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[RP]- Cathédrale de Limoges - Mariage de Sofja et Bosk

Sofja
[J-1 avant la cérémonie]

Le stress était à son comble, elle avait bu toute la journée de la veille des tisanes de tilleul/verveine pour se calmer.
Faut dire que la Vicomtesse était complètement histérique, elle n'avait toujours pas sa robe de mariage.
Une mariée sans robe, ce n'était plus une mariée...
A plusieurs reprises, elle implorait Aristote qu'Elizabelle arrive mais aucun signe de présence aux horizons.
Elle espéra qu'il ne soit rien arrivé à la jeune couturière des DO.

Alors que la maison était toute secouée par les préparatifs du mariage, la jeune femme passa sa journée, seule dans ses appartement refusant de manger, de sortir, ne guettant que la route qui menait au domaine.


[Le jour J, à l'aube, quelques heures avant la cérémonie]

Aicelina essaya tant bien que mal de rassurer sa petite princesse mais c'était sans succès.
Avant des se coucher, elle lui avait préaparé une tisane de passiflore.
Cela l'avait aidé à trouver le sommeil quelques heures mais le fait de n'avoir toujours pas sa robe la veille du mariage, la rendait complètement folle.

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Elizabelle
[J... Elle n'en sait rien... Quelque part...]

Voilà deux jours qu'elle chevauchait à fond de train. Elle en venait à haïr sa selle. Deux jours qu'elle ne prenait pas de repos et qu'elle portait la même tenue. S'il avait plu au début, maintenant un beau soleil réchauffait la terre et lui cuisait la peau. Elle se sentait sale et avait mal partout, peu habituée à chevaucher sur une aussi longue distance à un tel train. Sa lourde chevelure de boucles brunes était retenu par un lien en une queue de cheval à l'aspect misérable avec ses mèches folles. Les déméler se promettait d'être une tâche douloureuse et longue. Sa robe qui n'était pas adapté à la monte était tâchée et déchirée par endroit, mais elle n'avait pas le temps de s'en soucier. Et le pire c'était qu'elle n'était même pas sûr d'arriver à temps.

Le soleil venait à peine de se lever, après une nuit courte passée au pied d'un arbre. Alors que sa jument noire s'était mise au pas pour se reposer, Elizabelle se tourna sur sa selle pour jeter un regard à son compagnon de route infortuné. Le jeune homme blond était dans le même état qu'elle. Ses vêtements avaient tristes mine et il semblait lui aussi fatigué. L'urgence avait balayé la gène de la jeune fille en la présence masculine. Elle n'avait pas le temps de penser à avoir peur ou à être embarrassée. Le visage d'ange de la jeune fille était tiré par la fatigue, mais elle n'avait pas le temps de se reposer. Il fallait apporter le paquet précieux qui était dissimulé dans les fontes de sa selle.


Nikolaï, à combien de temps sommes nous de chez votre soeur ? J'ai peur que nous n'arrivions en retard...

Le regard gris était soucieux. Si jamais elle livrait la tenue de la mariée avec du retar, elle n'osait imaginer le sort qu'on lui réserverait à l'atelier dont la réputation serait entâchée. Et dont la moindre des sanction serait la corvée de rangement de la salle des tissus...
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Sofja
[J-1 avant la cérémonie à Bellegarde en Marche]


Le soleil s'était levé en plein bleu. Les cloches des petites églises rurales annoncaient la messe. Tout paraissait calme. Mais à Bellegarde en Marche, on s'agitait. La jeune fille était entourée de dames et de servantes qui sont fort occupées à l'atourner.
Aujourd'hui, elle devait porter une toilette spéciale pour le jour des noces mais la fiancée ne l'avait pas encore. Elle commençait à se résoudre de porter une autre robe
.

Tu as raison Aicelina, il faut que je vois que le plus important aujourd'hui est que je vais m'unir avec Bosk, peut importe ce que je porterai...

Ses mots étaient aussi fade que l'eau, mesme si le fond était juste, cette robe, elle l'avait juste réver et c'était la petite cerise sur le gâteau qui rendrait cette journée unique.

Sortez la robe de couleur argent que je n'ai pas encore eu l'occassion de porter, vous savez celle avec la couronne de fleurs bleues et roses.

La fiancée devait se revêtir seulement de ses plus riches et plus beaux habits, celle ci ferait largement l'affaire.

Sofja se laissa entre les mains de ses servantes, espérant toujours au miracle. Elle ne partirait que dans cinq heures. Maintenant ce qui l'occupait d'abord le plus longuement, ce sont ses cheveux blonds : elle aimait, jusqu'ici, les porter flottants sur ses épaules, mais elle ne voulait plus désormais les avoir que tressés. Armée du peigne d'ivoire, la petite Carolina séparait donc les cheveux en deux grosses nattes. Sa servante lui présente des rubans, des bandelettes de soie, des galons d'or qu'elle entrelace habilement avec ses cheveux. C'est ce qu'on appellait des crins galonnés. Et Sofja n'avait point besoin d'emprunter de faux cheveux, comme tant de femmes sont contraintes de le faire. Au bout d'une demi-heure, les deux nattes étaient achevées et tombaient sur son dos, luisantes et lourdes. Par un geste charmant, elle les ramèna sur le devant de ses épaules, se regarda un peu dans le miroir et s'estima satisfaite.
Elle n'avait pas besoin de se teindre ou de se poudrer de safran, le soleil des derniers jours l'avait rendu ensafranées. Telle elle était sortie du bain hier au soir, telle elle était aujourd'hui :
"Blanche est comme fleur de lis
Mais ceci est de droite nature,
Sur elle n'y a autre teinture." (Dumars.)

A ceux qui trouvent que la toilette est longue, elle pourrait répondre que ce jour-ci ne ressemble pas aux jours ordinaires...

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Mariealice
Comment piéger son époux en une leçon par Marie Alice. Prendre une taverne, une besace fourre tout, un témoin innocent. Et le mari forcément. Sortir l'invitation du mariage de la nièce pour la faire lire à sa moitié, lui dire qu'il n'a pas intérêt à se défiler, que non la pêche n'est pas une excuse valable pas plus que le récurage de la demeure, répondre que oui elle viendra aux allégeances auxquelles jusque là il ne l'avait pas invitée hein au passage s'il vient au mariage et rajouter le témoin qui répète qu'il vient de dire qu'il avait dit oui puiqu'elle aussi. Et paf, un Walan bougonnant mais bien contraint de suivre.

Ce fut donc sous bonne escorte et avec un brun bougonnant encore plus qu'ils parcoururent le trajet Vienne Limoges. Pourquoi ronchonnait-il? Parce qu'il n'avait pas pu faire une reconnaissance pour savoir où placer les gardes. Décidément cette vielle peur qu'on attaqua Marie à l'église ne disparaissait pas. Malgré le mariage qui s'était passé sans encombre, le traumatisme de la mort de sa promise le jour du mariage était profond et pourtant la licorneuse tentait de l'alléger avec ses taquineries habituelles ponctuées de baisers et d'explications sur ce qu'ils voyaient une fois en Limousin.

Enfin la capitale fut en vue puis la cathédrale et le coche s'arrêta pour laisser le couple en descendre. Comme à son habitude, elle leva la tête pour regarder les flèches qui l'impressionnaient toujours avant de reporter son attention sur l'homme à ses côtés. Bien des souvenirs lui remontaient en mémoire, dont Dege, le père de la mariée du jour, sur ce parvis, l'attendant elle. Un léger soupir s'échappa de ses lèvres et pour penser à autre chose...

Nous sommes parmi les premiers semble-t-il. Tu veux marcher un peu autour de la cathédrale en attendant?
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Boskdeportkar
[Jour J-1]

J'avais loué pour la semaine un petit logis sur Limoges, de facon à ne pas avoir à faire de navettes de derniere minute avec les Billanges, et ne pas faire de cheval avec ma tenue de marié.
Je ne voulais pas non plus avoir trop de monde à coté de moi. Juste un majordome, et la mère de Fantine qui savait reprendre un habit au cas où il fallut recoudre un bouton, un galon que dans la precipitation j'aurais fait sauter.
La tenue que Sofja m'avait confié etait somptueuse et je l'avais essayé dès reception pour prevenir du moindre probleme. A vrai dire je m'inquietais plus de l'absence de ma Marraine, les chemins etant peu surs, j'esperais que Dame Auxanne puisse etre là quand meme à temps.

J'aurais pu aller feter ma derniere nuit de celibataire dans la luxure et la boisson, mais ce n'etait pas moi. Une petite chapelle romane me suffirait pour me recueillir plusieurs heures. Et j'eus la divine surprise d'arriver pendant une messe où des chants sacrés resonnaient comme une oeuvre de Dieu.
J'en ressentis aussitot l'apaisement. Demain serait un jour extraordinaire, incroyable. Enfin ce jour ! Etait ce bien vrai ?
Apres tant d'epreuves.

[Jour J]
La matinée passait plus vite que je ne l'aurais imaginé.
Le temps de prendre un bain, d'etre propre de près, bien rasé par un barbier qui s'etait deplacé. Choyé comme un coq en pate.
Je pris un petit verre d'alcool fort pour me detendre et laisser la mere de Fantine m'habiller calmement. Tout m'allait parfaitement, j'etais aussi beau qu'un tableau.

Ce verre n'etait pas de trop. Dans la main, une missive recue à l'aube. Mon jeune frère, m'anoncant que son epouse tenait mauvaise fievre depuis une lune, et qu'il ne pourrait etre present à mes cotés.
Je ne savais que trop bien ce que les fievres des marais apportaient.
Je gardais espoir qu'elle se retablisse. Et au detour d'une ruelle, dans une petite chapelle, j'allai allumer un cierge pour adresser au Tres-Haut une prière. Qu'en ce jour si particulier qu'il m'accordait, qu'il puisse veiller sur ma famille la-bas en mon pays natal, et qu'il veille au sortir de la Cathédrale sur ma nouvelle famille.

Je fis un signe de croix, et priai dans cette chapelle que le soleil eclairait à peine. Au loin, les cloches tintaient deja . Celles de la Cathedrale.
Nikolai_jagellon
[Aux côtés d'Elizabelle]

Le jeune Jagellon était exténué, après avoir veillé le plus tard possible chaque nuit depuis le départ, de peur qu'une attaque de brigand ait lieu durant la nuit, ses traits se faisaient lourds et tirés.
Le trot de sa monture lui broyait le coxis à chaque pas du cheval et le stress d'arriver en retard ne faisait qu'accentuer ses différents maux.

Lorsque la belle d'Irissarri se retourna, son cœur se mit à battre la chamade, chaque vision de celle-ci l'emplissant d'une joie et d'un bonheur soudains.
Réfléchissant rapidement au chemin parcourut et à la dernière ville traversée il lui répondu le souffle court.


He bien... Je pense que... nous devons nous trouver à deux... voir...trois jours... si... si nous demeurons à cette allure.
Il nous faut... trouver une solution... vite...


La solution était simple, changer de monture à chaque village... Mais il savait que la belle refuserait d'abandonner la sienne...
Elizabelle
La jeune fille lança un regard catastrophé à son compagnonde route. Trois jours ? Non mais il était malade ? Elle espérait pour lui qu'ilse trompait dans son estimation car sinon ce serait un désastre... Il était temps de prendre des dispositions drastiques pour arriver à l'heure. Il ne serait pas dis qu'une Irissarri arriverait en retard. Talonnant sa jument épuisée, elle lalança au petit trop, mais cette fois, au lieu de suivre la route, elle coupa à travers champs. Certes, cela entrainait le désagrémentde récolter plus de bout sur leur tenue, mais vu l'état dans lequel ils étaient déjà, cela ne pouvait pas être pire.

Alternant un trop régulier et une marche pour laisser récupérer leurs montures, ils progressèrent aussi vite que possible à travers les paysages valonnés. Et le desespoire commença à etreindre l'Ange alors que le soleil se couchait et que le domaine n'était toujours pas en vue. Sa jument était au bord de l'effondrement, et elle-même ne tenait sa tête droite qu'avec difficulté. Il fallait s'arrêter pour quelques heures, quitte à se lever avant l'aube pour repartir. Le frêle corps n'était pas fait pour endurer tant d'effort, les privations qu'elle endurait depuis des années voyaient enfin leurs lourdes conséquenses.

Eliabelle se laissa descendre de selle, tombant à genoux tant ses jambes affaiblies ne pouvaient plus supporter son poids pourtant digne d'un moineau. Et en plus, cela la faisait souffrir. Finalement, elle s'écarta un peu, avant de s'effondrer au pied d'un arbre. Elle n'avait pas la force de prendre sa cape pour se couvrir, tant pis, elle dormirait comme ça. D'ailleurs c'est ce qu'elle fit. Elle plongea dans un sommeil sans rêve.

Le réveil fut un peu étrange... Eliabelle ne rêvait pas pourtant elle entendait des cloches sonner. Ce qui était un peu étrange car elle savait s'être endormie au milieu d'un champs, au pied d'un arbre. Elle avait beau avoir dormi, elle se sentait épuisée. Les yeux gris s'ouvrirent pour découvrir avec consternation que le soleil était déjà levé. Pas de beaucoup mais suffisemment pour être alarmant. Elle se retourna pour voir où était Nikolaï et se retrouva nez à nez avec le jeune homme encore endormi. Que faisait-il si près d'elle ? Il semblait frigorifié et visiblement épuisé. La cape qui les couvrait était la sienne, il l'avait visiblement partagépour ne pas qu'elle prenne froid.

Elle ne savait pas trop quoi penser de lui. Parfois il était arrogant à faire vomir, parfois il était gentil et prévenant. L'Ange devait reconnaitre qu'il ne l'effrayait pas tellement, peut-être parce qu'il était un peu plus jeune qu'elle. Au fond, elle l'aimait bien, même si elle ne l'aurait reconnu pour rien au monde. Elle se pencha sur lui comme pour déposer un baiser sur son front, mais elle fut interrompu par la voix paysanne d'un vieil homme.


Pour sûr que s'doit être agréable de batifoler dans les champs mam'zelle, mais vous et votre tourterau devriez aller roucouler ailleurs. S'pas un endroit pour faire des petits.

Les joues rouges de confusion, Elizabelle se leva rapidement, grimaçant quand son corps endoloris lui rappela sans ménagement qu'elle en était à sa cinquième journée de voyage. Elle poussa fermement du pied son blond compagnon pour le réveiller, sans grand succès.

Nous ne... rooucoulons pas... Nous sommes en route pour le domaine de laVicomtesse Sofja Jagellon. Savez vous si nous sommes encore loin ?

La Vicomtesse ? Pour sûr ! Z'etes sur ses terres Mam'zelle. Encore une lieux par là et vous devriez appercevoir le château. Mais y aura bientôt plus personne Mam'zelle, elle se marie, alors pensez qu'elle voudra pas être en retard à la messe.


Apprenant la nouvelle, Eliabelle poussa un cri de joie ravi et secoua fermement le jeune homme. Benit soit le Trés-Haut qui a donné aux hommes un sens des distances désastreux.

Nikolaï ! Vite ! Reveille vous ! Il est tard ! Nous sommes presque arrivés ! Il dit que nous sommes à une lieu de chez votre soeur ! Allez ! En selle !

L'idée d'arriver bientôt lui redonna de l'energie. Si bien qu'à peine le jeune homme réveillé, elle se mit en selle. Offrant un beau sourire à l'homme qui l'avait informé, elle lança sa jument dans un dernier galop dans la direction indiquée. En peu de temps, le domaine se profila à l'horizon. Elle entendait les cloches qui commençaient à tinter, annonçant le mariage à venir. Elle pressa encore plus sa monture pourtant déjà érintée de fatigue et finalement, ils stoppèrent tous dans la cours devant le château alors que régnait en ces lieux beaucoup d'agitation. Un serviteur s'avança et lui demanda ce qu'ils voulaient, ne reconnaissant visiblement pas le frère de sa maîtresse sous sa couche de crasse, et pensant sans doute à des mendiant ou à de simples messagers.

Je suis Elizabelle d'Irissarri, couturière aux Doigts d'Or, j'apporte la robe de mariée de la Vicomtesse Jagellon.

Le serviteur eut un doute, mais on ne pouvait guère lui en vouloir au vu de l'apparence extérieur de la jeune fille. Entre la poussière, la boue, les feuilles et l'herbe prises dans ses boucles brunes en batailles, elle ressemblait à une sauvageonne plus qu'à une couturière. Mais dans le doute, il fit prévenir sa maitresse, lui demandant de patienter dans la cour, histoire de ne pa salir le sol propre... Ce quiétait bien dommage car Elizabelle se serait bien effondrée sur une chaise, ses jambes ne la portant plus qu'avec difficulté.
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Boskdeportkar
[Sur le parvis]

Il etait temps que je me rende au pied de la Cathedrale. Mon majordome et la mère de Fantine m'accompagnait. J'avais confié mon épée à P'tit Jacquot.
Aujourd'hui, j'allais etre exposé, et je preferai prendre les devants.
Les cloches se firent de plus en plus virulentes à mesure que je me rapprochais du parvis.
Je reconnus quelques personnes de Bourga, et une bonne partie de mes gens à qui j'avais bien sur donner congés. Ils me faisaient l'honneur de leurs plus beaux et modestes habits, et je les saluai avec bonté et remerciements.
P'tit Jacquot me fit un clin d'oeil, et m'emboita le pas.

Encore quelques pas, et le parvis s'etendit devant moi. Je m'immobilisai devant la grande maison du Tout-Puissant, face à la beauté de cette construction. J''etais etonnament serein malgré l'evenement qui m'attendait. J'etais confiant en la présence de ma Marraine en ce jour béni.

A peine le temps de scruter autour de moi les visages connus, que je fus apostrophé par un homme dans la foule des badauds.
Un accent italien qui parlait le francais comme une vache espagnole.


"Bastardo !!! Bastardo !!! Crois-tou qué yé séré pas la en ce iour ?
Sofja
[Toujours à Bellegarde en Marche, H -3]


La chemise, en fine toile de lin, était blanche « comme fleur des prés » avec une légère teinte de safran qui n'était pas désagréable. Son luxe ne consistait qu'en petits plis d'un effet charmant. Elle était ornée d'une broderie d'or aux manches et au cou, malgré ce qu'avait pu entendre Sofja du prédicateur qui tonnait, l'an passé, si fort contre le luxe de l'habillement féminin et prétendait que certaines chemises coûtaient plus cher que le surplis d'un prêtre. Tout le monde n'avait pas fait vœux de chasteté ou de simplicité. Elle aimait trop les beaux tissus pour cela mais aussi les porter.

Alors qu'elle allait passer sa robe argentée, voilà qu'on tonna dans la maison. Qu'était ce ce remue-ménage ? Sofja, malgré sa tenue sortie de sa chambre et aperçut Elizabelle et Nikolaï en bas des escaliers.


Ahhhhhhhhhhhhh Elizabelle, vous êtes là !!!! Ma sauveuse.

La Vicomtesse descendit les escaliers quatre par quatre et tomba dans les bras de la jeune femme, sa sauveuse était là mais un peu bancale. Elle l'a rattrapa donc avant qu'elle ne s'écroule.

Mon dieu, mais dans quel état êtes-vous ? Que vous est-il arrivé ma chère ?

Son regard tomba sur son frère, qui n'était guère mieux.

Mais toi aussi !!

Ses yeux allèrent sur l'un et sur l'autre, complètement ébahi.

Bon, je crois que vous avez besoin tous deux d'un bon bain, de manger et de vous revêtir convenablement. Ne vous préoccupez plus de rien, demander tous ce que vous voulez aux servantes qui vont s'occuper de vous, d'accord ?

Deux servantes s’avancèrent vers Elizabelle et Nikolaï et les emmena vers leurs chambres respectives tandis que d’autres s’occupèrent de monter de l’eau chaude et quelques mets pour se restaurer.
De son côté, Sofja retourna dans la sienne pour terminer sa préparation puisqu’elle avait maintenant SA robe de mariage. Carolina sortie délicatement la robe du paquet, Sofja resta sans voix tellement qu’elle était juste parfaite ! Elizabelle était un ange aux doigts d’or.

C'était le vêtement des grandes fêtes qu'on ne portait pas plus de vingt fois par an. Par-dessus sa chemise elle revêtit une belle chemisette, très légère, en soie couleur or, qui était légèrement resserrée au niveau des poignets. La robe était d’un rouge bordeaux, le tissu était lourd mais souple. Par-dessus, le corsage vert était collant, mettant en valeur la poitrine de la jeune femme. Cette pièce de milieu se lacer par derrière comme le corsage lui-même dont elle formait le prolongement et était serrée autant qu'il était humainement possible! Les manches, très larges et forts longues, traînent jusqu'à presque terre. Toute l'encolure de ce bliaut d'apparat était ornées de larges galons d'or et d’hermine; les manches, munies du même galon, étaient tailladées et coupées. Mais ce qui frappait surtout, c'était la ceinture d’or, magnifique. Un orfèvre y avait enchâssé des topazes.

Pendant le temps qu’on l'habillait, Sofja s'était contentée d'une chaussure découverte destinée à la chambre, ses eschapins, il lui faut maintenant mettre ses souliers de noces, deux petits souliers très étroits, à bec pointu, en beau cuir de Cordoue brodé d'or. Sur sa tête, on lui ajusta un hennin de couleur vert et or comme le corsage ainsi que de deux boudins rouge tels que la robe. Le bord était cerclé d’or. Un grand-voile trainait à terre.

C'est fini, la toilette de noce était achevée. Ici, le luxe éclatait !




[H -2, Départ de Bellegarde en Marche]


Un dernier regard sur le miroir. Sofja était très satisfaite de ce chef-d’œuvre. On lui rajouta le dernier détail, un merveilleux collier de topaze pour garnir son cou.

Les chambrières restaient bouche cousue tellement que leur maitresse était sublime. La Vicomtesse était des plus heureuse, elle était prête à se rendre à la Cathédrale de Limoge épouser l'homme qui faisait battre son coeur depuis tellement d'années.


Qu’on prépare la calèche, nous allons à la Cathédrale. Aller voir si Elizabelle et Nikolaï sont prêts.
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Eloin
Ce n'était point l'abbesse qui sonnait les cloches, cette foys, mais Gabriel, l'enfant de chœur qui l'assisterait ensuite durant la cérémonie. Tirer sur la corde commandant la cloche de l'église de Bourganeuf passait encore, mais ce n'était plus possible à la cathédrale, elle n'avait plus assez de forces pour cela, d'autant plus que le grand édifice était pourvu non point d'une, mais de trois cloches !
Et puys, vu la vesture qu'elle portait ce jour, point question de risquer une salissure ou une déchirure par un geste inadapté à la beauté et la délicatesse de la tenue ! Cousue pour l'occasion par une des plus talentueuses couturières des Doigts d'Or, le tout luy avait couté une petite fortune, hors de question donc, de l'abîmer !

La moniale se trouvait, pour l'heure, dans la sacristie, achevant les tous derniers préparatifs de l'office qui aurait lieu ce jour. Un mariage, et point n'importe lequel à ses yeux, puisque ce serait son premier en tant qu'évesque, et pour unir une bourganiaude pour laquelle elle avait grand respect : la vicomtesse de Bellegarde-en-Marche.
Aussi la cistercienne avait-elle voulu que tout soit parfait, vérifiant elle-mesme le moindre petit détail de la décoration : les bouquets de fleurs accrochés au bancs, une allée sur deux ; la propreté de la nappe de lin immaculé recouvrant l'autel, rebrodée du blason du diocèse ; le cierge, le calice et la coupelle, posés sur l'autel ; le Livre des Vertus posé sur son lutrin à dextre de l'autel, ouvert à la page de la lecture qu'elle comptait faire ; le pain et le vin de la communion, présentement dans la sacristie, serait apporté en temps voulu par Gabriel ; et une chorale de novices, arrivés la veille de l'abbaye de Noirlac, qui achevait ses vocalises dans les jardins épiscopaux, et qui entreraient dans la cathédrale une foys que les cloches se seraient tues.

Une foys certaine que tout était en place, et qu'elle n'avait rien oublié, l'évesque de Limoges quitta la sacristie, traversa la nef, et ouvrit en grand les deux lourdes pans de bois qui formaient la porte d'entrée principale de la cathédrale.
Le sénher Bosk se trouvait jà sur le parvis, et, plus loin, un couple descendait d'un coche. Eloin voulut saluer le futur époux, mais ce dernier fut bientôt interpellé par un homme à l'accent à couper au couteau ! Elle resta donc devant les portes, maintenant grandes ouvertes, et attendit l'arrivée des invités, et, plus tard, de la promise.

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Héraldique
Boskdeportkar
Je me retournai vers cette voix si familiere.

"Giacomo, vieux bandit ! Ah quel plaisir de te voir !"

Je marchai vers lui.

"Marcous ! mon vieil ami !"

Quel abrazo ! Depuis le temps que l'on ne s'etait vu. Nous avions grande joie à nous retrouver. Et l'emotion du jour y etait pour beaucoup.

"Ah Giacomo, il n'y a que toi pour m'appeler encore Marcus ! Et seules les rues de Rome s'en souviennent peut etre encore. C'est la providence de te voir en ce jour béni. Mon frère n'a pu venir parce que son epouse est fort malade, et Aristote apres avoir entendu mes prieres ce matin , t'envoie toi, toi que je considere comme mon frere. "


"Ah, mah ! jé souis honoré qué tou mé voa comme un frere. Mais dis donc, où y est donc ta promiche ? Elle te fait pachienter !!"


Nous discutames ainsi quelques minutes du passé du present, et j'etais ravi de le voir à mes cotés pour ce jour unique.

Je lui désignai Ptit'Jacquot, qui portait mon épée, il m'informa qu'il avait sur lui de quoi se défendre, mais ne pensait pas que nous en aurions besoin car nos ennemis auraient pu agir plutot, et il avait ete tres discret dans son enquete au fil des mois.

"Bon, et bien reste aupres de moi pour la cérémonie, tu es habillé comme un troubadour, et ton accent fera merveille aupres de ses dames, mais sois correct ou attend la nuit si tu veux faire des folies. Je vois que Dame Eloin qui préside la cérémonie est là, je vais la saluer. A tout à l'heure."

"San Angelo ! Ié hate dé voir ta fianchée, yé chupose qué tou as touiours bon gout pour les femmes".

Incorrigible ce Giacomo.

J'avais encore le sourire aux lèvres apres cette heureuse rencontre, et je m'approchai de Dame Eloin, car les portes de la Cathédrale s'ouvrait.

"Chère Abesse, vous voyez devant vous un homme heureux, impatient certes mais heureux, de par votre présence et votre devotion, de par l'importance de cette ceremonie qui enfin officialisera devant le Tout-Puissant un amour qui a du resté dans l'ombre pendant plusieurs années."


J'aurais presque embrassé Dame Eloin, tellement mon coeur debordait de satisfaction, et je ne restais pas en place d'ailleurs.

"Y a t il des details de dernieres minutes à regler ? J'attends encore pour ma part, ma marraine , Dame Auxanne ... et la Mariée !
J'espere qu'elle fait bonne route.
Elizabelle
Finalement, on les avait introduit dans l'entrée. La Vicomtesse descendit promptement les marches, visiblement plus que soulagée de les voir arriver, et pour cause. Mais son étreinte pour le moins surprenante faillit avoir raison des dernières forces de l'Ange. Cela aurait été d'un chic si elle s'était effondrée avec la noble dame dans ses bras. Mais elle fut sauvée par l'impatience de la future mariée de découvrir sa tenue. Et quand elle l'envoya dans une chambre pour prendre un bain et manger un peu, pour la peine, elle aurait bien embrassé le sol à ses pieds... Sans exagéré !

Elizabelle adressa un doux sourire à Nikolaï avant d'emboiter le pas à une servante. Elle se savait affreuse, et il allait falloir tout l'art de la servante pour réussir à lui donner un aspect propre et digne de son rang... Surtout que visiblement, Sofja tenait à ce qu'elle assiste au mariage. Elle abandonna ses vêtements souillés avec plaisir, préférant les jeter au feu car elle ne les remettrait plus. Elle se plongea dans la bac d'eau chaude avec un soupire proche de l'extase. Après cinq jours passés en selle, c'était un luxe rare. La servante fut d'une efficacité redoutable. Si bien que moins d'une heure après, l'Ange ressemblait enfin à son surnom. Les lourdes boucles brunes n'étant pas tout à fait sèches, elle se contenta de les retenir avec un ruban bleu, les laissant cascader dans son dos. Puis elle passa sa robe de velour bleue, la seule qu'elle eut emporter en plus de la livraison.




Je suis prête...

Elizabelle se sentait mieux après ce bain même si elle n'aurait pas volé un peu de sommeil. Prenant une inspiration, elle s'engagea dans l'escalier pour rejoindre la Vicomtesse, resplendissante dans sa tenue de mariée. La jeune couturière était fière de son travail.

Vous êtes magnifique Dame Sofja. Je vous donne tout mes voeux de bonheur. je suis vraiment navrée pour le retard... Nous avons eut... Un accident... Plusieurs des chevaux étaient blessés... Finalement nous nous sommes résolus à venir à cheval et cela a été plus long que prévu...

Elle choisit de rester évasive sur l'accident pour le moment, pour ne pas inquiéter la jeune mariée. Et elle n'osa songer aux nombres de jours de retard qu'ils auraient eu s'ils étaient venu en attelage. Finalement tout se passait pour le mieux.
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Auxanne
[Blaye, Quelques jours avant]

Ravie de recevoir un pli venant de son filleul, Auxanne savait que la date fatidique se rapprochait.
Elle ouvrit donc la lettre d’une joie impatiente.
Ne fut elle pas surprise que la cérémonie tant attendue vu finalement a quelques jours.

Sans attendre elle chargea ses malles emportant le strict nécessaire, pour se rendre au plus tôt après de ses amis.

[Limoges, au petit matin]

Le jour venait à peine de se lever lorsque Limoges pointa à l’horizon.
C’était pour elle toujours un sentiment étrange de se retrouver dans cette capitale qui fut autrefois qu’un lopin de terre perdu au milieu du Limousin.
C’est avec soulagement qu’elle pu rejoindre, l’auberge que lui avait conseillé Bosk dans son lettre pour y faire un brin de toilette après s’être reposer quelques heures.

[Aux abords de la Cathédrale]

Les améthyste scintillants a son cou ressortaient sur une robe d’un rose assez pale, ses cheveux arranges dans un peigne tombaient en cascade du cote gauche.

Elle s’avança vers les marches du parvis, d’espérant voir des gens connus s’afférer la bas.
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Nikolai_jagellon
long du voyage. Il souffrait et cela se voyait dans ses traits...
A taton, il descendit de sa monture et tenta de se repérer à l'aide sa mémoire dans la cour du domaine... Lorsqu'ils arrivèrent, Nikolaï ne voyait plus rien à cause la poussière reçut tout au

Sa sœur arriva et s'occupa principalement de Elizabelle, ce qui lui permit de s'éclipser doucement vers sa chambre sans inquiéter la mariée de son état.
Les escalier paraissaient interminables, de même que les couloirs, se cognant quelque fois à une personne ou à un meuble, il finit sa course dans une pièce du château, entièrement perdu...

Par chance, la servant chargée de le préparer l'avait suivit.


Monsieur, veuillez me suivre, vous paraissez en bien piètre état, je m'en vais vous préparer pour la cérémonie...

Une heure plus tard, il était prêt, ses yeux étaient encore rouges et les traces de fatigue, pourtant masquée par quelques fards, se voyaient à œil nu.
Sa nouvelle tenue signée par la grand couturière Attia le rendait plus âge et démontrait enfin à chacun que ce n'était pas un paysan.




Fiers de lui, il descendit et rejoignit sa soeur ainsi que la douce Elizabelle...
Sofja
[Sur le départ, on arrive !!]


La Vicomtesse regarda la jeune couturière descendre avec une robe qui, pour sûr, n'était pas dans son catalogue et qui lui allait très bien. Décidément elle promettait beaucoup.

Dame Elizabelle vous êtes à ravir et je vous remercie grandement pour tous ce que vous avez fait. Sans vous ce jour aurait été bien triste.

Sofja était très fière de porter une telle robe qu'elle se mit à tournoyer sur elle mesme pour que la couturière valide sa tenue. Puis son rayonnant visage se transforma rapidement par des traits bien sombres.

Il va falloir me raconter tout ça, car je n'arrive pas à comprendre pourquoi vous êtes arrivés avec mon frère.

D'ailleurs en parlant du loup, le voilà qui arriva avec une tenue commandée tout fraichement aux DO.

Nikolaïïï, mon cher frère, tu es radieux. Cette couleur te va très bien.

La famille était au complet, il ne fallait pas tarder si ils ne voulaient pas arriver en retard.

Venez tous les deux, vous allez me raconter cette histoire dans la calèche. Nous aurons le temps avec les 1h30 de route.

Ils se dirigèrent vers la sortie ou une belle calèche blanche, décorée de quelques fleurs les attendait. Les chevaux étaient passés également au toilettage, de belles tresses avaient été faite sur leurs crinières.
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