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[Cathédrale de Limoges] Baptême d'Arnaut de Malemort

Eloin
La cathédrale de Limoges... Elle allait finir par en connaître les moindres coins et recoins, à force d'y officier : le couronnement de la comtesse actuelle, probablement celuy du prochain régnant, un double mariage dans quelques jours, et un baptême ce matin ! Sans compter les deux fidèles qu'elle avait ouï en confession, dans une chapelle latérale pour l'un, au beau milieu de la nef pour l'autre !

La nonce apostolique entra dans l'édifice et en fit le tour, vérifiant que l'endroit était suffisamment propre pour accueillir les fidèles, et s'activa à préparer l'office du jour. Dans une des armoires de la sacristie, elle prit une bougie, une médaille couleur cyan et un linge propre, puys traversa la nef, pour aller tout disposer sur le bord du baptistère, grand et rond meuble de pierre. Elle prit quelques instants pour retirer les quelques saletés flottant à la surface de l'eau changée la veille par Gabriel, l'enfant de chœur, essuya ses mains dans les plis de son vestement d'une blancheur immaculée, puys amena près du baptistère un lutrin, sur lequel elle disposa un livre des Vertus aussi lourd que précieux, aux enluminures brillant sous les rayons de ce pâle mais agréable soleil de février.

Enfin, lorsqu'elle jugea l'endroit fin prêt pour recevoir les protagonistes de la cérémonie du jour, elle fit signe à Gabriel d'aller sonner les cloches de Sainct-Etienne.



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Héraldique
Arnaut_de_malemort
Dimanche 20 février : forever young !

Arnaut était sis dans une pièce dérobée, comme à l'inaccoutumé : vêtu de blanc. Il s'était laissé tenter par un croissant de lune de sable par-ci par-là sur son aube, une inversion qui n'était pas pour lui déplaire. Comme un marié avant son enterrement de vie de jeune homme, il était encore immaculé, et comme une concubine monogame dans la robe virginal, personne ne l'avait encore vu. En tout cas, il avait fait le désir de rester occulté jusqu'au début de la cérémonie. Les yeux rubescent de bonheur, le Malemort improvisa une prière. Merci Aristote, Christos, Dieu et toute le reste de la famille.

Le parrain, également demi-frère : Adrian Fauconnier, dans sa nature pourtant si volatile, comme un licorneux, avait confirmé sa venue. Une présence indispensable pour un frère véritablement sacralisé, et élevé aux rangs de maître, une faveur que le Malemort accordait avec la plus grand parcimonie. Si pour l'inauguration de sa vie, le délassement distractif dominait les affres de son existence, après l'étape liminaire du baptême, Arnaut espérait bien emprunter le chemin ardu du don de soi, et peut-être de la chevalerie. Avec son frère, ils serait deux gymnosophiste, pratiquant leur art sans aria.

Attendu également sa marraine : Nennya Blackney. Là où certaines diraient ironiquement : la maîtresse en peau de la lapin, lui pouvait dire très sérieusement, la marraine en peau d'cureuil. Si rien n'était venu entacher ses coutumes vestimentaires, la grande duchesse viendrait donc coifféé d'une toque qui ne sied qu'à elle seule. Partenaire secrète de ses folies oubliées, la rectrice avait eu jusque là une place primordiale dans sa vie, un rang dont la morale, et l'éthique spirituelle l'élevait aujourd'hui au grade de marraine. La faire rentrer définitivement dans sa vie, et profiter de ses enseignements judicieux. Voila un moyeu sûr de grandir sur la voix de la vertu.

Les invités étaient aussi nombreux que les étoiles dans le ciel : vingt-sept. Et des poussières... Les autres brillances ne pouvaient porter le titre astrale, il s'agissait plus de reliquat, de ruine, de trou, de miroir reflétant âprement la rutilance des autres. En entrant aujourd'hui dans l'Amitié Aristotélicienne, Arnaut effectuait son premier pas vers l'extrême et inintelligible lumière divine. Légèrement impatient, il se laissa à mirer les invités par le trou de la serrure. Ah zut, comme par hasard, la clé était toujours à sa place, bloquant inexorablement la vue.

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Nennya
Il n'était pas aisé pour une Duchesse, surtout une vieille toquée de se déplacer jusqu'à Limoges. La route était longue et fastidieuse, surtout quand elle s'était laissée convaincre d'emmener sa fille Hélène. Qu'il fut douloureux de maitriser le bonbon rose "quand est-ce qu'on arrive?", "j'ai faim", "maman tu me prends dans tes bras?", au tavernier qui les avait accueilli dans une deuxième étape du voyage "Vous sentez le ch'val msieur". Bonheur et joie d'avoir une fille aussi bien élevée qu'Hélène, parfait reflet de son doux père le chat.

Arrivées à Limoges la veille, elles furent installées dans une auberge des plus cossue. La Blackney n’était pas là par hasard, Arnaut, fils de la Chieuse, lui-même futur chieur, ou du moins futur séducteur, car il avait le charme de sa mère, allait se faire baptiser dans la cathédrale de Limoges, elle n’en savait pas plus car la missive reçue avait été des plus brèves. Espérons que Nennya lui apprenne à écrire un peu mieux à l’avenir.

Hélène, habillée et pomponnée, ainsi qu’elle-même, vêtit d’une robe finement ouvragée par les soins de Lizie, sortirent de leur antre pour marcher jusqu’à la cathédrale.



Les cloches tintaient, Hélène avait mis ses jolies petites mains sur ses oreilles pour palier au bruit, avant d’entrer, il lui fit conseiller ceci par sa mère :


Ma chérie, tu resteras sage pour faire plaisir à ta maman ?

Elle ne la laissa pas répondre à la question/affirmation inquisitrice de sa mère, elle l’entraîna dans l’édifice bordé de vitraux tous illuminés, les murs étaient peints de rouge, et de bleu, il y avait quelques sculptures de Christos, dont une en bois peint. Elle se signa et avança dans la nef principale accompagnée de sa fille. La surprise fut agréable, la Toquée s’exprima :


Mère Eloin ! Comment allez vous ? La dernière fois que je vous ai vu était pour le baptême de feu notre petite Berthilde.


Gloops, elle déglutit difficilement à cette évocation qui la tirer plusieurs fois dans la nuit. Cette image de Berthilde morte, elle ne pouvait l’accepter et pourtant.
Helene.blackney
Le voyage, je pourrais en faire une fable, c'était si long! Maman avait été ferme avec moi, je n'eus même pas le droit de tirer les moustaches du voiturier, et je n'eus pas le droit non plus d'emporter mon coffre rempli de jouets, je pus sauver quelques friandises que j'avais prise à nostre cuisinière, et une poupée de tissus.

C'est lonnnnnng, j'ai faimmmm, on s'arrête quannnnnnnd?

Quand ma mère eut annoncé que c'était la fin du calvaire je ne pus me réprimer, et je sautais un peu partout. Le lendemain, maman et moi on était convié, je disposais de ma plus belle robe pour l'occasion, peut être que je rencontrerais mon prince, et maman m'avait dit ceci:


Il faut toujours se tenir prête si le Prince arrive à l'improviste ma chérie

Je suivais les consignes à la lettre, de même que si le dragon débarquait au Mont, je devais crier très fort, et appeler papa à l'aide. Si des hommes venaient et escaladaient les murailles, que ceux ci portaient des casques, et des toques en poils de castor, je devais aussi hurler très fort, et me cacher dans un coin. Ma robe rouge était si belle, le Prince ne pouvait pas résister. Se penchant sur moi, maman me conseilla d'être sage, pff, je chuchotais à la poupée que j'avais dissimulé sournoisement dans un pli de ma robe:

Tu as compris tu dois être sage

Entrant, je me mis sur la pointe des petons pour faire ma précieuse, les pans de ma robe entre mes mains. Maman disait bonjour, mais il n'y avait pas de prince en vue, je fis ma révérence légendaire dans mon monde de princesses, jambe en avant, courbure du dos.

Bonjour Madame

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Eloin
Le futur baptisé ayant émis le souhait de rester seul et invisible jusqu'au début de l'office, la nonce apostolique attendit l'arrivée des différents invités au pied du choeur, face à la double porte en bois massif qui marquait l'entrée de la cathédrale. Ainsi pouvait-elle voir ceux qui entraient dans l'édifice.

Et la première entrée fit naistre un sourire ému sur le visage de la moniale, tant elle était heureuse de revoir une grande dame, qu'elle ne voyait plus guère, mais qu'elle appréciait beaucoup.


Vostre Grasce ! Je me portes fort bien, et vous mesme ? C'est un plaisir de vous revoir, et de constater que cette jeune fille embellit d'année en année...

C'est au cours de pareilles retrouvailles que la cistercienne se rendait compte de ce que le temps passait. La dernière foys qu'elle avait vu Nennya, sa fille n'était tout juste qu'un nourrisson vagissant dans les bras maternels !

Un petit mot attira cependant l'attention de l'officiante, après qu'elle ait répondu au salut de la jeune Hélène par une brève inclinaison du buste.


Feue ?! La pauvre enfant ! Que luy est-il donc arrivé ?

Elle n'avait point trop connu la jeune fille qu'elle avait baptisée au seing de la basilique Sainct-Michel de Bordeaux, mais suffisamment du moins, pour se souvenir que c'était une enfant pleine de vie et robuste. La maladie, ou les froidures de l'époque étaient certainement en cause, nombre d'enfants ou de vieillards ne passaient point l'hiver.
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Héraldique
Nennya
Elle retrouvait une vieille amie, que cela lui paraissait lointain, Justine était quelque part, sans avoir donné la moindre nouvelles, les amis venaient et repartaient sans prévenir garde. Elle eut une moue triste, Berthilde...sa petite protégée.

Elle est tombée sous les fièvres, ainsi que sa mère Mitijo, j'ai perdu ma filleule et ma cousine à présent, c'est très difficile pour moi Eloin


La Toquée s'approcha et chuchota à Mère Eloin:


Parfois je les entends me parler, je ne sais pas si je suis folle...

Elle se ressaisit et demanda en voyant que personne ne semblait venir les rejoindre:


Mais dîtes moi Eloin, est-ce normal qu'il y ait personne à ce baptême?
Eloin
Sincèrement peinée par la double perte subie par la duchesse de Mortain, Eloin se signa, en se promettant de dire quelques prières pour le repos commun de la mère et de la fille, lors des dévotions qu'elle avait coutume de murmurer à l'heure de son coucher. Et elle secoua légèrement la teste en oyant le ducal aveu.

Vous ne l'estes point, rassurez-vous. J'ai moy-mesme récemment perdu deux de mes sœurs de sang, et il m'arrive également d'entendre résonner leur voix.

Un petit haussement d'épaules luy échappa lorsque la marraine du jour s'enquit de l'absence d'autres convives.

Je ne saurais vous dire, messer Arnaut ne m'a point dit combien de personnes il attend pour cet office, et j'avoue avoir omis de luy en faire la demande.

Mais je pense que sa mère, la marquise de Maintenon, ne manquera point de venir, de mesme que celuy qui doit devenir le parrain, et quelques autres parents et amys qu'il aura surement conviés...

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Héraldique
Nennya
Blackney n'était pas folle que Saint Michel soit loué. Il est vrai que parfois elle entendait soit Berthilde, soit Mitijo lui murmuraient des choses plutôt rigolotes à l'oreille, et que parfois oui elle parlait toute seule. Les gens murmuraient autour d'elle qu'elle avait perdu la tête...enfin les rumeurs il n'y a que des benêts pour y croire. Il était tout de même inquiétant que personne ne se soit déplacé. Elle regarda Hélène pour sur que la petite ne tiendrait pas longtemps sans avoir fait la moindre bêtise. La Toquée ronchonna et se penchant vers son adorable petit bout:

Ma chérie promit tu auras droit à une sucette au miel quand on sortira

Promettre à manger était toujours une excellente solution avec le petit bonbon rose.


Eh bien soit nous allons patienter un peu mais si au déclin du soleil il n'y a personne ma mère, je vous invite boire un coup à la taverne!fit elle en souriant
Nebisa
En retard ? Quoi en retard ? Jamais ! Elle avait juste une interprétation personnelle du temps qui passe... c'est tout...

Se faufilant jusqu'au premier rang, la Marquise salut tour à tour l'officiante, la Duchesse Nennya et son fiston chéri qui, s'il se fait baptiser, à juré de pas devenir curé, afin de tranquilliser sa chère môman...

Tiens, Nennya est venue avec sa fille... adorable bambine ...


Je suis navrée, un embouteillage prés du marché aux poissons, apparement, il y avait une promotion sur la sardine et le bon peuple se ruait sur les étals... enfin... me voici ! Belle journée pour se faire baptiser, j'en suis persuadée !
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Eloin
Un sourire amusé se peignit sur les lèvres de la moniale à la réplique de la duchesse toquée.

Ma foy, ce ne sera point de refus, voilà bien longtemps que je n'ai plus mis les pieds dans les tavernes !

Au fil des années, son investissement au seing de l'Eglise s'était accru, luy laissant de moins en moins de temps libre. Elle avait donc banni les tavernes de son existence, et tout ce qu'elle jugeait futile.

Un bruissement de robe glissant sur le pavé luy fit tourner le regard vers l'entrée de la cathédrale. Eloin salua d'une respectueuse révérence la mère du futur baptisé.

Elle ne sut trop quoi répondre à la déclaration de la marquise, qu'elle connaissait à peine. Aussi se contenta-t-elle d'un petit sourire, avant de rejoindre l'autel. Le jeune Malemort venait de luy faire signe de ne plus attendre les retardataires, elle prit donc la décision d'entamer l'office du jour.


Bonjorn à tous qui estes ce jour présents pour assister au baptême de messer Arnaut de Malemort. Mais avant cela, confessons nos fautes au Très-Haut !


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Héraldique
Elisa.
Malemort à la bourre... Malemort à la bourre... Ben c'est de famille non ? Pas trop de sa faute aussi à la Lahaye... Elle avait beaucoup de choses à faire ces derniers temps... Boire, gérer ses nombreux amants tout le temps remplis de besoin, désirs, envies, et tout pleins de choses... C'est que sa fatigue à force...

Hum...
Comment...
Ah...
Bon ben on me dit que non...
le mensonge est un péché...
Bon... bon... ok, pas d'amants en faite.
La Malemort avait juste passé les derniers jours à voyager et envoyer des missives... Pas très passionnant il faut l'avouer... Mais cela porterait ses fruits d'ici quelques temps... Et elle avait hâte...

C'est que... c'est pas tous les jours que la jeune Lahaye Malemort offre la possibilité à un homme de lui botter les fesses pour le restant de sa vie... En tout bien tout honneur évidemment... ! Et puis bon, ça lui convenait bien à la Malemort en faite... Il savait la faire rire, tout comme la consoler quand elle n'allait pas.

Allons bon... Elle était donc partie quelque peu en retard pour le baptême de son petit mais si chiant de frère... C'est qu'il commençait vraiment à être chiant le morveux... Leur dernière discussion...
Hum... une Malemort qui lui dit d'aller se faire voir...
Mouais pas très fraternel tout ça...
Mais c'est qu'elle en a gros sur la patate aussi. Et que son Naut ! Elle y tient plus que tout et pourtant elle le voit s'envoler... sans elle... !
Alors bon, faut lui laisser le temps, la pauvre…

Arrivée, enfin, la Malemort passe une main dans ses cheveux, réajustant ses quelques mèches folles… Puis une main qui lisse sa robe, pour ensuite vérifier que son anneau si cher a son coeur est toujours à son doigt… Bien parfait… Allons-y…

Elle s’attendait à beaucoup plus de…monde… Hum, tant pis, elle s’avance alors s’apercevant qu’elle dérange tout le monde en pleine… confessons… Bon tant pis pour ça aussi… elle venait tout juste de faire la sienne ça tombe bien non ?
Elisa file alors s’installer rapidement au premier rang, tout près de sa mère, sans un mot… Essayant d’apercevoir son Naut.

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Arnaut_de_malemort
Tout fiero qu'il était dans son aube blanche, le Malemort sorti de son refuge en même temps qu'arriva sa mère. Pouvait maintenant se dérouler la cérémonie, qu'il avait voulu intime et rapprochée. Ceux qui ne s'étaient pas déplacés demeuraient toutefois dans son coeur, au coté de la mémoire des autres qui ne pouvait plus se déplacer, mais qui l'accompagner du paradis solaire. S'élançant dans la nef centrale, il ne put s'empêcher de vivifier le pas, comme pour marquer sa joie de rentrer aujourd'hui dans l'amitié Aristotélicienne...et puis aussi un peu tout fier d'être le centre d'intérêt. Il se plaça à sa place, ni plus, ni moins. Une place qu'il peinait à trouver en ce bas monde, et qui l'espérait, lui serait dévoilé par Dieu.

Joignant les mains, il entrepris de confesser ses fautes, ses trop nombreuses fautes. Comment ne pas oublier ce verre de lait à la cannelle innocemment renversé sur le fauteuil du petit salon accessoire, et dont la maladresse fut attribué à la servante ? Comment ne pas oublier le miel versé dans les lotions capillaires de sa soeur Elisa, subterfuge qu'elle n'avait pas encore découvert ? Comment ne pas oublier les honteux mensonges proférés à l'égard des taverniers sur son âge afin de pouvoir goûter aux différents breuvage alcoolisé interdis par sa mère ? Pour pardonner tous ces pêchés, un seul Dieu ne suffirait pas. D'ailleurs, on se demandait commet un seul homme avait pu les commettre...

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Eloin
La moniale procéda alors à la lecture du livre des Vertus.

    Le baptême permet à la vertu de racheter le péché, permet à l’amour de vaincre l’acédie. Un vertueux qui n’est pas baptisé ne se verra pas effacer ses fautes, car Je n’ai pas béni son entrée dans la communauté de Mes fidèles. Mais ne crois pas que le fait d’être baptisé t’autorise à pécher sans vergogne. Ce sacrement n’est que le moyen de vivre dans la vertu. Mais tous ceux qui n’ont pas été baptisés, qu’ils soient enfants ou adultes, si ils n’ont absolument jamais péché, pourront de même accéder au Paradis.”


(La fin des temps V: Les questions)

Eloin se tourna vers le futur baptisé.

Le baptesme, mon fils, est le seul moyen d'entrer dans la communauté des croyants, la porte qui vous ouvre le chemin de la Vertu et du Paradis Solaire, l'entrée dans un groupe qui devient vostre seconde famille, où chaque frère ou sœur peut vous venir en aide à chaque fois que vous en avez besoin.

Estre aristotélicien, c'est voir son âme illuminée par la Vraye Foy, c'est suivre un idéal de vie, un chemin certes pavé d'épreuves et de difficultés, mais dont la récompense est l'accession au Paradis, l'éternité en compagnie des saincts et bienheureux de nostre Église.

Estre aristotélicien, c'est également accéder au monde des Idées, c'est pouvoir comprendre les prêches des clercs au Verbe convaincant, c'est se libérer d'une vision purement matérielle du monde...


Elle referma le livre, puys porta son regard sur l'assemblée.

J'appelle à présent le parrain et la marraine que messer Arnaut a choisi pour l'accompagner en ce jour important ; afin qu'ils puyssent témoigner de leur volonté de guider ce nouveau fidèle de l'Église, qui sera, jusqu'à ce que la mort ne les sépare, leur aristotélicien filleul...
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Héraldique
Catalina_constance
C'était l'époque ou la saison plutôt des baptêmes, et cette fois ci c'était en Limousin, une bonne chose il faut dire, il n'y aurait cette fois ci pas de royaume à parcourir dans un sens ou dans l'autre.
Et oui depuis peu la duchesse avait emménagé en Limousin sur les conseils de son ami Arnaut.
Et la c'était un grand moment pour lui!

Alors il était venu au sien elle irait forcément à Limoges quand ce serait à son tour, pour sur!


[Le jour du dit baptême]

Alors comme à chaque fois, peut être même qu'un jour même il ne sera plus nécessaire de le répéter, ou qui sait que cela changera... bref, la petite rousse, accompagné de Judith, Candice et la gouvernante qui commençait à se faire vielle descendirent du même coche toujours et encore, celui frappé au couleur du renard, vous savez...
Donc après être partit au petit matin, quelques heures avait suffit et la troupe sur le parvis de la cathédrale vérifiait qu'il ne manquait personne.

La main de la Volpilhat se referme sur celle de la plus petite de la bande, regard sévère, taquin à la fois, voila c'est dit, la petite Tourville devra être sage.
A ce moment la le livre des vertus se ferme, un peu plus loin dans l'édifice, puis on avance jusqu'au rang le plus près et le plus libre.
Tout le monde glisse sur le banc, et la tête rousse, tout sourire se tourne vers la cérémonie.

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--Nennya



Alors qu'elle attendait, attendait, le temps ne passait pas et son petit monstre montrait des signes de faiblesse, la Duchesse allait prononcer un "ciao mama" lorsque du monde entra dans l'église. Que Saint Michel soit loué, elle avait une sainte horreur des attentes prolongées, des mariages qui duraient des plombes alors qu'on était coincé dans une robe, qu'on ne se sentait plus respirer et que le ventre commençait à grouiller sévère. Elle salua les personnes qui venaient à fur et à mesure, après avoir indiqué à sa fille de s'assoir et de surtout rester sage, sans la moindre entourloupe. Mère Eloin prononça d'une vois grave des paroles sages, elle n'était pas sure d'estre faîtes pour devenir marraine, se souvenant que sa marraine ainsi que son parrain avaient eu fait de l'oublier lorsqu'elle eut quelques ennuis. Mais il l'avait choisi alors elle s'approcha à l'appel.

Je suis là Mère Eloin, je suis la marraine du futur baptisé
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