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[RP] Cathédrale de Limoges : Mariage d'Asarine & Balian

Eloin


Cathédrale de Limoges, le vingt-huit juillet quatorze cent soixante, en milieu de matinée.


Parée de sa robe d'office, l'abbesse quitta le palais épiscopal au seing duquel elle séjournait lors de ses visites à Limoges. Elle traversa le cloître qui séparait le palais des jardins épiscopaux, longea es derniers, et entra dans la cathédrale par une petite porte qui donnait dans la sacristie. Le réduit passé, elle pénétra dans le chœur du lieu sainct, et gagna l'entrée par l'allée principale de la nef, avant de franchir le portail. Elle laissa les deux portes ouvertes en grand, signe visible qu'elle était prête à recevoir les protagonistes du jour et leurs invités, puys fit signe au bedeau d'aller sonner les cloches.

Et, alors que les premiers coups de carillon retentissaient dans toute la ville, l'abbesse vérifiait la disposition des objets du culte sur l'autel ; déposait dans la coupelle prévue à cet effet le pain aux amandes et aux fruits confits qu'elle avait confectionné pour l'occasion ; versait dans le calice du vin de Noirlac, dont la cuvée était bonne sans estre exceptionnelle. Sur le sol, des fleurs séchées avaient été épandues quelques heures auparavant, afin d'assainir et de parfumer l'air, des petits bouquets de fleurs de saison avaient été noués aux bancs donnant sur les allées, à raison d'un sur deux ; un gros bouquet égayait l'autel recouvert d'une nappe d'un blanc immaculé rebrodé des armoiries du diocèse ; et les vitraux les plus accessibles avaient été nettoyés pour mieux faire passer la lumière d'une journée qui s'annonçait radieuse.

Meschuy était jour d'épousailles...

_________________

Héraldique
Euzen
        « Rancune : Une maladie qui ne pardonne pas. »
        De Guy-Guy Bouzoune


    Et Aristote savait que le Corniaud pouvait l’être !

    Sa rancune s’était déjà portée sur nombre de personne et actuellement, c’est contre sa marraine qu’elle était entièrement tournée. Qu’importe les jours passaient, il n’arrivait pas à lui pardonné le bâtard qu’elle portait. Elle le connaissait pourtant, elle connaissait la souffrance que se statue pouvait apporter à un enfant mais non … Dans ce qu’il appelait de l’égoïsme simple, elle avait préféré son propre bonheur à celui de son enfant. Pis, ce choix fait, elle n’avait même pas eu le cran de demander au père de renoncer au petit, pour le bien de ce dernier, afin que, né dans le mariage, il ne connaisse jamais sa véritable condition et soit élevé par le mari de sa mère. Un père était capable d’accepté cela pour son fils, le borgne en savait quelques chose …

    Et pour rien arranger, prenant sa … condition… pour excuse, la dite marraine s’était fait de plus en plus rare au point que, même sa jeune nièce, venu s’installer à Limoge pour être près d’eux, ne réussisse jamais vraiment à la voir. Victoire, en tant que suzeraine de la future mariée, avait fait son devoir en imposant un mariage à cette dernière. Mais le Navailles le savait, elle avait été blessé par le silence qui avait suivi cette injonction. Soir après soir, il voyait la jeune fille veillait la porte du coin de l’œil dans l’espoir que … Et sa déception était visible un peu plus chaque jour, mettant la patience et les nerfs du Corniaud à rude épreuve. Mais il s’était tue du moins jusqu’à qu’il ne croise inopinément celle qu’il tenait pour responsable. Il n’avait pas été tendre avec elle et n’en portait aucun remord. Et cela ne changerait pas, pas tant qu’elle ne changerait elle-même …

    Un pied posait sur le perron de l’église, l’œil rivé sur l’intérieur, il devait reconnaitre que cette situation ne lui plaisait guère, pire, elle le blessait. N’avait-il pas suffisamment estimé Asarine pour faire d’elle sa marraine ? Mais l’estime ne devait pas être réciproque, pour qu’elle prenne si peu de peine pour lui, pour eux. Heureusement, son parrain s’en tiré à meilleur compte. Mais sur de cette rancune qui le tenait et frustré que leur rencontrer n’est presque rien changé … Si ce n’est un brève visite en taverne pour sa cousine … Il avait pris la décision de ne pas en rester là. Qu’importe que la future mariée lui en veuille pour la prochaine décennie, il n’avait pas l’intention de l’épargner et cette petite vengeance, il l’avait mise en place quelques jours auparavant …


      ***Flash Back***

      Il était alors installé à son bureau, une liste d’invité sommaire devant les yeux, une pile d’invitation à droite. Une plume, de l’encre, un cachet et de la cire à gauche … La situation parlait d’elle-même, il envoyait les faire part à tout à chacun. Mais sur le vélin que lui avait confié son père, un nom le froissait, un seul. La surprise avait été de taille de le voir là, écrit. Il pensait son père du même avis que lui quant au crédit à porter à cette personne … Il s’était apparemment trompé.

      En premier lieu, il avait songé faire parvenir un mot à Balian, lui stipulant que, s’il désirait la voir à son mariage, il n’avait qu’à l’inviter lui-même ! Mais il n’en avait rien fait car, avant qu’il n’est pu, une autre idée lui était venu. Beaucoup plus risqué mais tellement plus jouissive. Avec cette affaire, il ferait une pierre deux coups !

      Alors vous pensez, il n’avait pas hésité longtemps de Montbazon. La pile d’invitation plié et sceller, la dernière lui resta dans les mains un moment. Devant lui, deux lettres, parfaitement semblable à toutes celles qu’il avait écrit, un nombre incalculable de fois, avant. Identique à un détail près : le nom de l’invité. Dans les deux cas, s’était une femme mais il appréciait l’une autant qu’il détestait l’autre.

      Catherine Elisabeth VS Noellie.

      Le combat était inégal et sans surprise de fut la jeune comtesse qui remporta la bataille. Joignant la missive au courrier, il scella se dernier avant de saisir le second et le bruler lentement à la flamme d’une bougie. Son larcin serait certainement découvert, mais il en avait cure. Il ne pourrait jamais nié d’avoir volontairement inviter la blonde mais rien ne prouverait qu’il avait intentionnellement, oublié la brune.

      Les courriers c’est si vite perdus …


      ***Fin du Flash Back***


    A présent, il patientait, presque soulagé de voir se jour enfin arrivé. Après, adviendra que pourra pour eux, il ferait sa propre vie et avait ces propres soucis à réglé. Il pourrait, dès la sortie de la messe annoncé, se consacrer entièrement à eux. A cette pensée, il coula un regard sur la jeune femme qui l’accompagnait. La tenue qu’elle portait, était un cadeau confectionné de longue date et son … nouvel état … avait nécessité quelques brève retouche. Pourtant, à moins de la connaitre comme il la connaissait à présent, rien ne laisser deviner son secret … leur secret. Qui n’en serait plus un dans quelques heures …

    - Vous êtes superbe ...

    Le bras de la jeune baronne sous le siens, il esquissa un léger sourire avant de se tourner vers la place de l’église. Son père ne tarderait surement pas. Victoire non plus. Abigail, qui les avaient accompagnés, jouait tranquillement à quelques mètre d’eux. Le pari était lancé pour la suite des invités. Mais soudain, une pensée lui vient … Depuis quand n’avait-il pas assisté à une cérémonie en étant sobre ? Longtemps mais aujourd’hui, comme le lui avait si justement fait remarqué Augustin la veille avant qu’ils ne se séparent : Il avait besoin de toute ces facultés s’il désirait sortir vivant de cette journée …

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Jehanraphael
Jehan, en homme sage qu'il était devenu, s'était préparé tôt pour arriver en avance à la cathédrale. Il avait pris du temps pour s'habiller, pire qu'une femme, et se parer d'un bliaud, d'un surcot et d'une cape, les couleurs rouge et or élégament réparties entre les différentes pièces de vêtement. La cape était tenue par une fibule en or, agrémentée d'une petite pierre pourpre. Ses cheveux aux boucles légères sont libres. Il s'assure plusieurs fois de sa tenue correcte, soucieux de paraître beau aux yeux d'une jeune blonde qui ne semble pas le laisser indifférent.
Il décide de se rendre à pied au lieu saint, seul, pour profiter un peu de l'air matinal. Sa soeur viendra surement avec son fiancé. Lui est malheureusement encore célibataire.

Ses bottes foulent les pavés, et il ne tarde pas à se retrouver place de la cathédrale. Il y aperçoit une tête connue et s'avance en levant la main pour qu'Euzen le remarque.


Cousin !

Ses yeux bleux s'attardent sur la femme qui l'accompagne. Par politesse et réellement sans arrière pensée -c'est qu'il a changé le Jehan- il attrape la main de la blonde dont il croit deviner l'identité, pour y déposer un baiser léger.

Baronne... ?

C'est presque une question. Après tout, il n'en est pas certain, il ne l'a jamais rencontrée, mais en a tellement entendu parler...

Comment allez-vous ?
Flora
[Sur les routes, en direction de Limoges]

- Jakles, vous savez qu'on va presque être en retard et on doit encore aller se préparer pour la cérémonie et qu'aussi je n'aime pas les chevaux, mais si vous pouviez le faire aller plus vite, ce serait vraiment génial !

Oui, la jolie fleur commençait à s'agacer de la lenteur à laquelle ils avançaient. A ce rythme, ils finiraient par arriver le soir et ça, ça n'allait vraiment pas le faire ! Ils devaient tous être là pour la cérémonie ! Tous ceux qui étaient partis à Lodève pour un court séjour. Noëllie avait-elle été invitée ? Flora avait préféré ne pas lui poser la question, de peur de la blesser. Dans tous les cas, Dorian le blondinet serait là pour lui tenir compagnie.

Sautillant presque sur le cheval, assise derrière Jakles, elle aperçut Limoges. "Enfin!" se disait-elle ! Enfin elle retrouvait la ville qu'elle préférait, enfin elle allait revoir sa famille qui lui manquait tant ! Ce n'est pas qu'elle n'avait pas apprécié Lodève, bien au contraire. Mais Limoges était son chez elle désormais. Sa famille allait-elle la trouver grandie ? Grandie dans le sens qu'elle a muri ? Tant de choses s'étaient passées à Lodève. Tant de choses dont la demande en mariage de Jakles. Rien qu'à cette pensée, la jeune femme rosit. Tout serait révélé le jour-même au moment opportun.

[Dans Limoges et chez Balian]

Les portes de Limoges passées, ils se rendirent directement chez Balian où toutes les tenues les attendaient. Descendant en première, elle indiqua à Jakles de la suivre et se rendit dans sa chambre. Une fois arrivée, elle ouvrit son placard et sortit la tenue de Jakles et sa robe. Elle lui tendit sa tenue et garda sa robe en main.

-Eum... tenez Jakles, voici votre tenue.. Je .. Vous pouvez vous changer ici, j'irais me changer dans la chambre d'Ambre et Rose... On... se retrouve dans la cour quand nous avons fini, d'accord ?

Sans attendre de réponse, elle lui sourit, fila se changer et se coiffer. Ceci fait, elle se rendit dans la cour où il devait surement l'attendre. Elle le rejoint, un peu timide et lui prit son bras.

-Nous y allons ?

Soufflant un coup, ils allèrent à la cathédrale en espérant ne pas être en retard. Le chemin se fit rapidement, la cathédrale de Limoges n'était pas si loin que ça.

[Sur la place de l'église]

Une fois arrivés sur la place de l'église dans des tenues parfaitement accordées, Flora sourit en grand en apercevant Euzen, l'un de ses cousins, celui qui l'avait pris sous son aile quand elle est sortie du couvent, celui qui avait pris soin d'elle et celui qui prenait certaines décisions à sa place. Dont l'une d'elle sera révélée plus tard. Euzen était accompagnée par la baronne, une jeune femme que Flora appréciait beaucoup. Avec eux, se trouvait un autre cousin, Jehan, le jumeau de Victoire. S'approchant d'eux, accompagnée de Jakles, elle les salua.

- Bonjour Euzen, Nahysse et Jehan ! J'ai presque cru que nous allions arrivés en retard... Comment allez vous tous ?
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Malone
L'ennui quand on a deux familles, c'est qu'en porter les couleurs est souvent laborieux. La chance de la blonde dans cette affaire, c'est qu'avec une dominante de gueules, de l'or et de l'argent (ou du blanc, doucement les dépenses !), elle parvenait à réunir les couleurs de ses deux familles. L'autre élément de chance en sa faveur, était qu'elle avait récemment fait faire une tenue de cérémonie à ces couleurs, "au cas où" ... A renouveler, donc.

A son arrivée à Limoges ... décidément, les cousins limousins n'avaient de cesse que de l'amener vers les églises ! Euzen, Nahysse, Flora, l'inconnu du baptême de Jehan Raphael, et ce dernier, ainsi que la petite qu'on trouvait régulièrement dans les bottes d'Euzen. Sourire radieux, c'est qu'elle était réellement heureuse de revoir tout ce petit monde, et salutations de rigueur, tout en tâchant de se placer dos au soleil, et face aux autres en même temps. Tout un programme !


Mes cousins et cousine, Baronne, demoiselle, messire ... Bonjour !
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Jakles
[Dans la chambre de Flora]

Il la regard sortir avec sa robe bleue dans les mains. L' habitude de lui ouvrir les portes était tellement ancrée en lui désormais qu' il dût se retenir pour ne pas le faire une fois de plus.
Quelques secondes après qu' elle soit sortie, il soupira doucement. Il prit également le temps de regarder un peu l' endroit, curieux comme un gosse. Il sourit en coin en parlant un peu tout seul :


Je me demande si elle veut que je me fasse écarteler le jour du mariage de Balian... Si quelqu' un l' a vue me faire rentrer ici, elle va en entendre !


Il ricana un peu avant de regarder sa tenue qu' il avait étendu sur le lit de la jeune femme. Il hocha pensivement la tête et finit par entreprendre de la mettre, bien décidé à pas trainer, faudrait pas qu' elle revienne quand il est encore occupé ou sa belle robe bleu fâchera avec le rouge cramoisi de ses joues pour le reste de la journée.
Il l' enfila et attendit un bon moment, mi-couché sur le lit, avant de se rappeler qu' elle lui avait donné rendez-vous dans la cour. Il bondit d' un coup et se pressa d' arriver à la cour, où il arriva finalement en même temps qu' elle. Quoiqu' en dise le cousin... Pour le temps de préparation, elle est plus une femme qu' une fille!

Il s' arrêta avant qu' elle ne le voit pour l' observer un moment à son aise. Sa robe était superbe, elle valait amplement l' attente. Ca faisait quoi... 3 semaines que le jeune homme attendait de la voir? Vu d' aussi loin qu' il était, il ne pouvait pas voir les détails de la robe, mais un sourire gourmand étirait ses lèvres tout de même.

Jakles s' approcha en souriant plus innocemment, la voyant déjà intimidée. Elle prit son bras et il lui glissa un mot doux à l' oreille pour la détendre un peu durant la route.


Ca valait le coup d' attendre, ma donà. Vous êtes superbe...

Il lui sourit doucement, l' œil brillant qui le caractérise quand il est ému ou content, selon les situations.


[ Arrivant sur la place de l' Eglise, accompagné de Flora]

Et vous pensiez qu' on était en retard... Tsss

Devant eux se tenaient Euzen, certainement accompagné par la jeune femme qu' il n' avait jamais vue, ainsi que Jehan, qu' il avait vu une fois précédemment. Jakles serra les mains des hommes et baisa la main de celle que Flora avait appelée Nahysse... Bien sur, Nahysse. Elle lui en avait déjà parlé, évidemment! Il est agréable de pouvoir mettre un visage à un nom, et elle ne dérogeait pas à la règle. A peine les avait-il tous salué qu' une autre demoiselle arriva. Il n' allait pas échapper aux présentations...

Il sourit avant de prendre la parole :


Bon...jour à vous, donà, je suis Jakles. J' ai été...Hmm... invité par Flora à l' accompagner pour ce bel évènement.

Il tourna la tête lentement vers la dernière citée, en souriant un peu en coin.
Leandre_


[Cathédrale de Limoges]

Une fois n'etant pas coutume, le blond, vêtu d'une simple tenue de fête arrivait en retard, lui qu'on avait éduqué dans la précision militaire... Il trempa le bout de ses doigts dans le bénitier, puis se signa et avança dans la nef de la cathédrale.

Il découvrit rapidement son cousin Euzen, qui l'avait si aimablement accueuilli depuis son arrivée à Limoges, à qui il adressa un signe de tête puis, soudain, une pensée fulgurante traversa son esprit.


Est elle ici??

Il pensait à sa soeur Mathilde, de laquelle il s'était vu séparé alors qu'elle n'était qu'un nourisson de quelques semaines, il y avait plus de dix et huit années.

Du haut de ses presque deux toises, il jeta un rapide coup d'oeil sur l'assemblée, reconaissant vaguement quelques visages connus il y avait un siècle, lui semblait il.

Euzen lui avait dit que sa soeur serait présente à la cérémonie, avec son fiancé, aussi espérait il trouver un visage ressemblant à ceux de ses parents, dont il portait un petit dessin dans le médaillon à ouvroir qu'il portait à son cou.

Hélas, ses efforts furent vains, aussi s'assit il un peu en arrière d'Euzen.

Ce ''fiancé'' de sa soeur lui posait maints soucis car, ayant mené sa petite enquète, ce qu'il avait découvert ne lui plaisait guère: C'etait un humble paysan Languedocien, cultivateur de blé sans nom, titre ou fortune, alors que Mathilde avait, contrairement à son fiancé, un nom, une famille, un statut social et une fortune.

Ce mariage était certainement un mariage d'amour, mais pour Léandre, il représentait surtout une mésalliance qu'il n'etait pas disposé à tolérer!

À la mort de leur père, Léandre avait reçu en héritage une forte somme avec, en échange, l'obligation de doter sa soeur lors de son mariage, et veiller à ce que jamais aucun bien matériel ne vienne à manquer à ses deux cadets, Clément et Mathilde.

Aussi, si Mathilde voulait épouser ce Jakles, ce sera envers et contre lui et, surtout, sans dot!!

Voilà quelles étaient les pensées du blond, lorsque les cloches de la cathédrale se mirent à sonner.

_________________
Ruthy.
[Dans une auberge à Limoge ...]


Dans la chambre voisine de celle de Rackam, la brunette se prépare avec soin ...

Aiiie ...

Pas commode de placer les épingles de manière à ce qu'on ne les voit pas pour mettre la robe à sa taille ... Elle sera sans doute une des seules personne de sa condition à cette grande fête ... Et comme elle ne possède pas dans sa garde robe de robe assez jolie , elle s'est permise avant de partir , une petite incursion dans la chambre de Noellie à Lodève et a choisi la robe de ses rèves ... une belle robe rouge ... mais on ne peut pas dire qu'elles soient faite pareille ... pour la poitrine , un peu ... beaucoup ... de rembourrage dans le corsage et hop ni vu ni connu ...

Elle relève pour l'occasion sa chevelure en un chignon de boucle et noue autour de son cou le pendentif "emprunté" il y a belle lurette à feu la grande tante de Rackam, c'est fou ce que les malles entreposées dans le grenier regorgent de trésors ... comme ces chaussures avec lesquelles elle a tant de mal à marcher ... la grande tante était d'envergure importante mais avait visiblement de tout petits pieds ...

Bref , on aurait bien du mal à reconnaître celle que l'on appelle familièrement "la crevette" ... restera plus qu'a essayer d'appliquer les leçons de bonnes manières que Noellie et Rackam ont tant de peine à lui inculquer ...

C'est d'ailleurs tout sourire à l'idée de voir très bientôt Noellie que la brunette déboule dans la chambre du barbu , sans bien sur avoir prit soin de frapper à la porte ...


Tu es prêt ?

Elle fait un tour sur elle même ...

ça va comme ça ?

Un large sourire encadré de fossettes et deux grands yeux noirs brillants attendent le verdict ...
Victoire.
    « Dans une famille on a beau avoir vécu les mêmes choses, on n'a pas les mêmes souvenirs. »
    de Marie Darrieussecq


[Domaine de Victoire, à l'orée des Bois, rue du même nom]

Installée tranquillement sur la terrasse de pierre qui dominait le petit étang, elle prenait le soleil de midi quand la douce voix de Louison la rappela à l'ordre en énonçant une série de recommandations en tout genre. Le monologue n'atteint pas plus que cela la jeune Victoire qui avait bel et bien décidé de ne pas bouger d'ici tant qu'on ne lui avait pas fait porter sa robe. Et sa camériste de poursuivre en prétextant que l'heure approchait, qu'elle serait en retard, qu'elle devait encore tresser ses cheveux, que les rubans seraient livrés avec la dite robe et que vraiment elle avait bien mal organisé tout cela.

Comment osez-vous dire que je manque d'organisation Louison, je manque de temps oui, cela est une certitude, quant au reste qu'y puis-je si vous manquez à tous vos devoirs ! Laissez-moi donc, je guette l'arrivée de ma robe.

Bon gré mal gré, Louison décampa, laissant Victoire avec ses pensées, celles qui n'avaient de cesse de se bousculer dans sa tête. En dénouant tant bien que mal le fil, elle se demandait si son frère était déjà à l'église, si Euzen, qui avait dirigé les préparatifs d'une main de maître n'était pas trop anxieux, si Flora viendrait avec Jakles, et surtout si son fiancé serait à l'heure.

Dire qu’elle était quelque peu nerveuse aurait été pour elle reconnaitre une faiblesse, or elle ne se l’autorisait jamais, question de principe, ou à cause de ce prénom qu'elle portait et qui lui interdisat toute forme d'apathie.


Retour sur la contemplation du chemin en plongeant avec réticence dans les douloureux souvenirs d'enfance...
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Mon prénom a une histoire et ne m'a pas été donné par hasard !
Rackam
Le Barbu avait réussi a se libérer de ses charges de maire et de connétable pour quelques jours et accompagné de la " crevette" élevée pour l' occasion au rang d'écuyère, ils avaient poussés les chevaux pour arriver a temps au mariage de son ami Balian.
Installé a l'auberge il s'était fait monter un bain et pataugeait dans un bac de mousse ... en chantonnant ....


Ruthy déboule dans sa chambre ...

Tu es pret ? ... ça va comme ça ?


heu arfff ça te dérangerait pas de frapper non ?


Il se retourne et reste bouche bée ....

ha ben ça alors c'est bien toi "crevette" ? .... sifflement admiratif .... la jeune femme qu'il a devant lui est bien loin de la sauvageonne habituelle qui garde des moutons au domaine ... la taille bien prise dans une robe d'un rouge sanglant faisant ressortir sa carnation de brune ... la gorge pigeonnante laissant admirer le haut d'une jeune poitrine ferme et adorablement galbée ... les sauvages boucles brunes domestiquées en un élégant chignon découvrant une nuque fine .

Le barbu est sans voix ... il sort de son bain sans la quitter des yeux et pour la première fois en sa présence se sent gêné de sa nudité ..attrape une serviette ..


ben retourne toi que je m' habille ....j'en ai pour 5 minutes et l'église est a coté ...
Catherine_elisabeth
[Domaine de Catherine]


La comtesse avait encore
l'invitation en mains. La même question continuait à tourner dans sa tête : "était-ce une erreur ?"

Elle avait longuement hésité, y aller, refuser, ou faire comme si elle n'avait rien reçu...
Mais en même temps, malgré tout ce qui avait pu se passer, elle ne voulait manquer cela pour rien au monde. Balian faisait partie de sa famille...de coeur. Même s'ils avaient été plus loin qu'une simple amitié, cette dernière était restée acquise. Et elle était heureuse pour lui. Asarine, elle l'appréciait également et même si la demoiselle gardait en elle une boule de remord sur ce qu'elle avait fait, et bien c'était le passé.
"Cosi è la vita !*" aurait dit sa mère.

Catherine ne savait pas qu'Asarine avait apprit l'aventure entre elle et Balian, du moins elle ne le savait pas officiellement. Depuis son retour, les rumeurs allaient bon train. Mais après tout, c'était d'époque. Qui dans ce monde ne profitait pas des plaisirs de la vie quand cela était possible ? Ils s'étaient tout deux donné du plaisir, puis c'est tout. Entre amis, ça peut arriver ! Ou pas.


Elle irait.

Elle demanda à Marie Louise de lui apporter sa robe préférée, et la vieille gouvernante commença à préparer la comtesse, tandis qu'Henri, son garde personnel faisait atteler le carrosse...




* C'est la vie !
_________________
Valeryane
[Dans une auberge]

En tant que couturière celle même qui avait fait la tenue des mariés, la brune malgré son énorme travail, avait pris le temps pour ce jour, d'un parce qu'elle avait beaucoup d'estime pour Asarine et Ballian et deux parce que malgré son départ du Limousin il restait de bon souvenir. Melyna aussi avait eu son lot de travail et avait été invité, ce qui rendait la maître couturière heureuse et fière, sa fille prenait le même chemin, elle était rassuré car une héritière prendrait le relais de son atelier. Margoulette préparait le bain de la volcan, quand à Jehanno lui finissait de décharger les coffres, les tenues étaient pendue et attendaient d'être enfilé.

La volcan se regarda dans le miroir, plissa l'oeil en voyant ses pâtes d'oie dans les coins, et elle rigola en pensant à la phrase de sa fille, quelque part oui elle avait le regard en coin qui mord, mais elle mordait rarement, enfin cela dépendait de la situation. Soupire de la volcan bien du temps était passé depuis le Limousin.


- Margoulette tu me fera un chignon mais tu laissera des longueurs de boucles, je veux pas d'un truc qui serre la tête et qui soit trop sévère, de toute façon je ne suis plus mariée, donc je peux détacher un peu.

Observation de la tenue, lissage du tissus, elle avait voulu faire de la couleur, pour changer, car souvent vêtue de noir ou de rouge, là pour du
changement c'était gagné.

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Sirbalian
"L'âme supérieure n'est pas celle qui pardonne, c'est celle qui n'a pas besoin de pardon."
François René, vicomte de Chateaubriand



Demeure Montbazon-Navailles - Limoges Jour-J

Balian avait décompté les jours depuis un mois, depuis qu'ils avaient arrêté la date en fait.
L'annonce, la publication des bans, les préparatifs,.. Ils avaient tout fait au plus vite mais çà n'était pas sur un coup de tête ou parce qu'ils étaient pressés.. quoique..
Mais simplement, ce mariage.. il aurait déjà du être célébré plusieurs années plutôt.

Officiellement le montbazon avait demandé la main d'Asarine à son frère du temps ou ils habitaient encore au Lyonnais Dauphiné.. des années auparavent. Mais hélas, Asarine qui avait d'abord du se faire annoblir devait aussi se faire baptisée et çà.. çà avait, suite à d'innombrabes raisons en tout genre, toujours été reporté.. jusqu'à, comble du comble, juste après leur rupture.

Entre-temps il avait bien failli épouser une jeune pucelle Berrichone, désespéré qu'il était de voir qu'Asarine ne voulait plus de lui, n'arrivant pas à lui pardonner d'avoir fauté. Heureusement ce mariage arrangé était tombé à l'eau et de fil en aiguilles, Balian avait renoué le dialogue avec Asarine au Chateau de Limoges. Etrangement ses visites dans le bureau de la Bailli n'avaient cessé de croitre. Etait-ce lié au fait que celle-ci avait une bonne réserve d'Armagnac ? ou plutôt au fait que le temps avait effacé les rancunes et qu'à présent ils s'étaient doucement retrouvé...

Balian avait changé... Asarine également...
Par le passé, sa fierté aurait empêché beaucoup de choses, hors là, il avait réussi à passer outre et n'avait laissé place qu'à sa passion.. qu'à son désir pour elle. Mais il restait un obstacle entre eux... un autre homme.
Elle avait fini par faire un choix, et écouter son coeur et à présent plus rien ne pourrait venir s'imicer entre eux... du moins il le croyait.
Maintenant que le mariage pouvait avoir lieu, a quoi bon attendre ?

Les jours précédents, le brun avait été plutôt anxieux.
Pourtant il avait déjà été marié une première fois et savait à quoi s'attendre mais le stress l'avait quand même envahit laissant place à une multitudes de questions.
Et il n'avait rien trouvé de mieux la veille du mariage de faire part à Asarine de toutes ses interrogations...

Il savait pourtant qu'elle était un peu angoissée comme toute femme la veille de son mariage,
Il savait pourant qu'elle était bien consciente de la situation actuelle,
Mais le montbazon n'avait pu s'empêcher de lui rappeller le sujet délicat,
Celui pour lequel il ne pouvait rien faire ni personne d'ailleurs.
C'était ainsi et il faudrait vivre avec.
Et chaque jour il serait là pour lui rappeller cette période ou ils furent séparer...

C'est donc après une nuit quelque peu agitée qu'il se prépara pour son mariage. Il avait été étonné de son fils, Euzen, qui avait donné de son temps, de sa personne afin que ce mariage soit une réussite, prenant quasi tous les préparatifs en charge. Et çà le montbazon en était heureux, heureux de l'avoir pris comme témoin et fier de l'avoir comme fils.

Il découvrit sa tenue, confectionnée par son amie Valeryanne pour l'occasion. Il n'en revenait pas.. une splendeur !
Un pantalon écru bordé de 2 lignes bordeaux, la chemise à motif assortie tout comme les bottes. Un chapeau magnifique a plume et la cape bordeaux assortie. D'un simple Seigneur, avec cette tenue il aurait l'air d'un Baron ou Vicomte.



Et alors qu'il finissait d'enfiler sa tenue, il repensa à sa vie passée.
Il faut dire qu'il n'était plus un jeune premier...
Il avait demandé plusieurs femmes en mariage, avait eu des enfants... illégitimes, s'était marié une première fois avant de devenir veuf...
Il resta là un moment pensif dans sa chambre seul.
Lotus à l'esprit, se rassurant qu'elle aurait certainement voulu qu'il se remarie et soit heureux. Avant de penser à feu sa soeur, sa confidente de toujours qui n'était plus elle non plus.

Par Aristote qu'il aimerait qu'elle soit présente à ses cotés en ce jour !




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Sofja
[De Bellegarde en Marche à Limoges]

La Vicomtesse avait fait sortir la calèche. La route était assez longue et elle ne souhaitait pas salir et abimer la belle robe qu’elle avait décidé de porter ce jour-là. C’était une robe que Clarinha avait fait alors qu’elle était à l’atelier des doigts d’or. La jeune femme rajouta une parure collier/bracelet de perles ainsi qu’un diadème assorti.

Les longues minutes passèrent alors que Sofja pensait à la mariée. Elles s’étaient rencontrées il y a peu de temps. Asarine était le bailli du Limousin tandis qu’elle était la mairesse de Bourganeuf. Elles avaient échangé plusieurs fois pour le travail mais les discussions se terminaient souvent en confidence. Sofja appréciait énormément la jeune femme et était très heureuse lorsqu’elle avait reçu l’invitation.

Le cochet déposa sa maitresse devant la belle cathédrale de Limoges. Elle pensa de suite à son fiancé qui devait l’accompagner mais il était très occupé par l’université, son domaine, peut-être qu’il arrivera un peu plus tard. Elle monta les marches, dans quelques semaines, elle serait la mariée, elle s’imprégna donc de l’ambiance.

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Le RP du mariage est ouvert : http://forum2.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=618925 , on vous y attend.
Melyna.
[ A l'auberge ]

Pieds nu, en jupon et corset bien ajusté, en sous vêtement donc pour être plus précis, la brune ne cessait de passer la porte qui reliait sa chambre à celle de sa mère.

Cette dernière faisait trempette et Mely en profitait pour lui faire la causette. Faut dire que la demoiselle était des plus anxieuses, ne sachant pas qu'elle serait l'attitude d'Euzen à son égard après leur dernière discussion.
Celle là même où elle aurait mieux fait de fermer sa grande bouche !

Et quand Mely était mal dans sa peau soit elle ne sortait plus un mot, soit elle bavardait encore plus qu'une pie.


Maman t'en pense quoi de mon chignon ?
Et les petites mèches là qui retombent c'est joli ?
Dis tu pourras me prêter un collier pour aller avec ma robe ?


Margoulette qui veillait aux toilettes de ces dames eu droit à un cri.

ATTENTION MARGOU ! J'ai passer des heures à coudre toute la dentelle.


Pfff comme si j'étais point soigneuse ! La pauvre Margoulette haussa les épaules tandis que Val s'esclaffait dans son bain.

Allez ouste ça suffit, laissez donc votre mère se préparer tranquillement !
Dans votre chambre jeune fille. Mely eut à peine le temps de récupérer robe et collier, que paf la porte lui fut claquée au nez, laissant juste la phrase de Margoulette raisonner à ses oreilles.

Mais quelle pipelette vous nous avez ramener là Madame !

Non... Non mais... Mais elle venait de la foutre dehors !
Ho elle perdait rien pour attendre la Margoulette !
Mely était furieuse et malgré tout elle éclata de rire toute seule dans sa chambre en songeant à la tête de la suivante de sa mère quand elle se retrouverait avec toutes ses poches cousues !
Héhé la brune tenait sa vengeance.

Mais plus de temps à perdre. Avec une extrême délicatesse, Mely fit glisser sur ses jambes les plus fins bas de soie qu'elle avait fait venir d'Italie en cachette.
Un véritable luxe que bien peu de femme connaissait en France et que Mely avait découvert par hasard par l'un de leur intermédiaire florentin.
Deux fines jarretières leur fut adjoint pour les maintenir en place sous son jupon. La sensation sur la peau vous donner des frissons, et soudain vous vous sentiez femme, belle et désirable...
C'était vraiment un moment unique et Mely en fin de compte était heureuse d'être seule... Enfin pas tout à fait, mais pour cela et au vu du silence voir même du mépris dont il avait fait preuve, ce n'était pas demain que cela changerait.

Bien décidé à ne rien laisser paraitre en ce jour de fête, la jeune femme se glissa dans la toilette qu'elle avait confectionné pour l'occasion.

Après tout sa mère avait vêtu les mariés, elles avaient collaboré sur une tenue féminine et Mely avait pu s'offrir le luxe d'habiller le témoin.
Il était donc des plus naturel que les deux femmes se parent à leur tour de leurs plus beaux atours.


Fin prête Mely attacha le collier à son cou, et quitta sa chambre en prenant une grande inspiration, c'était maintenant que la comédie allait se jouer.

Quelques coups à la porte de la chambre maternelle.


M'man tu es prête ? Je ne veux pas arriver en retard !

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