut être pas l'air d'une sotte, mais je reste sur mes gardes quand même.

Je l'écoute avec attention à l’énoncer du mot peste, un frisson glacé me parcours le dos. Je ne laisse rien paraître de ma stupeur.

Nous habitons au Domaine de Bazillac, il se trouve entre ici et Orthez.

J'écoute la vieille toujours avec attention. Elle désire que je l'aide à trier ses pots et ses herbes.

A sa demande je la suis dans la cabane ou du moins ce qu'il en reste pour prendre ses effets.

Je souris au nom qu'elle attribue à Kornilov, le simplet.

Elle est plutôt étrange, mais je dois dire qu'elle m'inspire confiance, et elle a accepté de suite ma requête à venir soigner Murlok.

Dans la cabane, je fais attention en manipulant les pots. Après tout je ne souhaite pas qu'il m'arrive quoique se soit. Les habitants du village comptent sur moi.
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Salvidali
Intrigué par l'injonction d'Elvire, Salvidali se laissa entrainer vers la cabane, partant d'un fou-rire incontrôlable lorsqu'elle appela Kornilov "Le simplet " !
Stephi commença à trier et récupérer les pots, alors que Elvire l'emmena un peu à l'écart.
Elle lui pris sa pipe des mains et la bourra d'une herbe odorante puis la lui rendit en souriant...
Il l'alluma, intrigué et curieux de savoir ce que la vieille herboriste y avait fourré, mais son sourire était fort amical et il le lui rendit en commencant à bouffarder.
Le gout était âcre et la fumée odorante....
Il regardait Elvire avec curiosité lorsque tout d'un coup il se sentit empli d'une énergie nouvelle ! Le soleil semblait l'encourager en lui donnant des forces nouvelles et il se sentit tout d'un coup au dessus du sol ! Il flotta dans les airs plutôt qu'il ne courut puis trouva deux haches dans les décombres.
Courant vers Le simplet alias ce cher Kornilov, il lui jeta une hache et lui cria de le rejoindre !
Puis toujours sur un petit nuage, il se mit à rire en débitant des pins et en coupant des rondins afin de construire une superbe cabane à cet amour d'Elvire !
Il se sentait soudain remplit de tendresse pour le monde entier et continua à rire en débitant du bois.

Puis la bouche sèche il se dirigea vers le puits où il but une louche d'eau.
Il regarda Elvire et lui fit deux bises retentissantes !
Son regard était malicieux et il décida de l'adopter comme grand-mère !
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