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[RProces] Haute Trahison ou comment l'honneur peut être sali

Aqwaqwaqwaqwa
Citation:

Aqwa BTP
Je Bourre, je Tripote et je Pèle.

Entrepreneur spécialisé en second oeuvre.


Depuis son arrivée en Languedoc, il ne chaumait pas. Il allait de chantier en chantier: dépôt de plinthes, vitrifiage de parquet à la main, ravalement de façade au jet, ramonage de cheminées avec posage de cierges inclu, abatage des cloisons porteuse au burin...

Aqwa profita de la pause après le premier entracte pour distribuer ses cartes aux gens qui étaient assis près de lui. Fernand se chauffait la voix et Nenu était arrivée pil poil pour la pause.

Voyant arrivée Grazzi Pazzi, il lui glissa une carte dans le décolleté et puis l'autre main pour vérifier que la carte était toujours là.

- Avec plaisir ma petite tanche, mon burin est tien!
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Y'a rien à comprendre. De toute façon, je ne peux pas.
Emillane
Quittant le camp d’un pas trainant, Emi espérait ne pas trop manquer du spectacle programmé. Traits tirés, teint pâle, elle sentait force et joie quitter son corps épuisé. Qu’avait-elle bu pour se sentir si lasse ? Quelconque médicastre ne saurait-il la guérir de ce poison qu’elle savait explorer avec soin son corps trop accueillant pour cet ennemi ?

Sous un grand ciel gris, dans une grande rue, sans herbe, sans un chardon, sans une ortie, elle rencontra plusieurs hommes qui marchaient courbés.
Malades à son image, peut être une épidémie faisait rage en cette ville. Chacun d'eux semblait porter sur son dos une énorme Chimère, aussi lourde qu'un sac de farine ou de charbon, ou le fourniment d'un fantassin romain. Elle questionna l'un de ces hommes, et lui demanda où ils allaient ainsi. Il répondit qu'il n'en savait rien, ni lui, ni les autres; mais qu'évidemment ils allaient quelque part, puisqu'ils étaient poussés par un invincible besoin de marcher. Et le cortège passa à côté d’elle, s'enfonçant dans l'atmosphère de l'horizon, à l'endroit où la surface arrondie de la planète se dérobe à la curiosité du regard humain.

Pendant quelques instants, Emi s'obstina à vouloir comprendre ce mystère; mais bientôt l'irrésistible Indifférence s'abattit sur elle, et elle fut plus lourdement accablée qu'ils ne l'étaient eux-mêmes par leurs écrasantes Chimères.
La rousse poursuivit pourtant et finit par atteindre le lieu de ses désirs. Sourire aux gardes, souvenirs galants qu’elle s’empresse d’honorer.

Dites, messieurs, d’ici peu, en ces lieux, viendront jolies jeunes femmes. Laissez les entrer et œuvrer à leur guise ! Vous, et d’autres, n’en tirerez que meilleur plaisir !

Sans délai, avec grâce et effort, Emi entre dans l’antre des délices.
Les débats sont ouverts et aucune doléance ne semble sortir des bouches animées. Le procès n’est donc point celui du roy ou de la noblesse…Soupirs de désolation, pas pour cette fois encore !

Son pseudo désespoir fut aussitôt éteint par un chant de ralliement. Nouvelles paroles mais timbres de voix connus… Instinctivement, elle rejoignit les rangs pour qu’on ne la croit pas cavalier solitaire dans la juste arène. La dernière visitée s’était rebellée et seule, la rousse aurait fini emprisonnée ou brûlée. Elle ne trouva plus de place sur les bancs trop courts et, espérant galanterie qui ne saurait venir, elle hésitait à pousser pour faire tomber Aqwa ou encore un homme. Attendant un miracle, elle scruta la salle et ses occupants.

Ici, trop encore portent fardeau de Chimère qui a parfois pris ses aises. Elle se tourna et vit, désignant pour elle-même…..Celui-là, surtout...
La monstrueuse bête n'était pas un poids inerte; au contraire, elle enveloppait et opprimait l'homme de ses muscles élastiques et puissants; elle s'agrafait avec ses deux vastes griffes à la poitrine de sa monture; et sa tête fabuleuse surmontait le front de l'homme, comme un de ces casques horribles par lesquels les anciens guerriers espéraient ajouter à la terreur de l'ennemi. Chose curieuse à noter: l’homme n'avait l'air irrité contre la bête féroce suspendue à son cou et collée à son dos; on eût dit qu'il la considérait comme faisant partie de lui-même. Son visages fatigué et sérieux ne témoignait d'aucun désespoir; sous la coupole spleenétique du ciel, les pieds plongés dans un sol aussi désolé que ce ciel, il attendait avec la physionomie résignée de ceux qui sont condamnés à espérer toujours...

Espoir définitivement déçu, elle choisit de s’asseoir et de pousser un, deux, trois ou cent cavaliers de l’Hydre pour rejoindre le nid sans qu’un autre en tombe…
Espoir encore déçu, elle ne peut qu'admirer la chute en cascade. Jolie scène que ces gens tombant l'un après l'autre, se mêlant et râlant...
Mais la scène prend fin aussitôt... Réalité bien autre, personne n'avait chuté!

Ces hallucinations ne facilitent quand même pas la vie!

* que Charles Baudelaire me pardonne cet emprunt
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Le_dodecalogue
Du fond des ombres grises de son esprit malade, il contemple l'abîme derrière ses yeux morts.
Immobile à travers le flux de la vie, il écoute la houle du monde qui berce l'horizon et les mots perdus qui font l'écume d'une tempête à jamais remise.
Il a encore oublié son nom et s'abandonne au néant... qui toujours le refuse comme une épave mythique aux mâtures épineuses, aux voiles fantomatiques, qui ne parvient jamais à sombrer.
Soudain, des ondes poussiéreuses s'animent et forment des images distrayantes. Des silhouettes vaporeuses filent a des vitesses impossibles, le temps se cabre et s'élance en dévorant l'espace. Il tombe en lui-même et c'est une chute vertigineuse.
Le petit monde à nouveau se rappelle à son corps et s'engouffre dans ses yeux et ses oreilles.
Assis près d'une femme au teint pale il s'éveille en sursaut et vacille un instant.
Sans se tourner vers elle, il lui tapote le poignet et éructe un....

- Nom de dieu ça c'est de la descente, fillette...
Emillane
A peine revenue au monde réel aux yeux de tous, Emi perçoit un souffle se poser sur son poignet.

Aaah, c’est reparti ! Si je dois vivre 10 secondes de vraie vie, autant éviter les allers retours ! J’peux pas promettre de ne pas vomir si ça va un peu vite…

Elle est sûre de ne rien voir si elle ose baisser les yeux. Elle ne les baisse donc pas et cherche à ressentir.
Mince, voilà les hallucinations auditives à présent…Le souffle sur sa main est doué de paroles.

Qué descente ? La seule descente qu’elle a pratiquée récemment est le périlleux positionnement sur le banc, sous ses fesses présent.
Bon, elle peut admettre qu’elle fut belle ou même fantastique ! Elle sait son élégance et sa grâce naturelle et a toujours permis, parfois réclamé, une vénération spontanée.
Certes, elle peut alors comprendre que le souffle soit impressionné.
D’ailleurs, revenant à ce souffle d’abord frais comme celui d'un fantôme, la rousse sent bien qu’il a pris quelque chaleur et l’idée lui revient d’une possible humanité manuelle…
A moins que ce ne soit un serpent qui se réchauffe à son contact…Elle n’a aucune crainte alors, elle porte les serpents comme une médaille.

Elle baisse alors les yeux qui rencontrent une main tapotant son poignet. Les yeux remontent pour découvrir l’intégralité de l’auteur du compliment….
La rousse sursaute et regrette aussitôt ! Hélas, ce n'est pas son voisin qui lui fera un résumé cohérent du début de la séance de torture...du procés!
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Arthurcano
Le procureur avait pris ses notes sur les plaidoiries de la défense, déjà des points noirs en ressortais non des visages de la crevette et de No mais de la ligne de défense... Et du comment ces documents arrivés à Lodève...

Notes pour le réquisitoire, note de ci et de là... Machette présent que début août, une information dont il ne tiendrait pas compte, ou plutôt une plaidoirie dont il ne tiendrait pas compte car les rapports de douanes suffisaient à faire la preuve de la présence en Languedoc de Machette ou pas...
Et voui le proc ca fait un bail qu'il procure procure procure... Tient une petite chanson à venir peut être ou pas... Il note les premiers vers cependant : Quand on a mis la paille, la pailleeee , la pailleeee, quand on a mis la paille, la paille dans le ... et posant sa plume, se relève et s'adresse à son honneur...


Votre honneur, la défense ayant parlé et le mestre fernand étant arrivé, je vais donner parole au témoin de l'accusation qu'il nous parle de ce document affiché et si preuves ou documents qui feraient jour sur cette affaire permettrait d'éclairer notre lanterne plus justement !

Se tournant vers la défense...
Mercè à vous pour vos plaidoiries vous pouvez reprendre place...

Puis demandant silence dans la salle, force est de constater que dans le fond comme à l'école sont toujours un peu braillard... Il mandat à l'accusation de venir à la barre !

QUE SE PRESENTE MAINTENANT A LA BARRE LE MESTRE FERNAND TEMOIN DE L'ACCUSATION !
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Fernand
Fernand se leva pour aller prendre place. Il fit quelques pas et s'arrêta net devant de banc des accusés car celui-ci était déjà occupé.
Il leva une main en signe d'excuse.


- Pardonnez-moi! La force de l'habitude....

Un peu gêné, il fit marche arrière et se rapprocha du coin qui va bien sans toute fois parvenir à y rester en place.

Eh bien, mes amis, après ce défilé d'expertes domestiques dont la conversation plantureuse garnit si bien leur corset et n'a d'égale que l'agilité de leur langue au point qu'on a l'impression de passer une soirée agitée, rue de la Lanterne Rouge, je n'aurais pas la cuistre prétention d'accaparer mieux qu'elles l'attention de la justice.
... C'est que je tortille malaisément du cul.

Ces personnes accusent notre compagnon Machette d'avoir dérobé des choses par chez vous.
En d'autres temps il est possible! Personne ne dira le contraire!
Et loin de moi l'idée de déposséder notre ami d'exploits qu'il assuma toujours avec fierté. Nous n'avons pas pour habitude de nous défendre de nos actes qu'ils soient glorieux ou qu'ils soient manqués.
Mais nous ne sommes pas pour autant décidés à laisser accuser à tort un de nos frères. Même si ce frère s'est égaré, même si son jugement est altéré, nous n'oublions pas qu'il fut un cavalier valeureux et nous ne l'abandonnerons pas à la vindicte des gadjé.

Alors, à défaut de vous chauffer le sang ou de vous troubler l'esprit, je tâcherai de palier à mes lacunes poitrinaires en me montrant précis.

Il y a presque deux mois, nous étions revenus de Grandson et arrivés à Genève, lorsque Machette eut soudain ce mot très juste : "ça pue, fait chaud, on s'emmerde..."
Alors pour lui changer les idées, moi et quelques amis qui sont présents ici, nous l'avons emmené cueillir des fleurs dans la campagne. Nous allâmes vers le Sud.
Au matin du 28 juillet, nous avions rossée sauvagement une none et son escorte de godelureaux au nord de la Savoie. La pauvre religieuse perdit sans doute la foi en même temps que sa fleur et je dois dire qu'elle est morte depuis, mais vos confrères savoyards auront j'en suis sur gardé quelque trace de cet épisode rafraichissant.
Le Lendemain, nous repartions à Genève où nous arrivâmes le 30.
Nous repartîmes le 3 Aout vers la Franche-Comté, cette fois. Nous y sommes restés jusqu'au 8. Nous rentrâmes pour Genève après avoir obligeamment aidé une voyageuse à porter ses bagages... Et comme elle est rancunière, cette dernière nous suit toujours depuis avec la ferme intention de récupérer ses biens... que nous avons au passage égarés en route... J'ai eu beau l'inviter à dîner, rien n'y a fait, nous avons du l'adopter et elle est aujourd'hui parmi nous.
Nous sommes restés à Genève jusqu'au 17 Aout et le 18, nous sommes partis pour Grandson car notre ami Machette, eh oui, encore lui, souhaitait prendre quelques effets dans la gentilhommière qu'il avait là-bas.
Le surlendemain à l'aube , à quelques lieues de Grandson alors que nous dormions encore, un perfide corps d'ingénieurs civils venus de Savoie monta avec adresse une prison de campagne autour de notre bivouac et nous nous réveillâmes en Geole.
Nous campâmes donc cinq jours sur place, le temps de limer les barreaux.
Le 25 aout, enfin, nous arrivions à Grandson ou nous restâmes cinq jours parce que nous étions un peu fatigués. Nous sommes repartis le 30.
Le 2 Septembre, nous étions à Genève.
Machette a acheté deux beaux poissons à Raul qui si vous voulez mon avis n'étaient plus très frais.
Nous avons quitté Genève le 5 septembre. Nous avons un peu trainé en Lyonnais-Dauphiné et nous avons quitté Dié le 11 Septembre. Leurs douaniers doivent s'en souvenir, ils étaient dans tous leur états. Je ne doute pas que vous pourrez faire confirmer ce détail.
Je ne vous fais pas le reste de l'historique de notre voyage, qui n'a guère d'intérêt, mais vous aurez compris l'essentiel.
A aucun moment Machette n'a pu dérober quoi que ce soit à Lodève ou dans les environs durant cette période puisqu'il n'a pas mis les pieds en Languedoc de tout l'été. Ça lui était physiquement impossible. Le pape lui-même le prétendrait-il qu'il aurait l'air d'une buse!
Il en découle que ces femmes mentent comme elles respirent ... et vous avez vu comme moi la taille de leurs poumons!

Alors, ça, c'est fait.... pour le reste... j'ai oublié de quoi il était question... vous voulez savoir quoi au juste?


Il se tourna vers La Fouine...

Sergent! Il est où votre copain? Pourquoi y a pas de saucisses!? Et où est la bière? Et puis tâchez de nous dégoter un orchestre, on s'endort ici!

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droit devant!
Ruthy.
Quoi !


La "crevette" se lève d'un bond sortant une main pleine de cailloux de sa poche prête a caillasser le goujat qui la traite de menteuse ... mais Noellie lui tire aussi tôt sur le poignet l'obligeant à se rasseoir en lui faisant de gros yeux ...

Mais No ... il ment ... on a pas eu une hallucination collective tout de même ... si encore je bouffais les champignons que je ramène , mais j'y touche jamais ... pas envie de crever moi ...

Regard indigné à No ....

Puis qu'est ce qu'ils ont mes poumons ?

Baisse le regard sur sa poitrine menue ... hausse les épaules ...

Ce type est un phallocrate !

Elle sait toujours pas ce que ça veut dire hein ... mais c'est son insulte suprême ...
Machette
Le brun rigole a la déposition du chef de l' hydre et s'amuse fort de voir tout ses nobles et bourgeois écouter d'un air docte , celui qui ne pense qu'a les détrousser.

Décidemment a l'écouter on le dirait presque honnête le Fernand la main sur le cœur le voila qu'il jure que j'ai fait ceci ou cela, il sait pourtant pertinemment que je n'étais pas avec lui en FC, après que nous ayons détrousser cette none et ses enfants de cœur vers Chambéry, il ne sait absolument pas ce que j'ai fait, j'ai rarement vu plus habile que lui a mélanger réalité et fiction.

Il a tellement envie de faire tomber mon frérot, qu'il raconte n'importe quoi, voyons si le tribunal va être dupe de ses galéjades ...

Humm cette farce deviens passionnante, apres le vaudeville , nous voici dans la tragédie antique ..

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Boulga
Eh oui, Boulga aussi était venue au tribunal, dès son retour de retraite, et en toute discrétion, pour voir comment tournait cette affaire quand son premier réflexe avait été de croire à l'innocence du sieur Rackam. Aussi pour voir et entendre le senher Salvaire dans sa première apparition publique en tant qu'avocat.

Mais enfin, le déroulement du procès la décontenança quelque peu, non pas qu'elle fût surprise de découvrir le bordel que c'était, mais parce que très vite, elle perdit complètement le fil.


Je comprends rien. C'est moi ou quoi ?

Elle tenta bien de raccrocher le train à la plaidoirie du sieur Fernand, mais il ne lui vint qu'une seule chose à l'esprit - et pourtant elle l'avait écouté de toutes ses esgourdes :

Bon, ils ont fait Genève, et Grandson, et Genève et la Franche-Comté, et une nonne. Mais ont-ils pensé à faire Nantes ?
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Ingeburge
Ingeburge s'ennuyait ferme. Seule, dans son coin, regardant ses mains posées en son giron ou son pied gauche chaussé d'une suière de cuir s'agiter doucement dans un bruissement soyeux, elle suivait les échanges sans en comprendre les trois-quarts et sans être vraiment intéressée par le quart restant finalement. Pourquoi était-elle venue? Les motifs de sa visite lui apparaissaient flous désormais, ils s'estompaient, sapés par l'ennui profond qui sourdait en elle. Même l'agitation provoquée sans qu'elle sût par qui – elle regarde ses mains et son pied, on l'a dit, SES MAINS ET SON PIED (gauche!) - ne la distrayait pas de son embêtement, cela non plus elle n'en comprenait pas les trois-quarts. Se lever alors et quitter la salle d'audience? Bonne question. Une oreille toujours tendue vers les débats, elle commença in petto à lister les pour et les contre; au moins, ça lui passerait le temps.
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[Indispo pas & plus longue que prévue, rattrapage en cours.]
Arthurcano
Le procureur avait entendu tout le monde et il pouvait passer à son réquisitoire qui serait basé sur nombre d'éléments à charge et dont il ferait démonstration ultérieurement.

Une chose le chagrinait, si la démonstration de l'accusation ne laissait planer aucun doute sue la non présence de Machette en Languedoc sur cette période, elle corroborer en sus l'ensemble des rapports de Douanes dont il avait mandé un épluchage au plus fin du détail.

En relisant l'acte d'accusation et cette affiche il fut surpris que l'accusation n'étaye pas plus par quelques éléments de preuves à charge.

Aussi, le procureur fit de nouveau rappeler le Mestre Fernand à la dite Barre.



Votre honneur,
Je rappelle à la barre le mestre Fernand afin qu'il dépose à charge les éléments qui seraient en sa possession car je ne doute pas que sa présence et celles nombreuses de ses amis en ces terres qui sont notres, ainsi que cette affiche signée de sa propre main soient le simple fruit d'un pamphlet à l'encontre de Mestre Rack, mais que quelques preuves matérielles Mestre Fernand doit avoir quand à sa présence en notre bon Languedoc et celle ici présente dans le box usité plus régulièrement par quelques un de ses amis.


Se tournant vers le box de l'accusation...
Mestre Fernand, devant le Très Haut, et sur votre honneur,
je vous demande de revenir à la barre et d'apporter en ce lieu tout élément qui pourraient permettre la mise en lumière complète dans cette affaire !


Le procureur reprit sa place et commençait à griffonner quelques signes annonciateurs de son réquisitoire...
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Fernand
Pendant un moment, Fernand resta coi et un silence un peu pesant accompagna les propos du procureur.
Pour finir, il se tourna vers ses vieux compagnons et leur fit un clin d'oeil sans joie.
Enfin, il fit de nouveau face à la tribune.

- L'honneur...hmm?
- Vous écrivez le votre sur de longs rouleaux creux.... quant nous usons le notre sur les routes. Ils se croiseraient l'un l'autre qu'ils ne se reconnaitraient même pas...

Il se gratta le menton:
- Quant au Très Haut, Lui et nous ne nous fréquentons guère, et je doute fort qu'il soit assis dans la salle à attendre le client.

Nous, de l'Hydre, n'avons rien à dire et rien à vous donner. Nous ne voulons rien savoir de vos petites affaires et votre justice à la vérité, ne nous intéresse pas. Qu'en ferions-nous, je vous le demande!

Il frappa dans ses mains:


- Bien, C'est pas tout ça, mais on a faire, nous! Messieurs-dames, bonjours chez vous!

- Vous venez les gars? On s'en va....
L'esprit léger, sans plus se préoccuper de rien, il marcha droit vers la porte et sortit avec la ferme intention de trouver un marchand de saucisses dans une ruelle marchande.

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droit devant!
Cerise375
Cerise, continuait tant bien que mal, de retranscrire toutes les minutes du procès....
Les parchemins s'accumulaient! Et elle en avait mal au poignet...
La solution tardait à arriver....
Elle avait depuis longtemps perdu le fil de l'histoire ! Et s'acquittait de sa tache mécaniquement.
Mon dieu!! que tout cela est bien compliqué....
Qui a raison? Qui a tort?
Se dit-elle tout bas...
Pauvre Procureur et pauvre juge!!
Heureusement, qu'ils ont la tete solide et les idées claires! Eux...

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Nenuphar
Pardon…
On prend les mêmes - Nénuphar et sa panière pleine de listes - et on recommence. Dans l’autre sens !

‘Scusez-moi !
Petit pas, petit pas, petit pas… Coup d’épaule à gauche… Petit pas, petit pas, petit pas… Coup de talon discret dans un genou…

Pardon ! Pardon ! Je sors.
Pas un regard pour l’accusé, ni pour Cerise et les membres du tribunal. Elle atteint la porte et quitte la foule trop dense. Une fois dans la rue, elle laisse échapper un soupir soulagé.


Pfiou !
Notre honneur, votre honneur, c’est de ne jamais s’éterniser plus que nécessaire dans une salle d’audience.
Aqwaqwaqwaqwa
Aqwa se leva et applaudit après la prestation de Fernand

Oouh!!! Oouhouuuuuu!! Remboursez! Remboursez!!

Puis il se dirigea vers le greffière et tout en lui reluquant la poitrine
Dis moi mon petit, quand t'auras un moment, faudra qu'on cause tous les deux dans ma roulotte... j'aime bien ton air concentré et strict.. ca me fait des tensions dans les braies...

Puis lui jette une carte de visite Aqwa BTP sur son bureau, le professionnalisme avant tout

Qui sait, nous deux, ca pourrait peut être collé, enfin s'emboiter, et plutôt deux fois qu'une!! Je pourrai p''t'être te refaire l'intérieur et te poser des cierges...
Alors quand t'auras fini de gratter de la paperasse pour tous ces culs coincés hein..


Et il prit la direction de la sortie en chantant
et tu chantes chantes chantes ce refrain qui te plait
Et tu TALP TALP TALP* c'est ta façon d'aimer...






*TALP=Troubles A L'ordre Public,
Début de soirée évidemment
http://www.youtube.com/watch?v=0xkwVYCww1M

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Y'a rien à comprendre. De toute façon, je ne peux pas.
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